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L’ACTUALITE de la SCIENCE PROMETHEENNE Par Alain Poret Il y a des millions d’années, la Nature a été ordonnée à la reproduction sexuée pour assurer une interdépendance et pérenniser l’espèce 1 . Or, chacune de nos cellules peut être convertie en embryon naissant ce que l’on appelle clonage reproductif humain. Et il ne s’agit nullement de conjonctures futuristes, car en effet depuis la loi d’autorisation 2013 du gouvernement Hollande le clonage reproductif humain est effectif ainsi que toutes les autres manipulations sauf reproduire à l’identique un humain, mais par exemple tout licence est donnée de greffer de la semence animale avec celle de l’homme. Depuis la naissance Du premier « bébé éprouvette », le 25 juillet 1978, (Louise Brown), environ quatre millions d’enfants sont nés grâce à cette technique. Or, aujourd’hui, la procréation artificielle semble sortir des cadres qu’on lui avait jusque-là assignés. En effet, des parents fertiles ont recours à la FIV et au diagnostic préimplantatoire afin de garantir les meilleures caractéristiques génétiques à leur progéniture. Et accessoirement de choisir le sexe de l’enfant. Mais le diagnostic préimplantatoire peut être vecteur d’eugénisme ! La FIV pose aussi 1 C’est ce qu’on appelle la Loi Naturelle ou l’ordre naturel. 1

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L’ACTUALITE

de la

SCIENCE PROMETHEENNE

Par

Alain Poret

Il y a des millions d’années, la Nature a été ordonnée à la reproduction sexuée pour assurer une interdépendance et pérenniser l’espèce1. Or, chacune de nos cellules peut être convertie en embryon naissant ce que l’on appelle clonage reproductif humain. Et il ne s’agit nullement de conjonctures futuristes, car en effet depuis la loi d’autorisation 2013 du gouvernement Hollande le clonage reproductif humain est effectif ainsi que toutes les autres manipulations sauf reproduire à l’identique un humain, mais par exemple tout licence est donnée de greffer de la semence animale avec celle de l’homme.

Depuis la naissance Du premier « bébé éprouvette », le 25 juillet 1978, (Louise Brown), environ quatre millions d’enfants sont nés grâce à cette technique. Or, aujourd’hui, la procréation artificielle semble sortir des cadres qu’on lui avait jusque-là assignés.

En effet, des parents fertiles ont recours à la FIV et au diagnostic préimplantatoire afin de garantir les meilleures caractéristiques génétiques à leur progéniture. Et accessoirement de choisir le sexe de l’enfant. Mais le diagnostic préimplantatoire peut être vecteur d’eugénisme ! La FIV pose aussi la question des embryons surnuméraires et depuis la loi de « libération 2013 » les géniteurs des embryons surnuméraires n’ont plus leur mots à dire, le scientifique fait ce qu’il veut. Il y a une question brûlante concernant le vivant de l’homme : le vivant de l’homme, quelle que soit sa progression et sa place dans le vivant humain, est un « BIEN COMMUN HUMAIN UNIVERSEL INALIENABLE » Dans ce cas que fait-on de la dignité inaliénable de l’homme, de l’humanité ? Les premières enquêtes publiées sur les conséquences de la FIV font état de problèmes psychologiques profonds, et nous en sommes qu’au tout début. On ignore leur impact sur leur descendance quand bien même aujourd’hui rien n’est apparent. (Cf. « La science Prométhéenne » de Pierre-Charles Aubrit Saint Pol, sur la boutique de notre site.)

1 C’est ce qu’on appelle la Loi Naturelle ou l’ordre naturel.

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S’il y a des hommes à soigner, il va falloir réduire le nombre des autres. Si les riches et les puissants pourront changer de corps lorsque celui-ci sera usé ou invalide, les autres ne pourront que constater leur infériorité…

Ainsi la transgénèse focalise l’intérêt du transhumanisme. Il est en effet question d’introduire des gènes supplémentaires dans le génome de l’embryon ; en somme de donner naissance à des bébés génétiquement modifiés. Au Royaume Uni, les généticiens peuvent fabriquer un embryon à partir d’ADN de trois personnes différentes. En effet, un embryon humain a été conçu in vitro à partir d’un spermatozoïde et des ovocytes de deux femmes. Un bébé à trois ADN2 ?!

Ce qui bouleverse les lois de la procréation et la notion d’hérédité. Pour la première fois un être humain serait génétiquement manipulé ; ce qui aura un impact sur toute sa descendance. C’est ouvrir la boîte de Pandore de la sélection des bébés3.

Ainsi la fabrication d’embryon à trois ADN par une fécondation in vitro avec remplacement mitochondrial pose la question suivante : quel est l’impact d’introduire 1% d’un génome qui vient d’ailleurs s’interrogent des généticiens ? Mais cette technique facilitera à l’avenir les grossesses tardives4.

Un premier bébé est né d’un utérus greffé ; c’est le cas d’une jeune Suédoise de 36 ans qui avait subi une greffe d’utérus. Les évolutions technologiques dans le domaine de la procréation avec ces utérus artificiels renvoient à l’ectogenèse, procédé qui consiste à faire se développer un bébé, depuis sa conception jusqu’à sa naissance, dans un utérus artificiel, ressemblait à une sorte d’incubateur5.

Pourquoi avoir un enfant à tout prix. La GPA dont on avait dit que les femmes ne sont pas que des ventres qu’on paye dans des « usines à gestation », sera autorisée dans les faits. Aux Etats-Unis, le prix d’un ovule varie déjà entre 2500 et 50 000 dollars. La jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’imposera à la France.

La GPA est non seulement reliée au « mariage pour tous », mais aussi à la « théorie du genre ». Reconnaître aujourd’hui les enfants nés par GPA à l’étranger imposera demain de valider ce procédé en France. En ce qui concerne la PMA, elle valide la fabrication d’enfants sans pères ; ce qui est regrettable pour les droits de l’enfant. Les ascendants restent inconnus avec la PMA, éprouvette ou mère porteuse.

Avec les techniques de Procréation Médicalement Assistée (PMA), on affronte déjà les paradoxes suivants : une grand-mère porte les enfants de sa fille ; une sœur prête son utérus à sa jumelle ; une veuve espère de la semence du mari récemment décédée ; une mère porteuse refuse de rendre le locataire de sa mère ; et un embryon menace de disputer l’héritage d’un enfant naturel.

Déjà en 1996, naît Dolly, la première brebis clonée à partir d’une cellule de mamelle d’une bête morte. Elle mourra en 2003. Dolly avait vieilli deux fois plus vite que la normale. En 1997, il avait été question du clonage de Jésus-Christ à partir d’échantillons cutanés éventuellement récupérables sur le fameux Suaire de Turin ! Et, tenez-vous bien, un sondage auprès des chrétiens a montré qu’ils y étaient majoritairement favorables6…

2 Information donnée par une publication scientifique reprise par le Figaro. 3 Ces savants généticiens rejoignent l’idéologie nazie et copinent avec l’ombre titulaire du docteur Joseph Megele puisqu’ils interviennent sur l’embryon sui est un homme en progression, il a reçu son âme spirituelle au premier génome.

4 Nous aurons des générations d’enfants transgressifs sans que l’on sache de leurs conséquences sur la Création ni sur celui du monde spirituel. Les épreuves ne font que commencer.5 Ce projet est toujours à l’étude, mais ne semble pas prometteur pour le moment. Il est surtout étudié en Israël.

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Une équipe chinoise a modifié un gène chez des embryons humains. Cette expérimentation inédite pose le problème de la manipulation de notre patrimoine génétique. Pourquoi jouer avec des embryons humains ? Attention au délire du transhumanisme s’insurgent certains généticiens ! Améliorer le Q.I. des enfants alors qu’ils ne sont encore que des embryons est un « délire du transhumanisme » ; il y a le risque iatrogénique constatent la génétique. Une thérapie génique au stade embryonnaire n’est pas crédible selon la science même.

Sait-on encore qu’en 1959, en URSS, le Prof. W.P. Demikhov (1916-1998) greffa une tête de jeune chien de petite taille sur le cou d’un adulte. L’expérience dura six jours au terme desquels la tête « rapportée » continuait de lécher le lait qu’on lui présentait ! Récemment un chirurgien chinois a montré qu’il est possible de réaliser une transplantation de tête chez la souris. Ce sont des faits établis. On sait que la transplantation cérébrale serait la clé de l’éternité pour peu que ces doubles puissent « naître » à intervalle réguliers dans le temps ; ce qui est tout à fait réalisable !

Enfin aux Etats-Unis, porté par Google, le courant idéologique du transhumanisme prône l’amélioration de l’être humain par le recours à toutes les possibilités offertes par la technique. Rappelons que le premier clonage humain passe presque inaperçu, titre Le Quotidien du Médecin du 17 mai 2013.

Par ailleurs le souvenir de ce qu’ont vécu nos ancêtres, loin d’être perdu est au plus profond de nous-mêmes. Mieux c’est dès la naissance que chacun hérite de l’expérience de ses aïeux, cela sans en avoir toutefois conscience. L’ADN transmet aussi nos souvenirs ; c’est un héritage épigénétique. Le secret de cette incroyable transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique. Alors pourquoi faire des hommes des enfants de personne ? Des déshérités…

Enfin n’a-t-on pas déploré en plus les 200 000 naissances par an qui auraient manqué à la France ; soit huit millions de Français… Sait-on par ailleurs qu’avec la contraception, l’avortement ne disparaît pas, puisque 72% des femmes qui avortent étaient sous pilule. Il est certes vrai que beaucoup de pères n’ont aucune intention d’assumer la naissance, voire même de fuir en tant que géniteur !

A l’horizon 2020, chacun possèdera un robot à son image, contrôlable à distance. A partir de 2025, au stade de la greffe de cerveau, il serait possible de transférer notre matière grise. On parle de téléchargement dans la conscience dans un hologramme. C’est l’immortalité cybernétique. Mais à quoi bon créer des enfants si l’être humain se survit à lui-même ? Il y a donc le pari fou d’un neurochirurgien italien Sergio Canavero de transplanter une tête humaine. Possible techniquement est-elle pour autant acceptable déontologiquement ? Il semble bien que cela soit très prochainement réalisable pour une somme de dix millions d’euros !

Après les OGM végétaux et animaux viendront fatalement les « humains génétiquement modifiés ». On corrige déjà couramment le génome des plantes et des animaux. On peut, en théorie, manipuler celui de l’homme. En manipulant le génome de cellules reproductrices et d’embryon unicellulaires, on peut modifier le génome humain des générations suivantes ; donc changer l’espèce humaine pour la première fois dans l’espèce humaine ! On risque même d’aboutir à la création de plusieurs espèces humaines divergentes… Une catastrophe !

La Silicon Valley, prosélyte d’une humanité post-humaine, promet une éternelle jeunesse. Le transhumanisme de Google, Amazon, Facebook, Apple est désormais un

6 Lors de la Résurrection de Jésus-Christ, la fantastique énergie qui se découvrit absorba tout ce qu’il y avait de matière corporelle au Christ, ainsi il ne perdit rien de l’intégrité de son corps. C’est tout à fait conforme à la théologie concernant le sacrement de l’Eucharistie qui ne serait pas la réalité consubstantielle du Corps et du Sang de Jésus de Nazareth sans ce miracle à l’intérieur de la Résurrection. Le pain et le vin consacrés deviennent par consubstantialité réellement le Corps et le Sang de Jésus-Christ le nazaréen.

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lobby. Mais les partisans du transhumanisme ne sont-ils pas d’habiles marchands d’algorithmes ? Apple et Face Book prendraient désormais en charge à hauteur de 20 000 dollars l’autoconservation des ovocytes de leurs salariés ; un service que Microsoft propose déjà et que Google s’apprête à en faire autant.

Ainsi certains chercheurs espèrent atteindre l’immortalité. Le credo des défenseurs du transhumanisme extrêmement puissant aux Etats-Unis permet d’envisager une symbiose entre biologie, mécanique, électronique et numérique. Cellules souches ; imprimantes tridimensionnelles, nanotechnologies et progrès de la génétique repoussent plus loin les limites biologiques en accroissant notre longévité. De profondes mutations sont à venir dans l’étude de l’interface homme-machine. Mais reste posée la question : à quoi cela va nous servir ? Pourquoi être augmenté ? Dans quel but ?

Depuis 2013, il n’y a plus d’interdit de clonage à partir de cellules souches issues d’embryons. Il sera en effet possible de créer des humanoïdes. Le corps humain devient ainsi une marchandise et l’enfant un objet de consommation. On peut donc parler d’esclavage par la procréation assistée et les mères porteuses, l’élevage humain par le clonage, la commercialisation du corps humain et la marchandisation des enfants. Et l’on peut encore parler d’eugénisme avec l’adoption des enfants « à la carte »…

En 2007, le gouvernement britannique a autorisé la création de chimères d’humain et d’animal, in vitro, dans le cadre de recherches scientifiques. Et ces essais ne sont pas conduits dans des éprouvettes de laboratoire, mais dans des corps de créatures vivantes. En génétique, une chimère, d’après la créature mythique grecque (tête de lion, corps de chèvre et queue de serpent) est un organisme qui possède deux ou plusieurs génotypes différents. Signalons qu’un article sur les « chimères » nées du croisement entre l’humain et l’animal fut publié par le magazine National Geographic.

Ainsi des porcs dont le sang comporte essentiellement des composants sanguins humains, des souris ayant un cerveau qui contient une majorité de neurones humains, cela inquiète ! Et il est possible légalement de faire des chimères qui sont le produit d’un embryon non humain, mais dans lequel on aura introduit des cellules humaines.

En fin de comptes, le génome humain ne peut être mélangé à d’autres espèces. Le modifier risque d’entraîner des changements dans l’espèce humaine elle-même, créant une post humanité. Finalement la chimère a toujours été le produit difforme du monstre Echidna et de Typhon.

En conclusion, pourquoi vouloir à tout prix changer la « copie de Dieu », c’est-à-dire la présence de l’âme spirituelle dans le corps embryonnaire ? Dieu informe l’embryon de l’homme dans le ventre de sa mère. Il y a donc une capacité autonome de mémorisation individuée dans le zygote. Le « séquençage du génome », la « sélection eugéniste » et la « brevetabilité du vivant », sans parler des « géno-dollars » inaccessibles aux pauvres insolvables du sud, n’est-ce pas un « crime contre l’humanité » ?

Après tant d’autres tristement célèbres, voici poindre le « crime contre l’homme » divinement humain par le Verbe devenu chair ! Le clonage humain introduit en effet la création de matière première humaine. Pourquoi l’ovule énucléé du clonage humain7 ?

7 L’humanité est en passe de rejoindre celle qui conclut l’humanité de l’Age Adamique et qui se mérita le déluge noétique. Dieu laissera-t-il l’avenir de l’humanité dans les mains profanatrices, transgressives des savants prométhéens ? Non, pas aussi loin, car il y a eu l’Incarnation, mais nous serons confrontés à une sévère purification dont déjà s’avancent sur nous les premières vagues. Seuls les Veilleurs de la Nouvelle Jérusalem peuvent comprendre parce qu’ils voient ce que leurs yeux regardent…

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