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Université Libanaise Master professionnel en Gestion Scolaire (1)
Faculté des sciences de l’éducation Méthodologie de la recherche
Doyenné Dr. Susanne Abou Rjeili
Les pratiques en gestion scolaire pour une culture d’équité entre les genres
Présenté par
Bahia Hanna
Vera Bou Chahla
Juin 2014
Les pratiques en gestion scolaire pour une culture d’équité entre les genres
Justification du choix
La violence envers les femmes et les filles est une réalité vécue dans le
monde entier. D’après une étude réalisée en 2013 par l’OMS, 35 pour cent des
femmes dans le monde ont déjà été victimes de violence physique et/ou sexuelle.
Au Liban, la violence tue toujours dans les couples. Elle est de plus en plus
déclarée : récemment, Roula YacoubetManal Assi, avaient été battues à mort par
leursmaris.Et bien beaucoup d’autres femmes victimes de violence: une violence
physique mais aussi psychologique, économique, verbale ou sexuelle.
Notre pratique scolaire nous met de plus en plus face à des jeunes filles qui,
à différents degrés, ont subi des violences et en portent les conséquences.Ligotées
par un sentiment de culpabilité, de honte, de rage et de rancœur, se perdent les
unesdans le vice, les autres dans l’amertume. Etant accompagnatrice spirituelle
auprès des élèves de mon école, je signale que parmi les 13 jeunes filles que
j’accompagne cette année, cinq ont déjà subi des violences sexuelles de différents
degrés dont le viol pour trois parmi elles. Devant tant de douleur on ne peut se
limiter à réparer les dégâts ne serait-ce pas le temps de passer à l’action et de
prévenir de tels crimes ?
Quoique les causes de la violence soient multiples, la responsabilité est
partagée entre communauté, famille et école qui sont les trois partenaires dans
l’éducation de l’enfant et qui ne peuvent pas rester les bras croisés attendant la
promulgation de la loi pour protéger la femme contre la violence domestique.
En outre, l’école, à travers ses pratiques, renforce l’affirmation d’une culture
sexiste fondée sur la domination masculine et les inégalités de pouvoirs entre les
hommes et les femmes. Pour Dr Muriel Salmona (2013) Cette culture constitue un
futur germe de violence sexuelle exercée contre les femmes.L’école pourrait être
un des générateurs de cette violence dite structure (résultat d’un système). Une
violence structure (MELLON C. 2009) dueselon une recherche de Marie-Josée
GICALI réalisée en février 2012 auprès des enseignants « au manque de formation
de certains acteurs du cadre éducatif, à l’incapacité des enseignants de tenir compte
des dimensions métacognitives des apprentissages et à leur manque de
performance dans la gestion de l’information » (PAQUIN Maryse, 2004). Une
violence renforcée par un abus des mesures disciplinaires et surtout d’une
incohérence entre ce que prêchent les adultes et ce qu’ils font. Mais surtout une
représentation des stéréotypes sexistes génératrice d’idées fausses qui font
malheureusement de la sexualité humaine un domaine saturé de violences.
Dans ce panoramique, l’école devrait assurer sa fonction et constituer le
moyen privilégié pour aider les jeunes à sortir du cercle vicieux de la violence
subie et imposée et d’assurer une connivence respectueuse et équitable entre les
deux genres.
Revue de la littérature théorique
Les études réalisées en Europe montrent qu'un nombre croissant d'initiatives
nationales et locales portent sur les problèmes de violence contre la femme et le
rôle de l’école dans ses préventions. Les efforts de prévention devraient
commencer dès le plus jeune âge, à l’école et à travers l’éducation des garçons et
des filles pour leur inculquer le sens du respect et de l’égalité des genres. (GICALI
Marie-Josée, 2012).
Une fois que l'enfant se déplace au-delà de l'arène de la maison, ses
comportements sont également modelés par les professeurs, les amis ainsi que les
médias. Les enfants apprennent par l'observation comment s'adapter et contrôler
leur environnement. (Elkin et Handel, 1984).
L'école participe à la construction des différences entre les sexes. : Dans la
classe, où ils passent une grande partie de leur temps et se forgent progressivement
une image d'eux-mêmes, les enfants reçoivent, au-delà des interactions strictement
pédagogiques, une grande quantité d'informations sur les comportements adéquats
pour leur sexe, par le biais des attentes leurs maîtres, et leurs réactions à leurs
propres comportements, par le jeu des contacts avec les pairs, par la confrontation
aux contenus des programmes et des manuels, bref par l'intermédiaire de tout un «
curriculum caché » qui n'a pas besoin d'être explicitement sexué pour exercer des
effets différenciés selon le sexe de l'élève . (Duru-Bellat Marie., 1995)
Selon Nicole Mosconi (2013), professeure émérite en sciences de
l’éducation à l’université Paris Ouest Nanterre : L’école n’est pas plus sexiste que
le reste de la société, mais elle ne l’est pas moins. Les enseignants devraient
savoir qu’inconsciemment, parce qu’ils ont eux-mêmes intégré les stéréotypes de
sexe, ils « produisent du sexisme ». Les comportements de l’enseignant sont
certainement inconscient dans ce cas mais ils participent tout de même à
influencer l’enfant dans sa façon de se comporter. Les enseignants s’attendent,
en particulier dans les disciplines scientifiques, à ce que les garçons réussissent
mieux que les filles. Ils sont, selon lui, sensibles à la Catégorisation par sexe à
partir de laquelle ils organisent des représentations différentiées des potentialités
des filles et des garçons (Spears, 1987).
Malheureusement, notre système scolaire, de la crèche au lycée, se comporte
différemment dépendamment de son interaction avec une fille ou un garçon ; il
conditionne ainsi leur accès aux savoirs et aux compétences, leur orientation
scolaire et leur accès au travail. L’effort des réflexions actuelles vise non pas
l’intégration des filles au modèle masculin dominant mais œuvre plutôt pour un
changement de ce modèle dominant à travers une éducation à l’égalité. Car les
recherches de (Nicole Guenneuguès, 2011) en ce domaine concluent que : « La
violence à caractère sexuel est une question de pouvoir et de contrôle, pas de désir
sexuel. Il s'agit d'exercer du pouvoir et une agression envers quelqu'un d'autre. »
Pourtant, la majorité des projets menés ont pour cible les élèves et
n’impliquent les autres acteurs que pour améliorer le climat scolaire et constituer
un cadre d’action propice. Mais ne serait-ce pas plus pertinent d’intervenir sur les
mécanismes de ce système et les représentations qu’il inculque?
Formulation de la question
Dans quelle mesure, les pratiques de la gestion scolaire peuvent-elles favoriser et
soutenir l’égalité entre les genres?
Définition des concepts : genre, égalité du genre et stéréotype
Le terme sexe fait référence aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui
différencient les hommes des femmes (WHO, 2009).
Le terme genre fait référence aux attributs et opportunités économiques, sociaux,
politiques et culturels, associés au fait d’être un homme ou une femme. Dans la
plupart des sociétés, les hommes et les femmes diffèrent de par les activités qu’ils
mènent, l’accès aux ressources et le contrôle de celles-ci, et la participation à la
prise de décisions. Et dans la plupart des sociétés, les femmes, perçues en tant que
groupe, ont moins accès aux ressources, aux opportunités et au processus
décisionnel, que les hommes (Desprez-Bouanchaud et al. 1987, p. 20-21).
D'après le dictionnaire le Petit Robert, l'égalité entre les êtres humains (hommes et
femmes) est le fait d'être égaux devant la loi, de jouir des mêmes droits. L'égalité
définit aussi le caractère de ce qui est égal, équivalence, parité. La parité accepte la
différence dans l'égalité.
Dans de nombreuses cultures et à de nombreuses périodes de l’histoire, la
différence sociale et culturelle entre les hommes et les femmes est vue comme
étant biologique, naturelle et par conséquent invariable. C’est la thèse du
déterminisme biologique appelée « sociobiologie » par Wilson. Cette perspective
est restée incontestée et axée sur l’infériorité des femmes. «L'empire des femmes
n'est point à elles parce que les hommes l'ont voulu, mais parce qu'ainsi le veut la
nature» (Rousseau: 1964,449).
A l’opposé de cette théorie, une approche, progressiste, considère que le rôle social
des hommes et des femmes est largement façonné par des influences d’ordre
historique, culturel et sociétal, et qu’il est donc appelé à évoluer en permanence au
fur et à mesure que la société change elle aussi. Dans cette perspective,
Castoriadis (1975) avance l’idée que les différences entre les sexes ne sont pas la
conséquence d’une nature qui se développerait spontanément en chacun, mais sont
davantage le produit d’une construction par les imaginaires sociaux. Du point de
vue des psychologues sociaux, l’origine des différences de genre réside
principalement dans les rôles sociaux (Eagly, 1987), ainsi que dans les préjugés et
stéréotypes sociaux. C’est cette approche de la construction sociale que notre étude
a pour objectif de comprendre l’origine des différences de genre.
Stéréotype
Les stéréotypes de sexe, ce sont ces croyances concernant les groupes féminins et
masculins, qui contribuent à dévaloriser le groupe féminin et à valoriser le groupe
masculin, conformément à l'ordre social inégal des sexes.. Le plus souvent, ces
processus sont imperceptibles - les psychologues parlent de " cognition sociale
implicite ". Il s’agit « d’une socialisation silencieuse » qui se fait par une
inculcation idéologique et symbolique de valeurs, modèles et normes, (LAHIRE
Bernard, 2002). La psychologie sociale a montré que ces stéréotypes, qui nous ont
été inculqués dès la petite enfance, agissent sur nous et déterminent nos attentes,
nos jugements et nos conduites. Ceci est vrai en particulier par rapport aux enfants
et aux élèves.
Définitions des concepts : Les pratiques en leadership, communauté de pratique et les pratiques collaboratives
Les pratiques en leadership sont les actions, les comportements et les
fonctions qui, selon l’expérience professionnelle, ont des effets positifs sur
l’apprentissage et la formation des élèves. (Gouvernement canadien, Outil
d'autoévaluation du leadership, 2006)
La communauté de pratique désigne un ensemble des professionnels
interagissant dans la perspective d’un développement professionnel et dans le but
de résoudre des problèmes et de développer un savoir pratique et des compétences
en situations réelles. (Lave et Wenger, 19991) Dans le domaine de l’éducation ce
terme a suscité des recherches associées aux concepts de communauté d’intérêts et
de stratégie de résolution de problèmes, de réseaux de savoirs et de communauté
d’apprentissage. (Le Bortef, 2004 ; Nault, 2005 ; Wenger,1998)
Actuellement, les efforts et les actions gouvernementales, dans le monde
entier, se focalisent sur la direction des établissements scolaires dans le but d’en
améliorer les politiques et les pratiques.(Beatriz Pont, Deborah Nusche, Hunter
Moorman, Améliorer la direction des établissements scolaires POLITIQUES ET
PRATIQUES, 2008) Les objectifs des plans d’action conçus sont ceux d’instaurer
et de confirmer des pratiques collaboratives adoptées comme stratégie pédagogique
pour promouvoir une cohabitation pacifique, respectueuse de la diversité, soit
individuelle que collective, et garante de l’intégrité physique et psychologique de
chacun indépendamment de son statut, genre, appartenance ou croyance.
(Fondation Evens, PRIX EVENS POUR L’ÉDUCATION À LA PAIX, 2013)
Pour mieux comprendre les pratiques collaboratives, il serait bien d’élucider
la différence entre collaboration et coopération. La coopération représente un faible
niveau d’interdépendance des membres, se limitant à une simple coordination du
travail et des expertises alors que la collaboration implique les membres de
l’équipe dans un dynamisme d’interdépendance visant la résolution de problèmes
communs. Pour ce, dans le cadre d’une collaboration, les membres se perçoivent
dans la nécessité de partager connaissances, expertises, expériences, habiletés,
compétences individuelles et de dépasser les confins d’une simple coordination
La collaboration interprofessionnelle, associée à l’interdisciplinarité,
implique des membres de deux groupes professionnels différents interagissant dans
une ambiance de respect et d’égalité tout en reconnaissant et acceptant les
intersections des domaines des interventions. (D’Amour, 1997; Dionne 2003 ;
Landry-Cuerrier, 2007)
Quoique l’interdisciplinarité n’implique pas nécessairement une
collaboration. Elle peut s’effectuer dans le cadre d’une simple coopération où
chacun se limite à donner sa contribution sans qu’on assume la responsabilité de
résolution de problèmes communs et sans chevauchement des responsabilités.
Dans notre recherche nous choisissons de focaliser le travail sur les pratiques
collaboratives interprofessionnelles qui dépasseraient la simple coordination.
Objectif de la recherche
Notre démarche de recherche nous impose de définir d'abord les objectifs, en vue
de déterminer, par la suite, les méthodes et les techniques à utiliser en vue
d'atteindre ces objectifs. Nous avons un objectif général et cinq objectifs
spécifiques.
Objectif général
Notre objectif général de recherche vise à analyser les pratiques de gestion scolaire
dans deux écoles catholiques privées dans la zone de la périphérie de Beyrouth et
leur contribution à induire certaines représentations vis à vis de l’égalité du genre.
Objectifs spécifiques
1. Décrire et analyser l’opinion chez les différents acteurs du système scolaire
de l'origine de l’inégalité entre les genres.
2. Identifier les pratiques de gestion scolaire mises en place dans ces deux
établissements.
3. Décrire et analyser l’impact des pratiques en gestion scolaire sur les
représentations de l’égalité du genre.
4. Décrire et analyser l’impact d’une expérience de pratique collaborative
comme stratégie pédagogique sur le changement des représentations des
égalités entre les genres.
Hypothèse
1. Les pratiques collaboratives conçues comme stratégie pédagogique influent
sur les représentations de l’égalité de genres chez les enseignants des classes
secondaires.
2. Les pratiques de la direction en ce qui concerne la prise de décision
(monopole dans la prise de décision) pourrait favoriser le stéréotype
dominant ce qui consolide les fausses représentations du pouvoir.
3. Les pratiques collaboratives du cadre scolaire pourraient modifier les
représentations de l’égalité de genre chez les élèves.
4. Les pratiques de la direction n’influencent pas seules les représentations des
élevés. Ces représentations étant ancrées sous l’action des facteurs familiaux
et sociaux complexes et irrémédiablement structuraux.
Objectif Outil (s) Contenu
1. Décrire et analyser l’opinion chez les différents acteurs du système scolaire de l'origine de l’inégalité entre les genres.
1.1 Questionnaire pour les enseignants des classes secondaires
- Informations personnelles- Représentations personnelles des enseignants sur les stéréotypes de genre et sur l’inégalité du genre- Représentation sur les origines de cette inégalité- Conscience des propres pratiques appuyant les stéréotypes de genre chez les élèves Stéréotypes/assignations:
+ autour de la tâche+ autour des apparences+ sur les compétences,capacités attendues+ sur les défauts ou qualités attendus, naturalisés
- Conscience de la répercussion de la relation au pouvoir dans ses représentations sur les stéréotypes de genre
1.2 Questionnaire pour les élèves
- Informations personnelles- Représentations personnelles des élèves- Représentations sur les représentations des camarades- Représentations des étudiants sur les représentations des enseignants- Représentations sur les origines des différences du genre- Les manifestations des stéréotypes de genre chez les individus
1.3 Questionnaire pour les responsables hiérarchiques administratifs, pédagogiques et académiques
- Informations personnelles- Représentations personnelles sur les stéréotypes de genre et sur l’inégalité du genre- Représentation sur les origines de cette inégalité- Conscience des propres pratiques appuyant les stéréotypes de genre chez les professeurs
4. Identifier les 2.1 Grille - La nature des relations
pratiques scolaires mises en place dans ces deux établissements.
d’observation des pratiques de la direction (shadowing) et des enseignants
- La qualité de la communication et du langage- La part de la participation et de la prise de décision- la gestion des conflits
2.2 Grille d’analyse du contenu des manuels scolaires
- La visibilité de la diversité+ dans les images par la fréquence d’apparition+ la représentation par la fréquence d’apparition+ l’apparition du féminin dans les noms de métier+ l’apparition du féminin dans les consignes données à l’élève
- La présence de stéréotypes dans la représentation des personnages- L’ouverture à l’éducation citoyenne à la diversité
+ Education citoyenne à la diversité explicite + Education citoyenne à la diversité promue par une approche pédagogiqueinterculturelle
6. Décrire et analyser l’impact des pratiques du système scolaire sur les représentations de l’égalité du genre.
3.1 Grille d’observation des pratiques de la direction (shadowing) et des enseignants
- La nature des relations- La qualité de la communication et du langage- La part de la participation et de la prise de décision- la gestion des conflits
3.2 Guide d’un entretien avec les enseignants
- Stéréotypes sur les compétences dans les différentes disciplines selon le genre- Comportement différencié selon le genre (temps accordé pour répondre, …)- L’offre d’objets et de services selon le genre- Attribution des rôles et des fonctions- Avis sur les orientations scolaires et professionnelles
8. Décrire et 4.1 Guide d’un - Détecter une possible modification au
analyser l’impact d’une expérience de pratique collaborative comme stratégie pédagogique sur le changement des représentations des égalités entre les genres.
entretien avec les enseignants
niveau des stéréotypes sur les compétences selon le genre- Avis sur la performance des acteurs et résonnance et leur correspondance avec les attentes- Détecter une possible modification au niveau de l’aménagement et de l’animation de l’espace- Détecter la présence d’un désir d’aller plus en profondeur dans cette expérience des pratiques collaboratives
4.2 Guide d’un entretien avec les élèves
- Perception d’un changement d’attitude et de comportement de leurs professeurs en classe- Impact sur les attitudes des élèves
Outils
Nous nous adressons à toi en tant qu’étudiantes en Master de gestion scolaire à l’Université Libanaise
pour demander ton aide à répondre à ce questionnaire sur les représentations du genre et les
pratiques qui les favorisent. Ton apport nous est de grande importance pour connaître en vérité l’état
des lieux. Ça prend 15 minutes de temps et te permet de participer à une recherche scientifique.
Nous te remercions d’avance pour ta disponibilité et ta collaboration.
Sr. Bahia Hanna et Vera Bou Chahla
Ce questionnaire est inspiré du mémoire intitule « les conceptions des enseignants concernant les stéréotypes du genre à l’école maternelle » AMOROS CAMILLE
QUESTIONNAIRE aux élèves des classes secondaires
Informations personnelles
1) Quel est ton genre ? 1 Fille 2 Garçon
Représentations personnelles des élèves
2) Une recherche sur représentations du genre dans les manuels scolaires a dégagé les constatations représentées dans le tableau suivant. Ces constatations sont- elles conformes à tes représentations ?
Oui NonIl y a beaucoup de héros pour peu d’héroïnes.« Être écrivain », c’est masculin !La mère est la figure de tendresse, le père celle de l’autorité...Les filles à l’intérieur, les garçons à l’extérieur !Il y a des métiers d’hommes et des métiers de femmesIl y a des activités et de jeux de filles, activités et jeux de garçons.Les garçons sont forts et courageux, mais négligents ; les filles sont belles et sensibles, mais fragiles !
3) Coche la case conforme à tes convictions concernant les adjectifs suivants.
Typiquement féminin Neutre Typiquement masculin1. Agressivité2. Application3. Agitation4. Soin5. Patience6. Ordre7. Individualisme8. Débrouillardise9. Maîtrise de soi10. Tact
4) Penses-tu que les garçons ont plus de mérite que les filles à comprendre certaines notions en langues?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamais
5) Penses-tu que les filles ont plus de mérite que les garçons à comprendre certaines notions en mathématiques ?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamais
6) Dans le travail de groupe, tu choisis le groupe: 1 de ton genre 2 comportant de bons élèves 3 comportant des amis 4 selon la matière 5 selon le travail demandé
Représentations sur les représentations des camarades
7) Penses-tu d'une manière générale que tes camarades, ont des représentations de modèles masculins et féminins?
1 Oui 2 NonSi oui donne des exemples………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Représentations des étudiants sur les représentations des enseignants
8) Penses-tu d'une manière générale que les professeurs traitent différemment les filles et les garçons ?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamaisDonne des exemples………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9) Penses-tu que les enseignants font autant participer les filles que les garçons ?1 toujours 2 souvent rarement jamais
10) Penses-tu que le temps de parole que les professeurs accordent aux élèves est différent selon le genre?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamaisExplique ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
11) Penses-tu que les professeurs ont plus de « patience » avec les garçons au niveau de leur comportement qu’avec les filles ?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamais
Représentations sur les origines des différences du genre
12) Penses-tu que l’attitude de l’enseignant, peut avoir une influence sur les orientations des adolescents?
1 toujours 2 souvent3 rarement 4 jamais
13) Qui d’autre, à l’institution scolaire participe selon toi à l’intégration des sentiments de préférences ? …………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
14) Que peut être l’origine des inégalités du genre ?1 loi 2 éducation 3 -famille 4- école 5 -manuels 6 -enseignants 7 -direction8 -société 9 -medias 10 Autres ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Les manifestations des stéréotypes de genre chez les individus
15) Quelles sont selon toi les pratiques qui favorisent ou accentuent les inégalités du genre ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………16) Selon toi, y a-t-il une nécessité de réduire ou d’éliminer les inégalités du genre ?
1 Oui 2 NonSi oui, quelles sont tes propositions ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
16) Remarques libres………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Grille d’observation
Grille d’observation du directeur
Au niveau
de
Indicateur1 Indicateur2 Indicateur3 Indicateur4 totalL
a na
ture
des
rel
atio
ns
Impartialité Accorde une égale importance à tous
Traite tout le monde avec équité
Est objectif dans son évaluation
Est constant dans ses exigences
Sensibilité à l’égard des autres
S’intéresse à leurs problèmes
Montre de l’empathie
Offre du soutien moral
Propose son aide
respect mutuel
Respecte l’avis des autres
Écoute tout le monde
Incite les autres au respect
Contrôle ses gestes paroles, et son attitude
Culture scolaire inclusive
Fait sentir chacun qu’il est concerné
Adopte d’idées différentes
Sollicite l’opinion de l’autre
Met en pratique des convictions partagées
Souci de l’intérêt commun
Suit l’évolution des équipes
Favorise la réussite de chacun
Met en relation les personnes
Prend soin de l’environnement scolaire
Éthique professionnelle
Respecte la loi dans son intégralité
S’assure que chacun est payé équitablement
Se montre compréhensif dans les situations de difficultés
La
qual
ité d
e la
co
mm
unic
atio
n et
du
lang
age
Dialogue ouvert inclusif
Met en place des réunions de débat ouvert
Accepte les critiques
Favorise la liberté d’expression
Modifie ses comportements et ses choix
Méthodes de communication animées et efficaces
Utilise une variété de supports écrits
Prépare le menu des réunions
Présente des rapports des réunions
Diffuse les informations
Langage respectueux et clair
Met à l’aise l’interlocuteur
Son langage est univoque
Le ton est amical
La
part
de
la
part
icip
atio
n et
de
la
pris
e de
déc
isio
n
Décision éclairée
Dispose d’une base de données (ex archive…)
Fait des sondages ou des enquêtes
Effectue des visites dans les départements
Entreprend des entretient avec le personnel
Participation active à la vie de la communauté scolaire
Crée et encourage le travail d’équipe
Organise un calendrier de réunions périodiques pour discussion et
Implique tous et chacun dans un projet
Adopte une stratégie de prise de décision collaborative
évaluationDétection et soutien du leadership scolaire chez les enseignants et les enseignantes.
Délègue des responsabilités
Confie des projets
Laisse libre champ aux initiatives
Valorise la créativité
La
gest
ion
des c
onfli
ts
Méthodes efficaces de résolution de problèmes
Pratique l’écoute active et la reformulation
Entraîne les autres à utiliser le message Je de confrontation
Joue le rôle du médiateur
Instaure une stratégie claire pour la résolution de conflit
Adoption de différents moyens pour améliorer les relations
Il a une relation personnelle avec chacun
Il s’intéresse à la famille des employés
Organise des moments de rencontres et de fêtes
Il reconnaît et récompense les accomplissements des employés
Cette grille est conçue en s’inspirant aux compétences listées dans le « Guide pour une pratique de qualité à l’intention de la direction d’école : pour encourager le leadership scolaire en Alberta » de la Direction de l’éducation française,Alberta Education.
Nous désirons citer une remarque figurant dans ce guide et qui résulte intéressante pour notre recherche.
« Remarque : Dans cette publication, les termes de genre masculin utilisés pour désigner des personnes englobent àla fois les femmes et les hommes. Ils sont utilisés uniquement dans le but d’alléger le texte et ne visent aucunediscrimination. » (2009)
Quoique ce guide ne parle pas de la relation entre pratiques collaboratives et l’égalité des genres, cette remarque illustre l’actualité du thème ainsi quel’intuition qui, avec le temps, s’affirme : celle de la nécessité de tout remettre en question pour réaliser une égalité des genres et d’investir sur en tous les aspects du vécu pour soigner dès les racines la discrimination entre les genres.
MELLON C. (2009) La violence comme atteinte à la vie et à la dignité : Approche
de la violence et de la non-violence. Actualités Unitariennes. Cours plénaire à
l’Université Paris 8,p2. Récupéré de
http://www.atd-fourthworld.org/IMG/pdf/Christian_Mellon_-_Campus_2009_-
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PAQUIN Maryse, 2004, « La violence en milieu scolaire », Éducation et francophonie, Article en langue française, Université d’Ottawa, VOLUME XXXII:1.
Ministère de l’ère de l’éducation nationale.(2012). Concertation sur la refondation de l’école de la République : Violences scolaires, p12. Récupéré le 1/4/2014 de http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-content/uploads/2012/09/consulter_la_comparaison_internationale_sur_les_violences_scolaires1.pdf
GICALI Marie-Josée, 2012, Éducationàla paix au primaire: Étude desrécits des pratiques des enseignants, Canada, Thèse du Doctorat en éducation, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL, 287 pages.
GICALI Marie-Josée, Idem, p16, Éducationàla paix au primaire: Étude desrécits des pratiques des enseignants, Canada, Thèse du Doctorat en éducation
ROBINSON G., MAINE B., O’MOORE M., et coll. (2006). Réduction de la violence à l’école – Un guide pour le changement. Editions du Conseil de l'Europe. Imprimé en Belgique
Sénat, de la république française. (2005). Ajout au Code de l'Éducation. Récupéré 20 mars 2014, de http://www.senat.fr/bulletin-des-commissions/liste/lois-archives.html
(Héritages sexués : incorporation des habitudes et des croyances, in La dialectique
des rapports hommes femmes, sous la direction de Thierry Blöss, Sociologie
d’aujourd’hui, PUF, 2001, p10 à 23)
(LAHIRE Bernard, 2002), Portraits sociologiques, Paris, Nathan. (Compte rendu
publié le 12 juin 2003)
Duru-Bellat Marie., (1995) Note de synthèse [Filles et garçons à l'école, approches sociologiques et psycho-sociales]In: Revue française de pédagogie. Volume 110, 1995. Filles et garçons devant l'école. pp. 75-109.
Dossier, « education contre l’homophobie /l’ecoleinterpellee » un rapport etroit avec le sexisme 12 juin 2013
http://www.universitedesfemmes.be/041_publications-feministes.php?idpub=34