C J t© Moniteur1 d/ssoire.

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Nous citerons,.parmi .les œuvres à sensation qu'il fit, représenter, {:jA&::ConfeP'd'Hoffmann, puis l'Honneur et

l ' A r g e n t . [•:, • . ; ' • .II devait, âj propos de cette comédie, éprouver à ses dé-

pens le crue» sic vos non vobis., En plein cours des représentations qui attiraient tout Pa-ris il est remplacé brusquement.

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C'est alors que, passant du grave au doux, il fonde avec: Louis Huart les Folies-Nouvelles.

La vogue adopte le polit théâtre où Hervé monte sespremières pièces; où Joseph Kelm donne la réplique àDupuis, ce Dupuis qui, échappé de Bobino, s'estimaitheureux, en ces temps primitifs, de toucherses deux centsfrancs par mois.

La grande Déjazet, qui voulait attacher son nom à unepetite scène — caprice d'artiste,— achète les Folies-Nou-velles.

Altaroche part pour l'Auvergne, où- il reste durantquelques années à planter ses laitues tout comme un em-pereur en retraite.

A la mort de Louis Huart, estimant que le Charivari,dont je prenais la direction, devait réserver une place àl'un de ses plus anciens et plus méritants collaborateurs,j'offrais à Altaroche la gérance du journal qu'il devait con-server jusqu'au moment où une mort soudaine devait l'en-lever à notre vive affection.

Telle est, esquissée à larges traits, cette extstence toutede travail, de droiture et de bonté.

Altaroche, estimé de tous, avait eu l'honneur d'être undes fondateurs de la Société des gens de lettres.

L'histoire est à conter.Un malin Louis Desnoyers, dont l'esprit investigateur

rêvait toujours d'initiatives souvent fécondes, convoquechez lui sept écrivains do ses amis. Il leur expose son pro-jet d'association littéraire. On applaudit.

La Société des gens de lettres sortait peu à peu de cetintime colloque. Justement reconnaissante, à diverses re-prises elle décerna à Altaroche une vice-présidence qu'ilexerça avec une consciencieuse assiduité.

Réserve faite des intervalles qu'imposaient les statuts,il ne cessa jamais d'être membre du comité, où son ex-périence et la rectitude de son jugement lui donnaient uneautorité dont il usa toujours pour le bien commun.

Simple, modeste, serviable, il ne laisse pas une hainederrière lui.

Tout le mende était heureux de serrer cette main loyale,de fêter cet affectueux confrère dont le brave cœur igno-rait l'envie, dont la parole bienveillante ignorait le déni-grement.

Altaroche laisse deux livres: les Chansons républicaines,d'une verve mordante, et les Contes démocratiques.

Il a collaboré à quelques pièces sous divers pseudo-nymes.

Nous qui vivions côte à côte avec lui, nous avons puapprécier plus que personne tout ce qu'il (y avait de déli-catesse dans cet esprit et dans ce cœur.

Aussi est-ce avec une bien sincère émotion que nousdédions à sa chère mémoire ces quelques lignes, qui aurontcertainement un sympathique écho dans le souvenir detous ceux qui ont connu ce vrai libéral, qui réalisait l'al-liance rare d'une ferme conviction et d'une courtoise to-lérance.

Adieu, mon cher Altaroche ; nous vous aimions bien !PIKIIRB VÉRON.

Par arrêté de M. le ministre de l'instructionpublique, un cours complémentaire d'enseignementprimaire supérieur est créé dans les deux écoles pu-bliques de garçons et de filles de la commune deSauxillanges.

La chambre de discipline des notaires, de l'ar-rondissement d'Issoire, est ainsi composée pourl'exercice 1884-1885:

Président, M. Audibert. . • v l

Syndic, M. Porte. 1, i ;;. ,/R a p p o r t e u r , M . B u r i n . •'•,/• '•'.••.'.. *Trésorier, M. Chomette. \\ '..'•.-,Secrétaire, M. Batiffolier. 'Membres, MM. Goutay et Boyer, d'Àrdes.

Nous engageons vivement les parents à exercerune surveillance plus active sur leurs enfants. Pasmal de gamins de 7 à 11 ans ont l'habitude des'absenter de chez eux une partie de la journéeet de la nuit et cela pour aller co omettre des mé-faits de diverses natures, qui pourraient retomberdésagréablement sur les parents.

Cinq de ces enfants déjà ont élé pris par M. lecommissaire de police.

EXCELSIOR THEATRE.

A l'Excelsior Théâtre, place de la Montagne,grande représentation demain soir, jour de l'Ascen-sion, pour les adieux de la troupe.

Ce théâtre est confortablement installé, on peuty passer une bonne soirée; nous engageons nos lec-teurs à lui rendre une visite.

A l'occasion de cette dernière et extraordinairereprésentation, les prix d'entrée seront réduits:

Places réservées, \ fr. 50.—Premières, 1 fr.—Secondes, 75 c.—Troisièmes, 50 c. ' .

SOCIÉTÉ MUSICALE LES ENFANTS D'ISSOIRE.

PROGRAMME DU CONCERTQUI AURA LIEU

Jeudi 22 mai, à S heures, place de la Montagne.

/ . Les 43 jours, allegro militaire.2. La Vallée des Rosés, fantaisie.5. L'Ange d'Amour, valse.4. Le Grondeur, pas redoublé. '

Jeudi dernier un accident est arrivé à Pardines.Deux individus les sieurs Martin et Rouget ex-trayaient du sable dans une petite carrière lorsqu'ilse produisit un éboulement qui les ensevelit. Onles retira quelques instants après : Martin a étélégèrement blessé ; Rouget a été plus gravementatteint, pourtant M. le docteur Couillard d'Issoire,qui avait été appelé immédiatement, espère le sau-ver.

Le sieur Veissière a été victime d'un accidentle 19 mai, dans les mines de Charbonnier.

Cet ouvrier étant revenu sans prévenir, chercherquelque objet qu'il avait oublié dans une galerie aété surpris par une benne de descente et écrasé.Après constatation du décès 'faite par M. le docteurTournadre, le corps du malheureuxfa été transportéà son domicile à Brassac.

3Pu.folioat.ioii.s cle IVEariacjes' Du Dimanche i$ Mai 4884.

M. Faucher, Jean-Baptiste, marchand de parapluies àIssoire, et M'"" Gôurcy, Jeanne, veuve de Selver,Jacques, couturière à Aurillac (Cantal.)

Vaure, Antoine, cultivateur à Issoire, et Mlle Dopeux,Catherine, sans prof. d'Estrigon; commune de St-Babel.

M. Doribe, Guillaume, propriétaire à Issoire, et MlleChaffraux, Marie, sans prof, aux Arbres, commune deSl-Gervais d'Auvergne.

T o u j o u r s l a m ê m e c a u s e I« Félard», Cno de Villamblain, par Patay (Loiret.)

« Depuis quatre ans, j'avais des douleurs d estomac,qui me venaient par de mauvaises digestions et qui mefaisaient horriblement souffrir, surtout après le repas dusoir, je ne dormais pas et il fallait que je sois une partiede la nuit debout, ce qui me faisait dépérir à vue d'œil.Depuis que je fais usage de vos Pilules Suisses (1 fr.50), je dors et mange très bien, sans éprouver aucunedouleur d'estomac. C'est par le journal que j'ai connuvos Pilules Suisses, veuillez donc faire reproduire malettre, afin que ceux qui sont atteints de pareilles ma-...ladies puissent faire comme moi, c'ost-à-dire en profiter.

» J . CûUDRAY. »

« Lecteur I Si vous no voulez pas être trompés en« achetant les Pilules Suisses, exigez rigoureusement sur« la boîte la croix blanche sur fond rouge et le nom« du fabricant sur la bande : A. Hertzog, Phon, 28, rue« de Grammont, à Paris.>

UNE CURIEUSE BROCHURE ENVOYÉE GRATIS.

Nous venons de parcourir en quelques minutes unebrochure bien intéressante, que nous voudrions voir entreles mains de tous nos lecteurs.

Ils y trouveront des renseignements précieux sur lesnombreuses maladies qui sont la conséquence de l'im-pureté, de l'acretô ou d'une altération du sang: mala-dies de la peau en général se révélant par des dartres,boutons, démangeaisons, rougeurs, amas de bile, glaires,humeurs, maladies secrètes anciennes et mal guéries, etc.

Tous ceux qui ont besoin de se rafraîchir, dépurer,purifier, clarifier le sang et le débarrasser des humeursqu'il renferme, feront bien.de s'en inspirer, et s'éviterontainsi l'achat de tous les médicaments et traitements sansrésultats annoncés de tous côtés.

Que tout le monde lise donc cette petite brochureque, dans nn b t humanitaire, l'auteur envoie gratiset franco à tous ceux qui la Ini demandent par lettreou carte postale adressée à VINCENT, pharmacien à Gre-noble (Isèra).

La Savonnerie S. BALME,4, RUE DES TYRANS, MARSEILLE

Spécialité de SAVONS frappés, Savons de toutes,qualités et HUILES.

Demande des Représentants dans le Puy-de-Dôme.

Éviter les contrefaçon*

CHOCOLATMENIER

Exiger le véritable nom

JUDICIAIRES ET AVIS : DIVERS, Etude de M° ONDET, avoué

;.. avoué à Issoire.

I

,• VENTEPAR SUITE DE

SURBNCHSUR

Saisie ImmobilièreL'adjudication aura lieu lieu le

SIX JUIN mil huit cent quatre-vingt-quatre, à l'audience descriées du tribunal civil d'Issoire,au palais de justice, à neuf heu-res et demie du matin.

On fait savoir à qui il appartiendraque suivant procès-verbal du ministèrerie Botte, huissier à Issoire, en date dutrente-un août mil huit cent soixante-dix-huit, dénoncé par exploit du ministèredu même huissier, en date du quatreseptembre suivant, tous deux enregistréset.transcrits au bureau des hypothèquesd'Issoire, le dix-sept septembre mil nuitcent soixante-dix-huit, volume quatre-ringt, numéro premier.

Monsieur Antoine Roux, propriétaire,demeurant au lieu de Chavagnat com-mune de Chassagne, ayant M0 Loussertpour avoué constitué, a fait procéder àla saisie réelle de tous les immeublesappartenait au sieur Antoine Bounoure-Montel, boucher, demeurant à Issoire.

Le sieur Roux sus-nommé, ayant sus-pendu ses poursuites contre ledit sieurBounoure-Montel, le sieur Gai-Pommier,marchand-boucher, demeurant à Cler-

mont-Ferrand, avait formé en sa qualitéde créancier inscrit du sieur Bounoure.,devant le tribunal civil d'Issoire, contrele sieur Roux et ledit sieur Bounoure-Montel, une demande en subrogation auxpoursuites abandonnées par le sieur Boux,et sous la date du dix-neuf mars milhuit cent quatre-vingt-quatre, le tribunalcivil d'Isoire, a rendu entre les partiesci-dessus dénommées un jugement qui aprononcé en faveur dudit sieur Gai-Pommier, la subrogation aux poursuitesdu sieur Roux, en ce qui touche l'articledeux de ladite saisie.

En exécution de ce jugement il a été àla requête du sieur Gai-Pommier, mar-chand boucher, demeurant à Clermont-Ferrand, ayant M* Ondet pour avouéconstitué près le tribunal 'civil d'Issoire.

Contre ledit sieur Antoine Bounoure-Montel, boucher, demeurant à Issoire.

Procédé à la vente de l'immeuble ci-après désigné.

D É S I G N A T I O N :, • , Art. unique.Une maison d'habitation, située à Is-

soire, rue de l'Espaillat, composée aurez-de-chaussée d'écurie et abattoir; aupremier étage de deux pièces aspect norddonnant sur la rue, et une aspect sud;au deuxième étage d'autres deux piècesaspect nord, et d'une autre pièce aspectsud, et de deux greniers au-dessus, letout éclairé par quinze ouvertures dontdouze croisées et trois portes aspectsnord et sud ; ladite maison construite àpierres, chaux et- sable et couverte àtuiles creuses et reposant sur un sol d'unesuperficie d'entour quatro-vingt-trois cen-tiares, joignant; au nord, la rue del'Espaillat ; à l'est, le moulin de Mon-sieur Gaillard ; à l'ouest, la. maison d»

Madame Petiôt-Besson ; et au sud, leruisseau; portée sous le numéro six centsection B, du plan cadastral de la villed'Issoire.

L'immeuble ci-dessus désigné est actu-ellement joui et exploité savoir: le rez-de-chaussée et les deux pièces au pre-mier donnant sur la rue de l'Epaillat, etla moitié du grenier au troisième étagepar Monsieur Gustave Bayle, boucher àIssoire ; les deux pièces au deuxièmeétage donnant sur la rue de l'Espaillatpar Madame veuve Pic, demeurant aussià Issoire, on ignore à quel titre et lesurplus dudit bâtiment par ledit AntoineBounoure-Montel.

Ledit immeuble est situé en la villed'Issoire, canton et arrondissement duditdépartement du Puy-de-Dôme.

Le cahier des, charges pour arriver àla vente de l'immeuble ci-dessus désignéa été dressé par M« Loussert avoué etdéposé au greffe du tribunal civil d'Is-soire, la lecture en a été faite à l'au-dience des criées dudit tribunal le vingt-deux octobre mil huit cent soixante-dix-huit, et l'adjudication avait été fixée auvingt-deux • décembre suivant.

Mais par jugement de ce tribunal ci-dessus énoncé l'adjudication de l'immeu-ble ci-dessus désigné a été de nouveaufixée au seize mai courant, et ce jour-là l'adjudication dudit immeuble a étéfaite à l'audience des criées du tribunalcivil d'Issoire, en faveur de MonsieurAntoine Gaillard, meunier, demeurant aIssoire, moyennant la somme de,deuxmille francs outre les charges, ayantMe Berthonnet pour avoué enchérisseur.

Mais par acte fait au greffe du tribunal,civil d'Issoire, le seize mai courant, en-registré, Monsieur Gai-Pommier, mar-

chand boucher, demeurant à Clermont- •Ferrand, ayant Me Ôndet piur avouéconstitué près le tribunal civil d'Issoire, 'a surenchéri d'un sixième ledit im-meuble. • v.

Cet acte a été régulièrement dénoncéaux avoués poursuivant et adjudicataire,par acte du palais de Védrine, huissier àIssoire, en date du dix-sept mai courant,enregistré. • ••••

En conséquence, il sera ledit jour sixjuin mil huit cent quatre-vingt-quatre, àl'audience des criées du tribunal civil depremière instance séant à Issoire, aupalais de justice à neuf heures et demiedu matin, procédé à l'adjudication auplus offrant et dernier enchérisseur del'immeuble ci-dessus désigné et sur lamise à prix de deux mille trois centtrente-quatre francs, portée par la su-renchère, outre les clauses et conditionsde l'adjudication., ci 2334 fr.

Par même il est déclaré à tous ceux "qui auraient des hypothèques légales,sur l'imirièublè^mis en vente que fautepar eux de les faire inscrire au bureatides hypothèques d'Issoire, ayant la trans-cription du jugement d'adjudication, ils•'""seront forclos du droit de le faire plusr

tard.Fait et rédigé par l'avoué soussigné, à

Issoire, le vingt mai mil huit cent qua-tre-vingt-quatre. : : • '

,.'.-••• . Pour extrait conformé: , . ;;; i; ; ' ' : : ' ; F. ONDET, avoué !?" ̂

Enregistré à Issoire, le vingt-un maimil huit cent quatre-vingt-quatre, folio ,c a s e ' • •

Reçu un franc quatre-vingt-huit cen-times, déciines compris. '

4 fr. «S.Signé: CHANDEZOK.