3
Lettres à la rédaction 649 de la polarité des cellules, de désorganisations architectu- rales, de formations de structures cribriformes ni de foyers de nécrose. Le diagnostic de SCP a donc été retenu. Le traitement du SCP repose sur l’excision chirurgi- cale, qui est recommandée pour les formes ulcérées ou de grande taille. Lorsque la localisation est inaccessible au traitement chirurgical, le laser CO 2 représente une bonne alternative thérapeutique [3]. Le SCP est considéré comme une tumeur bénigne, mais d’exceptionnels cas de transfor- mation maligne ont été rapportés [5]. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Rammeh-Rommani S, Fezaa B, Chelbi E, Kamoun MR, Baltagi Ben Jilani S, Zermani R. Syringocystadénome papillifère de localisa- tion atypique. Ann Dermatol Venereol 2006;133:301—2. [2] Presutti L, Alicandri-Ciufelli M, Mattioli F, Marchioni D, Cos- tantini M. A case of syringocystadenoma papilliferum (SCAP) involving middle ear, presenting with otomastoiditis and cere- bral abscess. Auris Nasus Larynx 2008;35:401—3. [3] Karg E, Korom I, Varga E, Ban G, Turi S. Congenital syringocys- tadenoma papilliferum. Pediatr Dermatol 2008;25:132—3. [4] Kazakov DV, Requena L, Kutzner H, Fernandez-Figueras MT, Kacerovska D, Mentzel T, et al. Morphologic diversity of syringo- cystadenocarcinoma papilliferum based on a clinicopathologic study of 6 cases and review of the Literature. Am J Dermatopa- thol 2010;32:340—7. [5] Hugel H, Requena L. Ductal carcinoma arising from a syringo- cystadenoma papilliferum in a naevus sebaceous of Jadassohn. Am J Dermatopathol 2003;25:490—3. A. Bettioui a,, Y. Bouyahyaoui a , S. Gallouj a , M. Meziane a , O. Mikou a , F.Z. Mernissi a , I. Hafid b , K. Znati b , A. Amarti b a Service de dermatologie et de vénérologie, centre hospitalier universitaire Hassan II-Fès, BP 1835, Atlass, Fès, Maroc b Service d’anatomopathologie, centre hospitalier universitaire Hassan II-Fès, BP 1835, Atlass, Fès, Maroc Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Bettioui) Rec ¸u le 16 novembre 2011 ; Accepté le 2 mai 2012 Disponible sur Internet le 9 aoˆ ut 2012 doi:10.1016/j.annder.2012.05.024 Variation pondérale chez les patients recevant un traitement systémique pour un psoriasis Body-weight changes in psoriatic patients on systemic treatment Depuis une dizaine d’année, il est montré que le pso- riasis est associé à des comorbidités cardiovasculaires et métaboliques, notamment l’obésité chez l’adulte et pro- bablement aussi chez l’enfant [1—3]. La correction de ces comorbidités est devenue un sujet de préoccupation des dermatologues prenant en charge les patients psoriasiques. L’impact des traitements systémiques, en particulier des traitements « biologiques », sur l’amélioration des comor- bidités, est le sujet de plusieurs publications mais aussi un enjeu commercial non négligeable [4—7]. Le TNF alpha est impliqué dans l’homéostasie du poids : il favorise la lipolyse et le catabolisme musculaire. Les anti- TNF alpha sont utilisés de plus en plus souvent dans la prise en charge des patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère. Récemment, il a été suggéré que ces trai- tements pourraient induire une augmentation pondérale, prise de poids qui ne serait pas observée chez les patients sous méthotrexate (MTX) [8—13]. L’objectif de cette étude était d’évaluer dans des condi- tions pragmatiques les variations pondérales des patients atteints de psoriasis cutané sous MTX et sous infliximab (IFX) au long cours, et d’essayer d’identifier des facteurs de risque de prise pondérale chez ces patients. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique. L’ensemble des dossiers des patients suivis dans le service durant le premier semestre 2011 pour un psoriasis a été ana- lysé. Les critères d’inclusion étaient : être âgé de plus de 18 ans ; avoir rec ¸u pendant au moins 12 mois consécutifs une monothérapie par MTX ou IFX aux posologies de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), pour un pso- riasis ; avoir une évaluation du poids à la mise en place du trai- tement et après un an. Les paramètres recueillis étaient l’âge, le sexe, le type clinique prédominant du psoriasis, l’atteinte rhumatismale, les traitements généraux rec ¸us avant le traitement systé- mique étudié et les facteurs de risque cardiovasculaires et métaboliques. Résultats Parmi les 218 patients psoriasiques vus pendant cette période, 25 patients sous MTX et 18 sous IFX ont été inclus. Leurs caractéristiques sont détaillées dans le Tableau 1. Le sex-ratio, le poids, l’indice de masse corporelle (IMC) et les comorbidités à l’inclusion étaient comparables dans les deux groupes. La prise de poids sous IFX était en moyenne de 1,97 kg, alors que les patients sous MTX perdaient en moyenne 2,16 kg (p < 0,0009) (Tableau 1). Dans le groupe MTX, huit (32 %) patients avaient pris du poids, contre 12 (67 %) dans le groupe IFX. Nous avons ensuite comparé les caractéristiques des patients qui perdaient du poids versus ceux qui en prenaient, afin de rechercher d’éventuels fac- teurs de risque de prise de poids. Le sexe, l’âge et le poids au début du traitement n’influenc ¸aient pas de manière signi- ficative la variation de poids globale des patients sans tenir compte des traitements rec ¸us. Pour les patients recevant du MTX, aucune différence n’était observée entre les deux groupes. Sous IFX, la comparaison a permis de souligner une tendance (différence à la limite de la significativité,

Variation pondérale chez les patients recevant un traitement systémique pour un psoriasis

  • Upload
    m-l

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Variation pondérale chez les patients recevant un traitement systémique pour un psoriasis

mbcdLtbe

iTemtps

taad

P

NLdl••

clmm

R

PpLslddmM(cctafi

Lettres à la rédaction

de la polarité des cellules, de désorganisations architectu-rales, de formations de structures cribriformes ni de foyersde nécrose. Le diagnostic de SCP a donc été retenu.

Le traitement du SCP repose sur l’excision chirurgi-cale, qui est recommandée pour les formes ulcérées oude grande taille. Lorsque la localisation est inaccessible autraitement chirurgical, le laser CO2 représente une bonnealternative thérapeutique [3]. Le SCP est considéré commeune tumeur bénigne, mais d’exceptionnels cas de transfor-mation maligne ont été rapportés [5].

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts enrelation avec cet article.

Références

[1] Rammeh-Rommani S, Fezaa B, Chelbi E, Kamoun MR, Baltagi BenJilani S, Zermani R. Syringocystadénome papillifère de localisa-tion atypique. Ann Dermatol Venereol 2006;133:301—2.

[2] Presutti L, Alicandri-Ciufelli M, Mattioli F, Marchioni D, Cos-tantini M. A case of syringocystadenoma papilliferum (SCAP)involving middle ear, presenting with otomastoiditis and cere-bral abscess. Auris Nasus Larynx 2008;35:401—3.

[3] Karg E, Korom I, Varga E, Ban G, Turi S. Congenital syringocys-tadenoma papilliferum. Pediatr Dermatol 2008;25:132—3.

[4] Kazakov DV, Requena L, Kutzner H, Fernandez-Figueras MT,Kacerovska D, Mentzel T, et al. Morphologic diversity of syringo-cystadenocarcinoma papilliferum based on a clinicopathologicstudy of 6 cases and review of the Literature. Am J Dermatopa-thol 2010;32:340—7.

[5] Hugel H, Requena L. Ductal carcinoma arising from a syringo-cystadenoma papilliferum in a naevus sebaceous of Jadassohn.Am J Dermatopathol 2003;25:490—3.

A. Bettioui a,∗, Y. Bouyahyaouia, S. Gallouja,M. Mezianea, O. Mikoua, F.Z. Mernissi a, I.

Hafidb, K. Znatib, A. Amarti b

a Service de dermatologie et de vénérologie,centre hospitalier universitaire Hassan II-Fès, BP

1835, Atlass, Fès, Marocb Service d’anatomopathologie, centre hospitalier

universitaire Hassan II-Fès, BP 1835, Atlass, Fès,Maroc

∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

(A. Bettioui)

Recu le 16 novembre 2011 ;Accepté le 2 mai 2012

Disponible sur Internet le 9 aout 2012

doi:10.1016/j.annder.2012.05.024

Variation pondérale chez les patientsrecevant un traitement systémique pourun psoriasis

Body-weight changes in psoriatic patients onsystemic treatment

Depuis une dizaine d’année, il est montré que le pso-riasis est associé à des comorbidités cardiovasculaires et

cdgu

649

étaboliques, notamment l’obésité chez l’adulte et pro-ablement aussi chez l’enfant [1—3]. La correction de cesomorbidités est devenue un sujet de préoccupation desermatologues prenant en charge les patients psoriasiques.’impact des traitements systémiques, en particulier desraitements « biologiques », sur l’amélioration des comor-idités, est le sujet de plusieurs publications mais aussi unnjeu commercial non négligeable [4—7].

Le TNF alpha est impliqué dans l’homéostasie du poids :l favorise la lipolyse et le catabolisme musculaire. Les anti-NF alpha sont utilisés de plus en plus souvent dans la prisen charge des patients présentant un psoriasis en plaquesodéré à sévère. Récemment, il a été suggéré que ces trai-

ements pourraient induire une augmentation pondérale,rise de poids qui ne serait pas observée chez les patientsous méthotrexate (MTX) [8—13].

L’objectif de cette étude était d’évaluer dans des condi-ions pragmatiques les variations pondérales des patientstteints de psoriasis cutané sous MTX et sous infliximab (IFX)u long cours, et d’essayer d’identifier des facteurs de risquee prise pondérale chez ces patients.

atients et méthodes

ous avons mené une étude rétrospective monocentrique.’ensemble des dossiers des patients suivis dans le serviceurant le premier semestre 2011 pour un psoriasis a été ana-ysé. Les critères d’inclusion étaient :

être âgé de plus de 18 ans ;avoir recu pendant au moins 12 mois consécutifs unemonothérapie par MTX ou IFX aux posologies del’autorisation de mise sur le marché (AMM), pour un pso-riasis ;avoir une évaluation du poids à la mise en place du trai-tement et après un an.

Les paramètres recueillis étaient l’âge, le sexe, le typelinique prédominant du psoriasis, l’atteinte rhumatismale,es traitements généraux recus avant le traitement systé-ique étudié et les facteurs de risque cardiovasculaires etétaboliques.

ésultats

armi les 218 patients psoriasiques vus pendant cetteériode, 25 patients sous MTX et 18 sous IFX ont été inclus.eurs caractéristiques sont détaillées dans le Tableau 1. Leex-ratio, le poids, l’indice de masse corporelle (IMC) etes comorbidités à l’inclusion étaient comparables dans leseux groupes. La prise de poids sous IFX était en moyennee 1,97 kg, alors que les patients sous MTX perdaient enoyenne 2,16 kg (p < 0,0009) (Tableau 1). Dans le groupeTX, huit (32 %) patients avaient pris du poids, contre 12

67 %) dans le groupe IFX. Nous avons ensuite comparé lesaractéristiques des patients qui perdaient du poids versuseux qui en prenaient, afin de rechercher d’éventuels fac-eurs de risque de prise de poids. Le sexe, l’âge et le poidsu début du traitement n’influencaient pas de manière signi-cative la variation de poids globale des patients sans tenir

ompte des traitements recus. Pour les patients recevantu MTX, aucune différence n’était observée entre les deuxroupes. Sous IFX, la comparaison a permis de soulignerne tendance (différence à la limite de la significativité,
Page 2: Variation pondérale chez les patients recevant un traitement systémique pour un psoriasis

650 Lettres à la rédaction

Tableau 1 Caractéristiques des patients, en fonction du traitement utilisé.

Méthotrexaten = 25

Infliximabn = 18

Sexe, H/F 11/14 12/6

Âge (ans), moy ± ET 58,0 ± 14,9 51,3 ± 12,4

Type de psoriasis, n (%)Psoriasis en plaques 21 (84,0) 16 (88,8)Rhumatisme psoriasique 0 (0) 3 (16,7)

Comorbidités, n (%)Diabète 0 (0) 0 (0)Hypertension artérielle 12 (48,0) 8 (44,4)Tabagisme actif 6 (36,0) 7 (43,7)

Surpoids (IMC = 25—29,9 kg/m2) 9 (37,5) 3 (16,7)

Obésité (IMC ≥ 30 kg/m2) 8 (33,3) 10 (55,6)

Nombre de traitements systémiques recus, moy ± ET 1,8 ± 1,4 3,7 ± 1,40,0003

Poids (kg), moy ± ETInitial 76,6 ± 14,6 83,4 ± 22,3À 1 an 74,4 ± 13,3 85,3 ± 24,0

Variation pondérale à 1 an (kg), moy ± ET −2,16 ± 5,34 1,97 ± 3,040,009

Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel BiostaTGV (http://marne.u707.jussieu.fr/biostatgv/?module=tests). Lesvaleurs qualitatives ont été comparées à l’aide du test de Chi2 avec correction de Yates pour tenir compte des petits effectifs, lesvaleurs quantitatives à l’aide du test de Mann-Whitney. Seules les valeurs de p, statistiquement significatives (p < 0,05), sont notées enexposant.

psc

D

Ctpéscr[tldpslileraàcqlt

sdapdlccPeanOs

evspl

D

El

= 0,053) : le poids initial des patients qui prenaient du poidsous IFX était en moyenne de 90,4 kg contre 64,7 kg poureux qui en perdaient.

iscussion

ette étude rétrospective confirme les données de la lit-érature : la prise prolongée d’IFX entraînait une prise deoids significative par rapport aux patients sous MTX. Lestudes évaluant les variations pondérales sous traitementsystémiques incluant les anti-TNF alpha ont été réaliséeshez des patients atteints de psoriasis cutané [8,10,11], dehumatisme psoriasique [10,11] et de spondylarthropathie9] (Tableau 2). La prise de poids était toujours significa-ive sous anti-TNF alpha. Dans notre étude, il semble quees patients ayant déjà un poids élevé à la mise en placeu traitement étaient plus à risque de prendre du poidsendant ce traitement. Le mécanisme de prise de poidsous IFX n’est pas connu. Plusieurs études montrent quee TNF alpha est impliqué dans le métabolisme lipidique :l réduit le métabolisme des acides gras libres et favorisea lipogenèse ; il induit la lipolyse ; il inhibe des activitésnzymatiques impliquées dans le métabolisme lipidique etégule différentes « adipokines » [12,13]. Une étude récentemontré que les adipocytes des obèses sont plus sensiblesla dérégulation liée au TNF alpha par rapport aux adipo-

ytes de patients non obèses [14], ce qui pourrait expliquerue la prise de poids sous anti-TNF alpha prédomine chezes patients qui avaient déjà une surcharge pondérale avantraitement.

Wtad

Plusieurs limites sont à opposer à notre travail : inclu-ions consécutives mais analyse rétrospective, faiblessee l’effectif, impossibilité d’analyser les prise en chargessociées, diététiques et sportives notamment, évolutionondérale et thérapeutiques recues avant le traitement étu-ié, tolérance du traitement, notamment digestive poure MTX. . . Cela justifie la réalisation d’une étude multi-entrique de plus grande envergure afin de préciser lesaractéristiques des populations à risque de prise pondérale.ar ailleurs, la prise de poids sous IFX reste à relativiser : sille est « statistiquement significative » elle reste modéréevec 1 à 3 kg en moyenne à un an. Dans aucune des études, il’est noté de prise en charge spécifique du surpoids initial.n ne peut donc exclure que des règles hygiéno-diététiquesimples permettraient de contrôler cette prise pondérale.

Cette prise de poids sous anti-TNF alpha doit être prisen compte dans la pratique clinique. Il est important de sur-eiller régulièrement les variations pondérales des patientsous anti-TNF alpha, avec une attention probablement plusarticulière pour les patients en surpoids au moment de’instauration du traitement.

éclaration d’intérêts

mmanuel Mahé a été conférencier ou consultant poures laboratoires Abbott, Janssen-Cilag, Schering-Plough et

yeth. Michèle-Léa Sigal a été conférencière ou consul-

ante pour les laboratoires Abbott, Janssen-Cilag. Les autresuteurs (MF, CS, AM) déclarent ne pas avoir de conflits’intérêts en relation avec cet article.

Page 3: Variation pondérale chez les patients recevant un traitement systémique pour un psoriasis

Lettres à la rédaction 651

Tableau 2 Analyse de la littérature.

Auteurs Nb de patients Pathologie étudiée Type d’étude Résultats

Gisondiet al.,Italie, 2008[8]

141 Psoriasis RétrospectiveÉvaluation à6 mois

InfliximabÉtanerceptMéthotrexate

1,5 ± 2,7 kg2,5 ± 3,3 kg−0,6 ± 1,4 kg

Briot et al.,France,2008 [9]

106 Spondylarthropathie ProspectiveÉvaluation à 1 et2 ans

Infliximab/étanercept 1 an : 2,2 ± 3,9 kgp < 0,00012 ans :2,2 ± 4,7 kgp < 0,0001

Saracenoet al.,Italie, 2008[10]

230 Psoriasis etrhumatismepsoriasique

RétrospectiveÉvaluation à 1 an

InfliximabÉtanerceptAdalinumabMéthotrexateÉfalizumab

1,53 kg2,18 kg0,84 kg0,17 kg−0,1 kg

Espositoet al.,Italie, 2009

100 Psoriasis etrhumatismepsoriasique

RétrospectiveÉvaluation à 1 an

Étanercept Poids : 3,1 kgBMI : 1,1

[

[

[

[

[

[11]

Références

[1] Gelfand JM, Neimann AL, Shin D, Wang X, Margolis DJ, TroxelAB. Risk of myocardial infarction in patients with psoriasis.JAMA 2006;296:1735—41.

[2] Sommer DM, Jenisch S, Suchan M, Christophers E, Weichen-thal M. Increased prevalence of the metabolic syndrome inpatients with moderate to severe psoriasis. Arch Dermatol Res2006;298:321—8.

[3] Augustin M, Glaeske G, Radtke MA, Christophers E, Reich K,Schäfer I. Epidemiology and comorbidity of psoriasis in chil-dren. Br J Dermatol 2010;162:633—6.

[4] Hürlimann D, Forster A, Noll G, Enseleit F, Chenevard R, Dist-ler O, et al. Anti-tumor necrosis factor-� treatment improvesendothelial function in patients with rheumatoid arthritis. Cir-culation 2002;106:2184—7.

[5] Gonzalez-Juanatey C, Testa A, Garcia-Castelo A, Garcia-PorruaC, Llorca J, Gonzalez-Gay M. Active but transient improve-ment of endothelial function in rheumatoid arthritis patientsundergoing long term treatment with anti-tumor necrosis fac-tor alpha antibody. Arthritis Rheum 2004;51:447—50.

[6] Greenberg JD, Kremer JM, Curtis JR, Hochberg MC, Reed G,Tsao P, et al. Tumour necrosis factor antagonist use and asso-ciated risk reduction of cardiovascular events among patientswith rheumatoid arthritis. Ann Rheum Dis 2011;70:576—82.

[7] Capkin E, Karkucak M, Kiris A, Durmus I, Karaman K, Karaca A,et al. Anti-TNF-� therapy may not improve arterial stiffness inpatients with AS: a 24-week follow-up. Rheumatology (Oxford)2012;51:910—4.

[8] Gisondi P, Cotena C, Tessari G, Girolomoni G. Anti-tumournecrosis factor-alpha therapy increases body weight in patients

with chronic plaque psoriasis: a retrospective cohort study. JEur Acad Dermatol Venereol 2008;22:341—4.

[9] Briot K, Gossec L, Kolta S, Dougados M, Roux C. Prospec-tive assessment of body weight, body composition, and bone d

density changes in patients with spondyloarthropathy recei-ving anti-tumor necrosis factor-alpha treatment. J Rheumatol2008;35:855—61.

10] Saraceno R, Schipani C, Mazzotta A, Esposito M, Di Renzo L, DeLorenzo A, et al. Effect of anti-tumor necrosis factor-alpha the-rapies on body mass index in patients with psoriasis. PharmacolRes 2008;57:290—5.

11] Esposito M, Mazzotta A, Saraceno R, Schipani C, Chimenti S.Influence and variation of the body mass index in patientstreated with etanercept for plaque-type psoriasis. Int J Immu-nopathol Pharmacol 2009;22:219—25.

12] Cawthorn WP, Sethi JK. TNF-alpha and adipocyte biology. FEBSLett 2008;582:117—31.

13] Chen X, Xun K, Chen L, Wang Y. TNF-alpha, a potent lipid meta-bolism regulator. Cell Biochem Funct 2009;27:407—16.

14] Maury E, Noël L, Detry R, Brichard SM. In vitro hyperresponsi-veness to tumor necrosis factor-alpha contributes to adipokinedysregulation in omental adipocytes of obese subjects. J ClinEndocrinol Metab 2009;94:1393—400.

M. Forien , E. Mahé ∗, C. Sin , A. Marchal ,M.-L. Sigal

Service de dermatologie, centre hospitalierVictor-Dupouy, 69, rue du

Lieutenant-Colonel-Prud’hon, 95107 Argenteuilcedex, France

∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail :

[email protected] (E. Mahé)

Recu le 24 fevrier 2012 ;Accepté le 28 juin 2012

Disponible sur Internet le 31 aout 2012

oi:10.1016/j.annder.2012.06.032