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Le Ministre Chabani NOURDINE à l’écoute des industries
Sensibilisation du personneldu MIDSP
Connaître le passé pour préparer l’avenir
02 0301
VISITE D’USINE À ANKORONDRANO
BNI MADAGASCAR INDUSTRIE
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Le Ministre Chabani NOURDINE à l’écoute des industries
Deux usines de transformation situées à Ankorondrano, à savoir, COMACAT et CODAL Madagascar ont reçu la visite de la délégation du Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé (MIDSP) conduite par le Ministre Chabani NOURDINE, le 14 octobre dernier. Créée en 1945, la société COMACAT, spécialisée dans les activités de transformation du caoutchouc traite un millier de nouveaux pneus rechapés par mois. Elle emploie une centaine d’agents avec usage associé de machines industrielles traditionnelles et modernes auprès de ces deux ateliers (atelier mélange et atelier rechapage). « Vitafoam », une branche au sein de cette même société, pour sa part est réputée pour ses matelas destinés à l’approvisionnement du marché local. Cette unité de production fabrique 1.200 matelas par jour.
Dans une interview accordée à la presse, le Ministre a fait savoir que la descente sur terrain auprès des
industries s’inscrit pleinement dans la mission qui incombe au MIDSP. « Il nous est important d’aller sur terrain voir les industriels pour constater leur fonctionnement. Nous sommes ici pour voir de près les difficultés qui risquent de compromettre le bon déroulement de leurs activités et offrir notre soutien », a-t-il déclaré. Il se réjouit de voir que malgré les difficultés auxquelles le secteur est confronté, les industries telles que COMACAT continue de fonctionner et contribuer au développement de l’économie nationale à travers une création d’emplois directs et indirects et une création de la valeur ajoutée.
Après COMACAT, ce fut au tour de l’usine de transformation de fruits, légumes et épices CODAL d’accueillir la délégation du MIDSP. Ce fut une occasion pour la délégation de se renseigner sur les différentes étapes de processus de fabrication des conserves de CODAL avant leur mise en vente dans les rayons des grandes
surfaces et boutiques. « Nos produits sont soumis à de nombreuses analyses et de procédures de mise en conformité aux normes internationales car 50 % de nos produits sont destinés à l’exportation », a confié Claude BRUNOT, DG de la société CODAL Madagascar. Depuis sa création en 1949, CODAL Madagascar a beaucoup évolué pour atteindre au jour d’aujourd’hui une centaine de gammes de produits dont six (06) sont certifiés bio. Dans le souci d’offrir des produits de qualité, le personnel de CODAL est régulièrement formé par des Experts internationaux. Il en est de même pour les paysans fournisseurs de matières premières qui bénéficient d’encadrement dans leur démarche de produits BIO.
Le Ministre Chabani NOURDINE a salué les efforts de cette industrie locale visant à maintenir les produits labellisés « made in Madagascar » sur le marché international. « Madagascar a le savoir-faire pour lequel nous devrions en être fiers. Ainsi, l’Etat via le MIDSP va à la rencontre des industriels afin de les encourager à promouvoir le made in Madagascar », a-t-il estimé.
ANKORONDRANO
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ANKORONDRANO
BNI Madagascar : Sensibilisation du personnel du MIDSP
Suite à la signature d’une convention de partenariat entre le Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé (MIDSP) et la banque BNI Madagascar, au mois d’octobre dernier, une séance de sensibilisation destinée aux membres du personnel du MIDSP s’est déroulée, le 19 octobre dernier, dans les locaux du MIDSP, à Antaninarenina dans le but d’expliciter les termes de ladite convention. « Cette approche devra permettre à tout agent du MIDSP de connaître nos services et offres promotionnelles consacrées exclusivement aux fonctionnaires » explique Anjaranirina Maminiaina RAKOTOARIVONY, responsable convention et partenariat au sein de la BNI Madagascar.
Dans le cadre de ce partenariat, la BNI Madagascar applique une réduction sur ses offres de services. Un taux préférentiel est également proposé aux fonctionnaires du MIDSP désirant acquérir un crédit auprès de cette banque. Les nouveaux fonctionnaires pour leur part ont la possibilité d’accéder à des crédits d’installation toujours avec un taux réduit.
Dans sa nouvelle vision de devenir une banque sans distance, la BNI Madagascar a doublé ses efforts au cours de ces deux dernières années pour devenir le deuxième réseau bancaire malgache avec 54 agences opérationnelles et 76 guichets automatiques répartis sur tout le pays. Outre les particuliers, les fonctionnaires sont également inscrits dans la cible de la BNI Madagascar. A ce titre, cette banque consacre une fois par mois depuis le mois d’octobre dernier, la « semaine des fonctionnaires » laquelle de nombreux lots sont octroyés à tout agent ayant encouragé un de ses paires à ouvrir un compte bancaire auprès de la BNI Madagascar. Un grand tirage au sort est programmé pour la fin du mois de décembre prochain.
Il est à noter que la signature de la convention de partenariat avec la BNI Madagascar témoigne de l’engagement du MIDSP, en tant qu’une entreprise soucieuse du bien-être de son personnel.
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Côté perspectives, le secteur industriel malgache est aujourd’hui dans l’attente de la soumission pour adoption auprès du parlement durant la session ordinaire en cours de projet de Loi sur le Développement de l’Industrie de Madagascar (LDIM). Ce projet de loi s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique industrielle adoptée depuis l’année 2014. Outre la mise en place d’un cadre incitatif et attractif aux investissements locaux et extérieurs, ce document ambitionne également de transformer la structure de l’économie de manière à atteindre une contribution du secteur industrie de l’ordre de 25% dans le PIB national en 2020, de rendre compétitive l’industrie locale et d’encourager les industriels à se tourner vers une transformation de produits finis pour générer de la valeur ajoutée.
La table-ronde qui avait eu comme intervenants, Menjamirado Razafimihary, ancien ministre de l’industrie, Emmanuel de Tailly, PDG Adjoint de la brasserie Star et Jean-Claude Starczan, DG de l’Impérial Tobacco a été riche en connaissances et partages sur le modèle d’industries intégrées à Madagascar. Tous étaient unanimes à dire qu’il est plus que temps pour Madagascar d’entamer l’ère de l’industrie à plus haute valeur ajoutée. Cela suppose la valorisation des potentialités de Madagascar et l’instauration d’un cadre et environnement sereins propices à l’investissement.
Le Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé (MIDSP) a été représenté à cette occasion par son Directeur Général du Développement de l’Industrie, Gaétan RAMINDO. A noter que le MIDSP ne ménage pas ses efforts pour soutenir le développement du secteur industriel dont la LDIM qui suit son court et ce dans une approche participative du SIM.
a confié le Dr Fano ANDRIAMAHEFAZAFY, enseignant-chercheurs au sein du Département Economie, intervenant à la conférence-débat. « La première tentative d’industrialisation initiée par le Roi Radama 1er s’est soldée par un échec car les échanges avec les missionnaires du LMS étaient basés sur transfert de techniques en termes d’artisanat et une tendance à une importation de produits de luxe. Idem pour l’industrialisation instaurée par la Reine qui était marquée par une présence d’industrie très limitée à une frange de population », a-t-il expliqué. Et de poursuivre que l’industrialisation n’avait pas de place durant la période coloniale car Madagascar, en tant pays colonisé était destiné à fournir des matières premières.
La présentation orientée sur l’histoire de l’industrie de l’après Indépendance (1960) faite par Fredy RAJAONERA, Président en exercice du Syndicat des Industries (SIM), pour sa part, montre que l’industrie enregistrait une part de 10% dans le PIB national entre 1960 et 1975 pour atteindre 14% entre 1982 et 2001 et restée stagnante à 15% entre 2002 et 2016. Il a noté le ralentissement de la croissance économique du aux crises politiques récurrentes qui ont secoué le pays (2002 et 2009). A cela s’ajoute le problème de la concurrence déloyale touchant plusieurs filières de l’industrie locale.
Madagascar a encore son bout de chemin à parcourir pour arriver au développement de son industrie. De nombreux
paramètres dont une réelle volonté de toutes les parties prenantes doivent être considérés pour atteindre cet objectif ! Ces mots résument la conférence-débat qui avait comme thème « Evolution du secteur industriel à Madagascar » et la table ronde dont le thème était « les expériences historiques des industries intégrées peuvent-elles être un modèle de développement ? » organisée le 28 octobre dernier, dans la Salle Polyvalente de l’AFT Andavamamba. Il s’agit d’un événement en marge de l’exposition sur l’histoire économique de Madagascar depuis 1960 intitulée « Enseignements du passé et Perspectives d’avenir » co-organisée par le Département Economie (Faculté de Droit d’Economie, de Gestion et de Sociologie) de l’Université d’Antananarivo et le Cabinet FTHM qui s’est déroulée du 24 au 30 octobre dernier, toujours à l’AFT Andavamamba.
« Madagascar a débuté une tentative d’industrialisation durant la période du Royaume de Madagascar, notamment du temps du Roi Radama 1er (1810-1828) et celui de la Reine Ranavalona 1ère (1828-1861), mais cela est resté à une phase d’échec»,
INDUSTRIE : CONNAÎTRE LE PASSÉ POUR PRÉPARER
L’AVENIR
