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11 h30 Durée : 7 minutes FAUT-IL EVALUER LA PERFUSION PROSTATIQUE AVANT TRAITEMENT DES CANCERS DE PROSTATE PAR ULTRASONS FOCALISES O ROUVIÈRE, M WIAM, L CURIEL A GELET, D LYONNET, JY CHAPELON LYON - FRANCE Objectifs : Evaluer l'influence de la perfusion prostatique sur le résultat du traitement du cancer de prostate par ultrasons focalisés (Hm). Matériels et méthodes : Une IRM de perfusion (séquence Turbo- Flash ; 3 coupes / 2,5 s ; injection de 0,l mmolkg de Gd-DOTA) a été obtenue chez 48 patients avant traitement HIFü d'un cancer de prostate. La perfusion prostatique (rPBF) a été calculée avec une nou- velle méthode de déconvolution (monoexponentielleplus constante, MPC) et deux techniques validées : la technique de Fermi et une éva- luation semi-quantitative des pentes. La réponse au traitement a été évaluée par le PSA nadir. Résultats : Le rPBF moyen calculé par la méthode MPC était mieux corrélé aux valeurs obtenues dans la littérature avec le PET-scan. Les patients avec un PSA nadir > 0,2 nglml avaient un rPBF moyen avant traitement (10 f 6 mVrnn/lOOg (Fermi) ; 16 f 9 (MPC)) significati- vement supérieur aux autres (6 f 3 (Fermi) ; 10 f 6 (MPC)). La dif- férence n'était pas significative avec la méthode des pentes. Conclusion : Il est montré pour la première fois que la perfusion prostatique influence le résultat du traitement HIFU du cancer de prostate. L'IRM est une méthode prometteuse pour évaluer cette per- fusion. Mots clés : Prostate, tumeur maligne - Prostate, angiogenèse - IRM 11 h40 Durée : 7 minutes VARICOCELE INTRA-TESTICULAIRE : A PROPOS D'UNE SERIE DE 8 CAS R TETREAU, L BADET, P JULIAN, D LYONNET, O ROUVIÈRE LYON - FRANCE Objectifs : Calcul de l'incidence de la varicocèle intra-testiculaire (VIT) à l'échelle d'un service d'imagerie spécialisé, et description de ses présentations échographiques. Matériels et méthodes : Étude rétrospective sur 5 ans des cas de VIT diagnostiqués dans un service d'imagerie urogénitale. Résultats : Les critères diagnostiques utilisés étaient la présence de veines intra-testiculaires dilatées (gt ; 2 mm), avec un reflux en Val- salva. Neuf cas de VIT ont été détectés chez 8 patients (âge moyen : 60 ans (30-85)), sur une cohorte de 1832 échographies scrotales réa- lisées en 5 ans (0,4 %). Des antécédents de chirurgie testiculaire homolatérale étaient retrouvés dans 519 cas. Le plus souvent, la VIT intéressait le testicule gauche (619), était limitée au hile (619), associée à une varicocèle extra-testiculaire (819) et à une hypotrophie testicu- laire (719). Sur les 7 testicules hypotrophiques, 5 avaient une autre cause potentielle d'hypotrophie. Ces données sont concordantes avec la littérature et posent le problème des rapports entre VIT et hypotro- phie testiculaire : l'hypotrophie est-elle conséquence de la VIT ou facteur favorisant ? Conclusion : L'aspect échographiquede la VIT permet un diagnostic formel. Si les varicocèles intra et extra-testiculaires partagent une physiopathologie commune, d'autres causes d'atrophie testiculaire pourraient contribuer à la formation de la VIT. 11 h50 Durée : 7 minutes IMAGERIE DE L'HYPERPLASIE CONGENITALE DES SURRENALES DUE A UN DEFlClT EN 21 BETA HYDROXYLASE F ROFFI, D EISS, M LIBERATORE, A BACHELOT, S POIRÉE, J DESPERRAMOND, O HÉLÉNoN PARIS - FRANCE Objectifs : Le déficit en 21 bêta hydroxylase est la cause la plus fré- quente des hyperplasies congénitales des surrénales. Le but de ce tra- vail est de rapporter les différents aspects d'hyperplasie de tissu surrénalien au cours du déficit en 21 bêta hydroxylase. Matériels et méthodes : Quarante-trois patients (34 femmes et 9 hommes ; âge (18-40)) ont été suivis pour un déficit en 21 bêta hydroxylase de 2002à 2005. Un examen tomodensitométrique des surrénales a été pratiqué dans tous les cas. Tous les hommes ont eu une échographie testiculaire à la recherche d'inclusions surrénalien- nes, suivie d'une IRM testiculaire en cas de suspicion échographique. Résultats : Dix-neuf patients (44,2 %) avaient une hyperplasie des surrénales. Parmi ces 19 cas, 8 patients avaient une hyperplasie sur- rénalienne bilatérale (18 %), 4 patients avaient une hyperplasie sur- rénalienne unilatérale (9,3 %) et 8 patients une hyperplasie nodulaire (18 %). Trois des 9 hommes avaient une suspicion échographique d'inclusions surrénaliennes intratesticulaires bilatérales, confirmée par une IRM testiculaire (33 %). Conclusion : L'hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21 bêta hydroxylase est une maladie rare pouvant se révéler en période néonatale ou de façon plus tardive chez l'adulte. La tomo- densitométrie des surrénales, l'échographie et I'IRM testiculaire sont les examens clés dans la prise en charge diagnostique de ces patients. Ftl Mots clés : Surrénale, anomalie congénitale - Scanographie - IRM I Mots clés : Testicules et annexes, anomalie congénitale - Testicu- les et annexes. vaisseaux - Ultrasons

Varicocele intra-testiculaire : a propos d’une serie de 8 cas

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11 h30 Durée : 7 minutes

FAUT-IL EVALUER LA PERFUSION PROSTATIQUE AVANT TRAITEMENT DES CANCERS DE PROSTATE PAR ULTRASONS FOCALISES O ROUVIÈRE, M WIAM, L CURIEL A GELET, D LYONNET, JY CHAPELON LYON - FRANCE

Objectifs : Evaluer l'influence de la perfusion prostatique sur le résultat du traitement du cancer de prostate par ultrasons focalisés ( H m ) . Matériels et méthodes : Une IRM de perfusion (séquence Turbo- Flash ; 3 coupes / 2,5 s ; injection de 0,l mmolkg de Gd-DOTA) a été obtenue chez 48 patients avant traitement HIFü d'un cancer de prostate. La perfusion prostatique (rPBF) a été calculée avec une nou- velle méthode de déconvolution (monoexponentielle plus constante, MPC) et deux techniques validées : la technique de Fermi et une éva- luation semi-quantitative des pentes. La réponse au traitement a été évaluée par le PSA nadir. Résultats : Le rPBF moyen calculé par la méthode MPC était mieux corrélé aux valeurs obtenues dans la littérature avec le PET-scan. Les patients avec un PSA nadir > 0,2 nglml avaient un rPBF moyen avant traitement (10 f 6 mVrnn/lOOg (Fermi) ; 16 f 9 (MPC)) significati- vement supérieur aux autres (6 f 3 (Fermi) ; 10 f 6 (MPC)). La dif- férence n'était pas significative avec la méthode des pentes. Conclusion : Il est montré pour la première fois que la perfusion prostatique influence le résultat du traitement HIFU du cancer de prostate. L'IRM est une méthode prometteuse pour évaluer cette per- fusion.

Mots clés : Prostate, tumeur maligne - Prostate, angiogenèse - IRM

11 h40 Durée : 7 minutes

VARICOCELE INTRA-TESTICULAIRE : A PROPOS D'UNE SERIE DE 8 CAS R TETREAU, L BADET, P JULIAN, D LYONNET, O ROUVIÈRE LYON - FRANCE

Objectifs : Calcul de l'incidence de la varicocèle intra-testiculaire (VIT) à l'échelle d'un service d'imagerie spécialisé, et description de ses présentations échographiques. Matériels et méthodes : Étude rétrospective sur 5 ans des cas de VIT diagnostiqués dans un service d'imagerie urogénitale. Résultats : Les critères diagnostiques utilisés étaient la présence de veines intra-testiculaires dilatées (gt ; 2 mm), avec un reflux en Val- salva. Neuf cas de VIT ont été détectés chez 8 patients (âge moyen : 60 ans (30-85)), sur une cohorte de 1832 échographies scrotales réa- lisées en 5 ans (0,4 %). Des antécédents de chirurgie testiculaire homolatérale étaient retrouvés dans 519 cas. Le plus souvent, la VIT intéressait le testicule gauche (619), était limitée au hile (619), associée à une varicocèle extra-testiculaire (819) et à une hypotrophie testicu- laire (719). Sur les 7 testicules hypotrophiques, 5 avaient une autre cause potentielle d'hypotrophie. Ces données sont concordantes avec la littérature et posent le problème des rapports entre VIT et hypotro- phie testiculaire : l'hypotrophie est-elle conséquence de la VIT ou facteur favorisant ? Conclusion : L'aspect échographique de la VIT permet un diagnostic formel. Si les varicocèles intra et extra-testiculaires partagent une physiopathologie commune, d'autres causes d'atrophie testiculaire pourraient contribuer à la formation de la VIT.

11 h50 Durée : 7 minutes

IMAGERIE DE L'HYPERPLASIE CONGENITALE DES SURRENALES DUE A UN DEFlClT EN 21 BETA HYDROXYLASE F ROFFI, D EISS, M LIBERATORE, A BACHELOT, S POIRÉE, J DESPERRAMOND, O HÉLÉNoN PARIS - FRANCE

Objectifs : Le déficit en 21 bêta hydroxylase est la cause la plus fré- quente des hyperplasies congénitales des surrénales. Le but de ce tra- vail est de rapporter les différents aspects d'hyperplasie de tissu surrénalien au cours du déficit en 21 bêta hydroxylase. Matériels et méthodes : Quarante-trois patients (34 femmes et 9 hommes ; âge (18-40)) ont été suivis pour un déficit en 21 bêta hydroxylase de 2002à 2005. Un examen tomodensitométrique des surrénales a été pratiqué dans tous les cas. Tous les hommes ont eu une échographie testiculaire à la recherche d'inclusions surrénalien- nes, suivie d'une IRM testiculaire en cas de suspicion échographique. Résultats : Dix-neuf patients (44,2 %) avaient une hyperplasie des surrénales. Parmi ces 19 cas, 8 patients avaient une hyperplasie sur- rénalienne bilatérale (18 %), 4 patients avaient une hyperplasie sur- rénalienne unilatérale (9,3 %) et 8 patients une hyperplasie nodulaire (18 %). Trois des 9 hommes avaient une suspicion échographique d'inclusions surrénaliennes intratesticulaires bilatérales, confirmée par une IRM testiculaire (33 %). Conclusion : L'hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21 bêta hydroxylase est une maladie rare pouvant se révéler en période néonatale ou de façon plus tardive chez l'adulte. La tomo- densitométrie des surrénales, l'échographie et I'IRM testiculaire sont les examens clés dans la prise en charge diagnostique de ces patients. Ftl Mots clés : Surrénale, anomalie congénitale - Scanographie - IRM

I Mots clés : Testicules et annexes, anomalie congénitale - Testicu- les et annexes. vaisseaux - Ultrasons