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Salons et séminaires :La réussite de Roissy
Salons et séminaires :La réussite de Roissy
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Les chariots élévateurs sur le pôle
Un marché convoité
“TRANSFERTS!”Olivier assure
Deconinck àGoussainville :
Ouverture prochaine
MauregardA découvrir
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“Que des têtes tombent !”
A l’heure précise où nous bou-clons ce magazine, la nouvellede la remise du rapport de M.Plasait, ancien sénateur de Parissur “l’accueil des touristes dansles grands centres de transit”nous parvenait. Le rapport estsans complaisance, surtout pourADP : “l’accueil à Roissy doitêtre mis en exergue, car ilconcentre le plus grand nombrede critiques”. La place et letemps nous manquent pour vousexpliquer par le menu le véri-table scandale que constitue cerapport pour l’établissementpublic. Nos lecteurs se souvien-dront de la mention que nousavions faite des récriminationsdes Conseillers du Commerce
extérieur de la zone “Asie”.Ceux-ci, emmenés par leur pré-sident Eric Diers, alors respon-sable de Vivendi à Hong-Kong(nous lui avions lui avions renduvisite à l’époque)” avaient écrit àM. Cousquer, alors Présidentd’ADP (vous savez, celui quivoulait faire bouger ADP) unelettre détaillée, comminatoire,décrivant les conditions exé-crables d’accueil de l’aéroportCDG. Les Conseillers n’yétaient pas allés avec le dos de lacuillère ! Mais pas de réponse,sinon une sorte d’accusé deréception de M. Falque, direc-teur depuis toujours chargé de la“clientèle”. Puis une autre lettreà Pierre Chassigneux : même pasd’accusé de réception cettefois… Puis une autre à PierreGraf, l’actuel président d’ADP.
Là, ça bouge. Eric Diers, en tantque Président d’un importantgroupe de travail du Conseilnational du tourisme, rend unrapport sans complaisance sur lafaiblesse de l’accueil français,pour rester poli. Auparavant, le12 janvier dernier, le PremierMinistre avait chargé BernardPlasait, alors sénateur de Paris.Celui-ci a été rendu le 04 octobredernier. Il est accablant sur lamanière dont est organisé l’aéro-port : signalétique, courtoisie,“attitude souvent négative ourébarbative des agents publicsdes agents publics et des acteursprivés”. Les responsables, on lesconnaît. Ils sont là depuis desannées, confortablement instal-lés dans leurs prérogatives, invo-quant à tour de bras le “servicepublic” pour se complaire dans
leurs avantages, sur le dos descontribuables et de l’économiedu pays, à travers son image demarque.
On se souviendra du rapport deJ. P Blazy, député maire PS deGonesse, évoquant “la morgue etle mépris” affiché pendant desannées par ADP vis-à-vis desriverains. Nous en témoignons,dans ces colonnes, sans arrêt.Puisse ce rapport de M. Plasaitenclencher une position bi parti-sane (droite-gauche) pour faireenfin le ménage dans cet éta-blissement qui n’a de public quele nom, devenu une sorte d’Etatdans l’Etat. Et ce ne sont pas lessocialistes qui seront contrecette formule célèbre : “il fautque des têtes tombent” !
Mauvais accueil à CDG : “cruelle réalité”selon un rapport remis au Premier Ministre
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Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL52 avenue Marcel Paul - 93297 Tremblay-en-France CEDEX
Tél. : 01 48 60 69 88 Fax : 01 48 60 69 82
Directeur de la publication : Eric Veillon :[email protected] -
Redaction et publicité : 01 48 60 69 88Photogravure : GRAFI-POLE (TREMBLAY)
Imprimerie : Dulac (Pacy-sur-Eure)Dépôt légal à parution. Tirage : 20.000 exemplaires
Vieux Pays Promotion
PÔLE DE ROISSY :Le Guide international du pôle deRoissy........................................ p 8/10
DOSSIER :SALONS ET SÉMINAIRES :A RÉUSSITE DE ROISSY ......... p 12/25WSI organise trois séminaires par an................................................ p 26/28
CHOSES PUBLIQUES :Découvrir Mauregard ............. p 29/32La carte politique des communes dupôle de Roissy......................... p 34/35
LES ENTREPRISES DU PÔLE :TDR transporte et relève les “lourds” .................................................p 36/37“Transferts !” ......................... p 38/41Encres Dubuit ......................... p 42/43
SOCIÉTÉ : Alcool au volant : danger ! ..... p 44/46
INTERNATIONAL : Bénéfice.net en Chine............. p 47/58
INTERNET :Aquarelle.com près de chez nous................................................ p 60/61
SALONS PROFESSIONNELS :Eurosatory 2004 : affluence record................................................ p 62/63
NOUVELLES IMPLANTATIONS : Deconinck ouvre bientôt à Goussainville................................................ p 64/68
DANS LES PUBLICATIONSLOCALES :Le P’tit coubronnais fait peau neuve..................................................... p 70“La Vie à Roissy” : combien le budgetcommunal ? ................................. p 70Roissy Mail : l’info du pôle de Roissy,tout de suite, devant soiR....... p 72/73
PORTRAIT :Philippe Laloue : l’ “honnête homme du XXIème siècle”................................................ p 74/75
IMMOBILIER D’ENTREPRISE :Le SIMI, racheté par le groupe “Le Moniteur”, confirme son succès..................................................... p 76/77Mais que se passe t-il dans la ZACTremblay-Charles-de-Gaulle ? ......................................................p 78/79
CHARIOTS ÉLÉVATEURS :Un marché très convoité......... p 80/83Taurand Service Manutention a de l’ambition................................ p 84/85 Michel Simon, l’homme des chariotsélévateurs sur les aéroports ... p 86/87
BIEN MANGER :La brasserie du Terroire à Roissy-Ville :une valeur sûre !......................... p 92/93
SORTIR À PARIS :Le Tuz Gölü : soirée orientale dans leXXème .................................... p 94/95
S O M M A I R E
5
La communauté de communes du Pays de France implante un village d’entreprises courant premier semestre 2005.
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Même s’il n’est guèreexcitant, on ne pourrapas reprocher au bud-get de la France pour2005 de commencerà réduire la dettepublique. Il étaittemps. La France viten partie sur le dosdes générations à
venir, ce qui est vraiment immoral. En un peu plus devingt ans, souligne l’excellent rapport de MichelCamdessus, ancien directeur général du FMI, remisen septembre dernier à Nicolas Sarkozy, l’endette-ment public a été multiplié par onze ! Que faut-il faire ? Il n’y a pas de secrets en économie,il n’y en a jamais eu. Pour bien vivre il faut créer dela valeur et ne pas la dépenser n’importe comment.Le rapport stigmatise “l’hypertrophie de la sphèrepublique” chez nous et la “faible efficacité sociale etéconomique de la dépense publique”. Et on continueà faire n’importe quoi avec l’argent public. Parexemple, ici, on apprend qu’ADP va subventionner àhauteur de 565 101 euros en 2005 sa pépinière d’en-treprise (pour ses seuls frais immobiliers), dont laconstruction avait déjà coûté une fortune, tout celapour héberger une quinzaine d’entreprises dont plu-sieurs fantômes. Incroyable !
Mais le rapport insiste surtout sur le “déficit de tra-vail” et fait remarquer que “si un salarié français pro-duit 5% de plus par heure travaillée qu’un Américain,il produira 13% de moins par an et 36% de moins sursa vie active”.
Il faut bien comprendre que sans valeur créée, c’esttout notre modèle social qui va s’épuiser. La solution,ce n’est pas le “partage” frileux du travail mais la
libéralisation (certains appellent ça la Réforme) de lasociété et de l’économie. Il y a des tas de secteurs quine sont pas exploités dans notre pays. Le rapport meten évidence notre “déficit d’investissement, en parti-culier dans les nouvelles technologies”. Le planBorloo, et c’est heureux veut, lui, créer 600 000emplois dans les services à la personne, peu dévelop-pés jusqu’ici. Il faut mieux encourager les entreprises qui ellesseules créent de la richesse que l’on pourra, selon lesrapports de force politiques, partager. Il faut nettoyerle code du travail dans le sens de plus de souplessepour créer plus d’emplois. Il faut redécouvrir le senscivique dans nos comportements quotidiens.
Regardez les Chinois ! Ce pays s’est donné lesmoyens, en libéralisant son économie, en donnant laconfiance aux investisseurs, aux créateurs, en tra-vaillant dur, de devenir la grande puissance écono-mique mondiale de demain. Après avoir attiré lescapitaux chez eux, ils vont maintenant investir dansle monde entier.
Regardez l’Afrique : la quantité de nourriture produi-te par personne dans ce continent a diminué de 7%entre 1980 et 2000 ! Ce continent riche de tout semeurt. Et on ne fait rien, comme au Darfour. L’ONUet les pays riches continuent les mauvaises méthodesd’aide publique au développement alors qu’il faudraitcombattre les dictatures et empêcher la corruption,aider les partis démocratiques africains. Mais aussiencourager les Européens (notamment) à installer desentreprises là-bas. Ils y apporteraient capitaux,emplois et dynamisme. L’Afrique devrait être la“nouvelle frontière” des Européens (et des Françaisen particulier).
EV
Travailler plus, travailler mieux,
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Les efforts menés par les diffé-rentes collectivités dans lapromotion de leur potentiel
économique se limitent, par nature,à leur seul territoire. Au détrimentde cette vue d’ensemble que sou-haitent tous les opérateurs écono-miques qu’ils soient situés à l’inté-rieur du pôle, ou à l’extérieur.C’est pourquoi, fort de son expérien-ce locale, notre agence de commu-nication VPP est entrain de prépa-rer l’édition de Guide Internationaldu pôle de Roissy. Explications et mode d’emploi…
LE TERRITOIRE DU POLEDE ROISSY
Contrairement aux autres pôles dedéveloppement de la région pari-sienne, le pôle de Roissy n’a jamaisfait l’objet d’une planification d’en-semble. Certes, dans le dernierSDRIF (Schéma directeur d’Ile-de-France) la région entourant l’aéro-port CDG y est qualifié de “pôled’excellence” avec une vocation àaccueillir les activités en relationavec l’extérieur. C’est ce quiexplique les investissements publicsimportants de ces dernières années,que ce soit en matière d’infrastruc-tures routières et ferroviaires qu’enmatière d’infrastructures aéropor-tuaires. Les communes et les dépar-tements ont suivi le pas en créant ouen favorisant de nombreuses zonesd’activité. Les entreprises ne s’ysont pas trompées et, à l’instar deFedex, Air France et les autres com-
pagnies aériennes, l’Oréal et mêmePSA Peugeot Citroën, les grandsgroupes hôteliers, mais aussi unefoule de PME ont fait du pôle deRoissy un élément essentiel de leurstratégie de développement. Cetteconcentration d’entreprises faitboule de neige et en attire d’autres àson tour…De plus, la populationaugmente sans cesse à l’intérieur dupôle pour atteindre environ 800 000consommateurs !Ainsi s’est développé un territoiresans limites administratives, doté denombreuses entreprises, riche fisca-lement et en emplois, riche de pro-jets mais sans identité propre affir-mée, comme on le voit au MIPIMnotamment. Notre agence VPP a été la premièreen prendre en compte cette réalitéqui, jusqu’à récemment restait igno-rée. Dès 1997 elle a réalisé la pre-mière carte économique du pôle deRoissy, dénommée Roissy 2015 (àcause des échéances du SDRIF).Son premier périmètre, allant deSarcelles à l’ouest, à Saint-Mard àl’est, de Fosses au nord à Livry-Gargan au sud n’était pas un hasard.Il reflétait déjà le sentiment des élusde chaque ville par rapport à leursvelléités de développement écono-mique. Ainsi, lorsque j’avais posé àl’époque la question au directeur decabinet du maire de Sarcelles : oùregardez vous ? A l’Ouest ou à l’Est ?A l’Est, m’avait t’il répondu sans lamoindre hésitation. En revanche, lemaire de Groslay, en refusant la par-ticipation de sa commune à la
L a région économique située autour de
l’aéroport Charles-de-Gaulle est l’un des
pôles d’activité les plus dynamiques
d’Europe. Outre les aéroports du Bourget
et CDG, ce pôle rassemble une
cinquantaine de zones d’activité sur 90
communes, 4 départements et deux
régions. On évalue à plus de 8000 les
entreprises ou établissements qui s’y
développent.
Or, à cause de cette situation de division
administrative, la “visibilité” du pôle de
Roissy est faible, comparée aux autres
ensembles économiques forts que sont par
exemple La Défense, Marne-la-Vallée ou
maintenant la Plaine-Saint-Denis.
POLE DE ROISSY
Pour les entrepriUn Guide-annuaire
www.guidedupolederoissy.biz
8
Communauté d’agglomérationVal-de-France (Sarcelles,Garges, etc…), m’affirmaitqu’il ne “regardait” que vers lavallée de Montmorency…
Au fur et à mesure des éditionsde la carte (2001 puis 2004),nous avons affiné ce territoireen remontant un peu vers lenord (Bobigny ou Aubervilliersne regardent pas vers Roissy)et en y incluant une partie dusud de l’Oise (Le Plessis-Belleville, Senlis…) qui est
vraiment dans la logique du
pôle.
Donc, à quelques kilomètres près,
le territoire du pole de Roissy
correspond à cette carte Roissy
2015 (voir ci-dessous). Le succès
du magazine Bénéfice.net, dont
la diffusion massive (un peu
moins de 438 000 ex diffusés à
ce jour), assurée par nos soins,
s’étend sur cette carte montre
encore la pertinence de ce pôle
d’excellence.
QUESTIONS /REPONSES
Quel est l’intérêt du Guide ?
Le Guide du pôle de Roissy, estdemandé par tout le monde.Nous le savons car nous avonsfait des tests de publicité dans lepassé proche. Sa diffusion (voirplus bas) est large, mais trèsnombreux sont ceux qui veulentl’acheter, souvent en plusieursexemplaires. C’est un outil deconnaissance, un outil de tra-
vail, de prospection commercia-le et c’est un incroyable supportde publicité. Déjà, des com-mandes importantes nous ontété adressées.
Que va contenir le Guide ?
Pour bien faire connaître le terri-toire ainsi que ses divers poten-tiels, le guide comportera deuxparties :1) Une présentation générale dupôle sera réalisée par nos soins.Dans cette partie, chaque collecti-vité locale (région, département,communes et structures inter-communales) pourra se présenteret mettre en avant ses atouts.
POLE DE ROISSY
ises et les collectivités : re pour le pôle de Roissy
9
POLE DE ROISSY
Ceux-ci peuvent être variés :zones d’activité, accueil et sou-tien aux entreprises, mais aussilogements, écoles, servicessociaux, transport en commun,équipements culturels, environ-nement, fiscalité… Les comitésd’expansion départementaux, leschambres consulaires, les grandsaménageurs publics pourront yprésenter leurs avantages et leursservices, de même que les orga-nismes de développement régio-naux. 2) Un annuaire des entreprisesdu pôle, classé par activité. Iln’existe aucun annuaire de cetype. Les seuls annuaires exis-tants sont par définition locaux(communaux ou départemen-taux) ou encore les listes d’entre-prises diffusées soit par leschambres consulaires, soit pard’autres organismes. Mais làencore ils sont soit incomplets auregard du pôle de Roissy, soitpeu pratiques car ils ont un clas-sement alphabétique. Noussommes donc entrain de recen-ser, tout en les actualisant, la plu-part des entreprises situées sur lepôle de Roissy en les classantpar grandes rubriques. Cesrubriques seront simples. Parexemple: chariots élévateurs,transitaires, compagniesaériennes, plombiers, fleuristes,agences de voyage, conseils,agences immobilières, informa-tique, grossistes, garages, forma-tion, intérim, menuisiers, publi-cité, sécurité, hôtels, restaurants,propreté-nettoyage, pièces auto-mobiles, électricité, électro-nique, machine-outil, imprime-rie… Un index aidera auxrecherches.
Comment présentons-nous lesentreprises ?
La présentation est simple : dansla rubrique figure la raisonsociale ou l’enseigne, l’adresse,le téléphone et le fax. Ca c’est leminimum et c’est gratuit pourles entreprises qui ont soit leursiège, soit un établissement surle territoire du pôle.
Comment mieux se faireconnaître et combien ça coûte ?
Prenez par exemple la rubrique“Sécurité”. Il est possible d’yadjoindre son logo, et/ou son siteWeb, puisque de nos jours celui-ci devient indispensable. Ca, çacoûte 122 euros HT. Mais le mieux est d’inclure, dansla rubrique, une publicité où l’onaura la possibilité de détailler etde mettre en avant ses activités.Les prix, spécialement étudiéspour permettre à chacun de sevaloriser, vont de 260 à 2286euros. Le mieux est de voir toutça sur le site www.guidedupole-deroissy.biz
Et pour les entreprises implan-tées en dehors du pôle deRoissy ?
Le pôle de Roissy représente,
pour les entreprises de toutes
tailles, qu’elles soient françaises,
européennes ou mondiales un
très grand marché. Des centaines
de millions d’euros y sont
dépensés chaque année. Elles
ont donc intérêt à se faire
connaître dans le Guide qui sera
lu par tous les acheteurs et usa-
gers du pôle. Un moyen simple
et pas cher : se faire référencer
dans la ou les rubriques concer-
nées (prix 122 euros HT) et, bien
sûr, faire de la publicité !
A combien d’exemplaires seraimprimé le guide et comment(et ou) sera-t-il diffusé ?
Aujourd’hui, nous garantissons
l’édition, en une seule fois, de 10
000 exemplaires. Mais tout nous
laisse penser que nous en impri-
merons plus. En tout cas, 10 000
c’est déjà très bien !
Concernant la diffusion, il n’yaura pas mieux. Nous distribue-rons un exemplaire gratuitementà chaque entreprise située sur lepôle de Roissy, soit environ 8000exemplaires. Une partie seraenvoyée aux Missions écono-miques françaises situées dans lemonde entier, ainsi qu’auxchambres consulaires françaiseset aux représentations écono-miques étrangères basées enFrance, ainsi que dans les direc-tions de la Commission euro-péenne à Bruxelles. Contrairement à ce qu’on trouveparfois en matière de guide (dif-ficulté à savoir exactement lenombre édité, diffusion confi-dentielle), avec nous, les annon-ceurs sont assurés d’être vus. Le solde sera vendu, certaine-ment aux alentours de 80 euros,HT et hors frais d’envoi. Cettevente bénéficiera d’appuisdans la presse nationale.
Raison sociale (ou enseigne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Activité (Inscription sommaire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
BP . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CP . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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ASSUREZ-VOUS D’ETRE BIEN REFERENCE
Pour réaliser cette liste d’entreprises, nous croisons et actualisons plusieurs fichiers, nous y apportonsnotre propre connaissance des entreprises du pôle. Des oublis sont toujours possibles dans ce typed’ouvrage. C’est pourquoi nous vous recommandons de remplir ce questionnaire court soit ici, en lerenvoyant par fax ou par courrier, soit en allant le remplir sur le site www.guidedupolederoissy.biz.
Plus d’infos :www.guidedupolederoissy.biz
0148606988
A renvoyer a : VPP, 52 avenue Marcel Paul 93297 Tremblay-en-France Cedex ou par Fax : 01 48 60 69 82Joindre 1 cheque de 145,91 euros TTC pour les entreprises situées endehors du pôle de Roissy
10
Goussainville, le charme d’une ville de ProvinceLa “Villa La Charmeuse” est située en plein centre de Goussainville, à deux pas de l’Hôtel de ville, de l’EspaceSarah Bernhardt, de la Place du marché, et à 500 m de la Gare RER des Noues.
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Ba
llo
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cum
ent n
on c
ontr
actu
el.
L e pôle de Roissy est un pôle multi
activités. Il n’est qu’à reprendre les
“une” de Bénéfice.net pour s’en
convaincre (voir en pages centrales) :
Roissy pôle industriel, Roissy pôle aérien,
Roissy commerce international,
Roissy BTP, Roissy pôle attractif…
Poursuivant la description de ce qui fait la
richesse économique du pôle,
Bénéfice.net rappelle cette fois l’impor-
tance de l’activité “Salons et séminaires”
qui se développe dans notre région.
DOSSIER
P roximité de l’aéroport, pré-sence des parcs d’exposi-tion de Villepinte et du
Bourget, parc hôtelier impression-nant, proximité de Paris, toutconcourt à la réussite de Roissydans cet autre secteur profession-nel qui emploie des milliers de per-sonnes sur place, toute activitésconfondues. Comme toujours, il y aplein de choses à évoquer, si l’onveut décrire correctement une filiè-re. De fait, il y a toujours des regretsdans ce genre d’exercice : manquede place, manque de temps pourtout voir, tout dire… Il faudra reve-nir, dans un prochain Bénéfice.net,en matière de salons, sur une “suc-cess story” née à Roissy Ville : lacréation et le développement du“salon des importateurs” devenuDistrirama et désormais appelé“Tradexpo”, inventés dans un halld’hôtel par M. Demoor et revenduavec succès au groupe anglaisEMAP. Il faudra revenir aussi, dansle détail sur toute la filière dessalons : les organisateurs, les sous-traitants, seulement évoqués ici.Mais il faut comprendre d’abordl’importance quantitative des
salons, héritiers des foires commer-ciales d’antan, devenus des “placesde marché” indispensables. Et com-prendre aussi (voir l’article sur WSI)l’importance de ces multiplesréunions d’affaires, appelées“séminaires” et “conventions” ouencore “incentives”, pour la bonnemarche commerciale des entre-prises…
LE POLE DE ROISSY ESTUN HAUT LIEU POUR LES
EXPOSITIONS
Les salons génèrent 3.2milliards d’euros en Ile-
de-France
Dix grands centres regroupent à eux
seuls 95% de la surface d’exposition
et de réunion de la région parisienne.
Il s’agit, dans l’ordre d’importance,
de Paris Expo (Porte de Versailles),
Paris Nord Villepinte, Paris le
Bourget, le palais des Congrès (Porte
Maillot), le CNIT La Défense, la
Grande Halle de la Villette, le Parc
Floral de Paris, l’Espace
Champerret, le Carrousel du
Louvres, la Cité des Sciences et de
l’Industrie. Au total, ils représentent
606 349 m2 de surface commerciali-
sable.
En 2002 s’y sont déroulées 1651
manifestations : 420 salons, 382
congrès et 849 autres évènements
(réunions d’entreprises, expositions
culturelles, examens etc.) qui ont
accueilli 11.3 millions de visiteurs,
congressistes ou autre participants.
Salons et
12
DOSSIER
séminaires : la réussite de Roissy Les 420 salons :
- environ 95 000 entreprises yont exposé, dont 25% d’étran-gères. Parmi celles-ci ont noteque cinq pays principaux :
l’Italie, l’Allemagne, la GrandeBretagne, les USA et l’Espagne(63% des exposants étrangers).- 8.9 millions de visiteurs dont7% d’étrangers venant surtout deBelgique, Italie, GB, Allemagneet Espagne.- retombées économiques : *pour les entreprises partici-pantes, exposantes ou visiteuses,les retombées directes sont diffi-cilement quantifiables. Mais laparticipation à un salon induitdes prises de commandes,
directes ou plus tardives, per-met une communication et unevalorisation de l’entreprise etde ses produits et permet d’ob-server le marché.* les dépenses locales des par-
ticipants (visiteurs et expo-sants) sont estimées, elles, à3.2 milliards d’euros en 2002.Il s’agit des dépenses liées auxsalons eux-mêmes (organisa-teurs, installateurs de stands,sous-traitant divers), pour 1.6milliard et pour la filière “tou-risme” : 1.6 milliard répartientre 513 millions pour l’hé-bergement et 414 millions pourla restauration. Cela représenteun équivalent de 50 100emplois temps plein.
Les 1231 autres manifestations
Elles représentent 382 congrèsassociatifs, 419 réunions d’en-treprises, 275 spectacles grand
public, 67 sessions d’examenset 88 autres évènements (expo-sitions, meetings politiques,défilés de mode…) et ontaccueilli 3.4 millions de partici-pants.
Le chiffre d’affaire des dixcentres a représenté, en 2002,244 millions d’euros (68% liésà l’activité “salons”, 23% liésaux autres manifestations, 9%liés à des recettes diverses). Soitune progression de 9% par rap-
port à 2001 mais une régressionde 3% par rapport à 2000.Globalement, et hors évène-ments exceptionnels comme le11 septembre, l’activité descentres se maintient.
Les salons dans lemonde.
Paris, qui est un importantcentre de congrès (surtoutmédicaux), ne représente pour-tant que 5% de l’activité mon-diale des congrès. En matière desalons, l’Ile-de-France, pourimportant qu’elle soit, arriveloin derrière les autres pays.
13
C’est surtout l’Allemagne,grande prêtresse des salons,foires et autres “Messe” qui setaille la part du lion. La tradi-tion allemande des grandesfoires commerciales du MoyenAge y est pour quelque chose.Mais aussi l’organisation de cessalons y est complètement dif-férente de chez nous. Ainsi, lesgestionnaires d’infrastructuressont privés mais les collectivitéslocales (Villes, Länder) sontactionnaires et les ont dotés decapitaux importants. LesAllemands restent le premierpays organisateur de ces évène-ments dans le monde : les 23premiers centres du pays yoccupent 2.58 millions de m2
(+10% ces cinq dernièresannées). Et cela leur rapporte !
Pour 324 manifestations enAllemagne, 220 000 exposants :16.4 millions de visiteurs, 2.5milliards d’euros de chiffred’affaires et 10 milliards deretombées économiques.
Ainsi, si nos dix centres franci-liens représentent une surfaceglobale de 600 000 m2, la villede Hanovre concentre t-elle 495000 m2 en un seul site gigan-tesque. Derrière Hanovre, seulel’italienne Milan est en bonneposition (375 000 m2) suivie deFrancfort, Cologne, Düsseldorf.Puis seulement Paris Expo (Portede Versailles) avec 211 000,Chicago (204 000), Birmingham(190 000), Las Vegas (184 000).Et les sociétés de foires alle-mandes exportent leur savoir
faire : 160 évènement interna-
tionaux sont organisées par
elles hors d’Allemagne. Un
exemple : la Messe Frankfurt,
connue pour son Salon de
l’Auto et celui du Livre, a réali-
sé un CA de 349 millions d’eu-
ros en 2003, pour un bénéfice
net avant impôt de 20 millions !
Sur le pôle de Roissy :deux établissements
leaders
Nous avons la chance d’avoir,
sur le pôle de Roissy deux
grands établissements majeurs
consacrés aux salons et aux
autres manifestations (le mot
“salons” pouvant être réducteur :
Paris Nord Villepinte - nous
l’appellerons “Villepinte”, par
commodité rédactionnelle. Que
ses dirigeants, qui n’aiment pas
ça, (mais la maire de la Ville, si)
nous excusent - s’est lui-même
baptisé, il y a quelques années :
lieu d’évènements, pour revenir
ensuite à une appellation plus
concrète : Parc d’expositions et
Centre de Conventions.)
Et Le Bourget, lieu mythique duSalon de l’Aéronautique, maispas seulement...
Ces deux entités ne formentdésormais plus qu’une seule : le15 mai 2003, le GIFAS(Groupement des IndustriesFrançaises Aéronautiques etSpatiales), propriétaire du Parcdes expositions de Paris LeBourget, a signé avec le parc deVillepinte, filiale de la CCIP(chambre de commerce deParis) un accord qui aboutit àl’exploitation du parc duBourget par celui de Villepintepour les vingt prochainesannées. Objectif : mettre enavant les synergies de ces deuxparcs distants seulement de 10minutes, accroître la capacité etla diversité de l’offre (191 000 +80 000 m2 soit 271 000 au total.Et 115 + 45 = 160 hectares).
Dès à présent, le parc duBourget est entré dans unephase de rénovation. 36 mil-lions d’euros d’investissementssont annoncés jusqu’en 2006.Modernisation de l’Accueil
DOSSIER
En savoir plus sur les Salons :
Sur l’activité francilienne : www.ccip.fr (voir l’étude de2002)Sur l’activité allemande : www.auma.de Sur Villepinte : www.expoparisnord.com Sur Le Bourget : www.paris-lebourget.com
Deux ouvrages indispensables : *Le calendrier des Foires et Salons à Paris (450 salons deseptembre 2004 à août 2005)*Le calendrier des Foires et salons en Europe (plus de900 salons de janvier à décembre 2005) à paraître ennovembre 2004.
Disponibles à la CCIP : 01 55 65 77 20
14
Exposants, nouveau look pour
le hall 3, reconstruction du hall
5 (détruit par un incendie), nou-
veaux parkings, nouvelles voie
d’accès…Les travaux ont débu-
té au mois de mai dernier, fai-
sant travailler plus de 120 entre-
prises. Il s’agit, selon Marc
Granier, directeur général de
Villepinte et maintenant du
Bourget de faire de celui-ci “le
troisième grand parc d’exposi-
tion de la région parisienne”.
C’est bien pour le Bourget, qui
souffrait, il faut bien le dire,
d’un look assez désuet, mais
dont la réputation était principa-
lement assurée par le grand et
populaire salon de
l’Aéronautique et de l’Espace.
Mais le navire amiral, c’est tout
de même Villepinte !
Idéalement situé (autoroutes,
TGV, aéroport CDG, liaison
RER directe), entouré du parc
hôtelier du pôle de Roissy, il
s’étend sur 115 hectares et donc
191 000 m2 de surfaces com-
mercialisables, sans compter les
extérieurs, bien pratiques pour
des salons comme Euro Satory
(voir dans ce numéro) ou
Intermat (voir BN 8 page 39),
l’immense salon du BTP qui a
exposé en 2003 sur 320 000 m2 !
C’est à Villepinte que se dérou-
le tous les deux ans le méga
salon SIAL (Alimentation) qui
figure, avec Maison et Objet (le
plus grand salon du monde !),
Emballage et Equip Auto parmi
les plus importants.
Propriété de la chambre decommerce de Paris, la filialed’exploitation du parc deVillepinte (au capital de 4.8 Md’euros) a réalisé en 2002 80millions d’euros de CA avec110 salariés à plein temps.Depuis 20 ans elle a réalisé 450millions d’euros d’investisse-ments et continue à investir,chaque année, 8 millions d’eu-ros pour entretenir sa compétiti-vité. Elle accueille environ 40 salonset 1000 autres manifestationspar an. Au total, le parcaccueille chaque année 1.5 mil-lion de visiteurs professionnels(dont 32% d’étrangers) et 27000 exposants (dont 49%d’étrangers).
L’activité “évènements”
s’y développe depuis4 ans
“Il faut savoir que les salonsprofessionnels n’occupent leParc que 200 jours dans l’an-née” confiait en mars 2001 àBénéfice.net ChristopheDouplat, ancien directeur chezExposium (un des principauxorganisateurs de salons) etalors tout nouveau directeur dudéveloppement commercialdes “évènements” à Paris NordVillepinte. L’objectif a été alorsde mieux faire connaître lescapacités du Parc pour l’orga-nisation de tous types d’évène-ments (44 salles, des amphis,des services…). Et ça a mar-ché. En 4 ans l’équipe de Ch.Douplat est passée de 3 à 11
collaborateurs et a multiplié lechiffre d’affaire de cette activi-té par 6, passant de 700 000euros à 4 millions ! Grâce à unecommunication ciblée (fré-quentation des “salons” spécia-lisés (sur les Salons) comme leBedouk, le Confex anglais,l’EIBTM à Genève, et, récem-ment “Events” à Longchampen novembre dernier, ouCannes en Avril, “Villepinte”est mieux connue par les orga-nisateurs “d’incentives”, autrenom donné aux “évène-ments”… Ainsi se sont dérou-lées récemment à Villepinte lelancement de la Peugeot 407(500 journalistes), les 50 ansde RAJA, l’entreprise bienconnue de Paris Nord, leaderde la distribution d’emballage
carton (500 collaborateurs), lapremière convention commer-ciale de la Caisse d’EpargneIDF Nord, et même le congrèsd’adieu de FO à Marc Blondel(4000 congressistes) et leconseil national d’adieu del’UMP à Alain Juppé,l’Assemblée généraled’Eurotunnel…Et une grandeconvention européenne deSuez-Lyonnaise des Eaux qui aréuni plus de 4000 personnessur une journée.
Fort de ces succès, ChristopheDouplat vise haut : objectif +50% de CA pour l’évènemen-tiel afin que celui-ci représente10% de l’activité du Parc.C’est que cette activité peutrapporter gros.
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15
J ean-José Arroyo est
encore bien connu sur
le pole de Roissy.
C’est qu’il fut, jusqu’en 1995 le
Directeur général du Parc
d’exposition de Villepinte
Paris Nord. Il occupe depuis la
Direction des Congrès et
Salons à la prestigieuse
Chambre de Commerce de
Paris. Il n’y avait donc pas
mieux que lui pour donner,
sous forme de témoignage, un
sentiment sur cette activité si
importante pour Paris et sa
région. Et ce, d’autant qu’il
partira pour une retraite bien
méritée d’ici à la fin de l’an-
née. Merci à cet homme de
qualité, ouvert, passionné et
passionnant, et très sympa-
thique, d’avoir accepté de
répondre à nos questions.
BN : Vous êtes à la tête de laDirection “Congrès et Salons”de la CCIP depuis maintenant9 ans. Pouvez-vous nous rappe-ler en quoi consiste le travail devotre Direction ?
J.J Arroyo : Effectivement, laDirection des Congrès etSalons a été créée en 1995 àpartir du constat que la CCIPavait accumulé, depuis sonadhésion au comité d’organi-sation de la Foire de Paris en1906 jusqu’à la création deParis-Nord Villepinte en 1982,en passant par celle du Palaisdes Congrès de Paris ou enco-re la constitution de PROMO-SALONS, une série d’inter-ventions dans ce secteur, sanspour autant disposer d’une cel-lule centrale d’expertise, apteà développer l’ensemble decette filière en Ile-de-France,vis-à-vis des interlocuteursnaturels de la CCIP que sontles entreprises ressortissantesd’une part et les pouvoirspublics d’autre part.Dès lors, nos interventionsvisent à mieux faire connaîtreet reconnaître ce secteur, à tra-vers plusieurs niveaux d’ac-tions : l’information des entreprises,par la mise à disposition dedifférents produits suscep-tibles de les aider à tirer béné-fice du média “salons”,les études sur le secteur, afinde disposer de chiffres fiablessur cette activité et son évolu-tion,la proposition et la mise enœuvre d’une stratégie globaleconcertée avec l’ensemble des
pouvoirs publics afin de ren-forcer la position de la placede Paris et sa région en matiè-re d’accueil de salons etcongrès internationaux,puisque nos analyses confir-ment cette nécessité, et enfinun rôle d’appui aux instancesdirigeantes de la CCIP pourles décisions stratégiques duGroupe dans ce domaine(filiales et organismes asso-ciés : structures cités précé-demment, auxquels il faut éga-lement ajouter l’Office duTourisme et des congrès deParis et le Comité desExpositions de Paris).
BN : En juin 1996, la CCIPavait publié une étude intitu-lée “Les salons internatio-naux en France : un secteuren péril”. Et réclamait, enprenant exemple surl’Allemagne, une plus gran-de participation des pouvoirspublics, appelait à définirune stratégie “salons”, voireun “rôle moteur” de ceux-ci(infrastructures, chargesfoncières, financement detravaux d’extension et demodernisation des Parcs…).Quel diagnostic faites-vousaprès toutes ces années. On aplutôt l’impression que lesecteur se porte bien, non ?
J.J Arroyo : Fort heureuse-ment, Paris est et resteranécessairement une métropoleéconomique de premier rang,et à ce titre une région danslaquelle se dérouleront desfoires, salons, et autres ren-contres professionnelles. Dèslors, il y aura donc toujoursdes opérateurs dans ce secteur,même si l’exemple allemandle démontre, il faut veiller à nepas développer une surcapaci-té que le marché, qui malheu-reusement ne se développeplus, ne peut satisfaire.En revanche, la question desavoir si Paris restera une des-tination incontournable entermes de manifestations inter-nationales mérite en revanched’être posée, car à mon sens,la compétitivité de l’Ile-de-France se dégrade de manièrecontinue face à des destina-tions concurrentes globale-ment mieux soutenues par lespouvoirs publics. Or dans uncontexte économique généralqui conduit plutôt la plupartdes entreprises à réduire leursdéplacements, c’est souventun seul salon qui est sélection-né par les entreprises : celuidans lequel l’offre et lademande internationale sontles mieux représentées. Etforce est de constater qu’àl’exception de quelques salons“leaders”, l’Ile-de-France est
Jean-José Arroyo
DOSSIER
Jean-José Arroyo, Directeur “Congrès et Salons” à la CC
“La compétitivité de l’Ile-de-France se dégrade de manière contnations concurrentes globalement mieux soutenues par les
16
SEMINAIRES, EVENEMENTS,
INCENTIVES
Un marché national de8.4 milliard d’euros…
En ce qui concerne les réunionsd’entreprises ou profession-nelles, les résultats d’une étudeintéressante sont parus dans lenuméro de février 2004 deBedouk Magazine, le magazinedes professionnels de l’évène-mentiel, à l’occasion du 6èmesalon Bedouk. On y apprendqu’en 2003, les entreprisesbasées en France ont dépensé8.42 milliards d’euros sur lemarché des “groupes affaires”.Ce chiffre, important, est toute-fois en baisse de 3.2% par rap-port a l’an passé et pour la pre-mière fois en baisse depuis1996. Les “séminaires”(85.5%), les “Conventions”(26.5%) et les “incentives demotivation, récompense ou sti-mulation” (18%) sont les troistypes de manifestations organi-sées par les entreprises. L’étudenote quelques évolutions parrapport aux années passéescomme :• 96 % des réunionsse passent en France.Paris à la cote, biensûr mais l’Ile-de-France aussi. • Les réunions de plis de100 personnes représen-tent 59% contre 38% en2000. A cette époquec’était les réunions d’unequinzaine de personnes quiétaient en vogue.• Les séminaires résidentiels
sur deux jours et une nuit conti-nuent à être privilégiés, mais lesréunions d’une journée se déve-loppent. Le nombre des demi-journées a été multiplié par 3depuis l’étude de 1997. Cetteévolution intéresse le pôle deRoissy car elle correspond à unesolution économique : pas d’hé-bergement mais les lieux per-mettant l’aller-retour dans lajournée (reliés par TGV ouavion) deviennent plus intéres-sants. • Le budget moyen tourne tou-jours autour de 150 euros parpersonne pour les séminairesrésidentiels et moins de 60 eurospar journée d’étude. • Les organisateurs ont toujoursun peu de mal à trouver salles ethébergement pour des groupesde plus de 150 personnes. Etaussi pour trouver des lieux quisortent des sentiers battus. • Les guides spécialisés (commele “Bedouk”) sont encore lemeilleur moyen de trouver unendroit mais Internet progresseen les complétant.• Les lieux de séminaires nemanquent pas mais la qualité
souvent distancée, avec lesconséquences évidentes quien découlent en matière dedéveloppement économiquerégional.C’est pourquoi la CCIP tirerégulièrement la sonnetted’alarme et propose aux pou-voirs publics la mise en placed’une politique globale dansce domaine. Nos deux rap-ports généraux sur cettequestion, en 1996 et 2000,ont contribué à une meilleurecompréhension de ces enjeuxet des pistes d’améliorationsnécessaires. Peu d’actionsconcrètes ont cependant,pour l’instant, été engagées.Le niveau régional, encorerenforcé dans le cadre de ladécentralisation, apparaîtaujourd’hui particulièrementadapté et nos dernières pro-positions s’adressent directe-ment au Conseil Régional quidevrait collaborer dans cedomaine avec la Ville deParis et les départementsfranciliens concernés ; ellessont relatives aux quatrepriorités que constituent : lapromotion globale de la des-tination Paris Ile-de-France,la desserte des grands centresd’expositions et de congrès,les conditions d’accueil desvisiteurs d’affaires et enfinles dispositifs d’aides auxPME, pour favoriser leur par-
ticipation aux salons franci-liens.
BN : Fort de votre expérien-ce, quelle est votre vision del’avenir pour cette activité“Salons et Congrès” ?
J.J Arroyo : Paris et sarégion disposent d’atoutsindéniables, notamment enmatière de sites d’accueilpour les manifestations etl’hébergement des partici-pants ou encore en matière dedessertes aérienne et ferrée.Malheureusement, ces avan-tages ne sont pas suffisam-ment exploités aujourd’hui,en particulier en communica-tion et promotion à l’étran-ger. Notre retard dans cedomaine est important etsans réaction adéquate rapi-de, je crains qu’il ne devien-ne irréversible.Si en revanche une mobilisa-tion significative s’effectuedans la durée, l’Ile-de-Francepeut tout à fait tirer parti dela force que représente lepoids cumulé de son activité,et reprendre les parts de mar-ché perdues depuis plusieursannées.Il y aura alors un développe-ment de la filière, au profitnon seulement des opéra-teurs, qui quoi qu’on en disetraversent tout de même unepériode difficile, mais del’ensemble des entreprisesfranciliennes, qui bénéficientde la tenue de manifestationsprofessionnelles sur notreterritoire.
DOSSIER
des CIP tinue face à des desti-pouvoirs publics”
17
de contact avec l’hébergeur,l’accessibilité et la localisationsont les critères clés dans lasélection.• L’hôtel reste le lieu privilégiédes réunions (87%) : les 4étoiles ont la cote pour 58.5 %des entreprises contre 40% en97. Mais les châteaux, bateauxou les monuments historiquesprogressent, ainsi que lescentres de séminaires ou lespalais des Congrès.Habituellement réservés auxgrandes réunions (plus de 200personnes, l’étude note que “ceslieux ont su habilement diversi-fier leur offre” afin de pouvoirdescendre à 50…• En matière d’hôtellerie, lesétablissements indépendantssont en progression, par rapportaux chaînes “doublement péna-lisées par leur standardisation etleurs tarifs”. • Avec les 35 heures, les activi-tés ludiques, culturelles ou
sportives associées auxréunions professionnelles ontdiminuées. Et, du fait des“RTT” seuls les mardi et jeudisont vraiment disponibles dansla semaine…
…dans lequel le pôlede Roissy de mieux enmieux placé
Le pôle de Roissy ne manquentpas d’opportunités en la matiè-re : on trouve de tout, et pourtous les budgets.
A commencer par les hôtels.L’activité “séminaires” est poureux une véritable bénédiction.“Un client de “séminaire” estplus intéressant commerciale-ment qu’un client ordinaire : leplus souvent il dormira, man-gera, consommera davantage”me confiait récemment ledirecteur d’un grand établisse-ment de Roissy.
Si les Parcs de Villepinte et du
Bourget peuvent accueillir tous
types de réunion, il n’en reste
pas moins que la grandeur des
sites, leur manque apparent de
“charme” peuvent en faire hési-
ter plus d’un. Encore qu’on peut
lire dans le numéro 1
d’Eventouch, la lettre d’infor-
mation ad hoc du Parc (à voir
sur leur site), le témoignage de
Claude Ferrer, la directrice mar-
keting d’APAVE Parisienne qui
a organisé sa convention
annuelle à Villepinte en janvier
dernier. “Certains de nos colla-
borateurs craignaient de se sen-
tir perdus dans un hall au
milieu d’un immense parc d’ex-
positions”, a-t-elle confiée à la
revue. Il faut croire que tout
s’est bien passé puisqu’un ques-
tionnaire rempli par les partici-
pants a plébiscité le retour au
Parc pour la prochaine…
Mais malgré tout, d’autressolutions sont possibles cheznous, et c’est tant mieux. Carpour les réunions d’entreprises,c’est comme pour les restos :on aime bien tourner… Il y ales hôtels, mais aussi d’autreslieux, parfois insolites…
Hilton : Let’s meet !
Nous avons dénombré 153hôtels toutes catégories sur lepôle de Roissy stricto sensu (surla carte Roissy 2015, à voir surwww.vppcom.com). La majoritéd’entre eux proposent des for-mules de réunion, de la plussimple à la plus sophistiquée. Tous les hôtels de la plate-forme ont une activité “sémi-naires”. En passant dans le“lobby” vous pourrez voir quo-tidiennement le nom des socié-tés occupant tel ou tel salon.Impossible de les décrire tous.Discussion intéressante avec
DOSSIER
Le Hilton de Roissy : celui qu’on préfère
18
Marc Descrozailles. “Nousaccueillons des groupes allantde 6 à 1200 personnes”, expo-se le directeur du magnifiqueHilton. Pour la petite histoire,c’est dans cet Hilton de Roissyque le conseil d’administrationde la grande chaîne hôtelièrebritannique (500 hôtels, 147000 chambres) se réunit tousles trois mois. “Le règlementde la chaîne interdit lesréunions du Conseil au siègesocial, explique MarcDescrozailles, alors ils vien-nent ici, c’est pratique”. C’estainsi que 12 membres seréunissent ici régulièrementautour de David Michels,“chief executive” venant dumonde entier. Un petit stresspour le staff de l’hôtel…L’hôtel Hilton semble avoir étéconçu pour recevoir desréunions d’entreprises. Il y a 23salles en tout, de tous types.Toutes sont belles, fonction-nelles, toutes portent un nom decapitale mondiale : Sydney,New Delhi, Nashville, SanFrancisco…. Les boiseries (enloupe de chêne) de Hilton sontcélèbres. Et le bar ! Ah Le bar !Quel beau bar ! Dans le haut de
gamme, c’est notre hôtel préféré.Pour nous c’est le plus beau,même si d’autres peuvent rivali-ser : je pense au nouveauDorint, ou au Marriott, à RoissyVille. Le Courtyard aussi, estbien.La grande salle “Concorde” deHilton est tout simplementmagnifique : haute, spacieuse,bien éclairée, bien aérée, fonc-tionnelle. Outre de nombreuxséminaires ou conventionsd’entreprises, la salle accueillede nombreux mariages le same-di et le dimanche. La piscine etle centre de “remise en forme”,réservés aux clients, le businesscenter sont des “plus” désor-mais indispensables à tout busi-ness-(wo) man qui se respecte. “L’activité “réunions” aug-mente globalement”, m’infor-me Marc Descrozailles, d’au-tant plus que de plus en plusd’établissements s’y mettent”.Le type de réunion est varié :conseils d’administration res-treints, réunions de travaild’une équipe commerciale quipeuvent ne durer qu’une jour-née. Séminaires de formation,lancement d’un projet qui ras-semblent de 30 à 50 personnes
et peuvent rester trois jourstrois nuits. “En général, unesoirée est prévue pour sortir àParis”, précise le directeur.Mais aussi les grandesréunions : conventions d’af-faires ou séminaires annuelsdans la salle Concorde, avecutilisation des salles de sous-commissions. Ce type deréunion est préparé ledimanche soir et peut durer 2ou 3 jours. Qui utilise ces ser-vices ? Un exemple type : unesociété américaine veut réunirtous ses délégués européens(souvent les sociétés anglo-saxonnes réunissent “Europe,Moyen-Orient, Afrique” :EMEA). Elle trouvera tous lesavantages dans un hôtelcomme Hilton : au carrefourdes voies de communication :train, avion, autoroutes. Gains
de temps, gain d’argent. `
Le choix de Paris, pour ces
réunions qui peuvent se tenir
n’importe ou en Europe sinon
dans le monde entier, n’est pas
innocent : la réputation touris-
tique de la capitale française
(première destination mondia-
le) n’est plus à faire ! Ainsi,
parmi les nombreux clients
que peux citer Marc
Descrozailles : Aventis,
Microsoft, Oracle, ou Air
France… Les clients sont-ils
fidèles ? “Toutes les situations
sont possibles. Certains sont
très fidèles, d’autres n’aiment
pas aller toujours dans le même
endroit, mais tous sont exi-
geants sur la qualité du service
et sur l’accueil”, insiste t-il.
Les prix ? Hilton, comme la
plupart des établissements rece-
vant des réunions d’entreprises,
propose plusieurs formules.
Exemple : la “Journée d’étude”
(à partir de 10 personnes) com-
prend la location de la salle,
son agencement, des blocs
notes, crayons, eaux minérales
sur les tables. Pause café, vien-
noiseries, petits fours, une le
matin, l’autre l’après-midi. Un
déjeuner au choix : menu d’af-
faire ou buffet séminaire du
jour, buffet roulant…le tout
pour 95 euros par personne et
par jour. S’ajoutent à cela tout
une gamme de cocktails,
dîners, location de matériels
video-son, informatique, tra-
duction, sorties, animations…
Tout est possible : il suffit de
demander…
DOSSIER
Ah ! le bar de Hilton
19
D epuis 1983, le Château
de Châtenay-en-
France (à 10 mn de
Roissy CDG) accueille en toute
discrétion une clientèle prin-
cipalement constituée de
“grands comptes” qui trouvent
dans cet établissement un
environnement qui tranche
avec les “habituels” hôtels 4
étoiles. Il faut dire que le
Château est situé au cœur de
ce village encore méconnu de
beaucoup. Et c’est dommage,
car Châtenay (61 habitants),
perché sur sa colline, est une
perle rare. Site protégé, “sur-
protégé” pourrait-on dire tant
l’ancien maire, le docteur
Dermer, décédé l’an passé, a
toujours voulu conserver le vil-
lage tel qu’il a toujours été
(quitte à se voir reprocher un
certain immobilisme).
Une seule rue principale, un bois
magnifique, quelques belles maisons,
une vue surprenante sur la campagne
environnante et sur les forêts de
Chantilly, Halatte ou Ermenonville,
un calme propice au repos et à la
réflexion. Et le successeur du docteur,
M. Renaud, par ailleurs Président de
la Communauté de communes “Pays
de France”, entend bien continuer
cette politique “anti-urbaine”.
N ous avons choisi, d’une manière
toute arbitraire de vous présenter
quelques établissements que nous
connaissons bien. Mais il y en a d’autres.
Le plus facile, pour chercher un endroit
qui vous convient, est encore de consulter
le Bédouk, déjà cité. Soit en allant sur
leur site www.bedouk.fr, et là il suffit de
chercher en inscrivant le nom d’une ville
(Roissy par exemple) soit en consultant la
“bible” : le Guide des lieux de Congrès et
de Séminaires : 1588 pages !
Mais aussi nous les demander on les
connaît tous !
DOSSIER
Quelquesendroits“coup de
cœur”
Le Château de Châtenay :un cadre superbe
Le Château, au milieu d’une partie du parc de 20 hectares
L’Orangerie lors d’une
20
M. Renaud est aussi le proprié-taire et exploitant du Château.C’est dire s’il connaît bien l’ac-tivité “séminaires”. Interrogépar Bénéfice.net, M. Renaudnote une évolution dans ce sec-teur. “Les séminaires de forma-
tion se font désormais le plus
souvent dans les locaux des
entreprises, mais il y en a enco-
re. Ce qui se fait de plus en plus
ce sont les réunions autour de
la cohésion d’équipes, le “team
building”.
Pour ce type de réunions, dontle nombre de participants vad’une vingtaine à 150,“Châtenay” est très adapté”,souligne M. Renaud. C’estqu’on y trouve d’abord de l’es-pace (le parc du château, sur 20hectares est sublime), trentechambres et, au total, 1000 m2
de salles partagées entre le châ-teau, les Granges, les Boulins etl’Orangerie, magnifiqueconstruction industrielle quirappelle le style “Baltard”. Tousles services y sont proposés :traiteurs, matériels, loisirsdivers. Le Château de Châtenay
n’a pas, d’une manière étonnan-te, de clientèle de voisinage, àpart quelques entreprises deParis Nord 2 ou Air France. “Cesont surtout des grandscomptes, comme GAN, Alcatel,BNP Paribas, la Banque deFrance, Berlitz ou AXA qui ontl’habitude de venir chez nous”,nous apprend le maître decéans. Ce qui n’empêche pasdes structures plus petites d’yorganiser leurs réunions (voirl’article WSI dans ce dossier).
Une drôle de concurrence
En discutant de l’activité séminai-re, M. Renaud, qui est un hommetrès dynamique, “sage” et entre-prenant, cultivé, ouvert et très sen-sible au “beau” et à la préservationde la nature (il fût un partisan actifde la création du nouveau Parcnaturel régional “Oise Pays deFrance”), ne pratique pas la languede bois. “Prenez le "Domaine deLassy" voisin. Les aménagementsy sont de qualité, l'équipe diri-geante est sympathique en diable.Or cet établissement appartenantau Comité central d’entreprised’Air France, accueille non seule-ment des réunions de travail d’Air
France, ce qui va de soi, mais il se
met aussi sur le marché "ouvert"
des séminaires, sans supporter les
contraintes d'une société commer-
ciale, “ce qui constitue une drôle
de concurrence, vous pouvez le
dire”, s'emporte t-il un brin. On a
suffisamment de difficultés pour
exister à côté du secteur hôtelier de
CDG, en surcapacité notoire, qui
s'intéresse de plus en plus aux
séminaires, et qui casse les prix.
Autre coup de patte, contre le
Château de Méry cette fois. Cette
somptueuse demeure, magnifi-
quement restaurée et aménagée à
grands frais, a été rachetée récem-
ment à Vivendi par des fonds
publics.
“La collectivité a raison de s'inté-resser au devenir de ce lieuexceptionnel, mais elle a d'autresmoyens de le faire que de se l'ap-proprier. Faut-il rappeler qu'enFrance, les élus locaux ont le pri-vilège de fixer la règle urbaine ?L'Abbaye de Royaumont, c'estdifférent. Bien sûr le départementy a beaucoup investi, et on yaccueille des séminaires, maisc'est surtout un centre culturel deniveau international, et puis c'estSaint Louis !” Tempère cet ardentcatholique.En tout cas, “Châtenay”, c’estnotre coup de cœur dans ce dos-sier. A visiter impérativementavant toute décision sur le choixde votre prochaine réunion. Etprenez le temps de vous prome-ner dans le village : vous y admi-rerez les maisons (celle duDocteur Dermer est magnifique),regarderez avec curiosité la petitemairie, qui jouxte l’entrée duChâteau, et, suggestion, vous des-cendrez la colline boisée en direc-tion de Fontenay-en-Parisis. Vousserez épatés.
Contact : 01.34.71.11.11www.chateaudechatenay.com
DOSSIER
e manifestation
Une des salles de réunion
21
DOSSIER
Le dernier “4 étoiles” ouvert àRoissy Ville a inclus, évidem-ment l’activité “Séminaires”dans sa stratégie commerciale.Son offre est devenue l’une desplus complète de la place. Dansun cadre somptueux, le“Dorint” dispose en tout de1200 m2 de salons, répartis en18 salles modulables et “à lalumière du jour”. Avec tous lesservices modernes intégrés :régie, wifi, matériels high-tech…Jusqu’à 400 personnespeuvent y tenir une réunion detravail dans le plus grand salon(403 m2). Les salles répondentà des noms “aéronautiques”comme Navitimer, Crosswind,Blackbird, Chronomat ouautres Aerospace…
Les formules sont des forfaitsjournaliers comme “Journée detravail” incluant la salle deréunion, 2 pauses et un déjeu-ner. Celui là coûte par personne
et par jour de 65 à 75 euros
TTC, suivant les périodes. Le
forfait “résidentiel” inclus en
plus la chambre, le petit déjeu-
ner et le dîner pour 190 à 220
euros par personne.
Avec son superbe centre de
mise en forme “Aquaspa”, le
Dorint mets à la disposition de
ses clients une piscine intérieu-
re chauffée, un sauna, ham-
mam, une salle de musculation.
De tels équipements sont
appréciés par la clientèle et
constituent un “plus”.
Le Dorint a commencé à attirer
des établissements réputés
pour des Conventions ou
simples réunions de travail.
Parmi ceux-ci on citera la
Direction financière du Groupe
ACCOR, Air France,
Mitsubishi, Cap Gemini, PSA
Peugeot-Citroën…
Le “Dorint by Novotel”
Le fameux SPA-JET !
22
Autre lieu, voisin de Châtenay,
le prestigieux château de
Champlâtreux. Cet ensemble
classique bâti au 18ème siècle
propose ses salons pour des
réceptions hors du commun.
Mariages, soirées dansantes, le
château est aussi un cadre pour
le tournage de films (“Vidocq”,
notamment). Depuis quelques
temps, les salons peuvent être
loués pour des séminaires.
A voir de toute façon, c’est à 10
mn de Roissy.
Contact : Raymond Masurelau 03.44.62.17.79 et surwww.chateau-champlatreux.com
Le centre EGB au Plessis-bellevilleC’est l’un de nos coups de cœur.
Le centre d’affaires EGB, situé
à une quinzaine de minutes de
CDG, desservi par le train (et
même l’avion grâce à son aéro-
drome d’affaires, situé à 2 km)
est un lieu propice aux réunions
de tous types. Salles modu-
lables, et surtout un “amphi” de
300 places, un parking de 350
(important)… Le Centre propo-
se des formules forfaitaires
“journées d’études”.Toutes les
prestations y sont disponibles
(matériels, traiteurs) et l’accueil
est super.
Le Châteaux de Champlâtreux
Dans une décoration
unique aux couleurs du
“Pays de France”
Venez goûter les formulesdu chef Pascal Bourgeois
Au rythme des saisons et du marché :En ce moment, parmi notre carte
Tartare de Harengs fumés à la moutarde
Emincé de champignons et dorade à l’huile de citron
Filet de bar à la vapeur de poireauxet huile parfumée
Meilleur de volaille fermière à lacrème de persil
T-bone de veau grillé en croûte detandoori
Et toujours, nos Grands Vins Mercure
Et notre “café gourmand”
18 à 22.5 ee
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01.34.29.40.00
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23
DOSSIER
La Ferme est à Epiais-lès-
Louvres, un des plus beaux vil-
lages du pôle de Roissy, fleuri,
calme et tout et tout (60 habi-
tants). La Ferme appartient à la
famille Duru et propose des
prestations complètes pour les
séminaires : salles équipées,
restauration (les buffets sont
sublimes) et 17 chambres
équipée d’écrans LCD et de
lecteurs CD. L’été c’est encore
mieux avec la piscine et le
parc. Les salles sont spa-
cieuses, genre rustique
“noble”, hautes cheminées...
C’est au nord de CDG, à 300
mètres environ de la piste 3,
La Ferme du Manoir : l’avantage de la proximité deCDG et de la campagne.
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plus d'informations sur notre site web
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Vos contacts
• Direction : Michel Meunier
• Responsable Ressources humaines : Caroline Meunier 03 44 73 84 40
• Responsable Formation et Qualité : Christophe Florent 03 44 73 84 42
• Responsable d'exploitation : Frédéric Dupont 03 44 73 84 35 SAS au capital de 107 500 euros RCS 413 136 615 000 15 Agrément préfectoral 60/216
Permanence 24h/24 7j/7
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Notre clientèle
Nos atouts
mais franchement, c’est d’un
calme…
Comme pour Châtenay, à visiter
avant votre prochaine manifesta-
tion. Demandez Mme Duru
(mère), elle est super. En plus,
vous pourrez aller à l’Atelier
d’Epiais, à côté, grignoter
quelque chose (c’est un restau-
rant bar à vin) plutôt sympa
quand Tina est là. Ca tombe
bien, elle a repris du service…
Contact : 01 34 47 77 77
24
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Séminaires, conférences, lancement de produit, team-building, forces de vente…
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L’auditorium de 300 places.
Un site idéal sur le pôle de Roissy
Le Centre d’Affaires EGBAu Plessis-Belleville
• un large choix de salles, ainsiqu’un amphithéâtre de 300 placesassises
• des plateaux d’exposition
• une cafeteria, des salles à mangerprivées et des salons d’affaires
• nos salles sont modulables,
• des forfaits “journées d’études”par personne incluant salles, repas,matériels et prestations choisies
• un parking de 350 places
Vous propose :
Vos libertés :
DOSSIER
Ca parait loin, mais c’est vrai-ment à côté, sur la communede Luzarches (95), à 14 d’heurede CDG. Le cadre est impres-sionnant et toutes lesambiances y sont possibles.Cet ensemble met à disposition,outre son célèbre golf, (un 18trous, un 9 trous et un 9 trous“compact”) 14 salles pour tousles types de réunions d’entre-
prises sur au total 2 000 m2. Le
restaurant, lui, contient 500
couverts, ce qui est assez rare
dans la région. Douze mille
personnes en moyenne choi-
sissent le golf de Luzarches.
C’est M. Fouquet qui dirige
l’établissement : un passionné.
Confiance !
Contact : 01.30.35.49.20
Le Golf de Montgriffon àLuzarches :
l’utile et l’agréable
25
C’est une belle entreprise comme on
les aime. Dirigée par William et sa femme
Gene (prononcez “Jine”) Oziau.
Elle est spécialisée dans
la distribution de produits de
maintenance, de réparation et d’hygiène.
Cette “PME” (3 millions d’euros de CA)
gère une trentaine de commerciaux qui
opèrent dans la moitié Nord de la France.
Pour tous, patrons et salariés, la tenue de
trois séminaires par an (janvier, avril et
septembre) est tout simplement
“indispensable”.
DOSSIER
C omme quoi les réunionsd’entreprises ne sont pasque l’apanage des grandes.
William et Gene se font un plaisird’organiser ces séminaires dans larégion de Roissy. En choisissanttoujours un endroit différent. Le der-nier s’est tenu fin août au Radisson(Le Mesnil-Amelot) mais ceuxd’avant s’étaient déroulés auMercure Saint-Witz, au NovotelSurvillers, au Château de Chatenay-en-France, au Courtyard, au
Château de Montvilargennes, àcelui de Chaumontel… “On aimebien changer”, explique GenevieveOziau, “chaque lieu apporte son ori-ginalité et c’est mieux comme ça”.
Celui d’août dernier s’était passé auChâteau de Chatenay. Les trentecommerciaux étaient arrivés lematin à 10H. Café d’accueil, puis ilsont enchaîné sur la première “séanceplénière”, jusqu’au repas servi dansle château (très, très bien, se sou-vient William Oziau). L’après midifut encore consacrée au travail, enéquipe, cette fois. La soirée fut unkaraoké (mémorable, je le sais : j’yétais) à l’Atelier-Bar à vins d’Epiais-lès-Louvres jusqu’à une heure dumatin. C’était super et le patronn’était pas le dernier à festoyer : cefan de Johnny avaitrevêtu sou super pan-talon en cuir noir et yest allé à plusieursreprises : “Que jet’aime”, “OhMarie”… C’étaitgrandiose !
William Oziau entrain d’animer le séminaire.
WSorganise
Le siège de WSI à Moussy-le-Neuf
26
DOSSIER
Le lendemain, c’était journéedétente au Château : initiationau golf, tir à l’arc, pétanque,quizz... Des animations organi-
sées par la société Equation deSaint-Witz, que William Oziauavait connu par l’intermédiai-re de son imprimeur. L’après-midi des médailles gravéesfurent remises aux vainqueurset tout le monde est reparti“gonflé à bloc”.
180 euros par personne
“On ne peut pas imaginer ne pastenir ces séminaires”, insisteWilliam Oziau. “Trois fois paran, sur une journée et demi,voire deux, nous réunissonstoute l’équipe des commerciauxet des chefs de secteurs. La pre-mière réunion, avec l’ensemble,est une occasion unique pourprésenter les produits nouveaux.Nous avons une gamme de 200produits, et nous en mettons surle marché 2 ou 3 chaque tri-mestre. Les autres réunions sontune bonne occasion de redire oud’actualiser les méthodes devente. C’est très important, sur-tout pour les nouveaux”. Et puis il y a aussi les démons-trations : c’est un atout fort de ladémarche commerciale de l’en-treprise. Le séminaire est uneoccasion unique d’expliquer cesdémonstrations qui viennent ren-forcer (la concurrence ne le faitpas, ou pas si bien) les autresarguments de vente.
“Tous les moments du séminairesont aussi importants l’un quel’autre. Cela permet à chacun demieux se connaître et de partagerles expériences. Dans ce typed’organisation commerciale oùles agents sont isolés dans leurterritoire, le fait de se rencontrer,d’échanger tant entre euxqu’avec la Direction, le tout dansune bonne ambiance, est un élé-ment primordial : pour eux, pour
nous et donc pour lavie de l’entreprise”précise Gene. C’estelle qui organise lesséminaires. Le bud-get de ces rencontres? “Cela revient envi-ron à 180 euros parpersonne”, calcule t-elle rapidement.“C’est un investisse-ment obligatoire”. Etsûrement un retour surcet investissement :après chaque sémi-naire, les ventes sontboostées…
C’était un hasard, mais j’aipensé, en réalisant ce dossier, àWSI. J’avais fait leur connais-sance en août dernier, lors desjournées (et soirées !) folles quej’avais passées à L’ATELIERd’Epiais. J’appelle doncWilliam. Ca tombait bien, ilsorganisaient leur prochain sémi-naire le 27 août, au Radissoncette fois.
Du coup, j’ai visité leur entrepri-se à Moussy-le-Neuf. J’ai cher-ché le bâtiment dans le Quartierd’Activité de La Barogne que jeconnais pourtant bien (voirBénéfice.net n°1 page 8). En faitje me suis aperçu que le connais-sais, ce bâtiment, pour y avoirsouvent distribué moi-mêmeBénéfice.net dès le premiernuméro. Petit immeubleagréable. William et Gene, tou-jours accueillants et souriants
(Gene est très belle et vous laconnaissez déjà (voir BN 17page 70). Bureaux très ordonnés(William a horreur du désordre,il ne faut surtout pas que je l’in-vite dans le mien…), magasinnickel chrome…Ils me montrentet m’expliquent en même tempsles produits, qu’ils commerciali-sent sous leur propre marque.C’est une belle entreprise, dyna-mique, comme on en voit beau-coup sur le pôle de Roissy : dis-crètes et efficaces : elles créentdes emplois, de la valeur ajoutée,payent des impôts, investissent.Que serait notre pays sans cesentrepreneurs qui risquent grostous les jours ? Et pourtant, leschefs d’entreprises (en France)ne jouissent pas de la reconnais-sance sociale et nationale qu’ilsméritent grandement… Mais jem’éloigne. Et j’avais dit que jene le ferais plus…
SI (Moussy-le-Neuf) e trois séminaires par an
Gene et William Oziau
27
Un p’tit tour au Radisson donc, lejour de l’arrivée des “sémina-ristes”. J’en profite pour avoirune discussion avec ManuelLubin, le dynamique Directeur dela restauration et responsable des“séminaires”.
Je lui parle de mon dossier et del’importance de cette activitépour l’économie du pôle deRoissy. Il m’informe que, suivantles années, ils sont environ 19 à24 000 personnes à fréquenterl’hôtel pour tous types de réuniond’affaires. Ce qui me confortedans l’importance de cette activi-té économique. On se permet d’aller voir les“WSI” à la piscine où ils profitentdes installations. Détente…puistout le monde au bar. Je prendsdes photos, en reconnaissant lesvisages rencontrés l’an passé.
Obligé de dormir à Epiais…
Je les ai laissés pour le repas dusoir. Rendez-vous pris le lende-main matin pour autres photos etinterviews. Du coup, avec deuxexcellents Talisker et l’heure tar-dive, je décide de ne pas rentrer àParis. Comme je n’ai plus dechambrette au bureau (voirRoissy Mail n°10 sur www.rois-symail.com pour explications), jedécide d’aller loger chez l’habi-tant : vus les lieux, ce sera monamie Tina à Epiais-lès-Louvres :ça va encore jaser dans le village,surtout qu’il y a aussi sa (belle)-soeur…On dort bien à Epiais, enpleine zone de bruit… Mais ce nesont pas les avions qui troublent
votre sommeil, ce sont les coqsdu village, nombreux, et qui sefont de la concurrence ! Il faudrapenser à créer une association delutte contre le chant des coqs :j’en parlerai à l’ACNUSA (orga-nisme officiel de “lutte contre lesnuisances aérienes”…Le lendemain, 10h 40 précise,j’arrive au Radisson. Les sémina-ristes sont en pause : café, vien-noiseries, charcuterie-vin rouge,il y a tout ce qu’il faut. J’avisedeux participants, histoire d’en-tendre leurs points de vue. Enpremier, Philippe Peere. Ce jeunehomme est chef des ventes pourle secteur Nord et Est de laFrance. Il est dans l’entreprisedepuis 2 ans et demi. Pour lui, cesséminaires sont “impératifs”.C’est important pour bien faireconnaître les nouveaux produitset pour la motivation de tous. Ilanime une force de vente de 6personnes et organise lui-mêmeune “table ronde”, avec les com-merciaux de son territoire, tousles deux mois. Lui aussi insistesur l’utilité indispensable de cesréunions de travail sans lesquellesil ne pourrait y avoir de résultatscommerciaux.
Mon autre choix s’est porté surune commerciale, NadiaChauvet. Son territoire à elle c’estle département de l’Essonne. Unepointe d’accent, marocain, m’ap-prend elle. C’est une bonne ven-deuse et pour ça, elle gagne biensa vie. “La vente, c’est stressant,mais le stress, moi j’aime ça, çame motive !” Elle est dans l’en-treprise depuis deux ans. D’aprèsce que j’ai com-pris, elle s’est fait“débaucher” d’unegrande entreprise.“Avant, j’étais dansune boite où il yavait 400 commer-ciaux ! Une taillecomme WSI, c’est
mieux, on avance plus vite, on estreconnu…” sourie t-elle. Lesséminaires comme celui d’au-jourd’hui lui “apportent beau-
coup. Dans nos secteurs on estsolitaire. On a besoin de se ren-contrer, de se ressourcer. Onéchange des idées, on parle des“démos clients” et surtout on tra-vaille sur les nouveaux produits.Et aussi, on fait remonter desinformations sur la concurrence,les nouveaux produits qu’onaimerait mettre sur le marché…”Retour en séance plénière. En
animateur confir-mé, Williamlance une blaguepour remettretout le monde àl’aise (et au tra-vail…), et c’estreparti. Un jeunecadre annonce un
autre nouveau produit qui répondau nom enchanteur de… Colmax.En fait il s’agit d’une sorte d’en-duit pour les fuites de gouttièresqui colle…un max, forcément.Après la lecture de la fiche tech-nique, les chefs de vente font la “démo” sur une vieille gouttière.Un peu d’eau, ça fuit, Colmax ethop, ça fuit plus. C’est pas bô leprogrès ? On distribue des fla-cons du produit magique, fière-ment habillés WSI, on touche,on discute…C’est là que jeprend congé. J’ai compris.
EV
DOSSIER
Philippe Peere, chef des ventes
Moment de détente au bar du Radisson
Démonstration des produits
Nadia Chauvet, commerciale
2828
Mauregard la mal connue, puisque,
hormis les habitants et leurs amis,
personne n’y passe plus depuis la
construction de la route périphérique nord
de l’aéroport CDG. En plus, dans le village,
point d’entreprises, point de commerces,
pas même un p’tit resto sympa.
Même moi, pourtant assez curieux, je ne
connaissais rien du village hormis le fait
(important), que l’aérogare CDG 1 était sur
son territoire. Et pourtant, après bien des
péripéties, j’ai fini par découvrir la
commune, après une longue traque
de son chef (voir BN 17).
Il faut à tout prix aller se promener à
Mauregard. Cette commune riche de ses
238 habitants mais aussi des retombées
fiscales de l’aéroport CDG a complètement
fait peau neuve depuis 2 ou 3ans. Un très
beau village, bien de chez nous…
CHOSES PUBLIQUES
E n 2001, un matin, je condui-sais dans le secteur au nordde CDG, en plein brouillard.
Carrément perdu. Je me retrouvedans un village dont les routes etles trottoirs étaient complètementéventrés. Des rues barrées partout.Un spectacle, le brouillard aidant,de désolation. On aurait dit un villa-ge bombardé. J’arrive à repérer unindigène, question, réponse : j’étaisà Mauregard ! Comment avais-jefait pour arriver là !?
Des revenus qui ont triplé en dix ans.
Aujourd’hui, après des travaux devoirie titanesques, le village estsuperbe. La traversée de la ville, les
trottoirs refaits à neufs, les réseaux(Tél. et EDF) enterrés, le gaz à tousles étages, l’église retapée, la mairieagrandie et rénovée avec goût
Ca sent le village riche! L’abri-busest en pierre de taille, les borduresde trottoir semblent être en gré desVosges… Le maire, Jean Huraux,élu depuis trente ans et premiermagistrat depuis 1989 connaît levillage comme sa poche. Mais(comme d’ailleurs beaucoup de sescollègues) n’aime pas trop parlerd’argent. C’est que sa commune faitpartie de “la bande des quatre”, desquatre communes du pôle de Roissyqui ont une partie de l’aéroportCDG sur leur territoire (on laisseraprovisoirement Epiais et Mitry decoté)…
DécouvrirMauregard
© : IGN Paris 2004. Photographie aérienne de 1999. Reproduction interdite.
29
Et qui, à ce titre reçoivent beau-coup d’argent issu de la taxe pro-fessionnelle et des taxes fon-cières payées par les entreprisesde l’aéroport.
Mais le maire sait aussi qu’ilvaut mieux communiquer surces points. “Combien votre bud-get 2004, M. Le Maire, luidemandais-je. “Oh, franche-ment, je sais plus. Je vais vous ledire, je vais vous le dire…”. Lafiscalité locale est complexe surle pôle de Roissy et votreBénéfice.net publiera bientôtune étude complète sur ce point(c’est un peu long). Toujours est-il que pour Mauregard, lessommes perçues des impôtslocaux ont été multipliées partrois, de 1994 à 2004, passant de533 895 à 1 604655 euros, soitplus de 6700 euros par habitants.Et il est vrai que les habitants enprofitent. La taxe d’habitation
est moitié moins forte àMauregard qu’à Sevran… Lepersonnel communal ne dépassepas 7 personnes. Et les équipe-ments de manquent pas. Sallescommunales, foyer pour lesanciens, écoles primaire etmaternelle spacieuses, court detennis, espace “barbe-cue”.
Le maire, affable, m’a fait latotale pendant la visite d’unedemi journée qu’il m’a accor-dée. Sans compter les “garages”municipaux, trois ou quatre, jene sais plus, où sont entreposésles engins de voierie. Si vousallez à Mauregard pendant lanuit, vous verrez que même l’as-phalte brille quand les voiturespassent ! Un petit paradis.En tout cas, le contact était enfinpris avec Mauregard. Et c’est unvillage adorable, beau, vertet…calme : franchement, onentend à peine les avions, etencore ! Que d’un coté du villa-ge, et beaucoup moins qu’àEpiais-lès-Louvres, le villagevoisin, qui ne se plaint pas dubruit non plus. C’est ici que se pose le problème :pratiquement aucune des com-munes qui profitent le plus desretombées fiscales de l’aéroportne souffre du bruit : ni Tremblay,ni Roissy, ni Mauregard. LeMesnil-Amelot un peu quandmême. Mystères du Plan d’expo-sition au bruit (PEB), du plan degène sonore (PGS), et des sys-tèmes de péréquations fiscales…
En plus, le maire est aux petitssoins pour ses administrés.Hasard du calendrier, nousavons pu assister, le 26 juin, à lafête de la Saint Jean-Baptiste,patron du village (doublementcar le maire se prénomme Jean :prédestination (?) pour ce natif(en 1936) de l’Oise, géomètreen retraite). Feu d’artifice gran-diose avec l’aéroport en point devue, défilé aux flambeaux,maire en tête, pot dansant justeaprès…
CHOSES PUBLIQUES
Jean Huraux est le maire de Mauregard depuis 1989
La salle de conseil municipal
30
Ca faisait Astérix et le maire,l’embonpoint en moins (il estsvelte) faisait très Abraracourcix.Gaulois oui, mais les Morgalloissont aussi lusitaniens ! C’est quele village compte environ 25% desa population d’origine portugai-se et ceci depuis longtemps. Lelendemain, repas communal dan-sant de la Saint Jean. Mêmeambiance chaleureuse que laveille : les Maurgallois et leursenfants se tiennent bien : pas deviolence, pas d’insultes, pas d’in-cident comme on en voit mainte-nant un peu partout…
Le maire est aussiPrésident du “district”(comme il appelle encorela communauté de commu-ne Plaine de France) depuis1990 et président du récentSyndicat Mixte de la Goëlequi regroupe toutes les
communes du canton deDammartin (voir BN 17). Il pro-fite du repas de la Saint-Jean pourfaire un discours bref maisconcret : confirmation de l’ou-verture du complexe inter com-munal “Piscine PatinoireBowling” fin 2005, deuxièmetranche des travaux de voirie, cli-matisation en cours de la salle dutroisième âge, relais téléphonique“dernière génération” pour lesportables, et l’ADSL sûrementpour début 2005.Tout le monde est content etapplaudit. On peut se diriger vers
le buffet somptueux dressé parl’excellent traiteur deDammartin, M. Willems. Lemaire fait le tour des tables…C’est sympa. On se sent bien.Cocorico !!!
EV
CHOSES PUBLIQUES
les écoles maternelle et primaire
les écoles maternelle et primaire
La Grande Rue
le foyer des Anciens
25% des Morgallois sont d’origine portugaise
l’autre rue
31
CHOSES PUBLIQUES
Pas beaucoup de documents enmairie, sur l’histoire deMauregard. Le maire me trouveune vieille monographie de lacommune datant de…1888 !Ecrite par un certain Andrey (ouAndreux ?), instituteur, elle faitun peu de géographie de la com-mune, un peu d’économie, unpeu d’histoire et beaucoup surles relations de la communeavec l’école primaire… On yapprend que “la récolte est sur-abondante, en grains, paille etfourrage ; celle du fruit à cidre yest importante” La paille iciétait une source de revenus :“les voitures de paille que l’onmène à la capitale, en revien-nent remplies de chaud fumierde cheval dont manquerait cer-tainement le cultivateur à causedu peu de bestiaux qu’il nour-rit”. Question agro-industrie,comme partout dans notrerégion, c’était “la réduction debetteraves en alcool”.
C’est M. Boisseau* qui, en 1879avait construit l’usine nécessai-re. Celle-ci employait “une quin-zaine d’ouvriers pendant lesquatre mois de la morte sai-son et serait pour la plupartdes ouvriers du pays d’ungrand service en lesoccupant continuelle-ment si le travailn’était pas accaparépar les Belges”.
En histoire, onapprend queMauregard (“malusrespectus”) était unmarquisat et le sièged’un baillage (tribu-nal de première ins-tance, avec appel “auChâtelet de Paris”. Levillage dépendait “de lagénéralité, coutume et mai-trise des eaux et forêts deParis, élection et diocèse deMeaux, grenier à sel de Senlis”.Les premiers seigneurs deMauregard furent Raoul etGautier d’Aulnay, qui donnèrentvers 1140, aux moines de Clunyl’église de Saint Jean-Baptiste etles biens qui y étaient attachés.Les terres de Mauregard passè-rent, vers 1600, dans les mainsde la famille Amelot. C’est audébut de 1651, que ces terres etcelles du Mesnil voisin quiappartenaient également aux
Amelot, furent érigées en mar-quisat du nom de Mauregard, parlettres patentes du roi, “enregis-trées au Parlement le 19décembre suivant et en laChambre des comptes le 23 juin1653”. Ce fut donc des Amelotqui, pendant au moins un siècleet demi furent les maîtres des
terres de Mauregard. Les ruinesdu mur d’enceinte de leur châ-teau sont toujours visibles…Et lemaire, Jean Huraux de les regar-der avec bien des pensées : n’y a-t-il pas, de notoriété publique,une rivalité pacifique certes,mais vivace avec son voisin, lemaire du Mesnil… Amelot ?
Jacques Amelot, marquis de Mauregard…
Le mur d’enceinte du Château de Mauregard
• *Deux remarques :Il est dommage que ne soient pas réalisées des histoires des communes à l’image de la monographiedu 19ème siècle que nous évoquons ici. Un petit livre résumant outre l’histoire,le patrimoine, la géo-graphie, l’économie, la démographie d’une commune comme Mauregard (mais la réflexion vaut pourles autres) serait assurément très pédagogique pour les élèves, la population en général et contribue-rait à la valorisation des collectivités. Il ne manque pas de professeurs, d’historiens qui seraientcapables de les réaliser, avec l’aide d’une bonne agence de communication (suivez Mon Regard…).Nous faisons cette suggestion aux maires…
L’ancien maire de Mauregard, M. Boisseau est mort en 2001.Il faisait partie d’une grande famille delaboureurs, dont on retrouve des membres à Roissy, Gonesse, Villeron etc. Il est intéressant de regar-der la généalogie de cette famille sur http//ferlab.org. Un généalogiste, Thierry Straub est remonté jus-qu’à 16 générations de Boisseau et a dénombré à ce jour 5477 descendants de Félix Boisseau, né auxenvirons de Gonesse vers 1580 !
le blason deMauregard
32
M. DP
M. NAHONDVG
M. BUCHDVD
M. DE SAINT SALVYDVD
M. JEANPCF
M. LACOMBEPCF
Mme. VALLETONUMP
M. GATIGNONPCF
M. BLAZYPS
M. AUBARDPS
M. PUPONIPS
M. VAILLANTPS
M. DEZOBRYDVD
M. COULON DVG
M. PANTENELLADVG
M. HERMANVILLEUMP
M. TOULOUSEDVD
M. DANIELDVD
M. MESSAGERUDF
Mme. GRENEAUPS
Mme. LEFEBVDVD
Mme. DUBOCQDVD
M. ROUGERONDVD
M. RINCHEVALDVG
Mme. TETARDDVG
M. RENAUDDVD
M. DEFRANCEDVD
M. MORELDVD
M. PALLIERM. PALLIERSE
M. DE NOAILLESSE
M. ANGELSPS
M. CALMATPS
M. GAUDRONUMP
M. FEURTETPCF
M. ASEPCF
M. BEAUMALEPCF
M. AUMASUDF
M. VEYSSIEREUMP
M. POUXPCF M. LAGARDE
UDF
M. CAPO-CANELLASUDF
M. LEFEVREUMP
M. DEHALTPS
M. DECOLINUMP
Mme. BEASLAYDVD
M. HERKATSEAéroport
du Bourget
Paris Nord 2
Aéroport Charles-de
M. DEHAINEUMP
17 192 hsenlis
D924
M. MARCHANDUMP
9 762 hGouvieux
M. CHARPENTIERUMP
11 200 hChantilly
M. SALOMONEUMP
8 281 hlamorlaye
M. VERNIERSE
3 743 hCoye-la-fôret
Mme. LEFEVRESE
985 h
Avilly-Saint-Leonard
M. TELLIERUMP
2 513 h
La Chapelle-en-Serval
M. BROCARDSE
596 hPontarmé
M. CHEVALIERSE
3 380 hOrry-la-Ville
M. BOYELLESE
988 hThiers-sur-Thève
Pôle de
limites communales :
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES “ROISSY PORTE DE FRANCE”
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES “CŒUR DE FRANCE”
COMMUNAUTÉ d’AGGLOMÉRATION“val de france”
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE DAMMARTIN-EN-GOËLE
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES “PLAINE DE FRANCE”
C’est bientôt les élections municipales, pré-vues pour mars 2007, à moins qu’il n’y ait unchangement. En cette période de mi-man-dat, tout le monde y pense : les maires quiveulent être réélus et ceux… qui veulentprendre leur place.
D’où l’idée de faire le point sur les couleurspolitiques actuelles des communes du pôlede Roissy, tel que les défini la carte Roissy2015. Rappelons que celle-ci rassemble lescommunes qui se situent dans l’aire d’in-fluence économique des deux aéroports etdes grandes zones d’activités locales.
Ce territoire comprend plus de 800 000 habi-tants. Il est à cheval sur 4 départements :Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Seine-et-Marne. Toutes les communes qui le compo-sent ont des problèmes communs : fiscalité,logement, transports, emplois, développe-ment économique, environnement. L’Etats’est récemment penché sur la “gouvernan-ce” de cette région atypique : cela a donnéle vote de la loi “Le Grand” instituant une“Communauté aéroportuaire” dont le péri-mètre, si la loi était appliquée, correspon-drait, à quelques choses près à cette carte.
Question couleur politique des maires, lacarte est éloquente : le bleu, couleur sym-bolique de la droite, domine. Mais entermes d’habitants, c’est la gauche qui l’em-porte : 52.95% du territoire est gouverné parl’alliance PS/PCF.
Quelques précautions : certains maires,souvent des petites communes, se refusentà dire leur “couleur” ou même leur “sensi-bilité” politique. En général, et nous le fai-sons, ils sont classés dans le vocable“Sans-Etiquette”. La pratique politique enFrance est telle que la plupart du temps les“SE” sont situés plutôt à droite. Aussi, sansindication contraire de leur part, nous lesavons mis en bleu…Quant aux “divers”, cesont des maires qui n’ont pas de carte d’unparti politique, mais s’affichent plutôt àdroite (divers droite DVD) ou plutôt àgauche (divers gauche DVG)
M. CHARTIERSE
M. LAMBLINSE
M. THUBINSE
M. CHERONSE
M. ROMANDELPCF
Mme. PAPINPS
M. BRIATTEUMP
M. HURAUXDVD
DIDIERPS
HET
M. BAHINDVD
M. COLLINGPCF
M. PUJOLDVDM. GENIES
UMP
M. DUHAUUMP
VRE
M. COËNNEDVD
M. BONTOUXPCF
M. ALBARELLOUMP
M. MARCHANDEAUDVD
M. HANNEQUINPS
M. CHOPELINSE
NSI
M. HAQUINDVD
M. JACQUEMINDVG
M. CAMESCASSEUMP
M. BOULLONNOISUMP
M. LUNAYDVG
M. RIGAULTDVD
M. MANGOTSE
M. TROUSSELLEDVG
M. PELLETIERDVD
M. DROYDVD
M. GODONPS
e-Gaulle
Mme. FRIEZSE
M. SMAGUINESE
M. DOUETPS
838 hErmenonville 414 h
Montagny-sainte-félicité
2 830 h
Le Plessis-Belleville
M. DAUDRESE
1 825 hLagny-le-Sec
e Roissy
UMP : 17 communes (267 102 h)
UDF : 3 communes (83170 h)
DVD : 20 communes (28356 h)
SE : 17 communes (1933 h)
PS : 15 communes (209376 h)
PC : 10 communes (234 564 h)
DVG : 8 communes (3920 h)
Il y a aussi du jaune sur cette carte. C’estnormal car il s’agit des territoires (commu-naux certes) mais gérés par ADP(domained’Etat, pour l’instant) et par Paris Nord 2(domaine privé) qui échappent aux pouvoirsdes maires concernés pour la plupart deleurs prérogatives (aménagement et urba-nisme, police –pour les aéroports-, réseaux,environnement etc.). Ce qui est plutôt unebonne chose pour eux : ainsi ils perçoiventles impôts locaux (taxe pro, taxes fon-cières) sans avoir la charge des dépenses.
A noter aussi que la couleur politique detelle ou telle ville ne signifie pas que sonaction soit imprégnée de son orientationpolitique affichée. L’intercommunalitébrouille un peu les cartes. Ainsi les com-munes de Fosses et de Marly, communistes,font partie de la communauté de communesRoissy Port de France, qui est, dans sonécrasante majorité, à droite. De mêmeArnouville-lès-Gonesse et Garges, à droite,font partie de la communauté d’aggloméra-tion Val-de-France, dont la majorité est àgauche…Ou encore Othis, dont le maire M.Romandel était jusque là PS, puis “chevè-nementiste” et qui vient d’être rééluconseiller régional, sur la liste communistecette fois, ce qui lui vaut d’être en rouge.
Un coup de chapeau au passage aux maires : le travail au service des autres est certespassionnant mais aussi, on ne le dit pasassez, prenant et ingrat.
EV
la carte politique municipale
D ans ce magazine, nousavons cœur à vousprésenter des ent re-
pr ises d ’ ic i , g randes ,moyennes ou pet i tes . Cet tefois c’est au tour de TDR, dontnous avons rencontré l ’équi-pe par hasard (chez Tina, àl ’Ate l ier d ’Epiais , décidé-ment, le dernier salon où l ’oncause…). Le pat ron , Er icLefebvre, nous a présenté sonentrepr ise qui réal ise 3 .66millions d’euros en réalisantdes exploits…
TDR, dont le siège est àGoussainville, a deux métiers prin-cipaux : le transport d’objets spé-ciaux (lourds ou encombrants) et ledépannage-remorquage de voitures,mais surtout le relevage des poidslourds couchés sur la chaussée.
Eric Lefebvre, le PDG, est fier deson parcours. Ancien dépanneursalarié, ce grand costaud de 41 ansquitte ce secteur pour devenir trans-porteur. Ca durera 15 ans. Envie d’indépen-dance, de capitaliser sa doubleexpérience, envie de créer…
Il est banal de rappeler que notre
région regorge de PME dont le dynamis-
me dynamise à son tour l’économie
locale. Faut-il rappeler aussi (il faut le
faire, tant cette évidence est oubliée
dans notre pays) qu’une entreprise,
c’est d’abord le courage d’un créateur
ou d’un repreneur, qui, par intérêt
(argent, indépendance, épanouissement
dans la prise de risque et de responsa-
bilité…) va se transformer en magicien.
Et que cette entreprise génère des
emplois, des salaires, des achats, des
impôts et des charges sociales qui per-
mettent à notre société de tourner. Sans
entreprise, pas de création de
richesses, rien. Et sans créateur, pas
d’entreprise.
Il faudrait vraiment honorer, de temps
en temps, ceux qui prennent des
risques pour créer et gérer des
entreprises !
GoussainTDR transpor
les louPatricia, responsable de l’exploitation.
LES ENTREPRISES DU PÔLE
36
Toujours est-il qu’en 1999 il sedécide à sauter le pas. De 1999à 2001, il rachète coup surcoup trois petites sociétés dedépannage à Aubervilliers,Aulnay puis Goussainville.“Cela constituait un secteurcohérent, explique Eric. A par-tir de là, nous nous sommesdéveloppés. De 3 personnes,nous sommes passés à 40, nous
avons investi dans du matérielet nous avons obtenu des agré-ments auprès des préfectures”.Un problème, justement, cesagréments… Eric Lefebvrenous confie qu’il est parfoisdifficile de les obtenir. Pour
être agréé, il faut du matériel,
qui coûte cher, et pour pouvoir
financer ce matériel, il faut les
agréments…
Fort de son expérience dans le
dépannage, TDR sait transpor-
ter les engins spéciaux ou
lourds. Autrement dit, TDR
transporte tout ce que les trans-
porteurs “classiques” ne savent
ou ne peuvent pas transporter.Chariots élévateurs,nacellesélévatrices et autres moyens demanutention lourde. Oucomme ce gros moteur d’avionqu’il fallait l’autre fois emme-ner d’urgence la nuit de Roissyà … Toulouse. Et TDR de tra-vailler pour des clients presti-gieux comme Air France, ADPNippon Express…Aujourd’hui les dépanneusesjaunes de TDR sillonnent unvaste secteur qui va de la portede Saint-Cloud à Villepinte,jusqu’à Pontoise et Survilliers.Mais, outre le dépannage “clas-
sique”, ce sont les interven-tions sur des crashes qui font laspécialité de TDR. Camionsrenversés, ou engins spéciauxaccidentés, comme le montrentles photos spectaculaires ci-contre. Il faut aller voir le siteweb de l’entreprise pour serendre compte des situationspérilleuses… “On n’a pas ledroit à l’erreur, raconte Eric,c’est à nous de faire le dia-gnostic, évaluer les risquespour les hommes et les maté-riels, aligner les moyens etchoisir les techniques adap-tées”. Et rapidement ! Car,comme nous l’explique lepatron de TDR, en cas d’acci-dent sur la route et l’autoroute,“tout le monde nous presse : ilfaut dégager la chaussée, etvite. C’est un vrai challenge àchaque fois !”Mais ça marche à chaque fois.“Grâce à toute l’équipe !”, tiensà souligner Eric Lefebvre, quilouange sa collaboratrice prati-cia Levy, son nouveau “brasdroit”. C’est que Monsieur tra-vaille aussi en famille : avecJocelyne son épouse, ses fillesChristine et Laetitia s’occupantdes agences d’Aulnay et deGennevilliers. Son fils Tony, lui,encore étudiant, donne un coupde main à la communication :c’est lui qui a conçu le site webqu’il faut aller voir pour ensavoir plus sur l’entreprise.
EV
TDR 01 39 92 90 90www.groupe-tdr.fr
Contact :
nville :rte et relève urds
Eric Lefebvre, PDG.
37
LES ENTREPRISES DU PÔLE
L’histoire d’aujourd’hui com-mence, si ma mémoire estfidèle, l’année dernière, fin
mai. Je distribuais des paquets duBénéfice.net 16 dans les hôtels etrestaurants de Roissy Ville (Roissy,c’est ma tournée perso, j’aimebien). J’arrive au restaurant le Grill.Ce sont des nouveaux patrons. Jedépose un paquet. A ce moment (ilétait midi) un grand gaillard quiétait au bar vient vers moi et me dit“je connais bien ce journal, pour-quoi vous n’en distribuez pas enzone de fret ?”. Moi j’me dit, c’estqui ce mec, de quoi j’me mêleencore… Un brin énervé, je luiréponds quand même, car je nepeux pas laisser dire que BN n’estpas distribué en zone de fret. “Voussavez, chaque Boite postale del’aéroport reçois un Bénéfice.net eten plus, y’en a en dépôt dans lesbureaux de Poste”. Lui me dit “oui,je sais. Mais ce n’est pas suffisant,je peux vous aider…” Et de medonner sa carte de visite. Je laprends, je dis merci et je m’en vais.
Le soir, débriefing de la journée àVPP. Je lis la fameuse carte :“Olivier Voiret, Roissy InterCourses. Toutes Transactions deDocuments sur CDG”. Tiens…
Quelques jours après je réfléchissaissur la diffusion de BN. C’est vraique sur CDG, les entreprises, saufFedex, France Handling et AirFrance et les hôtels, ne reçoivent parla Poste qu’un seul BN. En effet,contrairement aux autres zones d’ac-tivité où nous distribuons nous-même 2, 3 5, 10 ou plus par établis-sement, la zone aéroportuaire, aux
accès compliqués, parfois même“secrets” n’est pas assez servie enBN (mais je sais que tout le mondese débrouille pour se le procurer). Jerepense à ce que m’a dit mon gars duGrill et je l’appelle. Rendez-vouspris.
Olivier arrive chez nous, au Vieux-Pays. Et il m’explique son boulot. Enfait ce type a une petite entreprise(ils sont trois en tout), dont l’activitéconsiste, toute la journée, à récupé-rer les documents de fret, ou le cour-rier des entreprises de fret. Des com-pagnies aux transitaires, des transi-taires entre eux… J’y croyais pas.“Mais ils n’ont pas de coursiers ?”“Si, répond Olivier, mais tous n’enont pas. Et même quand il y en a cen’est pas si simple. Un coursierpeut-être absent, malade ou simple-ment négligeant, ou ne pas bienconnaître le terrain… Or, les plis nepeuvent attendre… On est là pourça”. J’étais très étonné, mais curieux
“Transfert”, c’est le mot magique, le
sésame qui ouvre toute les portes des
7 zones de fret de CDG, même les plus
hermétiques, tant ce qu’il contient
est important.
C’est que aucune compagnie aérienne,
aucun transitaire ne prendrait le risque de
ne pas recevoir à temps les précieux
documents que sont les fameuses LTA
(Lettres de Transport Aérien).
Voyage d’une demi journée au cœur des
zones de fret de CDG, véritable ruche où
travaillent des centaines d’entreprises et
plus de 15 000 personnes
En compagnie d’Olivier Voiret, qui connaît
le fret comme sa poche
Oliver Voiret, patron de Roissy Inter Courses
LES ENTREPRISES DU PÔLE
Olivier fait ses courses dans les
“TRANSF
“Ramasse” chez Air F
38
d’apprendre que le seul trans-port de documents sur l’aéro-port pouvait faire vivre uneentreprise. Plus tard, j’ai vu à LaPoste de Roissy qu’un transpor-teur bien connu de la plate-forme allait chercher le courrierpour… Air France !Externalisation, quand tu noustient…Du coup, Olivier me propose,pour les prochains BN, de dis-tribuer (gratuitement !) les BNdans ses tournées. Vous pensezbien que j’ai pas dit non. Et,depuis, ça se passe super bien.Olivier, j’ai appris à leconnaître, est un gars extra,adorable, toujours souriant. Enplus, c’est un bon vivant : il a unbon coup de fourchette, notam-ment au Grill de Roissy qui est,à l’instar de beaucoup de gensdu fret, sa cantine (voir BN 18page 68). Avant de créer sa boite, il a été
coursier en 1983, puis employéde transit chez Daher, puis chezun autre transitaire, puis loua-geur à son compte. C’est là que“quelqu’un” lui a donné l’idéede faire ce qu’il fait de 1989jusqu’à aujourd’hui.Mais je restais intrigué par sontravail et je lui ai proposé devenir un matin faire une tournéeavec lui, histoire de bien com-prendre ce boulot assez spécial,il faut le dire. C’était parti !
J’ai pas été déçu,mais ce 9 juin dernier,
à midi, j’étais vidé !
La journée de Roissy InterCourses commence à 8 heures,à la cafétéria rue des TerresNoires, derrière la Poste princi-pale, à côté du petit bureau dedeux pièces, sans fenêtre, quel’entreprise loue à ADP. Olivierme présente ses deux employés,Frédéric, à son poste depuis 7ans et Toufik, qui est là depuis
trois ans. Café, re-café, passageau bureau où un premier pointest fait à propos d’un fax reçu etnous voilà partis à 8h 30,
Olivier avec moi, Fred et Toufikchacun de leur coté, en voiture.
“Rendez-vous au dis-patch !”.
La journée (il faisait déjà bienchaud), commence par la“ramasse”. Entendez la ramas-se des documents auprès descompagnies de fret. Olivierconduit, un peu nerveusementà mon goût... Mais il a l’habi-
tude. Se garer est tout un art. Ils’agit de ne pas gêner, maisaussi de faire attention : desmanœuvres malencontreusesde camions lui ont déjà coûtéquelques réparations. Et le cou-pable ne laisse pas de carte devisite. J’ai pas su pourquoi,mais il n’aime pas les routiershollandais, Olivier… 8h 40 : première visite àSodexi (Olivier préfère l’appe-ler Air France Express), à pro-pos de cette histoire de fax reçudans la nuit. Le rythme estrapide, “faut marcher vite” medit Olivier. Ouf ! Moi j’ai pasl’habitude ! Ma journée à moic’est siège de bureau, siège de
voiture, fauteuil, canapé et lit.Toute la demi-journée, Oliviermarchant tellement vite, j’ai eul’impression d’être un gaminqui tente de s’adapter au ryth-me de son père, courant parfoispour le rattraper. A Sodexi,Olivier récupère dans descasiers une floppée de LTA. “Ilfaut toujours vérifier que letransitaire est bien consigné”m’explique t-il.
LES ENTREPRISES DU PÔLE
s zones de fret depuis 1989
FERT !”
France Express
les fameux casiers inversés de France-Handling
Toufik, Fred et Olivier devant France Handling
39
8h 48 : au magasin deHandlair, à coté. “Salut Jean-François, t’as quelque chosepour moi ?” Pas d’importaujourd’hui répond l’employéde l’entreprise de MichelDelos. Direction JAL Cargo,toujours à coté, conduite tou-jours speed d’Olivier. 8h 52. Chez Jal, il faut ouvrirles cases avec des codes.Olivier prend son carnet, pia-note et récupère les LTA du volarrivé la veille au soir.
Pierrot le loup blanc
8h 54. Swissair. Devant nous,deux convoyeurs de fonds,armés jusqu’aux dents sont aucomptoir. “Ils viennent cher-cher des valeurs” me ditOlivier. On tombe sur une LTAmal consignée. Sur celle-ci,c’est marqué “Géo”. Oui, maisGéo quoi ? Géodis ouGéologistique… ? Y a destrucs, parait-il, pour le savoir.Enfin, ça fait perdre dutemps… En sortant, on tombesur Pierrot, de chez Gondrand.Ce type, un antillais noir, estconnu comme le loup blanc ici.Même moi je le connais. Toutle monde l’aime bien. L’autrefois on s’est rencontré à RoissyVille. Il connaît et litBénéfice.net et en a pris unpaquet pour son entreprise. Cava ? Ca va ! Zut, pas eu letemps de prendre une photo desdeux, ça aurait été pas mal,mais Pierrot a déjà filé…
9h 06. France Handling. Olivierrécupère des documents dansles casiers. “Pour la petite his-toire, regardez ces casiers…
Ils ont été montés à l’envers. Lecoté “clé” est à l’intérieur,marrant, non ?” Vrai. Du coup,je prends le meuble en photo,histoire de faire rager le big bossde FH, Christian Maudry.Manipulation de divers docu-ments, j’arrive pas à tout com-prendre (en fait je comprendsrien, tout va très vite). Un p’tittour au comptoir à coté. “SalutCélia, t’aurais pas du M.P, parhasard ?”.Non, pas de MP. MP,c’est un petit transitaire, clientd’Olivier. Toujours les vérifi-cations. Olivier classe etreclasse dans sa sacoche. Moi,je pourrais pas faire ça : je fou-trais un sacré bazar ! Ca vientde partout… Je vois du MEA(Liban), des docs de Turquie,de Malaisie, d’Arabie saoudite,du Japon, de Hong Kong…Des poids allant de 10 kg à unetonne, en général.
Olivier Vert ?
En voiture, Olivier me la joueécolo : “On fait 100 Km parjour par voiture, sur un rec-tangle de 5 Km sur 1. Rienqu’avec nous, on remplace 12voitures…”. Je rigole. Grâce àRoissy Inter Course, moinsd’effet de serre… ? Olivier etle développement durable !Olivier zelateur du protocolede Kyoto ! Et pourquoi pas ? Ilva plus loin. “On devrait pou-voir avoir des voitures élec-triques… Mais c‘est encorecher… Et le problème desbornes…”.On va au “dispatch” me dit-il.Moi : “euh, c’est quoi le dis-patch ?. “Vous allez voir…”
9h15. Dispatch donc. En fait,les trois voitures se rencontrenttous les jours à cette heure làsur un parking en fret 4.Echanges croisés de docu-ments entre Olivier, Fred etToufik. Tout va très vite : 7minutes montre en main. Jepeux enfin allumer une cigaret-te… (qui tue, rappelons-le)Et c’est reparti. On va à ABXchez Sogafro “La 770, tu l’as ?”.Bonjour les longs couloirs !J’ai mal aux pieds. D’autantque j’avais dormi les deux nuitsprécédentes au Vieux Pays. Pasde rechange. J’ai donc lavéchaussettes et slip la veille,
mais tard. Le matin : toutmouillé ! J’ai horreur de ça. Ducoup j’y vais sans chaussettesdans mes chaussures noires. Lecon !
9h30 : Géodis à Sogafro. Jecommence à en avoir marre deprendre des notes en marchantà toutes berzingues.
9H 35 : Panalpina. Y’a une bar-rière avec un gardien.“Transfert !” lance Olivier. Ace mot magique, le gardiens’exécute et ouvre.
9h 45, Lemoigne Pérignon oùl’on récupère une “navette”,
9h 47 : Daher. On récupère unchèque…En voiture, Olivier tente de m’ex-pliquer le jargon du métier :DOCM (document je sais plusquoi), DOCC (doc compagnie),TTRA (transfert transitaire),RAM (ramasse compagnie),TLXC (telex compagnie)….
On apporte la navette à LemoinePérignon “civil” (ou DaherLhotellier, je ne sais plus) en zone4. Je vois avec plaisir la notrecarte Roissy 2015 affichéedehors.
10h et quelques : Expeditors.Olivier tamponne un documenten échange d’un autre.
LES ENTREPRISES DU PÔLE
le point fort de la demis-journée : le dispatch
40
La jeune fille du comptoir
exige qu’il inscrive l’heure…
Un peu fâché Olivier. “Eh bien
la prochaine fois je mettrai pas
mon tampon, voilà !” C’est les
consignes, répond la jeune
fille, une superbe métisse (y’a
plein de belles filles dans le
fret)… Olivier m’explique,
mais j’ai pas compris le problè-
me. On est déjà à SDV à
Sogaris. Mais là, c’est pas le
bon SDV, faut aller à SDV
Sogafro… On y va, puis après
c’est FC Logistique, re France-Handling où on retrouve parhasard et en même temps Fredet Toufik. Puis DHL en zone defret 2. J’ai les pieds en feu, jesuis crevé ! Ca doit être là que,chance, on recroise Pierrot. Cecoup-ci, je rate pas la photoavec Olivier : je la voulais celle-là. A partir de là, je prends plusde notes, ça va trop vite. On vaà tel endroit, tel autre, encore etencore. Je ne descends plus devoiture... Olivier ne le montrepas, mais je sens qu’il semarre…
Ouf ! Vers 12 h, tout le mondese retrouve au bureau rue desTerres noires. Je pense à mespieds qui doivent l’être aussi…
Débriefing. J’apprend que lemême circuit va recommencerl’après midi : ramasse, dispatch,transitaires… Mais là, ça serasans moi ! Je dis merci, aurevoir et je fonce m’affaler surmon siège de bureau à VPP, ravide revoir mes femmes …et meschaussettes, enfin sèches.
Ca se passe comme ça, en zonede fret… Une belle entreprise,Roissy Inter Courses, qui doitd’ailleurs gagner pas mal d’ar-gent, au passage. Bravo àOlivier et à son équipe. Ca,c’est du travail ! Et merci pourles “transferts” de…Bénéfice.net entre VPP et lesacteurs du fret aérien !
EV
LES ENTREPRISES DU PÔLE
rencontre avec Pierrot
41
Encres Dubuit fait partie des
entreprises du pôle de Roissy cotées en
bourse, dont nous voulons suivre
l’évolution dans notre future rubrique
“Argent”. Belle (et peu connue du grand
public) cette PME familiale a son siège
est à Mitry-Mory, dans la zone indus-
trielle. Une bonne occasion pour nous
de mieux la connaître et de vous en
faire profiter.
LES ENTREPRISES DU PÔLE
Q u’y a-t-il de communentre votre dernier DVD,votre téléphone portable,
votre carte bancaire et votre fla-con de parfum, votre écran d’or-dinateur ou du tableau de bordde votre voiture, un boite à cha-peau luxueuse? Rien ? Si !L’impression de couleurs, dedessins, de caractères, delettres, de chiffres sur tous cesobjets, au moyen du procédé dela sérigraphie. Et c’est la socié-té Encres Dubuit qui est le lea-der français dans la fabricationdes encres destinées à ce typed’usage. Implantée à Mitry-Morydepuis 1991, après avoir quittéAulnay, Encres Dubuit fait partiedes belles entreprises indus-trielles du pôle de Roissy.Innovation et internationalisa-tion la caractérisent.
Les machines Dubuit puis les Encres Dubuit
C’est en 1932 que Louis Dubuitfonde la société des Machines Dubuitqui fabrique, à cette époque, desmachines d’impression sur objet off-set. Elle existe toujours, dans la ZIdes Richardets, à Noisy-le-Grand. En1970, la société se lance dans lafabrication d’encres sérigraphiques
et crée “Encres Dubuit”. Celle-cise spécialise dans la conceptiontechniques et industrielles dansquatre domaines d’application :
les nouvelles technologies
(exemple, l’impression des circuitsimprimés) le marquage industriel, legraphique et les étiquettes. Le marché mondial de ces encresreprésente environ 1 milliardsd’euros. En fait, il y a deux typesd’encres pour la sérigraphie : lesencres à solvant (60% de la pro-duction mondiale) et les encres UV,moins polluantes.
En Europe et dans les autres paysoccidentaux, les encres à solvantsont progressivement remplacéespar les encres UV. Dans les pays“émergents” (Asie, Amérique duSud), on assiste à la naissance d’uneindustrie directement fondée sur latechnologie UV.C’est dans ce marché qu’évolueEncres Dubuit, en intensifiant la
Mitry-M
Encres Dule leader français des encre
Le siège de Mitry-Mory
42
recherche développement.Parmi les utilisateurs, on peutciter les fabricants d’ordina-teurs, de téléphone, de cartes àpuces, mais aussi l’automobile,l’électroménager, la cosmé-tique… Pour des grands noms :l’Oréal, Philips, Sony, WaltDisney, Procter & Gamble…Dernièrement, l’entreprise a
fabriqué, pour Valéo, le célèbreéquipementier automobile,l‘encre des pastilles posée surla dernière génération d’essuie-glaces, qui change de couleuravec le temps et permet ainside vérifier l’usure des balais…Avec un CA consolidé de 24.8millions d’euros pour 2003 (enléger recul par rapport à 2002,
mais le 1er trimestre 2004 fait
+7.8%) et un bénéfice net de 2
millions, Encres Dubuit est le
leader du secteur. Elle vend, la
plupart du temps sur la base
d’un cahier des charges avec
les donneurs d’ordre, aux
quelques 1200 sérigraphes ran-
çais. Une info : il faut 1kg
d’encre pour imprimer 6000
CD…
Une présence inter-nationale allant en se
renforçant.
Dès 1989, Encres Dubuit créée
sa filiale espagnole. En 96,
c’est l’acquisition d’Eurocolor
au Brésil, renommée Dubuit
Color. En 2000, Encres Dubuit
rachète les Encres DDI au
Canada. En 2002 est créée une
deuxième unité de production
au Brésil, et c’est en 2003
qu’une unité est créée à
Shanghai.
Au total, 60% de ses ventes sefont hors de France, dontl’Europe (38%), l’Asie (27%)l’Amérique latine (21%),L’Amérique du Nord (11%) etl’Afrique (3%). Ce qui faitd’Encres Dubuit le cinquièmeproducteur européen et le situeparmi les 10 premiers mon-diaux.
En bourse depuis2000.
C’est son introduction en bour-
se, au second marché de Paris,
qui a boosté son développe-
ment international. Le prix
proposé le en février 2000 a été
de 12 euros. 345 000 actions
nouvelles ont été émises et 325
000 actions ont été cédées à
cette occasion. “ L’action a été
souscrite 55 fois”, nous
apprend Franck Meyer, le
directeur financier de l’entre-
prise. “En ce moment, le cours
de l’action tourne autour de 14
euros et environ 1900 titres
sont échangés par séance :
nous sommes de plus en plus
liquides !”.
Le siège de Mitry-Mory
C’est à Mitry que se situe à lafois le siège du groupe dirigépar Jean-Louis Dubuit, le filsdu fondateur, et la plus grosseunité de production. Une centai-ne de personnes y travaillent.C’est une entreprise que noussuivrons donc, au travers ducours de son action. Nous allonsen acheter, comme ça on seraencore plus motivé…Mais onn’est pas inquiet. Le dividendedistribué lors de l’AG du 18 juina été de 0.6 euros par action(hors avoir fiscal) et l’entrepriseveut “poursuivre une stratégieoffensive à l’international”.
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43
Bénéfice.net y était. Il fautdire que les infractionsconstatées ont explosées
en 2003 sur la plate-forme deRoissy : + 394 % pour la vitesse,175% pour la ceinture et le por-table, 2 fois plus d’accidentsentre avions et véhicules enzone réservée, et + 210% pourl’alcoolémie ! Le sous préfetveut mettre l’accent sur la pré-vention (voir son interview dansRoissy Mail n°2 sur www.roissy-mail.com) mais la répression estbien là. Bonne occasion pourBénéfice.net de faire le point surl’alcool au volant, responsablede 40% des accidents et de plusd’un accident mortel sur trois :une vraie guerre.
Pas d’hypocrisie !
Tout le monde ne boit pas d’alcool etsurtout, tout le monde n’en abusepas, soyons clair. Nous (nous, c’estmoi, EV), c’est de notoriétépublique, on boit bien, et on enabuse, c’est aussi clair, et c’est pasbien. On aime le vin, on aime surtoutle whisky et, accessoirement, uncognac ou un armagnac. L’abus d’al-cool, c’est encore clair, est dangereuxpour la santé : on insistera pas (maisil faudrait le faire) : cancers, cir-rhoses (9000 décès par an pour cetteseule maladie), maladies cardio-vas-culaires, troubles psychiques, acci-dents divers…En tout 23 000 mortspar an sans parler des 45 000 mortsqui y sont associés. Le SIDA, àcôté... L’alcool, c’est d’abord un pro-blème personnel : chacun, après tout,est libre de s’empoisonner comme ill’entend (encore que le problème ducoût social -sécu, etc.- doit êtreposé). Mais ça devient une touteautre affaire quand il s’agit d’enrépercuter les risques sur les
autres…On se bornera ici à évoquerl’alcool au volant, même en l’absen-ce “d’abus”, car personne n’est àl’abri des contrôles.
On boit moins ?
Les pouvoirs publics ont depuis long-temps déclaré la guerre à l’alcool auvolant, par l’abaissement successif,ces trente dernières années des tauxlégaux. Mais, il faut bien reconnaîtreque la répression insuffisante laissaitlibre cours aux excès. Il a fallu la récente détermination(salutaire, à mes yeux) de NicolasSarkozy quand il était au ministèrede l’intérieur pour produire des résul-tats. Pour ne prendre que l’alcool(mais la vitesse est aussi dans le col-limateur), les contrôles se sont faitplus systématiques et plus nombreux.D’après les statistiques du Casierjudiciaire, d’une base 100 en 1984,on est passé, pour la catégorie “délits: conduite sous l’empire d’un état
SOCIÉTÉ
Business, apéro, L’alcool au vola
Du 1er au 07 juin dernier, le sous préfet
Jacques Lebrot, chargé des aéroports de
Roissy CDG et du Bourget avait organisé
une première : “la semaine de la sécurité
routière”. En partenariat avec Fédération
de la Sécurité Routière (FSR,`
une association de Seine-Saint-Denis) et
différents acteurs (ADP, assurances,
entreprises, GTA, PAF etc.), les usagers de
la route ont été sensibilisés sur leur
comportements au volant.
44
Lisez le récit d’une mésaventure sur www.cho
alcoolique” à la base 217 en1997, jusqu’à 234 en 2000pour redescendre à 226 en2002, soit encore 104763
condamnations pour délits“alcooliques” cette année là,soit 4000 de plus qu’en 1997.On objectera que ces statistiquesne veulent pas dire grand-chose :nombre des contrôles, politiquespénales réellement appliquées...Mais, ce qui est sûr, c’est que la“peur du gendarme” influe net-tement sur les comportementsdepuis Sarko. Il n’est qu’à voirle nombre de bouteilles deBadoit qui fleurissent de plus enplus sur les tables des restau-rants sur le pôle de Roissy, notrezone d’observation quotidienne.Tous les restaurateurs (oupresque) nous l’ont témoigné, laconsommation d’alcool surleurs tables a considérablementdiminué ces dernières années.Davantage d’eau minérale, de
“vin au verre”, moins d’apéritifset (mais ça depuis longtemps)presque plus de digestifs. Et,tout le monde (tout ceux qui boi-vent de l’alcool) fait de plus enplus attention, moi le premier,de peur des contrôles. Encorefaut-il vraiment faire attention.Deux verres, quels qu’ils soient(voir plus bas) et vous êtes bons! Dans ces conditions, pour évi-ter et accidents et ennuis avec lajustice, la solution est simple :c’est boire ou conduire. Car ilest difficile, pour quelqu’un quiboit volontiers, de se limiter,dans la fureur d’une discussionsoit amicale, soit d’affaires, dese limiter à deux verres… Lebon tuyau quand c’est possible :se faire accompagner ! Il restera,si vous consommez trop, et tropsouvent, vos problèmes éven-tuels ou futurs d’artères. Maisça, heureusement, c’est votreliberté. Enfin, si on peut dire…Rappelons qu’on appelle“buveurs excessifs” ceux quiboivent plus de trois verres d’al-cool par jour. Grr !! Ca fait pasbeaucoup, quand même !
Petit rappel de la loi
Les forces de police et de gen-darmerie pratiquent des dépis-tages du taux d’alcoolémie encas d’accident même si vousn’en êtes pas responsables ou den’importe quelle infraction aucode de la route (au besoin ilsleur arrivent d’en inventer, jepeux en témoigner…). Maisaussi lors d’opérations ordon-nées par le procureur ou les offi-ciers de police judiciaire, endehors de toute infraction. On souffle alors dans le “ballon”(un éthylotest) qui mesure le
taux d’alcool dans l’air expiré.C’est à partir de 0.25 mg d’al-cool par litre d’air expiré qu’ilest interdit de conduire, ce quifait 0.50 gramme d’alcool parlitre de sang (pour faire simple,on multiplie par deux le chiffreen milligramme par litre d’airpour avoir le taux en grammepar litre de sang : 0.25 mg =0.50 gr). Il faut noter que,récemment cette limite a étébaissée à 0.20 grammes par litrede sang pour les conducteursd’autobus…
Rappel important : deux verresd’alcool suffisent la plupart dutemps a atteindre les 0.5 gram-me !
Les sanctions
On parlera en grammes d’alcoolpar litre de sang. Si vous avezentre 0.5 et 0.8, vous avez com-mis une contravention. Qui serapassible d’une amende forfaitai-re de 135 euros et de la perte de6 points de votre permis. Maisvous pouvez aussi écoper d’unesuspension de permis.
A partir de 0.8 gramme, là çachauffe fort. C’est un délit, quipeut vous amener au tribunalcorrectionnel. La peine possibleest 2 ans de prison, 4500 eurosd’amende et 6 points. Vousencourez en plus une suspensiondu permis pouvant aller jusqu’à3 ans ! Le tout doublé en cas derécidive…
La pratique des tribu-naux compétents sur
le pôle de Roissy.
L’alcool au volant représente,dans certains tribunaux, 50 à60% des affaires pénales ! Il fautsavoir que, si la loi est la mêmepour tous, les parquets l’appli-
quent d’une manière différented’une juridiction à l’autre. Celadépend, si j’ai bien compris, deplusieurs facteurs : des moyensqu’elles ont à leur disposition,peut-être de la “philosophie” duprocureur. La substitut du pro-cureur de Bobigny que j’ai ren-contré m’affirmait qu’en pro-vince, les poursuites devant letribunal correctionnel sont sys-tématiques…. Quatre tribunaux concernent lepôle de Roissy, selon le lieu oùvous vous serez fait piquer.Bobigny pour le 9.3, Meauxpour la Seine-et-Marne,Pontoise pour le Val d’Oise,Beauvais pour le 60. Nous avonsdemandé aux procureurs destrois premiers départements denous dire comment ils faisaient.Merci à eux.
La Seine-et-Marne plus sévère :garde à vue, comparutionimmédiate et prison fermerequise systématiquement encas de récidive.
A tout seigneur, tout honneur, lepremier que nous avons visitéest le tribunal de Meaux. Onavait entendu dire que la répres-sion y était particulièrementsévère. Nous avons été reçu par M.Samuel Finielz, substitut du pro-cureur. D’emblée, il nousconfirme la réputation de fortesévérité de la “politique pénale”en matière de conduite en étatalcoolique (CEA, dans le jargonjudiciaire), dans cette juridic-tion. Tous les auteurs de délits(0.8 gramme) sont systémati-quement déférés au parquet,même si c’est la “premièrefois”. Entre 0.4 et 0.75, le pro-cureur peut, lors d’une “compo-sition pénale” (281 en 2003)
SOCIÉTÉ
restaurant…lant : danger
45
osespubliques.com (cliquez sur le numéro 2-3)
proposer une peine alternativecomme le suivi d’un stage de sen-sibilisation à la conduite en étatalcoolique, qui évitera unecondamnation. Mais si, à 0.8, lescirconstances sont graves, leproc’ n’hésite pas à poursuivre,voire à requérir de la prisonferme, prévue par la loi. Enrevanche, il m’apprend que lesrécidivistes (qui ont 0.8 gramme)sont systématiquement gardés àvue et déférés au parquet, en vued’une comparution immédiate(24 à 48 heures après le délit) autribunal et que le procureurrequiert systématiquement cettefois de l’emprisonnement ferme !Plusieurs facteurs vont jouer : lagravité de l’infraction, le délaientre les deux délits, le taux, leséventuelles infractions connexes(fuite, accident corporel etc. Enplus, le procureur décide l’annu-lation automatique du permis deconduire dans ces cas de récidive.C’est le juge qui décidera, dans cecas, le délai dans lequel lecondamné pourra le repasser…
Plus de permis blanc
Mais le substitut, dans la discus-sion, insiste sur un point qu’il saitparticulièrement efficace dans laprévention : la fin du “permisblanc”. Depuis la loi du 12 juin2003, cette disposition, qui visaità autoriser malgré tout l’usage dupermis suspendu pour raisonsprofessionnelles, n’est plus pos-sible. Pas moyen de rouler en casde suspension. Et ça, c’est sou-vent synonyme de perte d’em-ploi. Et ça, ça fait plus peur,parait-il, que la perspective d’unaccident…
Bobigny engorgé…
Le tribunal de Bobigny “souffrede tout” me rappelle la substitutMlle Hennetier. C’est de notorié-té publique (deux ministres s’ysont rendus dernièrement) que lajustice sequano-dyonisiennemanque cruellement de moyens.Bobigny s’efforce donc de conci-lier le principe d’une politiquepénale affirmée (la lutte contrel’insécurité routière est une prio-rité du Président de laRépublique, réaffirme t-elle) etles moyens dont on dispose. Onaccorde donc plus d’importancesaux “procédures alternatives” enmatière d’alcool qu’aux compa-rutions devant les juridictions dejugement. Ainsi, entre 0.25 et0.40 mg (par litre d’air expiré),vous serez convoqués devant undélégué du procureur qui vousproposera, en échange de l’aban-don de poursuite (une contraven-tion de 4ème catégorie soit 750euros), un stage de sensibilisationà vos frais (le stage coûte moinscher mais dure trois jours, maisvous en sortez édifiés. Je le sais,je l’ai subi il y a deux ans etdemi). Vous devrez aussi, fairedeux analyses médicales qui per-mettront de voir votre “état alcoo-lique” (à noter que la substitutm’a confié que l’analyse des“gamma GT” n’est plus, selon lesmédecins, forcément un signed’alcoolisme). A partir de 0.40mg, on risque donc la prisonferme. A Bobigny, de 0.40 à 0.60,on a recours à la “compositionpénale” décrite plus haut. Il estproposé au délictueux une peine(suspension, TIG, amende…)qu’il doit accepter. La transactionest validée par un juge. A noterque la durée de la suspensiondépend du taux : 4 mois pour 0.4,5 mois pour 0.5, 6 pour 0.6 : c’estfacile à retenir…Et, bien sûr pasde permis blanc…
De 0.6 à 0.9 mg, Bobignyemploie la procédure dite d’or-donnance pénale, qui est une pro-cédure simplifiée comme la com-position pénale à la différenceprès que la personne mise encause n’a pas à accepter, maispeut former opposition et dans cecas, l’affaire est jugée par le tri-bunal. La condamnation pronon-cée par ordonnance pénale estinscrite au casier judiciaire.
Au-delà de 0.9, là c’est le tribunalcorrectionnel, soit par une convo-cation, soit en comparutionimmédiate. Les cas de récidivesont sanctionnés en plus par uneannulation du permis.
Dans le Val d’Oise : ordonnancepénale jusqu’à 0.90 mg.
Elisabeth Senot, procureuradjoint nous apprend que le par-quet de Pontoise utilise l’ordon-nance pénale (un peu plus “sévè-re” que la composition pénale)pour les premières infractionsjusqu’à 0.90mg, à condition qu’iln’y ait pas d’autres infractionsgénérant une possibilité deconstitution de partie civile de lapart d’une victime. Si c’est le cas,une convocation est alors délivréepour une audience correctionnel-le. Enfin, pour les récidivistes oules personnes ayant commis unefaute entrainant un danger pourautrui, une comparution immé-diate est généralement décidée.Dans ce département, tous lesauteurs de CEA sont, depuis1995, se voient remettre une listedes CCAA (centre de cure ambu-latoire en alcoologie).“L’infraction est souvent lemoment d’une prise de conscien-ce chez certains” souligne MmeSenot. Mais à partir de 0.70 mg,une convocation pour une visiteobligatoire est délivrée, vers un
médecin alcoologue désigné parla DDASS. Le médecin doitalors préciser par courrier si lapersonne nécessite ou non unsuivi médical. Dans les caspositifs, le parquet, générale-ment suivi par le tribunalrequiert une peine d’emprison-nement, avec ou sans sursis,ainsi qu’une obligation de soinsou de suivre un stage routier.
Voici le tableau. J’ai voulu écrirecet article car je sais que cetterépression est sujette à débat,même si elle est de plus en plusacceptée. On trouve encore despersonnes (et pas n’importe qui,j’en témoigne) qui estiment qu’ilspeuvent boire et conduire, dugenre “moi je fais attention”, oubien, “moi je suis costaud et jesupporte bien”. Que nenni !“Même à faibles doses, l’alcoolagit directement sur le cerveau.Des perturbations interviennentdès 0.3 g/l” (donc dès le premierverre), note une brochure de lasécurité routière. A partir de 0.5(le taux légal) les troubles sérieuxcommencent : sous –évaluationdes risques, champ visuel modi-fié, temps de réaction en augmen-tation de 50%, éblouissement etc.Une conjonction de facteurs etc’est l’accident, qui n’aurait paseu lieu sans alcool : c’est aussisimple et aussi terrible que ça.
C’est comme la vitesse… Il yaurait à dire avec ce qu’on voitencore quotidiennement sur nosroutes.
Mais à chaque jour suffit sapeine. Il est temps, comme l’arappelé le sous préfet JacquesLebrot (par ailleurs amateur debon vin), de changer nos “com-portements au volant”.
EV
SOCIÉTÉ
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Le moment ne pouvait pas êtremieux choisi : l’année de la Chine enFrance vient de s’achever pour lais-ser place à l’année de la France enChine, d’octobre 2004 à Juillet 2005.
Les relations commerciales et poli-tiques entre nos deux pays ne sontpas récentes, mais elles ne bénéfi-ciaient jusqu’à maintenant qu’auxgrosses sociétés françaises ou auxcontrats négociés entre Etats. Onassiste à présent à un développementrapide des contacts franco-chinois
dédiés aux petites et moyennes
entreprises et même aux TPE. En
témoignent les actions menées
conjointement par le Val d’Oise,
Cergy-Pontoise et les villes de Wuxi
et Zhenjiang, visant à promouvoir
les échanges et collaborations entre
leurs entrepreneurs respectifs.
Bénéfice.Net a accompagné une
nouvelle rencontre officielle qui
s’est déroulée en Chine du 19 au 27
septembre dernier. Nous n’avons pas
été déçus du voyage, tant l’accueil de
nos hôtes a été chaleureux et enthou-
siaste.
A la tête de la délégation : Michel
Mélé, président du GIE des SACV
de Cergy-Pontoise, Yves Gitton,
chargé de mission pour le Comité
d’Expansion Economique du Val
d’Oise, Jean-Pierre Maillot, direc-
teur de Cergy-Pontoise
Développement et Jean-Pierre
Cormier, Président de la
Confédération Générale des Petites
et Moyennes Entreprises du Val
d’Oise. Parmi les autres participant
figuraient 8 chefs d’entreprises
INTERNATIONAL
A Pékin et à ShAprès l’Indonésie, l’Ecosse, le Japon, Hong-Kong, Euskadi, Washington et Johannesburg,Bénéfice.net s’est cette fois rendu en Pékin et àShanghai. Pour accompagner une délégation deresponsables économiques et de chefs d’entre-prises du Val d’Oise. Cet aspect de notre activitérédactionnelle reflète l’importance croissantedes échanges internationaux, désormais à por-tée de main de n’importe quelle entreprise,quelque soit sa taille. Le développement et le bascoût des transports aériens, celui des transportsmaritimes, le développement d’Internet à trèshaut débit et la libéralisation mondiale deséchanges permettent des relations commer-ciales inimaginables il y a 5, 10 ou 15 ans. Lecommerce international est (encore) certes ledomaine des grosses ou des moyennes entre-prises. Mais de plus en plus les autorités économiqueslocales s’emploient à aider l’ensemble des entre-prises à participer aux échanges internationaux.Témoin le rôle dynamique du Val d’Oise, avec sacheville ouvrière, le CEEVO qui a tissé depuis desannées déjà une toile de relations planétairequ’il met à la disposition de ses entreprises, et enprofite pour faire venir des entreprises étran-gères sur son territoire. Le réseau WCA qu’il ainitié avec ses partenaires américains (voir lenouveau site www.wca.com) permet la prise decontacts, la récolte d’informations, des facilitésde toutes sortes, la plupart du temps gratuites etdonc extrêmement précieuses.
L’excellente (et efficace) initiative “chinoise” deMichel Mélé, directeur du GIE des Parcs d’acti-vités de Cergy-Pontoise se situe dans cet esprit :“ouvrir” des portes aux entreprises en faisantaussi de la diplomatie, favoriser les échangesdirects.
Ce n’est pas votre serviteur qui a suivi ce “trip” enChine, mais Alain Veillon, son fils, âgé de 23 ans,accompagné de son amie Myriam, qui a écritavec lui ce compte rendu. Alain, c’est un “inter-national” né, qui fait partie de la “générationmondialisation”. Il a passé son enfance enAfrique (Bénin, Djibouti, Mayotte) et a déjà beau-coup voyagé. Titulaire d’une maîtrise de commer-ce international (MSTCI Paris 1), il file un sérieuxcoup de main à Bénéfice.net (et à VPP) depuis ledébut. Il a droit aux félicitations paternelles,(avec mention “doit toujours mieux faire) ! Mais allez, je vous laisse avec leurs plumes…
EV Mathieu Bah, Jean-Pierre Cormier et Yves Gitton lors de la présentation des activités d’Alcatel à Shanghai
50
diverses ainsi que Mme Brigitte
Lestrade, vice-présidente char-
gée des relations internationales
de l’université de Cergy-
Pontoise.
Un peu de tourismepour se mettre “dans le bain”
Tout avait bien commencé au
départ de Roissy, la délégation
étant à l’heure et au complet.
Pourtant, les premiers imprévus
ne se sont pas fait attendre
puisque dès le décollage, force
était de constater qu’il manquait
notre principal représentant !
M. Mélé nous rejoindra finale-
ment le lendemain de notre arri-
vée. A l’aéroport de Beijing,
temps superbe, la délégation a
été accueillie par M. Lin, prési-
dent de l’Association Amitié
Euro Chinoise, organisateur de
la Mission. Le planning était
serré, mais les premiers jours
furent surtout consacrés aux
visites des principaux sites tou-
ristiques classiques (Grande
Muraille, Palais d’Eté, Place
Tienanmen, Cité Interdite,
Tombeaux des empereurs
Mings, Voie Sacrée, sans
oublier l’Opéra de Pékin). Le
premier soir, nous avons ren-
contré une centaine d’entrepre-
neurs membres de l’Université
du Parti Communiste Chinois.Inflexibles, les responsables del’armée nous ont cependantempêchés de tenir la réuniondans le bâtiment initialementprévu à cet effet. “Secret mili-
taire”… Qu’à cela ne tienne, larencontre aura finalement lieudans une salle de quartier déni-chée près de notre restaurant.Elle donnera le ton de toutescelles qui suivront : discours,
INTERNATIONAL
Shanghai, avec le Val d’Oise
Ganbei ! Alain Veillon, Yves Gitton et Michel Mélé en compagnie d’un officiel de Wuxi
M. Wang Chang Sheng, vice maire de Danyang et nouveau lecteur de bénéfice.Net
51
présentation des différents pro-tagonistes, échanges de carte,poignées de mains et “poses”sous les flashs et les caméras.
Le 22 au soir, départ en train denuit pour Shanghai. Ambiancetrès “colo” dans les wagons,l’apéritif aidant, je vous laisseimaginer… Le lendemain, nousavons été rejoint par les derniersmembres de la délégation.Après la visite d’un jardin“zen”, les choses sérieuses pou-vaient commencer : visite d’unezone industrielle plutôt impo-sante ainsi que de l’usine de lasociété Alcatel-Shanghai-Bell,très “high tech”. Durant tout cetemps, comme elle l’avait fait àPékin, Mme Lestrade est allée àla rencontre de l’Université dela ville. De leur côté, les offi-ciels et entrepreneurs de la délé-gation ont été accueillis par levice-président du service éco-nomique et commercial de lanouvelle zone d’activité dePudong, district représentantprès de la moitié du commerce
extérieur de Shanghai. Le soir
enfin, “Shanghai by night” et
son cirque mondialement
connu.
“Ganbei !” ou le business à la
chinoise
Le 24, nous nous sommes diri-
gés vers l’intérieur des terres,
direction Wuxi, partenaire de
Cergy-Pontoise, occupant la
10ème position en terme de PIB
parmi les villes chinoises. Nous
avons été reçus par les autorités
de Wuxi New District, une zone
spéciale de développement
industriel et technologique créée
il y a dix ans. La présentation du
territoire, du parc d’activité et
des sociétés qui y sont installées,
a été suivie par la visite d’un“show-room” impressionnantexposant tous les produits etmarques fabriqués localement.Les Chinois ont vraiment le sensde la communication, nous nousen rendrons régulièrementcompte par la suite. Du coup,certains entrepreneurs françaisse sont renseignés sur la présen-ce de sous-traitants pour la fabri-cation de pièces mécaniques. Lerythme de travail devenantinsoutenable, un déjeuner tom-bait à point, ponctué des pre-miers “ganbei !” (cul-sec) inau-gurant une longue série à venir...Dans la deuxième partie de lajournée, une conférence avaitlieu au sein du récent CollègeScientifique et Technique deWuxi, face à des chefs d’entre-prises chinois et aux officiels dela municipalité et du PartiCommuniste. Les intervenantsse sont alors scindés en plusieursgroupes de travail permettant desentretiens personnalisés.
INTERNATIONAL
Portrait de groupe devant le siège du gouvernement de Pudong. De droite à gauche : Messieurs Bruno, Couffignal, Cormier, Gitton, Lin, Mélé, Maillot, Bah, Levaillant, Ji (représentant le CEEVO à Shanghai), Jacquet, et Beatrici
A Dantu, visite de la future zone d’activité internationale
52
Le lendemain matin, change-
ment de programme. Tandis
que la délégation se rendait
dans la ville voisine de
Danyang, district de
Zhenjiang, Michel Mélé était
invité au 6ème comité consul-
tatif annuel de WND, en pré-
sence des autorités et des
investisseurs étrangers.
Beaucoup de Japonais, des
Taïwanais, des Américains et
des Européens, dont deux
Français. Après être intervenu
à la tribune, M. Mélé a étéhonoré par la Ville en tantqu’interlocuteur privilégié. Cene fut qu’un aperçu du pro-gramme qui allait suivre. Les
trois dernières journées de la
mission ont en effet fait la part
belle aux conférences, récep-
tions, visites d’entreprises et
séances de travail. Les
cadeaux, escortes policières et
repas d’honneur copieuxtémoignant du plus ferventaccueil de la part des Chinois,et de l’importance qu’ils nousconféraient. Ne vous fiez pasaux apparences, derrière cet
aspect protocolaire, cher à nosamis chinois, des négociationsconcrètes d’accords et de par-tenariats se sont déroulées.
Alain VeillonMyriam Tahraoui
INTERNATIONAL
Visite du show room desparcs d’activité de Wuxi
Réunion de travail à Wuxi
Intervention de Michel Mélé lors de la cérémonie d’inauguration de la Foire d’Automne de Zhenjiang
Myriam à la Grande Muraille : “La pente est raide, même en Chine ! “
53
C réé en 1977, le GIEdes SACV de Cergy-Pontoise a pour
vocation d'apporter unensemble de services auxquelques 600 petites etmoyennes entreprises ins-tallées sur les parcs d’acti-vités “Les Béthunes” et “LeVert Galant” à Saint Ouenl’Aumône.Son président, MichelMêlé, qui est aussi Vice-Président de Cergy-Pontoise Développement etadministrateur du CEEVOs’est activement engagéauprès des partenaires chi-nois pour promouvoir lescollaborations écono-miques entre les entre-prises des deux pays. Sonengagement a été payant :excellent communicant,diplomate, il a été nommé“conseiller économique”des villes de Wuxi etZhenjiang. Nous l’avonscôtoyé pendant toute lamission en Chine. Au retour,cet homme d’expérience,cordial et attachant, aaccepté de répondre auxquestions de Bénéfice.net.
Bénéfice.net : comment sesont établies les relations entrele Val d’Oise, Cergy-Pontoiseet les autorités chinoises desvilles de Zhenjiang et Wuxi ?
Michel Mélé : La Chine, nonseulement est un marchéimmense, qui se développe àvitesse grand V, mais lesChinois souhaitent désormaisinvestir à l’extérieur de leurpays. Nos entreprises ne peu-vent ignorer ce développementdes relations franco-chinoises.C’est d’ailleurs à l’initiativedes Chinois que les premierscontacts se sont établis entrenos villes. Dés novembre2003, après avoir contacté leCEEVO, le secrétaire de lacommission de travail du PartiCommuniste de Wuxi NewDistrict a visité les parcs d’ac-tivités de Cergy-Pontoise.Cette rencontre a été suivie enmars 2004 par la venue d’unedélégation conduite par Mmele Maire de la ville deZhenjiang, organisée parl’Association Amitiés Euro-Chinoise.
En avril, le GIE et l’Agence deDéveloppement Economiquede Cergy-Pontoise se sontdéplacés en Chine accompa-gnés par MM. Benon et Gittonqui représentaient le CEEVO.Cette visite sur le terrain, dontvotre journal a d’ailleursrendu compte, (voir BN 18,ndlr) nous a permit de conclu-re des accords de coopérationentre le GIE et les deux villeschinoises, visant à promouvoirles échanges commerciaux, les
rencontres et à favoriser l’im-plantation des entreprises surnos marchés respectifs. Cespartenariats concernent aussila coopération universitaire.
Ces engagements concrets quenous avons pu prendre ont étéréaffirmés peu de temps aprèslors des visites successives denos partenaires. 89 appelsd’offres nous ont été remis parWuxi en juin tandis que le 09septembre, nous avons signéune convention cadre pourl’étude d’une zone de produc-tion industrielle internationaleet d’une cité d’habitation àDantu, dans la région deZhenjiang (52 appels d’offresont été remis).
BN : Vous venez de passerune semaine en Chine à diri-ger une délégation de chefsd’entreprises français. Quelbilan pouvez-vous tirer decette mission ?
MM : Tout d’abord, je tiens àsouligner la qualité de l’accueilqui a été réservé à notre délé-gation. Nous avons été réelle-ment impressionnés, d’autantplus que pour une fois de telscontacts profiteront à nos PME,contrairement aux habituellesrencontres au sommet. En outre,les Chinois ont une réellevolonté d’établir un partenariatgagnant/gagnant. Nous sommes
par exemple en négociation
avec une dizaine d’entreprises,
dont six de Shanghai, qui sou-
haitent s’installer à Cergy-
Pontoise.
La Mission que nous avons
menée en Chine nous a permis
de poursuivre notre collabora-
tion, en précisant notamment
les modalités d’installation d’un
représentant permanent du GIE
à Wuxi et inversement à Cergy-
Pontoise, ainsi que la promotion
de chacun dans notre show-
room respectif. Les rencontres
entre entrepreneurs français et
chinois ont favorisé les prises de
contacts personnalisées, de
même qu’entre l’université de
Cergy et celles de Pékin,
Shanghai, Wuxi, Zhenjiang…
INTERNATIONAL
Michel Mêlé, Président des Parcs d“Les PME ne peuvent ignorer l’importance
54
BN : Quelles sont les pers-
pectives à court et moyen
terme pour le GIE et les
entrepreneurs français et
chinois ? Prochains rendez-
vous ?
MM : Nous allons poursuivre
notre travail afin d’apporter
encore plus d’opportunités à
nos entreprises. En plus du
business, les Chinois sont tout
à fait disposés à élargir le
champ des échanges, dans des
domaines plus politiques et
institutionnels (culture, loisir,
tourisme…). Ces perspectives
concernent davantage le travail
du Conseil Général, de la
Communauté d’Agglomération
et du CEEVO.
Fin novembre, nous allons
finaliser à Dantu le projet de
parc d’activités pour les entre-
prises françaises en Chine et le
protocole de représentation
croisée avec Wuxi. Enfin, la
tenue le 8 décembre du second
Forum France - Chine 2004
sera en quelques sortes la
consécration des efforts réali-
sés jusqu’à présent. En plus de
personnalités politiques et
économiques, il faudra comp-
ter sur la présence d’une délé-
gation chinoise comprenant
des officiels et plus d’une cen-
taine de chefs d’entreprises.
Cet événement on ne peut plus
marquant aura lieu à l’audito-
rium du Parc de Saint-
Christophe, à Cergy-Pontoise.
Propos receuillis par Alain
Veillon
INTERNATIONAL
d’activités de Saint-Ouen l’Aumône :grandissante des échanges franco-chinois”
• camionnage Paris et Région parisienne
- une flotte toutes catégories- transports en véhicules sécurisés
(marchandises hautes valeurs)
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Des années d’expériencepour vos solutions “transports”
55
Le monde est petit, onne le répétera jamaisassez. Thierry
Moschetti a été directeurcommercial chez RégusParis. Nous l’avons bienconnu car il s’occupaitnotamment du centre Regusde Roissypôle. Il a été notreinterlocuteur en matièred’infos et de pub pourBénéfice.net pendant des
années. J’ai pu apprécier cejeune homme, excellentcommercial et très dyna-mique. Je l’ai revu l’anpassé au siège de VPP àTremblay. Il rentrait en faitd’un break-tour-du-monded’un an qu’il avait fait avecson amie. Je devais en faireun papier dans la rubrique“Globe-Trotters” de BN,mais le temps a fait… que jene l’ai pas fait. Vous pouvezvoir deux de ses photos queje voulais publier…Quelques temps avant d’ac-compagner la mission 95 enChine, nous avons appris queThierry avait repris du servicechez Regus, et qu’il était enposte à Shanghai. Joie. Contactpris par email. Alain a pul’avoir au téléphone àShanghai, mais pas moyen detrouver le temps de se rencon-trer dans les bureaux de Regus.
On a rattrapé ça parmail et téléphone.
Thierry, en bon commercialqu’il est (“regional sales direc-tor for East Asia”), nous rap-pelle que Regus gère actuelle-ment 700 centres d’affairesdans le monde (à voir surwww.regus.com et aussiwww.regus.fr ), dans 55 pays et330 villes. Leur métier, c’est lalocation de bureaux équipéspour de durées d’une heureà…plusieurs années. Bien sûravec tous les services : perma-nence téléphonique, vidéoconférence etc. En AsiePacifique, Regus aligne 25centres sur 9 pays, dont évi-demment la Chine. Le premiercentre Regus s’est ouvert àPékin en 1995 (au centreLufthansa) puis ce fut le tourde Shanghai Pudong (dans lagrande tour Jin Mao, voirphoto) et, depuis juillet dernier
à Puxi, Corporate Avenue, aucœur du centre historique desaffaires de la ville. L’AsiePacifique représente actuelle-ment 8% de l’activité deRégus, mais cette part devraitmonter rapidement, selonThierry, qui annonce une avan-ce de trois mois pour les objec-tifs du centre Puxi. En bonobservateur, il nous a confirméle dynamisme économique deShanghai, où l’on compte deplus en plus d’étrangers,notamment 6000 Français.
“Trop beau pour être vrai”
On vous recommande ce contactd’affaires à Shanghai et lescentres Régus en général (publi-cité gratuite). Il y en a un àRoissypôle, au Dôme (pourmémoire, le centre a été le pre-mier locataire du Dôme en ques-tion : voir BN n°1). En gros, lesecret de Régus, c’est qu’ils vousprouvent chiffres en main queleurs centres vous reviennentmoins cher qu’une location clas-sique. Témoin cette phrase dufondateur et PDG de Regus, MaxDixon : “For many, our propositionappears too good to be true. Infact, often when I introduceclients to Regus, their reaction is'I had no idea that something likethis exists'. Well, it does. And,here's how it can help you”.
EV
INTERNATIONAL
RetrouvaillesThierry Moschetti est à Shanghai pour Regus
Thierry, (deuxième, de gauche à droite), en visite dans la Chine profondeFutur “Hot-Dog” chinois. C’est ça aussi
la gastronomie traditionnelle…
56
N os fidèles lecteurs sesouviendront de lasociété Brochot, à
Tremblay (voir BN 3 et 11). CettePME industrielle (140 per-sonnes, 20 ingénieurs) est,notamment, l’un des (rares) spé-cialistes mondiaux pour laconception et la fabricationd’équipements des usinesd’électrolyse pour la productiond’aluminium et de magnésium(rodding shop, machines à bras-quer, chaînes de coulée etd’empilage de lingots…).Présente sur tout le marché(Canada, Inde, Bahreïn, Afriquedu Sud…), Brochot travaille laChine depuis 1985.Comme notre agence VPP estactuellement installée dansleurs locaux à Tremblay, l’occa-sion était trop bonne de contac-ter, à Pékin, René Van Soest, quiest l’ingénieur responsable dumarché chinois pour Brochot.
Brochot a su saisir “l’opportuni-
té de la multiplicité des projets
chinois qui, de mémoire de pro-
ducteur d’aluminium, n’a jamaisconnu un tel essor” s’enthou-siasme René Van Soest. Partagéentre Tremblay et son bureau dePékin, l’ingénieur de Brochotprend le temps de nous expliquerce que l’entreprise fait là-bas.“C’est en 1985 que l’entreprisea commencé la prospection enChine. Dès 1987, nous avonspris pied sur le marché avec lepremier contrat de fournitured’équipements pour l’industriede l’aluminium primaire”, rap-pelle t-il. “Depuis ce ne sont pas
moins de 18 contrats (dont 14depuis 2000) qui ont été rempor-tés depuis le début de cette aven-ture”. Et de nous apprendre quela Chine compte encorequelques 120 producteurs d’alu-minium primaire de tailles trèsdiverses, et que beaucoupd’entre eux ne produisent pasplus de 15 000 tonnes par an(nettement moins que la moyen-ne des producteurs occidentaux).M. Van Soest estime que ces“petites” unités de production
disparaîtront à terme pour laisserplace à des complexes plusimportants. L’ouverture du bureau deBrochot, il y a un an, à Pékins’est imposée pour des raisonslogistiques et commerciales. Et,conséquence de l’implantation etde la présence continue surplace, Brochot peut mener uneveille permanente et être plusproche de ses clients. L’équipelocale est constituée d’une assis-tante, d’un secrétaire comptableet d’un ingénieur support, en
plus de M. Van Soest. C’est ainsi que Brochot a puexposer au premier salon chinois(“IAI 2003”) de l’aluminium quis’est tenu à Shanghai ennovembre 2003 et participera àsa prochaine édition du 16 au 18novembre prochains. Mais l’alu-minium est une chose : “on com-mence à regarder du côté dumagnésium, dont la Chine estaussi un producteur important”En savoir plus sur Brochot :
www.brochot.fr
INTERNATIONAL
De Tremblay à PékinBrochot équipe les usines d’aluminium en Chine
René Van Soest est le “Chief Representative of China Office”de Brochot.
Les lieux d’intervention de Brochot en Chine
57
I l suffit d’ouvrir son quoti-dien pour y lire des nou-velles et des analyses
sur la Chine. La suprématieinternationale des Etats-Unisa marqué le XXème siècle,celle de la Chine est déjà entrain de se construire. En effet, le retournement éco-
nomique qu’a connu ce pays a
la fin des années 70 a souvent
été qualif ié de “véritable
miracle”. Son entrée dans
l’Organisation Mondiale du
Commerce le 11 décembre
2001 entérine son ouverturevers l’extérieur et lui faitbénéficier de nouvelles pers-pectives de croissance. Il nousa suffit de faire quelques pasdans les principales grandesvilles pour que nous nous enrendions compte : les agglo-mérations et infrastructuressont en perpétuelle construc-tion, les buildings n’ont rien àenvier à ceux des grossesvilles américaines. Les vélosont laissé la place aux grossesberlines noires, signe extérieurde richesse, malgré des
embouteillages incessants…Ce phénomène est en train degagner les provinces de l’inté-rieur qui mettent tout enœuvre pour attirer les investis-seurs du monde entier, quitte àconstruire d’immenses ave-nues pour l’instant vides detoute circulation. Leurs forces :des coûts de travail et d’instal-lation inférieurs à ceux deszones côtières. Désormais,elle ne se contente plus de sonstatut d’“usine du monde” etaspire au rattrapage technolo-gique afin de conquérir de
nouveaux marchés, facenotamment au voisin indien.C’est un pays vertigineux,voire effrayant, dans tous lesdomaines. De l’avis de ceuxqui y retournent aujourd’hui,rien n’est comparable à ladécennie passée. La Chinecompte bien profiter de l’or-ganisation des prochains JeuxOlympiques en 2008 et del’Exposition Universelle de2010 pour afficher sa gran-deur économique, culturelle etpolitique face aux grandesnations.
INTERNATIONAL
Impressions chinoises
Impossible de faire l’impassesur l’art culinaire chinois, dontnous avons pu profiter de toutesles subtilités. La majorité denos repas mêlaient gastronomiemoderne et plats traditionnelsaux vertus curatives, réaffir-mant sa réputation de cuisinesaine et équilibrée. Si nousn’avons bien sûr pas échappéau délicieux canard laqué, le
reste des spécialités s’est révélé
être bien plus insolite : pieds de
poules, bouillon d’ailerons de
requins, soupe de tortue,
graines de nénuphar, etc. En
outre, les compositions varient
selon les régions. Ne soyez
donc pas surpris de déguster
des sucreries en milieu de
repas. De même, le riz que vous
avez tant espéré ne vous sera
proposé qu’en dernier. Vous n’y
toucherez cependant pas, au
risque de laisser penser à vos
hôtes que vous avez encore
faim. En ce qui concerne le vin,
il est très bon et très prisé en
Chine. Ganbei !
Gastronomie :ça change de nos “chinois” parisiens
58
Aquarelle.com fait partiedes références de toutbon internaute. On voit
souvent sa publicité sur wana-doo.fr, entre autres. Notreagence VPP s’en sert depuis 3ou 4 ans pour envoyer desfleurs en cadeau ou en remer-ciement. Les bouquets sont àpartir de 25 €, livrés dans les 8heures en région parisienne ouen 24 heures dans le reste de laFrance. A chaque fois, touts’est bien passé, sauf lors d’unhiver particulièrement rigou-reux où les fleurs étaient arri-vées gelées. J’ai appris, lorsde ma visite à Brasseuse, quej’aurais dû faire des réclama-tions, c’est effectivement undes engagements notés dans lesite. Dont acte. Brasseusec’est le village qui abrite“l’usine” ou plutôt la manufac-ture d’Aquarelle.com. En pre-nant l’A1, vers le Nord, onaperçoit le bâtiment à gauchede l’autoroute.
Contact pris avec la Directiond’Aquarelle à Paris pendant lesvacances. On me renvoie gentimentvers Brasseuse. Email à M. Detournay,le directeur. Il me rappelle rapidement,je lui présente les sites deBénéfice.net, de RoissyMail. Onconvient d’un rendez-vous pour unevisite des installations.
Il faut sortir à Senlis, puis prendre ladirection de Chamant. On trouveBrasseuse sur la route qui mène auChâteau de Raray, juste après le villa-ge au nom si étrange : “La-Roue-qui-tourne”… Tout un programme,quelques jours avant mon cinquantiè-me anniversaire… J’arrive à Brasseuse et trouve le bâti-ment d’Aquarelle. C’est une anciennedistillerie de betteraves, du XIX èmesiècle, réhabilitée avec goût. L’entréese fait directement par l’atelier d’as-semblage des bouquets. Fraîcheur,odeurs… Les bureaux sont au premieret c’est Pascal Detournay qui m’ac-cueille dans une grande salle où sontrassemblés les services opérationnelsde l’entreprise : réception des com-mandes, suivi, comptabilité, achats desfleurs, marketing opérationnel…
Pascal Detournay me fait un rapidehistorique de la maison, dans laquelleil est rentré en 1989. Il m’apprend queles deux fondateurs (et toujours diri-geants) d’Aquarelle sont l’un enarqueet l’autre X. Original (comme quoil’ENA ne conduit pas toujours à latechnostructure…). C’est en 1987qu’est ouverte la première boutiqueAquarelle, rue du Commerce, dans leXVème arrondissement de Paris. Puisd’autres boutiques (9 aujourd’hui)sont créées dans la capitale puis une àRennes. En 1997, Aquarelle commen-ce l’aventure du Net avec www.aqua-relle.com pour devenir l’entreprisebien connue d’aujourd’hui.
INTERNET
CAquarell
Qui ne connaît Aquarelle.com,
le désormais célèbre vendeur de fleurs
par Internet ?
S’il est un site Internet qui a échappé aux
illusions de la l’économie virtuelle d’il y a
quelques années, c’est bien
www.aquarelle.com. Pourquoi ?
Parce qu’il s’agit d’un métier de toujours,
bien concret, dont les ventes ont explo-
sées grâce à la Toile : celui de fleuriste.
Et les 380 000 bouquets qui sont expédiés
chaque année sont réalisés près de
Roissy, dans le Sud de l’Oise.
Client -satisfait- d’Aquarelle depuis
plusieurs années, Bénéfice.net a
visité ses installations.
Ca valait le coup !
C’est à Brasseuse qu’est toute la logistique d’Aquarelle.com
60
En 1998, 5000 bouquets sontvendus par Internet. Cette annéece seront 380 000 bouquets quiseront expédiés à partir deBrasseuse, m’assure PascalDetournay. “Une des raisons du succès,continue t-il, c’est la photo réelledu bouquet envoyé que reçoiventnos clients par mail. Cela les ras-sure. Elle est obligatoire car dansnotre système, c’est la photo dubouquet qui déclenche la procé-dure de livraison”.
Schipol plus rapideque CDG ?
C’est que l’erreur n’est pas per-mise quand on garantit au client,comme il est indiqué dans le siteInternet, qu’un retard de 4 heuresdans la livraison entraînerait leremboursement de la commande.Ainsi, une fois les bouquets réali-sés et conditionnés, une navetterelie trois fois par jour un entrepôtsitué Porte de la Chapelle d’où ilssont réexpédiés aux clients. Cac’est pour le région parisienne.Pour le reste de la France,Aquarelle travaille avec troistransporteurs : TNT, Chronopostet France Express.
D’où l’importance de la situationprès de l’aéroport de Roissy. Pourles expéditions, mais aussi pourles réceptions. Les fleurs arriventpar avion d’Amérique du Sud(Colombie), d’Afrique (mais il ya des problèmes logistiques avecl’Afrique me confie PascalDetournay) et sont livrées directe-ment à Brasseuse. Mais à partRoissy (40%) le gros de l’appro-visionnement passe par laHollande (60%). Ce pays, connupour ses tulipes, est en fait un
énorme “hub” mondial pour lecommerce et la logistique desfleurs, avec de grands marchéscomme Aalsmeer, m’explique t-on. 70% du business mondial desfleurs passepar là. D’où l’installa-tion d’Aquarelle le long de l’A1.Question logistique justement, ledirecteur se permet une petite cri-tique sur CDG : le dédouanementdes fleurs prend trop de temps,alors qu’en Hollande celui-ci estréalisé en vol, ce qui permet auxfleurs d’arriver plus rapidementde l’aéroport de Schipol que deRoissy. Par exemple, un vol part duKenya (Nairobi) le dimanche soir.Les fleurs arrivent à AmsterdamSchipol, ayant été dédouanées envol, le lundi matin. Acheminéessur une plate-forme de dégroupa-ge, elles arrivent le lundi en find’après-midi à Brasseuse. Alorsque par Roissy, il faudraitattendre le mardi… Qu’en pen-sent nos gabelous ? De même, l’organisation desHollandais est tellement pousséeque les fleurs produites dans leSud de la France sont moinschères et de meilleure qualité surles marchés bataves que dansnotre chère Provence. Mystèredes circuits de distributions…
Le moment est venu de faire letour des ateliers. On remonte lachaîne depuis l’arrivée des fleurs.Celles-ci arrivent en général tousles jours à 5 heures du matin oùelles sont vérifiées. A 8 heuresune première équipe arrive pourle pré assemblage. A 9H, les fleu-ristes arrivent et composent lesbouquets dont les tiges sontemballées dans une pochetted’eau et, une fois contrôlés, sontplacés sur une chaîne,. Puis lebouquet est photographié pourêtre visualisé sur le web par leclient. Emballé, doté d’un codebarre permettant le suivi, puisexpédié… Vers 18, 19 H, tout estparti…
47 000 bouquets pour lafête des Mères !
Une belle organisation. Dans lesite de Brasseuse, outre les bou-quets, c’est tout le marketing opé-rationnel qui est fait, y compris lecatalogue qui présente 23 bou-quets déclinés en 150 versions autotal. Les commandes y arrivent(2 à 300 mails par jours, mais 5%des commandes sont faites partéléphone). 56 personnes en touttravaillent sur le site, mais pourdes “coups de bourre” comme lafête des Mères (la dernière a fait47000 bouquets !) c’est au total160 personnes qui ont été mobili-sées, en 3X8…
L’affaire marche si bien que destravaux ont été réalisés pouragrandir les 1300 m2 d’activitésactuels : 850 m2 supplémentairepermettront de faire face à unecroissance exceptionnelle (+40%en 2004).
Un bon tuyau : vous pouvez yaller le samedi matin (la cam-pagne est belle par là) et acheterdirectement des bouquets surplace, sans payer le transportdonc (9 euros).
EV
Contact : www.aquarelle.com ABrasseuse : 03.44.54.86.50
A voir : www.aalsmeer.com c’estle site du marché au fleurs deHollande.
INTERNET
C’est le bouquet !le.com près de chez nous.
puis expédiés
les bouquets sont photographiés
Pascal Détournay est le directeur de“Brasseuse”.
les fleuristes composent les bouquets.
pré assemblage des fleurs
les commandes arrivent par le site Internet
Les fleurs arrivent principalement d’Amérique du Sud
61
E urosatory s’est tenu àVillepinte du 14 au 18 juindernier. Organisé par le
Coges, filiale du GICAT (groupe-ment des industries concernéespar les matériels de défense ter-restre), il a battu ses records cetteannée. Près de 45 000 visiteurs(7000 de plus qu’en 2002) venus dumonde entier sont venus voir les977 exposants (contre 800 la foispassée) représentant 45 pays. 1247délégations officielles y ont étéreçues et le salon a organisé 4100rendez-vous d’affaires, mettant enrelation 200 entreprises preneursd’ordres et une centaine de don-neurs d’ordre. Plus des trois quartsdes exposants étaient desPME/PMI, qui côtoyaient lesgrands groupes internationaux.
EuroMale : “drone de longue
endurance multimission”
(Ca ne s’invente pas…). Le salon aété inauguré par le ministre de laDéfense, Michèle Alliot-Marie.
Comme il y a deux ans. “La situa-tion était alors très dégradée. Onpeut dire aujourd’hui que le déclinest enrayé” a déclaré le ministre.Après avoir rappelé les effortsfinanciers “que la Nation a consen-tis à notre avantage, inscrits dans laloi de programmation militaire”,histoire de tenir la route face auministre de l’économie qui aimeraitbien que la défense face des écono-mies…On apprend que “la fortecrise de la maintenance qui s’estrévélée en 1990-2000 est désormaisderrière nous” et que les effortsbudgétaires “ont permis de mainte-nir la disponibilité technique opéra-tionnelle à 90% en opérations exté-rieures”. Elle a rassuré GIATIndustrie (dont le PDG, LucVigneron est le président actuel duGICAT), qui peut désormais “s’ap-puyer sur un socle crédible de com-mandes et de financement de
C’est la deuxième fois que
Bénéfice.net rend compte d’un salon peu
banal : Eurosatory. C’est le salon interna-
tional de la Défense terrestre et aéroter-
restre, devenu salon mondial de référence.
Il réunit tous les deux ans tous les acteurs
industriels de l’ensemble des secteurs liés
de près ou de loin à la défense terrestre et
à la sécurité. C’est un salon impression-
nant pour les non professionnels. Après
tout, c’est une partie du marché de la
guerre. Il fut l’objet dans le passé, de nom-
breuses critiques de pacifistes. Mais que
serions-nous devenus sans une défense
forte ? Depuis les redoutables épées
franques, notre pays est un spécialiste de
la production et de l’exportation d’arme-
ment, ce qui lui permet d’ailleurs de finan-
cer en partie son propre effort de défense.
En attendant l’armée européenne…
SALONS PROFESSIONELS
PaAffluence re
legende
62
recherche pour assurer sa
transformation” (le projet de
restructuration GIAT 2006
ndlr).
Elle a ensuite confirmé trois
types d’actions en cours
1) Plusieurs programmes struc-
turants de l’Armée de Terre (qui
avaient été annoncé il y a deux
ans, voir BN 15 page 55) - le
premier prototype du VBCI
(Véhicule Blindé de Combat
d’Infanterie, (qui était visible au
salon) qui succède à l’AMX.
- une commande de 72 canons
CAESAR (nouveau canon de155 mm, 52 calibres, fabriquépar GIAT)- signature du contrat FELIN :Fantassin à Equipements etLiaisons Intégrées : le fantas-
sin du troisième millé-naire), qui sera opé-
rationnel à la fin 20062) les nouveaux “démons-
trateurs”- le BOA (Bulle Opérationnelle
Aéroterrestre) est confirmé. Ils’agit en gros de la guerreaéroterrestre du futur (le com-bat info-centré), capable“d’optimiser la répartition desfonctions du combat (capteurs,systèmes d’armes, systèmesd’information)”. Pour un mon-tant de 135 millions d’euros,
associant Giat, Thalès, Sagem,EADS et MBDA)
- lancement du démonstrateurEuroMALE, un drone dereconnaissance, qui prévoitpour 2008 le vol d’une plate-forme aérienne endurante, sanséquipage à bord (ben alors ??),mais bourrée de systèmesd’observation optique et radaret communicant par liaisonsatellite. Le programme (300millions d’euros dont la moitié
financée par l’industrie) faitl’objet, comme les autres pro-grammes sur les drones(Neuron) d’une coopérationDassault, EADS, avec Thalès.3) Le ministre a enfin donnédes informations sur la futureAgence Européenne deDéfense, dont le principe a étéacté dans la future constitutioneuropéenne et qui devrait êtreopérationnelle en 2005 (si toutva bien ndlr).
EV
Notes :Le prochain Eurosatory aura lieudu 12 au 16 juin 2006En savoir plus :www.eurosatory.comwww.giat-industries.comwww.defense.gouv.fr
aris Nord Villepinte : ecord pour Eurosatory 2004
SALONS PROFESSIONELS
63
Cette fois ça y est ! Les lecteurs
assidus de Bénéfice.net se souviendront
de l’annonce de l’implantation future
de Deconinck sur le parc d’activité
Charles-de-Gaulle de Goussainville.
Le bâtiment, imposant, est en cours de
finition (voir photos). L’ouverture de ce
véritable complexe consacré à la
pêche, à la chasse et au tir est
prévue en fin d’année.
Nous nous sommes rendus
à Warneton, en Belgique, pour voir le
célèbre magasin qui a donné
naissance à celui de Goussainville :
ça valait le détour !
NOUVELLES IMPLANTATIONS
Apeine rentré dans le maga-sin, on est époustouflés : “çadonne envie d’aller à la
pêche”, a-t-on dit presqueensemble avec Pascal (-encore lui-que j’avais emmené parce qu’il futchasseur et amateur de ball-trap).La première vue du magasin estvraiment prenante : des couleurspartout (avec une dominante devert) une forêt de cannes à pêche,des rayons de vêtements, de sacsdivers, des casiers, des bourriches,des flotteurs, des moulinets. Commeon était juste à l’heure, on décided’aller faire une première visiteavant de rejoindre M. et MmeDeconinck, qui nous attendaient.
Dans une grande salle attenante, ondécouvre des rayons incroyablesd’amorces en tout genre, en farine, enbouillettes, en graines... Mais atten-tion, pas des petits paquets comme onpouvait s’y attendre, des grands sacsavec des produits colorés, odorants,portant des noms pas possibles. Ontrouve de tout : du fenouil, de la cha-
pelure rouge fluo ou jaune fluo, de la
Terre de somme noire, des pois
chiches, de l’huile de chènevis, de la
citrouille verte, de la biscotte moulue
et même de la fiente de pigeon ! En
tout des centaines de variétés.
Impressionnant. On avise un mon-
sieur chargeant sur un chariot une
vingtaine de ces sacs, croyant que
c’était un vendeur. Eh non, c’était un
client qui faisait ses courses… Le
décor était campé. Ce n’était pas un
petit magasin de pêche qu’on venait
visiter, mais bien un complexe jamais
vu où l’on trouve tout ce qui concer-
ne la pêche, que ce soit en eau douce
ou en mer, la chasse et le tir. Et, les
voitures garées sur le parking l’attes-
tent, où les clients viennent de par-
tout, voire de très loin pour approvi-
sionner leur passion. On aura même
vu partir deux jeunes hommes venant
du Loiret pour acheter carrément une
tonne de ces amorces pour alimenter
le prochain concours de pêche local !
Le chantier du magasin en août dernier
Deconi
64
Plus de 30 000 articlesen vente…
Il était temps d’aller rejoindre les
Deconinck. Nous sommes reçus
dans le bureau par Marc et
Christine, fort chaleureusement
comme à chaque fois. C’est que
j’avais fait leur connaissance au
moment où ils avaient acheté le
terrain de Goussainville à l’amé-
nageur Richard Renouard. M.
Deconinck nous dira plus tard
qu’il avait pensé depuis 1995 à
installer un deuxième magasin
dans la région de Roissy ou au
sud de l’Oise. Anecdote ? Alors
qu’il recherchait encore un ter-
rain sur place, à Goussainville, il
aperçoit un panneau de Richard
Renouard. Coup de téléphone en
voiture. Renouard pas là. Mais
sa secrétaire (efficace et char-
mante, comme chacun sait) fait
passer le message et le dyna-
mique aménageur le rappelle
dans la foulée. Rendez-vous pris.
“Heureusement, nous dit M.
Deconinck, car après avoir visité
des dizaines de sites dans la jour-
née, on était fatigués et s’il ne
nous avait pas rappelé à ce
moment, on n’aurait pas conti-
nué nos recherches sur
Goussainville”. C’est là qu’on
voit les bons…Imaginez qu’il ait
appelé l’AFTRP…
Pour l’heure, j’aperçois, affichée
dans le bureau des Deconinck et
non sans satisfaction, notre carte
Roissy 2015. C’est que les
Deconinck sont membres depuis
longtemps du Club des lecteurs
de Bénéfice.net dont ils nous ont
dit tout le bien qu’ils pensaient,
pour avoir des “informations
pertinentes” sur ce pôle de
Roissy où ils vont s’installer. Ça
fait toujours plaisir…
Marc Deconinck nous fait le tourdu propriétaire, rayon par rayon.Tout y passe, les cannes à pêcheoù nous nous attardons sur unemarque américaine célèbre pourles amateurs : “St-Croix”. Maisaussi sur les cannes “bolo-gnaises” les cannes au Feeder,les cannes “Quiver-Tip”, lescannes à l’anglaise, mais aussides roubaisiennes car onapprend qu’il y a une méthoderoubaisienne de pêche…
Nous passons devant un rayonde vêtements de pêche et dechasse, un rayon de toiles detentes pour nous diriger verscelui des hameçons et desleurres. Y’en a de toutes lessortes, de toutes les couleurs,de toutes les tailles. Au passa-ge, Charles, un des filsDeconinck (l’entreprise est uneaffaire de famille depuis long-temps) nous explique, démons-tration à l’appui, comment uncertain type d’hameçon a révo-
lutionné la pêche à la carpe(une ruse où le poisson mangeun appât sans hameçon, maiscelui-ci arrive juste après : troptard, la carpe, pourtant méfian-te, est prise). Cette techniqueest assez récente, nous dit-on.Je pense à mon père, grandpêcheur devant l’Eternel, quiavait renoncé définitivement àvouloir attraper des carpes. Cadevait être avant cette inven-tion…
On continue. Le magasin (on estun samedi) est plein de clients.Pourtant, pas de queues auxcaisses. Car un système de tic-kets (comme à la Sécu) permetde ne pas attendre : votre numé-ro est appelé. Et si vous êtesencore occupé à ce moment,vous serez prioritaire ensuite. Laclientèle, européenne (on y vientde partout car Deconinck est leseul magasin à proposer unegamme de plus de 30 000 réfé-rences !), est disciplinée.
NOUVELLES IMPLANTATIONS
Chasse, tir et pêcheinck ouvre bientôt à Goussainville
65
Il y a un côté où l’on peut tou-cher, et l’autre non. Mais partoutil y a des vendeurs quiconseillent et qui montrent. Desspécialistes. C’est ça aussi quifait la différence avec les“autres” : les Décathlon (quifurent la bête noire desDeconinck pendant des années),Pacific Pêche, ou MondialPêche, crée en 1992…
On arrive dans une arrière salleoù est installée une machine àfaire les cartouches. C’est qu’il ya une marque “Deconinck HP”(Haute Performance) fabriquée àWarneton. Puis, enfin pour Pascal, nousvoici dans l’armurerie, qui prenddeux étages. Des fusils en veux-tu en voilà. A côté, un atelier per-
mettant les mises en conformité,les réparations et même lestransformations de l’arme àvotre manière de tirer : même lacrosse peut-être travaillée…
Ouf ! Une bonne heure de visite.On en a un peu plein la tête, maison est content de voir tout ça. Eton est en Belgique. Donc, quandMarc Deconinck nous invitedans la cafétéria du magasin, çasera deux bonnes bières pournous. Mmmm ! Ca fait du bien !
Pour le marché européen mais contre
le “libéralisme sauvage”
C’est l’heure d’aller déjeuner.M. Deconinck nous emmènedans un restaurant sympa, àWarneton, mais… en France.
C’est que la ville est françaised’un côté, belge de l’autre, sépa-rée par ce qui était une frontière: la rivière Lys.
Et, bien sûr, je le bombarde dequestions sur Deconinck, sonhistoire, son développement,Goussainville…Il ne se fait pas
NOUVELLES IMPLANTATIONS
66
prier : il aime parler. Mais tout ce
qu’il dit est passionnant.
Quelques mots sur Warneton
d’abord, qui, visiblement, lui
tient à coeur. La ville, comme
toute la région d’ailleurs, fut car-
rément rasée par les combats de
14-18. Eh oui, on y pensait
plus… Puis la Lys, la pollu-
tion…
C’est en 1942 que les parents de
Marc reprennent un commerce
de quincaillerie au 39, rue
d’Ypres. Ils y ajoutent un rayon
de matériel de chasse et de pêche
en 1945. Les deux fils, Jacques
et Marc, décident en 1970 de
délaisser la quincaillerie (il y en
avait une dizaine dans cette ville
de 3200 habitants) pour faire du
magasin un spécialiste de tout ce
qui concerne chasse, pêche et tir.
En juin 1978, les frères achètentun ensemble de 25 hectares decarrières de briqueterie, des“argilières”. C’est que la régionpossède une argile de qualité quia donné naissance depuis long-temps à des briqueteries un peupartout. Les trous laissés parl’exploitation deviennent desétangs. “Côté français, ces argi-
lières sont devenues des
immenses décharges” nousapprend Marc. C’est qu’on a lafibre verte chez les Deconinck.Du coup, les étangs (qu’on avisités par la suite) ont servi à lapêche sportive, à la pisciculture,à une pêcherie à la truite. Unstand de tir aux armes sportivesde chasse y a aussi été installé.Aujourd’hui ils servent au per-sonnel et aux fournisseurs pouressayer le matériel et mettre aupoint les amorces de pêche.C’est aussi une formidable réser-ve naturelle. On y passerait bienun week-end, sous la tente…
Et le magasin, dopé par lesEtangs de la Lys, se développe.En 1983 est créé, Chemin Lutunun complexe de fabricationd’amorces. En janvier 1984, lemagasin est refait et modernisé.Objectif : développer les venteset par la suite se doter d’un éta-blissement plus grand. Çamarche. Certains jours, 200clients sont reçus sur 20m2,devant les comptoirs. 90% dustock se trouve dans les caves,les appartements privés de lafamille, les couloirs…En juillet1987 est ouvert un atelier dechargement de cartouches dechasse.
Enfin, en juin 1990, tout estregroupé dans l’actuel magasin,sur 3000 m2 au sol, rue ThomasBouquillon, toujours àWarneton.
Entre temps, se souvient Marc,le marché de la distribution deces articles a été complètementbouleversé. Et de rappelerqu’avant l’ouverture du grandmarché européen en 1992, etbien que Warneton soit situé à15 Km de Lille (par le hasarddes traités, la ville et sa régionest une enclave francophoneaux confins de la Flandre),longtemps la clientèle françaiseleur a échappé. Pour exporter, ilfallait faire certaines demandesd’autorisation en 14 exem-plaires, raconte Marc, en mêmetemps qu’un lot d’anecdotesavec les douaniers…
En 1976 se crée en FranceDécathlon, l’enseigne bienconnue. “Cela a entraîné la dis-
parition ‘une grande partie du
commerce traditionnel en maté-
riel de pêche et de chasse. Et
plus de 2000 emplois supprimés
dans les sociétés françaises qui
fabriquaient ces matériels de
pêche, le plus souvent au profit
des fabricants asiatiques”
dénonce Marc, en s’emportantcontre la chaîne française,contre laquelle il aura dû menerune bataille commerciale de 10ans. “Décathlon n’est pas un
spécialiste dans notre métier
mais cette société détient la
puissance financière et aime
employer la propagande sous
toutes ses formes !”. Bing ! Pas
de langue de bois chez Marc
Deconinck, je commence à
comprendre pourquoi il aime
Bénéfice.net…
Heureusement pour lui que le
marché européen ait existé, si
l’on comprend bien. Mais son
libéralisme s’arrête là. “Ce libé-
ralisme normal a été relayé par
un libéralisme sauvage. Toute
société commerciale a le choix
d’exploiter les différences des
niveaux atteints par chaque
pays…” déplore t-il.
Et de revenir sur l’ouverture de
son magasin en 1990. “Notre
nouvelle implantation suscita
beaucoup de curiosité et de
convoitise. Plusieurs groupes
sont nés en essayant de copier
notre professionnalisme et notre
façon de faire”. Il nous raconte
en riant à peine que les
“espions venaient deux fois par
semaine” dans le
magasin...Certains, de peur
d’être reconnus, se teignaient
même les cheveux !
Toujours est-il que les amateurs,
visiblement, savent faire la dif-
férence et reconnaître la qualité.
Le magasin de Warneton tourne
désormais avec une clientèle à
80% française (environ 50 000
clients fidèles). Et avec une
croissance annuelle autour de
20%. Un peu plus en volume,
précise Marc, puisque les prix
baissent.
NOUVELLES IMPLANTATIONS
67
Mais il faut quand même faireface à la concurrence des autresgrandes surfaces qui s’y sontmises “dont une enseigne amême fait appel à la bourse pourmultiplier ses points de vente”,critique Marc, comme MondialPêche (42 magasins en 2004) ouencore Pacific Pêche (25 maga-sins). “C’est le monde du self-service dépersonnalisé, desachats massifs en Asie, de l’em-ploi précaire et souvent subsi-dié”, dit-il en en remettant unecouche…D’où le projet qui a aboutit àGoussainville. “Il fallait y aller,sinon on reculait” expliqueMarc.
Le choix de Goussainville n’estpas dû au hasard : la zone dechalandise est immense, lesaccès y sont aisés (autoroutes,RER à côté, TGV, avion…). EtMarc de préciser : “le magasinde Goussainville sera le mêmeque celui de Warneton, en plusgrand et plus moderne. Maisnous continuerons nos méthodes :nous gardons et respectons aussilongtemps que possible nos four-nisseurs et fabricants européens.Nos clients seront toujours inté-gralement accompagnés etconseillés dans leurs achats.Le self-service avec son cortè-ge d’emballage est banni.Notre choix sera toujours aussi
complet (plus de 30 000 réfé-rences), les réparations y serontassurées et notre personnel, trèsqualifié et passionné bénéficierade contrats à durée indétermi-née” (25 créations d’emploissont prévues ndlr).
Etonnant et saisissant personna-ge, Marc Deconinck. Hommed’affaire avisé, un peu méfiant
quand même -on le comprend -quand il refuse de communiquerson chiffre d’affaire (ils sont ennom propre en Belgique).Libéral, ce qui ne l’empêche pasd’être inquiet sur la “mondialisa-tion”. Mais toujours entrepre-nant : à son âge, il aurait pudécrocher, vendre… Mais non,c’est un passionné. Tout commeil est passionné par l’environne-ment ou plutôt par la nature.Lors de notre visite à Warneton,ce jour là toutes les vitres desmaisons arboraient une affichet-te jaune fluo. Celles-ci disaientnon à un projet de remblaiementd’une zone humide et inondable,
aux bords de la Lys, avec desboues de draguage (de classe B,précise t-il) polluées provenantdu futur curage de la rivière. Orcelle-ci a servi de poubelle(métaux lourds…) aux industriesenvironnantes pendant toute laseconde moitié du 20ème siècle.C’est lui qui mène la dansecontre ce projet. Les autoritéslocales promotrices du projet ont
du souci à se faire…Grâce à Deconinck, le pôle deRoissy va accueillir un nouveléquipement unique, fébrilementattendu par des dizaines de mil-liers de clients, comme en attes-tent le volumineux courrier et lescentaines d’emails reçus.
Bienvenue donc à Deconinck.On leur souhaite plein succès.Bénéfice.net, bien entendu, vousfera visiter le magasin deGoussainville dès son ouverture.
Et moi, je crois que je vaisretourner à la pêche…
EV
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Voici un bulletin municipal quiinforme. Son changement demaquette est une bonne occa-sion pour vous le présenter.D’autant qu’il revient, en page6 et 7, sur “l’évolution de lacommunication à Coubron”.On y apprend que ce n’estqu’en 1990 que le P’titCoubronnais apparaît pour lapremière fois. “Jusqu’alors,peut-on lire, l’informationmunicipale se limitait à un bul-letin annuel accompagné demanière ponctuelle de docu-ments d’informations complé-mentaires”. L’article rappelleque “le droit des habitantsd’une commune à être infor-més” est affirmé dans la loi du6 février 1992 (sur les collecti-vités locales). Le journal rappel-le : “c’est pourquoi nous avonspu constater un réel boom de la
communication publique à tra-vers le fleurissement de bulle-tins d’informations locales”.Les élus s’attachent alors, avecle P’tit Coubronnais à“construire, penser et à rédi-ger l’ensemble du contenu dece bulletin”. Puis, “face àl’exigence accrue des adminis-trés en termes de communica-tion”, le bulletin est confié “àdes personnes formées dans cesecteur”. Puis, constatant“l’évolution extrêmement rapi-de de la société et des attentesde la population constituent undes principaux facteurs de laprofessionnalisation de la com-munication publique”, les éluscréent en 1997 un “vrai servicecommunication”. Le journalmunicipal adopte un format“tabloïd”. Puis l’évolution aamené l’équipe à adopter le
format “magazine” ci-contre. En tout cas, nous qui lisons soncontenu depuis décembre2001, on peut vous dire quec’est un bon bulletin munici-pal. Pourquoi ? Parce qu’ildonne des informations pré-cises sur l’activité du Conseilet sur l’utilisation de l’argentpublic. Ce qui est loin d’être lecas pour de nombreux “maga-zines” municipaux. Nous vousen reparlerons, à l’aided’exemples bien précis.Coubron est une charmantepetite ville de 4612 habitants,en Seine-Saint-Denis (voir surla carte Roissy 2015). Sonmaire est Raymond Coënne(divers droite), brillammentréélu dernièrement conseillergénéral. C’est lui qui organiseles premiers “vœux du maire”,tout début début décembre :
c’est malin, comme ça tout lemonde vient. Après le relookage du journal,on lui propose de faire marcherle site Internet de la villewww.mairie-de-coubron.fr,pourtant si bien annoncé dansle P’tit Coubronnais de début2002…
DANS LES PUBLICATIONS LOCALES
La Vie à Roissy, c’est le titre du“Journal d’informations munici-pales et locales” de la ville deRoissy-en-France.
C’est un mensuel de 12 pages encouleur (c’est RDVA qui le faitdonc bien fait, forcément, sinonon va encore dire qu’on estméchant). Non, c’est bien. On adroit, dans l’édition d’avril 2004,à un “dossier spécial budget2004”. Dossier bien fait audemeurant, assez pédagogique.On y apprend que la taxe sur lefoncier bâti va augmenter de 1%,de façon à pouvoir augmenter lataxe professionnelle. On apprendce que Roissy fait avec 100euros de recettes, et d’où cesrecettes viennent ; que, nouveau,Roissy va emprunter 1 760 000euros pour des acquisitions fon-
cières. On devine, à lire l’inter-view de Patrick Renaud, premieradjoint chargé des finances etprésident de la Communauté decommunes Roissy Porte deFrance, que celle-ci, initiée parRoissy il y a dix ans, a besoind’argent. Tout cela est très bien,mais à aucun moment, même àla loupe, on ne voit les chiffresdu budget global, que ce soit enfonctionnement qu’en investis-sement. Pourtant l’article pré-vient que “les observateurs lesplus attentifs constateront queles montants ont varié de maniè-re assez importante par rapportà l’exercice 2003”. Roissy n’est
pas la seule : rares sont les com-munes qui le font… Certaines neparlent de rien. Demandez àn’importe quel citoyen de n’im-porte quelle ville (à vous en pre-mier) à combien, en gros, s’élè-ve le budget de sa commune etvous serez édifié. Ca vaudra lecoup de faire une enquête surcomment l’ensemble des com-munes et groupements de com-munes communiquent sur leurbudget.Mais pour savoir combien coûtela vie à Roissy, (une ville qu’onaime bien) on pourrait faire uneffort, non ?
La Vie à Roissy :combien le budget communal ?
Le “P’tit Coubronnais”fait peau neuve
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BN : pourquoi avez-vous lancéRoissyMail ?
Eric Veillon : Pour deux raisons,essentiellement. L’une liée à l’infor-mation sur le pôle de Roissy,l’autre liée au haut débit d’inter-net. Concernant l’info sur le pôle,nous avons été les pionniers dansce domaine, avec Bénéfice.net.Nos lecteurs connaissent bien lesraisons d’être de BN. Cela étant,Bénéfice.net, même si sa parutionsouhaitée est de 5 numéros par an(on va y arriver), ce n’est pas de l’ac-tualité disons…toute fraîche. Ornotre agence est en possession,chaque jour, d’informations diversesque nous gardons le plus souvent pournous. Et Dieu sait s’il y en a, des infor-mations qui intéressent des milliers depersonnes !Nous avons toujours été conscient decela. Il y a quelques années, nousavions imaginé de créer un magazineintermédiaire entre deux“Bénéfice.net”. Ce fut le premiernuméro de “RoissyMail”, un “tabloïd”gratuit qui fut diffusé à 25 000 exem-plaires et qui fut …le seul et uniquenuméro. C’était une bonne idée, nousavions même prévu d’en sortir untoutes les semaines. On était un peudans l’euphorie, dans la précipitation(je viens de m’apercevoir que nousn’avions même pas mis de date sur len°1…) Mais très vite, les difficultéspratiques sont apparues : traitement etqualité du rédactionnel, diffusion, etsurtout financement. Ce n’était paspossible. Un jeune journaliste, quiavait participé à la rédaction de RoissyMail (comme à celle de Bénéfice.net àses débuts), quelques années après, afait comme la grenouille de la fable…Il a voulu reprendre l’idée en créant“Roissy Horizon”, un hebdomadaireavec les mêmes buts.
On a vu ce que ça a donné, malgré lesoutien financier (abusif et scanda-leux) d’un “département” d’ADP, sou-cieux de contrôler l’info du pôle deRoissy. Celui-ci était allié de fait à unquarteron de vieux aigris, jaloux dusuccès et de l’indépendance deBénéfice.net et qui voulaient jouer à“Citizen Kane”. Ajoutez à cela unepoignée de politiciens naïfs ou malintentionnés, c’est selon, quelquespetits “industriels” voulant jouer les“Dassault”, une pincée de désoeu-vrés… C’était rigolo, ils allaient casserla baraque, gagner plein d’argent, sefaire mousser, ils parlaient fort, et,(orgasme suprême !), allaient coulerBénéfice.net : leur rêve ! Humm !!!
BN : Et vous, là-dedans ?
EV : Nous, on était un peu énervé,surtout à cause du rôle de la commu-nication d’ADP, qui dépensait l’ar-gent public n’importe comment, unefois de plus. Mais sinon, on se mar-rait. On a laissé venir. On savait bience que cela allait donner : dès le
D epuis mi-mai 2004, une newsletter,
nommée RoissyMail, s’adresse par email à
ceux qui s’intéressent à l’actualité liée au
pôle économique de Roissy. C’est l’agence
VPP, éditeur de votre magazine
Bénéfice.net qui l’a créée. Pourquoi, pour
qui, comment ? Nous avons préféré poser
des questions directement à Eric Veillon,
gérant de VPP, qui malgré son emploi du
temps evidament surchargé, a accepté.
Merci à Lui.
DANS LES PUBLICATIONS LOCALES
Rol’info du pôle de Rois
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départ, sur une nappe de restau-rant, on avait fait leurs comptes :y’avait pas photo... La chute amême été plus vite qu’on nel’avait prévue…Et dire qu’ilsavaient fait “un business plan”démontrant à tous leurs futurssponsors et actionnaires queBénéfice.net était mauvais, pasprofessionnel (peut-être bien,mais on est là, bandu et kouyu..),qu’il gagnait beaucoup d’argent… En plus, le jeune journalisteinitiateur du projet (appuyé dèsle départ par ADP, ce qui lui afait croire, comme à d’autres,que tout était possible, lespauvres) se présentait comme“expert en management”…Confiance ! Puis dépôt de bilanen moins d’un an ! Heureusement que ma banquepréférée, ais-je appris par hasard,avait refusé le dossier… Quant àcelle qui l’a accepté, je vous larecommande : pour vos projets,mais pas pour vos placements…Pendant ce temps, tranquille-
ment, on cherchait commentdiffuser les informations quiintéressent et qui émanent del’ensemble du pôle de Roissy,c'est-à-dire comment bien faireRoissyMail.
BN : Justement, revenons y…
EV : Justement. D’un coté, toutle monde a désormais accès àl’Internet haut débit, voire trèshaut débit. Nous attendions cemoment. Faut-il rappeler quenotre agence VPP, créée en 1996a été une des rares entreprises àêtre connectée ? A cette époque,peu d’entreprises, surtout pas lesgrandes, l’étaient… Le fax et lesenvois-courrier chauffaient…Nous on savait qu’on y viendrait.Dès 1998, Bénéfice.net était enligne. On attendait que tout lemonde soit connecté au hautdébit…D’un autre coté, les infos, tantlocales que nationales ou mon-diales sont pléthoriques. Tant
celles qui intéressentles acteurs du pôle de
Roissy que celles d’icipôle qui intéressent
ceux qui sont à l’exté-rieur du pôle !
La résultante, c’est l’e-newsletter. Nous profi-
tions de notre maîtrisegrandissante des technolo-
gies informatiques etInternet, de notre maîtrise
graphique et rédactionnellepour lancer RoissyMail. C’est
simple.
BN : Quels sont les e-lec-teurs de RoissyMail?
EV : Nos e-lecteurs sont tousceux qui travaillent ou vivent surle pôle de Roissy : chefs d’entre-prises, cadres (et non cadresd’ailleurs), fonctionnaires, élus,mais aussi les particuliers, lesretraités, ceux qui s’occupent deleur foyer, et ceux qui sont auchômage… Nous avons unfichier énorme, actualisé, fruitde 12 années de travail ici ! Etpuis, ça fait boule de neige : toutle monde veut s’inscrire, parceque toutes les nouvelles sontintéressantes. C’est ça le secret.Tous sont intéressés par des nou-velles courtes, diffusées rapide-ment, sur des sujets variés : éco-nomie, business, politique, cul-ture, même certains faits divers.Il s’agit à chaque fois d’apporter,sinon un scoop, mais une nou-velle que tous ont, grâce à leuremail, avant tout le monde,avant la télé, avant les journauxet même avant l’AFP…Et puis,il y a les lecteurs extérieurs aupôle de Roissy, entreprises, col-lectivités, associations, journa-
listes, politiques… tous aussis’intéressent à ce qui se passe à“Roissy”… Au total plusieursmilliers…
BN : Comment faites vous ?
EV : C’est archi simple. Nousmaîtrisons les techniques quisont à la fois simples et à la foiscompliquées. Deux exemples : jesuis à l’autre bout du monde,pour je ne sais quoi…Je faismon article en quelques lignessur mon ordinateur portable, jeprends une ou plusieurs photos,je tape sur un bouton, et hop,tous nos correspondants reçoi-vent la nouvelle en quelquessecondes… Ou encore, uneconférence de presse ici ou àParis, un évènement, un acci-dent, une info “business”…Idem: on rédige, on prend une photo(bientôt une vidéo), on envoie…
BN : Votre intérêt ?
EV : Comme toujours ! Gagnerde l’argent en faisant quelquechose d’utile et qui nous pas-sionne (cherchez pas, les troissont liés…). Pour l’info, ça nenous coûte pas cher : on l’a : oùon va la chercher (et on sait ou),où elle vient à nous. La tech-nique ? On la pratique tous lesjours pour notre activité d’agen-ce : donc pas chère. Les recettes? De la publicité ! Une publicitésous forme de bandeau, avec,éventuellement, un lien sur lesite Internet de l’annonceur, estassurée d’un succès immédiat,soit en termes de vente, soit entermes de notoriété, soit lesdeux. Et ce n’est pas cher !
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, aller dans la mention :“s’inscrire à la newsletter”.
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M itryen de souche, (depuistrois générations, insistet-il) Philippe Laloue, tou-
jours souriant, est un type attachant,tolérant, intéressant, et qui s’inté-resse. Je le connais depuis fin 92,lorsque, revenant au pays(Tremblay) après un périple profes-sionnel à travers la France, jel’avais reçu au service économiquede la Ville de Tremblay, où j’officiaisalors. On s’est toujours croisé depuis…
Il aura bientôt cinquante ans, mais ilne les fait pas. Il a de la chance, il atoujours l’air d’un jeune homme.Mais c’est un père de famille nom-breuse. Avec sa femme Laurence, ilsont eu quatre enfants : Alexandre,Antoine et Floriane. La petite Aurorevient de renforcer l’effectif de lafamille. Tous ses enfants, bien éle-vés, vont à l’école St Pie X deTremblay.
C’est qu’on est catholique, chez lesLaloue, sans complexe (à la différen-ce de beaucoup qui préfèrent encoreles catacombes modernes, n’est-cepas cher Ch.?).
Catholique et de droite. Là aussisans complexe ! Car, quand il ne tra-vaille pas, quand il ne s’occupe pasde ses marmots, quand il ne fait pasles courses, Philippe fait de la poli-tique (même quand il fait lescourses…). C’est l’une de ses pas-sions. Mais pas n’importe comment.Dans le bon sens. Dans le sens detoujours : celui où l’on s’intéresseaux autres, à la vie de la cité, à com-mencer par celle où on habite. Maisaussi la cité plus vaste, celle dumonde entier. Depuis ses nouvellesfonctions au SNAV, organisme parnature mondialiste, c’est l’Europequi l’intéresse, car il s’occupe desrelations avec les “SNAV” des 25désormais. Mais son Europe à lui,qu’elle soit professionnelle ou poli-tique, il la voit “de l’Atlantique àl’Oural”, paraphrasant sans gène leGrand Charles, son maître…
Avec Sarkozy, contreMichel Field
C’est que très jeune, il entre en poli-tique, comme l’avait prédit sonpédiatre, tant il était bavard. Parisiende naissance, il passe son enfanceentre le 14ème, le 15ème etBoulogne-Billancourt. En 68, il nesera pas sur les barricades.L’influence de son père, gaulliste “degauche” ? Toujours est-il qu’on levoit, à 14 ans, chanter la Marseillaiseà Billancourt. Premières Croix-de-Lorraine sur les tables et les tableauxdu lycée Claude-Bernard (où il sefrotte à Michel Field, alors proche de
Il était jusqu’en mars dernier Directeur
adjoint du Comité Départemental du
Tourisme et des Loisirs du Val d’Oise.
Après dix ans de bons et loyaux services
dans la demeure cossue de Luzarches, cet
homme de tourisme est désormais le
Directeur du SNAV (Syndicat National des
Agents de Voyages), une importante orga-
nisation qui regroupe 80% de la
profession des agents de voyages
et des tours opérateurs français.
PORTRAIT
“L’honnête
Philippe Laloue, Directeur du SNAV.
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la Ligue communiste). Il faitson droit à Nanterre. Ecoeurépar les grèves estudiantines àrépétition, il milite à l’UNI(Union nationale universitaire,syndicat de droite), distribue àqui mieux mieux des articles dePierre Gaxotte. Premières élec-tions : universitaires, celles-là.Il côtoie à l’époque un certainNicolas Sarkozy.
En 1976, il part à Vichy termi-ner sa licence, fait son service àEssey-lès-Nancy dans les trans-missions, “à 13H de train pourrevenir en “perm”. Et commen-ce sa vie professionnelle. Celuiqui ne sera jamais un “godillot”travaille un temps comme atta-ché commercial dans une boitede chaussures. S’il était à lagrande messe de Chirac, le 5décembre 76, jour de la fonda-tion du RPR, ce n’est qu’en1977, à Vichy, qu’il prend sacarte au parti (néo ?) gaulliste.Le voilà secrétaire de circons-cription de la trop célèbre villethermale, puis “délégué dépar-temental jeunes” et candidataux élections municipales. Maisson entreprise l’envoie à Bandol(Var). Du coup il se met en posi-tion inéligible sur la liste dedroite (33ème). Le hasard desdémissions le fera siéger quandmême au Conseil municipal. A Bandol, à côté de ses chaus-sures, (mais “droit dans sesbottes”), il goûte à ce qui sera saprofession : le tourisme. Ildevient président du Comité desfêtes local, administrateur del’Office de Tourisme, participeà la création de l’une des pre-mières centrales de réserva-tion hôtelière, et fait même le
journaliste, chaque matin surune radio libre…Il rentre dansl’Allier, son “couffin politique”,comme il aime à dire, devient lecollaborateur de Jean Cluzel,Président du Conseil général,s’occupe de sa com’ et travailleau Comité départemental dutourisme. On le voit dans lessalons touristiques vanter tout àla fois les mérites du Président-Sénateur, du Saint-Pourçain etde l’Eau de Vichy…
1992. C’est la fin du mandat deCluzel et donc de celui dePhilippe.
Retour en région parisienne. Ilhabitera à Tremblay, puis àVillepinte pour rejoindre enfinMitry-Mory. Il rentre donc auComité du Tourisme du Vald’Oise, où il sera directeuradjoint, très apprécié, comme jel’ai su par les multiples témoi-gnages d’hôteliers-restaurateursqui me sont revenus auxoreilles. Travailleur, bien sûr,mais pas courtisan (c’est sondéfaut à lui, Philippe) : il luifaudra s’y faire respecter, auCDT…Il quitte celui-ci sur unsentiment critique : les potentia-lités touristiques du Val d’Oisesont à ses yeux insuffisammentexploitées. Il n’est d’ailleurspas le seul à le penser…AuSNAV, il a l’opportunité derevenir, à un autre niveau, surles forces touristiques de larégion de Roissy : Il entretient,à ce titre, des relations étroitesavec les compagnies aériennes,dont Air France, bien sûr, maisaussi avec les grandes chaîneshôtelières, la SNCF, les loueursde voitures…
L’honneur de la droite
Et puis encore la politique, àson rythme : un rythme familialpour ce familier de la politique.Des bisbilles avec ses homo-logues du RPR à Tremblay(dont l’un, Dieu ait son âme, afini sa brillante carrière enappelant à voter PC…)maisaussi des coups de gueule.
La droite dans cette ville estdans son ensemble trèsmédiocre, pour le plus grandbonheur de la municipalité enplace. Lors des élections muni-cipales de 1995, il est déléguécantonal du RPR à Tremblay.Or, dans les tripatouillages desétats-majors de la droite du 9.3(personne ne veut aller affron-ter Asensi dans son fief),c’était “traditionnellement”l’UDF qui était “tête de liste”aux municipales. L’UDFdésigne alors un certainVincent Perfetti. Stupeur dePhilippe (et de son beau-père,ancien champion d’athlétisme,militant UDF et conseillermunicipal sortant) : ilsconnaissaient les penchantsextrémistes de ce monsieur quiprônait ouvertement l’allianceavec le F.N. Pas de concessionspossibles sur ce point.Discussions, mais pas moyende remettre en cause “l’équi-libre” élaboré savamment parles trop fameux “stratèges” dela droite séquano-dyonisienne,plus préoccupés de garder lepeu de sièges qu’ils ont qued’adopter une attitude offensi-ve dans ce qui devrait être une“terre de mission” (il y a long-temps que Tremblay, comme
Drancy ou Noisy-le-Sec, nedevrait plus être communiste).Philippe, ce gaulliste anti-godillot ne marche pas dans lacombine. Et, un mois justeavant le premier tour des muni-cipales, démissionne de sonposte de délégué, fagote rapide-ment une liste indépendante (39noms, et le beau-père en derniè-re position) et se présente pour,au moins, sauver l’honneur…de la droite.
Les 2.57% obtenus dans cesconditions deviennent rapide-ment un succès moral : leMonsieur Perfetti, à peine éluconseiller municipal UDF,adhère au Front national !
Il est comme ça, PhilippeLaloue. Ferme sur les valeurs.Ce n’est pas la course aux hon-neurs qui le motive, c’est lacourse à l’honneur. Installédésormais à Mitry-Mory, sur“ses” terres, il s’intéresse tou-jours à la vie politique locale. Unpeu déçu parfois, mais toujoursoptimiste. Mitry, autre ville com-muniste, autres difficultés pourprésenter une alternative cré-dible…Je suis sûr qu’il y pense,Philippe, aux prochaines muni-cipales. Et pourquoi pas jus-qu’au poste de maire ? Il a toutce qu’il faut pour cela : l’expé-rience, les qualités humaines etmorales, le bon age, la générosi-té et l’amour des autres (il auraitvoulu être “écrivain public, c’estdire), la culture... Toutes chosesque beaucoup n’ont pas…
Rappelez-vous l’expression“honnête homme”, que l’onemployait au XVII° siècle. Ehbien Philippe c’est le portrait de“l’honnête homme” du XXI ème…
EV
PORTRAIT
Philippe Laloue : e homme” du XXI ème siècle
75
L’idée était simple : il s’agissait
d’organiser un salon afin de mettre en
rapport les utilisateurs et les offreurs
dans ce qu’on appelle l’immobilier d’en-
treprise sur l’Ile-de-France. Simple,
mais pas évident. C’est Sophie
Desmazières, une jeune femme dyna-
mique (37ans, HEC) qui a relevé le défi
avec deux associés. Première édition en
décembre 2002
IMMOBILIER D’ENTREPRISE
U n premier succès. Un anplus tard, confirmation dusuccès avec un quasi dou-
blement des exposants et des visi-teurs. Bénéfice.net, avouons-le,n’était pas à ces deux rendez-vous.Par manque de temps surtout etaussi parce qu’on n’y croyait pastrop. Eh bien on a eu tort. Et nous,contrairement à d’autres, on aimebien avoir tort, parce que ça veutdire qu’on s’est trompé et que, aumoins pour cette fois on ne se trom-pera plus. Début juillet, le groupeMoniteur a annoncé qu’il s’étaitporté acquéreur du SIMI. Pas malpour un jeune salon ! On a voulu ensavoir plus et interrogé Sophie.Merci à elle pour ses réponses.
Rendez-vous les 1er et 2 décembre2004 au Palais des Congrès :Bénéfice.net y sera, c’est sûr !
Sophie Desmazières : leSIMI est un
investissement utile etrentable
Bénéfice.net : Comment vous estvenue l’idée de lancer le SIMI ?
Sophie Desmazières : Le SIMI estné du constat suivant : la France estle premier marché européen enImmobilier d’Entreprise or iln’existait pas jusqu’à ce jour desalon professionnel dédié auMarché Français.C’est pourtant le cas pour les prin-cipaux marchés en Europe : EXPOREAL qui se tient tous les ans en
octobre à Munich réunit tous lesacteurs du marché allemand, BAR-CELONA MEETING POINT ceuxde la péninsule ibérique, le NEPIXles pays scandinaves. L’année pro-chaine le marché italien aura égale-ment son salon avec EXPO ITALIAREAL ESTATE dont la premièreédition se tiendra à Milan au 2ème tri-mestre 2005.
L’idée de créer un salon pour lemarché Français était dans l’airdepuis quelques années. Il fallaitjuste se mettre au travail et lancerun concept. C’est ce que nous avonsfait avec mes associés MarcSzperling et Fabienne Delahaye.
B.N : Y a-t-il eu des obstacles, desréticences ? Comment s’est passéle premier salon ?
S.D : la commercialisation du pre-mier SIMI a débuté en mars 2002.Notre initiative été bien accueilliemême s’il y a toujours des réticents,ceux qui disent que “ça ne marche-ra jamais”.
legende
Le SIMI, racheté par le
76
Mais ce qui compte c’est qu’àl’issue du premier salon, nosexposants ont pu constaterqu’exposer au SIMI était uninvestissement utile et rentable.D’ailleurs, 85 % d’entre euxreviennent d’une année surl’autre, un taux de renouvelle-ment sensiblement supérieur aux70 % constatés en moyenne dansle secteur des salons profession-nels.
BN : le groupe Moniteur, c’estune référence, vient d’acheterle SIMI au bout de deux édi-tions seulement. Pourquoi ?
Pourquoi ce groupe ? Et pour-quoi si tôt ?
S.D : les deux premières éditions
du SIMI en 2002 et 2003 ont
connu un vif succès. En 2002 le
salon a rassemblé 3 500 visiteurs
et 100 exposants. Ces chiffres
ont explosé en 2003 avec 185
exposants et 4 500 visiteurs.
Rappelons que l’immobilier
d’entreprise, deuxième poste de
dépenses après les salaires, pèse
un poids considérable dans
l’économie française. A titre
d’exemple, le marché francilien
représente : plus de 40 milliardsde chiffre d’affaires annuel, 10milliards d’euros d’investisse-ment en 2004 ou bien encore 1,7millions de m2 de transactions debureaux l’année dernière…
Un salon professionnel doitrefléter la taille de son marché.Aussi, le SIMI devrait se déve-lopper à très grande vitesse dansles 3 prochaines années.
A partir de là, il y avait deuxvoies possibles : la croissanceinterne ou bien l’adossement àun groupe disposant de forces
complémentaires aux nôtres.
On a estimé que le moment était
venu pour choisir la deuxième
option avec le Groupe Moniteur
Celui-ci possède des produits
(18 publications dont la Gazette
des Communes ou le Moniteur
des Travaux Publics, des salons
à forte notoriété comme le
Salon des Maires ou le Salon de
l’Emploi Public) et une équipe
de grande qualité en parfaite
synergie avec notre savoir-faire.
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IMMOBILIER D’ENTREPRISE
Success Storye groupe Moniteur, confirme son succès.
77
IMMOBILIER D’ENTREPRISE
Bénéfice.net étant désormaisinstallé (en urgence) dans lazone d’activité Tremblay-
CDG, loisir nous est donné de regar-der ce qu’est devenue, en quelquesannées, ce qui fut dans le temps unedes zones d’activité les plus dyna-miques du pôle de Roissy. Signaléetrès positivement dans le dossierimmo d’entreprise de BN n°7 (page18), elle accueillait alors 130 entre-prises dont quelques fleuronscomme Heidelberg, OM Pimespo,l’Oréal (le centre logistiqueCentréal) ou l’industriel Hourdain-Chaumeil. Aujourd’hui, tout ceux làsont partis (Heidelberg à Villepinte,l’Oréal va partir à Mitry), d’autresvont partir. Mais le plus fort c’estque les bâtiments sont restés vides. Il faut dire que la zone est de plus enplus mal entretenue : herbes pous-sant sur les voies, propreté douteuse,point “d’information”, autrefoissplendide et pratique, aujourd’huiinutile, vandalisé et laissé à l’aban-don, point “Poste” innommable.Comment expliquer cela ? Outre lescauses inhérentes à la stratégie dechaque entreprise pour sa localisa-tion, il faut bien y voir un désintéres-sement de la municipalité pourdéfendre l’image de Tremblay entant que ville accueillante pour les
activités créatrices d’emploi.Profitant de la “rente” CDG et ParisNord 2 (deux zones d’activités engrande partie situées sur le territoirecommunal, mais non aménagée parla commune- rappelons que le sièged’Air France est situé à Tremblay-),la ville fait comme si elle n’avait
plus besoin d’entreprises sur le terri-toire dont elle a la maîtrise. Ce quiest dommage : initiée intelligem-ment par l’ancien maire, le regrettéGeorges Prudhomme, la ZATremblay-CDG avait permis à desentrepreneurs issus de la communede se développer, à l’instar de lasociété D. Péchon ou encore
Bâtiments vides à vendrentretien
Mais que se passe t-il dans la Z.
78
Mopédis. Mais le maire communis-te, F. Asensi est coincé : entre sesopinions politiques “anti-patrons” etle besoin de prendre en compte l’as-piration grandissante à la libre entre-prise, y compris parmi la populationde Tremblay, il ne sait pas quoi faire,à part présider discrètement une
“association d’entreprise” qu’il acréée pour donner le change.
Ca fait un peu mal au cœur, quandon a connu la zone il y a dix ans, aumoment ou, par exemple, j’avaisorganisé, alors Directeur duDéveloppement économique de laVille et avec les entreprises de
Tremblay-CDG une grande conven-tion d‘affaire avec les services ache-teurs d’ADP. Celle-ci avait été ungrand succès et le modèle de toutesles initiatives de médiation inter-entreprises sur le pôle de Roissy quise sont succédées depuis (avec plusou moins de bonheur…).
Pourtant, la zone d’activitéTremblay-CDG est excellemmentsituée : le long de l’A104, avec accèsdirect aux autoroutes, à 10 minutesen voiture de l’aéroport et du RER B(station Vert-Galant). Bien desservieen autobus, elle possède des locauxvariés, de toutes tailles qui pour-raient accueillir nombre de PME.Une action volontariste de promo-tion et de relookage de la zone d’ac-tivité, accompagnée de suggestionsauprès des propriétaires des locauxserait nécessaire.
Mais on ne peut pas tout faire : pré-parer les cocktails d’ “Entreprendre(?) à Tremblay” et désherber la voiriede Tremblay-Charles-de-Gaulle…
EV
IMMOBILIER D’ENTREPRISE re ou à louer en pagaille,douteux…
.A Tremblay-Charles-de-Gaulle ?
79
Au total, nous avons estiméentre 5 et 8000 le nombre de“chariots” toutes catégo-
ries confondues sur le pôle deRoissy (tel que le présente la carteRoissy 2015), sans compter lenombre de transpalettes et autresgerbeurs. L’essentiel du parc estconstitué par les chariots“légers”. Parmi ceux-ci, on dis-tingue deux grandes familles : leschariots de magasinage (qu’onretrouve par exemple plus surParis Nord 2) et les “frontaux”,internes et externes, plus adaptéspar exemple, à l’activité sur CDG.
Les chariots élévateursont grandi avec
la logistique.
On le sait bien, l’activité “logis-tique” est devenue une composantede plus en plus importante de l’éco-nomie moderne. Et qui dit logis-tique dit manutention. En augmen-
tant ses volumes, la logistique amultiplié les entrepôts, souventimmenses, où sont non seulemententreposées les marchandises, maisoù elles sont travaillées, assem-blées, conditionnées, dispatchées(voir BN N°17). Ce faisant, elle aaugmenté les diverses manuten-tions. Ce qui explique aussi l’aug-mentation de l’utilisation des sys-tèmes de manutention et notammentdes chariots élévateurs. Mais l’in-dustrie, qu’elle soit grande ou peti-te est aussi une grande consomma-trice de chariots. Le BTP aussi…
Un marché très convoité
Le pôle de Roissy, c’est un grosmarché qui attire pratiquementtous les constructeurs mondiaux,soit directement, soit par l’inter-médiaire d’agents ou de conces-sionnaires agréés.
Au niveau mondial, c’est Toyotaqui est, depuis le rachat de BT parTAL (Toyoda Automatic LoomWorks) en 2000, le leader des cha-riots élévateurs avec environ 115000 chariots vendus. Avant, l’autregrand nom mondial des chariotsc’était Clark. Mais celui-ci estdésormais en liquidation judiciai-re. Le marché en France est domi-né par les grandes marques quesont, (dans le désordre et on nepeut les citer toutes) Fenwick-Linde, Nissan Forklift, BT France,Yale, Hyster, FranceTruck,Jungheinrich, Aprolis, Still, JCB,Manitou, Toyota, Caterpillar,
D ans ce royaume du transport, de la
logistique et de l’industrie qu’est le pôle
de Roissy, on ne pouvait pas, un jour ou
l’autre, ne pas évoquer les chariots éléva-
teurs, tant ils font partie du paysage.
Des chariots, il y en plein par ici, partout.
Que ce soit pour les besoins des grandes
entreprises comme Air France (sur l’aéro-
port CDG en général) ou PSA Peugeot
Citroën, pour les entreprises situées dans
les grandes bases logistiques comme
Garonor, mais aussi pour celles d’une mul-
titude de PME.
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
un marc
80
Mitsubishi, Crown… Le
monde du chariot est toujours
en évolution : ainsi OM-
Pimespo (groupe Linde)
n’existe vraiment plus (leur
siège est à louer à Tremblay),
Jungheinrich a digéré MIC…
A notre connaissance, il
n’existe pas, dans le public,
d’étude de marché très récen-
te, à part “Le marché des cha-
riots élévateurs en France”,
d’avril 2000, que l’on peut
trouver (pour 731 euros) sur le
site www.plusdetudes.com .
Le magazine “Logistiques
Magazines”, dans son édition
d’avril 2004 publie un article
intéressant sur le marché fran-
çais et son évolution. En 2003
auraient été vendus un total de
45 600 chariots, soit une légè-
re baisse par rapport à 2002
mais le journal précise que
dans les grandes années il
s’est vendu jusqu’à 60 000
unités. Pour janvier 2004 la
progression des ventes était
estimée à +20%, ce qui laissait
présager une bonne année.
Sur ces chiffres français, c’est
toujours Fenwick qui est le
leader. N°1 des chariots de
magasinage, N°1 des chariots
frontaux électriques et ther-
miques. Le leader annonce
115 000 de ses chariots en ser-
vice en France et affirme avoir
vendu 29 100 chariots en 2003
dont 13 850 en France et 15
250 à l’export (y compris en
Chine apprend-on), ce qui cor-
respond en gros à plus de 50%
du marché. Fenwick possède
une usine en France
(Châtellerault) qui a produit
23 850 chariots en 2003. Tout
le territoire national est cou-
vert par un réseau de 76
agences et concessions, dont
celle, près de chez nous, de
Gonesse.
Après Fenwick, c’est
l’Allemand Jungheinrich qui
vient en seconde position avec
environ 18% de part de mar-
ché en France, suivi par BT
(13%) qui appartient désor-
mais donc au groupe Toyota.
Toyota est présent en France
pour ses propres chariots par
l’intermédiaire de CFM
Toyota, qui appartient au
groupe français Manitou.
Cette société revendique la
deuxième ou troisième place,
selon les classements, toujours
difficiles. Aprolis c’est le nou-
veau nom de Bergerat
Monnoyeur Manutention.
Sur le pôle de Roissy
Difficile, voir impossible, desavoir exactement les parts demarché de chacun sur le pôle,d’autant que les découpagesentre vendeurs ne correspon-dent pas toujours. Mais il y ades acteurs présents et qui ali-gnent des chiffres. Sur l’aéro-port, c’est Yale qui dominemaintenant avec SM Rental(voir l’article sur M. Simon),Clark étant dans une situationdifficilement opérationnelle,des places sont à prendre . YaleFrance est installée à ParisNord 2. L’aéroport est un marché spéci-fique et plusieurs s’y sont cas-sés les fourches … Dans ceroyaume de la location longuedurée (5 ans environ), il ne sertà rien de poireauter… Mais ilfaut aussi un SAV très opéra-tionnel, le plus souvent surplace. Ce qui rend le marchépresque “captif ”. Fenwick a lui une directionrégionale à Gonesse. Le leaderfrançais, fort d’une équiperégionale de 83 salariés quicouvre le 93, le 95 et le 77Nord affiche carrément 2600chariots en parc dont 425 enlocation courte durée. Ses grosclients sont Air France (120chariots en full service, avecbureau atelier de 4 technicienssur place), qui représente,nousindique M.Sion, responsable del’agence de Gonesse,
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
Plusieurs milliers de chariots élévateurs :ché convoité sur le pôle de Roissy
81
50% de leur CA sur la plate-forme, le reste étant fourni parFrance Handling, Servair, LaPoste etc.JCB, qui produit des engins deBTP produit aussi une gammede chariots et est installé àSarcelles. Aprolis (ex BergeratMonnoyeur Manutention), avecsa gamme complète d’engins delevage (chariots frontauxCaterpillar, Mitsubishi, demagasinage Caterpillar, antidéflagrants MIAG mais aussigrues industrielles Valla etc.) abien l’intention d’investir lemarché de Roissy grâce à desacquisitions récentes…Demême que le leader mondialToyota qui, avec CFM Toyota,filiale de Manitou, vient de seréorganiser avec une DirectionIle-de-France basée à Cergy etde s’installer sur l’aéroportmême (rue de la Jeune Fille).Enfin, un mot sur des “outsi-ders” ambitieux : “TaurandService Manutention” (TSM),posté sérieusement en embusca-de route de Roissy, au Vieux-Pays de Tremblay, à 10 minutesen chariot des zones de fret…(voir l’article qui leur est consa-cré plus loin).
Jungheinrich ennuméro 2 ?
Un “gros” sur le secteur, c’estJungheinrich. La filiale françai-se de ce constructeur allemand,implantée depuis 40 ans, est,selon Jean-Louis Pépin, son“dircom”, “la plus dynamiquedu groupe”. Son agence deParis Nord existe depuis 1981 et
est installée à Paris Nord 2
depuis 1987. C’est M. Lanore
qui dirige actuellement l’équi-
pe, forte de 53 personnes dont
pas moins de 34 techniciens et 5
vendeurs : SAV, services com-
mercial, location, formation…
L’agence Jungheinrich, dont le
territoire est à peu près le même
ici que celui du leader Fenwick,
(93, 95, une partie du 60, un peu
de 77) aligne lui 4 000 chariots
dans son parc. Avec de gros
clients comme Legrand (sur sa
base logistique de Verneuil-en-
Halatte), Exel à Mitry…”.
“C’est un bon secteur, souligne
M. Lanore, un “pro” (23 ans de
maison), “la logistique et les
entrepôts sont importants mais
notre stratégie s’oriente aussi,
maintenant, vers l’industriel,
avec nos “thermiques”…
Le marché del’occasion :
15 000 chariots par an.
Un bon tiers, donc, du marché
du neuf (sans compter les
ventes de professionnels (de
chariots) à professionnels. Les
occasions proviennent des
reprises lors d’achat de neuf
mais aussi des retours de loca-
tion. Le magazine “Logistiques
Magazine” -déjà cité- fait état
d’une étude récente de Fenwick
sur ce marché. Il en ressort 68
% des occasions sont traitées
par les réseaux de marques et
19% les revendeurs locaux, le
solde étant vendus entre utilisa-
teurs. Les acheteurs d’occasions
sont des gros clients - plus de
15 chariots par établissement-
(5%), des petits clients -moins
de trois chariots par site- (30%)
et le reste des clients moyens.
Ce sont les chariots frontaux qui
sont les plus demandés dans ce
marché d’occasion, à cause de
leur polyvalence. Ils sont en
général âgés de 6 à 7 ans ce qui
pose un problème d’adaptation
aux nouvelles normes tech-
niques. Il faut savoir que le
reconditionnement d’un chariot
usagé revient à 30 % de son
coût. Dans son dernier “Trait
d’union”, le journal de
Jungheinrich, Sébastien Eloir,
responsable national
“Location/Occasion” est clair :
“le choix d’une occasion ne cor-
respond pas au fait de ne pas
pouvoir se payer du neuf. C’est
souvent la bonne solution à un
besoin bien identifié. Un mar-
ché existe…”. Et le journal
d’évoquer ses “Jungster”, cha-
riots d’occasion issus de la loca-
tion courte durée (âgés de 18
mois maximum), “technique-
ment et visuellement proches du
neuf, avec une garantie de 6
mois…”.
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
82
Le “Full service” batson plein : 95 % sur
CDG
Selon Michel Simon, de SMRental, c’est Clark qui a introduitla notion de “full service dans lesannées 62/63 et cette technique devente a commencé à se dévelop-per dans les années 74/75. Le Fullservice (plein service), c’est l’en-fant naturel de la location longuedurée. La location longue duréepermet de la souplesse et desavantages fiscaux non négli-geables. Selon M. Boullu, techni-co-commercial de BT France, quis’occupe du marché de Roissy, laLLD représente 68 % du marchénational. C’est la notion de fullservice qui a “boosté” la locationlongue durée, selon Logistiques
Magazine, et l’on pourrait rajou-ter la baisse des taux d’intérêts,qui représentent 4 à 4, 45% ducoût, selon Michel Simon.Autrement dit, les vendeurs dechariots s’occupent de toute lamaintenance au moyen d’uncontrat, ce qui facilite la vie del’utilisateur. Le full service segénéralise, au point que presquetoutes les marques ont mis aupoint des formules inédites de ser-vice à l’instar de CFM Toyota quia créé une enseigne spécifique“Actis Location” (voir la publicitédans ce dossier) pour pousser leservice jusqu’au bout. Toujoursselon M. Simon, le full servicereprésente 60 % de la location surl’ensemble du marché et 95% surRoissy CDG, qui est typiquementle marché de la LLD.
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CHARIOTS ÉLÉVATEURS
P armi les nombreuxopérateurs qui s’oc-cupent des chariots
élévateurs dans notrerégion, la société TaurandService Manutention (TSM)a retenu particulièrementnotre attention. Cette petitesociété, basée à Tremblaydepuis 1989 est spécialiséedans la maintenance etvente de chariots d’occa-sion. Mais, avec sa sociétésœur STAM, elle importedésormais des chariots élé-vateurs fabriqués en Chine.On les connaît depuis long-temps : ils sont au Vieux-Pays.
C’est Claude, le père de Fabrice
Taurand, le gérant de TSM, qui
a commencé. En 1989, cet
ancien de Fenwick, spécialisé
dans la vente et le SAV à l’ex-
port, n’apprécie pas trop les
changements intervenus chez le
numéro 1 du chariot. Il décide
de s’installer, chez lui, rue du
Limousin à Tremblay, comme
artisan. Il fera du dépannage
avec un des ses fils, Christophe,
pendant 10 ans.
En 1998, Fabrice rejoint l’équipe
Il veut développer l’action com-
merciale. C’est que, lorsqu’on
entretient des chariots, on est
bien placé pour en vendre, sur-
tout d’occasion. Mais aussi des
neufs… Les deux frères créent
alors une SARL, TSM, qui
reprend en location gérance l’ac-
tivité paternelle. Fin 1999, pour
faire face au besoin de place qui
se fait sentir, TSM s’installe dans
150 m2 dans la cité artisanale
municipale rue Cruppet, au
Vieux-Pays de Tremblay. La
visibilité de leur panneau de
signalisation, sur cette route très
fréquentée qui mène à l’aéro-
port, leur vaut des appels de nou-
veaux clients. Les ventes d’occa-
sion s’envolent, d’autant plus
que le marché se développe en
France. Parallèlement, TSM se
rapproche de OM Pimespo
France, dont le siège est à
Tremblay depuis 1994. Et se met
à vendre aussi, des chariots neufs
de cette filiale du groupe alle-
mand Linde, par ailleurs proprié-
taire de Fenwick et leader euro-
péen. TSM en profite, grâce à la
maintenance que OM lui sous-
traite, pour nouer des relations
privilégiées avec les clients.
Ceux-ci, finalement connaissent
davantage l’équipe Taurand que
le fabricant de la marque OM,
qui, en plus sera en difficulté sur
le marché (le siège va fermer).
“C’est la maintenance qui estprimordiale, explique FabriceTaurand. Tous les constructeursn’ont pas la capacité à faire dela maintenance. Au contraire, lamaintenance signifie pour euxplus de personnel, des pro-blèmes de formation. Alorsqu’avec des structures légèrescomme la nôtre, notre proximi-té, la fidélité de nos techniciens,les clients sont toujours satis-faits. Ce qu’ils veulent, c’estque le chariot marche”.
La route de Roissy…
L’affaire se développe tant et sibien qu’il faut de l’espace sup-plémentaire. Or, l’ancien garageRenault du Vieux-Pays se libèreroute de Roissy. En 2000 c’estle déménagement dans deslocaux plus adaptés, mais tou-jours bien visibles sur cetteroute stratégique de l’aéroport.L’aéroport, où tournent des mil-liers de chariots…Entre tempsl’équipe TSM passe de 4 à 12employés.Le partenaire OM Pimespoallait bientôt quitter le marché.Il fallait s’y préparer…Fin2001, c’est quasiment la finpour le constructeur. “Or, lesclients, insiste Fabrice, nousconnaissent nous. C’est nousqui étions le relais entre OM eteux, que ce soit pour les ques-tions commerciales et, naturel-lement, pour la maintenance”.
Taurand
85
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
Petit à petit, Taurand convaincses principaux clients de leurconfier en direct la maintenan-ce de leurs chariots, que OMaurait souhaité confier à ses“cousins” de Still (qui appar-tient aussi au groupe Linde)…
C’est à ce moment qu’inter-vient Johann Peyroulet, le cou-sin (vrai celui-là) de Fabrice,qui a fait l’Ecole Centrale etune école de commerce.Johann connaissait bien TSM,et donnait déjà coups de mainet conseils à son cousin, qui,comme tout jeune chef d’en-treprise, découvre l’angoissede la solitude…Ils s’entendentbien. L’idée vient vite qu’ilspourraient travailler ensemble.C’est que la situation d’ OMétait grosse de risques pourTSM. “On ne pouvait pasvendre les chariots des“grands”, installés sur le mar-ché français”, raconte Johann.Alors ils sont allés enAllemagne et aux Pays-Bas, làoù le marché de l’occasionétait plus avancé qu’en France.“On a vendu du Linde d’occa-sion, acheté là-bas”. Linde,c’est sous cette marque quesont vendus les Fenwicks dansces pays. “C’était l’idéal pournous, compte tenu de l’expé-rience de mon père sur ceschariots. Ainsi, on savait choi-sir les meilleurs modèles”…Dès octobre 2002 les premiers
chariots d’occasion d’outre-Rhin sont vendus par TSM etça marche.
“C’était une solution à courtterme, explique Johann. On nepouvait pas développer à l’in-fini cette formule. Les marquesen France auraient fini parréagir. Tout bien pensé, il nousfallait trouver du matériel neufà vendre”.
La route de la Chine…
Et c’est là que l’aventure inter-nationale commence. Johann,avec ses relations, était encontact avec des cabinets inter-nationaux spécialisés dans lesachats (sourcing). Ces cabinetssavent où trouver quoi, ils ontla méthode pour vérifier laqualité, l’approvisionnement,les prix…
Or, désormais, pour trouver dumatériel pas cher et de qualité,c’est en Chine qu’il faut aller.Et Yoann d’expliquer. “LeJapon, culturellement, est ungros utilisateur de chariotsélévateurs (c’est un petit payset il y a peu d’espace…). Orles Japonais, afin de pouvoirexporter leurs chariots enEurope, ont fait comme pourleurs voitures. Ils ont construitdes usines de montage cheznous. Or les coûts, désormais,deviennent très chers en
Europe, comparativement à laChine. Ils les ont fabriqués, deplus en plus, comme beaucoupd’autres choses, là-bas. Lesavantages, outre les coûts,sont importants : proximité,performance des Chinois,boom économique local. Ilsont créé ainsi des joint-ven-tures avec des partenaires chi-nois. Ceux-ci ont ensuite, leplus souvent, acquis le savoir-faire, à l’aide des technologiesjaponaises”.
Fabrice et Johann vont auJapon, puis en Chine et, de filen aiguille, conseillés par leurcabinet de sourcing, trouventun fabricant chinois (près deShanghai) qui correspond aumarché européen : STAM,dont les chariots sont équipésde technologie nippone.
Et c’est parti. En janvier 2003,une première commande d’es-sai est passée par TSM. Enmars, les premiers chariotsSTAM arrivent. Ils sont testésen utilisation intensive, chezun client qui travaille en 3 X 8.Le problème d’approvisionne-ment de toutes les pièces déta-chées est réglé. Tout va bien,l’essai a marché. Les vraiesimportations peuvent com-mencer.
Mais ce n’est pas le tout. Pourimporter, il faut une structure
ad-hoc. Et il faut de l’argent.
Johann propose à certains
investisseurs de ses relations
de participer au capital. “On
était contents, plusieurs
étaient intéressés. On a pu
choisir nos partenaires finan-
ciers”. En juillet 2003, la SAS
STAM, au capital de 37 000
euros est créée. Elle a signé un
contrat d’exclusivité sur la
France avec le fabricant et dis-
pose de toute la gamme de
chariots, de 1 à 10 tonnes,
thermiques ou électriques.
C’est STAM qui importe et
c’est TSM qui distribue.
“STAM-TSM, c’est le duo
gagnant”, s’exclament en
chœur les jeunes dirigeants qui
veulent se développer mainte-
nant sur tout le territoire fran-
çais. “Mais on a de la chance
d’être sur le pôle de Roissy :
c’est une zone porteuse”.
Plus de 170 chariots seront
vendus en 2004 dont 100
STAM.
Et, fait important pour la
société, l’arrivée au sein de
l’équipe de Pascal, l’ancien
directeur des ventes de …OM
Pimespo.
On leur souhaite longue vie !
EV
Tremblay Vieux-PaysService Manutention a de l’ambition
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
Quand vous évoquez lamarché des chariotsélévateurs sur la
plate-forme de Roissy avecles professionnels, qu’ilssoient utilisateurs ou ven-deurs, un nom revient sanscesse : celui de M. Simon.Michel Simon, c’est le diri-geant de la société SMRental, concessionnaireexclusif de la marque Yalesur les aéroports parisiens, etdepuis trois ans, sur ceux deprovince. Il “pèse” 35% dumarché de Roissy (évalué àau moins 1000 machines) !
En 1988 il quitte le leader del’époque Clark, pour lequel il tra-vaillait depuis 1974 pour s’instal-ler comme loueur indépendant.Bien placé, il loue du Clark, duYale. En 1993, il devient distribu-teur officiel de Yale sur la Seine-Saint-Denis (un des plus grosdépartements utilisateurs de cha-riots) et surtout sur les aéroportsparisiens : Orly, Roissy, LeBourget…Année après année, ildevient le deuxième opérateur surRoissy CDG, après Clark.Aujourd’hui, il règne sur un parcpersonnel de 350 machines (laplupart en location longue durée),sans compter les “full services”(contrats d’entretien) que lesnombreux utilisateurs d’autresmarques lui confient. Sa base à lui, c’est son établisse-ment de FRET 3 à CDG. C’estune véritable “clinique” du cha-riot élévateur. Entretien courant,réparations, tout est fait depuiscet emplacement stratégique situé
en zone réservée. On y trouve,outre la direction commerciale,un atelier de serrurerie, une cabi-ne de peinture, un magasin depièces détachées, une zone destockage extérieure, le tout sur400 m2. L’atelier est si pratiqueque sont aussi réparés et entrete-nus les autres “engins de pistes”.“Nous avons un avantage incom-
parable avec notre présence ici”, C’est ce que nous a confié M.Simon, à l’occasion d’une visitede ses installations. C’est vrai queêtre “sous douane” est un plus,car l’essentiel de l’activité deschariots sur CDG est en zoneréservée. Les employés de SMRental ont tous un badge, un per-mis “piste”. Un problème, une
urgence ? Avec toute sa logistique
sur l’aéroport, SM Rental est un
partenaire rapide et fiable, et ça,
c’est ce qui compte quand on tra-
vaille avec des chariots.
C’est d’ailleurs sur la qualité de
service que Michel Simon, peut-
être bien avant les autres, s’est
taillé sa réputation.
Michel Simon : l’homme des chariotsélévateurs sur les aéroports
86
CHARIOTS ÉLÉVATEURS
“C’est ce qui fait tout. J’ai eu
mon premier client en 1974, se
rappelle t-il devant nous, “et je
l’ai toujours…”. Le marché de
CDG est grand. Pour les entre-
pôts et les pistes, bien sûr. Mais
aussi pour les chantiers.
L’aéroport est toujours en travaux
et qui dit travaux dit besoin dechariots. Et SM Rental loue deschariots tout de suite, à l’heure,au mois, à l’année…
L’homme de Yale
SM Rental distribue les chariotsYale sur les aéroports français eten Seine-Saint-Denis. Un autredépartement est à l’étude. Yale est
une société américaine créée par
Linus Yale en 1844. C’est aujour-
d’hui la propriété de la multina-
tionale US NACCO Industrie Inc
(cotée au NYSE : NC). NACCO,
c’est aussi la marque Hyster.
C’est le deuxième constructeur
mondial actuellement.
Autrement dit, l’avenir se présen-
te favorablement pour cet ancien
de chez Clark, qui pense bien
prendre les places abandonnées
par l’ex premier mondial aujour-
d’hui disparu en tant que
constructeur européen.
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C a fait partie des raresvaleurs sures enmatière de restaurant
sur le pôle de Roissy. “Valeursure”, ça veut dire chez nousqu’on a jamais de (désa-gréables) surprises.Autrement dit, on mange tou-jours bien à la Brasserie duTerroir, que beaucoup l’ap-pellent encore “La Dîme”. C’est que le nom a une histoi-re. C’est en 1991 que GilbertBouvier, le patron, rachète lerestaurant. Gilbert, c’est un“vieux” de CDG. Il a fait l’ou-verture de l’aéroport en 74, ausein de l’Alsacienne, unesociété (allemande !) de net-toyage d’avions. Puis il afondé Air Services. En 91donc, il confie en gérance le
resto à un ami, jusqu’à fin 95où il reprend directementl’affaire. C’est que “La Dîme”périclitait et qu’il fallaitréagir. D’où le changementde nom voulu par Gilbert, caraujourd’hui encore, le nom dela Dîme évoque chez certainsde mauvais souvenirs…
Mais le temps a passé. Et “LaDîme”, la nouvelle, est redeve-nue l’un des meilleurs restau-rants de la région. Beau cadre,accueil chaleureux. C’est un desrendez-vous de la communautéaéroportuaire : transitaires,cadres et patrons de PME,douaniers, la maison compte denombreux fidèles. Les repassont souvent précédés dequelques tournées mémorablesd’apéros ! Ce qui est bien aussi,
c’est que c’est ouvert le soir,
même tard. Et ce qui est sympa,
c’est que Gilbert et sa femme
Brigitte se mêlent volontiers
aux joyeux groupes qui animent
le bar.
Mais c’est surtout la cuisine qui
attire une clientèle nombreuse,
venue parfois de loin, ou de toutprès, vu la proximité des hôtelsde Roissy-Ville et de Paris-Nord 2. Ou encore la clientèledes “Salons”. Ainsi, ce n’étaitpas la peine de venir mangerpendant “Maison et objet” : lasalle était pleine à craquer pourplusieurs services…
BIEN MANGER
La Brasserie du Terroir à Roissy-Ville :une valeur sûre
200 couverts par jour
92
Du bison, mais plusd’Angus
Heureusement, ce n’est pastoujours comme ça, mais oncompte en moyenne deux centcouverts par jour. C’est qu’on ymange bien. Autour d’unmenu-carte (15 à 20 euros sans
la boisson), le choix est large.Salades composées(“Poitevine”, “Lyonnaise” etc)ou les excellent harengspommes tièdes (on vous sertcarrément le plat et vous vousservez à volonté), les œufs enmeurette Beaujolais (extras !),
du foie gras maison... Puis
d’excellentes viandes (l’onglet
est généreux), andouillettes,
confit de canard…Les ama-
teurs (il n’en manquent pas)
apprécieront les spécialités
comme la tête de veau sauce
gribiche (un restaurant français
qui sert une bonne tête de veau
ne peux pas être mauvais…),
une Choucroute du Terroir (+7
euros quand même)…
Mais ce qui fait aussi la réputa-
tion de la maison, c’est le bison
! Cette viande est délicieuse,
maigre, goûteuse et… sans
cholestérol (ou presque). En
grillade, en tartare (sublime)
ou en Strogonoff, on n’est
jamais déçu et les parts sont
copieuses, accompagnées de
sauce à la demande.
Les vins et les desserts sont à lahauteur du reste. En plus,l’équipe de service est auxp’tits soins, et le cuisinier doitêtre génial…
Un regret : il n’y a plusd’Angus à la carte (il y en avaitavant). “Black Angus”, c’est lenom d’un célèbre race bovineécossaise, qui est, d’après moi,la meilleure au monde. Je croisqu’il faut secouer le patronpour qu’il en remette. Faitescomme moi, harcelez-le !
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BIEN MANGER
O n aurait pu commencer larubrique par un plan auquelpeu de monde à pensé : un
petit week-end en amoureux dansun grand hôtel de luxe commel’Intercontinental. Un coup de fil à laréservation, on sait que la périodeest un peu creuse : y a moyen de dis-cuter sérieusement le prix d’unesuite quasi princière : plus de 50% deremise. Bingo. Et là, tranquille. Pasde problème de voiture, de parking.Les loisirs et les restaurants ne man-quent pas dans le quartier. Et puis, unpetit plaisir de plus : quelques achatschez Fauchon à côté : homard, foiegras, oeufs de saumon, bordeauxgrand cru, cognac Delamain…Le tout introduit en douce dans lasuite (c’est interdit). Le reste, vousdevinez : le pa-nard…
Mais ça ne sera pas ça pour cettepremière. Il n’y a pas que le luxedans la vie ! Cette fois, on emmene-ra près de chez moi, dans le XXèmearrondissement. C’est un quartierpopulaire, dans le bon sens du terme.Il y a toujours eu, depuis au moins le19ème siècle, beaucoup d’étrangersdans ce coin de Paris, à Belleville ouà Ménilmontant. Polonais, Italiens,Espagnols, Arabes, Africains… Et,de plus en plus, Chinois (Bellevilleest devenue la deuxième Chinatownde Paris), Turcs et Kurdes. Beaucoupont fait souche. Au passage, touts’est toujours bien passé entre cesdifférentes communautés et lesFrançais autochtones… Pas de “pro-blèmes d’intégration” comme on envoit, ou plutôt comme on les entre-tient en banlieue. Les étrangers quiarrivent à Paris considèrent leur ins-tallation comme une chance de pou-voir travailler, dans la liberté, qu’ilsn’ont pas pu avoir, pour la plupart,dans leur pays d’origine. Ici, à partune poignée de voyous, tout lemonde respecte tout le monde et ça
marche sans qu’on ait besoin de fairede grands discours…On voit de plus en plus de Turcs et deKurdes. Beaucoup travaillent dans lesateliers de confection. Certains ontouvert des “grecs”, comme un peupartout en Europe. Incroyable ce suc-cès des “Salade, tomate, oignon ?”comme je les appelle. C’est comme leMac Do, on aime ou on n’aime pas,mais c’est rapide, c’est bon, c’est pascher et c’est ouvert tout le temps. Mais Turcs et Kurdes ont aussi ouvertde vrais restaurants. Comme Dilbaz etson beau-frère Mehmed.
SORTIR À PARIS
Au Tuz GSoirée orientale d
Cette nouvelle rubrique, ça fait long-
temps qu’on voulait la créer. Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons. Un, malgré les
efforts de certains et de quelques mairies,
on ne peut pas dire que la vie culturelle
ou les loisirs soient bouillonnants sur le
pôle de Roissy. Deux, le soir, sur toute
l’étendue du pôle, y’a pas grand-chose : la
plupart des restaurants sont fermés, et
n’essayez pas de trouver un endroit
sympa, genre pub ou brasserie joyeuse
pour aller boire un coup en couple ou
entre amis.
Troisièmement, des dizaines de milliers de
personnes résident dans les hôtels du
pôle à l’occasion de séminaires, des
salons ou à l’occasion de sessions de for-
mation. Nombre d’entre elles tiennent à en
profiter pour sortir dans cette ville
magnifique qu’est notre capitale.
A tous, nous allons faire découvrir des
bonnes adresses, des bons “plans”
comme on dit maintenant. Et Paris n’en
manque pas ! Restaurants, spectacles,
ballades, expositions, boites de nuit ou
bars, “branchés” ou non, hôtels luxueux
ou insolites, le choix est immense. Encore
faut-il faire le bon !
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Le matin, quand je sors de monparking, je passe toujours devantle Tuz Gölü, un restaurant turc. Jel’ai vu d’année en année embellirsa devanture. Depuis 2 ans onpouvait lire sur celle-ci “Vendrediet samedi soir : Danseuse orienta-le”. Diantre ! Je devais y aller, aumoins pour voir. Et puis, le tempsa passé et j’oubliais à chaque fois,
plutôt attiré vers le quartier del’église du Jourdain, par l’excel-lent couscous en face du G20 oubien par un Kurde situé vers lesbas de Belleville. J’y ai repensérécemment et on y est allé, unvendredi soir, en famille.Excellent accueil de Mehmed,qui est au service. En apéritif, jeme mets au Raki, d’autant que jesuis à pied… Pendant qu’on com-mençait à manger les entrées (untarama maison pour moi, super,rien à voir avec celui acheté ausupermarché), le restaurant serempli pratiquement d’un coup.60 couverts environ. Quelquesmoments plus tard, les lumièress’éteignent, et, surprise (on l’avaitoublié) une superbe jeune femme
légèrement vêtue : la danse duventre commençait !
Ah quel plaisir ! Quelle bellefille ! Les yeux de tous lesconvives convergent vers les seinsgénéreux et qu’on devine “tenir laroute”, malgré les solides arma-tures du soutien-gorge.Déhanchement langoureux, sou-rire permanent et individualisé dela jeune fille qui vous permet derêver un moment en sirotant unverre de l’excellent Yakut, un vinde là-bas. Faut pas rêver. Mais leplaisir des yeux suffit bien à cemoment. Ah, si ! Y’a un moyend’en avoir plus : faire comme les
autres et glisser un billet entreles seins ou sur le haut de lalongue jupe dorée… Et voilàqui est fait ! Entre deux shows,les gens se mettent à danser aumilieu de la salle. Voici le res-taurant transformé en boite denuit provisoire… Mehmed, quifait un peu play-boy, ne se gènepas pour inviter à danser : c’estqu’il y a beaucoup de femmes
(et des belles) dans la clientèle,venues entre copines…Paris estla ville où l’on trouve le plus decélibataires…
J’y suis retourné deux vendredisde suite. Toujours parfait. Lasalle toujours remplie. Les gensy viennent en famille. Plutôtdécontractés. Des gens du quar-tier, bigarrés, à l’image de lasociété. J’ai vu “mon” couturierturc installé pas loin. Mais on yvient aussi de loin, m’assure lepatron, avec qui je me suis entre-tenu quand je lui proposé devanter son resto qui m’a tant plu,
(et vous savez que je suis diffi-cile) dans Bénéfice.net.Très gentil, très commerçant lepatron, Dilbaz, cuisinier depuisl’âge de 13ans. Lui et son beau-frère ont repris le restaurantdepuis 1 an. Dilbaz est très connudans le milieu. En France depuis1981, cet homme de 45a a tra-vaillé 5 ans à Rouen, 4ans àDieppe, puis à Paris. “Je fais unecuisine légère”, me dit-il tout desuite. Et c’est vrai. Contrairementaux idées reçues, cette cuisineorientale n’est pas grasse du tout.Elle aurait même parfois descôtés “diet” comme ce délicieux“Cacik” (concombre, yaourt, ail)ou ce Patlican Salatasi (auber-gines hachées aux oignons)…Lacarte est abondante. Le chef faitses courses tous les deux jours ettout est archi frais. Poisson,viandes en sauce, grillades, (sis-kebab). J’ai à plusieurs reprisesapprécié un assortiment d’en-trées : salades, crudités, trucs auyaourt, à la tomate… C’est bon,y’a du goût, les papilles réagis-sent : ça devient rare. Après, un“Saç” ou plat du berger : agneauaux légumes, pimenté selon votresouhait…
Allez-y le vendredi ou le samedisoir, pour profiter de la belle dan-seuse (une Marocaine). Vers19h30, comme ça vous aurez letemps d’apprécier l’ambiancetranquille. On s’y sent bien. Dequoi changer d’avis sur l’entréede la Turquie dans l’Union.Les prix ? Très corrects. Le midiun menu à 9 euros. Sinon à 14 ou18.50. A la carte, comptez 18/20euros, danse du ventre comprise.C’est bien !
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(Lac salé en français) : 83 rue Pixérécourt
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DILBAZ : Patron et cuisinier
95
RUBRIQUE
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