Vichy, candidate au patrimoine mondial de l'Unesco

Exposition IL ÉTAIT UNE FOIS LA REINE DES VILLES D'EAUX

Vichy, 2000 ans d’histoire 14 JUILLET – 3 NOVEMBRE 2019

Pour la première fois, une grande exposition retrace les 2000 ans d’histoire de Vichy : durant près de 4 mois, le Palais des Congrès-Opéra de Vichy accueille une exposition exceptionnelle sur près de 1500 m².

La candidature UNESCO En janvier 2019, Vichy et 10 autres villes thermales européennes ont déposé, sous le nom Great Spas of Europe, une candidature transnationale en série à l’inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, afin de faire reconnaitre le patrimoine caractéristique et la valeur universelle exceptionnelle d’une identité commune, étroitement liée à la pratique du thermalisme comme tradition culturelle et sociale spécifique à l’Europe occidentale.

Cette identité s’exprime tant à travers des éléments immatériels que matériels, au premier rang desquels l’architecture et l’urbanisme. Les deux pratiques, complémentaires, se sont accordées et adaptées au plus près du besoin des visiteurs ; d’abord dans les villes d’eaux elles-mêmes, avant de servir de modèles à d’autre lieux de villégiature à travers le monde. « Prendre les eaux » s’est accompagné plus généralement d’une prise de conscience de la nécessité de prendre soin de soi – depuis les soins classiques jusqu’à la pratique sportive en passant par les divertissements artistiques et le régime alimentaire ; le développement d’activités plus généralement liées au plaisir et au bien-être tant intellectuel que physique dessinera les contours du tourisme moderne. Le thermalisme attirera par là-même de nombreuses personnalités politiques, culturelles… contribuant au partage des connaissances, des pensées… pour engendrer une véritable culture transnationale.

Une candidature pour l’avenir : Si le XIXème

et les XXème

siècles constituent l’âge d’or du thermalisme, l’objectif de cette candidature est aussi de démontrer l’intemporalité de ces villes et de la pratique du thermalisme. L’objectif d’un tel équipement est, d’une part, de regrouper et concentrer les connaissances autour du thermalisme en un seul lieu. Cela doit permettre d’en faciliter la compréhension, et surtout le développement pour les années à venir. L’objectif est, d’autre part, de revendiquer pour Vichy ce qui est sa véritable identité : la capitale du thermalisme en France, à la renommée internationale.

Le résultat de cette démarche, en vue d’une inscription, est attendu au mieux, mi 2020... D’ici là, la Ville de Vichy a souhaité placer l'année 2019 sous le signe de l'UNESCO en proposant une cinquantaine d’évènements (conférences, colloques, concerts…) et une grande exposition intitulée "Il était une fois la Reine des villes d'eaux". Cet événement, exceptionnel, est un prélude au centre muséographique et artistique qui verra le jour dans les années à venir

L’EXPOSITION «IL ÉTAIT UNE FOIS LA REINE DES VILLES D’EAUX»

Pour accompagner et soutenir la démarche UNESCO, la Ville de Vichy présente, du 14 juillet au 3 novembre, une grande exposition. Ce projet porte un objectif ambitieux : « connaître et comprendre le passé, appréhender le présent, et imaginer l’avenir de Vichy ». L’exposition prend place dans le superbe Palais des Congrès – Opéra de Vichy, dans les salons Berlioz, Debussy, Ravel, Chabrier et Strauss, soit une surface de plus de 1 500 m². Elle propose d’embrasser, en un parcours chronologique et thématique, 2000 ans d'histoire. Une histoire liée, depuis l’origine, au thermalisme. L’exposition s’adresse tant aux habitants de Vichy qu’à tous les visiteurs venus découvrir la ville et ses trésors. En faisant le choix de la modernité et de l’interactivité, la scénographie met en lumière l’histoire de Vichy dans toutes ses dimensions. Issues des collections de la Ville de Vichy, de la Compagnie de Vichy, d'autres institutions régionales ou nationales et de collections privées, les contenus de l’exposition sont très diversifiés avec plus de 550 pièces présentées : œuvres d'art, découvertes archéologiques, objets anciens, reconstitutions (dessin, 3D ...), manuscrits, maquettes, plans, photos, films etc. Ils témoignent bien sûr de la réalité du thermalisme à Vichy, mais surtout de la portée et de l’impact majeur de cette pratique millénaire sur le développement de la ville et de son territoire.

Vichy, une ville diversifiée et attractive : Le thermalisme est à l’origine de nouvelles pratiques - sport, loisirs etc. ; il est aussi prétexte à une véritable émulation politique, économique et artistique. L’ensemble de ces thématiques est expliqué tout au long du parcours. L’exposition est l’événement phare d’un programme foisonnant d’animations organisées en 2019 au cœur de la ville de Vichy. Associations, enseignants-chercheurs, étudiants, passionnés et érudits, ainsi que de nombreuses personnalités se sont manifestées pour apporter leur contribution à la candidature. Des ateliers, colloques, conférences et expositions en lien avec le thermalisme seront organisés dans différents lieux de la ville, notamment au Musée d’Arts d’Afrique et d’Asie et au Musée de l’Opéra de Vichy. Un projet pour et avec le territoire, ouvert à l’Europe et au monde : Le plan de communication s’étend au niveau national pour les canaux web, et sur la région Auvergne Rhône Alpes pour les canaux presse et affichage. Si l’essentiel des visiteurs attendus viendra logiquement de la région Auvergne, les contenus proposés permettront aussi de faire – mieux – connaître Vichy, en France et dans le monde, en ouvrant le discours à des publics moins avertis. Les supports de médiation seront proposés en français et en anglais.

PARCOURS ET PLAN DE L'EXPOSITION / SCENOGRAPHIE

LE PARCOURS : 7 TEMPS CHRONOLOGIQUES & 4 PRESENTATIONS THEMATIQUES Aux origines, Aquae Calidae L’émergence d’une ville d’eaux La ville d’eaux impériale Vichy Belle-Epoque Vichy, carrefour international Vichy capitale de l’« Etat Français » Vichy se réinvente

La Journée du curiste L’eau, élément essentiel Les métiers d’une ville thermale Vichy, un nom qui rayonne

Aux origines, Aquae Calidae Comment se sont mises en place les premières exploitations des sources actuelles par les Romains ? Au cœur de la ville, trois sources chaudes captées et aménagées attestent de la spécificité thermale de celle qui deviendra la « Reine des villes d’eaux ». L’adduction, la distribution et l’évacuation des eaux sont assurées par des aqueducs, deux diviseurs d’eau et un réseau d’égouts souterrains. Dans la ville, plusieurs divinités étaient honorées parmi lesquelles Mercure, Minerve et Jupiter. En périphérie de l’emprise urbaine, on retrouve des espaces spécialisés dans la production de poteries ou dévolus à l’incinération des défunts. Parmi les pièces exposées : Un chapiteau de pilastre d’ordre corinthien, un vase anthropomorphe représentant une vieille rhumatisante, un verre à la main, la stèle de Lucius Fufius Equester, des lamelles votives en argent, matériel varié trouvé dans la ville attestant de l’occupation gallo-romaine et l’utilisation de l’eau thermale…, un film sur les dernières découvertes faites dans le lac d’Allier : des fouilles qui ont mis au jour, notamment, un pont antique et un supposé ancien moulin à eau antique pour lequel le cabinet a découvert des meules en cours d’expertise.

L’émergence d’une ville d’eaux

Après les guerres de Religion, la ville connait une période plus clémente. Les fortifications sont reconstruites, vraisemblablement sur l’emplacement des anciennes. La population vivant à l’abri de ces remparts oscille entre 700 et 1 000 habitants mais la châtellenie comprend, à la fin du XVIIe siècle, une trentaine de paroisses soit plus de 6 000 sujets pour qui Vichy représente le siège administratif, financier et judiciaire. Sa situation sur les bords de l’Allier, à l’entrée de l’Auvergne, favorise une importante activité portuaire et commerciale. En 1790, est créée la commune de Vichy, dont le chef-lieu de canton est alors Cusset. Peu à peu, le vieux Vichy, libéré de son carcan, est rejoint par sa jeune voisine, Vichy-les-Bains pour ne faire plus qu’une et Isaac Strauss lance les saisons artistiques de Vichy. Parmi les pièces exposées : Les portraits des Mesdames Victoire et Adélaïde

La ville d’eaux impériale

Le milieu du XIXe siècle correspond à la deuxième naissance de Vichy. Son expansion est telle que l’on n’oppose plus alors Vichy-la-Ville à Vichy-les-Bains : la jonction est faite et les deux entités ne font plus qu’une. La concession du domaine thermal à une société et bientôt l’attention particulière de Napoléon III vont être déterminantes pour son évolution. Car l’Empereur ne vient pas seulement à Vichy pour se soigner, il vient aussi s’assurer que la station thermale bourbonnaise est susceptible de devenir une rivale sérieuse des grandes villes d’eaux allemandes sur la scène européenne, au moment où la bourgeoisie vient contribuer à l’essor du tourisme. Par ses décrets mais aussi par la publicité que procure sa présence, Napoléon III va favoriser la métamorphose de la cité. Parmi les pièces exposées : Une chaise à porteurs mise à disposition de l’Impératrice par la Compagnie fermière, une pharmacie marquetée mise à disposition de l’Empereur par la Compagnie fermière, un verre de cure de l’Empereur, un nécessaire à moustache de voyage en ivoire de l’Empereur, une épée d’apparat de l’Empereur.

Vichy Belle-Epoque

C’est avec le renouvellement du bail de la Compagnie Fermière en 1898 que démarre pour Vichy une nouvelle ère, au cours de laquelle la Reine des villes d’eaux se voit parée de tous ses atours. Cependant, la Compagnie n’est pas seule à contribuer à cette mue. La municipalité accompagne la poussée, le réseau d’eau potable est modernisé, le tout à l’égout installé et les rues bientôt éclairées à l’électricité. L’hôtellerie, le commerce, les services (en particulier médicaux) mais aussi le spectacle et les jeux sont autant d’activités saisonnières qu’assurent entrepreneurs et employés venus des grandes villes ou de la Côte d’Azur. Parmi les pièces exposées : Affiches illustrées anciennes type PLM, Maquette de villa, plans originaux et reportages photographiques d’époque des grands travaux de 1900, la maquette de la villa du Dr Maire.

Vichy, Carrefour international

Passé le traumatisme de la Grande Guerre, les hôtels ayant pour la plupart retrouvé leur vocation première, la Reine des villes d’eaux regagne son titre pour atteindre même l’apogée de son règne. C’est en effet entre les deux guerres que la station connaît son pic d’affluence, avec la présence de 130.000 « étrangers » par saison. La station poursuit la modernisation de ses installations thermales et sportives mais elle se pare aussi d’édifices à vocation sociale, plus spécifiquement destinés à la population locale. C’est aussi la période où l’on commence à prendre en compte les besoins spécifiques des enfants, tant pour les soigner que pour les distraire. Parmi les pièces exposées : L’affiche « Queen of Watering places »

Vichy capitale de l’État Français

Dès la mi-juin 1940, des hôtels sont réquisitionnés afin de recevoir d’abord une partie de l’État-Major, puis le gouvernement. Le choix de Vichy résulte de la conjugaison de cinq facteurs : une capacité hôtelière exceptionnelle : 400 hôtels, villas ou meublés ; une liaison ferroviaire directe avec Paris ; un central téléphonique très moderne, dans le bâtiment de la Poste, inaugurée en 1935 ; une ville de petite dimension, ayant une tradition d’accueil, politiquement modérée, et facile à contrôler. Il convient de distinguer cette politique, souvent qualifiée de « vichyste », de l’attitude des Vichyssois auxquels la présence de ce gouvernement fut imposée, que certains soutinrent, que d’autres combattirent, parfois dès 1940, et que la majorité se résigna à subir. Parmi les pièces exposées : Film sur la libération de Vichy, le 26 août 1944

Vichy se réinvente

Dès la fin de la guerre, Ville et Compagnie fermière s’unissent pour réaffirmer le rôle de capitale thermale que Vichy entend tenir, à travers une campagne de communication dynamique et l’organisation d’évènements d’envergure nationale. Anticipant son déclin, causé par la fin de l’Empire colonial mais surtout par les progrès de la pharmacie chimique, le maire Pierre-Coulon (1913-1967) lance un vaste programme de travaux pour diversifier les activités de la ville. Seront également évoqués les projets pour demain et la candidature UNESCO, avec les 10 stations partenaires. Parmi les pièces exposées : Une enseigne lumineuse d’après l’affiche illustrée par Wirts à l’occasion de l’inauguration du plan d’eau

LES ESPACES THÉMATIQUES : La Journée du curiste

Le déroulé de la journée est quasiment immuable depuis le début du XIXe siècle. Lever entre cinq et six heures pour aller boire son premier verre d’eau à la source indiquée par le médecin, puis soins à l’établissement thermal. On se dirige ensuite vers les kiosques à journaux du parc. À huit heures, arrêt au kiosque à musique dans le jardin réservé du casino. Les dames attendent l’heure du déjeuner en se reposant à l’ombre des arbres du parc encore vêtues d’un simple « négligé », tandis que les messieurs se dirigent bientôt vers la Restauration (actuel Grand Café), pour boire l’apéritif. Les hôteliers sonnent la cloche à dix heures annonçant le service du déjeuner. Chacun regagne sa chambre pour s’habiller avant de rejoindre la table d’hôte où un menu unique est servi parfois à une centaine de clients. Toutefois, vers 1910, le service en tables séparées se généralise et chacun peut choisir son menu et ses convives. On se presse ensuite dans les salons ou les cafés pour quelques parties de dominos ou de tric-trac autour d’un café et d’un cigare. On regagne le parc pour assister à un deuxième concert ou au bal d’enfants, pour visiter les étals réunis aux abords des sources à moins que ce ne soit jour d’excursion dans la campagne environnante ou que l’on préfère la fraîcheur des grands arbres en bord d’Allier. Les dames regagnent leur hôtel vers cinq heures pour diner et passer une troisième tenue choisie en fonction du programme du soir, concert, opéra ou bal…

L’eau, élément essentiel

Dès le début de l’humanité, l’eau apparait comme un élément indispensable à la vie. Le jaillissement d’une source thermale a toujours symbolisé une activité thérapeutique et deviendra pour nos ancêtres un lieu sacré car il s’agit d’une eau de résurgence aux propriétés

exceptionnelles. Dans ce domaine, Vichy apparait comme un modèle très fort, en termes quantitatifs. Vichy et son bassin hydrogéologique a représenté la première région française en nombre de sources d’eaux minérales : près de 270 sources ont été légalement autorisées depuis le milieu du XIXe siècle. L’histoire de cette eau est inscrite partout dans le paysage jalonnant Vichy. Nombre d’édifices, objets, ouvrages, affiches, témoignent de sa présence passée ou actuelle.

Les métiers d’une ville thermale

La particularité d’une ville thermale comme Vichy est qu’elle voit sa population multipliée par cinq l’été. Une cohorte de saisonniers vient alors remplir les services variés exigés par l’organisation des soins et de la villégiature. L’accroissement de la population permanente accompagne néanmoins celui des estivants et passe de 700 habitants en 1801 à 30 000 en 1954. Une part des saisonniers choisit de s’installer durablement : c’est le cas de médecins, d’architectes ou de confiseurs par exemple. Par ailleurs, la construction occupe une importante main d’œuvre durant les huit mois qui séparent deux saisons. De nouveaux quartiers, à l’écart des installations thermales, sont lotis pour loger ces travailleurs : au Champ Capelet, au nord, s’installent menuisiers, charpentiers, voituriers, charrons, plâtriers ; le Tonkin, à l’est, réunit terrassiers, forgerons, tailleurs de pierres, cimentiers ou manœuvres ; les artistes séjournent volontiers au sud, dans les villas du quartier de France, proche des théâtres mais que le relatif éloignement des installations thermales rend plus abordable. La presse se fait aussi l’écho d’une concentration importante de prostituées, installées dans les quartiers de villas au nord des thermes. La police déplore également la présence de pisteurs qui, rémunérés à la commission, « conseillent » les voyageurs sur le choix de leur hôtel à leur arrivée à Vichy (voire dans la voiture ou le train), ou celle des grecs, ces tricheurs professionnels qui exercent leur talent dans les multiples salles de jeux.

Vichy, un nom qui rayonne

Si la caution thérapeutique est souvent le premier argument utilisé pour justifier l’utilisation du nom de Vichy, il n’est pas le seul : la notoriété de la station, le prestige de sa clientèle incitent également industriels et négociants à placer leur marchandise sous cette enseigne, y compris pour des produits sans aucun lien avec le thermalisme, ni par leur nature ni par leur origine. Ainsi voit-on au début du XXe siècle commercialisés aussi bien du papier à cigarettes que des bougies, du beurre, des faux-cols, des bas, de la lessive ou même des lames de rasoir ! 1.700 marques incluant le nom de Vichy ont été déposées entre 1862 et 1939, profitant du renom acquis par cette appellation grâce à l’exportation des bouteilles d’eau minérale aux quatre coins du monde. Parmi ces produits, bon nombre, la célèbre pastille en tête, utilisent néanmoins les vertus de l’eau minérale. Le tissu s’est quant à lui appuyé sur la réputation de sa région d’origine : sa popularité et sa longévité sont remarquables, au point qu’il est devenu un nom commun. Cependant, il est dépassé depuis quelques dizaines d’années par la marque de cosmétiques dont la notoriété porte le nom de Vichy sur les cinq continents.

Conception et scénographie L'exposition propose une lecture chronologique de l’évolution de la ville de Vichy. Les collections sont déployées sur près de 1500 m² du Palais des congrès, dans des salles aux décors exceptionnels XIXe et XXe siècles d’origine. Plus de 550 objets sont présentés et pour nombre d’entre eux pour la première fois Pour chaque période les œuvres ont été choisies par le Comité scientifique de l'exposition, composé d'experts (universitaires et chercheurs) et présidé par le Pr. Fabien Conord avec la participation de Lise Augustin, Michel Promérat, Pascal Chambriard avec la participation constante de Fabienne Gelin et du Pr. Yves-Jean Bignon. L’expérience visiteur au cœur de la conception La médiation, choisie avec soin, met en valeur les collections et offre au visiteur une expérience particulièrement agréable. Les outils sont proposés de façon variée –texte imprimés, agrandissements, outils numériques…– pour créer un rythme et rendre la visite à la fois instructive et pédagogique, mais aussi légère et ludique. La médiation digitale, en particulier, permettra d’évoquer ce qui n’est plus, et de replacer les faits et les objets dans leur contexte temporel et spatial. Un parcours spécialement conçu à leur intention sera proposé aux jeunes publics, pour les accompagner et les guider dans cette découverte. Enfin, l’ensemble de l’exposition sera proposé en français et en anglais, dans une démarche d’ouverture et de partage avec les visiteurs venus de l’étranger. De même, elle sera accessible aux malentendants (sous-titrage des vidéos).

Au fil de l’eau et du thermalisme Issues des collections de la ville, de la Compagnie de Vichy, d'autres institutions régionales ou nationales et de collections privées, les contenus de l’exposition seront très diversifiés : objets anciens, œuvres d'art, découvertes archéologiques, reconstitutions (dessin, 3D ...), manuscrits, maquettes, plans, photos, films etc. Ils témoigneront bien sûr de la réalité du thermalisme à Vichy, mais surtout de la portée et de l’impact majeur de cette pratique millénaire sur le développement de la ville et de son territoire. Le thermalisme est en effet à l’origine de nouvelles pratiques - sport, loisirs etc. ; il est aussi prétexte à une véritable émulation politique, économique et artistique. L’ensemble de ces thématiques seront expliquées tout au long du parcours de l’exposition. A la fin de l’exposition seront présentées les dix autres villes partenaire du groupement Great Spas of Europe dans le cadre de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Scénographie - Jean-Michel Fiori, agence ORIGAMI#ni Création graphique - Frédéric Nolleau, OXYGENE Coordination de l’exposition – Aude Compain, COMPTOIR VISITEUR

L’expo en chiffres Le visiteur parcourra plus d’1 km Près de 1500m² d'exposition 2350 m² de surface de cloisons + de 500 mètres linéaires de cimaises + de 550 œuvres originales ou reproductions exposées 1 boutique de produits dérivés 1 espace dédié aux ateliers pédagogiques 9 dispositifs de médiation pour les jeunes publics + de 30 dispositifs numériques audio, vidéo, olfactifs... Décor d'entrée de l'exposition (arches): 4,75m de hauteur x 19,15m de longueur

Le PCO, un bâtiment historique et un lieu d’exception L’exposition sera présentée au Palais des Congrès – Opéra de Vichy, dans les salons Berlioz, Debussy, Ravel, Chabrier et Strauss, soit une surface de près de 1500 m². L'entrée à l'exposition inclura la visite de la salle de l'opéra ; des conférences et projections de films seront également proposées dans l'auditorium Eugénie et au salon Relais des Parcs. La salle des pas perdus sera aussi investie : elle hébergera l’espace d’accueil-billetterie et la boutique. Celle-ci proposera des produits conçus pour garder la mémoire de l’événement, ainsi que des produits issus de l’économie locale pour mettre en lumière le territoire et ses forces vives. Un autre espace sera aménagé au niveau du bar de l’Horloge pour accueillir les différents ateliers qui seront proposés tout au long de l’événement, à destination des jeunes publics en particulier (programme en cours de conception).

Pour en savoir plus :

Pistes bibliographiques :

- Histoires des eaux minérales de Vichy, A. Mallat, Masson, 1909-1925

- Vichy antique, J. Corrocher, Institut d’études du Massif Central, 1981

- Renaissance et illustration du passé monumental de Vichy, J. Corrocher, Les Marmousets, 1983

- Vichy historique et médical, J. Corrocher, Les Marmousets, 1982

- Vichy l’irrésistible ascension, M. Gontard, Créer, 1998

- Vichy : invitation à la promenade, D. Renault-Jouseau, Lieux Dits, 2010

- Aux sources de Vichy : naissance et développement d’un bassin thermal, XIXe et XX

e siècles,

P. Chambriard, Bleu autour, 1999

- Villas de la Belle-Époque, l’exemple de Vichy, F. Pouradier-Duteil, Bleu autour, 2007

- Palaces et grands hôtels de Vichy : trois siècles de vie hôtelière dans la reine des villes d’eaux,

J. Cousseau, Édition de la Montmarie, 2007

- Palaces et grands hôtels de Vichy : l'hôtellerie triomphante des XIXe et XXe siècles dans la

reine des villes d'eaux, J. Cousseau, Édition de la Montmarie, 2009

- Moinet : au cœur de la confiserie vichyssoise, F. Pouradier-Duteil, Moinet Vichy Santé, 2016

- Vichy : parc Napoléon (les arbres vous guident), F. Lesec, 2008*

- Échappées bucoliques : histoire et petites histoires des parcs de Vichy, F. Gelin et L. Bouvet,

Médiathèque Valery-Larbaud / Office de tourisme de Vichy, 2009*

- Belles boutiques et grandes enseignes : histoire et architecture de quelques magasins qui

ont fait Vichy, F. Gelin, Médiathèque Valery-Larbaud / Office de tourisme de Vichy, 2014*

- Vichy villas : à la découverte de l'architecture de la Belle Epoque, F. Gelin, Médiathèque Valery-

Larbaud, 2004*

- Vichy hôtels : balade historique au cœur des palaces, F. Gelin, Médiathèque Valery-Larbaud,

2004*

- L'année dernière à Vichy [DVD] / un film de P. Muxel et B. de Solliers, Julianto Films , 2007

- Le grand Vichy [DVD] / un film de P. Muxel et B. de Solliers, Julianto Films , 2014

(* ces ouvrages sont disponibles à la vente à l’Office de tourisme de Vichy)

Web :

- Office de tourisme de Vichy : vichy-tourisme.com - Great Spas of Europe : greatspasofeurope.org/fr - Candidature Vichy Unesco : ville-vichy.fr/unesco - Site officiel de l’UNESCO : unesco.org - La route des Villes d’Eaux du Massif Central : villesdeaux.com - European Historic Thermal Towns Association : ehtta.eu

À voir :

- Le Musée de l’Opéra : Vichy

- Le Musée d’art d’Afrique et d’Asie : Vichy

- L’office de tourisme de Vichy : détails des visites guidées disponibles sur leur site

Les villes thermales de l’Allier et des départements limitrophes :

- Allier : Vichy, Néris-les-Bains, Bourbon l’Archambeau…

- Puy-de-Dôme : Châtel-Guyon, Royat-Chamalières, La Bourboule, Le Mont-Dore, Saint-Nectaire…

- Creuse : Évaux-les-Bains…

- Saône-et-Loire : Bourbon-Lancy…

- Nièvre : Saint-Honoré-les-Bains…

Les villes candidates, avec Vichy, au patrimoine mondial de l’UNESCO :

- BadenBaden (Allemagne)

- Bad Ems (Allemagne)

- Bad Kissingen (Allemagne)

- Bath ( Royaume-Uni)

- Baden bei Wien (Autriche)

- Spa (Belgique)

- Montecatini Terme (Italie)

- Karlovy Vary (République Tchèque)

- Frantiskovy Lázne (République Tchèque)

- Mariánske Lázne (République Tchèque)

Contact :

Anne-Lise Jacques 106-110 rue Maréchal Lyautey 04 70 58 42 60 anne.lise.jacques@ville-vichy.fr