VIVE L’AMOURdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2006bul5.pdfNaissance d’une civilisation De 2002 à 2005, Olivier Julien a suivi trois campa-gnes de fouilles successives aux

5DU 28 JANVIERAU3 FÉVRIER 2006

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N°5

magazine

VIVE L’AMOURUne passion éternelle au pays du matin calmeLe chant de la fidèleChunhyang,d’Im Kwon Taek,mercredi 1er février

DIMANCHE 29/1THEMA La douceur de l’âgeOubliez le troisième âge.Dans “Thema”, les vieux sontvieux… (suite page 10)

LUNDI 30/1 CINÉMA Courant alternatifLa construction de la centralenucléaire de Brokdorf fait voler en éclats… (suite page 14)

LES PRIME TIMESAMEDI 28/1L’AVENTURE HUMAINE Aratta, à l’aube des civilisationsRetour sur les fouilles archéologiquesde Jiroft, en Iran… (suite page 5)

Les grincheuxde Donald PetrieDimanche 29 janvier à 20.40et lundi 30 janvier à 14.55

Espion, lève-toi !d’Yves BoissetDimanche 29 janvier à 1.05

Courant alternatifde Lars Jessen Lundi 30 janvier à 20.40 et jeudi 2 février à 1.00

Pour qui sonne le glasde Sam WoodLundi 30 janvier à 0.00

Les amants du cercle polairede Julio MedemMardi 31 janvier à 14.55 et vendredi 3 février à 0.50

Le chant de la fidèleChunhyangd’Im Kwon TaekMercredi 1er février à 22.55

Guêpier pour trois abeillesde Joseph L. MankiewiczJeudi 2 février à 20.40

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

28 JANVIER | 3 FÉVRIER 2006

sous-titrage pour sourds et malentendants

audiovision pour aveugles et malvoyants

diffusion en stéréo

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 31/1THEMA Les armes etc. Pourquoi, alors que la guerre froideest terminée depuis longtemps…(suite page 17)

MERCREDI 1ER/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les trois couleurs de l’empireColonisée au nom de valeurshumanistes et républicaines,l’Algérie… (suite page 23)

JEUDI 2/2CINÉMAGuêpier pour trois abeillesSous le signe du meurtre et du mystère, une comédie… (suite page 27)

VENDREDI 3/2 FICTIONIls ont eu KnutHiver 1983. Dans un chalet desAlpes, Nadja… (suite page 31)

ATTENTEUn cinéaste palestinien découvre la réalité de son peuple en parcourant les camps de réfugiés à la recherche de comédiens.Une réflexion subtile sur la force de l’image.“Fiction”, mardi 31 janvier à 22.55

LE CHANT DE LA FIDÈLE CHUNHYANGLes amours contrariées du noble Mongryong et de la belle Chunhyang, chantées par un maître de pansori. Un chef-d’œuvre signé Im Kwon Taek,vétéran du cinéma coréen.“Cinéma”, mercredi 1er février à 22.55

ARATTA, À L’AUBE DES CIVILISATIONSVisite des fouilles archéologiques de Jiroft, en Iran, où furent mis au jour,en 2001, les très riches vestiges d’un État inconnu vieux de 5 000 ans.“L’aventure humaine”, samedi 28 janvier à 20.40

LA FOLLE JOURNÉE DE NANTESAu nom de “l’harmonie des nations”,

Rameau, Bach, Haendel, Telemann ou Purcells’emparent de la ville. Une douce folie

musicale à partager en direct sur ARTE.“Le spectacle du dimanche” et “Maestro”,

dimanche 29 janvier à 9.25 et 19.00

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19.00 > 20.40

arte magazine n°5 du 28|1|06 au 3|2|064

14.10L’art et la manièreClaude LévêqueDocumentaire d’Armelle Brusq(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Image & CieARTE FRANCE

Andrée Putman, Ben, AnnetteMessager, Giuseppe Penone…Treize épisodes inédits de L’artet la manière à découvrir à par-tir du 28 janvier. Aujourd’hui :Claude Lévêque.Ce qui caractérise le travail deClaude Lévêque, c’est un art cor-porel à la fois sensoriel et mental.Sa matière première est l’envi-ronnement quotidien. Ses instal-lations (photo) jouent sur unmélange d’attirance et de répul-sion qui déstabilise le spectateur.La semaine prochaine : Andrée Putman.

14.45Toutes les télésdu mondeLa télévision des ThaïsRéalisation : Solenn Honorine et Pierre Caule (France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

La télévision thaïe reste unmodèle de vertu. Inutile de zap-per, vous n’y trouverez aucuneimage indécente. On ne boit pas,on ne fume pas et les images decorps nus sont “floutées” mêmedans les émissions médicales. Ici,Big brother a provoqué un scan-dale quand deux participants ontosé se tenir la main à l’écran.Multidiffusion le 2 février à 12.10

15.15Radium Palace,zone interditeDocumentaire de Peter Heller(Allemagne, 2004, 52mn)BR

En Tchécoslovaquie, l’URSS aexploité les mines d’uranium deJachymov, en Bohême, en recou-rant au travail forcé. Nombre derecrues sont mortes, victimes desradiations. Dans les années 60,les mines ont été comblées. Desjeunes font revivre leur mémoireen donnant la parole aux raressurvivants.

17.45BiographieWendelin von BochDocumentaire d’Inge Plettenberg(Allemagne, 2006, 43mn)SR

Depuis plus de deux siècles etdemi, la dynastie Villeroy & Bochfabrique de la vaisselle, des sani-taires et des carreaux. Wendelinvon Boch, P.D.G. depuis 1998,considère sa société comme unélément du patrimoine culturel.Multidiffusion le 3 février à 16.00

TNT, câble et satellite

samedi28/1 8.00 > 19.00

19.00Forum des EuropéensL’Europe est-ellexénophobe ?Rédaction en chef : Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2006, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagniedes Phares et BalisesARTE FRANCE

L’Europe est-elle aujourd’hui plusraciste qu’il y a quelquesannées ? Une émission présen-tée par Anne-Sophie Mercier etMatthias Beermann.D’après des sondages récents,56% des Français pensent qu’il ya trop d’étrangers en France et lamoitié des Européens sont cri-tiques à l’égard de la diversité cul-turelle et religieuse. Confrontée àla question de l’intégration desimmigrés et de leurs enfants,l’Europe opte-t-elle vraiment pourle repli ? Reportages en Italie, auDanemark et au Royaume-Uni.À voir également, la Thema

“Y a-t-il une question noire ?”,

mardi 24 janvier à 20.45.

20.15 | ART ET CULTURE

La renaissancedes pierres (4)Le Stilwerk à HambourgDocumentaire de Christoph Schuch(Allemagne, 2004, 26mn)NDR

Chaque samedi à 20.15 jusqu’au4 février, La renaissance despierres présente une rénovationexemplaire. Ce soir, rendez-vousà Hambourg.Construit à la fin du XIXe siècle,le Stilwerk est l’un des premiersbâtiments industriels en bétonarmé du port de Hambourg. Cetteancienne malterie est aujourd’huiau cœur d’un grand projet derénovation urbaine.Multidiffusion le 29 janvier à 8.55

Dernier rendez-vous : le Palais des

congrès de Nuremberg (le 4 février).

8.00 Jordi Savall et les voix de la viole (Multidiffusion du 22 janvier)

8.45Les carnets d’Histoire parallèle(Rediffusion du 30 juillet 2005)

9.10 Sibérie, le dernier voyage arctique(Multidiffusion du 26 janvier)

9.55 Quelle vie de chien !(Multidiffusion du 4 janvier)

10.40 Kaléidoscope(Rediffusion du 29 janvier 2005)

11.10 Les grands duels du sport(Multidiffusion du 7 janvier)

12.00Abou Simbel(Multidiffusion du 21 janvier)

12.55 360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 21 janvier)

13.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 25 janvier)

14.00Karambolage(Multidiffusion du 22 janvier)

14.10L’art et la manière

14.45Toutes les télés du monde

15.15Radium Palace,zone interdite

16.10 Hollywood et la Shoah(Multidiffusion du 25 janvier)

17.45Biographie

18.30 Kaléidoscope(Multidiffusion du 14 janvier)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTURE La renaissance des pierres (4)

20.40 L’AVENTURE HUMAINE Aratta, à l’aube des civilisations

21.40 360° le reportage GÉO

22.35 MUSICAMozart à la folie

23.25Metropolis

0.20 LA LUCARNEOù sont nos disparus ?

1.50La vie par les bords(Multidiffusion du 12 janvier)

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Documentaire d’Olivier Julien(France, 2005, 52mn)

Coproduction : ARTE France,Gedeon Programmes,

en association avec Channel Four et avec la collaboration de la RTBF,

de la TSR, de Planète,de TFO-TV Ontario, de SBS-TV Australia

ARTE FRANCE

samedi28/120.40 > 22.35

En 2001, dans une vallée enclavée du sud-est del’Iran, près de la ville de Jiroft, la crue puis le retraitde la rivière Halil Roud font affleurer à la surface dusol de somptueux vases sculptés dans une pierresombre, la chlorite. Un pillage massif met bientôt lesite en danger, poussant les autorités à le boucler età ouvrir des fouilles sous la direction de YoussefMadjidzadeh, un spécialiste de la Mésopotamie. Dansles vestiges mis au jour, celui-ci reconnaît un style déco-ratif déjà rencontré, aussi bien en Mésopotamie quedans la vallée de l’Indus, mais jamais identifié. Dèsla première campagne, les archéologues sont per-suadés qu’une civilisation urbaine organisée a prospéré dans cette vallée longue de 400 km, à l’aubedu troisième millénaire avant J.-C. Car des cons-tructions monumentales semblent attester d’uneorganisation étatique. Youssef Madjidzadeh veutmême y voir le mythique royaume d’Aratta, men-tionné par quatre légendes sumériennes.

Naissance d’une civilisationDe 2002 à 2005, Olivier Julien a suivi trois campa-gnes de fouilles successives aux côtés du professeurMadjidzadeh, par ailleurs conseiller scientifique dufilm. Des premiers repérages à la découverte, inextremis, d’une tablette de brique portant peut-êtreles signes d’une écriture archaïque, on assiste à l’émergence d’une société arrachée à l’oubli. Lesarchéologues étudient les traces d’un artisanat raf-finé, d’un commerce qui rayonna dans toute larégion, d’une agriculture développée. Il faudraencore des dizaines d’années de fouilles pour que cette“petite Mésopotamie” révèle tous ses secrets, souli-gnent-ils. Mais, d’ores et déjà, le film permet de par-tager leur émerveillement à pouvoir investiguer cette“énorme pièce manquante dans le puzzle des ori-gines de nos civilisations”.

Multidiffusion le 29 janvier à 14.00 et le 4 février à 12.00

“C’est une civilisation qui avait été complètementoubliée, effacée de l’histoire. Aujourd’hui elleréapparaît petit à petit (…). Et c’est magnifique.”(Youssef Madjidzadeh)

20.40 |L’AVENTURE HUMAINE

Aratta, à l’aube des civilisationsRetour sur les fouilles archéologiques de Jiroft,en Iran, qui ont mis en évidence l’existence d’un royaume inconnu vieux de 5 000 ans,aux vestiges d’une exceptionnelle richesse.

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Mozart a marqué de son empreinte les cultures lesplus diverses, sans que ces traces aient toujours unrapport avec la musique. Larry Weinstein a rencon-tré des personnes dont l’existence a été marquée demanière inhabituelle par le compositeur. Il y a FranzVieböck, astronaute autrichien qui a tenu à empor-ter dans l’espace des Mozartkugeln (boules en cho-colat et pâte d’amande à l’effigie de Mozart, très pri-sées en Autriche) ; Steph Waller, persuadée quel’esprit du compositeur continue de vivre en elle ;Julius Müller, fossoyeur viennois qui rassemble leslettres d’admirateurs déposées sur la tombe deMozart et y répond ; David Cope, musicologue etinformaticien américain qui a rentré sur ordinateurles paramètres de nombreuses œuvres du composi-teur et crée des morceaux “à la manière de”… Dansces brefs portraits de passionnés ou de farfelus, l’anecdotique côtoie l’étrange, le comique jouxte l’émotion.


samedi28/1 22.35 > 3.00

21.40360°le reportage GÉOLa montagne sacrée du DaguestanRéalisation : Elke Windisch(Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR,Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 27 novembre 2004)

Présenté par Sandrine Mörch

Au Daguestan, des juifs, deschrétiens et des musulmans fontl’ascension d’une montagnesacrée, dernière demeure du roiSalomon.Inhumé et exhumé à sept repri-ses, le roi Salomon aurait trouvé sadernière demeure sur le Shalbuz-dagh, montagne culminant à 4000mètres aujourd’hui située auDaguestan, république cauca-sienne de la Fédération de Russie.Les habitants, qu’ils soient chrétiens,juifs ou musulmans, considèrentle lieu comme sacré. La caméraaccompagne quelques pèlerinsparmi lesquels Ashab, un direc-teur d’école passionné d’alpi-nisme. Pendant deux jours, Ashabet ses compagnons longent desprécipices, traversent des champsde neige, escaladent des rochers.Avant le sommet, une ultimeépreuve les attend : il leur fautpasser à travers une fissure dansla roche. Or, selon la légende,seuls ceux qui n’ont pas troppéché peuvent s’y glisser.Multidiffusion le 29 janvier à 14.55 et

le 4 février à 12.55

En partenariat avec

22.35 |MUSICA

Mozart à la folieRencontre avec des personnes dont la vie est placée sous lesigne de Mozart. Un film farfelu qui nous emmène de Salzbourgà l’Oklahoma, de Vienne à Toronto… et jusque dans l’espace !

L’année en janvier sur ARTE

> Thema “Wolfgang Amadeus Mozart” (1), le vendredi 13 janvier

> Thema “Wolfgang AmadeusMozart” (2), le dimanche 15 janvier

> La finta giardiniera,dans “Musica” le samedi 21 janvier

> Soirée de gala Mozart sous la direction de Daniel Barenboim,en direct du Staatsoper de Berlin,

le vendredi 27 janvier

> Mozart à la folie, documentaire,dans “Musica” le samedi 28 janvier

En partenariat avec

Documentaire de Larry Weinstein (Canada, 2005, 52mn)Production : Rhombus MediaZDF

L’esprit de Mozart est bien vivant.

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23.25MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2006, 52mn)NDR

Quand les images apprirentà parlerOu comment le film parlant estdevenu international, avec la pro-duction simultanée de plusieursversions linguistiques. Par exem-ple en 1931, quand la UFA alle-mande produisit successivementDer Kongress tanzt, Le congrès s’a-muse et Congress dances avec lamême actrice polyglotte, LilianHarvey.

Souad Massi en tournéeAvec son nouvel et troisièmealbum Mesk Elil – le nom d’unparfum de l’Afrique du Nord – lachanteuse de 33 ans, qui a quittél’Algérie il y a six ans, exprime laliberté de l’exil parisien et la nos-talgie de la terre natale, l’envie devivre et la mélancolie. Enfantd’une famille berbère de Kabylie,elle associe l’oud et le tabla, laguitare flamenca andalouse, lefado et les tambours berbères surdes arrangements de cordes.Souad Massi est en concert du 3février au 20 mars, de Strasbourgà Hambourg en passant parVienne, Fribourg et Berlin.Multidiffusion le 29 janvier à 18.05

(Hiçbiryerde)Téléfilm de Tayfun Pirselimoglu

(Turquie, 2002, 1h29mn, VOSTF)Scénario : Tayfun Pirselimoglu

Avec : Zühal Olcay (Sükran),Michael Mendl (Gerhard),Parkan Özturan (Ahmet),

Meral Okay (Melek), Ruhi Sari (Veysel),Devin Özgür Çinar (Sule)

Image : Colin MounierMontage : Sevket Uysal

Son : Nuh Mete DenizMusique : Cengiz Onural

Coproduction : Mine Film, Luna-Film,en collaboration avec ZDF et ARTE

ZDF(Rediffusion du 5 avril 2003)

GRAND PRIX DU JURY, MONTRÉAL 2002

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

POUR ZÜHAL OLCAY, ISTANBUL, 2002

Sükran, 40 ans, vend des billets àla gare centrale d’Istanbul. Sonmari a déjà dû payer de sa vie sesorigines kurdes. Le jour où Veysel,son fils unique, disparaît, Sükranrefuse de se résigner – commeSule la fiancée du jeune homme –et se jure de le retrouver. Elle mul-tiplie les démarches auprès de lapolice et des autorités militaires, serend dans les cafés que Veysel fré-quentait et à l’atelier où il tra-vaillait. Mais personne ne peut oune veut lui venir en aide. Sükranest régulièrement convoquée à lamorgue pour reconnaître descadavres et elle a de plus en plusde mal à supporter cette épreuve.Le jour où Halil, un ami et collè-gue de Veysel, disparaît à son tour,Sükran décide de partir à sarecherche dans l’espoir que sapiste la mènera à son fils. Elle finitpar arriver au Kurdistan.

RéquisitoireOù sont nos disparus ? est un pre-mier long métrage dans la veinedes films politiques italiens desannées 70, des réquisitoires à laFrancesco Rosi ou à la DamianoDamian. Comme dans l’Italie de l’époque, il s’agit de démêler desréseaux, de montrer les liens entreles responsables politiques et lesorganisations criminelles. TayfunPirselimoglu décrit une Turquiedans laquelle le simple citoyen a biendu mal à faire valoir ses droits.L’actrice Zühal Olcay, quant à elle,porte tout le film avec un talentindéniable.


samedi28/1

0.20 | LA LUCARNE

Où sont nos disparus ?D’Istanbul au Kurdistan, le périple d’une mèrepartie à la recherche de son fils disparu sanslaisser de traces.

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8.00La souris souriante

8.30Lucky Luke

8.55 La renaissance des pierres (4)(Multidiffusion du 28 janvier)

9.25 Le spectacle du dimancheLa Folle Journée de Nantes

11.40 TÊTES D’AFFICHEGabin, gueule d’amour

13.05 TOUTE L’HISTOIREUne famille royale (3)

14.00 Aratta, à l’aube des civilisations(Multidiffusion du 28 janvier)

14.55 360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 28 janvier)

15.50Madame Jeanette(Multidiffusion du 17 janvier)

17.15Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 1er janvier)

17.452D or not 2D(Multidiffusion du 25 janvier)

18.05Metropolis(Multidiffusion du 28 janvier)

19.00MAESTROLa Folle Journée de Nantes

20.25ARTE Info

20.40ARTE Météo

20.45>1.10THEMALa douceur de l’âge

20.45 FilmLes grincheux

22.25Alfredo et ses modèles

23.4066 printemps et un bel été

1.05Espion, lève-toi !(Multidiffusion du 12 janvier)

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8.00La sourissourianteÉmission pour les enfants(Allemagne, 2005, 26mn, version originaleallemande sous-titrée en français)Coproduction : WDR, DeutscheWelle/Transtel, Bavaria Media TelevisionARTE G.E.I.E.

Aujourd’hui : Pierre rend visiteaux pingouins du zoo ; la taupedécouvre une source dans son jar-din ; ce qui se cache dans la mareaux nénuphars ; Marie fait flotterson petit bateau dans le caniveau.

8.30Lucky LukeSérie animéeRéalisée par Philippe Landrot,d’après Morris(France, 1990, 26mn, version allemande sous-titrée en français)Production : Dargaud FilmsARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 30 septembre 1996)

17. Les cousins DaltonLes cousins des Dalton sont desminables. Leur seule ambition :égaler, pour les venger, les célè-bres bandits que Lucky Luke amis hors d’état de nuire.

TNT, câble et satellite

dimanche29/1 8.00 > 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Au programme de cette matinée :le Concert Français (dirigé parPierre Hantaï) exécute les Suitespour orchestre n° 1 et n° 4 deJean-Sébastien Bach ; le NeueOrchester et le Chorus Musikusde Köln (dirigés par ChristophSpering) interprètent des Motetspour chœur de Jean-SébastienBach (concert enregistré le samedi

28 janvier et diffusé en différé).Nous retrouvons ensuite, en directde la Cité des congrès de Nantes,l’ensemble Les Siècles (dirigé parFrançois-Xavier Roth) dans desextraits de Dardanus, d’Hippolyteet Aricie et des Indes galantes deJean-Philippe Rameau.Retrouvez La Folle Journée

de Nantes à 19.00 dans “Maestro”.

Jean Gabin a traversé cinquanteans de cinéma. Portrait drôle etaffectueux du bourru des cœursqui, avant de refuser de jouer desrôles d’amants pour protéger sesenfants des railleries, avait eu letemps de connaître l’amour avecGaby Basset, Michèle Morgan etMarlene Dietrich.

9.25Le spectacle du dimancheLa Folle Journée de NantesL’harmonie des nationsRéalisation : Frédéric Leclair (France, 2006, 2h)Coproduction : ARTE France, KM ProductionsARTE FRANCE

11.40 | TÊTES D’AFFICHE

Gabin, gueule d’amourDocumentaire de Michel Viotte (France, 2001, 1h22mn)Production : La Compagnie des IndesARTE FRANCE(Rediffusion du 7 octobre 2001)

Partenaire de La FolleJournée de Nantes,ARTE lui consacre une programmationexceptionnelle avecdeux grands concertsen direct à 9.25,puis à 19.00.

Soiréeprésentée par GérardCourchelle

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Gabin, “sobre comme le vin rouge,simple comme une tache de sang”

(Jacques Prévert).


13.05 | TOUTE L’HISTOIRE

Une familleroyale (3)Série documentaire en six épisodes d’Anna Lerche et Marcus Mandal(Danemark, 2003, 6x52mn)ARTE FRANCE

Une saga historique en six épi-sodes à suivre jusqu’au 19février : l’itinéraire mouvementéde Christian IX du Danemark etde ses descendants.

3. Les héritiers d’un empireLa reine Victoria cherche un particonvenable pour son fils Édouard.Son choix tombe sur la ravissantefille aînée de Christian IX,Alexandra. Mais le mariage doitattendre quelques années, car lareine Victoria porte le deuil aprèsla disparition prématurée de sonépoux Albert.

dimanche29/119.00 > 20.45

19.00 | MAESTRO

La Folle Journée de NantesL’harmonie des nationsRéalisation : Vincent Bataillon (France, 2006, 1h25mn)Coproduction : ARTE France, KM ProductionsARTE FRANCE

Diffusion en simultané

sur

Présenté par

Gérard Courchelle

Du 25 au 29 janvier 2006,Nantes vit aux rythmes de La Folle Journée,qui a cette année pour thème l’harmonie (musicale) des nations dans l’Europe baroque.

Dans les années 1650 à 1750, lesgrandes nations européennes par-tagent le même intérêt pour lamusique. Hommes et œuvres cir-culent à travers le continent et descontacts étroits se nouent entrecompositeurs. Cette année, La FolleJournée de Nantes convie le publicà parcourir l’Europe baroque, de

l’Allemagne à la péninsuleIbérique, de l’Italie à l’Angleterre, sans oublier la France, à travers desœuvres de Rameau, Bach, Purcell,Haendel, Scarlatti, Almeida,Telemann, Couperin… Au pro-gramme ce soir : le Concerto Kölninterprète Water music de GeorgFriedrich Haendel et La giuditta de

Francisco Antonio de Almeida ; leRicercar Consort et le CollegiumVocale de Gand (photo) interprè-tent Didon et Énée de HenryPurcell sous la direction dePhilippe Pierlot.Retrouvez La Folle Journée

de Nantes à 9.25 sur la TNT,

le câble et le satellite.

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Jean-Sébastien Bach (au centre), conduisant un orchestre de chambre sur une gravure allemande de 1732.

(Grumpy old men)Film de Donald Petrie

(États-Unis, 1993, 1h43mn, VF)Scénario : Mark Steven Johnson

Avec : Jack Lemmon (John Gustafson),Walter Matthau (Max Goldman),

Ann-Margret (Ariel Truax),Burgess Meredith (le grand-père Gustafson),

Daryl Hannah (Melanie Gustafson),Kevin Pollak (Jacob Goldman),

Ossie Davis (Chuck),Christopher McDonald (Mike),

Buck Henry (Elliott Snyder),Joe Howard (le pharmacien)

Image : Johnny E. JensenSon : Russell Fager

Production : John Davis, Lancaster Gate,Warner Bros.

John Gustafson et Max Goldmanse vouent depuis cinquante-sixans une haine féroce que rien nesemble pouvoir apaiser. Une obs-cure rivalité, née à l’époque loin-taine de leurs premières amours, lesa dressés à jamais l’un contre l’au-tre. Ils se saluent rituellementchaque matin par une bordéed’obscénités rageuses. Cette guerresans trêve est la principale attrac-tion de Wabasha, paisible bour-gade du Minnesota où les loisirssont rares et les hivers longs. Un jour,une belle étrangère s’installe dansle voisinage des deux ennemis…

Drôle de coupleEn 1966, Billy Wilder choisit uncertain Walter Matthau pour jouer

aux côtés de Jack Lemmon dansLa grande combine. Le succès duduo est immédiat. Pendant plusde quarante ans, les deux hommesseront complices et râleurs, Talonet Lefuneste, indissociables etdivorçant tout le temps. Lemmon,à cette époque, a joué avec les plusbelles : Romy Schneider, ElaineMay, Lee Remick, CatherineDeneuve. Mais c’est WalterMatthau qui sera son partenaireidéal – il le fera d’ailleurs jouerdans Kotch (1971), le seul filmqu’il ait jamais réalisé. Au débutdes années 80, quand JackLemmon revient à la comédieaprès une décennie de films mili-tants, c’est une fois de plus avecWalter Matthau (dans Buddy

buddy de Billy Wilder). Les deuxhommes se retrouvent en 1993pour un dernier tour de piste : Lesgrincheux fait un carton inat-tendu. Le couple s’est bonifié. Lesdeux complices ont l’âge de pouvoirtout se permettre, y compris lafarce la plus infantile. Ils s’amu-sent à se faire plaisir et les spec-tateurs rigolent. Le succès est telqu’il donnera lieu à une suite(avec Sophia Loren !). Taquins,coquins, les deux vieillards reformentun duo mythique de la comédieaméricaine. Hasard ou fatalité :Jack Lemmon meurt le 27 juin2001, quelques mois après WalterMatthau. Cela n’arrive qu’auxgrands couples de cinéma.Multidiffusion le 30 janvier à 14.55


dimanche29/1 20.45 > 3.00

20.45>1.10 |THEMA

La douceur de l’âge

20.45 FilmLes grincheuxDeux hommes s’insultent chaque matin depuis un demi siècle… Une comédie qui fit un carton, avec l’extraordinaire couple Jack Lemmon / Walter Matthau.

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22.25Alfredo et ses modèlesDocumentaire d’Angi Welz-Rommel(Allemagne, 2005, 1h23mn)

Depuis des années, Alfredo Fernandez y Gonzalez peint de vieuxBerlinois. Difficile de croire que ses portraits d’hommes et defemmes sont ceux d’octogénaires !

Alfredo commence toujours pardessiner les yeux, ces “fenêtres del’âme”. Ce qui lui permet de fairepasser immédiatement l’énergiede son modèle sur la toile. Carl’artiste ne cherche pas à repré-senter les gens de façon natura-liste, mais plutôt à refléter destempéraments et des personnali-tés. Quand les modèles contem-plent leur portrait – comme s’ilsse regardaient dans un miroir –,cela ne manque pas de susciterchez eux l’envie de raconter leurhistoire. Les hommes et les fem-mes qui nourrissent les œuvresd’Alfredo ont survécu à des guer-

res, ont connu de profonds chan-gements de la société, ont dû s’adapter à diverses évolutionstechniques. Sur leurs visagesexpressifs se mêlent la mélancolieet la joie de vivre, l’humour et laréflexion, la gratitude et la cons-cience de leur mort prochaine.

23.4066 printemps et un bel étéDocumentaire de Peter Kerekes (Slovaquie, 2004, 1h24mn)Production : âT, STV, Peter KerekesMEILLEUR FILM (EX ÆQUO), FESTIVAL BALTYK-O-BALKAN 2005

À la piscine de Kosice, en Slovaquie, de vieilles dames et de vieuxmessieurs plongent dans leurs souvenirs. Humour et tendresse.

À Kosice, dans l’est de laSlovaquie, près des frontières hon-groise et ukrainienne, la piscinemunicipale a été, pendant desdécennies, le lieu de rendez-vousdes classes moyennes et du pro-létariat. À travers les souvenirs dequelques vieilles dames et vieuxmessieurs réunis autour de cettepiscine, le réalisateur retrace leshistoires des uns et des autres –histoires qui entrent en résonanceavec celle du pays, voire del’Europe. On revisite l’Empireaustro-hongrois, la SecondeGuerre mondiale, l’Holocauste, lePrintemps de Prague… Deux

quinquagénaires se remémorentleurs premiers émois adolescentsau bord de cette piscine, à l’été1968, alors que les chars sovié-tiques venaient mater la révolu-tion. Un film plein d’humour etde tendresse.


dimanche29/1

Oubliez le troisième âge.Dans “Thema”, les vieux sont vieux (et fiers de l’être).Qu’ils s’appellent JackLemmon ou Walter Matthau,qu’ils posent pour un peintreberlinois ou qu’ils se souviennent de leursamours au bord d’unepiscine, ARTE vous présente ses meilleurs vieux.RBB

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12.00Le principe du canapé(Rediffusion du 16 novembre 2005)

12.10ARTE Europa(Multidiffusion du 27 janvier)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLes Aguarunas d’Amazonie

14.00 Lola(Rediffusion du 7 mars 2005)

14.30 Kaléidoscope(Multidiffusion du 28 janvier)

14.55Les grincheux(Multidiffusion du 29 janvier)

16.50 Chic(Multidiffusion du 23 janvier)

17.15À la recherche du passage du Nord-Ouest (1) (Multidiffusion du 23 janvier)

18.05 Chasseurs de miel du Bengale(Multidiffusion du 23 janvier)

19.00 ARTE DÉCOUVERTELes écoles du pouvoir (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15 LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELes gardiens de la jungle (1)

20.40CINÉMACourant alternatif

22.15 GRAND FORMATOlga Benario,une vie pour la révolution

23.45ARTE Info

0.00Pour qui sonne le glas(Multidiffusion du 22 janvier)

2.10Falkenau, Samuel Fullertémoigne(Multidiffusion du 25 janvier)

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12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Présenté par Valentina Sauca

Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : première rencon-tre de la semaine avec la créatricede mode allemande Anna vonGriesheim (photo) ; Brightonparadis des végétariens ; petitehistoire du cactus ; le nouveaudesign des lieux de travail.Multidiffusion le 6 février à 16.50

En partenariat avec

13.05 | TERRES D’AILLEURS

Les Aguarunasd’AmazonieRéalisation : Minoru Nakamura(Japon, 2002, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 24 octobre 2005)

Entre le Pérou et l’Équateur, lemassif du Condor est une zone deconservation de la nature et desmodes de vie autochtones, oùsont installés les IndiensAguarunas, dont la civilisation estquatre fois millénaire.Multidiffusion le 6 février à 18.05


lundi30/1 12.00 > 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

1. Le mythe de CambridgePour entrer dans l’université fon-dée en 1209, qui, avec Oxford,forme l’élite anglaise, il ne suffitpas d’avoir d’excellentes notes et d’être recommandé par son éta-blissement d’origine. Il faut aussiaffronter l’épreuve d’un entretienavec deux professeurs que seul untiers des candidats parvient à sur-monter. Les heureux élus suivrontles cours dispensés par les trentecollèges de l’université. Il encoûtera 5 000 euros par an auxEuropéens pour les études et l’hé-bergement, mais jusqu’à 30000

euros pour un jeune citoyenindien. Le physicien StephenHawking et le biologiste SydneyBrenner (Nobel de médecine2002) donnent ici leur vision decette vénérable institution.Multidiffusion le 6 février à 17.20

1. Sur la piste des primatesQuelles sont les priorités pour lesparcs nationaux du Gabon? Il fautavant tout protéger les sites, fairecesser le braconnage et l’exploita-tion illégale du bois. Parmi les ani-maux les plus menacés : lesgrands primates. Personne ne saitexactement combien de gorilles etde chimpanzés vivent encore dansles parcs de Loango et de

Moukalaba Doudou. Mandaté parle WWF, le biologiste allemandHjalmar Kuehl mène l’enquête. Parailleurs, sous l’impulsion de BasHuijbregts et de Manassé M’Ba II,les autorités multiplient les actionspour expliquer aux habitants l’in-térêt de ces zones protégées…Lire notre article ci-contre.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Les écoles du pouvoir (1)Documentaire en trois partiesRéalisation : Nadja Frenz et Peter Bardehle (Allemagne, 2005, 3x43mn)ZDF

La formation des élites varie selon les pays, mais les modalitésde sélection et la pression exercée sur les étudiants ontbeaucoup en commun. Du lundi au mercredi à 19.00, trois casd’école en Angleterre, aux États-Unis et en Chine.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Les gardiens de la jungle (1)Feuilleton documentaire d’Emmanuel RoblinCoproduction : ARTE France, Gédéon Programmes (France, 2005, 5x26mn)ARTE FRANCE

Au Gabon, une poignéed’hommes se batquotidiennement pour créertreize parcs nationaux. Une ambitieuse action deprotection de l’environnement,à suivre grandeur naturejusqu’à vendredi.

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Immenses forêts inexplorées, dizainesd’espèces animales qui n’ont jamais vu l’homme, flore d’une richesseinsoupçonnée : le Gabon figure parmi les derniers territoires du monde sauvage. En 2002, l’État a décidé d’y créer treizeparcs régionaux, transformant 11% de son territoire en réserve naturelle. Leur ouverture prochaine rend la tâcheimmense. Il faut délimiter leurs frontières et recenser les animaux (grands singes,éléphants, lamantins, hippopotames, tous en voie d’extinction) ; expliquer aux habitants de la forêt pourquoi ils ne peuvent plus chasser dans la brousse;lutter contre le braconnage et les chantiersforestiers illégaux ; ouvrir les parcs àl’écotourisme… Il faut aussi mettre d’accordscientifiques et braconniers, hommespolitiques et vieux broussards, populations

locales et exploitants forestiers. En cinqépisodes, Les gardiens de la junglepropose de suivre ceux qui travaillentquotidiennement pour faire exister cesparcs. Parmi eux, le Hollandais BasHuijbregts, principal conseiller techniquedu WWF (World Wildlife Fund) et sonsecond, le Gabonais Manassé M’Ba II,chargé de la surveillance. Autrepersonnage de premier plan : AugustinMihindou Mbinah, conservateur du parcde Loango, un Gabonais qui a l’expériencede la forêt et connaît bien ses habitants.

Écogardes et écoguides

Nous rencontrons également desscientifiques : l’Allemand Hjalmar Kuehl,qui étudie les grands singes du parc de Moukalaba Doudou, le Néerlandais

Sebastian Verhage, qui recense les tortues luth du parc de Loango. Nous suivons les écogardes dirigés parManassé M’Ba II lors de leurs patrouillesantibraconnage. Nous emboîtons le pasaux écoguides qui restaurent une vieillemission catholique destinée à accueillirles futurs visiteurs.Au-delà de l’aventure quotidienne de ces gardiens de la jungle gabonaise, le feuilleton s’interroge plus largementsur la protection de la nature. La biodiversité est-elle un capitalsuffisamment prometteur pour qu’ondécide de la protéger efficacement ?Vaut-elle mieux pour l’avenir d’un paysd’Afrique que l’exploitation du pétrole ou du bois ? Comment associer lespopulations locales à la protection d’unenature dont elles tirent leurs ressources ?

Le feuilleton documentaire

En patrouille dans la forêt équatoriale

lundi30/1

En créant treizeparcs nationaux,le Gabon s’estengagé très loin sur le chemin de la protection de la biodiversité.Comment cetengagement se traduit-il sur le terrain?

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lundi30/1 20.40 > 22.15

(Der Tag als Bobby Ewing starb)Film de Lars Jessen

(Allemagne, 2005, 1h31mn, VF)Scénario : Lars Jessen, Ingo Haeb,

Kai HenselAvec : Peter Lohmeyer (Peter),

Gabriela Maria Schmeide (Hanne),Franz Dinda (Niels),Nina Petri (Gesine),

Richy Müller (Eckardt),Luise Helm (Martina),

Eva Kryll (Elli),Peter Heinrich Brix (Prestin),

Jens Münchow (Rakete)Image : Andreas HöferMontage : Elke Schloo

Son : Stephan Hyndes, Bianka IhnkeMusique : Paul Rabiger, Jakob Ilja

Production : Radio Bremen, NorddeutscherRundfunk, ARTE

RBPRIX DU MEILLEUR FILM, FESTIVAL MAX-OPHÜLS

DE SARREBRUCK 2005

Allemagne du Nord, 1986. Opposants de la premièreheure au projet de réacteur nucléaire à Brokdorf,Peter, Eckardt, Gesine et Elli ont élu domicile dansla ferme du vieux Hein. Ils y vivent entre débats surla non-violence, agriculture bio, énergies douces,fumette et amours tantriques. Arrivent Hanne la cita-dine, rescapée d’un récent divorce, et son fils Niels,17 ans. Si sa mère prend vite goût à la vie en com-munauté, l’adolescent s’y sent mal. Manquant cruel-lement de repères, il va déclencher des conflits ausein de ce petit groupe, où il n’est pas question deboire du café, boisson impérialiste, mais où d’au-cuns sont scotchés devant Dallas…

Brokdorf non merciEn 1981, cent mille manifestants protestaient contrela construction d’une nouvelle centrale nucléaire àBrokdorf, sur les bords de l’Elbe. La mobilisationantinucléaire battit son plein pendant cinq ans. Envain : en octobre 1986, six mois après Tchernobyl,Brokdorf commençait à produire du courant. Le réali-sateur Lars Jessen a longuement enquêté sur ces

événements, qu’il retrace dans ce film frappant deréalisme. Il s’est également inspiré de sa propre vie.Né en 1969, il avait, en 1986, l’âge de Niels, l’ado-lescent du film. Originaire d’Allemagne du Nord (oùse trouve Brokdorf), il a vécu un certain temps avecsa mère dans une communauté. Dans Courant alter-natif, il dresse le portrait d’une génération (la sienne)largement apolitique, qui n’a cure des idéauxsoixante-huitards. Lars Jessen est par ailleurs visi-blement attaché à la beauté de sa région, qu’il rendpalpable. Quant à la musique du film, elle est engrande partie due au guitariste du groupe de rockElement of Crime qui, entre chansons protestataireset accords eighties, contribue à recréer l’ambiance de l’époque.Multidiffusion le 2 février à 1.00

Après la décision du gouvernement allemand rouge-vert, en

2000, de sortir progressivement du nucléaire, la centrale de

Brokdorf est censée s’arrêter en 2018. Mais une unité de

stockage des déchets nucléaires doit être mise en service

sur le site. Aujourd’hui, la mobilisation continue à Brokdorf.

20.40 |CINÉMA

CourantalternatifLa construction de la centralenucléaire de Brokdorf fait voler en éclats les rêves utopistes d’une communauté écolo. Une chronique douce-amère de la lutte anti-nucléaire en Allemagne, un film à forte valeurdocumentaire ajoutée.

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Niels (Franz Dinda) et Martina (Luise Helm).

Née en 1908 à Munich, Olga Benario entre à l’âgede 15 ans aux Jeunesses communistes. Elle y ren-contre Otto Braun, qui deviendra l’un des leadersde la IIIe Internationale. En 1926, le couple s’ins-talle à Berlin. Otto et Olga sont bientôt arrêtés etaccusés de haute trahison. Olga est libérée grâceà son père, avocat influent. Le 11 avril 1928, lapasionaria, aidée de quatre autres militants, par-vient à faire évader Otto de la prison de Moabit.Ils se réfugient à Moscou, où ils vont dès lors tra-vailler pour le Komintern. Olga apprend à tirer, àmonter à cheval, à piloter un avion et à sauter enparachute. Elle est ensuite chargée d’accompagnerau Brésil le leader communiste Luis Carlos Prestespour y faire triompher la révolution. Entre Olga etLuis, le compagnonnage devient aussi amoureux.Prestes, surnommé “le chevalier de l’espérance”,avait été l’instigateur, dans les années 20, d’unecélèbre marche à travers le Brésil. Sous le nom de Vilar, se faisant passer pour deriches époux en voyage de noces, Luis et Olga tra-versent l’Europe avant de rejoindre New York, puis

le Brésil. Pendant un an, ils préparent le soulève-ment. Déclenché le 27 novembre 1935, celui-ci estécrasé dans le sang en trois heures. Le couple estarrêté et, à l’automne 1936, le gouvernement pro-fasciste de Getulio Vargas extrade Olga – qui estenceinte – vers l’Allemagne. La petite AnitaLeocadia Prestes naît fin novembre, en prison. Olgaest ensuite internée dans plusieurs camps deconcentration, dont Ravensbrück où elle passequatre ans. Elle est exécutée en avril 1942 àBernburg, au sud de Magdebourg.En adoptant un dispositif narratif empreint de poé-sie, le documentaire déroule le parcours de cettefemme hors du commun grâce à de très nom-breuses séquences d’archives retrouvées enAllemagne, à Moscou et au Brésil, ainsi que destémoignages exceptionnels – notamment d’an-ciennes codétenues de Ravensbrück et d’Anita, lafille d’Olga et de Luis. Une comédienne jouequelques scènes clé de la vie de cette révolution-naire méconnue.Multidiffusion le 2 février à 15.10


lundi30/122.15 > 3.00

Documentaire de Galip Iytanir(Allemagne, 2002, 1h30mn)

Production : Finalcut FilmproduktionZDF

22.15 |GRAND FORMAT

Olga Benario,une vie pour la révolutionMilitante communiste, l’Allemande Olga Benario a eu une vie hors du commun avant de mourir dans un camp de concentration à l’âge de 34 ans. Ce film, tissé de témoignagesexceptionnels, mêle intimement la petite et la grande histoire.

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12.00 Nightswimming(Multidiffusion du 13 janvier)

12.10 Lola(Multidiffusion du 30 janvier)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLes siffleurs des îles Canaries

14.00Hippocrate

14.30Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 29 janvier)

14.55Les amants du cercle polaire(Multidiffusion du 23 janvier)

16.50Chic(Multidiffusion du 24 janvier)

17.20 À la recherche du passage du Nord-Ouest (2)(Multidiffusion du 24 janvier)

18.00 (PDC : 18.05) Les Jeux d’Amazonie(Multidiffusion du 24 janvier)

19.00ARTE DÉCOUVERTELes écoles du pouvoir (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40>22.55THEMALes armes etc. : les États-Unis et la guerre

20.40Le nerf de la guerre

22.25Guerriers à louer

22.55 FICTIONAttente

0.25ARTE Info

0.40Die Nacht / La nuit

1.30 (PDC : 01.35)Tracks(Multidiffusion du 26 janvier)

2.20 Capté !(Rediffusion du 17 novembre 2004)

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Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : lèche-vitrine ber-linois avec Anna von Griesheim; les vignerons renouvellent leursemballages ; petite histoire duscooter ; et l’architecture duHavre, inscrite au patrimoinemondial de l’humanité del’Unesco depuis juillet.Multidiffusion le 7 février à 16.50

En partenariat avec


Les siffleurs des îles Canaries Réalisation : Jugatsu Toi(Japon, 2004, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 25 octobre 2005)

Depuis des siècles, le silbo (lan-gue sifflée) est l’un des modes decommunication à la Gomera,notamment pour les bergers. Unelangue que les anciens s’efforcentaujourd’hui de transmettre auxjeunes.Multidiffusion le 7 février à 18.05

14.00HippocrateMagazine de la santé(Allemagne, 2006, 26mn)ZDF

Au sommaire : pour corriger lamyopie et l’hypermétropie, lesverres correcteurs sont-ils préfé-rables aux interventions au laser,de plus en plus fréquentes ?L’endomicroscopie va permettredorénavant d’analyser immédia-tement in situ les cellules àrisques lors d’une gastroscopie oud’une coloscopie ; le sauna et lehammam sont recommandés enhiver pour améliorer notre résistanceaux virus et aux bactéries.Multidiffusion le 1er février à 12.10

Chaque été, mille deux cents“bleus” font leur entrée à WestPoint, le Saint-Cyr américain.Sélectionnés parmi quinze millecandidats, ils revêtent l’uniformepour quatre ans. Ils apprennent àexécuter sans broncher des ordreshurlés par leurs instructeurs, ou àfaire quarante-deux pompes endeux minutes. Ils suivent aussi descours de sciences, d’ingénierie, delangues et d’histoire militaire.L’État fédéral prend en charge les300000 dollars que coûtent les étu-des. En contrepartie, les cadetsdevront servir cinq ans dans

l’armée. West Point est désormaisouvert aux femmes (15% deseffectifs), aux minorités ethniqueset aux étrangers. Avec le témoi-gnage du général Schwarzkopf,aujourd’hui à la retraite.Multidiffusion le 7 février à 17.20



Au Gabon, une poignée d’hommes se bat quotidiennement pour créer treize parcs nationaux. Une ambitieuse action de protection de l’environnement, à suivre grandeur naturejusqu’à vendredi.


mardi31/1 12.00 > 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE


La formation des élites varie selon les pays, mais les modalitésde sélection et la pression exercée sur les étudiants ont beaucoup en commun. Du lundi au mercredi à 19.00,trois cas d’école en Angleterre, aux États-Unis et en Chine.

2. L’académie militaire de West Point

2. La main au colletAu cours d’une patrouille dans leparc de Loango, Manassé M’Ba IIet quatre écogardes arrêtent deuxtrafiquants de viande de brousse.Pour Augustin Mihindou Mbinah,le conservateur du parc, qui à ce

titre est également officier depolice judicaire, il faut faire unexemple. Frapper fort et obtenirla condamnation des braconnierset de leur chef. Bas Huijbregts, leconseiller technique du WWF,partage son sentiment…

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Documentaire d’Eugene Jarecki(États-Unis, 2005, 1h35mn)Coproduction : Charlotte Street Films, ARTE,BBC, CBC, France 2, TV2, YLESÉLECTIONNÉ AU FESTIVAL DE SUNDANCE 2005

En 1961, lors de son discours d’adieu, Eisenhower met en gardeson successeur et la nation amé-ricaine contre le pouvoir croissantdes militaires et les liens étroitsqu’ils entretiennent avec les fabri-cants d’armes. Cela n’empêchepas chercheurs, militaires etindustriels de continuer à élaborerdes armes toujours plus sophisti-quées. Quarante ans plus tard, lecomplexe militaro-industriel amé-ricain semble tout-puissant. Il ajoué un rôle essentiel dans ledéclenchement de la guerre enIrak. Il faut dire qu’un tel conflit

permet d’expérimenter de nou-velles armes, de nouvelles tech-niques. L’offensive américaine aainsi été l’occasion de tester unetoute nouvelle bombe “antibun-ker”. Mais la puissance du com-plexe militaro-industriel américainse manifeste aussi à travers la pré-sence sur le terrain de milliers de“privés”. Certes, la guerre en Irakest menée par une armée demétier, mais elle est assistée pard’autres forces plus ou moins bienidentifiées, nébuleuse d’agents desécurité et de mercenaires recru-tés par des sociétés privées. Ainsi,tous les tortionnaires de la prisond’Abou Ghraïb n’appartenaientpas à la police militaire : certainsavaient été engagés par une entreprise “spécialisée” dans les

interrogatoires de prisonniers. Pour comprendre comment fonc-tionne la grande famille militaireaméricaine, Eugene Jarecki ainterrogé de très nombreuses per-sonnes, parmi lesquelles les “fau-cons” Richard Perle et WilliamKristol, l’ancien responsable de laCIA Chalmer Johnson, le journa-liste de CBS Dan Rather, le fils duprésident Eisenhower et l’écrivainet critique Gore Vidal. Film d’in-vestigation qui évite de tomberdans la polémique, Le nerf de laguerre cherche à savoir pourquoiles États-Unis s’en vont en guerre.

Le cas Kissinger, portrait au vitriol

de l’ancien secrétaire d’État réalisé

par Eugene Jarecki, a été diffusé

par ARTE le 9 avril 2003.

20.40>22.55 |THEMA

Les armes etc. Les États-Unis et la guerrePourquoi, alors que la guerre froide est terminée depuis longtemps, les États-Unis s’acharnent-ils à se trouver toujours de nouveaux ennemis à combattre ? “Thema” retrace l’essor du complexe militaro-industriel,depuis les années 60 jusqu’à l’actuel conflit en Irak.

mardi31/120.40 > 22.55

ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 15 février 2005)

20.40Le nerf de la guerreLe meilleur travail d’investigation sur le complexe militaro-industriel américain,par l’auteur du Cas Kissinger.

Soirée présentée par Simone von Stosch

22.25Guerriers à louer Documentaire de Jean-Philippe Ceppi et Michel Heiniger (Suisse, 2004, 30mn)Production : TSRSÉLECTIONNÉ AU FIPA 2005

En Irak, quelque dix mille mili-taires privés sont présents auxcôtés des soldats de la coalition.Ils entraînent l’armée irakienne,gardent les installations pétrolièreset les ambassades, escortent leshommes d’affaires. Qui sont-ils ?Qui les contrôle ? Comment sont-ils recrutés ? Enquête sur la pri-vatisation de la guerre.

Cette “Thema” est rediffusée

le 1er février à 14.30.


mardi31/1 22.55 > 3.00

(Casting in Palestine)Téléfilm de Rashid Masharawi

(Palestine/France, 2005, 1h29mn)Scénario : Rashid Masharawi,

Oscar Kronop Avec : Areen Omari (Bissan),

Mahmoud Al Massad (Ahmad),Youssef Baroud (Loumir),

Abderrahman Abou El Qassem (Abou Jamil),Fouad Alshomali (Abou Ziad),

Shukran Murtaja (Anouar),Abed Askouli (Bashar Ibrahim)

Image : Jacques BesseSon : Bruno Auzet

Costumes et décors : Hussein BaydounMusique : Ralph el Khoury, Elie Barbar

Coproduction : ARTE France,Silkroad Production

ARTE FRANCE

Ahmad, réalisateur palestinien d’une trentained’années, s’apprête à quitter son pays pour s’ins-taller à l’étranger. Il se laisse pourtant convaincrepar son ami Abou Jamil, directeur du tout nouveauThéâtre national palestinien, de l’aider à recruterdes comédiens parmi les réfugiés disséminés auxquatre coins du Moyen-Orient. Accompagné ducadreur Loumir et de l’ancienne présentatrice dela télévision palestinienne Bissan, Ahmad s’engagealors dans un long périple qui le mène en Jordanie,puis en Syrie et au Liban. Tout en s’interdisant d’éprouver la moindre compassion, il découvre uneréalité qu’il ne soupçonnait pas.

Le théâtre au secours de la vie Comme dans son précédent film, Ticket to Jerusalem,Rashid Masharawi évoque l’importance de l’art et dela culture pour une communauté en proie aux pri-vations et aux humiliations quotidiennes. À traversle regard d’Ahmad, le spectateur est confronté à la souf-france de Palestiniens dont les médias se sont dés-

intéressés : les réfugiés vivant dans des conditionsprécaires aux portes de la Palestine. Le dispositif desauditions permet au réalisateur d’apporter un éclai-rage chaque fois singulier sur plusieurs réalités indi-viduelles : ici, une femme n’a plus de nouvelles de sonmari depuis deux ans ; là, un homme âgé attendencore de revoir son fils ; plus loin une jeune femmea perdu tout espoir de retrouver les siens. Parcoursinitiatique au cours duquel Ahmad se laisse peu à peugagner par l’émotion, Attente est un road-movie quisemble faire du sur-place : il n’y a pas de progres-sion possible, ni géographique, ni psychologique,puisque la situation est totalement paralysée par l’inertie des gouvernements. Il ne reste alors plus qu’àfaire l’apprentissage de l’attente, ultime incarnationdu peuple palestinien. Réflexion subtile sur la forcede l’image, Attente est servi par des interprètes épous-touflants de justesse et d’émotion contenue.

Lire notre entretien avec le réalisateur pages 20 et 21.

Voir également la “Thema” du vendredi 3 février à 22.25.

Parcourant les camps de réfugiés palestiniens à la recherche de comédiens pour le Théâtre national palestinien, un cinéastedécouvre la réalité d’un peuple qu’il méconnaît : le sien.

22.55 |FICTION

Attente

Areen Omari, Mahmoud Al Massad.

“J’ai 16 ans… Il y a un bal auvillage… Il y a un slow. Je me décide,j’y vais. J’ai très chaud. Elle accepte…Nous tournons lentement, sans riennous dire… Nous ne nous regardons pas.Parfois sa poitrine, ses bras nus mefrôlent. Des gouttes de sueur perlent lelong de son dos. Je les recueille avecmes doigts. La musique s’arrête. Nousnous détachons l’un de l’autre... Elle medit merci et s’en va. Je me retourne, jefais quelques pas et je pose la paumede mes mains sur mon visage.”

“J’aime les hommes. J’aime la vie.J’aime l’amour, j’aime le sexe. Jechange souvent d’homme, j’aimeleurs corps. J’aime la nouveauté. Jene rêve pas au prince charmant, jerêve à tous les hommes, qui vont medonner du plaisir. Je suis heureusecomme ça. J’ai 40 ans.”

“J’ai 93 ans et comment se fait-il queje vous aime tant ? Qu’avez-vous faitpour cela ?”


mardi31/1

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Die Nacht / La nuitUne émission de Paul OuazanProposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France (France, 2006, 48mn)ARTE FRANCE

Chaque fois qu’elle a rendez-vous avec un homme, elle met une boussoleautour de son cou. Elle ne tient pas à se perdre en chemin ou à perdre la tête.Les repères naturels sont si rares dans la région du cœur... Plus l’heure du rendez-vous approche, plus elle sentmonter en elle l’envie de fuir. Mais dans quelle direction ? Elleinterroge la boussole autour de son cou,mais la petite flèche aimantée indique,en tremblant, obstinément,irrévocablement, le cœur magnétique.

“Eh bien, écoute, je n’ai jamais rencontréd’homme comme toi.”(1 % d’amour, Stéphanie Magnant)

Rest Energy (l’arc), Marina Abramovic


Vos films semblent dire que les Palestiniensont besoin d’art et de culture…… et surtout de cinéma ! Le peuple palestinienne dispose pas de moyens importants –infrastructures, argent ou médias – pouraffronter les difficultés d’ordre politique. Maisgrâce à l’art, et au cinéma en particulier, lesPalestiniens peuvent aborder toutes sortes dethématiques, et notamment le conflit avec Israël.

Vous parlez de cinéma dans Ticket toJerusalem et de théâtre dans Attente.La différence, c’est que dans Ticket, le cinémarenvoyait à une expérience que j’avais vécuedirectement en tant qu’animateur de centreculturel, tandis que dans Attente, le théâtre revêtune dimension symbolique. Car l’existencemême du Théâtre national palestinien permet de réaliser un rêve : réunir tous les Palestiniens,ceux de Palestine comme les réfugiés vivant

en Jordanie, en Syrie et au Liban. Je me suisrendu compte que sur la vingtaine de films que j’ai réalisés, je n’avais parlé que de la moitiédu peuple palestinien et que j’avais oublié ceuxqui vivent hors de Palestine.

La présence du cinéma domine Attente, qu’il s’agisse de l’utilisation de la caméra, des auditions ou du fait que le héros est réalisateur.C’est parce que, pour moi, il préserve lamémoire, contrairement aux journaux télévisésqui ont tendance à la tuer en ne s’intéressantqu’à l’actualité immédiate. Quand je me suisrendu dans les camps de réfugiés au Liban ou en Jordanie, je me suis aperçu que lesPalestiniens qui y vivent sont les dépositaires de la mémoire de la Palestine, alors que celle-cin’existe même plus à Gaza ou en Cisjordanie !Nous ne nous préoccupons que des négociations

Attente

“Le cinéma préserve Entretien avec le cinéaste palestinien Rashid Masharawi, qui signeavec Attente une fiction qui a pour cadre les camps de réfugiés.

“Nous les Palestiniensavons le sentiment de nepas contrôler notre destin.L’espoir d’une éventuellesolution surgitrégulièrement puiss’évanouit et nousrecommençons à attendre.L’attente fait partieintégrante de nos vies.Elle est à la racine de tout notre être.”(Rashid Masharawi)


avec Israël, de l’Intifada, des check points, du mur, des colonies, etc. Comme si nous neconnaissions même plus la terre où nous vivons.

Vous dénoncez également les conditions de vie, souvent misérables, des réfugiés.Quand on parle d’eux, on n’évoque que desdonnées chiffrées qui font oublier la dimensionhumaine. Je souhaitais leur donner un visage et un corps, et faire entrer le spectateur avecmoi dans les camps.

Le film est aussi une belle réflexion sur lapossibilité – ou l’impossibilité – de l’amour...Les Palestiniens sont extrêmement limités dansleurs déplacements et doivent donc s’efforcer dene pas s’engager dans des rapports d’amitié etd’amour : on ne sait jamais quand on retrouveral’être aimé ou même si on le reverra jamais.Malgré tout, des relations amoureuses naissent

ici et là, mais une vie à deux, voire un mariage,sont le plus souvent inenvisageables. Je voulaisainsi montrer dans quelle mesure le politique a un impact important sur l’humain, dans sadimension la plus intime.

Ahmad, le protagoniste, est un personnagedésabusé qui ne veut surtout pas s’attacheraux autres.Pour lui, il s’agit d’un boulot comme un autre. Il est dans une posture ambiguë par rapport à son pays car il aime et hait tout à la fois laPalestine. Il cherche à maîtriser ses sentiments à tout prix, mais il finit par se laisser émouvoirpar les situations dont il est témoin. À la fin dufilm, il se préoccupe de savoir ce qui est arrivéau Théâtre. Pour moi, il a alors entamé sonretour vers la Palestine.

Propos recueillis par Franck Garbarz

la mémoire”

Rashid Masharawi Né en 1962 dans le camp de réfugiés de Shati, à Gaza, il commence à travailler dansl’audiovisuel et le cinéma à l’âge de 18 ans. Après avoir collaboré à une vingtaine de films, il passe à la réalisation et signe, en 1986,son premier documentaire, Traveldocument, suivi, entre autres, deDar we Dour et Long days in Gazaen 1991, Intizar en 1995, Tensionen 1998. Couvre-feu, son premierlong métrage de fiction, est achevéen 1993, suivi de Haïfa en 1995 et Ticket to Jerusalem en 2002. En 1996, il fonde à Ramallah leCinema Production & DistributionCenter, une structure destinée àvenir en aide aux jeunes cinéasteset techniciens palestiniens.

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12.00Music for one apartment and six drummers(Multidiffusion du 23 décembre)

12.10Hippocrate(Multidiffusion du 31 janvier)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSMyanmar,les enfants de l’eau

14.00Capté !(Multidiffusion du 31 janvier)

14.30 (PDC : 14.45)

THEMA.Les armes etc. :les États-Unis et la guerre(Multidiffusion du 24 janvier)


17.15Le sentier des messagers incas (Multidiffusion du 25 janvier)

18.05 La nage indienne des éléphants(Multidiffusion du 25 janvier)

19.00 ARTE DÉCOUVERTELes écoles du pouvoir (3)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes trois couleurs de l’empire

21.50ARTE Reportage

22.45Le dessous des cartes

22.55 CINÉMALe chant de la fidèle Chunhyang

0.55ARTE info

1.05Court-circuit (le magazine) n° 262

1.40Otto Wichterle : un génie encombrant(Multidiffusion du 8 janvier)

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Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : la villa Harteneck,modèle d’Anna von Griesheim ;les défilés, laboratoires dumaquillage ; petite histoire de lalimonade ; Yauatcha, un restauchinois pas comme les autres àLondres. Multidiffusion le 8 février à 16.50

En partenariat avec


Myanmar, lesenfants de l’eauRéalisation : Motohiko Nishihashi(Japon, 2002, 53mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 26 octobre 2005)

Rencontre avec le peuple Intha,appelé “les fils du Lac”, qui vitdans un village construit sur pilo-tis sur les rives du lac Inle, enBirmanie (Myanmar).Multidiffusion le 8 février à 18.05

Les universités de Tsinghua àPékin et de Fudan à Shanghai sepositionnent depuis quelquesannées pour pouvoir bientôt riva-liser avec les meilleures institutionsbritanniques et américaines. Lesélites politiques se forment àPékin, les futurs dirigeants écono-miques suivent la filière Gestionde Shanghai qui leur délivre unMBA. La Chine a doté ses univer-sités de pointe de moyens consi-dérables et elles attirent désormaisdes étudiants du monde entier,

malgré des journées de travail dequinze heures, des conditions devie spartiates et une stricte ségré-gation entre les sexes dans les rési-dences universitaires !Multidiffusion le 8 février à 17.20





mercredi1er/2 12.00 > 20.40



La formation des élites varie selon les pays, mais les modalitésde sélection et la pression exercée sur les étudiants ontbeaucoup en commun. Dernier cas d’école, avec les meilleuresuniversités chinoises.

3. Les nouvelles élites chinoises

3. Menaces sur l’éléphantIls ont beau être plus nombreuxque les gorilles, les éléphants desparcs de Loango et MoukalabaDoudou sont tout aussi menacés.Les gardiens de la jungle doiventles protéger des braconniers. Maisils doivent aussi protéger les villa-geois des éléphants qui dévastent

régulièrement les plantations.Dans le parc de Loango, BasHuijbregts, Manassé M’Ba II et lesécogardes font régulièrement latournée des plantations de maniocet de bananes. Parallèlement, l’équipe de Marc Dethiers tente dedénombrer les pachydermes.

Présenté

par

Valentina

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Documentaire de Jean-Claude Guidicelli (France, 2001, 1h10mn)Coproduction : ARTE France, Riff ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 15 novembre 2001)

Sûre de sa mission civilisatrice et désireuse de cons-truire un empire puissant, susceptible de rivaliseravec celui des Anglais, la France entreprend dès 1830de conquérir l’Algérie. Les soldats, les ingénieurspuis les colons agriculteurs s’emparent du territoire.Massacres des opposants, expropriation des indigè-nes, entreprise de “désislamisation”, installationd’industries et constructions de voies de communi-cation : tout est légitimé par une certaine idée duprogrès et par la nécessité d’une “Algérie française”.Sous l’égide de l’Agence générale des colonies, crééeen 1919, la colonisation est aussi affaire d’image etde propagande. Malgré les voix discordantes, la poli-tique coloniale s’affiche républicaine et humaniste.Elle atteint son apogée lors de l’exposition colonialede 1931. Défendant l’idée d’une hiérarchie entre les“races”, les tenants de l’empire vont bientôt devoiraffronter les soulèvements de ceux qu’ils ont “édu-qués” pendant un peu plus d’un siècle.

L’utopie colonialeLes trois couleurs de l’empire retrace les différentesétapes de l’idée coloniale en décortiquant les imagesde propagande, les récits et les discours de ceux quiont participé à cette longue entreprise “civilisatrice”

(officiers, hommes politiques, saint-simoniens…). Encontrepoint sont présentées des prises de vues nonofficielles – moins élégantes, car souvent filmées enSuper 8, mais plus réalistes –, et des textes sans com-plaisance pour la politique française (récits de voyagede Maupassant, écrits de Césaire ou de Senghor).Voulant appréhender une réalité complexe, toujourspas totalement assumée, le documentaire cerne par-faitement le malentendu entre colonisateurs et colo-nisés, éclairé par le point de vue de sociologues, d’his-toriens et d’anthropologues. Avec le recul, les proposet les idées sont choquants – surtout quand Jules Ferryparle de “races inférieures” ou quand on constate queles manuels scolaires de l’époque étaient truffés d’ar-ticles racistes. Œuvre d’histoire plus que de mémoire,ce film tire avec pertinence les enseignements de la“dérive” de l’humanisme glorieux. Par là même, ilsouligne combien l’illusion d’une supériorité del’Occident et du christianisme sur l’Orient et l’islampeut être dévastatrice. Un rappel salutaire, alors qu’unpassé colonial non soldé et donc mal cicatrisé entre-tient aujourd’hui des mémoires conflictuelles.Multidiffusion le 4 février à 15.00

En partenariat avec

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Les trois couleurs de l’empireColonisée au nomde valeurshumanistes etrépublicaines,l’Algérie symbolisapendant deuxsiècles l’utopiecoloniale française.Ce documentairerythmé etrichementdocumenté retraceles étapes d’une“idée coloniale”qui marque encorele présent.

mercredi1er/220.40 > 22.55

“Les races supérieures ont un droitsur les races inférieures.Je dis qu’il y a pour elles un droitparce qu’il y a un devoir pour elles :le devoir de civiliser les racesinférieures.” (Jules Ferry, discours à l’Assemblée nationale, 1885)

DR


mercredi1er/2 22.55 > 3.00

21.50ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2006, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par Vladimir Vasak et Andrea Fies

Chaque mercredi, ARTE Reportageregarde le monde en face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrésà l’actualité internationale, serefuse à toute concession aux phé-nomènes de société spectaculai-res ou au “people”. Son champd’investigation est la planète.

Dans l’œil de Le premier mercredi de chaquemois, en fin d’émission, retrouvezune rubrique d’une minute trenteau cours de laquelle la rédactionde Paris-Match analyse une ouplusieurs photos de l’actualitéinternationale. Une coproductionARTE, Capa et Paris-Match.

22.45Le dessous des cartesMagazine de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2005, 10mn)ARTE FRANCE

Roumanie (1/2) Un pays à géographie variable En janvier 2007, la Roumaniedevrait rejoindre l’Europe des 25.Le dessous des cartes propose dedécouvrir ce pays en commençantpar son histoire, sa formation territoriale complexe et sa géo-graphie variable.Multidiffusion le 4 février à 13.45

et le 8 février à 14.30

En partenariat avec

(Chunhyang) Film d’Im Kwon Taek(Corée du Sud, 2000, 2h, VOSTF)Scénario : Kang Hye-yun et Kim Myung-gon,d’après La chanson de pansori,de Cho Sang-hyunAvec : Lee Hyo-Jeong (Chunhyang Sung),Cho Seung-woo (Mongryong Lee),Kim Sung-nyu (la mère de Chunhyang),Kim Hak-young (Pangia),Lee Jung-hun (le gouverneur Byun Hakdo),Choi Ji-youn (le père de Mongryong) Et les artistes de pansori :Cho Sang-hyun (chant) et Kim Myung-hwan (percussions)Image : Jung Il-sung, Lea Min-buMusique : Kim Jung-gilProduction : Mirae Asset Capital, CJEntertainment, Saehan Industries,Taehung PicturesARTE FRANCESÉLECTION OFFICIELLE, FESTIVAL DE CANNES 2000

SILVER AWARD DU MEILLEUR METTEUR EN SCÈNE

ASIATIQUE, SINGAPOUR 2001

Dans la Corée du XVIIIe siècle, Mongryong, le filsdu gouverneur de Namwon, s’éprend de la fièreChunhyang, fille illégitime d’une courtisane et d’unnoble. Aussi beaux, lettrés et passionnés l’un quel’autre, les deux jeunes gens se marient en secretet coulent des jours heureux une année durant.Mais le père de Mongryong, qui ignore tout de lamésalliance contractée par son fils, est appelé à lacour à Séoul. Mongryong promet à Chunhyang,désespérée, qu’il reviendra la chercher aussitôt sesexamens passés, puis la laisse sans nouvelles.Arrive à Namwon un gouverneur brutal, Byun, quientend faire d’elle sa maîtresse. Mais Chunhyang,malgré une bastonnade publique puis une condam-nation à mort, refuse de lui céder. Une femme, s’ob-stine-t-elle, ne saurait servir deux hommes à la foissans trahison.

ContemplationDès les premières minutes – “Que veux-tu manger ?Une tranche de pastèque avec du miel dans une

22.55 |CINÉMA

Le chant de la fidèle

cuiller d’argent ?” – l’âpre beauté du pansori, longpoème chanté tantôt truculent et tantôt élégiaque, seconjugue à la splendeur des images pour noustransporter au cœur d’une Corée intemporelle. ImKwon Taek a mis en scène l’histoire de Chunhyang,grand classique de son pays, comme l’illustrationd’une représentation scénique. Le va-et-vient entre lelieu clos du théâtre et le déroulement du conte fonc-tionne à la perfection, faisant du Chant de la fidèleChunhyang une œuvre à contempler comme untableau, à écouter comme une musique. Le vétérandu cinéma coréen, qui avait déjà à son actif plusieursdizaines de films, a connu avec Chunhyang, sélec-tionné à Cannes en 2000, une consécration interna-tionale qui a ouvert la voie à d’autres chefs-d’œuvre,tels Ivre de femmes et de peinture, tourné l’annéesuivante, ou La chanteuse de pansori (1993).Multidiffusion le 7 février à 15.00

ARTE diffuse Ivre de femmes et de peinture (2002)

d’Im Kwon Taek le mercredi 8 février à 22.40.

Portrait : Yves Caumon D’abord assistant réalisateurd’Agnès Varda et de Jean-PaulCiveyrac, entre autres, YvesCaumon a réalisé de nombreuxcourts métrages, dont Il faut dor-mir, La beauté du monde, Lesfilles de mon pays, ainsi qu’unlong métrage, Un amour d’en-fance, présenté à Cannes en 2001.Interview réalisée à l’occasion dela sortie en salles de sondeuxième film, Cache cache.

The endCourt métrage de Camillelvis Thery(France, 2005, 3mn) Scénario : Camillelvis TheryAvec : Anthony Poupard, Juliette Delfau,Raphaël ChabassolImage : Olivier GillonMusique : Camillelvis TheryProduction : La Poudrière,avec la participation d’ARTE France

Héros échappé d’un film noir hol-lywoodien, Thésée traverse unmiroir à la poursuite de lui-mêmeet se retrouve dans l’envers dudécor, au beau milieu des nuagesen Technicolor. Une course pour-suite hallucinée s’engage…

Jamais plus d’histoiresd’amour(Oxi pia istories agapis) Court métrage de Stratonla Theodoraton(Grèce, 2003, 26mn, VOSTF) Avec : Elissavet Naslidou, Artur Luzi, PepiIkonomopoulu, Stratonla TheodoratonImage : Nikos KanellosProduction : Greek Film Centre, DimitrisBakalbasis, Greek TV Channel ET1ZDF

Achille et Elisabeth vivent dans lemême village, mais dans deuxmondes différents. Tous deuxméprisés par la communauté, ilsessayent de tirer profit l’un del’autre. Dans une autre vie, ilsauraient pu s’aimer…

Multidiffusion le 3 février

à partir de 14.25 avec, en plus,

Hymne au printemps, moyen métrage

de Kirsi Marie Liimatainen.


mercredi1er/2

1.05Court-circuit (le magazine) n° 262Le magazine du court métrage (France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

ChunhyangDans la Corée du XVIIIe siècle, l’amourindestructible du noble Mongryong et de la belle Chunhyang. Un contesomptueusement filmé et chanté par un maître de pansori, qui valutenfin au vétéran Im Kwon Taek la reconnaissance internationale.

The end Jamais plus d’histoires d’amour

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Le Chant de la fidèleChunhyangest disponible

en DVD chez

ARTE Vidéo

12.00Fixation forte(Rediffusion du 21 octobre 2005)

12.10Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 28 janvier)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSOuzbékistan,la fièvre de la soie

14.00Album de famille

14.25 (PDC : 14.30) Les grands duels du sport(Multidiffusion du 28 janvier)

15.10Olga Benario(Multidiffusion du 30 janvier)

16.45 (PDC : 16.50) Chic(Multidiffusion du 26 janvier)

17.20 (PDC : 17.15) Sibérie : le dernier voyage arctique(Multidiffusion du 26 janvier)

18.05 Fès, la ville labyrinthe(Multidiffusion du 19 janvier)

19.00 ARTE DÉCOUVERTERisque maximum en mer Baltique

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40CINÉMAGuêpier pour trois abeilles

22.50LA VIE EN FACEHeavy metal dans la vallée

23.50Tracks

0.45ARTE Info

1.00Courant alternatif(Multidiffusion du 30 janvier)

2.302D or not 2D(Multidiffusion du 25 janvier)

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Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Ausommaire :Annavon Griesheimen cuisine, avec son ami ThomasKammeier, chef du restaurantHugo ; découverte des “autresyogas” ; petite histoire du jean ;design et bois de récup. Multidiffusion le 9 février à 16.50

En partenariat avec


Ouzbékistan,la fièvre de la soieRéalisation : Taori Makino(Japon, 2002, 52mn)Production : NHK ARTE FRANCE(Rediffusion du 27 octobre 2005)

Les suzani d’Ouzbékistan, gran-des tentures de coton brodées quidécorent les maisons et les your-tes, sont aujourd’hui très priséesen Europe et aux États-Unis.Multidiffusion le 9 février à 18.05

Mer intérieure dépourvue demarées et dotée d’un très faibletaux de salinité, la mer Baltiqueet ses rivages forment un écosys-tème original. Mais ce dernier estmenacé. D’abord par l’intensitéde la circulation maritime, quiaugmente considérablement lerisque de marée noire. Mais aussi

par les nombreux “souvenirs” desdeux guerres mondiales qui jon-chent le fond de la mer : obus,bombes, épaves laissant échapperdes résidus d’huile ou de carburant,qui rendent nécessaire l’interven-tion quasi permanente de plon-geurs et de démineurs.Multidiffusion le 9 février à 17.20

4. Le mystère des tortuesLes plages du parc de Loango atti-rent chaque année des centainesde tortues luth, espèce fortementmenacée d’extinction. Pourtant,depuis deux ans, elles sont demoins en moins nombreuses àvenir y pondre leurs œufs.Mandaté par le WWF, le biologistenéerlandais Bas Verhagen cher-che, en compagnie d’étudiantsgabonais, les rares tortues luth qui s’y aventurent encore.

Parallèlement, Bas Huijbregts sur-vole la côte en hélicoptère pourvoir si elles ont élu domicile plusloin, ou si elles ont tout simple-ment déserté la région.


jeudi2/2 12.00 > 20.40


Risque maximum en mer Baltique Documentaire de Klaus Kafitz et Gunther Hainke(Allemagne/Grande-Bretagne, 2005, 43mn)ZDF

Le riche écosystème de la Baltique est menacé par la pollution,notamment celle qui s’échappe des nombreux vestiges des deuxguerres mondiales.




Présenté

par

Valentina

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(The honey pot)Film de Joseph L. Mankiewicz

(États-Unis, 1967, 2h6mn, VOSTF)Scénario : Joseph L. Mankiewicz,

d’après les pièces Volpone de Ben Jonsonet Mr Fox of Venice de Frederic Knott

et le roman The evil of the dayde Thomas Sterling

Avec : Rex Harrison (Cecil Sheridan Fox),Susan Hayward (Mrs Sheridan/Lonestar),

Cliff Robertson (William McFly),Capucine (la princesse Dominique),

Edie Adams (Merle McGill),Maggie Smith (Sarah Watkins),Adolfo Celi (l’inspecteur Rizzi),

Hugh Manning (Volpone),David Dodimead (Mosca)

Image : Gianni di VenanzoMontage : David Bretherton

Musique : John AddisonProduction : Famous Artists Productions

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Dans son palais de Venise, le richissime playboyCecil Fox imagine une macabre mise en scène : àl’image du personnage de la pièce Volpone, il feintd’être à l’article de la mort pour observer ses prochesaccourir et se disputer l’héritage. Son complice :William McFly, un acteur qu’il embauche pour jouerson secrétaire particulier. Les cibles de son piège :trois femmes qui furent un temps ses intimes,Lonestar, milliardaire texane pur jus, la vedette decinéma Merle McGill et la ravissante princesseDominique. Le soi-disant mourant s’amuse beau-coup à les voir s’entredéchirer. Jusqu’à ce qu’un vraimort fasse son apparition…

Trois abeilles et un pot de miel“Puisque je fais des films sur les faiblesses moralesde l’homme, qui semblent bien motiver presqueentièrement sa conduite, j’ai pensé que cela meconviendrait d’aborder la cupidité”, expliquaMankiewicz. Une cupidité symbolisée par le pot demiel (honey pot) du titre en anglais autour duqueltournent les trois abeilles du titre en français. Pour

décrire la bassesse de l’âme humaine, le cinéasteimagine une habile variation sur le thème deVolpone, classique du théâtre (la pièce d’origine futécrite au début du XVIIe siècle par le poète élisabéthainBen Jonson). Le film qu’il en tire fourmille de dialoguessavoureux et de développements inattendus.Mankiewicz conduit magistralement l’enquête,démasquant au fil de l’intrigue les véritables mobiles de chacun. Jouant sans cesse sur la failleentre les apparences et la réalité, il s’amuse à brouillerles pistes, sur fond de palais vénitiens et en compa-gnie d’une belle brochette d’acteurs. Notamment,parmi les trois ex-amantes éplorées, Susan Hayward(Oscar de la meilleure actrice pour Je veux vivre deRobert Wise), qui joue Lonestar avec le charme texande rigueur ; Maggie Smith dans le rôle de l’infirmièreSarah Watkins, qui croit tenir la piste du meurtrieravant tout le monde ; et Rex Harrison, le fantôme deMme Muir et le Jules César de Cléôpatre, du mêmeMankiewicz.Multidiffusion le 6 février à 0.00 et le 12 février à 0.45

En partenariat avec

20.40 |CINÉMA

Guêpier pour trois abeillesSous le signe du meurtre et du mystère, une comédie brillamment adaptée du Volpone, de Ben Jonson, par Mankiewicz.

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23.50TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux etDavid Combe(France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Fantastic belgeRencontre avec les réalisateursbelges Harry Cleven, VincentLannoo et Olivier Smolders, quifont des films à l’atmosphère délé-tère, où le repli sur soi le disputeà la dérive de la société.

Bastarda musicIls s’appellent Muchachito,Kumbia Nabis ou la Kinky et pas-sent la world music à la mouli-nette. Ce sont les bâtards deBarcelone. Leur musique ? la bas-tarda !

The Young GodsOriginaires de Suisse, ils sont lesprécurseurs du rock industriel.Pour les vingt ans du groupe, sonleader Franz Treichler revient surun parcours qui a influencé NineInch Nails, U2, Noir Désir etMinistry.

The Dead 60’sIls viennent de Liverpool et ontdécidé de tuer le père – les Beatles,bien sûr. La presse britanniquevoit déjà dans leur punk teinté deska une renaissance des Clash.

Multidiffusion le 7 février à 1.45

En partenariat avec


jeudi2/2 22.50 > 3.00

En 1987, Markus Staiger a fondé à Donzdorf, villaged’une vallée perdue au pied du Jura souabe, dans lesud de l’Allemagne, la société Nuclear Blast Records.Depuis, il a recruté soixante collaborateurs et ouvertdes filiales à Los Angeles et au Brésil. Nuclear BlastRecords fait la promotion de groupes de heavy metalaux quatre coins de la planète. Le documentaire s’intéresse à cette musique aux nombreuses décli-naisons ; on y apprend, si besoin en était, à diffé-rencier le death metal du black, le gothic du power,le trash du heavy. Il se penche aussi sur le phéno-mène d’un point de vue sociologique. Car depuisplusieurs années, à l’insu des cultures urbaines, leheavy metal a conquis les campagnes allemandeset les jeunes ruraux. Cette musique est pour eux

un moyen de s’affirmer face aux programmes culturels et aux activités trop souvent dictés, dansles villages, par les vieilles générations. La coexis-tence de traditions rurales bien ancrées et de jeu-nes plutôt déjantés, adeptes de heavy metal et derock alternatif, donne d’ailleurs parfois lieu à desscènes inattendues. Exotisme garanti.Multidiffusion le 8 février à 1.30

22.50 | LA VIE EN FACE

Heavy metal dans la valléeDocumentaire d’Andreas Geiger (Allemagne, 2005, 58mn)SWR

En Allemagne, le plus important label de heavy metal est né dans une valléeperdue du Jura souabe, et ce genre héritier du hard rock d’autrefois a gagnéles campagnes. Anatomie d’un phénomène rural.

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RIVIERAUN FILM D’ANNE VILLACÈQUE

AVEC MIOU-MIOU, ÉLIE SEMOUN, VAHINA GIOCANTE

COPRODUIT PAR ARTE FRANCE CINÉMA,

AGAT FILMS ET CIE, NATAN PRODUCTION

sortie en salles le 18 janvier

12.00One reeler’s 3 :un vrai génie(Multidiffusion du 25 janvier)

12.10Album de famille(Multidiffusion du 2 février)

12.35 (PDC : 12.40) Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSThaïlande, au pays des tourterelles sacrées

14.00ARTE Europa

14.25 Court-circuit (le magazine) n° 262

16.00Wendelin von Boch(Multidiffusion du 28 janvier)


17.20Lord Howe, terre précieuse du Pacifique(Multidiffusion du 27 janvier)

18.05 Satoyama,un paradis japonais(Multidiffusion du 27 janvier)

19.00ARTE DÉCOUVERTEÀ visage redécouvert

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40FICTIONIls ont eu Knut

22.25>0.40THEMA Israël-Palestine : un pays, deux peuples

22.25Mon pays

23.30L’oliveraie de mon grand-père

0.40ARTE Info

0.50Les amants du cercle polaire(Multidiffusion du 23 janvier)

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Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : avec Anna vonGriesheim, découverte de lagarde-robe de Marlene Dietrich ;la cuisine moléculaire inventéepar Pierre Gagnaire et Hervé This;petite histoire du talon aiguille ;et le mobilier danois, avec la desi-gner Cecile Manzi.Multidiffusion le 10 février à 16.50

En partenariat avec


Thaïlande,au pays des tourterellessacréesRéalisation : Hideyuki Hayashi (Japon, 2003, 52mn)Production: NHK(Rediffusion du 28 octobre 2005)

En Thaïlande, géopélies zébrées,tourterelles tigrines et autres cou-sins de nos vulgaires pigeons seretrouvent chaque année en marspour participer au grand tournoi deroucoulement. L’occasion, pourleurs propriétaires venus de toutel’Asie du Sud-Est, de gagner prix,honneur et prospérité.Multidiffusion le 10 février à 18.05

14.00ARTE EuropaLe retour aux valeurstraditionnelles(Allemagne, 2006, 26mn)SWR

En France, l’armée remet les jeu-nes sur le droit chemin ; enAutriche, des jeunes noblesveillent au renouveau de l’aristo-cratie ; en Norvège, les chrétiensintégristes gagnent du terrain ; enAllemagne, plusieurs générationssont à nouveau réunies sous unmême toit.

Hymne au printempsMoyen métrage de Kirsi Marie Liimatainen(Allemagne, 2002, 45mn, VOSTF)Avec : Petra Kelling, Iris Böhm, ClemensBorksdorf, Mitja Karbautzki Image : Yoliswa GärtigProduction : HFF Potsdam-Bablelsberg(Rediffusion du 8 avril 2005)

C’est le printemps. Iris va avoir9ans et tombe amoureuse pour lapremière fois. Sa mère pleure, sagrand-mère est désespérée. Lafillette se persuade alors que, plustard, elle deviendra un garçon. Çaa l’air tellement plus facile !

Les sculptures d’Élisabeth Daynèssont commandées aussi bien parles paléontologues, les archéolo-gues, les anthropologues et les bio-logistes que par les grands musées.Elle a en particulier travaillé sur lescrânes de nos lointains ancêtres –de l’homme de Neandertal à Lucyen passant par Ötzi – et a aidé desexperts en médecine légale. Trèsdiscrète, elle a accepté pour la pre-mière fois de présenter la recons-truction faciale qu’elle opère à

partir du crâne déformé d’uneOstrogothe âgée de 1 500 ans.Multidiffusion le 4 février à 9.15

et le 10 février à 17.20


vendredi3/2 12.00 > 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 14.25Court-circuit (le magazine) n° 262Le magazine du court métrage (France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Multidiffusion de l’émission du 1er février enrichie d’un moyen métrage.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

À visage redécouvertDocumentaire de Stefan Schneider (Allemagne, 2002, 43mn)ZDF(Rediffusion du 2 octobre 2002)

Artiste experte de la reconstruction du visage, Élisabeth Daynèsconfectionne des sculptures hyperréalistes pour la médecine,l’anthropologie et les musées.



5. En attendant les touristesLe but des parcs est aussi de déve-lopper le tourisme. Sur ce front-là, il y a encore du travail. Dans leparc de Loango, Marc Dethierscherche les meilleurs endroitspour dresser des affûts et permettre aux futurs visiteurs

d’observer buffles, hippopotameset éléphants. Les écogardes balisentdes sentiers de randonnée dans laforêt. Pendant ce temps, dans lalagune, Alison Mc William et ungroupe d’écoguides travaillent àla mise en valeur de nouveauxproduits touristiques…

L’aventure des parcs nationaux du Gabon. Dernier épisode.


(Sie haben Knut)Téléfilm de Stefan Krohmer

(Allemagne, 2002, 1h42mn, VF)Scénario : Daniel Nocke

Avec : Valerie Koch (Nadja), Hans-JochenWagner (Ingo), Pit Bukowski (Niklas),

Alexandra Neldel (Sylvia), Ingo Haeb (Knut),Anneke Kim Sarnau (Birgit), Devid Striesow(Lutz), Stefan Hornung (Rolf), Jimi Lee King

(Lars), Daniel Nocke (Wolfgang), MarkusSieber (Jan), Rainer Strecker (Michael), Nina

Weniger (Petra), Mark Zwinz (Jens)Image : Benedict Neuenfels

Montage : Stephan KrumbiegelCoproduction : Home Run Pictures,

ZDF, ARTEZDF

PRIX DE LA CRITIQUE ALLEMANDE POUR LE

MEILLEUR SCÉNARIO 2003

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE, FESTIVAL DE

SCHWERIN 2003

Au début des années 80, Nadja et Ingo ont été de tousles combats : manifestations antinucléaires et paci-fistes, libération des mœurs. Mais leur engagements’essouffle et ils se replient sur leur relation, qui batde l’aile. À peine arrivés dans un chalet isolé duTyrol, ils voient débarquer sans crier gare la bandede jeunes copains de Knut, le frère cadet de Nadja.La plupart d’entre eux pensent simplement à goû-ter aux joies du ski. Mais certains s’inquiètent del’absence de Knut, apparemment arrêté – peut-êtrepour ses opinions contestataires ? – à la frontièreaustro-allemande. Dans la pièce commune du cha-let se déroule bientôt un étrange huis clos où s’af-frontent les activistes et les hédonistes. La dyna-mique de groupe joue à fond sous la houlette deWolfgang, idéologue et agitateur en chef…

L’esprit du tempsLe réalisateur (né en 1968) et son scénariste (quiinterprète aussi le rôle du très militant Wolfgang)racontent qu’ils se sont inspirés du parcours de leursparents qui les entraînaient – alors qu’eux-mêmesavaient respectivement 12 et 14 ans – dans les gran-des manifestations ouest-allemandes contre lesPershing et le nucléaire, au début des années 80. Ledirecteur de la photo – lui-même ancien soixante-huitard – a aussi fréquemment mis son grain de seldans le scénario. Ces coopérations croisées donnentune indéniable authenticité au film, qui reflète l’espritd’une époque où les nobles intentions des uns étaientbattues en brèche par les discours figés des autres. Ilne manque pas un pull tricoté main, pas un accordde guitare. Et, sans pour autant sombrer dans la cari-cature, les personnages sont tous parfaitement typés.Multidiffusion le 5 février à 1.00 et le 12 février à 15.50

vendredi3/220.40 > 22.25

20.40 |FICTION

Ils ont eu KnutHiver 1983. Dans un chalet des Alpes, Nadja essaie de faire le point avec Ingo sur la crise de leur couple quand l’irruption des copains de son petit frère Knut fait tourner le tête-à-tête à l’affrontement politique.

Knut (Ingo Haeb) dans la tourmente.ZD

F/IN

GO

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NK

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22.25 > 3.00


vendredi3/2

En 1978, l’hôtesse de l’air YulieCohen Gerstel est blessée par unpirate de l’air du FPLP (Frontpopulaire de libération de laPalestine) lors d’une tentative dedétournement d’un avion d’El Al.Trois ans plus tard, elle s’engagedans l’armée de l’air et participe, en1982, à l’offensive contre le Liban.Elle commence alors à s’interrogersur les fondements du conflitisraélo-palestinien et part commephotojournaliste dans la bande deGaza. Puis elle passe plusieursannées aux États-Unis, où elle tra-vaille dans le cinéma. Lorsqu’elle

revient en Israël, elle prend uneinitiative étonnante : vingt-deuxans après la prise d’otages, ellerend visite en prison à celui qui afailli la tuer. Et réalise un docu-mentaire qui plaide pour la causepalestinienne et le pardon. Sonfilm a reçu un accueil désastreux enIsraël – où elle a été accusée d’antisionisme et même de hautetrahison – et très chaleureux à l’étranger. Avec ce nouveau film,la réalisatrice va plus loin dans saquête de ce qui pourrait être unevérité acceptable par les deuxcamps, en relatant l’histoire de sa

famille, du début du XIXe siècle ànos jours. Elle revient ainsi sur leuradhésion au sionisme, l’émigrationen Palestine, la guerre de 1948…Yulie Cohen Gerstel va et viententre le particulier et le général,entre les éléments personnels etles événements qui ont meurtricette terre. Elle s’interroge sur laplace qu’elle occupe actuellementdans la société israélienne. Et elleest hantée par l’idée que sa filleaînée, qui fera bientôt son servicemilitaire, puisse être obligée de ser-vir dans les zones palestiniennesoccupées par Tsahal.

ZDF

22.25Mon paysDocumentaire de Yulie Cohen Gerstel (Israël, 2004, 58mn)

Documentariste au destin singulier, Yulie Cohen Gerstel réfléchit aux possibles solutions pour régler le conflit israélo-palestinien en évoquant l’histoire des siens, installés en Israël depuis des générations.

22.25>0.40 |THEMA

Israël-Palestine : un pays,

Une église orthodoxe à Massada. Au sommet, la forteresse, où les rebellesjuifs se suicidèrent en 74 avant J.-C. plutôt que de se rendre aux Romains, et que visite la réalisatrice.

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Né en 1960 à Nazareth, NizarHassan est un citoyen israélienarabe. Il confie ici que, quand ilavait 3 ans, sa mère lui a racontél’histoire de la Palestine, lui fai-sant jurer de garder ce récit secret.Son père a attendu 1999 pour luiparler de son grand-père. Avant lacréation de l’État d’Israël, ce der-nier, Hassan, avait rêvé d’un pro-jet industriel. Il voulait créer, avecdes associés musulmans et chré-tiens, un immense moulin dotédes dernières techniques pourpresser les olives et faire del’huile. Mais, en 1940, la famille a

dû fuir son village natal deMashad. Le père de Nizar lui aaussi raconté qu’il avait failli sefaire tuer par des soldats juifsalors qu’il n’était encore qu’unenfant. Ce qui ne l’a jamais empê-ché, par la suite, de plaider enfaveur d’une réconciliation entreIsraéliens et Palestiniens.Dans ce documentaire, NizarHassan a choisi pour fil conducteurl’histoire de l’oliveraie du grand-père et des quatre fils de ce dernier.Il se fonde en particulier sur lesquelques jours du mois denovembre 2004 pendant lesquels,

ramadan et cueillette des olivesaidant, les hommes de la famillese sont retrouvés et ont com-mencé à parler de leur histoire. Àcette occasion, Nizar a enfin puécouter une cassette enregistréepar son aïeul dans laquelle celui-ci évoque sa vie sous la domina-tion turque, puis sous le mandatbritannique.


vendredi3/2

23.30L’oliveraie de mon grand-pèreDocumentaire de Nizar Hassan (Palestine/Allemagne/Pays-Bas, 2005, 1h08mn)

Un récit à plusieurs voix qui déroule l’histoire de la Palestine à travers celle d’une oliveraie, léguée par le grand-père du réalisateur à ses quatre fils.

Avec les législatives prévues le 25 janvier en Palestine et le 28 mars en Israël, ce débutd’année 2006 marquera-t-il un tournant dans le conflit ?“Thema” revient sur l’histoiredes deux communautés avec les documentaires d’uneIsraélienne et d’un Palestinien,qui racontent aussi les destinsde leurs familles respectives.

deux peuples

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W E BSur arte-tv.com

Le Forum des Européens interactifNouveauté de la rentrée 2006 : chaque semaine, lesinternautes peuvent poser leurs questions aux invitésdu Forum des Européens par l’intermédiaire du sitearte-tv.com – site sur lequel le public peut égalements’inscrire pour assister à l’enregistrement del’émission.Rendez-vous sur : www.arte-tv.com/fde

Sur arteradio.com

Marguerite (création sonore)En effeuillant la marguerite du souvenir, Irvic D’Olivierévoque les sensations de son dernier été. Chaleur,moustiques, et frôlements amoureux.

Casse de voiture (reportage)Après 200 concerts donnés dans sa voiture (lui àl’avant, le public à l’arrière), le chanteur-performerNikko a décidé de casser sa Mercedes. Un momentterrible et jouissif enregistré par Alexandre Duval.

Milipol (reportage)Quelles sont les cartouches du moment ? Les armesqui cartonnent ? Visite du salon Milipol, spécialisédans la sécurité et le maintien de l’ordre, par ThomasGuillaud-Bataille.

Permanence 7 (série documentaire)Les rendez-vous d’une assistante sociale de la Sécu,en banlieue parisienne. Huit face-à-face intenses,émouvants, surprenants, par Frédérique Pressmann.

Conte à rêver deboutUn conte inédit écrit et lu par Martin Winckler, auteurde La maladie de Sachs. Tous les quinze jours.

Actualité (bricolage)Chaque semaine, l’actu en bricolage sonore. Une minute impertinente qui circule vite sur le Web !

En ligne à partir du 11 janvier

LAVIE

D’ARTE

F A XSuccès d’audience en décembre sur ARTE Avec 3,9 % de parts de marché, ARTE réalise ladeuxième meilleure moyenne mensuelle de l’annéederrière le mois de janvier (4,1 % de pdm).Parmi les succès du mois : les cycles “cinéma” dédiésà Audrey Hepburn et aux couples mythiques ; et parmiles records : Tracks spécial dirty (le 30 décembre),meilleure audience 2005 de la case (9,3%) ; Les vagues (le 20 décembre), meilleure audience 2005de la case “Fiction” du mardi (5,2%) ; Line Renaud,une histoire de France (le 19 décembre), meilleureaudience de la case “Grand format” (10%) ; JulesVerne et l’esprit d’aventure (le 18 décembre), deuxièmemeilleure audience 2005 de la case “Thema” dudimanche (7%) ; Sortie de route (le 2 décembre),deuxième meilleure audience 2005 de la case “Fiction”du vendredi (7,3%).

Source : Médiamat/MédiamétrieContact presse : Françoise LandesqueTél. 01 55 00 70 63

PrixLors du Panorama bisannuel du Cinémadocumentaire belge, Voir sans les yeux, undocumentaire de Marie Mandy coproduit par ARTE et diffusé par la chaîne en 2004, a été couronné du Prix Henri-Storck. Le Prix du documentaire belge aété attribué à Linda et Ali, deux mondes entre quatremurs, de Lut Vandekeybus, également coproduit parARTE, qui sera diffusé le 16 janvier.

ARTE s’animeDu 31 janvier au 4 mars 2006, ARTE, partenaire du Festival de cinéma d’animation du Val-d’OiseImage par Image, présente tous les jours le documentaire d’Yves Montmayeur Ghibli ou le mystère Miyazaki, en accès libre au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains.

Contact presse : Martina Bangert01 55 00 72 90 - [email protected]/horsecran

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CollaborationJacqueline Letteron

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

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Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 5 jeudi 5 janvier 2006Impression STIPA, Montreuil

Internet www.arte-tv.com

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ARTE Magazineet les dossiers

de presse des programmes

sont sur www.artepro.com

LA SEMAINE PROCHAINE

IVRESSE DE CINÉMA

La rage de vivre et de créer du grand peintre coréen

autodidacte Jang Seung-up, alias Ohwon, dans la Corée

tumultueuse du XIXe siècle. Un hommage enamouré

du grand cinéaste Im Kwon Taek à la figure de l’artiste.

IVRE DE FEMMES ET DE PEINTURE, “CINÉMA”

MERCREDI 8 FÉVRIER À 22.40

vivonscurieux.

Documents

VIVE L’AMOURdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2006bul5.pdfNaissance d’une civilisation De 2002 à 2005, Olivier Julien a suivi trois campa-gnes de fouilles successives aux