36
Paraît 8 x par an : 2014/7 Bureau de dépôt : Oostende 1 n° d’enregistrement: P708515 Bulletin d’information de l’Union Professionnelle Vétérinaire 2014 - N° 7 Octobre - Novembre VETERINARIA Section Equine Savab Industrie IA / TE Experts Jeunes Vetos - élections UPV : du sang neuf en 2015 ? - Vétérinexpo : maintenir le dépôt des VT - formations “stérilisation des chats” : plus de 300 participants - CPR : la rentrée est chaude - JPV : le succès toujours au rendez--vous

VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Par

aît 8

x p

ar a

n : 2

014/

7 ●

Bur

eau

de d

épôt

: O

oste

nde

1 ●

d’e

nreg

istr

emen

t: P

7085

15

Bulletin d’information de l’Union Professionnelle Vétérinaire2014 - N° 7 Octobre - Novembre

VETERINARIA

Section Equine

Savab

Industrie

IA / TE

Experts

Jeunes Vetos

- élections UPV : du sang neuf en 2015 ?- Vétérinexpo : maintenir le dépôt des VT

- formations “stérilisation des chats” : plus de 300 participants- CPR : la rentrée est chaude

- JPV : le succès toujours au rendez--vous

Page 2: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Dirofi lariose

Nématodesgastro-intestinaux

Puces

Uniquement sur ordonnance vétérinaire. Fidélise votre clientèle.

Prévient la dirofi lariose cardiaque

Tue 100% des puces endéans les 4 heures et prévient de nouvelles infestations

Traite et limite l’infestation par les principaux nématodes gastro-intestinaux

NOUVEAU

comprimés à croquer pour chiens

Trifexis® réunit la protection contre les ectoparasites et les endoparasites en 1* seul comprimé mensuel.**

* Pour les chiens de plus de 36 kg, utiliser la combinaison appropriée de comprimés.** Cfr rubrique ‘mode d’administration’ dans la notice

3-en-13 1Le comprimé antiparasitaire

BEC

ACTF

X000

03©

201

3 El

anco

, une

div

isio

n d’

Eli L

illy&

Com

pany

Lim

ited.

Pour plus d’information:

Email: [email protected]

Téléphone: +32 (0)33 34 30 02

S.A. Eli Lilly Benelux N.V. Plantin en Moretuslei 1A (3rd floor), B-2018 Antwerpen

Prodivet pharmaceuticals s.a./n.v. · Hagbenden 39c · 4731 Eynatten · Belgium · Phone: +32 87 85 20 25 · Fax: +32 87 86 68 20 · [email protected]

NO

TRE

SO

UCI: l‘environnement!N

OTR

E SO

UCI: l‘environnement!

Lévamisole | Solution injectable et pour-on

QUADROSOL® inj. & pour-on

... la vermifugation complète qui garantit une protection optimale tout en soutenant l‘immunité spécifique.

DÉNOMINATION DU MEDICAMENT VETERINAIRE : QUADROSOL® 10 % solution injectable. Par ml : Principe actif : Levamisoli hydrochloridum 118 mg equiv levamisolum basum 100 mg. FORME PHARMACEUTIQUE : Solution injectable. Espèces cible : Bovins et porcs. Indications d’utilisation : Traitement des parasitoses internes chez les bovins et les porcs (strongyloses gastro-intestinales et pulmonaires). Le QUADROSOL 10 % solution injectable est actif notamment sur : Bovins : Vers pulmonaires : Dictyocaulus viviparus : adultes. Vers gastro-intestinaux : Bunostomum phlebotomum : adultes, Cooperia oncophora. : adultes, Haemonchus spp. : adultes, Nematodirus battus : adultes, Ostertagia ostertagi. : adultes, Oesophagostomum spp. : adultes, Trichostrongylus colubriformis : adultes. Des résistances ont été rapportées envers Ostertagia ostertagi. Porcs : Vers pulmonaires : Metastrongylus spp. : adultes. Vers gastro-intestinaux : Ascaris suum : adultes, Oesophagostomum spp. : adultes. Des résistances ont été rapportées envers Oesophagostomum spp. Contre-indications : Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité connue au principe actif. Ne pas administrer aux vaches laitières dont le lait est destiné à la consommation humaine. Effets indésirables : Aucun connu. Posologie et mode d’administration : Chaque traitement est constitué d’une seule administration du médicament. Bovins : Dose usuelle : 5 mg/kg de poids vif : 1 ml par 20 kg de poids vif en injection intramusculaire. La dose est la même pour les animaux adultes et les veaux. Porcs : Dose usuelle : 5 mg/kg de poids vif : 1 ml par 20 kg de poids vif en injection intramusculaire. Truies : Il est recommandé de donner une injection de QUADROSOL 10 % aux truies lors du transport vers les cages de mise bas. Quand des mesures d’hygiène rigoureuses sont prises (lavage de la truie et déparasitage de l’étable), les porcelets peuvent être élevés dans un environnement pratiquement exempt de vers. Porcelets sevrés : Il est recommandé de donner une injection de QUADROSOL 10 % aux porcelets lors de l’arrivée à la station d’engraissement. Mode d’administration : Injection IM. Temps d’attente : Bovins : Viande et abats : 32 jours. Lait : Le lait des vaches traitées est impropre à la consommation humaine. Porcs : Viande et abats : 34 jours. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : BE-V188763. Sur prescription médicale vétérinaire. QUADROSOL INJ-RCPabr.-FR-V2.7-20110914DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE : Quadrosol® Pour On (ad.us.vet.). SUBSTANCE ACTIVE : levamisole base 200 mg/ml. INDICATIONS D’UTILISATION : Traitement des parasitoses internes chez les bovins (strongyloses gastro-intestinales et pulmonaires). Le lévamisole est de façon générale inactif vis-à-vis des stades larvaires L4 inhibés. Le Quadrosol Pour-on est actif notamment sur : Vers pulmonaires : Dictyocaulus viviparus : adultes – stade larvaire L4. Vers gastro-intestinaux : Bunostomum phlebotomum : adulte, Cooperia oncophora. : adultes – stade larvaire L4., Haemonchus spp. : adultes – stade larvaire L4., Nematodirus battus : adultes, Ostertagia ostertagi. : adultes, Trichostrongylus spp. : adultes. Des résistances ont été rapportées envers Ostertagia ostertagi. CONTRE-INDICATIONS : Ne pas administrer aux vaches laitières dont le lait est destiné à la consommation humaine. EFFETS INDÉSIRABLES : Dans un certain nombre de cas, on peut observer dans les 15 jours qui suivent l’application, une desquamation superfi cielle du revêtement cutané sans effet secondaire néfaste. Si vous constatez des effets indésirables graves ou d’autres effets ne fi gurant pas sur cette notice, veuillez en informer votre vétérinaire. ESPÈCE CIBLE : Bovins : POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Jeunes animaux et animaux adultes : Chaque traitement est constitué d’une seule administration du médicament. Dose usuelle : 5 ml pour 100 kg de poids vif, soit 10 mg de lévamisole par kg de poids vif. Ne pas dépasser la dose de 30 ml pour un bovin de plus de 600 kg. Mode d’administration : D’usage externe (méthode Pour-on), le Quadrosol Pour-on doit être versé à la dose recommandée sur la peau des animaux à traiter en région dorso-lombaire. Il existe un risque important de surdosage, particulièrement chez le veau. Dans le but de réduire le risque de surdosage, le poids corporel de l’animal devra être soigneusement déterminé avant l’application du produit. TEMPS D’ATTENTE : Viande : 42 jours. Lait : Ne pas utiliser chez les vaches laitières dont le lait est destiné à la consommation humaine. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : PRODIVET PHARMACEUTICALS SA, Hagbenden 39c, B-4731 EYNATTEN, Tél : 00 32 (0)87 85 20 25, Télécopie : 00 32 (0)87 86 68 20. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : BE-V144164. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : 09/2009. Sur prescription médicale vétérinaire. QUADROSOL-PO-RCPabr. FR-V2.5-2009090720

1309

03FV

3F

QUADROSOL_Anzeige_20130903V3F.indd 1 11/02/2014 14:27:15

Page 3: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Zoetis Belgium SA Mercuriusstraat 201930 Zaventemwww.zoetis.be

VERSIFEL FeLV, SUSPENSION INJECTABLE POUR CHATS

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Pour l’immunisation active de chats prédisposés à partir de 9 semaines d’âge afin de réduire le nombre de chats infectés avec FeLV et présentant les signes cliniques de la maladie relatée. Aucune donnée n’est disponible dans les études pour démontrer la protection contre la maladie clinique associée cependant la prévention de l’infection est associée à une protection contre la survenue de la maladie clinique. La mise en place de l’immunité a lieu 4 semaines après la fin de la primo-vaccination. La durée d’immunité est d’au moins 1 an après la primo-vaccination et de 3 ans après les rappels. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Bien secouer le flacon juste avant utilisation et administrer par injection sous-cutanée. Primo vaccination : Chez les chats âgés de 9 semaines ou plus, 2 doses doivent être administrées à un intervalle de 3 à 4 semaines. Revaccination : Une seule injection de rappel doit être administrée 1 an après la fin de la primo-vaccination, puis tous les 3 ans. Dans le cas d’une vaccination concomitante avec Versifel CVR, une seule dose de Versifel FeLV doit être administrée, comme décrit ci-dessus. Une seule dose de Versifel CVR doit alors être administrée à un site différent, par voie sous-cutanée. Dans le cas d’une vaccination simultanée avec Versifel CVR, le contenu d’un flacon de Versifel CVR doit être reconstitué avec le contenu d’un flacon de Versifel FeLV à la place du solvant. Une fois mélangés, le contenu des deux flacons doit avoir l’aspect d’une suspension opaque légèrement colorée (rose/orange) ; les vaccins ainsi mélangés doivent être administrés immédiatement par voie sous-cutanée. CONTRE-INDICATIONS : Aucune. EFFETS INDÉSIRABLES : Après la première injection par voie sous-cutanée chez les espèces cibles, des augmentations transitoires de la température ont été fréquentes (jusqu’à 40,5°C après l’administration d’une surdose) ; de telles augmentations de température sont généralement de courte durée (disparaissant dans les 48 heures). La fréquence et la durée de toute augmentation de température diminuent généralement au fil des administrations. Lors de l’administration concomitante ou simultanée avec le vaccin Versifel CVR, une augmentation transitoire de la température (jusqu’à 40,5°C) est courante après la première vaccination. Elle peut durer jusqu’à 5 jours. De petits gonflements sous-cutanés au site d’injection (d’un diamètre généralement inférieur à 10 mm et au maximum égal à 20 mm) sont fréquents et peuvent être associés à un bref épisode d’inconfort. La majorité de ces gonflements disparait dans les 2 semaines. Une petite proportion peut rester détectable pendant 1 à 2 mois, bien que très petits à ce moment là. Après l’administration de la seconde dose, des gonflements transitoires des ganglions pré-scapulaires sont fréquents ; de tels gonflements sont de petite taille (0,5 cm de diamètre) et ne peuvent être détectés que par palpation de la zone après injection. Une brève période de dépression légère ou modérée est courante immédiatement après la vaccination mais disparaît généralement dans les 24h; la santé des animaux n’est pas affectée. En cas de choc anaphylactique, un traitement approprié doit être administré.

Adjuvant innovateur (QCDC)1,3

Immunité large (humorale et cellulaire)1

Haut niveau de protection, contre la virémie persistante et l’infection latente1

Durée d’immunité de 3 ans2,3

NOUVELLEPROTECTIONCONTRELA LEUCOSE

1. Stuke K, et al. Efficacy of an inactivated FeLV vaccine compared to a recombinant FeLV vaccine in minimum age cats following virulent FeLV challenge. Vaccine (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.vaccine.2014.03.0162. Data on file Zoetis studienummer: 9981C-12-06-1853. SPC Versifel FeLV

04061401_Versifel_advertentie_FR.indd 1 18/08/14 12:37

Page 4: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

CBCBoehringer

Clinique BrasseurEcupharElanco

GeniaMelet Schloesing

MerialOpti-Aménagement

Prodivet

SantéVetSonetasTomovet

Zoetis

1

Avec le soutien de

SommaireVETERINARIABulletin de l’UnionProfessionnelleVétérinaire

Administration et Rédaction :UPVRue des Frères Grislein 111400 NIVELLESTél. : 067 21 21 11Fax : 067 21 21 14TVA BE 0452 622 [email protected]

N° d’enregistrement :Dépôt légal B.D. 25 949

Editeur responsable :UPV / Dr A. SCHONBRODTRue des Frères Grislein 111400 NIVELLES

Régie publicitaire :Dr Pierre Matheys

[email protected]

Parution : 8 fois par an

Diffusion : 3.000 exemplaires auprès de tous les docteurs vétérinaires francophones établis en Belgique, ainsi que les étudiants de 3e doctorat en médecine vétérinaire.

Les auteurs sont responsables des opinions exprimées dans leurs articles.La revue ne reflète donc pas nécessairement les vues de l’UPV.

«Any reproduction of the contents, totally or partly, is prohibited without previous permission of the Veterinaria’s redaction.»«Toute reproduction du contenu, totale ou partielle, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction du Veterinaria.»

Photo couverture :

Imprimerie : De Smet

2 Cotisations UPV 2014

3 EDITO

5 Elections 2014

14 Bilan d’une jeune section

15 Section 6 - partir de rien

16 CPR - les dossiers «chauds»

26 Le bien-être animal au Parlement Wallon

28 Plan chat : la position des vétérinaires

30 Savab - lettre ouverte à Monsieur

le Ministre-Président Demotte

31 JPV 2014 - Un succès confirmé

38 Abattage des animaux sans

étourdissement préalable

41 Courrier des lecteurs

42 Nouvelles de VSF

44 Le clin d’œil de Wite

48 Olla Podrida : Les tribulations des associations

professionnelles vétérinaires en Belgique

61 Bon de commande

70 Annonces

71 Calendrier Belgique

Page 5: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

EDITONous sollicitons chaque année votre soutien financier pour permettre à votre syndicat d’assu-mer nos justes combats contre celles et ceux qui essaient de grignoter, enfreindre nos préroga-tives.Pour rappel, le coût des affaires juridiques pour les 3 dernières années s’élève à plus de 30.000€.2015 marque le début d’une nouvelle législature, 2014 voit l’organisation d’élections au sein de l’UPV,

HELP !L’UPV a besoin de vous, de votre temps, de votre altruisme, de votre imagination, de votre bienveillance pour notre beau métier.Certains de vos représentants vont quitter ce beau navire de la profession pour fouler d’autres rivages professionnels… ou non.D’autres vont continuer la croisière, toujours contaminés par cette soif de justice et de recon-naissance pour notre métier.J’ai été fier de partager cette tranche de vie, et je les remercie pour leur dévouement à la cause et égoïstement pour l’enrichissement humain et intellectuel qu’ils m’ont apporté.

L’UPV a besoin de vous.Ca prend combien de temps ? Tout simplement le temps que vous décideriez d’y consacrer. Vous n’imaginez pas le soulage-ment pour le groupe que de savoir que l’un ou l’autre prend en charge un seul dossier,Un dossier, un homme (ouais, on veut bien une femme aussi ! Il nous faut la parité !)Des dossiers, ce n’est pas ce qui manque, Je vous renvoie dans les pages suivantes pour dé-couvrir les bilans des sections ...Et je sais qu’ils n’ont pas été exhaustifs dans leur rapport.

J’ai pas le temps !

Croyez-vous que vos représentants actuels sont des glandeurs de la profession. Que nenni ! Et puis si la journée est bien remplie, il reste la nuit. Et dormir c’est un peu mourir…

Ca gagne combien ?Des cheveux blancs, de la satisfaction, de la fierté, du respect, des amis… et ce dernier point est l’essentiel !Faut être fou pour s’engager dans une telle aventure !Vraisemblablement. Mais que cette folie est douce à la lueur de la satisfaction que ce travail d’abnégation apporte.

HELP.« A vot’ bon cœur m’sieur, dame »

HELP Nous ne vivons pas dans un monde de Bisou-nours !La grandeur d’une profession peut se jauger à l’aune du nombre de ses membres, à la perti-nence de ses revendications, à l’efficacité de ses actions,Mais une de ses faiblesses est parfois le com-portement de ses membres. Et ce n’est pas le CROMV qui dira le contraire, et ce n’est pas l’AFSCA qui contredira,Je vous laisse juger, apprécier tout en relativi-sant ces réflexions qui méritent bien plus que des entrefilets dans le courrier des lecteurs .Ces remarques que beaucoup d’entre nous par-tagent, hurlent de désespoir le désappointement de leurs auteurs. Elles hantent vos représentants lors des négo-ciations et autres revendications.Quel crédit nous reste-t-il lorsque nous décla-mons orbi et urbi (psst, c’est du latin, pas des gros mots) sur l’excellence de notre pratique de-vant ces dérives ( plutôt des réalités !) de terrain.

HELPCandidates, candidats !!!

3

Cotisations UPV 2014

TVA (21%) récupérable pour les assujettis

Après le 31 mars hTVA

Après le 31 mars TVAc A PAYER

Etudiants Gratuit

PR

ATI

CIE

NS

JEU

NE

S 2013 47,11 € 57 €

2012 125,62 € 152 € 2011 184,30 € 223 € 2010 227,27 € 275 € 2009 280,99 € 340 €

Cotisation de base (praticien exerçant seul) 334,71 € 405 €

AS

SO

CIA

TIO

NS

(1) :

selo

n le

nom

bre

de V

T 2 578,51 € 700 € 3 785,12 € 950 € 4 958,68 € 1160 €

Associations de plus de 4 vétérinaires : 958,68 € (hTVA) soit 1160 € (TVAc) plus 111,57 € (hTVA) soit 135 € (TVAc) par vétérinaire supplémentaire.

Exemple : 6 vétérinaires 1160 € + 270 € = 1430 € TVAc

Cotisation de base (vétérinaire non praticien : fonctionnaire,

chercheur, enseignant, employé,…) 97,52 € 118 €

Pensionnés 52,89 € 64 € Vétérinaires à l’étranger 99,17 € 120 €

(1)Associations : cette cotisation vaut si tous les associés sont membres, le paiement se fait en un seul versement et une seule facture est émise.

DQV 2014 : réduction de 10 € TVAc sur votre cotisation DQV si payée en même temps que votre cotisation UPV (simplification administrative)

Exemple 1 : cotisation de base UPV (405 € TVAc) + cotisation DQV (51 € TVAc) = 456 € TVAc À payer : 446 € TVAc

Exemple 2 : cotisation UPV association de 3 (950 € TVAc) + 3 cotisations DQV (153 € TVAc) = 1103 € TVAc À payer : 1073 € TVAc

La TVA (21%) est récupérable pour tous les assujettis. Une facture acquittée vous sera envoyée après réception de votre paiement sur le compte IBAN : BE38 7420 2554 3872 – BIC : CREGBEBB (se fait par année civile et vaut pour l’année). In fine, moins de 0,92 € (hTVA) par jour pour une défense professionnelle et les avantages membres qui y sont associés. VEUILLEZ AJOUTER VOTRE OU VOS NUMERO(S) D’INSCRIPTION A L’ORDRE EN COMMUNICATION DU TRANSFERT BANCAIRE. Si vous avez des questions ou si vous traversez des moments financièrement difficiles, n’hésitez pas à contacter le bureau de l’UPV ([email protected]). Votre demande sera traitée en toute confidentialité. Transmettez-nous votre « fiche de renseignements » (une par vétérinaire dans le cas des associations), afin de nous permettre de tenir notre fichier à jour et de vous envoyer individuellement les informations ciblées en fonction de vos centres d’intérêts.

UPV – rue des Frères Grislein, 11 – 1400 Nivelles – Tél : 067/21 21 11 – [email protected] 2

Page 6: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

5

Hé oui, l’adversaire ne vient pas toujours de l’extérieur, il est parfois pernicieusement lové en notre sein.Les autorités nous disent narquoisement: avant de reven-diquer, ne devriez-vous pas commencer par balayer de-vant votre porte ?Un peu facile, me direz-vous.De fait, d’autant plus que je reste persuadé que la GRANDE majorité de notre profession se comporte selon le premier article de notre code : avec probité et respect.

Mais HAUT LES CŒURS !! Gageons que ces propos ne sont que billevesées ou alors

des exemples sporadiques, non représentatifs, des ex-ceptions… ben oui, gageons !

Pour terminer, s’il vous plaît.Engagez-vous, qu’ils disaient, rengagez-vous !!!

Marcel RenardPrésident de l’UPV sur sa fin…

Pourtant quand on le voit, on ne dirait pas qu’il a faim !!! Gna gna gna …..

Je suis pas désespéré, mais juste je m'interroge.

Mon voisin fait ses vaccins rage à 5€, le Soir affiche le prix moyen d'une ovario chatte à 100€, nous avons postulé dans 3 communes qui demandaient prix pour les chats errants et c'est toujours trop cher, mon autre voisin fait ses secondes visites veau à 10€.

Je ne vais plus que peu faire des remplacements et des opérations dans une certaine très grosse exploitation, ils ont engagé un VT sur place, je ne connais pas son statut!!!, mais.....il y a un dépôt médocs qu'il fait facturer à son "employeur" et au prix d'achat grossiste: vous voyez donc que la comparaison avec mes prix est vite faite!!!!

J'imagine qu'un groupe de fermiers pourrait vite faire cela aussi. J'ai demandé à l’AFMPS et tout roule OK.

A titre de lueur d'avenir, je sais bien que plein de praticiens et de structures sont corrects et confraternels. Mais ne nous leurrons pas, nous sommes en pléthore et il y a de plus en plus de dilettantes qui ne font que quelques actes pour passer le temps.

Je fais du tir au fusil, mais ai un voisin qui va tirer pour 55€, alors que je démarre à 150 !

Et ça, ce n'est rien à côté de ceci!

Car pour la moitié des daims particuliers que je dois anesthésier, le proprio avait reçu les médocs d'un VT et jouait lui-même à Daktari avant échec; heureusement.

Ce qui nous manque souvent, c'est la fierté et imaginer que nos actes ont des répercussions sur notre avenir et notre environnement.

Il m'est arrivé d'aller soigner un cheval en bottes: je me

suis fait "tagger" par certain hippiatre distingué: il ne m'a jamais dit merci de faire mes castrations 100€ plus cher que lui.

J'ai vu l'inséminateur faire des diagnostics de gestation: à la fin, quand on lui a demandé combien je vous dois: il a dit: 5€ ! Mais bordel, j'aurais trouvé plus gracieux et valorisant de dire: cadeau!!!

J'ai de plus en plus de mal avec certaines réunions professionnelles: il y a trop d'hypocrites, mais MERCI à tous les autres.

Il faut être positif, constructif, aller de l'avant, mais parfois j'ai envie du syndicat batte de base-ball.

Mon fils est assureur, et ils ont un collègue particulièrement vérolé, lorsqu'il rentre en réunion, tous les autres se lèvent et partent !

Que pourrions-nous faire contre ces quelques mecs ou bonne femmes, qui pourrissent notre ambiance ? C’est une question que je me pose depuis longtemps.

L'insémination des chiens et des chevaux est réalisée par des profanes, mais jamais un mot là-dessus.

A vrai dire, je préfère mille fois voir une kiné qui manipule un chien, qu'un éleveur qui prélève et insémine ses animaux et ceux du voisin.

Le kiné aura un jour une discussion professionnelle avec moi, le profane se cachera toujours.

Allez, c'est bon, j'ai une batte de base-ball déguisée en tord-nez dans ma voiture. S’il y a des amateurs pour casser des mecs qui ne sont plus confrères malgré qu'ils aient eu le même diplôme, on commence ce WE.

UPV

Atteint rapidement et à forte concentration la mamelle et le lait2

Actif contre Staphylococcus aureus (incluant les souches productrices de ß-lactamase) et Streptococcus uberis

Pénètre dans les cellules phagocytaires et tue les bactéries cachées à l’intérieur1

Choisissez Tylan200 comme traitement de base et remportez la victoire contre les mammites à Gram + !

Atteint rapidement et à forte concentration la mamelle et le lait2

et remportez la victoire contre les mammites

Références1. Chamberland, 1993. Université Laval, Canada, Elanco Report2. Ziv G, Sulman FG. (1973) Serum and milk concentrations of

spectinomycin and tylosin in cows and ewes. Am J Vet Res. Mar; 34(3):329-33.

3. Bovine Respiratory Disease Source Book for the Veterinary Surgeon 1996: Page 46, table 1.

Elanco Animal HealthPlantin en Moretuslei 1A, 2018 Anvers, Belgique, +32(0)3 334 30 02, [email protected]

Tylan Dénomination: Tylan 200 - 200 mg/ml - Solution injectable pour bœufs, veaux et porcs Principe actif: Tylosinum (tylosin liquid base) 200 mg/ml Espèces cibles : Bœuf, veau et porc Indications: Traitement des infections chez les bovins, les veaux et les porcs provoquées par des germes sensibles à la tylosine, en tenant compte des propriétés pharmacocinétiques de l’antibiotique, des concentrations ef� caces doivent être atteintes au niveau du site de l’infection. Contre-indications: Ne pas utiliser chez les poules et les dindes. L’injection intramusculaire chez ces espèces peut être fatal. Ne pas utiliser en même temps que d’autres macrolides ou lincosamides. Effets indésirables: Chez les porcs, on a pu constater très rarement des réactions telles qu’oedème de la muqueuse rectale et anale, diarrhée, érythème et prurit. If suf� t d’arrêter le traitement pour éliminer tous ces troubles sans complications. Temps d’attente: Viande et abats bœuf et veau: 28 jours - Viande et abats porc: 8 jours - Lait: 4 jours Posologie et mode d’administration : A� n de garantir une posologie correcte et d’éviter un sous-dosage, il convient de déterminer aussi précisément que possible le poids corporel. Bœufs et veaux 5 à 10 mg par kg de poids par jour, administrés par voie intramusculaire ou lentement, par voie intraveineuse. Le traitement doit être poursuivi pendant 24 heures après la disparition des symptômes mais ne doit pas dépasser 5 jours. Le volume maximal par site d’injection est de 15 ml. Porcs 5 à 10 mg par kg de poids par jour par voie intramusculaire. Le traitement doit être poursuivi pendant 24 heures après la disparition des symptômes, mais ne doit pas dépasser 3 jours. Le volume maximal par site d’injection est de 1,5 ml. Reg.: BE-V114161 À usage vétérinaire - à ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire. Entreprise responsa-ble: Eli Lilly Benelux S.A., Division Elanco Animal Health, Markiesstraat 1, 1000 BrusselBE

CTLT

Y200

006

Contactez votre déléguée pour plus d’informations :

Olivia Leruth

+32(0)477 41 20 [email protected]

pharma.be animal health appelle à un usage rationnel des antibiotiques.Utilisez ces derniers avec précaution en suivant la notice.

LO G O O P W I T T E AC H T E R G R O N D LO G O O P G E K L E U R D E AC H T E R G R O N D

ENSE

MBLE POUR

ENSEMBLE P

OU

RLE BON USAGE

SAMEN VOOR

ENSEMBLE P

OU

R

VERANTWOORD

GEBRUIK

LE BON USAGE

PARTNERS IN

PA R T N E RS IN

RESPONSIBLE

USE

SAM

EN VOOR

S A M E N VO

OR

VERANTWOORD

GEBRUIK

ENSE

MBLE POUR

ENSEMBLE P

OU

RLE BON USAGE

SAMEN VOOR

ENSEMBLE P

OU

R

VERANTWOORD

GEBRUIK

LE BON USAGE

PARTNERS IN

PA R T N E RS IN

RESPONSIBLE

USE

SAM

EN VOOR

S A M E N VO

OR

VERANTWOORD

GEBRUIK

SAM

EN VOOR

S A M E N VO

OR

VERANTWOORD

GEBRUIK

Tylan200 : Le bon choix au bon moment

Avec Tylan200, vous choisissez un traitement parentéral ciblé pour les mammites à Gram +, incluant les souches résistantes à la pénicilline. Tylan200 atteint rapidement la mamelle2 et se concentre dans le tissu infecté3. Ceci est primordial pour combattre les mammites causées par des bactéries invasives telles que Staphylococcus aureus et Streptococcus uberis.

Elanco_Tylan_adv-A4_FR.indd 1 02-04-14 13:46

Page 7: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

6

Élections Élections

7

Elections 2014Chères Consoeurs, chers Confrères, Chères Amies, chers Amis,Le temps est venu de renouveler les membres de nos comités.Certains d’entre eux, touchés par le virus syndical, resteront parmi nous. D’autres nous quittent ou nous ont quittés pour des motifs d’ordre privé ou professionnel, soit parce que leur carrière a suivi une voie nouvelle, soit parce qu’ils sont obligés de se consacrer davantage à d’autres activités. Qu’ils soient remerciés chaleureusement pour leur solidarité et leur engagement.Mais que signifie cet engagement en termes concrets ? Vous en trouverez les principes en annexe.Sachez que, o pour être membre d’un des comités de section, il

suffit d’avoir cotisé pour 2014 et d’avoir déposé sa candidature pour le 28 novembre 2014

o pour être membre de l’AG ou du CA, il faut être désigné par le comité de sa section en janvier 2015

o pour être membre du Bureau, il faut faire partie de l’équipe que le CA présentera fin janvier 2015 à l’AG, qui marquera éventuellement son accord sur ce choix.

L’UPV a vécu des semaines intenses ces derniers mois, aussi intenses que certains débats au sein du CA ou des comités. Les medias ont largement répercuté nos prises de positions en faveur du bien-être des animaux jusqu’à l’abattoir, contre la stérilisation systématique des chats, pour la production d’un lait de qualité, contre l’usage anarchique des antibiotiques par la filière Internet …

Nos interpellations, suggestions, motions, propositions auprès des instances régionales, fédérales, européennes portent leurs fruits peu à peu, mais ces projets imposent des gestations prolongéeso notre force est notre union et nos délégués représentent

tous les mouvements vétérinaires belges dans certaines commissions et organes d’avis

o les Ministres compétents dans nos matières participent volontiers à nos activités, voire les sponsorisent (comme notre gestion du Pôle Santé Animale à Libramont 2014),

o les collaborations avec la Faculté s’amplifient,o malgré des remous lors de la création de la Formation

Continue obligatoire (que nous ne souhaitions pas), le dialogue avec le Conseil de l’Ordre reste constructif nous disposons d’une audience certaine auprès du monde politique, précieuse dans la contexte de la prochaine réforme de l’état.

o l’UPV est consultée par ses mouvements frères en Belgique, en France et ailleurs dans le monde par le canal de la Fédération Vétérinaire Européenne, de l’Union Européenne des Vétérinaires Praticiens, de la FAFVAC, de l’AFVAC, de la FECAVA, … et elle est désormais la seule représentante de la Belgique à la Fédération Vétérinaire Européenne

o d’ailleurs, notre crédit y est tel que l’AG de la FVE a voté l’organisation de son congrès 2016 en Ardenne, sous notre tutelle

o les organes dirigeants de l’AFSCA, de l’AFMPS, de l’ARSIA … nous reçoivent, nous écoutent et parfois nous entendent

o l’identification animale reste solidement aux mains des vétérinaires

o l’UPV est le seul organe vétérinaire représenté au Conseil Supérieur des Indépendants et des PME

o la pléthore reste un nœud gordien dont nous détenons une des clefs … et toute l’Europe est maintenant atteinte par ce fléau et espère que nous participerons à la solution.

Nous avons engagé un dialogue de fond relatif aux prestations officielles, lancé des réseaux sectoriels (Beevet, Ecovéto, AV, …), poursuivi une action régionale de prévention contre les morsures canines, organisé des formations et des colloques d’envergure … mais aussi, développé de nouveaux services ou redéployé de plus anciens (assurances, participation à des congrès à tarifs préférentiels, réduction à l’achat ou à l’abonnement de publication vétérinaires …).Plusieurs affaires de lutte contre l’exercice illégal par des profanes ont évolué heureusement. Dont un cas qui nous occupe depuis plus de 25 ans … !Nos supports médiatiques sont de plus en plus consultés par nos collègues, nos partenaires et le public. Conscients de notre responsabilité en la matière, nous rénovons notre website (www.upv.be), qui sera toujours en chantier, vu l’évolution des medias.Participez à ce tourbillon d’activités. Les «comitards» actuels occupent bien le terrain, mais ils ont besoin de souffler ou d’approfondir certains dossiers. De plus, de nouveaux débats se pointent à l’horizon en rapport avec l’informatisation de la profession, la biosécurité, les animaux errants, le bien-être animal, l’environnement … et le découplage prescription-distribution des médicaments. Ce dernier dossier mobilise une bonne partie de nos efforts dans l’intérêt du bien-être animal, de la santé publique et de la survie du maillage épidémiologique de nos zones rurales.Il nous sera difficile de faire face sur tous les fronts.Nous ne pouvons pas nous permettre de négliger une quelconque facette de notre profession. Qui sait ce que nous réserve l’avenir ? De quelle façon nous exercerons notre métier après-demain ?Alors, plus d’hésitation.Déposez votre candidature soit par courrier postal, soit par fax, soit par email à notre secrétariat avant ce 28 novembre 2014. Vous avez prise sur votre avenir, tenez bon.Unis Pour Vous,

le CA de l’UPV.

Dépôt de candidature :

Le Dr ………………………………………………………., membre adhérent de l’UPV ASBL,

dépose sa candidature à l’Assemblée Générale pour l’exercice 2015-2018 au sein

de la section …………. de l’UPV

Si vous le désirez, nous serions heureux de recevoir quelques commentaires sur vos motivations et vos projets syndicaux et, avec votre accord, de les publier dans le Veterinaria.

Date et signature

à renvoyer au secrétariat de l’UPV, rue des Frères Grislein 11 à 1400 Nivelles, à [email protected] ou par fax au 067/21 21 14 avant le 28 novembre 2014.

Mon programme, mes motivations (facultatif)

(Paragraphe destiné à être communiqué aux électeurs)

Page 8: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Élections

8

A SANOFI COMPANY

16561_Vaccinatie adv hond FR 01.indd 1 24-05-13 16:40

Fonctionnement de l’UPV L’UPV est constituée de 8 sections et un groupe de travail AV et les membres adhérents, nous tous qui cotisons, élisent les membres des comités de sections :

- 12 pour la section I, le CPR ou Comité des Prati-ciens Ruraux

- 12 pour la section II, la SAVAB - 3 au moins pour chaque autre comité de section :

IATE, experts, industrie, enseignants-chercheurs-fonctionnaires, équins, jeunes diplômés.

Le groupe de travail AV (assistants vétérinaires) dispose d’une représentation au CA au titre de membre invité permanent.Les comités se réunissent autant que les circonstances politiques et professionnelles l’exigent. En moyenne, cela signifie 2 à 4 fois par an.Chaque comité de section délègue des représentants à l’Assemblée Générale de l’UPV,

- 10 pour la section 1- 10 pour la section 2- 3 pour chacune des autres sections.

L’Assemblée Générale détient véritablement le pouvoir à l’UPV. C’est elle qui approuve ou refuse les comptes, qui entérine la composition du Bureau présenté par le Conseil d’Administration, qui oriente la politique générale de l’UPV, … Elle se réunit en général 2 fois par an, mais son avis est parfois requis par email.Chaque comité de section délègue aussi des représentants au Conseil d’Administration, dont le rôle est …d’administrer,

- 2 pour la section 1- 2 pour la section 2- 1 pour chaque autre section.

En outre, le CA intègre aussi à titres divers le Bureau Exécutif (4 membres, càd les Président, Vice-Président, Secrétaire, Trésorier) et les chargés de missions (Marketing, Veterinaria, Website, …).Le CA se réunit au moins 6 (généralement 8) fois par an. L’avis des administrateurs est requis plusieurs fois par semaine par email ou par téléphone.Ci-après, vous trouverez le budget des indemnités prévues pour les administrateurs de l’UPV.A noter que ce budget n’est JAMAIS atteint, les ayant-droits offrant bien souvent leur dû à la communauté.

Indemnités des administrateurs et mandataires de l’UPVAnnée 2014Proposition du 28 février 2011, M Renard : Président

Montant des Indemnités régulières - Forfait mensuel :

. 100 € / mois pour les membres du Bureau (budget de 4800 euros)

. 50 € / mois pour les 8 autres administrateurs (bud-get de 4800 euros)

soit 9600 €/an- Indemnité kilométrique : 0.35 € par km parcouru

o Pour les réunions de bureau, CA, AG : 20000 km soit 7000 €/an

o Pour les autres réunions externes avec mandat officiel du CA (lié au suivi des dossiers approuvés par le CA) : budget plafonné à 30000 km ou équiva-lent pour déplacement à l’étranger. Ces indemnités sont accordées pour les administrateurs et pour les membres des sections en mission

soit 13000 €/an

- Indemnité de permanence : une permanence de ges-tion et de suivi sera assurée deux jours par mois au siège de l’UPV par un membre du bureau : 320 € par jour

soit 8320 €/an

- Réunions des sections : un budget de 200 € par membre de l’AG est accordé à chaque section. A sa charge de définir son mode d’utilisation pour rétribuer ses membres ou organiser ses réunions. Il y a statu-tairement 32 membres de l’AG.

soit 6400 €/an

- Réunions extérieures nationales : un budget de 80 € par réunion est alloué à concurrence de 100 réunions / an. Il faut entendre par réunions extérieures natio-nales: les réunions aux ministères, administrations et autres organismes officiels avec mandat officiel du CA.soit 8000 €/an

- Réunions internationales : un budget de 160 € par jour-née est attribué avec un maximum de 16 journées. Il faut entendre par réunions internationales les congrès FVE, FAFVAC, FECAVA … et toujours avec mandat officiel du CA.

soit 2560 €/an

- L’organisation de certaines activités à budget propre et à rentrées bénéficiaires pourrait faire l’objet d’indem-nisation des Km parcourus ou du temps passé, mais uniquement sur base d’un budget voté par le CA de l’UPV et après clôture des comptes de cette activité.

Dans cette rubrique rentre aussi bien la participation à des événements (Expo Animalia, Foire de Libramont, Veterinexpo…), que l’organisation de nos manifestations (formations, congrès, séminaires pour étudiants…).

- Veterinaria : le rédacteur en chef recevra 25 €/h pour la rédaction du Veterinaria (40h/numéro max)

soit 8000€/an

- Site internet : pour le travail rédactionnel, de mainte-nance et de suivi, le webmaster recevra 20 €/h (25 h par mois)

soit 6000 €/an

Modalités de payement- Chaque personne concernée établira le relevé trimes-

triel des indemnités qui lui sont dues suivant le modèle en annexe et les montants prévus ci-dessus.

- Ce relevé parviendra au secrétariat au plus tard 10 jours après la fin du trimestre écoulé (et si possible le 20 décembre pour le dernier trimestre).

- Aucune indemnité ne sera due par l’UPV si les deux conditions ci-dessus ne sont pas respectées (un peu de rigueur de gestion nous permettra de mieux ➥

Page 9: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Élections

10

suivre nos comptes et de ne pas attendre la fin d’an-née pour s’alarmer et corriger le tir…).

- Le trésorier est en charge de vérifier la conformité et la concordance budgétaire des indemnités réclamées ainsi que leur accord avec les décisions du CA.

- Les indemnités ne sont pas dues s’il y a un dépasse-ment budgétaire du poste comptable. Il n’y aura de transfert possible d’un poste à l’autre que si l’équilibre financier est atteint en fin d’exercice.

- Après l’accord du trésorier et du comptable, les relevés acceptés ou corrigés seront retournés à l’auteur afin qu’il établisse une facture en bonne et due forme. Les indemnités seront payées dès réception de la facture au secrétariat.

- Tous ces montants sont soumis à une TVA de 21 % si l’administrateur est assujetti : le relevé en annexe dûment complété tiendra lieu de facture. Si l’adminis-trateur n’est pas assujetti, le payement des indemni-tés donnera lieu à l’établissement d’une fiche fiscale 281.50 pour les indemnités, à l’exclusion du rembour-sement des frais kilométriques.

Autres frais- En dehors des indemnités prévues ci-dessus il n’y aura

aucun autre remboursement de frais pour les adminis-trateurs et membres des sections

- Si, pour une activité ou une action particulière, des frais devaient être engagés par un membre, ils ne pourraient l’être qu’après l’accord du CA sur le budget de cette activité

- Dans la mesure du possible, ces frais seront facturés directement à l’UPV, avec les mentions légales en vigueur, ce qui permet des écritures comptables cor-rectes et la récupération de la TVA.

- Dans d’autres cas, ces frais ne seront remboursés que sur présentation de pièces justificatives probantes et en accord avec les budgets acceptés.

RévisionEn fonction de la situation budgétaire, ces modalités et principalement les montants, pourront être revus par décision motivée du CA.

Elections Savab 2014Chères Consœurs, Chers Confrères,

La fin de l’année approche à grands pas et voit se profi-ler les élections vous permettant d’élire les membres de l’UPV et des différentes sections, entre autres la SAVAB.

Cet article a pour but de vous informer, encore un peu plus si nécessaire, des différentes actions menées par le bureau de la SAVAB.

Les membres actuels du bureau restent entièrement moti-vés pour poursuivre les actions entreprises ces trois der-nières années mais nous avons absolument besoin de votre aide afin d’être plus nombreux pour gérer les mul-tiples tâches demandées à la SAVAB.

Nous espérons qu’après lecture des divers dossiers gérés par la SAVAB, certains d’entre vous auront l’envie de se présenter aux élections 2014 afin d’intégrer notre bureau et de nous permettre d’être encore plus au service de notre profession.

Au cours de ces trois dernières années, la Savab a orga-nisé

• des formations en radiographie lors de Vétérinexpo, • un congrès sur l’oncologie, • un autre sur les chiots à l’espace Vinçotte à Spy • depuis deux ans lors des JPV, un programme complet

qui correspond à l’actualité et qui se veut pratico-pra-tique pour les participants

• cette année encore, nous avons organisé, toujours avec l’aide de Formavet, trois soirées de formation sur la stérilisation précoce des chatons suite à la loi Onkelinx.

A côté des formations, il est important pour la Savab de promouvoir l’image des vétérinaires Petits Animaux au-près du grand public ; dans ce but, nous avons été pré-sents

• au salon Zanimoo 2013 et 2014 et probablement encore en 2015

• au Dog Show de Bruxelles en 2012 et à nouveau en 2015 avec un tout nouveau concept

• lors des 50 ans du refuge Sans Collier au domaine d’Hélécine au mois d’août de cette année.

Contacts avec et pour la profession

• Nous avons également eu l’opportunité de défendre nos opinions à l’émission « on n’est pas des pigeons »

• La Savab a été représentée au sein de l’AMCRA dans le cadre de la résistance aux antibiotiques. A l’issue de ces réunions, un folder d’information a été créé et sera distribué aux vétérinaires afin de les aider à utiliser aux mieux les antibiotiques à leur disposition.

• Nous avons également eu l’occasion de nous rappro-cher des jeunes vétérinaires avec la création de la sec-tion Jeunes Vétos au sein de l’UPV avec laquelle la Savab participe, entre autres, à la journée initiatique des 3ème master et à la rencontre avec les étudiants de 1er master.

• Au sein de l’UPV, la Savab s’est également forte-ment souciée de la problématique des ASV, leur for-mation, leur statut, leurs tâches au sein des cabinets vétérinaires.

• Au sein de l’UPV, la Savab s’est engagée dans la reconnaissance des vétérinaires ostéopathes, physio-térapeutes, comportementalistes et nous continuons encore à y travailler.

• La Savab reste toujours en contact proche avec la Société Royale saint-Hubert, avec la Fondation Prince Laurent, avec l’ABIEC, …..

Comme vous pouvez le constater, les dossiers sont nom-breux, variés et motivants. N’hésitez dès lors pas plus longtemps à venir nous rejoindre en proposant votre can-didature aux prochaines élections.

La SAVAB

Élections

11

Bureau de la Section IA – TEChères Consoeurs, chers Confrères,Chères amies, chers amis,Après 9 ans de représentation des inséminateurs au CA de l’UPV, Pierre Lequenne désire passer le relais à d’autres collègues. Rien de plus normal.Véronique Colin est encore disposée à s’investir, mais pas comme présidente de section.Alain Schonbrodt peut encore nous représenter, mais il sera pensionné en 2016 … la conclusion s’impose : ce ne sera qu’un intérim.Nous voici arrivés dans un virage pour la section IA-TE.Comme vous le savez, au cours de l’exercice précédent, une question existentielle s’est posée au Conseil de l’Ordre rela-tivement au statut des inséminateurs : - maintien du consensus (malmené ces derniers temps)

entre les praticiens ruraux et les praticiens inséminateurs, chacun pratiquant son métier sans empiéter sur les com-pétences des autres suivant le principe « chacun chez soi et les vaches seront bien gardées »

- ou libéralisation totale des activités.Il faut reconnaître que, depuis la publication de la directive « Services » ou directive Bolkestein, notre consensus battait de l’aile dans les principes… et déjà avant sur le terrain.Le conseil de l’Ordre a tranché dans le même sens que l’avait fait le Conseil de l’Ordre Flamand depuis 3 ans : libéralisation des pratiques. Ce n’était pas le vœu des inséminateurs, ni même de la plupart des praticiens ruraux, mais il faut acter le sens de l’équité qui a prévalu dans le chef des instances ordinales. S’il était permis aux praticiens ruraux de pratiquer nos activités, l’inverse devait être permis aussi.Logiquement, dès le moment où notre job ne subissait plus de restrictions, notre statut a été revu à l’UPV et notre coti-sation a été alignée sur celles des autres sections (incidem-

ment, nous vous conseillons de vérifier la couverture de votre RC professionnelle).D’autre part, il faut reconnaître que nous sommes de moins en moins nombreux à ne pratiquer que l’IA au sein de l’AWE : la plupart d’entre nous pratique conjointement en animaux de compagnie, en rurale, dans l’expertise alimentaire, …Alors, nous posons la question aux membres de la Section qui ont l’avenir devant eux- désirez-vous que notre spécificité professionnelle conti-

nue à être reconnue au sein de l’UPV ?- préférez-vous que nous soyons absorbés dans les autres

sections au gré et aux préférences de chacun d’entre nous ?

Ne nions pas l’évidence : si vous décidez de poursuivre l’aventure IATE, cela en réjouira plus d’un, qui ne verrait pas disparaître avec plaisir une section cofondatrice de l’USVB, bien avant l’UPV.Mais c’est aux jeunes que je m’adresse en leur demandant s’ils estiment que leur avenir mérite un traitement particulier au sein de la profession vétérinaire en général et au sein de l’UPV en particulier.Si c’est le cas, faites-nous connaître vos desiderata et votre candidature éventuelle au sein du Bureau de la Section. Si au contraire, vous préférez ne plus constituer un corps « à part », faites-le-nous savoir également, afin que la pro-chaine AG de l’UPV vote une modification statutaire en ce sens. Rien n’est plus mauvais que de n’avoir aucun projet dans la vie. Une démocratie immobile avance, mais comme un camem-bert !Quel que soit votre choix, nous resterons solidaires bien confraternellement,

Votre Bureau IATE

Section 4 ExpertsEn début d’exercice, nous avons dû réfléchir à la vocation d’une section 4 hygiéniste.Bien que l’AFSCA soit le plus gros employeur vétérinaire de Belgique, sa conception des activités syndicales au sein de l’Agence était singulière.Pour tout dire, l’adhésion à un mouvement professionnel était franchement découragée par la hiérarchie, au point que plus aucun CDM n’osait engager le dialogue avec les responsables. Les seules activités de la Section qui étaient encore ressenties positivement étaient les formations orga-nisées avec le soutien de Formavet.Elodie Renard a présidé à la refonte de la section 4 en sec-tion des experts afin de couvrir une plus grande gamme d’ac-tivités. Objectif : ouvrir ou structurer pour les vétérinaires des activités qu’ils pratiquent ou pourraient pratiquer « à côté » de leur exercice traditionnel. Ecovéto s’est créé dans la fou-lée et à présent, Sabine Vandevenne préside une équipe de 6 mordus d’environnement aux itinéraires professionnels les plus variés, qui s’intéressent aux sujets environnementaux les plus divers en relation avec notre profession. Articles rela-tifs aux pathologies des animaux sauvages ou à la contami-nation de l’écosystème, formations portant sur l’élevage bio, la gestion des pigeons en ville, la gestion des verminoses chez les bovins…

La suite a donné lieu à un début de polémique au sein de la profession : la gestion des chats errants. Les praticiens en animaux de compagnie n’avaient pas pris la mesure d’une dimension écologique du problème : le chat n’est pas seule-ment une ravissante boule de poils, mais aussi un redoutable prédateur, qui peut perturber le biotope où il pullule. Sur ce constat se sont greffés les débats relatifs à l’AR « stérilisation des chats » qui ont compliqué encore les concertations. Finalement, les conclusions ont été qu’Ecovéto avait eu rai-son de mettre les pieds dans le plat et que désormais, ce groupe analysait la problématique des chats errants, la SA-VAB se préoccupant des chats domestiques.Nul doute que d’autres thèmes en relation avec les compé-tences communales donneront lieu à des développements intéressant pour la profession : gestion de la biodiversité, protection des batraciens et de l’avifaune, intégration des animaux domestiques dans la société, nuisances dues aux élevages et à la détention d’animaux en général, gestion de réserves naturelles… autant de dossiers de gestion commu-nale qui peuvent faire appel à notre expérience.Entre-temps, l’hygiène en DAOA est revenue en force- l’AFSCA s’est désolée de ne plus avoir d’interlocuteur

de l’UPV autour de la table. Fabrice Bodeüs est donc retourné occuper le siège vide depuis des mois, ➥

Page 10: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

UPV

sinon des années. Et il est temps : les certifications de nos CDM se pointent à l’horizon et leurs modalités d’ob-tention doivent être précisées.

- Les mouvements de protection animale et le public s’émeuvent à nouveau de certaines pratiques d’abattoir, notamment sans étourdissement préalable ; interpellés, nous avons fait publier un communiqué de presse qui précise clairement notre opposition à ces pratiques indé-centes et développe une argumentation scientifique sur le sujet.

Quant aux séances d’Ecovéto, à la suite de l’organisation

des formations « stérilisation des chats » dues à la SAVAB, elles reprendront dès cette année, les sujets ne manquant pas. Des visites de sites en écogestion sont également pré-vues.Vous vous rendez sûrement compte qu’un seul représentant à l’AFSCA et une équipe de 6 volontaires Ecovéto, c’est fort peu pour ouvrir de nouveaux débouchés à notre profession ou pour affermir notre position en hygiène des DAOA.A vous la donne !

La section 4

Ces trois années sont passées à la vitesse de l’éclair pour la section industrie qui se vantait en début de mandat d’être pour la première fois depuis des années à la tête d’un bureau complet de trois mandataires … C’était sans compter avec les compétences de chacun dans ses domaines respectifs : notre vétéran s’est fait coopter res-ponsable de la trésorerie du l’UPV, notre président sortant et faisant fonction pour les dossiers médicaments, est devenu le gestionnaire média de l’UPV … Bref, il n’est vite resté que moi dans notre «grande section». Heureusement, on n’est jamais seul quand on est en famille…et j’ai eu la grande chance de trouver au sein de la section recherche et ensei-gnement des confrères et consoeurs sans stéthos, qui eux aussi se sentant un peu seuls m’ont accueillie de bon cœur … alors qu’avons-nous fait ?Nous avons surtout mis l’accent sur l’information aux jeunes et moins jeunes de l’existence d’autres manières de vivre et de faire vivre la médecine vétérinaire, par le biais des jour-nées d’informations aux troisièmes bacs (d’abord à Namur, puis à LLN) ainsi que la journée d’information aux premiers masters de Liège. Les JPV ont accueilli une salle uniquement dédiée à nos deux sections.

Et quelle salle, les amis ! La vingtaine de participants vous confirmera que cette journée fut pleine d’enseignements à tous points de vue. A notre vif étonnement, pas mal de contacts directs aussi, de coups de fil et de mails, souvent demandant des conseils, quelle voie prendre, comment postuler, où se présenter ???Ce qui reste à faire … à peu près tout. Je pense sérieusement que les sections « recherche, indus-trie et enseignement » doivent se rejoindre pour ne plus faire qu’une même section. Je pense aussi qu’il est vital pour tous que les vétérinaires non praticiens soient de plus en plus nombreux représentés au sein de l’UPV, car seul on ne peut pas faire bouger les choses, seul on a des idées mais pas les moyens de les concrétiser. Alors, en cette période d’élections, je lance un appel à tous les vétérinaires qui se sentent concernés par leur avenir : posez votre candidature, relevez vos manches et venez voir ce que vous pouvez faire pour améliorer le futur de notre profession.

Carine DalcqPrésidente section 5

La section 5 demande du renfort

La section équine au galopLes élections pour renouveler nos rangs approchent à grands pas.La Profession a besoin de nous, de notre section en tous cas! Vous avez pu vous rendre compte dernièrement de l’impor-tance de nos dossiers. Vous avez dû comprendre également que peu de choses avancent si personne ne s’en occupe. Nous avons pu faire avancer quelques dossiers très impor-tants, nous avons été à l’écoute, et même pro-actifs sur les problèmes rencontrés par les praticiens équins.•Dentisterie équine, le fer-de-lance de l’UPV pour contrer

l’exercice illégal qui menace notre Profession de tous bords. Au-delà d’actions policières ou juridiques, nous avons également avancé de façon positive en organisant des formations, dont un prochain CES au sein de notre Alma Mater.

•Usage du médicament. Les récentes JPV ont pu mettre en lumière les fossés qui existent entre les législations, les citoyens, et les vétérinaires. L’UPV a sans cesse revendiqué le devoir de la Profession face au Bien-Être animal et à la Protection du Consommateur. Mais l’information légale passe mal… tant chez les vétérinaires que chez les détenteurs. L’UPV essaie de clarifier les débats et de per-mettre au praticien d’évoluer sereinement dans sa pratique quotidienne.

• Identification équine, Bien-Être, Refuges, AIE, Do-page, AR concernant les centres de sperme,...

D’une manière générale, nous y défendons le rôle du vétérinaire (l’AR « identification » reviendra bientôt sur la table…). Parfois avec succès, comme cette modification de l’annexe D de la Directive 92/65/CE, qui transforme avec bon sens scientifique les délais entre prélèvements CEM… sous la pression de la petite Belgique !

•Notre vision de praticien doit sans cesse être présentée à Bruxelles. Le monde avance. Et si nous ne sommes pas là? Le monde avance sans nous. Notre pratique se verra compliquée, petit-à-petit. Mais l’UPV est là, assis à table, pour une fois de plus chercher un consensus positif!

•Les diverses formations misent en place par notre section équine, avec le rôle important que joue notre certificateur Formavet, rencontrent toutes un énorme succès.

Mais il y a encore du travail… Beaucoup de travail !De nombreux dossiers sont restés immobiles, ou n’ont pas avancé autant que nous l’aurions désiré. Nos rangs doivent s’étoffer de toutes les bonnes volontés et forces vives de notre Profession. L’appel à candidature est lancé ! Une seule condition initiale: avoir soutenu les actions de l’UPV en 2014, via ta cotisation.Notre Profession le vaut bien, en avant!

Pierre Paindaveine

12■

Page 11: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Section Jeunes

14

Section Jeunes : Quid ?Premier mandat terminé pour cette toute fraiche Section 8, rassemblement de quelques jeunes vétérinaires et étu-diants en fin de 2eme cycle. Ce petit groupe qui prend ses marques au sein de l’UPV, de la profession et des étudiants a déjà trouvé ses chevaux de batailles. Mais avant tout, petit rappel sur ce qu’est véritablement cette Section 8 !Ce qui est, à l’heure actuelle, un groupuscule au sein de l’UPV a pris vie un 7 février 2013 lors d’une réunion rassemblant étudiants et jeunes membres diplômés. De nombreux objectifs ont rapidement été fixés. On peut ci-ter entre autres :- Aide aux jeunes indépendants à démarrer dans la vie

active.- La problématique des rémunérations des jeunes

vétérinaires.- Négocier des tarifs préférentiels aux formations et acti-

vités vétérinaires.- Préparation des étudiants de doctorats au lancement

de la vie active.- Formations sur la gestion saine d’un cabinet et sur les

relations avec les différents intervenants.Ces quelques lignes suffirent à créer un réel élan de motiva-tion pour les quelques membres du comité et il ne fallut pas longtemps pour que cette nouvelle Section accomplisse diverses actions au travers de nombreux évènements.

Section Jeunes : Travail ?Les jeunes engagés dans cette section se sont bien ac-crochés aux quelques objectifs lancés lors de la première réunion.La première chose importante a été et reste de se faire connaître auprès des étudiants de 2ème et 3ème doctorats et des jeunes diplômés. Les membres du comité se sont donc montrés à différentes occasions (Rentrée acadé-mique, Séminaire initiatique, Rencontres avec la profes-sion, Veterinexpo, etc…) afin de se présenter, créer des contacts et inviter à la discussion.Lors de Veterinexpo 2013, nous éditions un dépliant inti-tulé « Comment décrypter une offre d’emploi ? » et des posters sur la problématique des statuts de travailleur. Ces interfaces invitaient les jeunes à réfléchir, à s’inter-roger et à se positionner sur ce qui leur est proposé et à prendre contact avec nous pour en discuter. Cet interface a joué son rôle et nous avons ainsi pu aider avec plaisir plusieurs jeunes confrères et consoeurs s’interrogeant sur les formulations parfois insidieuses de certaines offres d’emploi.La Section Jeunes a également participé activement aux deux Journées Pluridisciplinaires Vétérinaires en orga-nisant à chaque édition une salle de conférence. Les thèmes ont à chaque fois eu un rapport avec la gestion, le management et le relationnel : des compétences qui manquent cruellement à la formation des jeunes (et par-fois des moins jeunes !!) vétérinaires.Dans l’optique d’une plus grande proximité avec les étu-diants et les jeunes diplômés, la Section a également lan-cé une page Facebook pour la représentation et comme interface de communication.

Les jeunes se sont également fort investis dans la nou-velle organisation du Séminaire initiatique 2014 qui a re-vêtu une nouvelle allure, se voulant plus interactive autant avec les orateurs que les différentes firmes présentes. Ce Séminaire initiatique a été l’occasion pour la Section de discuter et de conscientiser les étudiants sur la probléma-tique des « internats ».Ce bilan de la Section est l’occasion de rappeler que le terme « internat » est utilisé de façon bien trop abusive et que les salaires et conditions de travail qui y sont asso-ciés le sont également. Cette formule ne tire-t-elle pas la profession vers le bas ? Est-ce là bien raisonnable alors que l’exercice illégal fait rage ? Le but de la section n’est pas de faire une guerre aveugle aux vétérinaires organi-sant des « internats » mais bien d’informer les étudiants et jeunes vétérinaires sur ce qu’est réellement un internat et leur donner les moyens de pouvoir discuter les salaires parfois inférieurs au revenu d’intégration et les conditions de travail abusives.

Section Jeunes : l’avenir !Vers l’oo et au-delà, la Section 8 n’en a pas fini là ! Beau-coup d’idées et de projets ont vu le jour ces dernières se-maines. Sans s’étaler sur le sujet, le projet que la Section voudrait mettre en place pour 2015 est de taille ! L’objectif serait d’incorporer au cursus de base des étudiants une formation en gestion, management, caractéristiques de la profession, ... Défi de taille, déjà sur la table de discus-sion !En maintenant notre présence à des évènements stra-tégiques, nous voulons continuer à nous faire connaître auprès des jeunes, proposer notre aide et apporter autant de réponses que possible à ceux qui se lancent dans la vie professionnelle. Lors de ces rassemblements, nous distribuerons de nouveaux dépliants et exposerons des posters sur de nouveaux thèmes. Evidemment, nous continuerons notre sensibilisation auprès des jeunes concernant les internats, les juniors, les résidences, etc... La participation à la Journée Pluridisciplinaire Vétérinaire est quelque chose qui tient à cœur à la Section. Le choix des sujets de conférences est toujours mûri afin d’ame-ner les participants à se sentir plus à l’aise lorsque l’on parle d’associations, d’investissements, de relations avec la clientèle, etc... Ces conférences, bien qu’organisées par la Section Jeunes, sont évidemment destinées à tous les âges de la profession et pas uniquement les fraiche-ment sortis de l’Alma Mater. Ce fut le cas à cette dernière JPV, où lorsque le sujet des associations a été mis sur la table, la moyenne d’âge était plutôt quadra voire quinqua-génaire ! Un bel exemple de mixité générationnelle, et on en redemande !Pour continuer ces actions, nous avons besoin de nou-velles recrues. L’occasion de rappeler à tous les étudiants en 3ème doctorat qu’ils sont de facto membres de l’UPV et qu’ils sont évidemment les bienvenus, voire atten-dus ! Nous lançons également une invitation à tous les membres qui voudraient discuter avec nous de nos objec-tifs, actions, thèmes, entreprises...

La Section Jeunes vous attend.

BILAN D’UNE JEUNE SECTION

"Partir de rien"... Constat qu’Olivier Jacqmot et moi-même nous sommes fait au sortir de notre première réunion UPViste. Nous n’étions que deux... Deux pour mener à bien des projets, des idées, une section où les foules, il faut l’admettre, ne se bousculent pas au portillon. Recruter, dénicher des collaborateurs fut notre première entreprise et notre appel fut entendu: Carine Lannoye (UNamur - UCL), Géraldine Boseret (AFSCA) et Michel Lapaige (EORTC) ont ainsi rejoint nos rangs.Echos dans le Veterinaria, développement des soirées de «Rencontre avec la profession vétérinaire» initiale-ment sur le site de l’Université de Namur puis au sein de l’Université Catholique de Louvain afin de promouvoir le partage d’expérience entre praticiens de tous horizons et étudiants vétérinaires de ces deux institutions ont été nos premiers ouvrages et le fruit d’une belle collabora-tion avec la section «Entreprises» de notre, de votre UPV. Retour des représentants du personnel scientifique sur le stand UPV à Ciney, à Libramont mais également tenue de formations plus spécifiques à l’image des dernières «JPV». Une session «Posters» fut également organisée dans le cadre de ces journées, flambeau de la diversité

scientifique vétérinaire au sein de nos institutions de re-cherche et d’enseignement.Des projets à venir ? Dès novembre 2014, j’intégrerai le groupe de travail EVE-RI de la FVE en tant que représentant de l’UPV afin de prendre part intégrante aux discussions portant sur les thématiques de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation scientifique dans le domaine de la médecine vétérinaire. Notre section se penchera sur la possibilité d’élargir le panel de formations à proposer aux membres des corps scientifiques, à la formation des personnes im-pliquées dans l’expérimentation animale... Je partage l’avis du Dr Carine Dalcq: regrouper les sec-tions «Industrie» et «Recherche» afin de regrouper les vétos «sans stéthos». Ensemble, il est toujours plus facile de provoquer le changement et d’aller toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Ces projets peuvent être également vôtres, alors n’hési-tez pas, rejoignez-nous !

François Claine, président

Section 6

15

Page 12: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

16 17

Section I - CPR

Les Dossiers « chauds » du CPR….

Voici votre habituelle rubrique des « Dossiers chauds du CPR ». L’actualité se bouscule à l’heure de rédiger ces lignes (1er octobre 2014). Vous trouverez ci-dessous les nouvelles qui nous concernent directement.

Indexation des vacations vétérinairesAu 1er octobre 2014, entrée en vigueur de l’indexation de nos vacations.

A noter que dans le tableau des indexations, ne sont men-tionnées que les prises de sang et de cotylédon, mais l’écouvillon vaginal (comme mentionné dans l’AR du 22 mai 2014 modifiant celui de 1978 relatif à la lutte contre la brucellose) sera aussi indemnisé.

N’oubliez pas de vérifier vos états de vacations (qui vous parviendront normalement début 2015) !

Personne morale vétérinairePour rappel, le 19 mars 2014 étaient publiées les modifi-cations des lois du 19 décembre 1950 créant l’Ordre des Médecins Vétérinaires et de celle du 28 août 1991 relative à l’Exercice de la Médecine Vétérinaire instaurant la re-connaissance de la Personne Morale Vétérinaire (PMV). Cette dernière peut désormais être inscrite à l’Ordre des Médecins Vétérinaires et signer des contrats d’épidémio-surveillance et de guidance.

Les Arrêtés Royaux d’application (agrément, épidémio-surveillance bovins, porcs, volailles et guidance) ont été publiés et vous trouverez les nouveaux contrats ci-des-sous.

Pratiquement parlant, voici les différentes étapes à suivre pour que votre PMV soit fonctionnelle :

1. Inscrire votre PMV au tableau de l’Ordre des Médecins Vétérinaires.

Pour ce faire, il faut faire parvenir à l’OMV les statuts de votre Société. L’OMV les vérifiera et si tout est en ordre (avoir une personnalité juridique, avoir un siège social ou d’exploitation en Belgique, être enregistré à la Banque Carrefour des Entreprises, les gérants doivent tous être des personnes physiques autorisées

à exercer la médecine vétérinaire, …), vous recevrez une attestation d’inscription de votre PMV au tableau de l’Ordre des Personnes Morales Vétérinaires, avec un numéro d’Ordre : F – PMV …

2. Obtenir l’agrément de votre PMV.

C’est une formalité purement administrative et cette demande doit être envoyée au SPF, DG4. Il n’y a pas (encore) de formulaire type et cela peut se faire par courrier (Service Public Fédéral [SPF] Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement - A l’att. de Mme DEURBROECK P. - Eurostation II - Place Victor Horta, 40 bte 10 - 1060 Bruxelles), par fax (02/524.73.49) ou par mail

([email protected] ).

C’est le Ministre qui a la Santé Publique dans ses attri-butions qui agrée par arrêté ministériel. Voici les condi-tions à remplir :

• Votre PMV doit pouvoir exercer la médecine vété-rinaire. Pour cela, il faut que vous fournissiez l’at-testation d’inscription de votre PMV à l’Ordre ainsi que la preuve de la souscription à une assurance en responsabilité civile (voir Art.4 de la loi du 28 août 1991 relative à l’Exercice de la Médecine Vétérinaire)

• Tous les vétérinaires qui interviennent au nom ou pour le compte de la personne morale vétérinaire sont des médecins vétérinaires agréés, c-à-d :

o Aucun de ces vétérinaires ne peut être dans une période de suspension d’agrément (si, au moment de la demande, un de ceux-ci a un dos-sier à l’examen par la commission administrative des agréments, la demande est suspendue)

o Aucun de ces vétérinaires ne peut avoir encouru plus d’un retrait d’agrément dans les 5 années précédant la demande

• La PMV doit disposer d’une adresse électronique de contact qui aura été communiquée avant l’en-trée en fonction au chef des services vétérinaires du SPF ou son délégué. Cela peut se faire sur le module « Cadastre » du programme Cerise de l’ARSIA ou en envoyant l’adresse mail à [email protected] (l’adresse électronique de la per-sonne morale vétérinaire peut être celle d’un des vétérinaires de la personne morale vétérinaire).

• Fournir une liste de tous les vétérinaires qui consti-tuent la PMV avec leur fonction (celle généralement inscrite dans l’acte de constitution de la société; gérant, par exemple), et tous les vétérinaires qui peuvent intervenir au nom ou pour le compte de la personne morale vétérinaire (ex : les salariés/sous contrat avec la personne morale vétérinaire). Toute modification de cette liste ou de la fonction d’un ou des vétérinaire(s) doit être communiquée au chef des services vétérinaires du SPF par courrier simple, par fax ou par mail (mêmes coordonnées que pour la demande)

• Fournir les données administratives de la société

Section I - CPR

(adresse du siège social, n° d’entreprise, n° de TVA, n° de compte bancaire)

Une fois toutes ces données transmises et vérifiées, vous recevrez une copie de l’Arrêté Ministériel par laquelle votre PMV est agréée par le Ministre de la Santé Publique.

Et une fois en possession de ce document, vous pou-vez rédiger des contrats d’épidémiosurveillance et de guidance au nom de votre PMV.

Vous trouverez les modèles de contrats en annexe de cet article.

La future lutte contre le BVDNous voici donc à trois mois de l’entrée en vigueur de l’Arrêté Royal BVD. Voici ce qui deviendra obligatoire dès le 1er janvier 2015 :

• Dépistage endéans les 7 jours des veaux nouveau-nés ainsi que des mères des IPI et des femelles qui ont avorté ou donné naissance à un veau mort-né détecté IPI

• Blocage des IPI dans Sanitel, isolement, interdiction de pâture et destination uniquement vers l’abattoir ou le clos d’équarrissage

• Pour les bovins nés après le 01/01/2015, seuls ceux avec un statut BVD favorable (par examen ou par descendance) pourront quitter/être introduits dans un troupeau

• Seuls les bovins avec un statut non IPI par examen pourront participer aux concours

• Obligation (pour le vétérinaire, le détenteur ou le res-ponsable du laboratoire) de déclarer à l’UPC tout ani-mal qui recevrait un résultat positif à un test virologique non accrédité par le CERVA et/ou non réalisé dans un laboratoire agréé (tests Elisa P80 qui sont peut-être encore réalisés dans certains laboratoires non agréés, SNAP test BVD, culture virale, PCR BVD « Fast IPI »,…)

• Transmission à l’ARSIA par le détenteur de tout DI d’un animal IPI endéans les 15 jours de sa notification.

En ce qui concerne l’aspect financier de la lutte, le Fonds interviendra à hauteur de 26,99 €/visite du vétérinaire et 2,63 €/prélèvement pour le testage de la mère d’un IPI, en plus de 5 € pour les frais d’analyses (soit un total de 34,62 €/mère).

Si, au moment de l’échantillonnage de la mère, le déten-teur fait euthanasier le veau par le vétérinaire, une inter-vention de 10 € par animal euthanasié sera octroyée.

Et enfin, le Fonds interviendra dans les frais d’expédition des échantillons earnotch.

Cette convention entre en vigueur le 1er septembre 2014 et se terminera le 31 décembre 2014. Une nouvelle convention 2015 suivra, mais nous n’en connaissons pas encore la teneur.

A noter que ces interventions financières seront très pro-bablement ristournées aux détenteurs par l’ARSIA sous forme d’une note de crédit sur leurs factures d’analyses. Cela ne change en rien la facturation de nos honoraires.

La mise en place de cette lutte obligatoire contre le BVD a toutefois entraîné un effet collatéral qui n’a pas été anticipé

lors de la rédaction de l’Arrêté Royal : dès le 01/01/2015, le BVD sera inscrit au chapitre III de la loi du 24 mars 1987 relative à la santé des animaux. Or, l’Art.12 de la loi du 28 août 1991 relative à l’exercice de la médecine vétérinaire dit que « Les médicaments utilisés en appli-cation de la loi du 24 mars 1987 relative à la santé des animaux ne peuvent être fournis qu’aux seuls médecins vétérinaires agréés (…) et ne peuvent être administrés que par ces médecins vétérinaires agréés», interdisant ainsi la fourniture par le vétérinaire et l’utilisation par le détenteur du Rispoval trivalent (RS-PI3-BVD) et du Bovilis BVD, ainsi que de tout nouveau vaccin contre le BVD qui arriverait sur le marché.

La situation est bien entendu aigüe car cela risque d’en-traîner une diminution de la vaccination contre le BVD et, en ce qui concerne le cheptel reproducteur, entraîner une diminution d’une des mesures de biosécurité !

Les Autorités n’ont toutefois pas l’intention d’en rester là et un premier projet de modification de l’AR BVD est déjà sur la table. Il rappelle que la vaccination contre le BVD est facultative, que seul le médecin vétérinaire peut vac-ciner et octroie une dérogation au détenteur pour pouvoir effectuer la vaccination lui-même, pour autant qu’il existe un contrat de guidance vétérinaire.

La législation permet cette délégation. En effet, l’AR du 23 mai 2000 prévoit en son Annexe II que « s’il s’agit de <médicaments> immunologiques à utiliser contre une maladie au Chapitre III de la loi du 24 mars 1987 relative à la santé des animaux, il ne peuvent être administrés par le responsable que pour autant que l’arrêté y afférent, pris en exécution des dispositions du chapitre III précité, le permettre en termes exprès.»

Il n’empêche que dans l’état actuel des choses (gouver-nement en affaires courantes), et pour autant que rien ne change d’ici le 01/01/2015, l’an prochain nous ne pourrons plus fournir de vaccins contre le BVD. La seule chose qui pourrait faire changer cette situation est une décision du nouveau Ministre en faveur de la délégation…

Que pense le CPR de cette affaire ?

Si on se focalise sur l’aspect corporatiste, il est évident que nous ne serons pas en faveur de la délégation de la vaccination. Normal, nous protégeons notre travail, qui ne le ferait pas ?

Nous n’avons par ailleurs jamais été favorable à la délé-gation de la vaccination et cela nous a été imposé pour la première fois à l’époque de la lutte contre l’Aujeszky : la délégation avait été octroyée au détenteur moyennant un contrôle de l’efficacité de la vaccination (par examens sérologiques post vaccinaux) ! Depuis lors, il y a eu la délégation de la vaccination contre l’IBR et, plus récem-ment, contre la FCO.

Si on examine le cas de l’IBR et plus particulièrement :

• l’impact financier pour les détenteurs : mauvais schéma de vaccination, erreurs/manque de rigueur dans le processus vaccinal (stockage, conservation, manipulation, administration des vaccins) avec comme conséquence le retard dans l’évolution vers les statuts indemnes

• l’impact financier pour les autorités : le temps qui a été consacré lors des divers Groupes de Travail IBR à régler les problèmes liés à la délégation de la ➥

Page 13: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

18

Section I - CPR

vaccination, le coût du recours au Conseil d’Etat du Conseil Supérieur de l’Ordre des Médecins Vétéri-naires, l’abrogation de l’AR du 16 septembre 2013

• la certification de la vaccination : les risques liés à une non certification par des vétérinaires d’une étape obli-gatoire dans un plan de lutte officiel (je pense à la vali-dation par la Commission Européenne de notre plan de lutte national), la facilité pour les détenteurs lorsque la vaccination est suivie par le vétérinaire

ce ne sont pas les arguments objectifs qui manquent pour que les Autorités se positionnent quant à la pertinence de cette délégation !

Le BVD a déjà fait l’objet de trois heures de formation à la Journée Pluridisciplinaire Vétérinaire le samedi 27 sep-tembre dernier. Une soixantaine de vétérinaires étaient présents.

L’UPV s’investira également aux côtés de la FWA et de l’ARSIA dans quatre conférences qui seront données dans les écoles d’Agriculture (IPES à Waremme, ITA à Soignies, La Reid à Theux et Saint Quentin à Ciney) cou-rant octobre et novembre ainsi que dans des conférences destinées aux détenteurs à Bastogne, Ouffet, Gembloux et Beaumont. Vous y serez bien entendu les bienvenus.

Et enfin, l’UPV organisera conjointement avec Formavet des ateliers pratiques BVD à destination des vétérinaires. Les dates vous seront communiquées ultérieurement.

Pour le CPR

Dominique Bonnevie

Vice-président

...intègre sans accrocs vos appareils digitaux (radiographie, échographie, analyses,..)

...est utilisé à leur plus grande satisfaction par plus de 170 cabinets

...permet de gérer l’agenda, la clientèle, le stock, la comptabilité, les analyses,...

...conserve vos données dans un datacenter de classe A pour une sécurité absolue

...peut intégrer 7 logiciels externes de gestion de comptabilité

...permet la gestion automatique du stock, entièrement compatible avec 9 grossistes

...importe les résultats d'analyse des laboratoires

...est configurable à l'envi et donc utilisable par tous les types de cabinet

...est compatible avec Mac, Windows, Linux, tablettes, smartphones...

...offre une assistance technique gratuite par mail ou téléphone

www.sonetas.eu Tél: 0496 200 256

Un logiciel hébergé sur le web, destiné aux vétérinaires

Section I - CPR

(*) Biffer la mention inutile

Annexes

(*) Biffer la mention inutile

 

Annexes

ANNEXE I à l'arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 10 avril 2000 portant des dispositions relatives à la guidance vétérinaire.

Annexe I à l’attention à l’AR du 10 avril 2000 portant des dispositions relatives à la guidance

vétérinaire.

I. A. Convention entre le responsable et le médecin vétérinaire chargé de la guidance

Le soussigné, ………………………………………………………………..………………. (nom et prénom)

................... ……………………………………………………………………………(adresse complète)

responsable pour l’espèce : ……………………………………………………………………………………..

dans le troupeau n° : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . situé à : . . . . . . . . . . . . .(adresse complète)

désigne en application de l'article 3 de l'arrêté royal du 10 avril 2000 portant des dispositions

relatives à la guidance vétérinaire le Dr / la personne morale vétérinaire

(*)………………………………………………... . . . . . . . . . . . . . . . . . …….. .

(nom et prénom / dénomination complète de la personne morale vétérinaire)

vétérinaire agréé à / personne morale vétérinaire agréée à (*)….(code postal et commune

(rue et numéro)

comme médecin vétérinaire chargé de la guidance pour l’espèce mentionnée ci-dessus.

Le soussigné, Dr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ………... (nom et prénom)

vétérinaire agréé à / Agissant au nom de la personne morale vétérinaire agréée établie à

(*)…………………….. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……………………………………...

(code postal et commune)

inscrit / inscrite à l'Ordre (*) sous le numéro . . . . . . . . . . . . . . . . déclare avoir pris connaissance de sa

désignation / de la désignation de la personne morale vétérinaire agréée susmentionnée (*) comme médecin

vétérinaire chargé de la guidance pour l’espèce. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .. . . par Monsieur/Madame . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........................................ (nom et prénom)

responsable du troupeau n° . . . . . . . . . . . . . . . . . situé à : ………….. (adresse complète).

Fait à ……………………………………………………………………………….., le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

en deux exemplaires, un pour le responsable et un pour le médecin vétérinaire qui transmettra

une copie de son exemplaire à l'Inspecteur vétérinaire et au Conseil régional de l'Ordre des

Médecins vétérinaires

Signatures : le responsable, le médecin vétérinaire,

19

Page 14: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

20 21

Section I - CPR Section I - CPR

(*) Biffer la mention inutile  

I. B. Convention de désignation d’un médecin vétérinaire suppléant chargé de la guidance

Le soussigné, ...................................................................................................................................................... (nom et prénom)

............................................................................. ............................................................. (adresse complète)

responsable pour l’espèce : .............................................................................................................................

dans le troupeau n° : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . situé à ……………. (adresse complète)

et le soussigné Dr / Dr agissant au nom de la personne morale vétérinaire (*)…………………

nom et prénom / dénomination complète de la personne morale vétérinaire)

médecin vétérinaire chargé de la guidance pour le dit troupeau, inscrit(e) à l’Ordre sous le n°

..................................................................................................................................................................................

domicilié(e) à ………………………………. .(code postal et commune) (rue et numéro)

désignent de commun accord le Dr / la personne morale vétérinaire

(*)………………………………………….(nom et prénom / dénomination complète de la

personne morale vétérinaire)

vétérinaire agréé à / personne morale vétérinaire agréée à (*) ……….

(code postal et commune) (rue et numéro)

comme médecin vétérinaire suppléant chargé de la guidance pour l’espèce mentionnée ci-

dessus.

2. Le soussigné, Dr …………………………… (nom et prénom)

vétérinaire agréé à / Agissant au nom de la personne morale vétérinaire agréée établie à (*)………………..

(code postal et commune) ......................................... inscrit / inscrite à l'Ordre (*) sous le numéro . . . . . . . . . . . . . . . .

déclare avoir pris connaissance de sa désignation / de la désignation de la personne morale vétérinaire

agréée susmentionnée (*) comme médecin vétérinaire suppléant chargé de la guidance pour

l’espèce………par Monsieur/Madame (nom et prénom)……………………….

responsable du troupeau n° . . . . . . . . . . . . . . . . . situé : …………….. (adresse complète).

3. Cette désignation est subordonnée à l’existence d’une convention de guidance entre les deux soussignés ou,

dans le cas d’une personne morale vétérinaire, entre le responsable et la personne morale vétérinaire chargée

de la guidance repris au point 1 ci-dessus.

Fait à ................................................................................................................................ , le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

en trois exemplaires, un pour le responsable, un pour le médecin vétérinaire chargé de la guidance et un

pour le médecin vétérinaire suppléant chargé de la guidance qui transmettra une copie de son exemplaire à

l'Inspecteur vétérinaire et au Conseil régional de l'Ordre des Médecins vétérinaires

Signatures : le responsable, le médecin vétérinaire, le médecin vétérinaire suppléant, =======================================================================

(*) Biffer la mention inutile  

 Annexe  I  à   l’arrêté  royal  du  15  février  1995  portant  des  mesures  spéciales  en  vue  de  la  surveillance   épidémiologique   et   de   la   prévention   des  maladies   de   porcs   à   déclaration  obligatoire.    Convention   entre   le   responsable   et   le   vétérinaire   d'exploitation   pour   l'exécution   des   contrôles  réglementaires  et  des  interventions  prophylactiques  chez  les  porcs.    

1.                        Le  soussigné,  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  ………….(nom  et  

prénom)……………………………………………………(adresse  complète)  

responsable  du  troupeau  n°  :  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .      situé  à  ……………………..(adresse  complète)  

désigne  en  application  de  l'article  2  de  l'arrêté  royal  du  15  février  1995  portant  des  mesures  spéciales  

en   vue   de   la   surveillance   épidémiologique   et   de   la   prévention   des   maladies   de   porcs   à   déclaration  

obligatoire,  

le  Dr  /  la  personne  morale  vétérinaire  (*)  ……………………………………………(nom  et  prénom  /  dénomination  

complète  de  la  personne  morale  vétérinaire)  vétérinaire  agréé  à  /  personne  morale  vétérinaire  agréée  

à  (*)……………………(code  postal  et  commune)……………………………………………………………..  (rue  et  numéro)  

comme   vétérinaire   d'exploitation   chargé   de   l'exécution   des   contrôles   réglementaires   et   des  

interventions  prophylactiques  dans  la  lutte  contre  les  maladies  des  porcs  à  déclaration  obligatoire.  

 

                   Le  soussigné,  Dr  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  …………(nom  et  prénom)  

vétérinaire   agréé   à   /   agissant   au   nom   de   la   personne   morale   agréée   établie   à   (*)  

……………………………(code  postal  et  commune)  

inscrit  /  inscrite  à  l'Ordre  (*)  sous  le  numéro  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  déclare  avoir  pris  connaissance  de  sa    

désignation   /   de   la   désignation  de   la   personne  morale   vétérinaire   agréée   susmentionnée   (*)   comme  

vétérinaire   d'exploitation   par   Monsieur/Madame   …………………………….(nom   et  

prénom)………………………….  (adresse  complète)    responsable  du  troupeau  n°………………..  

pour  l'exécution  des  contrôles  réglementaires  et  des  interventions  prophylactiques  dans  la  lutte  contre  

les  maladies  des  porcs  à  déclaration  obligatoire.  

 

Fait à …………… , le ………………

en  deux  exemplaires,  un  pour  le  responsable  et  un  pour  le  vétérinaire  qui  transmettra  une  copie  de  son  

exemplaire  à  l'inspecteur  vétérinaire.  

 Signatures:        Responsable,       Vétérinaire  d’exploitation,  

(*) Biffer la mention inutile(*) Biffer la mention inutile➥

Page 15: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

22

Section I - CPR Section I - CPR

(*) Biffer la mention inutile

(*) Biffer la mention inutile  

Convention  de  désignation  d'un  vétérinaire  d'exploitation  suppléant.    

1. Le  soussigné,  ……………………………….(nom  et  prénom)………………………………………….  (adresse  complète)  

responsable   du   troupeau  n°   :   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .     situé   à   :   …………………………….   (adresse  

complète)  

et   le   soussigné   Dr   /   Dr   agissant   au   nom   de   la     personne   morale   vétérinaire   (*)    

………………………………..………………………………….(nom   et   prénom   /   dénomination   complète   de   la  

personne  morale  vétérinaire)  

vétérinaire  d'exploitation  pour  ledit  troupeau,  inscrit(e)  à  l'Ordre  sous  le  numéro  ………….  .  .  .  .  .  .  .  .  .  

domicilié(e)  à  ……………..(code  postal  et  commune)………….………….  .  .  (rue  et  numéro)  

désignent  de  commun  accord  le  Dr  /  la  personne  morale  vétérinaire  (*)  ………………………………………..  

………………………………….(nom   et   prénom   /   dénomination   complète   de   la   personne   morale  

vétérinaire)  

vétérinaire  agréé  à  /  personne  morale  vétérinaire  agréée  à  (*)  …………………………………..(code  postal  

et  commune)  

……………………………………..  (rue  et  numéro)  

comme  vétérinaire  d'exploitation  suppléant  pour  le  troupeau  bovin  mentionné  ci-­‐dessus.  

 

2. Le  soussigné,  Dr.  ……………………………………………………………………………..  (nom  et  prénom)  

vétérinaire   agréé   à   /   agissant   au   nom   de   la   personne   morale   agréée   établie   à   (*)  

……...........................  (code  postal  et  commune)  

inscrit  /  inscrite  à  l'Ordre  (*)  sous  le  numéro  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  ……….  déclare  avoir  pris  connaissance  

de  sa  désignation  /  de  la  désignation  de  la  personne  morale  vétérinaire  agréée  susmentionnée  (*)  

comme   vétérinaire   d'exploitation   suppléant   par  Monsieur/Madame  ……………………………………(nom  

et  prénom)……………………(adresse  complète)          pour  le  troupeau  n°    .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .    

 

Cette désignation expire dans les trente jours qui suivent la

résiliation par l'une des deux parties de la convention entre le

responsable et le vétérinaire d'exploitation pour l'exécution des

mesures spéciales en vue de la surveillance épidémiologique et de la

prévention des maladies de bovins à déclaration obligatoire.

Fait à .................. , le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

en   trois   exemplaires,   un  pour   le   responsable,   un  pour   le   vétérinaire   d'exploitation   et   un  pour   le  

vétérinaire   d'exploitation   suppléant   qui   transmettra   une   copie   de   son   exemplaire   à   l'Inspecteur  

vétérinaire.  

 Signatures  :      Responsable,                                                        Vétérinaire  d'exploitation,                                  Vétérinaire  d'exploitation  suppléant,  

 

(*) Biffer la mention inutile  

     

ANNEXE  à  l’arrêté  royal  modifiant  l’arrêté  royal  du  28  février  1999  portant  des  mesures  spéciales  en  vue  de  la  surveillance  épidémiologique  et  de  la  prévention  des  maladies  de  

bovins  à  déclaration  obligatoire.  Annexe  I  à   l’arrêté  royal  du  28  février  1999  portant  des  mesures  spéciales  en  vue  de  la  surveillance  épidémiologique  et  de   la  prévention  des  maladies  de  bovins  à  déclaration  obligatoire    Convention  entre  le  responsable  et  le  vétérinaire  d'exploitation  pour  l'exécution  des  mesures  spéciales  en  vue   de   la   surveillance   épidémiologique   et   de   la   prévention   des   maladies   de   bovins   à   déclaration  obligatoire.  

 Le soussigné,………………… (nom et prénom)……………………………………… (adresse complète)

responsable  du  troupeau  n°  :  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .    .  .  .  .  .    situé  à………………………………(adresse  complète)  

désigne  en  application  de  l'article  2  de  l'arrêté  royal  du  28  février  1999  portant  des  mesures  spéciales  

en   vue   de   la   surveillance   épidémiologique   et   de   la   prévention   des  maladies   de   bovins   à   déclaration  

obligatoire,  

le  Dr  /  la  personne  morale  vétérinaire  (*)  ………………….(nom  et  prénom  /  dénomination  complète  de  la  

personne   morale   vétérinaire)   vétérinaire   agréé   à   /   personne   morale   vétérinaire   agréée   à  

………………(code  postal  et  commune)…………………………………..(rue  et  numéro)  

comme  vétérinaire  d'exploitation  chargé  de  l'exécution  des  mesures  spéciales  en  vue  de  la  surveillance  

épidémiologique  et  de  la  prévention  des  maladies  de  bovins  à  déclaration  obligatoire.  

 

Le soussigné, Dr. ………………………… (nom et prénom)vétérinaire agréé à /

Agissant au nom de la personne morale agréée établie à (*)…………………………

(code postal et commune)

inscrit  /  inscrite  à  l'Ordre  (*)  sous  le  numéro  ……………………..  déclare  avoir  pris  connaissance  de  sa    

désignation   /   de   la   désignation  de   la   personne  morale   vétérinaire   agréée   susmentionnée   (*)   comme  

vétérinaire  d'exploitation  par  Monsieur/Madame……………………….(nom  et  prénom)  .  .  .  .  .  .  .  .  ..  (adresse  

complète)  responsable  du  troupeau  n°    .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .    

pour   l'exécution  des  mesures  spéciales  en  vue  de   la  surveillance  épidémiologique  et  de   la  prévention  

des  maladies  de  bovins  à  déclaration  obligatoire.  

 

Fait à ………………, le …… en deux exemplaires, un pour le responsable et un

pour le vétérinaire qui transmettra une copie de son exemplaire à

l'Inspecteur vétérinaire.

 Signatures  :      Responsable,   Vétérinaire  d’exploitation,  

       

=========================================================================================(*) Biffer la mention inutile

23

Page 16: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

24 25

Section I - CPR Section I - CPR

(*) Biffer la mention inutile  

Convention  de  désignation  d'un  vétérinaire  d'exploitation  suppléant.    

1. Le  soussigné,  ……………………………….(nom  et  prénom)………………………………………….  (adresse  complète)  

responsable   du   troupeau  n°   :   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .     situé   à   :   …………………………….   (adresse  

complète)  

et   le   soussigné   Dr   /   Dr   agissant   au   nom   de   la     personne   morale   vétérinaire   (*)    

………………………………..………………………………….(nom   et   prénom   /   dénomination   complète   de   la  

personne  morale  vétérinaire)  

vétérinaire  d'exploitation  pour  ledit  troupeau,  inscrit(e)  à  l'Ordre  sous  le  numéro  ………….  .  .  .  .  .  .  .  .  .  

domicilié(e)  à  ……………..(code  postal  et  commune)………….………….  .  .  (rue  et  numéro)  

désignent  de  commun  accord  le  Dr  /  la  personne  morale  vétérinaire  (*)  ………………………………………..  

………………………………….(nom   et   prénom   /   dénomination   complète   de   la   personne   morale  

vétérinaire)  

vétérinaire  agréé  à  /  personne  morale  vétérinaire  agréée  à  (*)  …………………………………..(code  postal  

et  commune)  

……………………………………..  (rue  et  numéro)  

comme  vétérinaire  d'exploitation  suppléant  pour  le  troupeau  bovin  mentionné  ci-­‐dessus.  

 

2. Le  soussigné,  Dr.  ……………………………………………………………………………..  (nom  et  prénom)  

vétérinaire   agréé   à   /   agissant   au   nom   de   la   personne   morale   agréée   établie   à   (*)  

……...........................  (code  postal  et  commune)  

inscrit  /  inscrite  à  l'Ordre  (*)  sous  le  numéro  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  ……….  déclare  avoir  pris  connaissance  

de  sa  désignation  /  de  la  désignation  de  la  personne  morale  vétérinaire  agréée  susmentionnée  (*)  

comme   vétérinaire   d'exploitation   suppléant   par  Monsieur/Madame  ……………………………………(nom  

et  prénom)……………………(adresse  complète)          pour  le  troupeau  n°    .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .    

 

Cette désignation expire dans les trente jours qui suivent la

résiliation par l'une des deux parties de la convention entre le

responsable et le vétérinaire d'exploitation pour l'exécution des

mesures spéciales en vue de la surveillance épidémiologique et de la

prévention des maladies de bovins à déclaration obligatoire.

Fait à .................. , le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

en   trois   exemplaires,   un  pour   le   responsable,   un  pour   le   vétérinaire   d'exploitation   et   un  pour   le  

vétérinaire   d'exploitation   suppléant   qui   transmettra   une   copie   de   son   exemplaire   à   l'Inspecteur  

vétérinaire.  

 Signatures  :      Responsable,                                                        Vétérinaire  d'exploitation,                                  Vétérinaire  d'exploitation  suppléant,  

 

(*) Biffer la mention inutile (*) Biffer la mention inutile  

 Annexe   IV  à   l’arrêté   royal  du  17   juin  2013   relatif   aux   conditions  de  police   sanitaire  régissant   les  échanges   intracommunautaires  et   les   importations  en  provenance  des  pays  tiers  de  volailles  et  d’œufs  à  couver  et  relatif  aux  conditions  d’autorisation  pour  les  établissements  de  volailles.  

   

ANNEXE  IV.  Convention  pour  la  surveillance  épidémiologique  dans  l'exploitation  avicole  

 

Je  soussigné  :  ………………………………………………………………………………………………………….  (nom  et  prénom),  

Responsable  du  troupeau  de  volailles  portant  le  numéro  :  

B

E

 1

   

-­‐   .   .   .   .   .   .   .   .   -­‐   0   3   .   .  

 

établi  à  ……………………………………………….………………………………………………………….  (adresse  du  troupeau),  

désigne,  en  application  de  l'article  37  de  l'arrêté  royal  du  17  juin  2013  relatif  aux  conditions  de  police  sanitaire  régissant  les  

échanges  intracommunautaires  et  les  importations  en  provenance  des  pays  tiers  de  volailles  et  d'œufs  à  couver  et  relatif  aux  

conditions  d’autorisation  pour  les  établissements  de  volailles,    

le  Dr.  /  la  personne  morale  vétérinaire  ²  .…………………………………………………………………………….  ……………….  (nom  et  prénom  /  

dénomination  complète  de  la  personne  morale  vétérinaire),  pour  la  surveillance  épidémiologique  du  troupeau  susmentionné.  

Le  soussigné,  

Dr.    ………………………………………………………………………………………………………………………….  (nom  et  prénom),  

vétérinaire  agréé  titulaire  du  n°  

d’inscription  à  l'ordre  /  agissant  au  nom  de  

la  personne  morale  vétérinaire  titulaire  du  

n°  d’inscription  à  l’Ordre²  :  

 

N/F  

 

-­‐  

 

.  

 

.  

 

.  

 

.  

 

accepte  cette  désignation  en  tant  que  vétérinaire  d’exploitation.  

Il  /  Elle²  s'engage  à  désigner  en  cas  d'empêchement  ou  de  maladie  un  vétérinaire  agréé  ou  une  personne  morale  vétérinaire  agréée  

en  remplacement.  

Fait  à  :  ……......................................................................................................................  (date),    

en triple exemplaire, un pour le responsable, un pour le vétérinaire ou la personne morale vétérinaire et un pour l’ Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire.

Le  responsable  :  

 

 

 

 

Le  vétérinaire  agréé  

(cachet  et  signature)  

 

1  Pour  un  couvoir,  il  y  a  lieu  de  compléter  le  numéro  d'autorisation  à  4  chiffres  dans  les  4  premières  cases  après  "BE",  et  de  biffer  le  reste.  

²  Biffer  la  mention  inutile  

 

Page 17: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

UPV

Le bien-être animal au Parlement Wallon

26

Question orale de Mme Moucheron à M. Di Antonio, mi-nistre de l’environnement, de l’aménagement du terri-toire, de la mobilité et des transports, des aéroports et du bien-être animal, sur « la position du gouvernement wallon sur l’abattage sans étourdissement »

M. le Président. - L’ordre du jour appelle la question orale de Mme Moucheron à M. Di Antonio, Ministre de l’Envi-ronnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal, sur « la position du Gouvernement wallon sur l’abattage sans étourdissement ».

La parole est à Mme Moucheron pour poser sa question.

Mme Moucheron (cdH). - Monsieur le Ministre, mainte-nant c’est fait, dans les trois régions du pays, le bien-être animal est devenu une compétence à part entière et tout le monde peut s’en réjouir.

Nous nous félicitons que le Gouvernement wallon ait pris le choix de distinguer cette compétence de l’agriculture. Il s’agit en effet, à mes yeux ce sont deux thématiques tout à fait différentes qui méritent chacune un ministre spé-cifique. Je ne dois pas vous rappeler ici que c’est une demande forte des défenseurs de la cause animale. Vous vous êtes vu confier cette toute nouvelle compétence régionale et cette responsabilité politique. C’est un beau défi à relever !

On voit dans la DPR que l’on prévoit dans ce cadre une série d’intentions positives, voire encourageantes, mais elle ne dit par contre rien sur la question de l’abattage sans étourdissement qui fait un peu débat ces jours-ci. Vous n’êtes pas sans savoir que ceci est considéré par les associations de défense des animaux comme une

lacune. En Belgique, la loi impose que les animaux soient étourdis avant l’abattage. Il existe cependant encore une exception pour l’abattage entrant dans le cadre d’un rite religieux. Entre le moment où j’ai déposé ma question et le moment où vous allez me répondre, j’ai déjà pu lire certaines de vos interventions et entendre les uns et les autres à ce sujet. On m’a interpellée aussi entretemps sur le fait qu’apparemment cette pratique d’abattage sans étourdissement serait de plus en plus fréquente, sans dis-tinction du rite ou non, suite à une demande croissante de viande ḥalāl dans la population. C’est quelque chose qui est relevé par les associations françaises dont on a beaucoup de retours dans ce sens-là. Je ne sais pas si vous avez plus de renseignements à cette information qui me serait relayée.

Avez-vous des intentions à propos de cette délicate ques-tion de l’abattage des animaux sans étourdissement ? Envisagez-vous, à court ou moyen terme, d’abolir cette exception en ce qui concerne le rite et d’interdire pure-ment et simplement tout abattage d’animaux sans étour-dissement ou de trouver des solutions qui soient plus acceptables aux yeux de certains ?

M. le Président. - La parole est à M. le Ministre Di Antonio.

M. Di Antonio, Ministre de l’Environnement, de l’Aména-gement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal. - Madame la Députée, pour le ministre en charge du Bien-être animal, il est une évidence que l’on doit rapidement évoluer vers une situa-tion où chaque abattage d’animal soit précédé d’un étour-dissement.

Je ne veux plus d’une situation d’abattage sans étourdis-sement, je ne veux plus que cela puisse encore se pro-duire chez nous dans un délai rapproché. L’année 2014 est un peu particulière puisque nous avons hérité, il y a très peu de temps des compétences, il était donc très difficile de changer les choses. En tout cas pour 2015 il faudra que l’on évolue en ce sens. Je pense même être proactif en allant défendre cette thèse-là au niveau euro-péen puisqu’une partie de la situation que l’on connaît aujourd’hui est liée à l’existence de certaines exceptions possibles dans les textes européens, mais je vais y venir. Des travaux scientifiques ont démontré - ce qui ne sur-prendra personne - que l’abattage sans étourdissement provoque chez l’animal des douleurs entre l’égorgement et la perte de conscience, raison qui nous pousse à agir et les rapports reçus des vétérinaires, de tous les spécia-listes sont éloquents à ce propos.

Quelles sont les règles en vigueur à ce sujet ? La pro-tection des animaux durant le processus d’abattage est réglementée par 3 textes :

- tout d’abord un règlement européen 1099/2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort,

- la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux ;

- un Arrêté Royal du 11 février 1988 relatif à certains abattages prescrits par un rite religieux.

Chères consœurs, chers confrères,

Le nouveau ministre wallon en charge de bien-être démontre son implication dans sa compé-tence.

Il demande l’aide du citoyen pour dénoncer les maltraitances et autres négligences.

Certains y verront de la délation. D’autres y trouveront une solution pragmatique. Il ne restera plus à l’autorité qu’à démêler le vrai (atteinte au bien-être) et le faux (dénonciation malveillante).

A chacun sa vérité !

L’administration nous donne un outil, à chacun la liberté de l’utiliser de la façon la plus éthique.

Je vous renvoie aux pages 38 et 40 de ce numéro de Veterinaria pour découvrir ce com-muniqué de presse qui vous explique les moda-lités de procédure.

Dr Marcel Renard

UPV

Ces textes exigent que chaque abattage soit précédé d’un étourdissement de l’animal, y compris lors de l’abattage à des fins de consommation domestique privés en dehors d’un abattoir. La seule exception est celle ayant trait aux méthodes particulières d’abattages prescrites par des rites religieux, à condition que les abattages aient lieu dans un abattoir agréé, selon le règlement européen ou dans un établissement agréé selon la loi. La règle, c’est : pas d’abattage sans étourdissement, sauf dans certaines conditions dans des abattoirs agréés.

Le problème se situe chez nous lors de la Fête du sacri-fice. Selon les chiffres qui m’ont été transmis, le nombre d’animaux à tuer durant cette période est largement supé-rieur à ce que les abattoirs peuvent accueillir. Pour 2013, c’étaient 5 014 moutons, dont 1 730 dans les dix abattoirs ouverts pour la fête. En 2013 toujours, c’étaient 1 423 bo-vins, dont 1 423 dans les dix abattoirs ouverts pour la fête.

Si les abattoirs ont la capacité d’absorber tous les bovins ce jour-là, il en est tout autre pour les moutons. Par ce manque de capacité d’abattage, mais également pour des raisons d’ordre public, d’environnement et de santé publique, les abattages rituels ont jusqu’à aujourd’hui été autorisés à la fois dans les abattoirs agréés – où la règle européenne permet de le faire sans étourdissement –, mais également dans des établissements temporaire-ment agréés par le ministre fédéral. Ces établissements temporaires ne sont pas des abattoirs au sens de la légis-lation européenne et l’abattage sans étourdissement n’est pas conforme à ces règles.

La Région wallonne héritant tout récemment de cette matière, j’ai pris la décision de ne pas toucher à cela pour cette pratique en 2014, comme le font d’ailleurs Bruxelles et la Flandre. Les trois ministres se sont trouvés dans la même situation avec une volonté de faire évoluer la légis-lation, mais pas le temps matériel de le faire pour octobre 2014.

Pour les années futures, je compte bien faire évoluer les pratiques et les réglementations afin d’arriver à ce que chaque animal subisse l’étourdissement avant sa mise à mort.

Dans certains pays européens, par exemple la Suède, le Danemark et la Pologne, certaines pratiques d’étourdis-sement – comme l’étourdissement électrique ou par pis-tolet à percussion – sont acceptées dans le cadre des rites religieux. Nous avons là une piste à privilégier. Dans certains pays européens, des discussions ont eu lieu et certaines pratiques ont été admises dans le cadre de rites religieux. Toutes les autres prescriptions sont respectées et la viande reste conforme aux attentes des pratiquants. Nous devons travailler dans ce sens. Je compte rencon-trer les communautés concernées afin d’en discuter très prochainement pour trouver une solution consensuelle, mais applicable sur notre territoire assez rapidement.

M. le Président. - La parole est à Mme Moucheron.

Mme Moucheron (cdH). - Monsieur le Ministre, merci de votre intérêt pour la situation, votre proactivité aussi. Il est vrai que, chez nous, cela concerne des abattages rituels à une certaine période. Il ne faudrait pas non plus se précipiter, supprimer des endroits où on ne peut pas pratiquer l’abattage avec étourdissement ou se retrouver avec des situations dans lesquelles on le ferait de toute façon de manière complètement détournée.

Merci pour votre travail sur cette question. Je serai atten-tive à l’évolution des travaux sur la réflexion.

J’entends déjà les pistes par rapport à des systèmes exis-tant dans d’autres pays européens qui sont conformes aux rites religieux.

P.W.- C.R.A.C. N° 4 (2014-2015)

Lundi 29 septembre 2014 32■

Parc des Virungaune ONG soupçonne un empoisonnement d’éléphants à Nyaka-koma

L’ONG «Innovation pour le dévelop-pement et la protection de l’environ-nement» (IDPE) soupçonne un empoi-sonnement d’éléphants dans le parc des Virunga, en secteur de Nyakakoma, au Nord Kivu. Dans une lettre adressée mardi 27 mai aux autorités provin-ciales, les responsables de cette ONG affirment avoir découvert trois cadavres d’éléphants délestées de leurs défenses, et ne portant aucune trace de balle. La

présence de cadavres de charognards à côté de ces carcasses renforce aussi les soupçons d’empoisonnement de ces pachydermes.

La dernière carcasse a été découverte en secteur Kagezi, non loin de la fron-tière avec l’Ouganda. A proximité de l’éléphant tué, les agents de terrain de l’IDPE ont trouvé 10 dépouilles de vau-tours qui, eux non plus, n’avaient aucun impact de balles.

Pour l’IDPE, ces charognards ont trou-vé la mort après avoir consommé de la chair de l’éléphant mort empoisonné.

Ils n’ont cependant encore aucune pré-cision sur les auteurs de ce massacre au

poison. Mais L’IDPE signale cependant que ce secteur est contrôlé par une unité des Forces armées de la RDC (FARDC), qui sécurise les activités d’exploration pétrolière sur le Lac Edouard.

Cette ONG demande au gouverneur du Nord-Kivu de diligenter une enquête indépendante.

La direction du parc affirme, pour sa part, avoir ouvert une enquête sur ce qui leur semble être un réseau de trafi-quants d’ivoires.

http://radiookapi.net

29 mai 2014

VT Surfing

27

Page 18: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Section II - Savab

PLAN CHAT:la position des vétérinaires

Concernant la problématique de la surpopulation de la population féline en Bel-gique, voici la position des vétérinaires de l’UPV :

1) identifier obligatoirement tous les chats domestiques,

2) faire stériliser obligatoirement tous les chats de refuge par un vétérinaire au choix du futur propriétaire,

3) faire stériliser obligatoirement tous les chats harets,

4) éviter la stérilisation obligatoire des chats domestiques,

5) promouvoir des campagnes de sensibilisation à la stérilisation des chats.

Il s’avère que la position qui a été retenue par le ministère est la stérilisation obligatoire et systématique de TOUS les chats, sauf ceux des éleveurs.

Notre position moins extrême a l’avantage:1) de tracer les propriétaires de chats par l’identification obligatoire et donc limiter

les abandons sauvages,

2) de préserver la race féline européenne et d’empêcher l’apparition de commerce venant de ferme à chatons

3) de respecter le bien-être des chats: stérilisation après 6 mois,

4) de diminuer les naissances des chats sans propriétaire par la stérilisation systé-matique des chats de refuge et des chats harets,

5) de limiter le nombre de naissances des chats appartenant à un propriétaire par des campagnes de sensibilisation à la stérilisation des chats,

6) de respecter la liberté individuelle des propriétaires de chats,

7) de limiter l’impact financier considérable d’une telle mesure systématique.

Notre pétition: http://11762.lapetition.be/

CBC aideles vétérinaires

de la régionà se développer.- offres exclusives CBC -

CBC soutient ceux qui font avancer la région. Elle y accompagne déjà 14.000 professions libérales dans la concrétisation de leurs projets. C’est pourquoi nous proposons des offres exclusives à nos clients vétérinaires et des avantages pour les membres de l’UPV.

Plus d’info sur www.cbc.be/pro ou appelez gratuitement le 0800 979 79

Banque &Assurance

2014-064-CBC-annonce-veterinaria-A4.indd 1 28/05/14 13:09

28

Page 19: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

30

Section II - Savab

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre-Président Demotte

Réaction à une « suggestion » émise par le destinataire à l’intention de la profession

Monsieur le Ministre-Président,

Les vétérinaires qui ont suivi l’émission du 31 août 2014 de RTL relative à la stérilisation des chats ont été déconcertés par votre analyse et la suggestion selon laquelle ils adapteraient leurs tarifs au vu de ces nouvelles dispositions légales.

Nous nous permettons à notre tour d’émettre quelques commentaires

• Depuis la genèse de cet arrêté au Conseil du bien-être, nous nous sommes opposés à des mesures aussi draconiennes pour diverses raisons.

• Les autorités compétentes ont refusé de suivre notre avis et imposent une mesure horizontale. Il nous semble donc qu’il leur incombe de prendre leurs responsabilités et non à des indépen-dants d’en supporter les conséquences.

Par ailleurs, nous devons vous faire remarquer les éléments suivants

• La santé animale n’est pas une marchandise, elle ne peut être soumise aux règles qui pré-valent dans les relations commerciales.

• Il est impensable d’espérer une économie d’échelle possible sur l’acte de stérilisation sur base d’une augmentation éventuelle du nombre de prestations.

• Bien au contraire, l’équipement des praticiens qui effectueront ces opérations devra évoluer, vu la fragilité des chatons livrés à la stérilisation précoce.

• Il est évident que si une diminution du coût échet, elle le sera au détriment de la qualité des soins, de la sécurité et de la santé de nos patients.

• La profession vétérinaire ne peut envisager une telle dérive.

• Le bien-être animal ne peut cautionner une telle situation.

En conclusion, les membres de l’UPV réfutent vos propos qui pourraient être interprétés comme une incitation à enfreindre l’article premier du code de déontologie de notre profession, nous exposant ainsi à des sanctions disciplinaires, et surtout à transgresser l’éthique qui guide notre vocation de médecins des animaux.

Nous restons à votre disposition pour tout échange ultérieur à ce sujet et vous prions d’accepter, Monsieur le Ministre-Président, nos salutations dévouées,

Pour l’UPV, Dr Marcel Renard,

Président

UPV

31

JPV 2014Un succès confirmé

Ce 27 septembre, près de 200 vétérinaires se sont retrou-vés aux Journées Pluridisciplinaires Vétérinaires pour un « updating » de leurs connaissances dans les domaines les plus divers.

Comme l’a rappelé Marcel Renard par son organe galva-nisant lors de la pause repas, il y en avait pour tous les goûts.

Les Assistants Vétérinaires venaient apprendre comment nous assister et non nous remplacer, comment partir à la chasse des aides à l’embauche ...

Les Equins sont confrontés à de gros problèmes de pra-tique illégale, contre laquelle l’UPV a déclaré la guerre sainte, et paniquent devant la cascade,

ça chauffe aux entrées

le p'tit déj' pour les plus courageux

toi, tu parles ou moi, je parle ...

Dominique, tu me laisses causer ... ➥

Page 20: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Stand n°16

Vétérinexpo

Votre vocation : soigner les animauxNotre expertise : rembourser les soins vétérinaires

Ensemble protégeons la santé des animaux de compagnie !

Leader français de l’assurance santé animale depuis 11 ans, SantéVet arrive en Belgique.

Venez nous rencontrer Stand 16, lors du Salon Vétérinexpo, les 21, 22 et 23 novembre 2014.

Oct

obre

201

4 -

© 1

23rf

et D

R

Leader françaisde l’assurance santé animale

Page 21: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

A titre personnel, quel plaisir de retrouver des copains de promotion … de 1977, pour moi.

« Ah bon, pas encore pensionné ? » - « Et toi, toujours vivant ? »

Comme quoi même les dinosaures se sentent encore concernés par l’évolution de leur belle profes-sion !

Et plus d’un d’entre nous se sont retrouvés le soir pour un petit repas d’am-biance.

Alors, l’an pro-chain, ne vous gênez pas, profi-tez de l’aubaine.

UPV

35

UPV

Les Vétos Sans Stéthos assument au sein de l’UPV une place qui ne cesse de s’affirmer et deviennent une de nos voies d’avenir,

Les Experts doivent s’imposer ou se ré-im-poser dans certains do-maines,

La SAVAB, confrontée à une nouvelle marotte des autorités, la stéri-lisation des chats tous azimuts,

Les ruraux, dont la charge officielle s’alour-dit au point qu’il devient difficile de tenir le cap et de saisir les nuances de toutes les campagnes d’éradication, les unes après les autres.

The last but nos the least, dans la salle des Jeunes Di-plômés ou salle gestion/management était abordée la question du passage en association avec de nombreux confrères ayant entre 20 et 25 ans de carrière ! Preuve

que beaucoup d’entre nous en Belgique se posent des questions pour franchir le pas, usés par le travail en solo ou lassés de l’instabilité du travail en collaboration. Le tout sur fond d’une quête d’un quotidien meilleur avec des gardes partagées, des investissements partagés, une qualité de service accrue, ... Les mentalités bougent en Wallonie, et pas que chez les jeunes !

Autant de raisons de se tenir au courant avec des ora-teurs de qualité, sans oublier la chasse aux PFCC, dou-blés éventuellement si on répond correctement aux QCM reçues ponctuellement par mail 3 jours plus tard.

De quoi être garantis en un seul WE pour toute l’année.

Un léger fléchissement dans la fréquentation, qui était bien explicable, au vu des plus de 200 collègues annon-cés pour la formation sur la stérilisation des chats pour le mardi suivant …

34

la cravate épidémiologique du professeur Thiry

c'est anonyme, j'ose ...

les équins à la bourre

Frères et soeurs vétérinaires, je vous ai compris

quelques vers, c'est bon pour la santé

Page 22: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

BEC

AHC

MF0

0056

BEC

AHC

MF0

0056

Commence à tuer les puces dans les 30 minutes, avant qu’elles ne pondent1

Spinosad — Antiparasitaire de premier choix selon les dermatologues européens2 Une action systémique — ne s’élimine pas avec l’eau, par frottement ou ébrouement

Uniquement sur ordonnance vétérinaire — Fidélise votre clientèle

1 Blagburn BL et al (2010) Veterinary Parasitology 168 :312-3172 Enquête d’Elanco auprès de 50 dermatologues européens (Dip ESVD) lors du Congrès annuel 2013 de l’ESVD-ECVD: 98% des spécialistes ont observé une amélioration signifi cative après l’utilisation de Comfortis (spinosad) ; 86% des spécialistes optent pour Comfortis (spinosad) comme premier choix pour le contrôle antipuces chez les animaux domestiques présentant des signes de prurit lié aux puces.

Il est au moins une chose sur laquelle chiens et chats s’accordent...

Comfortis, la solution de confi ance pour un contrôle antipuces effi cace sous forme de comprimé mensuel

©20

14 E

lanc

o, u

ne d

ivis

ion

d’El

i Lill

y an

d C

ompa

ny L

imite

d. C

omfo

rtis

est

une

mar

que

dépo

sée

d’El

i Lill

y an

d C

ompa

ny.

Pour plus d’information:

Email: [email protected]

Téléphone: +32 (0)33 34 30 02

S.A. Eli Lilly Benelux N.V. Plantin en Moretuslei 1A (3rd floor), B-2018 Antwerpen

NOUVEAU:

Comfortis

180 mg!

Dénomination: Comfortis 90 mg comprimés à croquer pour chiens et chats, Comfortis 140 mg comprimés à croquer pour chiens et chats, Comfortis 180 mg comprimés à croquer pour chiens et chats, Comfortis 270 mg comprimés à croquer pour chiens et chats, Com-fortis 425 mg comprimés à croquer pour chiens et chats, Comfor-tis 665 mg comprimés à croquer pour chiens, Comfortis 1040 mg comprimés à croquer pour chiens, Comfortis 1620 mg comprimés à croquer pour chiens Principe actif: Comfortis 90 mg spinosad 90 mg, Comfortis 140 mg spinosad 140 mg, Comfortis 180 mg spinosad 180 mg, Comfortis 270 mg spinosad 270 mg, Comfortis 425 mg spinosad 425 mg, Comfor-tis 665 mg spinosad 665 mg, Comfortis 1040 mg spinosad 1040 mg Comfortis 1620 mg spinosad 1620 mg, Espèces cibles: Chiens et chats Indications: Chiens et chats : traitement et prévention des infesta-tions par les puces (Ctenocephalides felis). L’effet préventif contre une réinfestation résulte de l’action adulticide et de la réduction de la production d’œufs. L’effet persiste jusqu’à quatre semaines après une seule administration du produit. Le médicament vétérinaire peut entrer dans le cadre d’une stratégie thérapeutique de contrôle de la Dermatite Allergique aux Piqûres de Puces (DAPP). Contre-indications: Ne pas utiliser chez les chiens ou les chats âgés de moins de 14 semaines. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. Effets indésirables: Chiens Chez les chiens, les vomissements sont un effet indésirable fréquemment observé ; ils surviennent dans les 48 heures suivant l’administration et une action locale sur l’intestin grêle semble en être la cause la plus probable. Le jour même ou le jour suivant l’administration de spinosad à une dose de 45 à 70 mg/kg de masse corporelle, l’incidence de vomissements observée dans l’essai clinique était de 5,6%, 4,2% et 3,6% respectivement au bout du premier, du deuxième et du troisième mois de traitement. L’incidence de vomissements observée au bout des premier et deuxième mois de traitement était plus élevée (8%) chez les chiens dont la posologie employait la dose la plus forte. Dans la majorité des cas, les vomis-sements constituaient un événement passager, léger et n’exigeant pas de traitement symptomatique. Les autres réactions indésirables chez les chiens étaient peu fréquentes ou rares et incluaient léthar-gie, anorexie, diarrhée, ataxie et convulsions. Chats Chez les chats, les vomissements sont un effet indésirable fréquemment observé, se produisant dans les 48 heures suivant l’administration et sont très pro-bablement causés par un effet local sur l’intestin grêle. Le jour même, ou le jour suivant l’administration de spinosad à une dose de 50 à 75

mg/kg de masse corporelle, l’incidence de vomissement observée dans le cadre de l’essai mené sur le terrain à l’échelle mondiale était située entre 6% et 11% lors des 3 premiers mois du traitement. Dans la majorité des cas, les vomissements constituaient un événement passager, léger, n’exigeant pas de traitement symptomatique. Les autres réactions indésirables fréquemment observées chez les chats étaient la diarrhée et l’anorexie. La léthargie, la perte de vitalité et la salivation étaient peu fréquents. Les convulsions étaient des effets in-désirables rares. La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante : • très fréquent (effets indésirables chez plus d’1 animal sur 10 au cours d’un traitement) • fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 100)• peu fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 1 000) • rare (entre 1 et 10 animaux sur 10 000) • très rare (moins d’un animal sur 10 000, y compris les cas isolés). Posologie et mode d’administration : Par voie orale. Le médicament vétérinaire doit être administré pendant ou immédiatement après l’ingestion de nourriture. Chiens: Le médicament vétérinaire doit être administré conformément au tableau suivant, afin de garantir une dose de 45 à 70 mg par kilogramme de poids corporel du chien:

Poids corporel du chien (kg)

Nombre de comprimés et dosage du comprimé (mg de spinosad)

1,3 à 2,0 1 comprimé de 90 mg

2,1 à 3,0 1 comprimé de 140 mg

3,1 à 3,8 1 comprimé de 180 mg

3,9 à 6,0 1 comprimé de 270 mg

6,1 à 9,4 1 comprimé de 425 mg

9,5 à 14,7 1 comprimé de 665 mg

14,8 à 23,1 1 comprimé de 1040 mg

23,2 à 36,0 1 comprimé de 1620 mg

36,1 à 50,7 1 comprimé de 1620 mg + 1 comprimé de 665 mg

50,8 à 72,0 2 comprimés de 1620 mg

Chats: Le médicament vétérinaire doit être administré conformément au tableau suivant, afin de garantir une dose de 50 à 75 mg par kilo-gramme de poids corporel du chat:

Poids corporel du chat (kg)

Nombre de comprimés et dosage du comprimé (mg de spinosad)

1,2 à 1,8 1 comprimé de 90 mg

1,9 à 2,8 1 comprimé de 140 mg

2,9 à 3,6 1 comprimé de 180 mg

3,7 à 5,4 1 comprimé de 270 mg

5,5 à 8,5* 1 comprimé de 425 mg

* Chats de plus de 8,5 kg : administrer le nombre de comprimés correspon-dant au dosage approprié.

Les comprimés de Comfortis sont à croquer et ont un goût agréable pour les chiens. Si le chien ou le chat n’accepte pas les comprimés directement, ils peuvent alors être administrés avec l’alimentation, ou directement en ouvrant la gueule de l’animal et en plaçant le com-primé sur la partie arrière de la langue. En cas de vomissements dans l’heure suivant l’administration et si le comprimé est visible, adminis-trer une nouvelle dose complète à l’animal pour garantir l’efficacité maximale du produit. En cas d’oubli d’une dose, administrer le médi-cament vétérinaire lors du repas suivant et réinstaurer un programme d’administration mensuelle. Le médicament vétérinaire peut être ad-ministré tous les mois à la dose recommandée en toute sécurité. Les propriétés insecticides résiduelles du médicament vétérinaire persis-tent jusqu’à quatre semaines après une administration unique. En cas de réapparition des puces en quatrième semaine, l’intervalle entre les traitements peut être réduit de trois jours maximum chez les chiens. Chez les chats, respecter les quatre semaines complètes d’intervalle entre les traitements, même si les puces reviennent avant la fin des quatre semaines. Demander conseil à votre vétérinaire pour choisir la meilleure période de l’année pour commencer le traitement. Reg.: EU/2/10/115/001; EU/2/10/115/007; EU/2/10/115/003; EU/2/10/115/009; EU/2/10/115/005; EU/2/10/115/011–021À usage vétérinaire - à ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire.

Entreprise responsable: Eli Lilly and Company LtdPriestley RoadBasingstokeHampshireRG24 9NL Royaume-Uni

Pour plus d’information:

Email: [email protected]

Téléphone: +32 (0)33 34 30 02

S.A. Eli Lilly Benelux N.V. Plantin en Moretuslei 1A (3rd floor), B-2018 Antwerpen

36

Bravo aux organisateurs, merci aux sponsors et vivent les VT !

relax, l'ambiance ... mais oui,Christian, ça marche

Page 23: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

UPV

Une préoccupation séculaire pour les syndicats vété-rinairesLes positions des mouvements syndicaux vétérinaires belges ne datent pas d’hier. Voici ce que nous lisons déjà dans l’Echo Vétérinaire d’avril 1882, page 2Nouveau procédé d’abatage des aNimaux de boucherie

Le 12 courant, à l’abattoir de Bruxelles, ont eu lieu des expériences d’abatage instantané au moyen de l’appa-reil à feu de Siegmund, expériences que l’on dit avoir été concluantes en faveur de ce procédé.(…) L’effet est foudroyant; l’animal s’abat comme une masse et c’est à peine si un mouvement nerveux l’agite encore pendant quelques secondes. Au point de vue de l’adoucissement des mœurs, comme au point de vue poli-tique, le système Siegmund est un grand progrès; il im-porte cependant de faire cette observation que l’appareil placé entre des mains imprudentes peut offrir du danger et que son emploi devrait être confié à’ des hommes spé-ciaux en qui l’on pourrait avoir toute confiance.

Position de l’UPVSe référant au Code de Déontologie du Conseil Supérieur de l’Ordre des Médecins Vétérinaires de Belgique, ainsi qu’au Code de Bonne Pratique Vétérinaire de la Fédé-ration Vétérinaire Européenne, les vétérinaires doivent s’efforcer d’assurer le bien-être et la santé des animaux confiés à leurs soins, quel que soit le secteur de la profes-sion dans lequel ils exercent.L’abattage des animaux sans étourdissement préalable (pré-étourdissement) pour des motifs rituels ou du fait de défauts de procédure lors d’abattages classiques a suscité beaucoup de préoccupations. Par conséquent, la FVE a entrepris de synthétiser les aspects scientifiques de l’abattage sans étourdissement préalable, en rapport avec le bien-être animal et l’hygiène alimentaire.Selon la directive du Conseil 93/119/CE, les animaux ne doivent subir aucune douleur ni souffrance évitable au moment de l’abattage ou du sacrifice.Pour cette raison, les solipèdes, ruminants, porcs, lapins et volailles doivent être étourdis instantanément avant l’abattage ou le sacrifice. Cependant, comme certaines confessions requièrent que les animaux ne devraient pas être étourdis avant l’abattage, la directive accorde des dérogations limitées pour tenir compte des contraintes inhérentes à certains rites religieux.La plupart des états membres usent de ces dérogations pour autoriser l’abattage d’animaux sans étourdissement préalable.

Cependant, en-dehors de l’Union européenne, cette pro-cédure est interdite dans des pays comme la Suisse.Il faut aussi noter que sur d’autres continents, comme en Nouvelle-Zélande par exemple, des protocoles ont été dé-veloppés qui permettent des méthodes d’étourdissement spécifiques tout en rencontrant les exigences de certains rites religieux.En accord avec la FVE, l’UPV estime que du point de vue du bien-être animal et eu égard au statut de l’ani-mal comme être sensible, la pratique de l’abattage sans étourdissement préalable est inacceptable en tout circonstance pour les motifs suivants :• L’abattage sans étourdissement préalable re-

tarde la perte de conscience, parfois de plusieurs minutes. Pendant cette période de conscience, l’animal peut être exposé à une douleur inutile liée à l’existence de régions traumatisées, à l’as-piration potentielle de sang et de contenu ruminal dans le cas des ruminants, à la souffrance liée à l’anoxie par l’atteinte du nerf phrénique et du nerf vague

• L’abattage sans étourdissement préalable exige une contention additionnelle dans la plupart des cas, qui peut causer un stress supplémentaire à un animal qui est certainement déjà effrayé.

Abattage sans étourdissement et étiquetage des alimentsLa législation européenne requiert que les animaux d’éle-vage soient étourdis avant abattage. Cependant, une dé-rogation existe pour les abattages rituels. La viande d’ani-maux abattus sans étourdissement (suivant la méthode Shechita ou certaines techniques halal) pénètre couram-ment dans la chaîne alimentaire classique sans distinc-tion, aux dépens du droit des consommateurs à un choix éclairé du point de vue du bien-être animal.L’abattage sans étourdissement préalable a été interdit en Norvège, en Islande, en Suisse et en Suède et une inter-diction est à l’étude en Nouvelle-Zélande. En Finlande, au Danemark et en Autriche., l’étourdissement est obliga-toire immédiatement après l’incision si l’animal n’a pas été étourdi préalablement.Bien que certains rites religieux n’autorisent pas le pré-étourdissement, d’autres l’acceptent.Par exemple, tous les moutons importés de Nouvelle-Zé-lande au Royaume-Uni sont halal, mais ont été pré-étour-dis.

38

C

M

Y

CM

MY

CY

CMY

K

veterinaria 2014.pdf 1 10/10/2014 11:45:58

L’UPV a été priée de se joindre à une action des associations actives dans la protection animale pour protester contre les abattages sans étourdissement préalable.

Quelle que soit notre sympathie pour cette cause, nous n’avons pas jugé opportun de la soutenir en personne pour des motifs de crédibilité scientifique et déontologique, mais nous avons transmis le communiqué inséré ci-dessous pour manifester notre intérêt pour le bien-être animal dans les abattoirs.

Abattage des animaux sans étourdissement préalable

Page 24: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

UPV

LégislationLes règles d’abattage sont maintenant incluses dans le Règlement du Conseil 10999/2009/CE du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au cours de l’abattage. Ce règlement est entré en vigueur le 1er janvier 2013.Selon cette nouvelle législation, les animaux ne seront abattus qu’après étourdissement sauf pour des motifs religieux lorsque les états membres l’autorisent.Cependant, dans certains états membres, la procédure sans étourdissement n’est pas une exception, mais presque une règle générale, ce qui implique que de grandes quantités de viande provenant d’animaux abattus sans être pré-étourdis pénètrent dans la filière alimentaire classique.

Etiquetage des aliments et développements récentsLe Parlement Européen a soutenu des propositions d’éti-quetage de produits d’abattage sans pré-étourdissement, mais a accepté de retirer un amendement à ce prin-cipe, destiné à obtenir un consensus sur le Règlement 1169/2011 sur la dispensation d’informations aux consom-mateurs (juillet 2011).Le Règlement, dans ses attendus (50), établit que l’étour-dissement des animaux est maintenant considéré dans le contexte de la stratégie de l’UE pour la protection et le bien-être des animaux dès 2012 : « les unions de consommateurs manifestent un souci croissant pour la mise en œuvre de règles relatives au bien-être animal au moment de l’abattage, stipulant si l’animal a été étourdi avant l’abattage. Dans ce contexte, une étude sur l’intérêt de fournir aux consommateurs une information pertinente

sur l’’étourdissement des animaux devrait être envisagée dans le contexte de la stratégie pour la protection et le bien-être des animaux. »

L’UPV et la FVE considèrent que la pratique de l’abattage des animaux avant l’étourdissement est inacceptable en toutes circonstances et que les animaux devraient être réellement pré-étourdis. L’UPV appelle les décideurs politiques à rendre prioritaire l’arrêt de l’abattage sans pré-étourdissement. Cependant, aussi longtemps que l’abattage sans étourdissement est autorisé pour des motifs religieux, nous pensons que tout produit issu de cette filière doit être clairement étiqueté afin de permettre au consommateur un choix éclairé sur le bien-être ou l’éthique ou la conviction personnelle.

Dès lors, nous plaidons pour que l’étiquetage fasse réfé-rence à un abattage sans pré-étourdissement plutôt qu’à un abattage religieux.

La FVE et l’UPV estiment qu’il est important de différencier les abattages « religieux » et « sans pré-étourdissement ». Notre

préoccupation n’est pas liée à l’expression de croyances religieuses mais bien à la

pratique de l’abattage par jugulation sans pré-étourdissement.

Courrier des lecteurs

Stérilisation des chats … ça se discute

Chère Madame la Ministre,

En accord avec vos recommandations qui se sont transformées en prescriptions et, depuis le 1er septembre 2014, en injonctions, je me suis tenu informé de la pertinence de stériliser préco-cement des chatons avant toute commercialisation.

A l’invitation de notre organisation syndicale, nous avons été très nombreux à nous précipiter dans un auditoire de la Faculté de Médecine Vétérinaire pour écouter des spécialistes nous présenter en détails l’intérêt, les risques, les avantages ou les inconvénients de stériliser des chatons à un âge où certains d’entre eux ne sont même pas encore vaccinés.

Il n’aura pas échappé à votre sagacité que j’ai mis des majuscules à Faculté, Médecine et Vétérinaire. Il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe ou d’une erreur d’inattention mais sim-plement d’une marque de respect pour une université (autrefois appelée Ecole Vétérinaire) qui m’a appris un métier dont je suis fier et que j’exerce aujourd’hui depuis 24 ans. Mes professeurs (aujourd’hui décédés pour la plupart) m’ont enseigné la médecine vétérinaire et la chirurgie au mieux de leurs connaissances et toujours dans le respect de l’animal. En 24 ans, les choses ont évolué, les techniques se sont affinées, les protocoles sont plus sûrs, certains médicaments sont plus performants et les enseignants actuels, fidèles à la déontologie et à l’esprit qui anime tout vétérinaire, travaillent encore et toujours à améliorer le bien-être des animaux.

C’est dans cet état d’esprit que je me suis retrouvé sur les bancs d’un amphi à écouter les spé-cialistes nous dire que stériliser des chatons à 8 semaines ou à 6 mois n’était pas fondamenta-lement différent, n’apportait pas d’avantage et que l’inconvénient majeur résidait dans l’anesthé-sie. Je vous fais grâce des détails qui vous échapperaient plus que probablement.

En somme, vous nous demandez de prendre des risques inutiles vis à vis de propriétaires qui nous font confiance. C’est notre responsabilité qui est en jeu, pas la vôtre ! C’est nous qui devons assumer vos décisions, pas vous !

Une fois de plus, vous soulevez un problème (la prolifération des chats errants) et vous y appor-tez votre solution (de facilité) sans aucune concertation avec les acteurs de terrains que sont les vétérinaires. Et c’est à ces mêmes vétérinaires que vous demandez d’assumer. C’est un peu comme si moi, praticien ignare en matière de politique, je prenais des décisions à votre place en vous intimant le respect le plus strict de ces choix. Pourquoi pas, pour une fois que le « bon peuple » aurait son mot à dire… ?

Contrairement à ce que disait une jeune consœur assise à côté de moi lors de cette conférence : « Ben, puisque c’est la loi, on n’a pas le choix ! », je me permettrai de me donner le choix de soigner et de stériliser au mieux des intérêts de l’animal qui est sous ma garde… comme je l’ai toujours fait.

Je vous prie d’accepter, madame la ministre, mes salutations respectueuses mais néanmoins privées de majuscules.

Wite

41

40

Une classification standardisée des espèces exotiquesbasée sur leur impact environnemental

L’aire de répartition de beaucoup d’espèces a été déplacée en raison des activités humaines. Par consé-quent, ces espèces se trouvent en dehors des limites de leur aire d’ori-gine et peuvent causer un très large panel de changements dans les éco-systèmes colonisés. Leur impact varie grandement selon les espèces concernées et les écosystèmes où elles sont introduites. Il apparaît donc nécessaire de mettre au point une méthode standardisée pour éva-luer, comparer et éventuellement

prédire l’ampleur de ces impacts.Une classification des espèces a pu être réalisée grâce à une large base de données et à la méthodologie d’évaluation de l’impact des espèces invasives de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature). Les différents niveaux d’impact vont d’un effet minimum à un effet mas-sif. Des catégories ont également été créées afin de tenir compte des espèces qui n’ont pas encore été éva-luées, celles qui n’ont pas de popula-tion en dehors de leur aire d’origine ou celles pour lesquelles les données sont manquantes. Cette classifica-tion est applicable pour différents niveaux de complexité écologique et différentes échelles spatiales et tem-porelles. Qui plus est, elle adopte

plusieurs indicateurs déjà existants.Ce système est analogue à la classi-fication, déjà bien adoptée, de déter-mination du risque d’extinction des espèces et peut donc être intégré facilement aux pratiques existantes et aux politiques de nombreux pays. [S.P.]

Blackburn T. et al. [2014]. A unified classification of alien species based on the magnitude of their environ-mental impacts. PLoS Biology 12 : 1-11 (11 p., 2 fig., 1 tab., 64 réf.).forêt-MAIL n° 110 (juin 2014)

VT Surfing

Page 25: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Nouvelles de VSF

Je suis vétérinaire sans frontières,

et vous ?

Début mai 2014, j’ai été sélectionnée comme am-bassadrice pour l’ONG Vétérinaires Sans Frontières. Dans le cadre de cette mission je suis partie au Rwanda découvrir les projets de VSF. Je me suis aussi engagée à faire connaître ces projets auprès de mes Consoeurs et Confrères vétérinaires.Nous sommes en effet nombreux à avoir connu les débuts de VSF, « du temps de Madeleine Onclin », mais nous sommes beaucoup moins nombreux à savoir que cette ONG a su se positionner, grâce à son expertise et son professionnalisme, comme un partenaire de choix au niveau international.J’aimerais pouvoir vous présenter les différents projets dans lesquels Vétérinaires Sans Fron-tières est actif tant au Sud (en Afrique) qu’au Nord (chez nous) et invite ceux et celles qui sou-haitent découvrir les projets VSF à s’inscrire sur le site de VSF, sous la rubrique « devenez vétérinaire sans frontières ».Cette inscription, entièrement gratuite, nous permet-tra de rassembler les coordonnées des vétérinaires qui souhaitent connaître et faire connaître les pro-

jets de VSF. Nous avons besoin de vous et aime-rions connaître ceux et celles prêt(e)s à s’impliquer dans les futurs projets.Nous espérons vous voir nombreux au salon Vete-rinexpo et vous invitons d’ores et déjà à venir cher-cher votre poster «Je suis vétérinaire sans frontières» sur le stand du Laboratoire Synlab/Collard où nous serons présents.

Carole MeersschaertVétérinaire et ambassadrice VSF

Nous avons besoin de vous, devenez vétérinaire sans frontières !www.veterinairessansfrontieres.be

Quand le troupeau est malade c’est le village qui meurt.42

4 Permet le développement naturel de l’immunité4 Pour tout âges ou poids - à l’étable et en pâture4 Temps d’attente de 0 jours

La seule suspension orale enregistrée pour les veaux allaitants et viandeux et les agneaux

BECTLVCX00013

Prévient la coccidiose chez les veaux et les agneaux

n Dénomination: Vecoxan 2.5 mg/ml suspension orale pour agneaux et veaux. Principe actif: Diclazuril 2,5 mg/ml Espèces cibles: Ovins (agneaux) et bovins (veaux). Indications: Chez les agneaux: - Prévention des coccidioses dues à Eimeria crandallis et Eimeria ovinoidalis. Chez les veaux: - Prévention des coccidioses dues à Eimeria bovis et Eimeria zuernii. S’il n’y a pas d’antécédents récents et constatés de coccidiose clinique, il y a lieu de confi rmer la présence de coc-cidies dans le cheptel par un examen des excréments avant d’entamer le traitement. Effets indésirables: Aucune connue. Contre-indications: Aucune connue. Posologie: 1 mg de diclazuril par kg de poids corporel (ou 1 ml de suspension par 2,5 kg de poids corporel), à raison d’une dose orale unique. Temps d’attente: Viande et abats: - Agneaux: zéro jour. - Veaux: zéro jour Reg.: BE-V210612 - Sur prescription vétérinaire. Toute information complémentaire peut être obtenue sur demande. Eli Lilly Benelux NV, Division Elanco Animal Health, Markiesstraat 1, B-1000 Bruxelles

Elanco Animal HealthPlantin en Moretuslei 1aB-2018 Antwerpenwww.elancoanimalhealth.be

Vecoxan®

Page 26: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

44

Université trop universelleA l’achat de 3 kilos de pommes, recevez un diplôme universitaire de votre choix !Voilà qui devrait aller dans le même sens de logique bien-pensante de notre gouvernement francophone. Depuis très longtemps, nos poli-ticiens, les socialistes en tête, aspirent à ce que l’université soit accessible au plus grand nombre et à moindre frais, s’il vous plaît ! J’en suis à me demander si derrière ce souhait il n’y a pas qu’une simple idée revancharde du « petit peuple opprimé » sur « l’élite nantie» ? Puisque nous sommes dans une société où tout le monde a droit à tout et tout de suite, il était normal que l’accès aux études supérieures soit inclus dans le forfait. Tout le monde doit pouvoir prendre l’avion, résultat, les compagnies low cost se portent à merveille et elles font voler dans de très mauvaises conditions vers Milan, Barcelone ou Londres des nuées de passa-gers qui, pour quelques euros, tra-

versent mers et océans. On taxe votre voiture qui consomme trop et on encourage le décollage de mil-liers d’avions supplémentaires qui, je suppose, ne polluent pas du tout !Tout le monde doit pouvoir por-ter des vêtements de marque qui changent avec les modes, il faut donc produire un luxe bon marché. Pas de soucis, on va demander aux enfants chinois et bengalis de s’en charger. Ils seront bien contents de travailler comme des forçats pour 2 EUR par mois !

Tout le monde veut devenir uni-versitaire et il serait politique-ment très incorrect de penser le contraire. Nous aurons donc des universitaires en pagaille et un mal fou pour trouver un plombier. Com-ment faire ? Rien de plus simple, ça s’appelle le nivellement par le bas. Avant, il fallait une moyenne de 12/20 pour prétendre passer à l’année suivante, maintenant un pe-tit 10/20 et ce sera dans la poche ! On ouvre toutes grandes les portes de nos établissements uni-versitaires de moins en moins pres-tigieux et de plus en plus en plus

sous-financés, les futurs étudiants coulent à flots profitant de l’aubaine d’enfin pouvoir user leurs fonds de culottes sur les sièges d’un amphi. On compte 65% d’augmentation de la population estudiantine et 7% de diminution du financement des uni-versités. Résultats : plus d’étudiants, moins de moyens, moins d’encadrement, de moins en moins de travail à la sortie et …je n’ai toujours pas trou-vé de plombier !

On a voulu valoriser les études su-périeures et les diplômes en même temps que l’on décriait les métiers dits techniques ou manuels, des ar-tisans disparaissent chaque jour et les bons ouvriers sont devenus plus rares que des perles de culture. Par contre, des universitaires ar-pentent les couloirs du FOREM en quête d’un hypothétique poste à pourvoir en rapport avec leurs qua-lifications. Mais comme ils ne sont pas plombiers, ils ne trouvent pas de boulot !Messieurs les décideurs, auriez-vous l’amabilité (à défaut de l’intel-ligence) de vous pencher sur les

Le clin d’œil de Wite Le clin d’œil de Wite

résultats de vos décisions. Des PME recherchent pendant des mois des ouvriers qualifiés à tel point qu’ils leur arrivent de devoir les former eux-même.Des entrepreneurs ne trouvent plus de personnel performant pour faire tourner leur entreprise.Dans nos universités et nos écoles supérieures, 500 à 800 étudiants de première BAC se pressent dans chaque auditoire, trop heureux d’avoir pu s’y inscrire à moindre frais1 et de savoir que dorénavant, un 10/20 serait largement suffi-sant pour réussir !Ceci étant dit, si quelqu’un pouvait me trouver un plombier ?!En vous remerciant !

Wite 1 Former un étudiant à l’université en Belgique coûte 4 à 10 fois plus cher que ses frais d’inscriptions.

Rions un peu !

Les feuilles tombent, le thermo-mètre frissonne, les gosses se déguisent en fantômes et les pe-tits gros en citrouille. Ca sent l’au-tomne tout ça ! Va falloir penser à vos morts, mes amis, la Toussaint approche à grands pas (tellement grands que quand vous lirez cet article, vos chrysanthèmes seront déjà fanés).La tombe de Mamy Léontine a dis-paru sous un tas de feuilles et celle de Papy Alfred s’est affaissée sur un sol trop meuble, ce qui devrait lui procurer un petit plaisir pos-thume vu qu’il était mineur à Mar-cinelle.

Puisque vos aïeux n’ont pas eu la bonne idée de partir discrètement dans un petit nuage de fumée au-dessus du crématorium, vous voilà quitte pour faire un détour au cimetière avant d’aller chercher votre tarte au riz dominicale. C’est là que votre bon goût va, une fois de plus, faire l’unanimité au sein de votre famille. Vous vous plongez dans le dernier folder publicitaire de chez Cora et, ô miracle, vous trouvez tout ce qu’il faut pour passer une chouette Toussaint !Juste après la page qui vante les mérites de la litière biodégradable (comme Papy et Mamy d’ailleurs !) pour chats et qui vous propose des biscuits pour Médor, en seau d’un kilo pour 5,99€, vous trouvez une double page rien que pour les morts (ou ceux en passe de le de-venir dans les plus brefs délais). De somptueux bouquets de fleurs en plastique, des roses de couleurs improbables, des chrysanthèmes de toutes les tailles et d’autant de formes, des vraies fleurs dans des faux pots, des fausses fleurs dans de vrais pots et, cerise sur le gâteau, des plaques funéraires pré-gravées.Alors ça c’est top ! Pour 8,99€, autant dire pour rien, vous pou-vez vous offrir, soyons fous, une plaque funéraire en granit de 12cm X 18cm (le format carte postale) avec une inscription qui, à défaut d’être lisible et originale, est rela-tivement passe-partout et ainsi pourra convenir aux petits comme aux grands, aux jeunes comme aux vieux, aux gentils comme aux méchants. C’est que Monsieur Cora pense à tout !Alors, nous avons en magasin : « Re-grets et souvenirs » ou le « Nous

ne t’oublierons jamais », mais il y a aussi « Le temps passe, le souvenir reste » et « Ces quelques fleurs en souvenir du temps passé ». Alors, avouez que ça a de la gueule ! Moyennant un petit supplément pécuniaire, vous pouvez personna-liser et customiser votre plaque et son inscription. Puisque je sais que vous êtes débordés et que vous n’avez probablement pas le temps de penser à tout ça, je me suis per-mis de vous donner quelques idées d’inscriptions :« En souvenir des regrets que nous n’avons pas »« On regrette d’avoir encore des souvenirs »« Je ne me souviens pas avoir eu des regrets »« J’y suis, j’y reste ! »« Sincères félicitations » pour ce-lui qui est mort le jour de son anni-versaire« Je regrette mes souvenirs » pour celui qui est mort d’AlzheimerVous voyez, ce ne sont pas les for-mules qui manquent.

Le jour « J », avec vos fleurs en plastique sous le bras et votre té-moignage d’affection en granit de 12cm X 18cm à 8,99€, vous débou-lerez tout fier dans les allées du cimetière où repose vos ancêtres aussi morts que les feuilles qui jonchent le sol. Une fois devant l’aïeul, vous aurez l’immense fierté de pouvoir poser votre pierre, vos chrysanthèmes en plastique en témoignage de ce qu’il vous reste d’affection pour le défunt. Par contre en sortant du cime-tière, n’oubliez pas de faire un cro-chet par la boulangerie, il y a jus-tement une promo sur la tarte au riz, comme chez Cora !

Wite

45

CONSULTANT : se dit de celui qui consulte ta montre, te dit l'heure, et te fait payer la prestation.

FACILE : se dit d'une femme qui a la moralité sexuelle d'un homme.

INFLATION : c'est devoir vivre en payant les prix de l'an prochain avec les revenus de l'an passé.

Pierre Desproges

Page 27: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Le clin d’œil de Wite

En bref...

Que la justice soit!En Italie, pays de la

Commedia dell’arte, le vilain Silvio Berlusconi, ex-homme fort du pays, ex-organisateur de ballets roses, ex-politicien véreux et toujours citoyen multimillionnaire, a fini par être rattrapé par la justice italienne. Il a tout de même réussi à troquer sa peine de prison en peine de travaux d’intérêt général, probablement angoissé à l’idée de prendre une douche hebdomadaire dans une prison transalpine en compagnie de ses codétenus. Le beau Sylvio a remué ciel, terre et Vatican pour effectuer une peine de substitution. Et le voilà contraint de prester 4 heures par semaine dans un établissement spécialisé dans le traitement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Une bénédiction pour le Cavalieri, il va pouvoir continuer à arnaquer ses semblables sans que ces derniers ne s’en rendent compte!

Le torchon brûle à Laeken! Le roi qui avait viré l’intendant de

la liste civile de l’autre roi parce qu’il s’était fendu d’un communiqué non avalisé par le roi alors qu’il exprimait l’avis du roi et de la reine sur les liens tendus qui unissent le roi, la reine et leur fils hospitalisé, a vu son autorité de roi remise en question en apprenant que le roi

avait gardé à son service l’indélicat intendant. De là à dire que le roi ne sait pas se faire obéir du roi et de la reine, il n’y a qu’un pas. Pourtant depuis que le roi a abdiqué, le roi avait l’air d’avoir trouvé sa place. Il ne lui reste plus qu’à mettre la main sur l’autorité qui va avec le trône et la couronne et tout sera parfait. Heureusement qu’il a à ses côtés une reine qui semble avoir du caractère! Après une reine qui n’avait pas un mot à dire, même en espagnol, une autre reine, qui malgré un ravissant accent italien n’en a pas dit plus, on a enfin trouvé une reine sans accent bien décidée à asseoir son rôle de reine. Quand je vous disais que 2 rois et 3 reines c’était trop au palais!!

Belgique royale toujours...Une certaine Delphine Boël

qui aimerait enfin pouvoir appeler Albert Papa, va très prochainement se retrouver devant les tribunaux pour assigner celui qu’elle croit être son géniteur afin de demander une analyse ADN. Mais ne tripote pas les chromosomes royaux qui veut ! Et Albert est bien décidé à ne pas se laisser reluquer les gènes sans sourciller. C’est bien connu, là où il y a des gènes, y a pas de plaisir!Une autre possibilité pour Delphine serait de quémander auprès de sa demi-fratrie l’un ou l’autre petit morceau de chromosome histoire de voir si, outre le plaisir d’emmerder Albert et Paola, ils ont

ensemble d’autres points communs. Le hic c’est que Philou est devenu roi comme papa et donc intouchable, même avec un petit écouvillon. Quant à Laurent, il ne serait pas contre le fait de bousculer un peu le palais, mais après s’être fait taper sur les doigts, remettre à sa place, prier de rentrer dans le rang et sortir du coma, il aspire à un peu plus de quiétude. Donc Delphine n’a pas fini de barbouiller des peintures et de bricoler des sculptures qu’elle signera du nom de Boël avant d’envisager d’y apposer un jour « Delphine de Belgique ».

Suède. Petit pays nordique, certes sympathique qui nous

a déjà exporté ses magasins de meubles en kit et qui depuis des mois, nous propose une coalition gouvernementale dite « suédoise ».Jusqu’ici, quand on parlait de Suédoise on voyait plutôt une belle et grande femme blonde comme les blés, mince, aguichante et fredonnant des airs d’Abba. Maintenant, il faut se l’imaginer avec la tête de Reynders, le sourire de De Wever et le corps de Maggie De Block! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais quelle que soit la coalition qui se profile à l’horizon, en Belgique tout est compliqué et il ne faut pas attendre l’automne pour que l’horizon soit bouché.

Wite

A SANOFI COMPANY

16655-2_Cefovet advertentie FR C.indd 1 07-11-13 14:17

46

L’effet en cascade du réchauffement clima-tique sur les néma-todes

Le réchauffement climatique est un des éléments clef provoquant le dépla-cement des aires de répartition des espèces végétales. Les zones limites entre deux écosystèmes constituent des zones cibles pour anticiper les réponses écologiques de ces espèces végétales au réchauffement.

Le rôle de la faune du sol, peu exploré jusqu’à présent, est particulièrement intéressant dans le cadre de l’étude des espèces végétales. Une étude améri-

caine s’est penchée sur les communau-tés de nématodes vivant dans les sols forestiers. Les placettes de suivi étaient situées sous un couvert forestier plus ou moins fermé. Une étude de la struc-ture végétale en place était couplée aux études de sol.Les analyses ont révélé que plusieurs facteurs avaient un effet sur les espèces végétales du sous-étage : le traitement thermique, l’ouverture de la canopée et la densité de nématodes. La proportion de nématodes se nourrissant de micro-organismes par rapport à ceux se nour-rissant de plantes a fortement augmenté avec la chaleur. Ces résultats suggèrent que les changements dans la struc-ture trophique des communautés de

nématodes (prédateurs ou omnivores) peuvent donc induire des modifications des aires de répartition des espèces vé-gétales.

Thakur M. p., Reich p. B., Fisichelli N.A. Stefanski A., Cesarz S., Dobies T., Rich R.L., Hobbie S.E., Eisenhauer N. [2014]. Nematode community shifts in response to experimental warming and canopy conditions are associated with plant community changes in the temperate-boreal forest ecotone. Global Change Ecology 175 : 713-723 (11 p., 3 fig., 1 tab., 61 réf.).

forêt-MAIL n° 110 (juin 2014)

VT Surfing

Page 28: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

Pub vanaf 2014-1.indd 1 19/01/14 12:42

Les tribulations des associations professionnelles

vétérinaires en Belgique

lla odrida

1. Avant les sociétés profes-sionnelles vétérinaires

Peu après les journées révolution-naires du 23 au 26 septembre 1830 à Bruxelles, des citoyens belges en-voyèrent à leur nouveau Gouverne-ment des suggestions pour construire le nouvel Etat Belgique. Aussitôt formé, le Congrès national créa le 23 novembre 1830 une Commission des pétitions chargée de faire le tri dans les sollicitations des citoyens, pour les renvoyer ensuite pour examen et réponse, aux ministres concernés. Parmi les toutes premières pétitions, il y en avait deux envoyées par des vétérinaires. Philippe Brabant, di-plômé vétérinaire de l’Ecole d’Alfort en 1813, demandait la création d’une Ecole vétérinaire en Belgique. An-toine Wangermée, un chirurgien vé-térinaire empirique, demandait l’ins-tallation d’une Commission pour l’examiner et le diplômer vétérinaire. Les deux pétitions furent prises en considération et eurent pour consé-quence la création le 31 août 1831, par le ministre de l’Intérieur Théo-dore Teichmann, d’une Commission d’Etat chargée d’examiner les candi-dats souhaitant exercer la médecine vétérinaire en Belgique. Cette Com-mission engendra en 1832 une Ecole vétérinaire privée à Bruxelles, soute-nue par des dotations publiques, qui fut incorporée à l’Etat en 1836. Ainsi se trouvaient résolues les premières revendications des vétérinaires belges. En 1830 il n’y avait en Belgique qu’une cinquantaine de vétéri-naires diplômés des écoles d’Alfort (France) et d’Utrecht (Pays-Bas). En 1842, date de la parution de la première liste des vétérinaires, ils étaient au nombre de 243. Cette année-là, l’homme le plus ignorant pouvait encore pratiquer en Bel-gique la médecine vétérinaire. Cette profession était du domaine public et il suffisait de payer une patente de quelques francs pour être auto-risé à l’exercer en toute liberté. Plus de 1.500 individus empiriques exer-çaient en Belgique, concurremment

aux 243 diplômés. Une grande partie des animaux domestiques était donc traitée par ces empiriques patentés. Les vétérinaires diplômés n’étaient appelés que pour les cas graves, et souvent très tard. Les honoraires des guérisseurs empiriques étaient nota-blement moins élevés que ceux des praticiens qui pratiquaient en vertu d’un diplôme acquis par des sacri-fices de temps, d’argent et de tra-vail. La Commission des pétitions était inondée par les protestions des vété-rinaires diplômés qui réclamaient la disparition des empiriques. Dans un premier temps le Gouvernement continua à tolérer l’empirisme au motif que les vétérinaires diplômés n’étaient pas assez nombreux. Fina-lement en 1850 le ministre de l’Inté-rieur Charles Rogier fit voter une loi sur l’exercice de la médecine vétéri-naire dans le pays. L’article 26 de cette loi du 11 juin 1850 était une nouveauté, car il fermait définitivement la porte à l’empirisme vétérinaire en Belgique en décrétant que « nul ne peut exercer la méde-cine vétérinaire dans le royaume s’il n’est pas reçu médecin vétérinaire conformément aux dispositions lé-gales ». C’était non seulement une grande victoire pour les vétérinaires belges, mais également une « pre-mière mondiale ». L’article 48 de la nouvelle loi tempérait l’article 26, car il donnait aux praticiens empiriques compétents la possibilité de pour-suivre leurs activités en se soumet-tant à un examen spécial. En réussis-sant cette épreuve, ils recevaient le titre de « maréchal vétérinaire », ce qui leur permettait de pratiquer la médecine vétérinaire, avec quelques restrictions cependant. Cette régula-risation ne pouvant se faire qu’une seule fois pendant les deux ans qui suivaient la promulgation de la loi, la catégorie des « maréchaux vété-rinaires » devait s’éteindre d’elle-même avec le temps. Il s’agissait là aussi d’une « première mondiale », car aucun pays étranger ne créa un système similaire. Ainsi se trouvait résolue la deuxième revendication des vétérinaires belges.

Equipage d’une chasse à courre

48➥

49

Charles Rogier, ministre de l’Intérieur, auteur de la loi du 11 juin 1850 fermant la

porte à l’empirisme vétérinaire en Belgique.

Statuts et règlement de la Fédération médi-cale vétérinaire de Belgique adoptés le 17

décembre 1865.

Portrait de Léon De Bruyn (1838-1908), ministre de l’Agriculture, auteur de l’arrêté royal du 10 décembre 1890 créant la fonc-tion d’inspecteur vétérinaire à temps plein et l’agréation accessible à tous les prati-

ciens vétérinaires.

Page 29: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

lla odrida

50

lla odrida

Depuis 1830, il y avait chez les vétéri-naires belges un troisième problème professionnel objet de frustrations: la fonction privilégiée de « vétéri-naire du Gouvernement ». En 1817, alors que les Belges étaient associés aux Hollandais dans un Royaume uni des Pays-Bas, le Gouvernement créa la fonction de « vétérinaire du Gou-vernement » dans le but de mieux combattre les maladies contagieuses légales. Les vétérinaires du Gou-vernement étaient alors des fonc-tionnaires à temps plein, avec trai-tement fixe. Après son accession à l’indépendance en 1830, la Belgique conserva ce titre pour ceux qui en étaient déjà revêtus. A l’époque, le nombre des praticiens était très res-treint et tous les vétérinaires belges diplômés avant l’indépendance du pays étaient vétérinaires du Gou-vernement, enseignants et militaires exceptés. Ils étaient rétribués par le Royaume uni des Pays-Bas comme fonctionnaires et continuèrent à l’être après 1830, mais avec un sa-laire diminué de moitié. Par contre, ils pouvaient alors se faire une clien-tèle privée. Le Gouvernement belge issu de la Révolution supprima la rétribution fixe des vétérinaires du Gouvernement nouvellement nom-més et leur alloua uniquement des indemnités pour les services prestés. Les vétérinaires du Gouvernement nommés par l’Etat belge à partir de 1830 étaient donc tous des prati-ciens privés, rémunérés seulement lorsqu’ils intervenaient à titre offi-ciel pour les maladies contagieuses légales. Ils avaient autorité sur un territoire plus vaste que celui de leur clientèle privée. Ils étaient parfois en conflit lorsqu’ils intervenaient dans les clientèles de leurs confrères « non commissionnés ». Lorsqu’en Belgique le nombre des diplômés dé-passa celui des cantons prévus pour les vétérinaires du Gouvernement, les nominations à ces emplois privi-légiés devinrent partisanes. Dès lors, les « vétérinaires non commission-nés » se mirent à réclamer l’égalité professionnelle avec le droit d’inter-venir dans l’application des lois sur la police sanitaire. Les « vétérinaires du Gouvernement » exigeaient le retour à la situation primitive : un statut de fonctionnaire avec un trai-tement fixe et le droit à une pension de retraite. La profession était divi-sée et le mécontentement était géné-ral ! Cette situation restera très long-temps une pomme de discorde entre les vétérinaires.

2. Les débuts : l’union nationaleDès 1857, les vétérinaires belges fon-dèrent des « Sociétés vétérinaires provinciales » qui, à leur origine, connurent des bouleversements as-sez importants. Parfois on n’accep-tait que des membres « vétérinaires du Gouvernement ». Parfois les mi-litaires ou les professeurs n’étaient pas les bienvenus parce qu’ils étaient aussi des salariés de l’Etat. Fallait-il parler aux réunions des sujets scientifiques et des intérêts profes-sionnels, ou se limiter à l’un de ces aspects, était un autre point de fric-tion. Finalement on arriva à une plus juste conception des intérêts de toute la profession en acceptant comme membres tous les vétérinaires. Les sociétés vétérinaires provinciales de-vinrent alors viables. La sagesse ne vint pas partout en même temps et c’est pourquoi il existe dans certaines provinces deux dates de fondation de ces sociétés. La première date cor-respond au groupement des seuls vétérinaires du Gouvernement, la seconde correspond au groupement de tous les vétérinaires diplômés.L’Association médicale vétérinaire de Belgique (1864-1865) a été fondée le 11 septembre 1864 à Bruxelles par Jean-Baptiste II Legrain. Il s’agissait d’une première association nationale, fé-dérative des sociétés provinciales, et dont dérivent jusqu’en 1994 la Fédération médicale vétérinaire de Bel-gique (1865-1930), l’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging (1930-1971) et l’Union syndicale vété-rinaire belge-Belgische syndicale diere-nartsen vereniging (1971-1994).L’activité des sociétés provinciales et de leur fédération ira en croissant jusque dans les années 1880-1890, époque à laquelle furent promul-guées différentes lois, couronnant les efforts déployés pendant trois décen-nies en vue d’améliorer les divers secteurs de la profession. Il s’agis-sait de la loi du 30 décembre 1882 sur la Police sanitaire vétérinaire, la loi du 4 avril 1890 sur l’Enseignement et l’exercice de la médecine vétérinaire et la loi du 4 août 1890 sur l’Expertise des viandes.Toutes ces lois n’avaient pas touché à l’institution des « vétérinaires du Gouvernement », toujours fortement décriée par les associations profes-sionnelles. Les médecins vétérinaires non commissionnés se plaignaient surtout de l’intervention dans leur

clientèle, à titre d’autorité et en cas de maladie contagieuse, des méde-cins vétérinaires du Gouvernement. Ces derniers abusaient parfois de leur titre officiel pour chercher à supplanter leurs collègues auprès des clients. Ces tiraillements entre praticiens eurent souvent pour résultat la non déclaration à l’auto-rité des maladies contagieuses, avec pour conséquence une application imparfaite des mesures de police sanitaire. Le ministre de l’Agricul-ture Léon De Bruyn se rendit compte qu’il lui serait difficile de faire appli-quer correctement les lois précitées s’il ne bénéficiait pas de l’adhésion unanime du corps vétérinaire. Il fit alors paraître l’arrêté royal du 10 dé-cembre 1890 qui réorganisait le Ser-vice vétérinaire de l’Etat, en créant la fonction d’inspecteur vétérinaire à temps plein, à raison d’un inspecteur par province, et en créant l’agréation accessible à tous les autres prati-ciens vétérinaires. Ce faisant, l’éga-lité professionnelle était acquise et désormais tous les vétérinaires du pays pouvaient concourir à l’exécu-tion des prescriptions légales sous la conduite d’un corps de fonction-naires vétérinaires.Il n’en fallait pas plus pour réjouir tous les vétérinaires belges et enlever aux sociétés vétérinaires leur prin-cipal cheval de bataille. On assista alors à un ralentissement de leurs activités.Dans les années 1900-1910, la Fédé-ration médicale vétérinaire de Belgique perdit toute sa vigueur et se borna à émettre des vœux qui n’étaient jamais pris en considération. La Guerre 1914-1918 ne fit qu’accentuer l’immobilisme dans lequel se trou-vaient les sociétés professionnelles au début du 20e siècle. 3. La première crise : le syndicalismeAprès la Guerre 1914-1918, on vit apparaître une scission dans l’orga-nisation des associations profes-sionnelles de Belgique. Suivant les grands mouvements politiques de l’époque, les vétérinaires belges se divisèrent en « syndicalistes » et en « non syndicalistes ». Les uns recon-nurent les statuts de la Fédération médicale vétérinaire de Belgique et les autres fondèrent une Fédération na-tionale des syndicats vétérinaires belges. Les sociétés provinciales se rallièrent à l’une ou à l’autre de ces tendances.

Des neuf sociétés provinciales, trois avaient été remplacées par des co-mités restreints alors que les autres n’existaient plus que sur papier. Puis on vit naître plusieurs groupements professionnels limités à des arron-dissements, voire à des villes. Le terme « société » avait été remplacé par « syndicat » dans plusieurs asso-ciations. Dans les provinces de Liège et du Hainaut, il y eut même deux fédérations provinciales de ces syn-dicats : la Fédération des syndicats vété-rinaires liégeois et la Fédération syndi-cale vétérinaire du Hainaut.En 1922, la Belgique comptait plus d’une vingtaine de groupements professionnels vétérinaires. En défi-nitive, les sociétés de cinq provinces étaient touchées par le virus syndical (Liège, Hainaut, les deux Flandres et le Luxembourg). Elles se réunirent sous la bannière d’une Fédération nationale des syndicats vétérinaires belges. Les sociétés des provinces du Brabant, de Namur, d’Anvers et du Limbourg restèrent fidèles à la Fédé-ration médicale vétérinaire de Belgique. Les deux fédérations rivales conti-nuèrent ensuite à fonctionner paral-lèlement, sans concertation. Pour rester neutre, le comité de rédaction de L’Echo vétérinaire, l’organe de presse professionnel qui avait suc-cédé en 1871 à la Tribune vétérinaire, décida de rester ouvert à tous les vétérinaires, qu’ils soient syndiqués ou non.

4. La première réconciliation: l’union nationale

A partir de 1925, le fossé qui séparait syndicalistes et non syndicalistes se combla peu à peu. Cette année-là, les deux fédérations rivales sous-crivirent à un projet de conciliation. Dans un premier temps, une Com-mission interfédérale, présidée par le professeur Pierre Rubay de l’Ecole vétérinaire de Cureghem, fut mise sur pied. Pendant trois ans encore, les discussions entre les délégués des deux fédérations se firent sans beau-coup de résultats. Les évènements se précipitèrent durant l’été 1928.Le 21 août 1928, le professeur Ru-bay, qui venait d’être nommé rec-teur de l’Ecole vétérinaire de l’Etat à Cureghem, envoya une lettre aux membres de la Commission interfédé-rale pour pouvoir procéder à un exa-men des modalités d’une reconstitu-tion de l’unité du corps vétérinaire à la satisfaction générale.

51

Buste du ministre de l’Agriculture Léon De Bruyn (1838-1908), par Pierre Braecke (1901).

Invitation et programme pour la Commémo-ration du centenaire de l’Union vétérinaire belge, le samedi 17 octobre 1964, rehaussée

de la présence de sa majesté le roi Baudouin.

Commémoration du centenaire de l’Union vétérinaire belge le 17 octobre 1964. Séance académique solennelle au Palais des congrès

à Bruxelles. A droite du Roi le ministre de l’Agriculture Charles Heger et le président

de l’UVB Albert Deberdt, à gauche du Roi le ministre de la Santé publique Josephus Cus-ters et le directeur de l’INRV René Willems.

Commémoration du centenaire de l’Union vétérinaire belge le 17 octobre 1964. Ban-

quet à l’Hôtel Métropole à Bruxelles.

Le bâtiment de l’Union vétérinaire belge, avenue Fonsny, à Saint-Gilles-Bruxelles.

ANDRE, Urbain (1848-1910), président de la Fédération médicale vétérinaire de

Belgique. ➥

Page 30: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

52

lla odrida

Les membres de la Commission inter-fédérale étaient alors au nombre de six : Gilles Bartholomé, Jules Co-baux, Remy De Coninck, François Maenhout, Jean-Baptiste Noulard et Joseph Vrancken. Trois membres appartenaient à la tendance « syn-dicaliste » (Bartholomé, Cobaux et Vrancken) et trois à la tendance « non syndicaliste » (De Coninck, Noulard et Maenhout). Rubay ne désirait pas prendre part aux votes afin de ne pas rompre ce fragile équilibre numé-rique.Le 22 septembre 1928, Rubay fit rapport sur les avis émis par les membres de la Commission interfédé-rale. Une réunion de la Commission interfédérale fut convoquée pour le 29 septembre 1928. Il fut décidé à l’una-nimité que :1. Tous les docteurs en médecine

vétérinaire seront admis au même titre dans le cadre de l’organisme qui doit réaliser l’union.

2. Le nouvel organisme portera le nom d’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging. Il sera bilingue et dirigé par un Comité dirigeant de neuf membres, soit un représentant par province. Ce Comité dirigeant choisira en son sein un bureau constitué d’un président, un vice-président et un secrétaire général-trésorier. Le président mis à part, les huit autres membres seront répartis à égalité sur chacune des deux fédérations existantes. Dès qu’il sera constitué, le Comité dirigeant s’instituera en un organisme offi-ciel dénommé Association natio-nale vétérinaire, sans but lucratif et jouissant de la personnalité civile, avec publication du statut dans le Moniteur belge.

4. Les documents qui ont servi de base à tous les travaux prépara-toires seront publiés dans l’Echo vétérinaire.

5. Une assemblée plénière des deux fédérations sera convoquée pour fin novembre 1928.

Une année passa encore avant la convocation de cette assemblée plé-nière.Le dimanche 24 novembre 1929, les deux grandes organisations vété-rinaires, jadis rivales, se réunirent enfin en réunion plénière à la Taverne Bass, rue des Chartreux à Bruxelles et décidèrent de fonder une Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging à partir du 1er janvier 1930.

On élabora des statuts en conformité avec tout ce qui avait été décidé lors des travaux préparatoires.Le premier comité dirigeant de l’Union vétérinaire belge-Belgische die-renartsen vereniging était composé de tous les membres de la Commission interfédérale qui avaient œuvré pour la réunification. Le premier bureau était composé de : Etienne André, président, Remy De Coninck, vice-président et Pierre Rubay, secrétaire général-trésorier.L’organisme officiel de l’Union vété-rinaire belge, dénommé Association nationale vétérinaire ne vit le jour que le 1er juin 1934 (Moniteur belge du 16 juin 1934).L’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging prospéra jusqu’en 1964. Cette année-là, le 17 octobre, le président Albert Deberdt organisa une journée pour commé-morer le centième anniversaire de la fondation de l’Association médicale vé-térinaire de Belgique. La séance solen-nelle organisée le 17 octobre 1964 au Palais des Congrès à Bruxelles était présidée par René Willems, directeur de l’INRV et était rehaussée de la pré-sence du roi Baudouin, de Charles Heger, ministre de l’Agriculture et de Josephus Custers, ministre de la Santé publique. Au cours de cette cérémonie furent remis, pour la pre-mière fois en Belgique, les insignes de lauréat du travail à plusieurs vé-térinaires. Tous les vétérinaires qui avaient participé aux cérémonies re-çurent en cadeau une assiette en por-celaine de Baudour décorée avec un motif en rapport avec l’événement. La journée festive se clôtura par un banquet et un bal à l’Hôtel Métro-pole à Bruxelles. Après une si belle fête, les participants étaient persua-dés que l’Union vétérinaire belge était partie pour un nouveau bail de un siècle !

5. La deuxième crise : le syndicalismeDébut 1968, l’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging était dirigée par un bureau compre-nant : Auguste Willems, professeur à l’Ecole vétérinaire de Gand, pré-sident, Antoon Vandevelde, fonction-naire au ministère de l’Agriculture, secrétaire général, Valère Bienfet, professeur à l’Ecole vétérinaire de Cureghem, premier vice-président et Albert Deberdt, directeur de la Ré-gie des abattoirs d’Anderlecht,

Prodivet pharmaceuticals s.a./n.v. · Hagbenden 39c · 4731 Eynatten · Belgium · Phone: +32 87 85 20 25 · Fax: +32 87 86 68 20 · [email protected]

PRILBEN® VET 5 mg | 20 mg

Comprimés pelliculés et sécables | Benazeprili hydrochloridum

Traitement de l’insuffisance cardiaque congestive chez les chiens et traitement de l’insuffisance rénale chronique chez les chats.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE : PRILBEN® VET 5 MG COMPRIMÉ PELLICULÉ POUR CHIENS ET CHATS. Principe actif : Benazepril hydrochloride. Espèces cibles : Chiens et chats. Indications d’utilisation spécifi ant les espèces cibles : Chez les chiens de plus de 5 kg de poids vif : traitement de l’insuffi sance cardiaque congestive. Chez les chats : traitement de l’insuffi sance rénale chronique. Contre-indications : Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité aux inhibiteurs des enzymes de conversion de l’angiotensine ou à un autre ingrédient du médicament. Ne pas traiter les chiens dont l’insuffi sance cardiaque est causée par une sténose aortique. Voir rubrique « Utilisation en cas de gravidité, de lactation ou de ponte ». Effets indésirables (fréquence et gravité) : Quelques chiens ont présenté des signes transitoires de fatigue. Une diminution de la pression sanguine peut être observée au début du traitement. Le clorhydrate de bénazépril peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de créatinine. La spécialité peut induire chez un petit nombre de chats l’apparition de diarrhées intermittentes peu sévères. Chez les chats insuffi sants rénaux chroniques, le bénazépril peut augmenter la créatininémie en début de traitement. Cet effet est lié à l’effet thérapeutique du produit, entraînant une baisse de la tension artérielle. Il n’y a donc aucune raison d’arrêter le traitement en l’absence d’autres signes. Comme il est d’usage en cas d’insuffi sance rénale chronique, il est recommandé de surveiller la créatinine plasmatique pendant le traitement. Le bénazépril a entraîné une baisse du nombre des hématies chez des chats normaux à fortes doses, mais cet effet n’a pas été observé à la posologie recommandée lors des essais cliniques menés chez des chats insuffi sants rénaux chroniques. Comme il est d’usage en cas d’insuffi sance rénale chronique, il est recommandé de surveiller la numération des hématies pendant le traitement. De rares cas de vomissements, d’anorexie, de déshydratation et de léthargie ont été décrits chez cette espèce. Posologie et voie d’administration : Chez les chiens : 0,23 mg de bénazépril par kg et par jour, correspondant à 0,25 mg de chlorhydrate de bénazépril par kg et par jour, en une seule prise, par voie orale, au moment ou en dehors du repas, soit 1 comprimé pour 20 kg : > 5 – 10 kg : 1/2 comprimé, > 10 – 20 kg : 1 comprimé. Chez les chats : 0,46 mg de bénazépril par kg et par jour, correspondant à 0,50 mg de chlorhydrate de bénazépril par kg et par jour, en une seule prise, par voie orale, au moment ou en dehors du repas, soit 1 comprimé pour 10 kg: 2,5 – 5 kg : 1/2 comprimé, 5 – 10 kg : 1 comprimé. Si l’état clinique le justifi e, et selon l’avis du vétérinaire, la posologie peut être doublée en conservant une administration quotidienne unique. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : CHEMO IBERICA, S.A. – GRAN VIA CARLOS III, 98 – 7ª – 08028 BARCELONA – Espagne – À ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire. PRILBEN5_RCP_FR_V1.1_20110920 not.abr.DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE: PRILBEN VET 20 mg COMPRIMÉ PELLICULÉ POUR CHIENS. Principe actif: Bénazépril 18,42 mg (équivalent à 20 mg de chlorhydrate de bénazépril). Espèces cibles: Chiens: Indications d’utilisation spécifi ant les espèces cibles: Chez les chiens de plus de 20 kg de poids vif: traitement de l’insuffi sance cardiaque congestive. Contre-indications: Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité connue aux inhibiteurs des enzymes de conversion de l’angiotensine ou à un autre ingrédient du médicament. Ne pas utiliser chez les chiens présentant une insuffi sance cardiaque causée par une sténose aortique. Effets indésirables (fréquence et gravité): Une diminution de la pression sanguine et une augmentation des concentrations plasmatiques de créatinine peuvent se produire au début du traitement. Le chlorhydrate de bénazépril peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de créatinine. Dans de rares cas, des signes transitoires d’hypotension, comme léthargie et ataxie, peuvent se produire. Posologie et voie d’administration: 0,23 mg de bénazépril par kg de poids vif et par jour, correspondant à 0,25 mg de chlorhydrate de bénazépril par kg de poids vif et par jour, en une seule prise, par voie orale, avec ou sans nourriture, soit 1/2 comprimé pour 20 kg à 40 kg et 1 comprimé pour chiens de plus de 40 kg: 20 – 40 kg : 1/2 comprimé, > 40 – 80 kg : 1 comprimé. Si l’état clinique le justifi e, et selon l’avis du vétérinaire, la posologie peut être doublée en conservant une administration quotidienne unique. Remettre les demi-comprimés dans la plaquette thermoformée et les utiliser dans les 24 heures, la plaquette devant être remise dans la boîte. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: CHEMO IBERICA, S.A. ESPAGNE, Distributeur: Prodivet pharmaceuticals s.a./n.v., Hagbenden 39C, 4731 Eynatten, BELGIQUE. À ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire. PRILBEN20-RCP-FR-V2-20130513 not abr.

activité progressive par bioaccumulation

élimination rénale et hépatique

rapport qualité/prix très intéressant

2013

0903

FV1D

Une qualité qui mérite votre confiance !

BROUWIER, Léon (1847-1922), président de la Fédération médicale vétérinaire de

Belgique.

HENDRICKX, Félix (1859-1936), président de la Fédération médicale vétérinaire de

Belgique.

VAN PASSEN, Louis (1858-1937), président de la Fédération médicale vétérinaire de

Belgique.➥

Page 31: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

54

Le scanner au service de vos animaux de compagnie

crâneabdomenthoraxrachismembrescontraste CT

Grand’Rue, 767170 Manage0032(0)[email protected]

Tomovet 64

Bulle tympanique chat

Abcès dentaire saïmiri

Carlin5554

lla odrida

deuxième vice-président. Ce bureau, comme on le remarque, ne compor-tait que des vétérinaires salariés par les pouvoirs publics. Il y avait là de quoi irriter les praticiens vétérinaires indépendants !Mécontent du travail « paterna-liste » réalisé par les responsables de l’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging, Pierre Ronsse, un praticien vétérinaire du Brabant wallon, envoya le 28 janvier 1968 une lettre circulaire aux 1.257 prati-ciens vétérinaires de Belgique, leur exposant les raisons de son mécon-tentement et les invitant à signer une attestation résumant les principales revendications en matière de médi-caments vétérinaires, d’aliments médicamenteux et d’expertise des viandes. Trois cent quarante et un praticiens lui renvoyèrent l’attesta-tion signée, que voici :« Je soussigné ………, docteur en mé-decine vétérinaire praticien, agréé par l’Etat pour la police sanitaire et la lutte contre les maladies contagieuses au re-gard de la loi.Atteste formellement :- que le dépôt de médicaments des

médecins vétérinaires constitue une condition essentielle de la rentabilité des élevages, ce qui justifie d’ailleurs sa raison d’être dans tous les pays,

- que la suppression de ce dépôt en Belgique causerait un préjudice de plusieurs milliards de francs par an aux exploitations agricoles familiales, et handicaperait gravement celles-ci dans le Marché commun,

- que la distribution d’aliments médi-camenteux par les firmes d’aliments n’apporte aucun avantage écono-mique aux exploitations agricoles familiales, et n’est justifiée que par l’intérêt pécuniaire que pourraient en retirer les firmes d’aliments et leurs élevages industriels contraires à l’es-prit du Traité de Rome,

- que la distribution d’aliments mé-dicamenteux, et notamment ceux contenant des antibiotiques, des hor-mones et des substances chimiothé-rapeutiques, aurait des conséquences extrêmement graves pour la santé des animaux et pour celle des consom-mateurs de viande, de lait et de leurs dérivés,

- que le docteur en médecine vétéri-naire, de par sa formation scienti-fique, juridique, technique et éco-nomique, de par sa responsabilité fiscale vis-à-vis de divers services de taxation, est le plus apte à remplir la

fonction de directeur d’abattoir.Pour ces motifs, je prie le Gouverne-ment :- de maintenir aux médecins vétéri-

naires le droit de tenir dépôt de mé-dicaments, droit qui leur est garanti par la loi du 4 avril 1890 et qui se trouve menacé par l’article 4, para-graphe 2, 5° de l’arrêté royal n° 78 du 10 novembre 1967,

- de ne pas autoriser la fabrication et la distribution d’aliments médicamen-teux,

- de réserver au titulaire du diplôme de docteur en médecine vétérinaire la fonction de directeur d’abattoir.

Cachet et signature ». Devant le succès de sa lettre circu-laire, Pierre Ronsse, essaya plusieurs fois d’établir le dialogue pour faire un travail de collaboration avec l’Union vétérinaire belge-Belgische die-renartsen vereniging, mais chaque fois sa démarche reçut une réponse néga-tive. Il convoqua alors les praticiens vétérinaires à une Assemblée générale constitutive pour le 10 mars 1968. Ce jour-là fut constituée une Fédération des chambres syndicales des médecins vétérinaires belges, par les 125 vétéri-naires présents. Le nom de cette as-sociation avait été calqué sur le nom d’une association de médecins de l’homme, fort active à l’époque. La Fédération des chambres syndicales des médecins vétérinaires belges fonc-tionna de 1968 à 1971, abordant l’étude des différents problèmes pro-fessionnels tels que l’étude d’un pro-jet de loi relatif à l’art vétérinaire et à la pharmacie vétérinaire, le contrôle des vaccins vétérinaires, les tarifs nationaux des vaccinations anti-rabiques, les tarifs forfaitaires des praticiens, les aliments médicamen-teux, la délivrance des médicaments, la réorganisation de l’expertise des viandes, l’insémination artificielle, les laboratoires vétérinaires provin-ciaux, le contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires. De plus, Pierre Ronsse et Albert De Duffeleer, étant bien introduits dans les milieux de la CEE, la Fédération des chambres syndicales des médecins vétérinaires belges participa à la fondation du Syndicat européen des vétérinaires pra-ticiens devenu l’Union européenne des vétérinaires praticiens.Les membres de la Fédération des chambres syndicales des médecins vété-rinaires belges ne cotisaient plus

ANDRE, Etienne (1857-1935), président de l’Union vétérinaire belge

Belgische dierenartsen vereniging.

HOLVOET, Gentil (1900-1972), président de l’Union vétérinaire belge-Belgische

dierenartsen vereniging.

LIEGEOIS, Firmin (1888-1971), président de l’Union vétérinaire belge-Belgische

dierenartsen vereniging.➥

Page 32: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

lla odrida

56

lla odrida

à l’Union vétérinaire belge-Belgische dierenartsen vereniging (UVB-BDV). Les deux associations s’ignoraient et poursuivaient leurs activités sans se concerter. De part et d’autre il y avait cependant plusieurs vétérinaires qui trouvaient cette situation pénible, et qui estimaient qu’elle portait finale-ment préjudice à toute la profession. 6. La deuxième réconciliation : l’union nationaleLe professeur Valère Bienfet de l’Ecole vétérinaire de Cureghem, en vue de ramener la concorde entre les deux associations vétérinaires ri-vales, convia les délégués de chacune d’elles à des pourparlers. L’Union vétérinaire belge était représentée par le professeur Valère Bienfet accom-pagné par l’inspecteur principal Antoon Vandevelde, secrétaire gé-néral de l’UVB-BDV, et le praticien rural Frans Craenen. La Fédération des chambres syndicales des médecins vétérinaires belges était représentée par les praticiens Pierre Ronsse et Henri Stevens, ainsi que l’inspecteur du commerce des viandes Albert De Duffeleer, respectivement, président, vice-président et secrétaire de la fé-dération.Fin 1970, les pourparlers étaient ter-minés et les « brebis égarées » rejoi-gnaient le gros du troupeau profes-sionnel. Par lettre circulaire datée du 1er janvier 1971, on informa les membres des deux associations qu’une nouvelle Union syndicale vé-térinaire belge-Belgische syndicale die-renartsen vereniging (USVB-BSDV) avait vu le jour, suite à la fusion de l’Union vétérinaire belge et de la Fédé-ration des chambres syndicales des méde-cins vétérinaires belges. Les membres des délégations qui avaient participé aux pourparlers ayant mené à la ré-conciliation se sont constitués en Co-mité provisoire pour mener à bien une réorganisation de la défense profes-sionnelle et une représentation plus adéquate de toutes les activités, tout cela « avec un maximum de diligence et d’efficacité ».Le Comité provisoire rédigea un « pro-jet de nouveaux statuts ». Son but était d’articuler la structure de l’US-VB-BSDV sur des groupes d’activités principales, dénommés sections. Les sections, au nombre de six devaient être scindées en deux sous-sections, sur la base linguistique si le nombre des membres était supérieur à 100. Les différentes sections étaient :

praticiens des grands animaux, praticiens animaux de compagnie, experts des viandes, inséminateurs, vétérinaires d’industrie et « agents de l’Etat et corps spéciaux ». Chaque section devait être dirigée par un comité dont le président siégerait au Comité directeur de l’USVB-BSDV. Le Comité directeur, outre les pré-sidents des sections, pouvait com-prendre des membres cooptés, des membres conseillers et des observa-teurs. Le Bureau, choisi par le Comité directeur, devait comprendre un pré-sident, deux vice-présidents de rôle linguistique différent, un secrétaire général, un secrétaire général ad-joint et un trésorier. L’USVB-BSDV devait se réunir une fois par an au moins en Assemblée générale de tous les membres. Celle-ci devait avoir les pouvoirs les plus étendus pour définir la politique professionnelle et pour approuver ou rejeter les pro-positions en la matière faites, via le Comité directeur, par les différentes sections spécialisées. Les sociétés vé-térinaires provinciales groupant les vétérinaires d’une même province seraient responsables, en collabora-tion avec l’USVB-BSDV, chacune à leur tour, de l’organisation annuelle de la Journée vétérinaire au mois d’oc-tobre.Dans la circulaire du 1er janvier 1971, annonçant la naissance de l’Union syndicale vétérinaire belge-Belgische syndicale dierenartsen vereniging, le Comité provisoire demanda à tous les vétérinaires du pays de s’y affilier en versant une cotisation. De plus, sur le talon du virement, chacun était in-vité à signaler à quelle section il dési-rait adhérer. Plus de 750 vétérinaires répondirent à ce premier appel. Aussitôt les résultats connus, les per-sonnes élues pour former un Comité de section ont été conviées à assister le 25 mai 1971, à une première réunion du Comité dirigeant de l’USVB-BSDV. En cinq mois, la nouvelle organisa-tion de l’USVB-BSDV avait été mise en place. Elle fonctionnera sur ce nouveau modèle jusqu’en 1991. 7. La troisième crise : le problème communau-

taireJusqu’à la fin de l‘année 1987, date de la fin du mandat présidentiel de Fernand Lomba, l’USVB-BSDV res-ta une association nationale, mais le pays avait été régionalisé et les hommes politiques entamaient une

réforme de l’Etat belge sur une base confédérale.En 1987, l’USVB-BSDV fut ébranlée par la défection d’un grand nombre de « praticiens animaux de compa-gnie néerlandophones » qui avaient créé à l’initiative de Jozef Vandelaer une section autonome, la SAVAB-Flanders. Celle-ci avait été créée par acte notarié daté du 21 octobre 1987, par Rudi De Keyser, Marc Jans-sens, Ria Lippens, Peter Noyen, Eric Schrauwen, Jozef Vandelaer et Frank Watzeels (statuts dans le Moniteur belge du 17 décembre 1987).La SAVAB-Flanders créa une revue, SAVAB-Flanders Magazine, qui invita en janvier 1988 ses membres à ne plus payer leur cotisation à l’USVB-BSDV. Cet appel fut entendu par plus de 400 vétérinaires néerlandophones. Cette sécession avait rencontré beau-coup de succès au nord du pays, si bien que l’USVB-BSDV nationale vit chuter très sensiblement le nombre de ses cotisants. Cette situation met-tait en péril l’équilibre financier de l’association nationale qui à l’époque employait quatre personnes à temps plein : un administrateur, une secré-taire, un manutentionnaire et une femme de ménage. Lorsque Fernand Lomba (F) quitta son poste de pré-sident de l’USVB-BSDV nationale en 1987, dans un premier temps, on ne trouva pas de candidats néerlando-phones pour assurer la présidence en alternance, comme c’était le cas depuis de nombreuses années. Après une courte période de flottement, Robert Cuypers (NL) accepta la pré-sidence, Pascal Léglise (F) la vice-présidence, Thierry Charlier (F) le secrétariat général et Pierre Lieffrig (F) le poste de trésorier. Cuypers et Léglise tentèrent de redynamiser l’association nationale qui était en voie de paralysie. Après trois mois, Robert Cuypers donna sa démission. A l’époque une affaire de trafic frau-duleux de médicaments vétérinaires avait attiré les foudres de la Justice. Dans cette affaire étaient impliqués un vétérinaire et un pharmacien du nord du pays qui écoulaient illégale-ment des médicaments vétérinaires chez des éleveurs du sud du pays ! Il en découla un malaise à connota-tion communautaire. De 1988 à 1991, Pascal Léglise, comme président in-térimaire, assura difficilement, mais avec un indéniable courage, la conti-nuité de l’association nationale.Fin 1989, à l’initiative de Luc Moens (NL), fut créée une nouvelle asso-

ciation flamande, la Vlaamse diere-nartsenvereniging (VDV), en vue de réunir tous les vétérinaires du nord du pays, tout en se séparant de l’US-VB-BSDV nationale. En 1991, la VDV fut érigée officiellement en ASBL.Des pourparlers furent alors enta-més entre Luc Moens (NL) et Thierry Charlier (F) pour essayer de donner un nouveau statut à l’USVB-BSDV nationale, les vétérinaires néerlando-phones voulant profiter de leur part dans l’actif de cette association natio-nale. En conséquence, l’USVB-BSDV nationale se scinda en deux ailes au-tonomes, d’un côté l’USVB-aile fran-cophone sous la présidence de Ro-bert Hondermarcq et de l’autre côté la BSDV-aile néerlandophone réunis-sant la VDV et la SAVAB-Flanders, sous la présidence de Marc Janssens. Ce nouveau statut fut publié au Mo-niteur belge le 24 décembre 1992. Il donnait officiellement à l’USVB une structure dans laquelle francophones et néerlandophones recevaient cha-cun 50% de l’actif et du pouvoir de décision.D’une part, les vétérinaires franco-phones voulaient rester dans une association nationale, sans personna-lité juridique propre, et d’autre part, les vétérinaires néerlandophones, possédaient déjà une association jouissant de la personnalité civile, le VDV. Le partage des cotisations, un élément crucial, fonctionna dès 1991 d’une manière asymétrique : les fran-cophones payaient leurs cotisations à l’USVB-BSDV nationale, les néer-landophones les payaient au VDV, qui en reversait une partie à l’USVB-BSDV ! Une solution compliquée, pour ne pas dire boiteuse ! 8. Le divorce : la dispersion

de la défense profession-nelle vétérinaire

Luc Moens (NL) et Thierry Charlier (F) se mirent à nouveau à la tâche pour essayer de trouver un nouveau statut pour l’USVB-BSDV nationale, plus satisfaisant pour les deux ac-teurs. Finalement, en 1994, les vété-rinaires francophones créèrent une nouvelle association, pour faire pen-dant au VDV, il s’agissait de l’Union professionnelle vétérinaire (UPV). La nouvelle structure, publiée au Mo-niteur belge du 27 septembre 1994, transforma l’USVB-BSDV nationale en organe de concertation fédéral comprenant 12 délégués, 6 pour l’UPV et 6 pour le VDV.

57

RUBAY, Pierre (1868-1940), président de l’Union vétérinaire belge-Belgische

dierenartsen vereniging.

TERACHE, Paul (1905-1972), président de l’Union vétérinaire belge-Belgische

dierenartsen vereniging.

VERSTRAETE, André (1907-1996), président de l’Union vétérinaire belge-Bel-

gische dierenartsen vereniging.

BIENFET, Valère (1920-2008), président de l’Union syndicale vétérinaire belge-

Belgische syndicale dierenartsen vereniging

HENS, Raoul (1927-), président de l’Union syndicale vétérinaire belge-Belgische

syndicale dierenartsen vereniging.

LEGLISE, Pascal (1960-), président inté-rimaire de l’Union syndicale vétérinaire belge-Belgische syndicale dierenartsen

vereniging. ➥

Page 33: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

lla odrida

58

lla odrida

Dans le cadre des modifications structurelles de l’édifice profession-nel vétérinaire qui ont abouti en 1994 à la création de l’UPV (francophone) et du nouveau statut de l’USVB-BSDV fédérale, la SAVAB-Franco-phone, jusque-là simple section, a pris une structure juridiquement autonome, tout en restant au sein de l’UPV. En 2007, la SAVAB franco-phone est redevenue part entière de l’UPV.Depuis 1994, les intérêts profession-nels des vétérinaires sont défendus par deux associations complètement autonomes, l’Union professionnelle vétérinaire (UPV), et la Vlaamse die-renartsen vereniging (VDV). Chacune possède une revue propre, le Veteri-naria pour l’UPV et le Vlaamse diere-nartsen vereniging Magazine pour le VDV. Les affaires vétérinaires offi-cielles du pays relevant essentielle-ment de ministères fédéraux, les deux associations du nord et sud du pays devaient se concerter sur une base égalitaire, au sein d’un comité mixte USVB-BSDV fédéral, pour traiter ces matières communes. Les associations vétérinaires n’avaient donc pas complètement divorcé, mais vétérinaires francophones et néerlandophones ont approuvé en 1994 une « séparation de corps ». La « séparation des biens » mit un certain temps à se concrétiser, car pendant la décennie 1990 les deux associations cohabitèrent encore dans un immeuble appartenant à l’association nationale depuis plus d’une trentaine d’années, et situé au n°41, avenue Fonsny à Saint-Gilles-Bruxelles, en face de la Gare du Midi. A la fin des années 1990 on entama la rénovation du quartier de la Gare du Midi en vue de construire une gare moderne pour le TGV, ce qui entraî-na l’expropriation de l’immeuble commun. Le partage du pactole reçu en dédommagement de l’expropria-tion du bien immobilier, put se faire, et chacune des parties se retira dès lors sur ses terres, l’UPV à Nivelles (Brabant Wallon) et le VDV à Saint-Nicolas (Flandre orientale) ! Plus de cent trente ans après avoir abrité l’association nationale des vétéri-naires belges, Bruxelles perdait ainsi son titre de capitale des vétérinaires belges ! Le 23 mai 2001 fut fondée en Bel-gique une nouvelle association vété-rinaire bilingue (?) : Intérêts vétéri-naires-Dierenartsen belangen (IV-DB), avec une revue propre Vrij en vrank,

qui avec le temps a grignoté un bon morceau du gâteau professionnel. L’arrivée dans le paysage profession-nel d’un troisième larron acheva la dislocation de la structure unitaire de défense professionnelle que nous avaient léguée nos Anciens. Les vétérinaires belges n’ont pas adapté leurs structures profession-nelles à l’évolution fédérale du pays. Ils ont plutôt devancé cette évolution parce qu’à ce jour encore toutes les matières légales qui concernent les vétérinaires (essentiellement : mala-dies contagieuses des animaux, pro-tection de la chaîne alimentaire et ordre) sont restées en Belgique du domaine fédéral ! Ont-ils eu raison ou pas ? A chacun de juger ! Marc Mammerickx

Annexe LES PRESIDENTS DES ASSOCIATIONS VETERINAIRES NATIONALES 1. Président de l’Association médi-

cale vétérinaire de Belgique de 1864 à 1865

STEVENS, Jean-Baptiste (1816-1879) 2. Présidents de la Fédération mé-

dicale vétérinaire de Belgique de 1865 à 1934

ANDRE, Augustin (1848-1910)ANDRE, Urbain (1819-1893)BROUWIER, Léon (1847-1922)HANSOULLE, Louis (1852-1925)HENDRICKX, Félix (1859-1936)HOSTE, Jules (1857-1927)JACOPS, Pierre (1834-1909)MACORPS, Joseph (1818-1901)SERVAIS, Albert (1870-1925)SIMON, Alfred (1844-1923)STEVENS, Jean-Baptiste (1816-1879)VAN PASSEN, Louis (1858-1937) 3. Présidents de l’Union vétéri-

naire belge-Belgische dierenart-sen vereniging de 1934 à 1971

ANDRE, Etienne (1857-1935)BOUCKAERT, Jean-Henri (1910-1967)

DEBERDT, Albert (1910-1977)DE LUYCK, Joseph (1869-1958)HOLVOET, Gentil (1900-1972)LIEGEOIS, Firmin (1888-1971)RUBAY, Pierre (1868-1940)TERACHE, Paul (1905-1972)VERSTRAETE, André (1907-1996)WILLEMS, Auguste (1907-1972) 4. Présidents de l’Union syndicale

vétérinaire belge-Belgische syn-dicale dierenartsen vereniging de 1971 à 1991

BIENFET, Valère (1920-2008)CUYPERS, Robert (1945-)

DEKETELE, André (1927-1975)HENS, Raoul (1927-)HUYSMAN, Arsène (1932-)LEGLISE, Pascal (1960-)LOMBA, Fernand (1933-1999)RONSSE, Pierre (1923-2008)SENDEN, Ghislain (1951-)VAN DE VOORDE, Jozef (1935-) 5. Coprésidents de l’Union syndi-

cale vétérinaire belge (aile fran-cophone) de 1991 à 1994

HONDERMARCQ, Robert (1946-)SCHONBRODT, Alain (1951-)

6. Coprésident de la Belgische syn-dicale dierenartsen vereniging (aile néerlandophone) de 1991 à 1994

JANSSENS, Marc (1955-)

LOMBA, Fernand (1933-1999), président de l’Union syndicale vétérinaire belge-Bel-gische syndicale dierenartsen vereniging.

RONSSE, Pierre (1923-2008), président de l’Union syndicale vétérinaire belge-Bel-gische syndicale dierenartsen vereniging.

SENDEN, Ghislain (1951-), président de l’Union syndicale vétérinaire belge-Bel-gische syndicale dierenartsen vereniging.

HONDERMARCQ, Robert (1955-), copré-sident de l’Union syndicale vétérinaire

belge (aile francophone).

SCHONBRODT, Alain (1951-), coprésident de l’Union syndicale vétérinaire belge (aile

francophone).

Maison des Brasseurs

L'histoire étonnante de deux chiots néo-zélandais Des ambulanciers néo-zé-

landais de la ville d'Orewa se sont retrouvés nez à nez avec deux chiots lors d'une inter-vention chez une femme malade.

Les deux chiots, des bouledogues français âgés de cinq mois répondant aux noms de Stella et Stuart, avaient profité de l'absence de leurs maîtres pour récupérer les médi-caments de la femme -dont des anticoagu-lants- et le bouton d'alarme qui se trouvaient sur une table. Stella avait réussi à ouvrir la boîte contenant les pilules et commencé à les ingurgiter une par une. Après avoir, lui aussi, avalé des comprimés, Stuart a alors mâchouillé le bouton d'alarme. Les secours

se sont donc précipités jusqu'au domicile de la femme où ils n'ont reçu aucun signe de vie, ce qui les a poussés à enfoncer la porte. Ils y ont découvert les deux chiots, l'un avec des pilules dans la gueule, l'autre en train de jouer avec le bouton d'alarme.

Stuart et Stella ont été emmenés chez le vé-térinaire, où ils ont eu un lavage gastrique. Ils se portent mieux depuis lors.

http://www.7sur7.be

23/05/14 Source: Belga

VT Surfing

59

Page 34: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

60

Imprimerie DE SMET sprlImprimerie reconnue par l’Etat pour l’impression de reçus fiscaux, fiches et registres

pour les professions libérales, ainsi que tout imprimés pour les services de TVA.

Hendrik Baelskaai 30 Industriezone 7 8400 OOSTENDETél. 059 33 22 24 Fax 059 33 22 [email protected]

BTW/TVA 0428 977 557

VILLERS LA VILLETél. 071 87 65 [email protected]

CARNETS DE RECUS FISCAUX50 reçus par carnet (papier autocopiant)

10 carnets 4,60 e par carnet 20 carnets 3,60 e par carnet 40 carnets 2,60 e par carnet 60 carnets 2,25 e par carnet 100 carnets 1,90 e par carnet

Pour les membres UPV -10%

Je verse ce jour le montant total TVAC de ma commande au compte IBAN: BE38 7420 2554 3872

BIC: CREGBEBBà faxer au 067 21 21 14 ou à envoyer à

UPV - ServicesRue des Frères Grislein 11 - 1400 Nivelles

Cachet

Date : Signature

Commandez en ligne sur : www.upv.bedans l’espace vétérinaire !

Tarif HTVA Tarif HTVA Unité de commande membre non-membre Quantité Montant (en pièces) en € en €

Carnets de vaccination sans nom 50 22,00 33,00 sans nom 100 40,00 60,00 avec nom, adresse, etc… 100 48,00 72,00 avec nom, adresse, etc… 250 96,00 144,00 avec nom, adresse, etc… 500 150,00 225,00

avec nom, adresse, etc… 1.000 250,00 400,00 Carnets de santé du chat sans nom 50 24,00 36,00

sans nom 100 45,00 67,50 avec nom, adresse, etc… 100 52,00 78,00 avec nom, adresse, etc… 250 100,00 150,00 avec nom, adresse, etc… 500 178,00 267,00

avec nom, adresse, etc… 1.000 290,00 435,00 Certificats de garantie 1 cahier de 20 certificats 7,00 14,00 Certificats sanitaires 1 cahier de 100 certificats 9,00 18,00

Certificats sanitaires Italie 1 cahier de 50 certificats 6,00 12,00 Certificats rage simple 1 cahier de 50 certificats 10,00 20,00 Certificats rage double 1 cahier de 50 certificats 15,00 30,00 Brochure un bon chien 50 brochures 19,00 26,00 pour bien vivre

Total HTVA

TVA 21 %

(les frais postaux sont inclus) Total TVAC

Dr n° Ordre : TVA :

Adresse (rue, n°, code postal, localité) :

61

Bon de commande

Qui en veut aux pangolins ?Les agents des douanes de Rois-sy ont saisi 250 kg d’écailles de pangolin, un mammifère insec-tivore protégé par la Conven-tion de Washington. Il s’agit de

la plus importante saisie de ce type jamais réalisée en France. Selon l’organisation in-ternationale TRAFFIC, il faut trois à quatre animaux pour obtenir un kilo d’écailles.Déclarée comme « écailles de poissons », la marchandise était répartie dans onze colis, en provenance du Nigeria et à destination du Laos. En l'absence de permis CITES*, les douaniers ont saisi l'ensemble de la mar-chandise, d’une valeur estimée à 187 500 euros.Les pangolins sont des mammifères insec-tivores protégés par la Convention de Wash-ington (annexe II). Ces animaux sont vic-times de braconnage en Afrique comme en Asie pour leur chair et leurs écailles. Leurs écailles en kératine sont très prisées dans certaines parties du monde pour leurs effets supposés aphrodisiaques, antiallergiques et également pour protéger du mauvais sort. L'animal, qui ressemble à un artichaut doté de pattes et d'une queue, est l'unique mam-mifère au monde recouvert d'écailles. Ses écailles sont comme une armure contre les prédateurs de la nature, mais ne le protègent pas contre les braconniers.Selon le groupe spécialisé sur le pangolin, qui est établi à Londres à la Société de zoo-logie, les pangolins sont à présent le groupe

de mammifères au monde le plus victime de commerce illégal, avec plus d'un million d'entre eux capturés dans la nature au cours des 10 dernières années.En dépit d'une interdiction du commerce des pangolins sauvages en Asie, le com-merce illégal de ces animaux est florissant.Les consommateurs sont prêts à payer des fortunes pour la viande de pangolin, servie comme une délicatesse lors de repas de fête en Asie.En médecine traditionnelle chinoise, les écailles de pangolin sont aussi considérées comme pouvant traiter de nombreuses af-fections, telles que le psoriasis ou une mau-vaise circulation.«Toutes les 8 espèces des pangolins sont à présent menacées d'extinction, en raison no-tamment de leur commerce illégal en Chine et au Vietnam» a déclaré le Professeur Jona-than Baillie, coprésident du groupe spécia-lisé sur les pangolins et directeur des pro-grammes de conservations à la Société de zoologie de Londres.«Au 21e siècle, on ne devrait vraiment plus manger d'espèces en voie d'extinction», a-t-il estimé.Le groupe spécialisé a lancé mardi un programme d'action pour la conservation de l'espèce, pour mettre fin au commerce illégal et assurer le futur des pangolins en Afrique et en Asie.Pour Dan Challender, coprésident du groupe de spécialistes, «il faut que les gouverne-ments chinois et vietnamiens commencent par établir d'urgence un inventaire de leurs

populations de pangolins et publient les chiffres» pour empêcher le commerce illé-gal de l'espèce.Le pangolin pèse entre 2 et 35 kilos, selon son espèce, et mesure entre 30 et 80 cm. Le pangolin géant, le plus grand des espèces, mesure 1,5 mètre et pèse 35 kilos.La plupart des pangolins sont des animaux nocturnes qui se nourrissent essentielle-ment d'insectes.Il s’agit de la douzième saisie de ce type sur Roissy depuis 2009, la première ayant porté sur 100 kg d’écailles dissimulées dans des sacs de croquettes pour chien. Au total, 558 kg d’écailles de pangolins ont été saisis par les douaniers de Roissy depuis 2009.

www.douane.gouv.frjuillet 2014

www.lapresse.ca28 juillet 2014

VT Surfing

pangolin inquiet © petert2 - Fotolia.com

Page 35: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

DEMANDE D'INSERTION D'UNE PETITE ANNONCE DANS LE VETERINARIA Nom: Prix par parution : Prénom : Nombre de parutions : Adresse : Montant Total : Code Postal : Offre d'emploi: GRATUIT Ville : Membre UPV : GRATUIT N° Ordre : Non membre UPV/ non vétérinaire: 50 € hTVA N° T.V.A. : 1 lettre par case, en lettre imprimé, 1 espace après chaque mot

Envoyez-nous la grille accompagnée de votre paiement avant la date de bouclage du Veterinaria UPV Rue des Frères Grislein 11 B - 1400 Nivelles — Fax : 067/21 21 14 — E-mail: [email protected] Paiement anticipatif au compte 310-1105287-58 (IBAN: 95 3101 1052 8758)

A VENDRE● Cloisons vitrées pour séparation

cabinet (par exemple) marque Dorma. H 2440 mm x L 3600 mm x L 4850 mm. 5 panneaux + 2 portes. Charnières alu.

Tél : 0497/194.677 Réf. : 196VII/14

● Râpe électrique chevaux HDE Float. 1200€ HTVA (prix neuf :1700€ HTVA)

Tél : 0485/598.703 Réf. : 197VII-VIII/14

● Radiologue privé vend table télécommandée quasi neuve (4 ans) et appareil écho à 5 sondes disponibles le 01.01.2015.

Tél: 0475/29.21.75 ou 065/33.53.39 Réf. : 198VII-VIII/14

OFFRE● Consoeur recherche Vétérinaire GA

ou mixte. Clientèle en expansion, à 70% laitière dans la région de Waimes-Malmedy. Poste ALD avec association possible à partir de janvier 2015. Horaires aménageables. Connaissance allemand souhaitable mais pas nécessaire.

Tél : 0477/33.21.68 – Mail : [email protected]

Réf. : 194VII/14

A REMETTRE● À remettre : clientèle gros animaux

et petits en province du Luxembourg. Possibilité de logement.

Soit louer ou acheter. Accès à la comptabilité.

Tél : 0474/03.94.44 Réf. :193VI/14-V/15

● À remettre : clientèle petits animaux dans la région verviétoise. Renseignements au 0495660154

Tél : 0495/66.01.54 – Mail : [email protected]

Réf. : 195VII/14

Annonces Calendrier - Belgique

06/11/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgSémiologie neurologique : examen clinique du chien et du chat souffrant de myélopathie ou d’affection du système nerveux périphériqueLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Pr. Dominique PeetersRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

06/11/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseCardiomyopathie félineLieu : Barbençon (Salle Communale de Barbençon)Orateur : Dr Natacha De VisscherRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected]

07/11/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Module 4 gérer la relation avec des personnes qui doivent appliquer mes directivesLieu : Loyers (Namur) (Burogest Office Park)Orateur : Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

12/11/201408:00 à 17:30UPV - CPRAtelier pratique en médecine ruraleLa vache couchée : de l’examen au chevet de l’animal à l’approche de troupeauLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel Radigue Rens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

13/11/201408:00 à 12:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en médecine bovine :Alimentation et PathologiesModule 5 : Alimentation et pathologie du pré troupeau laitierLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

13/11/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgLe tympanisme ruménal : de la prévention à la marsupialisationLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

14/11/2014 14:00 à 16:00Les Cercles de Ath et de TournaiLe tympanisme ruméral : de la prévention à la marsupialisationLieu : Pipaix (Le Trolls et Bush)Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Pierre Dejonckheere Tél : 068/84 20 [email protected]

14/11/201420:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseLe tympanisme ruménal : de la prévention à la marsupialisationLieu : Barbençon (Salle communale de Barbençon)Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Ruddy Coulon Tél: 071/53 32 28 [email protected] PFCC

20/11/201420:30 à 22:30Cercle Vétérinaire du CentreGestion du diabète sucré chez le chatOrateur : Dr Miguel CamposRens. : Dr A-M Teucq Tél : 064/54 98 90 [email protected]’unique salon vétérinaire en

Belgique francophone ! Le salon Veterinexpo se tiendra du 21 au 23 novembre 2014 au sein de Ciney Expo Le vendredi 21, le salon sera ouvert de 15h à 22h. Le samedi 22, le salon sera ouvert de 11 à 21h. Le dimanche 23, le salon sera ouvert de 11 à 19h. La soirée de Gala se déroulera le samedi dès 20h30. Le salon est ouvert à tous les vétérinaires, professionnels du monde vétérinaire et accompagnants. Vous trouverez plus d’informations sur le site de Veterinexpo www.veterinexpo.be 27/11/201420:00 à 22:00Association Vétérinaire de Charleroi a.s.b.l.Radiologie abdominale du chien et du chat : de l’ombre à la lumièreLieu : Ransart (l’ Orchidée)Orateur : Dr Paul BarthezRens. : Dr Audrey Lorent Tél : 071/32 17 85 [email protected]

04/12/201408:00 à 20:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en médecine bovine :Alimentation et PathologiesModule 6 : Alimentation et pathologie du pré troupeau viandeuxLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV -Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

04/12/201420:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgAnomalies du poulain nouveau-néLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Sigrid GrulkeRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected]

➥■

6362

Experts

CPR

CPR

CPR

Page 36: VETERINARIA - Union Professionnelle Vétérinaire

64

04/12/201420:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseOutils diagnostiques des mala-dies infectieuses utilisables en fermeLieu : Barbençon (Salle com-munale de Barbençon)Orateur : Dr Hugues GuyotRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected] PFCC

06/12/2014 10:00 à 18:00Brussels Dog ShowLieu : Hall 3 & 4 - Brussels Expo (Bruxelles)Rens.: www.brusselsdogshow.be

08/12/2014 13:00 à 17:00UPV - CPRL’UPV organise pour la DQVFormation Initiale certificative dans le cadre de l’agrément DQV.Lieu : Loyers (Namur)Rens. : UPV: Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected]

10/12/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de

l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Mo-dule 5 : gérer une communica-tion difficile et l’appliquer à bon escientLieu : Loyers (Namur) (Bu-rogest Office Park)Orateur : Mr Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

11/12/2014 La LiégeoiseLes anesthésies qui font peur... le chien brachycéphale, le chat cardiaque, le chien polytrauma-tiséLieu : Visé (salle des Tréteaux)Orateur : Dr Charlotte Sander-senRens. : Dr Sandra Jolly Tél : 0478/50 23 [email protected] www.laliegeoiseasbl.be

18/12/201420:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgApproche des troubles res-

piratoires chez le veau après l’époque des antibiotiquesLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Bart PardonRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

08/01/2015 20:00 à 22:00 Association Vétérinaire de la Province du Luxembourg Les mécanismes d’antibiorésis-tance et leur implication pra-tique sur le terrain Lieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Pr. Jacques MainilRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected]  22/01/2015 20:00 à 22:00 Association Vétérinaire de la Province du Luxembourg Zoonoses chez le chien et le chat Lieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Philippe LéonardRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected]

Calendrier - Belgique

Experts

Téléphone:+32 (0)33 34 30 02

Pour plus d’information:

Fax:+32 (0)33 34 30 03

S.A. Eli Lilly Benelux N.V.Plantin en Moretuslei 1A (3rd floor), B-2018 Antwerpen

Email:[email protected]

Dénomination: Trifexis 270 mg/4,5 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 425 mg/7,1 mg com-primés à croquer pour chiens Trifexis 665 mg/11,1 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 1 040 mg/17,4 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 1 620 mg/27 mg comprimés à croquer pour chiens Substances actives: spinosad et milbémycine oxime Espèces cibles : chiens Indications: Traitement et prévention des infestations par les puces (Ctenocephalides felis) chez le chien lorsqu’il y a une indication concomitante de prévention de la dirofilariose (L3, L4 Dirofilaria immitis) et/ou de traitement d’infestations par les nématodes gastro-intestinaux dus à des ankylostomes (L4, adulte immature L5 et adulte de An-cylostoma caninum), à des vers ronds (adulte immature L5, et Toxocara canis adulte et Toxascaris leonina adulte) et des espèces du genre Trichuris (Trichuris vulpis adulte). L’effet préventif contre les réinfestations par les puces découle de l’activité adulticide et de la réduction de la production d’œufs. L’effet dure jusqu’à 4 semaines après une seule administration du médicament vétérinaire. Le médicament vétérinaire peut être utilisé dans le cadre d’une stratégie thérapeutique de lutte contre la dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP). Contre-indications: Ne pas utiliser chez les chiens de moins de 14 semai-nes. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients. Effets indésira-bles: Les vomissements constituent un effet indésirable fréquemment observé et surviennent dans les 48 heures suivant l’administration. Dans la plupart des cas, les vomissements étaient transitoires et légers et n’ont pas nécessité de traitement symptomatique. À des doses de 30 et 60 mg de spinosad et 0,5 à 1 mg de milbémycine oxime par kilo de poids vif, des effets de léthargie, anorexie/perte d’appétit, diarrhée, prurit, une dermatite et un érythème de la peau et du pavillon de l’oreille ont été fréquemment observés. L’hypersalivation, les tremblements musculaires, l’ataxie et les crises convulsives étaient peu fréquents. Les rapports post-commercialisation ayant trait au spinosad indiquent que, dans de très rares cas, une cécité, des troubles de la vision et des problèmes oculaires peuvent être observés. La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante : • très fréquent (effets indésirables chez plus d’1 animal sur 10 au cours d’un traitement) • fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 100) • peu fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 1 000) • rare (entre 1 et 10 animaux sur 10 000/) • très rare (moins d’un animal sur 10 000, y compris les cas isolés) Posologie et mode d’administration : Voie orale. Posologie :Le médicament vétérinaire doit être administré conformément au tableau suivant pour garantir une dose de 45 à 70 mg de spinosad et 0,75 à 1,18 mg de milbémycine oxime par kilo.

Poids (kg) du chien

Dosage et nombre de comprimés à administrer:

Trifexis270 mg/4,5 mg

Trifexis425 mg/7,1 mg

Trifexis665 mg/11,1 mg

Trifexis 1040 mg/17,4 mg

Trifexis1620 mg/27 mg

3,9–6,0 1

6,1-9,4 1

9,5–14,7 1

14,8–23,1 1

23,2–36,0 1

36,1–50,7 1 1

50,8-72,0 2

Mode d’administration: Le médicament vétérinaire doit être administré avec de la nourriture ou immé-diatement après le repas. Selon la situation épidémiologique locale, le médicament vétérinaire peut être administré à intervalles mensuels, tout au long de la saison, aux doses recommandées, comme indiqué ci-dessous. Ce produit combiné (Trifexis) ne doit toutefois pas être administré pendant plus de 6 mois con-sécutifs par an. Si le chien n’accepte pas le(s) comprimé(s) directement dans la bouche, ceux-ci peuvent être mélangés avec de la nourriture. La durée de l’efficacité peut être réduite si la dose est administrée à jeun. Le chien doit faire l’objet d’une surveillance rigoureuse après l’administration du comprimé. En cas de vomissement dans l’heure suivant l’administration et si le comprimé est visible, administrer une nou-velle dose complète. En cas d’oubli d’une dose, administrer le médicament vétérinaire au cours du repas suivant. Reprendre ensuite un schéma posologique mensuel à partir de ce jour.Chiens ne vivant pas dans des zones endémiques de dirofilariose : Trifexis peut être utilisé dans le cadre de la prévention saisonnière des infestations par les puces (en rempla-cement d’un traitement par un médicament antipuces monovalent) chez les chiens qui présentent également une infestation par des nématodes gastro-intestinaux. Un traitement unique est efficace pour une élimina-tion des nématodes gastro-intestinaux. Après le traitement de l’infestation à nématodes, la prévention de l’infestation par les puces doit être poursuivie avec un produit monovalent.Chiens vivant dans des zones endémiques de dirofilariose :Il convient de tenir compte des recommandations énoncées à la rubrique 4.5 avant tout traitement par Trifexis. Pour la prévention de la dirofilariose, ainsi que pour le traitement et la prévention concomitants des infestations par les puces, le médicament vétérinaire doit être administré à intervalles mensuels ré-guliers pendant la saison des moustiques et des puces. Le médicament vétérinaire doit être administré au cours du mois précédent l’apparition attendue des moustiques. Il est recommandé que le traitement pour la prévention de la dirofilariose soit poursuivi à intervalles mensuels réguliers pendant au moins 1 mois après la dernière exposition aux moustiques, mais que Trifexis ne soit pas administré pendant plus de 6 mois consécutifs par an. Si Trifexis est utilisé en remplacement d’un produit préventif contre la filariose, la première dose de Trifexis doit être administrée au cours du mois suivant la dernière dose de l’ancien médicament. Chez les chiens se rendant dans une région d’endémie de filariose, le traite-ment doit commencer dans le mois suivant l’arrivée. Le traitement doit être poursuivi mensuellement, la dernière administration ayant lieu un mois après le départ du chien de cette région, mais Trifexis ne doit pas être administré pendant plus de 6 mois consécutifs par an. Pour obtenir des informations sur le moment optimal pour commencer le traitement avec ce médicament vétérinaire, demander conseil à un vétérinaire.Reg.N°: EU/2/13/155/001-015

À usage vétérinaire - à ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire.

Entreprise responsable: Eli Lilly and Company LtdPriestley RoadBasingstokeHampshireRG24 9NL ROYAUME-UNI

comprimés à croquer pour chiens

CPR