VIVE

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p. 4 InterviewJoël de Rosnay,futurologue

p. 9 AnimauxLe grèbe huppé,un discret volatile

p. 14 PartenairesDe l’eau potableau Kenya grâceaux carafes«Eau de Genève»

p. 16 NouveauDécouvrir le sitede Vessy

p. 18 LoisirsLes nouvellesapplicationsgratuites

p. 19 JuniorsLes 120 ansdu Jet d’eau

p. 20 AgendaLes événementsgenevois à ne pasmanquer

… T … 2 0 1 1

Une énergie propre à chacun

p. 12 RencontreZep et son carnetde voyage

p. 6 ReportageTraitementde l’eaupotable

p. 10 EcologieMarcellin Barthassat,architecte engagépour l’environnement

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Editorial

AU fIL dE L’EAUChers clients,

Pour célébrer l’arrivée de l’été, cenuméro de Vive la Vie s’intéresseà cette ressource vitale qu’estl’eau. Notre reportage permetainsi de découvrir le traitementde l’eau potable à la station duVengeron-Tuileries (lire en p. 6-8).

Impossible d’aborder le sujetde l’or bleu sans penser auxprès d’1 milliard de personnesà travers le monde qui, à ce jour,n’ont toujours pas accès à l’eaupotable. Particulièrement sensibleau problème, SIG a lancé en2009 l’opération carafes «Eau deGenève». Les bénéfices de la ventede 16’500 carafes illustrées pardes dessinateurs genevois ontété reversés à une associationgenevoise active au Kenya quidéveloppe l’infrastructure permet-tant de rendre l’eau potable etaccessible aux habitants (p. 15).Il reste 3500 carafes à vendreafin de finaliser cet ambitieuxprojet, alors n’hésitez pas à vousprocurer la vôtre!

Cet espace m’offre aussi l’occasionde féliciter tous les Genevoisqui ont réalisé des économiesd’énergie. Grâce à leur engage-ment, en 2010, la hausse de laconsommation électrique a étébien moins importante dansnotre canton que dans le restede la Suisse.

Je vous souhaite une rafraîchis-sante lecture de votre magazineVive la Vie ainsi qu’un très bel été,que ce soit au bord de l’eau, enville ou en montagne.

André Hurter,Directeur général Br

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Empreinteécologique

L’humanité consomme une fois et demie plus deressources que ce que la planète est en mesure de

lui fournir à long terme. C’est ce que révèle ledernier rapport «Planète vivante», publié

tous les deux ans par le WWF en collabo-ration avec le Global Footprint Network

et la Zoological Society of London. Lerapport se base sur deux indicateurs:le premier, l’Indice planète vivante(IPV), est la moyenne de troisindices distincts mesurant leschangements d’abondance de555 espèces terrestres. Le second,l’empreinte écologique, est unemesure de la pression qu’exercel’homme sur la nature. Le rapport

montre que l’IPV a diminué deprès de 40% alors que l’empreinte

écologique de la populationhumaine a augmenté de 70%. Bon

à savoir: chacun peut calculer sonempreinte écologique personnelle sur

le site internet du WWF (www.wwf.ch). ⊠

IMPRESSUMLe magazine Vive la Vieparaît trois fois par an.

EditeurSIGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargeNetworkRue Abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 19info@LargeNetwork.com

ImpressionImprimé sur du papierRefutura, 100% recyclé.Atar Roto Presse SA, Vernier

Tirage190’000 exemplaires

RédactionFrancesca SaccoSéverine GeroudetOlivier GurtnerCynthia KhattarLeandro BassoGeneviève RuizSophie GaitzschEmilie VeillonElena Fachinotti

PhotographesThierry ParelNicolas Righetti/REZO

CouverturePhilippe Chappuis/Zeppar Thierry ParelMarcellin Barthassatpar Nicolas Righetti/REZOFlorian Kranckpar Nicolas Righetti/REZO

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L’entreprise Yellowprint, basée à Confignon, a pourbut la promotion, la gestion et la commercialisationd’énergies renouvelables, notamment l’énergiephotovoltaïque. La société met à la disposition descitoyens (propriétaires ou locataires) une surfacephotovoltaïque et leur permet d’acquérir des mètrescarrés de panneaux afin qu’ils puissent produire etconsommer de l’électricité solaire sans avoir à sesoucier de la construction et de l’entretien d’unecentrale. Chaque copropriétaire de la surfacephotovoltaïque consomme, à travers le produitSIG Vitale Soleil, l’équivalent de sa productionannuelle, estimée à 160 kWh par m2. Yellowprintvend l’ensemble de la production à SIG etredistribue à ses clients la part qui leur revient. ⊠Plus d’informations sur www.yellowprint.ch

Le centred’appels deSIG primé

L’énergie solaire pour tous

Les ampoules LED destinées à l’éclairage peuvent être utili-sées sans danger. L’Agence nationale française de sécuritésanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail(Anses) a publié une étude qui informait de certains risquespotentiels. Elle précise qu’un risque rétinien existe unique-ment en présence de points lumineux très concentrés etbleutés. Or les LED d’éclairage sont généralement inclusesdans des bulbes dépolis du type ampoules, donc diffus et ontdes couleurs chaudes. Les couleurs en dessus de 5200°Ksont déconseillées, mais la plupart des ampoules proposéessur le marché se situent bien en dessous. ⊠

Ampoules LED,sans danger?

C’est le nombre de degrésde réchauffement climatiqueà ne pas dépasser, selon unemajorité de scientifiques.Une hausse de températuresupérieure serait lourdede conséquences pourla biodiversité et lespopulations. La seulemanière de l’empêcherest de réduire de moitiéles émissions de CO2d’ici à 2050.

Début mars, la revue suisse«Contact ManagementMagazine» a testé les centresd’appels de 13 fournisseursd’énergie en Suisse. C’est leService Clients SIG qui est arrivéen tête du classement. Troisquestions (achat d’électricité,libéralisation du marché ettarifs) ont permis d’apprécierles critères suivants: amabilité,empathie, compétence,conduite de la conversationtéléphonique et capacité àtrouver des solutions. Le centred’appels de SIG a convaincu lesenquêteurs grâce à l’efficacitéde ses collaborateurs, jugésnon seulement accueillantset chaleureux, mais égalementcompétents et dynamiques. Lescentres d’EWL de Lauterbrunnenet EWZ de Zurich se sontrespectivement classés en2e et 3e position. ⊠

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VIVE LA VIE Biologiste et futurologue, vousavez récemment déclaré que vous étiezun «pessimiste serein» ou un «optimisteangoissé», selon la situation. Pourquoi?joëL DE rosnAy Je n’ai jamais aimé la distinc-tion entre optimiste et pessimiste. Je latrouve beaucoup trop binaire et dichoto-mique. J’aime beaucoup la distinction quefait Edgar Morin en se déclarant «optipessi-miste». C’est être optimiste ou pessimisteselon les situations. La montée de la démo-cratie dans des pays qui vivaient sous desrégimes totalitaires me rend optimiste.Aussi, la créativité de la jeune générationd’internet, ainsi que la prise de consciencede la nécessité de protéger l’environnementet la planète. Ce qui me rend pessimiste,c’est la répression des libertés humainesdans de nombreux pays, les politiques àcourt terme pratiquées par des régimescentralisés, la croissance des inégalitésentre les riches et les pauvres. Les lenteursde l’adaptation des modes d’éducation etdes méthodes d’enseignement.

Vous avez écrit une trentaine d’ouvrages,dont l’un sur l’«homme symbiotique», oùvous parlez de la symbiose de l’hommeavec son environnement technologique:une évolution qui entraîne l’acquisitionde nouvelles facultés. Devient-on finale-ment plus bête ou plus intelligent avecson corps?Le corps évolue en permanence, grâceaux informations qu’il reçoit de son envi-ronnement. Il adapte la quantité d’énergieconsommée ou mise en réserve au coursd’un effort par exemple. Il existe aussi unesorte de mémoire du corps: lorsque l’onfait de la musculation, le corps se souvientdes muscles que l’on fait travailler, etselon l’âge de la personne qui pratique cesexercices, les muscles reviennent plus oumoins rapidement. Un jeune de 25 ans vaconstater un effet positif dans un délairapide. En revanche, une personne de65 ans pourra certes se muscler demanière spectaculaire mais perdra samusculation deux ou trois fois plus viteque le jeune. Je ne pense pas que l’utilisa-tion régulière de machines rende notrecorps plus «bête». Je pense au contraireque la symbiose avec des machines,notamment pour pratiquer des sports, créeune synergie entre le corps, le cerveau etles machines. La bonne nouvelle, c’est quedes neurones peuvent se régénérer dansle cerveau, alors que l’on pensait que l’onnaissait avec un stock défini. Il existe eneffet des cellules embryonnaires capablesde régénérer des neurones, c’est ce quel’on appelle la neurogénèse. On peut,par la curiosité, la pratique de la relationhumaine, améliorer le nombre de neuroneset leur fonctionnement.

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Docteur ès sciences et auteurà succès, Joël de Rosnayest l’un des grands penseursde ce siècle. Vive la Viea rencontré ce visionnaireéclairé qui a fait dudéveloppement durablel’un de ses principauxsujets d’étude.TExTE Francesca SaccoPhOTO Thierry Parel

«On peut gérerson corps commeses finances»

Comment faites-vous pour ne pas perdrele contact avec votre corps?Je pratique régulièrement deux grandssports: le surf pendant la période estivale,souvent aussi l’hiver, et le ski, l’hiver ou auprintemps. En plus, je fais tous les jours duvélo d’appartement, j’utilise un rameur etdes poids pour la musculation. Je me nourrisde manière équilibrée et je tente de gérer lestress par la méditation et la relaxation.

Les films «Terminator» (1984) et«Robocop» (1987) relevaient de lascience-fiction lorsqu’ils sont sortis surles écrans. Aujourd’hui, ils paraissent unpeu moins irréalistes. Jusqu’où pensez-vous que nous pourrons aller dans lasymbiose entre l’humain et la machine?Nous sommes déjà assez loin dans l’associa-tion entre l’humain et la machine. Il existedes logiciels qui permettent au cerveau decommuniquer directement avec des ordina-teurs grâce à des capteurs appliqués sur latête. Le mariage entre l’électronique et lamécanique est déjà réalisé et on assiste deplus en plus à la disparition des frontièresentre électronique, mécanique et biologie.On a réussi à implanter dans le corpsd’animaux des puces électroniques pourcontrôler les muscles, ou piloter des robotsà distance. Conçues pour des personneshandicapées, ces technologies vont considé-rablement évoluer dans les années à venir.On parle beaucoup de développementdurable, mais également de développementpersonnel durable, pour désigner ladémarche équivalente sur le plan humain.Le nombre de techniques psychothérapeu-tiques, par exemple, a connu un boomimpressionnant depuis les années 1960,il en existerait actuellement plus de 400.

Comment l’expliquez-vous?Je fais souvent le parallèle entre le dévelop-pement durable pour la planète et le déve-loppement durable pour notre corps. Undes meilleurs moyens d’assurer l’équilibrede sa santé et de ralentir le vieillissementest d’appliquer ce que j’appelle la «biono-mie» c’est-à-dire la science de la gestionde son corps. Je pense que l’on peut êtrebionome, comme on est économe pour sonbudget ou ses finances. Le développementdurable, c’est le réinvestissement dansl’écocapital. Je pense que le réinvestissement,en temps et en moyens, dans son capitalcorps et son capital santé est un excellentmoyen de rester actif, physiquement etmentalement, jusqu’à un âge avancé.

On raconte que vous auriez enseigné lesurf à Catherine Deneuve. Est-ce vrai?Oui, c’est tout à fait vrai! C’était un momentinoubliable de partager cette leçon de surfavec cette grande et belle actrice. ⊠

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BIOExPRESSdocteur ès sciences,écrivain scientifique,futurologue, Joël deRosnay a été chercheurau MassachusettsInstitute of Technologynotamment. Né en1937 à l’île Maurice,il est actuellementprésident exécutif deBiotics Internationalet conseiller de laprésidente de la citédes sciences etde l’Industrie. Ils’intéresse particulière-ment aux technologiesavancées et auxapplications de lathéorie des systèmes.

Auteur de nombreuxouvrages dont «LeMacroscope vers unevision globale» (1975,Prix de l’Académie dessciences morales etpolitiques), «L’hommesymbiotique, regardssur le troisièmemillénaire», (1995), «Larévolte du pronétariat– des mass media auxmédia des masses»(2006), «2020: lesscénarios du futur»(2007), «Et l’hommecréa la vie: la folleaventure desarchitectes et desbricoleurs du vivant»en collaboration avecfabrice Papillon (2010),il est encorecofondateur dujournal citoyen enligne «Agoravox».

Joël de Rosnayinterviendraau séminairetechnologiqueInnotech, organisépar SIG le21 novembre 2011.Plus d’informationet inscription cetautomne surwww.sig-ge.ch/innotech

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Les affineursde l’eauLe chlore sous forme gazeuseva totalement disparaîtrede la chaîne de traitementde l’eau potable. L’échéancea été fixée à fin 2011.Vive la Vie s’est renduaux stations couplées duVengeron et des Tuileries,où les nouvelles installationssont mises en place.TExTE Francesca SaccoPhOTOS Nicolas Righetti/REZO

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L’eau est captée dans le lac à un km de la rive.

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Les salines du Rhin fournissent le sel utilisé pour la production du nouveau désinfectant.

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Dans la galerie principale de la station des Tuileries règne une ambiance de sous-marin,avec des manivelles à actionnement manuel et des hublots à grosses vis, à travers lesquelson peut voir une eau si transparente qu’on dirait qu’ils ne contiennent rien.

L e compte à rebours a commencé: d’ici àla fin de l’année, il ne sera plus questiond’utiliser du chlore sous forme gazeuse

pour le traitement de l’eau potable. Cettedécision a été prise pour éliminer les risquesd’accidents – peu probables et bien maîtrisés,mais réels – liés au transport, au stockage età la manipulation du gaz.

Dorénavant, on utilisera le principe actifdu chlore sous sa forme liquide. «Nous le fabri-quons sur place, à partir de sel de cuisine», ré-vèle Claude Chételat, adjoint au responsable dutraitement de l’eau potable. Du sel de cuisine?Oui, c’est bien cela! Il soulève le couvercle d’ungros bac cylindrique, dans lequel sont entassésune énorme quantité de cubes de sel expédiésdepuis les salines du Rhin, par sacs de 500 kg.

Florian Kranck, technicien expérimenté, pré-lève un échantillon d’eau avant qu’elle ne soitmélangée au sel. Le test est OK: on peut passerà l’étape suivante, qui se déroule dans unélectrolyseur tout neuf. L’eau et le sel se trans-forment ainsi en une solution désinfectante.

Cette solution est acheminée par un tuyausouterrain dans l’installation de captage duLéman, située à un km de la rive et à 35 m deprofondeur. L’eau brute est donc désinfectéed’entrée, et ce préliminaire est essentiel: ils’agit d’empêcher les larves de la moule zébrée,qui peuple largement le lac, de se développerdans les installations. L’eau arrive à la station depompage du Vengeron dans un puisard – c’est-à-dire un bassin d’équilibre – par la conduite decaptage, grâce au principe des vases communi-

L’eau est purifiée par un traitement à l’ozone fabriqué à partir d’oxygène.

cants. Puis elle est pompée jusqu’à la stationde traitement des Tuileries.

S’ensuit alors une série d’interventions desti-nées à fournir au consommateur le produit fini.«L’eau passe d’abord par des filtres à sable pouréliminer les matières en suspension. Elle estensuite purifiée par un traitement à l’ozonefabriqué à partir d’oxygène et par une filtrationsur charbon actif afin d’obtenir une eau potabled’une qualité irréprochable, explique XavierSchwartz, autre spécialiste de l’équipe. Laproduction annuelle du Vengeron représentela bagatelle de 15 à 18 millions de m3 , soit lequart de la consommation du canton.»

Garantir l’excellente qualité de l’Eau deGenève reste évidemment la préoccupation

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principale. Les contrôles bactériologiquessont réglementés par l’ordonnance fédéralesur les denrées alimentaires. Au total, pasmoins de 90’000 analyses sont effectuéeschaque année par le laboratoire SIG, et desdizaines de paramètres mesurés à chaquefois. Sans compter les tests en continu quisont réalisés sur la chaîne de production.Les résultats sont affichés en direct surles écrans de contrôle. Tout est vérifié, ycompris le bon fonctionnement des appa-reils de mesure. une fois par semaine,en effet, un technicien se rend dans le

Garantir l’excellentequalité de l’Eaude Genève estla préoccupationprincipale.

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Test de dureté de l’eau. Le technicien verse de l’eau dans un tube à essai dans lequel il ajoute quelquesgouttes d’un liquide de contrôle pour vérifier la faible dureté de l’eau avant de la mélanger au sel.

Montage de l’installation de dosage du produit désinfectantà la station du Vengeron.

Calibrage des appareils de mesure.

laboratoire de prélèvements pour calibrer lesinstruments automatiques.

Particularité de la maison: le savoir-fairespécifique des collaborateurs se transmetde collègue à collègue. Les seize employésde l’unité de traitement sont, à la base, destechniciens ou des mécaniciens de précision,formés ensuite en interne. Toutes les installa-tions qu’ils utilisent résultent de leur proprefabrication et ont été construites sur mesure.Ce qui facilite grandement les travaux demaintenance et d’exploitation... ⊠

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Un oiseaubien dansses roseauxLe grèbe huppé esttrès présent sur les lacssuisses. Mais sans tropse faire remarquer.D’avril à octobre,la réserve de la Pointeà la Bise devient un lieuprivilégié pour observerce discret volatile.TExTE Sophie GaitzschILLUSTRATION Sébastien Fourtouill

I l y a cent ans, le grèbe huppé n’en menaitpas large. Les pêcheurs accusaient ce grosmangeur de poisson de faire disparaître leur

gagne-pain et lui livraient une traque acharnée.Il était aussi recherché pour les plumes d’unblanc étincelant de sa gorge. un siècle plustard, les temps ont bien changé pour le grèbehuppé, désormais hors de danger: il s’agitmême d’une des espèces d’oiseaux les plusrépandues sur les lacs suisses.

squatteurs des roselièresChaque printemps, le volatile à la crête cuivréedevient la star de la réserve naturelle ProNatura de la Pointe à la Bise, qui abrite ladernière roselière lacustre du canton deGenève. Entre 40 et 80 couples y prennentleurs quartiers pour les beaux jours. «Lesgrèbes ont besoin de roseaux pour se repro-duire et pour se nourrir, explique PierreZuppiroli, responsable d’animation pourPro Natura. Jusqu’en octobre, ils occupent laquasi-totalité de la roselière. Ils reviennent ennombre chaque année depuis l’ouverture dela réserve il y a onze ans. Les oiseaux sontintelligents. Quand un milieu leur est adapté,ils y viennent rapidement d’eux-mêmes.»

Du haut de la tour d’observation du centre,la vue sur le ballet des grèbes huppés dans lalagune vaut le détour. A leur aise dans ce coinde nature, les couples s’affairent, se chamail-lent, crient et défendent leur territoire. «Legrèbe est farouche, note Pierre Zuppiroli.S’il se sent menacé, il plonge et émerge à unendroit où on ne le voit plus. On l’aperçoitrarement voler, mais il peut rester sous l’eaujusqu’à deux minutes.»

Une fascinante parade amoureuseDe mars à mai, période précédant l’accou-plement, le tableau est agrémenté desparades auxquelles s’adonnent les amou-reux, toutes plumes dehors: cérémonie dela découverte, du secouement de tête ouencore des offrandes, lors de laquelle ils sejettent un mélange d’algues et de vase à lafigure en signe d’affection. La patience estde mise pour assister à la totalité des rituels.«Il faut venir et revenir pour réussir à saisirces moments magiques», souligne le spé-cialiste. Durant cette période, les couplesconstruisent aussi leur nid entre les roseaux.C’est là qu’ils vont ensuite couver leursœufs pendant vingt-huit jours. «Il y en aune concentration exceptionnelle dansla roselière, environ un tous les 2 m.»

Les visiteurs peuvent observer les premiersgrébillons à partir de la mi-juin. Ce sontalors les promenades en famille qui pren-nent le devant de la scène. Le grèbe huppégarde en effet ses petits sur son dos entout temps. S’il laisse sa progéniture nagerseule, elle risque de se faire dévorer par lesbrochets. Et pour ce qui est de leur rôlede jeunes parents, les grèbes huppés serévèlent champions du partage des tâches.Pendant que Monsieur garde les enfants,Madame part à la recherche de nourriture.Avant que les rôles ne soient inversés,et ce plusieurs fois dans la journée.La vie suit ainsi son cours jusqu’à ce queles petits deviennent autonomes, au boutde plusieurs semaines. Le spectacle estterminé, mais il reprendra sans faute auprintemps suivant. ⊠

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«L’architecturedoit jouerson rôle dansl’écologie»Cofondateur del’atelier ar-ter àCarouge, chargé dela réhabilitation du sitede Vessy, MarcellinBarthassat est engagédepuis longtempssur les questionsd’architecture touchantà l’environnementnaturel et construit.TExTE Emilie VeillonPhOTO Nicolas Righetti/REZO

Fils d’agriculteur, Marcellin Barthassat agrandi dans le domaine Micheli à Landecy,sur la commune de Bardonnex. une en-

fance dans le terroir du pied du Salève, qui l’aprofondément marqué. «J’aurais voulu être agri-culteur, mais nous étions huit frères et sœurs etje n’étais qu’au milieu. Comme la règle le veut,c’est mon frère aîné qui a repris l’exploitation.»Le jeune Marcellin Barthassat se lance alors dansdes études de génie civil, puis d’architecture,mais ne se détourne pas des espaces naturelspour autant. Il s’investit dans l’alpinisme, d’abordau Salève, centre renommé des grimpeurs, puissur d’autres sites dans le massif du Mont-Blanc,des Alpes, des Dolomites et Haute-Provence,ainsi que quelques volcans d’ailleurs. «Je restefasciné par ce rapport à la contrainte nécessitantde déjouer la verticalité du relief. C’est un art del’itinéraire et de la gestuelle, jusqu’au momentmagique où on laisse le vide pour découvrir lacime et les paysages à l’horizon.»

Son métier d’architecte, Marcellin Barthassat l’aexercé de façon classique jusqu’à ce qu’il ren-contre Jacques Menoud et Georges Descombespour collaborer à la transformation d’une fermedu XVIIe siècle dans le village de Bossy. «Pourmoi ce fut un tournant clé. J’ai pris consciencede l’importance de l’architecture dans la trans-formation de la ville et du territoire.» En 1984, iltravaille au Collectif d’architectes qui cesse sonactivité en 2006, puis il crée l’atelier ar-ter avecLaurent de Wurstemberger et Jacques Menoud.Il s’est forgé une réputation solide dans larénovation de bâtiments de caractère, grâcenotamment à la transformation du grand ruralde Landecy ou la subtile modernisation desBains des Pâquis. Depuis 1996, il exerce commeenseignant à l’université (IAuG) puis à la Hauteécole hepia de Genève. De plus, il est prési-dent de Patrimoine suisse Genève entre 2003et 2011. Son bureau s’est vu confier le «planpaysage» du projet d’agglomération franco-

Marcellin Barthassat, architecte SIA-FAS, coresponsable au sein de Metron & Collectif d’architectes 2000-2005, maître d’œuvre

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des premiers immeubles Minergie, réalisés par la CIA – Caisse de prévoyance, Genève, sur ces toits.

valdo-genevois depuis 2007. Ce dernier vise àprotéger les espaces naturels et agricoles, touten identifiant des sites constructibles pour denouveaux pôles urbains. «En tant qu’architecte,je prête une grande attention au site, à l’écosys-tème et à l’espace, car la page n’est jamais toutà fait blanche. On ne fait que redessiner oumodifier quelque chose de nouveau sur despages déjà écrites. Dans la mesure du possible,j’essaie de rénover plutôt que de détruire. Cegeste permet d’économiser l’énergie grise ethumaine, ainsi que des matériaux, tout en lais-sant des traces historiques pour les générationsfutures.» Grand partisan de l’arbre dans la ville,l’architecte est persuadé que l’espace public ade l’importance pour encourager les rencontreset le bien-être des habitants. Il va même jusqu’àpenser que les nouveaux quartiers devraientêtre conçus à partir d’une trame ou maillagevert. Les bâtiments se glisseraient ainsi entreces espaces paysagers nécessaires au «vivre

ensemble». L’inverse en quelque sorte des prin-cipes traditionnels d’urbanisation qui visent àconstruire d’abord et planter des arbres ensuite.

Le projet de réhabilitation de l’ancien sitehydraulique à Vessy est également co-piloté parMarcellin Barthassat, Daniel Kunzi et l’équipear-ter. Cet endroit est appelé à devenir un pôledidactique et pédagogique autour des pro-blèmes de l’eau, de la nature, de l’énergie et dupatrimoine, animé par l’association ANEPV nou-vellement créée pour gérer ce lieu. «Les visiteursdécouvriront des outils pour mieux réfléchir auxenjeux énergétiques, une nouvelle relation àl’environnement.» Si les énergies renouvelablesreprésentent une alternative, il faudra bienréfléchir sur l’implantation des éoliennes et descapteurs solaires ou photovoltaïques: «Ce seraitdommage de refaire les mêmes erreurs que nosprédécesseurs ont commis avec les lignes àhaute tension et les autoroutes.» ⊠

4 PRINCIPES dE MARCELLIN BARThASSAT

La qualité n’existe pas sans un travail soutenu avecpatience et ardeur.

Traverser les échelles pour comprendre la nature des choses.

L’écologie de la mesure dans l’acte de construire estl’éloge du bon sens.

La confrontation aux conditions de la nature .

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«Je dessinedepuis toujoursdes scènes demes voyages »Sensible aux questionsliées à l’écologie, l’auteurdes bandes dessinées «Titeuf»,Philippe Chappuis, alias Zep,a illustré deux carafes «Eau deGenève» pour SIG et réaliséun livre didactique pourenfants avec la fondationMulti One Attitude. Cetautomne, il présentera sonpremier carnet de voyage.TExTE Emilie VeillonPhOTO Thierry Parel

Etes-vous soucieux de l’écologieau quotidien?Je trie les déchets: papier, compost etmétal. Je vis une partie du temps à Paris.Là-bas, ils n’ont pas ce réflexe. Ces gestessimples deviennent compliqués. En Suisse,c’est heureusement devenu une évidence.Mais culpabiliser les gens en leur faisantpenser qu’ils détruisent la planète n’està mon avis pas la solution. On est desmilliards, alors forcément on altère laqualité de l’environnement.

A Genève, vous habitez une belledemeure entourée d’un parc. Avez-vousun jardin potager?Non. Espérer avoir de beaux légumes quandon n’a pas la main verte, c’est peine perdue,à moins d’utiliser beaucoup d’engrais et depesticides! Je préfère acheter des légumesdu terroir, bio si possible, au supermarché.J’essaie de privilégier les produits de saison,sans que cela tourne à l’obsession. Il m’ar-rive de craquer pour des fraises venuesd’ailleurs au mois de novembre.

Etes-vous attentif aux questionsénergétiques à la maison?Notre piscine a un système de purificationde l’eau, ce qui évite de devoir la changer.Elle est chauffée naturellement par le soleilgrâce à un store noir en lattes de PVC quirecouvre le bassin quand il n’est pas utilisé.Grâce à lui, on se baigne dans une eau à30 degrés tout l’été. Pour chauffer notremaison, on utilise une chaudière à gaz natu-rel. En hiver, on complète avec des feux decheminée. Les maisons du XVIIIe siècle enpierre sont très bien construites. Elles ontune certaine inertie. Heureusement d’ail-leurs, parce que comme elle est classéepar les Monuments historiques du canton,on ne pourra jamais poser des panneauxsolaires sur le toit!

Le DVD de «Titeuf, le film» sort cetautomne. Rêviez-vous d’un tel projetdepuis longtemps?Oui. Les producteurs m’en parlent depuisenviron cinq ans, mais il fallait attendre detrouver les fonds. La réalisation a duré plusde deux ans. Elle a nécessité une équipede 700 personnes, 780’000 feuilles depapier, 6800 crayons, 200’000 dessinset 1067 décors. Le budget total était de15 millions d’euros. L’esprit Titeuf est lemême. Le casting vocal aussi. Mon amieZabou Breitman, qui prête sa voix à la mèrede Titeuf, s’est chargée de le compléteravec Maria Pacôme, Jean Rochefort,Mélanie Bernier et Michel Lonsdale.

La bande-son est signée par des starsde la chanson française.Les chansons ont été composées et inter-prétées par Bénabar, Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, Alain Souchon et JohnnyHallyday. J’ai composé le reste. Je joue dansdes groupes depuis bientôt trente ans.Transposer Titeuf au cinéma, c’était aussil’occasion d’y ajouter ma musique, ce queje ne peux pas faire dans mes livres.

Vous avez illustré deux carafes Eaude Genève en verre recyclable pour SIG.Les utilisez-vous à table?Bien sûr. Parce que je trouve l’objet trèsbeau et que c’est absurde de continuer àtransporter des camions d’eau minéraledans des bouteilles en plastique quandon a la chance d’avoir une eau du robinet

E ntre ses voyages et ses nombreuxprojets, Zep prend le temps depréserver l’environnement.

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VIVE LA VIE13

irréprochable. Ce projet m’a beaucoup plu.J’avais fait une dizaine de dessins sur lethème de l’eau et Genève. SIG a retenu lascène où Titeuf plonge et perd son caleçonde bain et celle du Jet d’eau.

Toujours sur le thème de l’eau,vous avez récemment participé à unprojet didactique pour la fondationMulti One Attitude?Oui. J’ai illustré un livre qui sera le supportd’un programme éducatif destiné aux enfantsâgés de 10 à 12 ans. Titeuf est le personnageprincipal. Il expérimente à sa manière lesquestions fondamentales liées à la préserva-tion des océans et des lacs. Les dessins sontaccompagnés de textes explicatifs poursensibiliser les lecteurs et leur donner destrucs simples pour faire les choses bien.

Quels sont vos projets pour la rentrée?Je vais terminer le nouvel album de«Titeuf». Mon premier carnet de voyage,édité par Gallimard, sortira en novembre.Je dessine depuis toujours des scènes demes voyages. Au départ, c’était un réflexed’appropriation du lieu, parce que l’in-connu m’angoissait. En Inde ou au Népal,par exemple, je m’installais sur une placepour dessiner pendant une heure. Après,je me sentais chez moi. Quand je regardeces dessins aujourd’hui, je me souviensparfaitement des odeurs, des bruits et dela chaleur du lieu, parceque tous mes sensétaient aiguisés. Je prends aussi le tempsde dessiner Genève que je connais depuisquarante ans, pour appréhender la villed’une différente manière. ⊠www.zeporama.com

Zep va terminer le nouvel album de «Titeuf» pour la rentrée.

C’est absurde decontinuer à trans-porter des camionsd’eau minérale dansdes bouteilles enplastique quandon a la chance d’avoirune eau du robinetirréprochable.

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L’association biomobile.chdéveloppe depuis 2005 unvéhicule à très faible signatureécologique. Le projet est mené

en collaboration avec la Hauteécole du paysage, d’ingénierieet d’architecture de Genève(hepia). Il s’agit de mettre aupoint un véhicule léger, fonc-tionnant avec un carburantvégétal, en l’occurrence de labioessence issue de déchetsvégétaux. Sa performance estrégulièrement évaluée, no-tamment à l’eco-marathonShell, où les éco-véhiculesdoivent parcourir le maximum

de kilomètres avec un litre decarburant. biomobile.ch a at-teint une distance de 840 km!un nouveau prototype a étéélaboré avec une carrosserie enfibres de bananier, de celluloseet de lin, l’ensemble étant liépar de la résine végétale. pasde doute, voici un projet quis’engage résolument vers la«mobilité durable»! ⊠Plus d’informationssur www.biomobile.ch

14 VIVE LA VIE

9 oCtobre

L’Eau de Genève à laMarche de l’EspoirL’édition 2011 de la Marche de l’Espoir setiendra le dimanche 9 octobre. L’objectif dece parcours à pied (du quai du Mont-Blancau Jardin botanique) consiste à récolterdes fonds pour des enfants défavorisés duPérou et d’Amérique latine. Les participantss’inscrivent et cherchent des connaissances –appelées parrains ou marraines – prêtes àfinancer chaque kilomètre parcouru. La marcheterminée, ils récoltent auprès des parrainsl’argent promis et le versent à Terre deshommes Suisse, organisatrice de l’événement.Cette année, SIG remettra gratuitement«l’Eau de poche», la nouvelle gourde Eaude Genève, à tous les marcheurs et animerale «km bonus». ⊠Plus d’informations et inscriptions (dès fin août) surwww.marchedelespoir.ch

Les Nations unies ont proclamé 2011 «Annéeinternationale des forêts». Dans ce cadre,Genève accueille dès le 14 mai, en premièremondiale, l’exposition «Des Forêts et desHommes», conçue par la fondation Good-Planet, présidée par yann Arthus-Bertrand.Présentée par SIG en collaboration avecLombard Odier et l’association «J’aime maplanète», cette exposition a pour objectifd’informer sur le rôle essentiel de ces écosys-tèmes qui recouvrent presque un tiers de lasurface émergée de la planète et abritentplus de la moitié des espèces terrestres.Essentielles à la biodiversité, elles ont aussi uneincidence sur l’existence de près de 2 milliardsd’habitants. Leurs bienfaits écologiques,économiques et sociaux sont primordiaux.Ces espaces sont en danger et yann

Arthus-Bertrand avertit: «Depuis toujours, nousavons eu besoin de la forêt, mais aujourd’hui,elle a besoin de nous.»

Après la présentation en plein air et en grandformat des 70 plus belles photos de forêts réali-sées à travers le monde par 39 photographes,une sélection de ces images en petit et moyenformat, accompagnées de textes abordantl’ensemble des problématiques liées aux forêts,est visible à l’Espace SIG du pont de la Machine.Et les enfants sont invités à découvrir les photosà l’aide d’un carnet d’explorateur, à la foisludique et pédagogique. ⊠

Espace SIG du pont de la Machine, jusqu’au14 août. Des visites guidées sont égalementproposées sur réservation. Plus d’informationssur www.sig-ge.ch/espace-sig

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Zoom sur les projetssociaux, culturelset sportifs soutenuspar SIG.TExTES Olivier Gurtner

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SIG participe au développementd’une voiture écologique

Au chevet des forêts du monde, avec Yann Arthus-BertrandexpoSItIon

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15VIVE LA VIE

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de l’eau potable au Kenya grâce aux carafes «Eau de Genève» de SIG

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Les poInts de vente à sIget chez ses partenaIres:• Espace SIG, pont de

la Machine• Accueil SIG Lignon• yatouland Vernier• Kiosque culturel du CAGI

à l’ONuG

Le coffret «Eau de Genève» surwww.espace-terroir.ch

noUveaU:Les carafes sont désormaisdisponibles en ligne surwww.eaudegeneve.ch

Près d’un milliard depersonnes n’ont pas d’accèsà l’eau potable, d’après lesNations unies. Via les carafesillustrées par les artistesgenevois Zep et TomTirabosco, SIG, avec l’aidedes Genevois, a permis l’ap-provisionnement en eau de larégion de Koteyo, au Kenya.

En mars 2009, SIG lançait sa carafe«Eau de Genève», créée par l’ate-lier carougeois Stojan + Voumardet illustrée par le dessinateurZep. Les bénéfices de la ventede ces carafes (5 francs sur le prixde vente de 20 francs) ont étéentièrement reversés à l’associa-tion genevoise à but non lucratif

H2O-Energies, qui coordonne unprojet de potabilisation d’eau.Le succès est au rendez-vous aupoint qu’en avril de l’année sui-vante, SIG proposait une nouvelledéclinaison de sa carafe avec unmodèle signé par Tom Tirabosco.En tout, 16’500 carafes ont trouvépreneur, ce qui a permis de réunir82’500 francs de fonds.

Au Kenya, l’opération progresse.Le canal de liaison entre le lacVictoria et la station de traite-ment a été ouvert. La station,alimentée par des conduites ins-tallées avec l’aide des commu-nautés locales est mise en service.un équipement de filtration et depurification d’eau développé,

construit et testé par les béné-voles de l’association H2O-Ener-gies, est installé. De l’eau potableest produite et les membres dela communauté viennent tousles jours en chercher – entre 1’000et 1’500 l. Des contrôles quoti-diens sont effectués, le réseau dedistribution se met en place et laformation des populations à l’uti-lisation des installations est encours. Les premiers verres d’eaupotable devraient être distribuésdans les écoles dès cet été.

Si le projet avance, il n’est pas ter-miné pour autant. 17’500 francsmanquent encore pour atteindreles 100’000 francs nécessairesà son accomplissement, qui passe

notamment par l’installationd’un deuxième filtre. Plus que3500 carafes! ⊠

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Fibre optique,microcentralehydroélectriqueet centre de calculécologique: Genèvedéveloppe sesinfrastructures vertes.TExTES Olivier Gurtner

VIVE LA VIE

eLeCtrICIté «SIG VItALe Vert»

Bravo à l’engagement des Genevois!Merci aux clients qui ont récemment choisiSIG Vitale Vert. En début d’année, une cam-pagne donnait la parole à des clients pourmieux faire connaître SIG Vitale Vert auxGenevois. Ce produit permet d’agir de façonutile et locale en faveur de l’environnement.En effet, il se compose exclusivement d’hy-draulique écologique, de solaire et de bio-masse. Choisir SIG Vitale Vert, c’est agir pour

le développement de nouvelles installationsphotovoltaïques dans le canton. C’est aussifinancer des mesures d’améliorations écolo-giques autour des centrales de productionhydraulique et soutenir la recherche dansle domaine des nouvelles énergies renouve-lables. Les Genevois sont désormais près de50’000 à agir par le biais de SIG Vitale Vert,rejoignez-les! ⊠

VISIte GuIdée Sur Le SIte de VeSSY

L’ancien site hydraulique de Vessy existedepuis 1867. Cet endroit est appelé à devenirun lieu majeur dans la construction desconnaissances environnementales. A côtéde l’actuelle microcentrale hydroélectrique,d’autres bâtiments abriteront des activitésdidactiques et pédagogiques, orchestréespar l’association Nature, énergies etpatrimoines de Vessy (ANEPV), qui réunit

six partenaires genevois: Fondation BraillardArchitectes, H2O-Energies, Patrimoinesuisse Genève, Pro Natura Genève, SIG,Terragir Energie Solidaire. Des visites guidéessur le site de Vessy sont organisées tousles derniers jeudis du mois, jusqu’enseptembre 2011. ⊠Informations et inscriptionssur www.espacevessy.ch

Découvrir une ancienneusine de pompage

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17VIVE LA VIE

SIG fIbre optIque

SIG poursuit ses efforts pourfaire bénéficier le canton deGenève de la fibre optique.Déjà plus de 15’000 mé-nages sont raccordés auréseau de fibre optique etl’objectif est de couvrir 80%du territoire d’ici à la fin2016. Longtemps réservéeaux entreprises, la fibreoptique est désormais pro-posée aux particuliers. Plusrapide, plus performante etplus fiable que le câble oul’ADSL, elle permet d’accé-der à une multitude de ser-vices numériques proposantdes offres en téléphonie,internet et télévision. Ac-tuellement, de nombreusesoffres sont proposées parles partenaires de SIG: VTXet MyGate. Pour aider lesfuturs utilisateurs à faire lechoix des services les plus

adaptés à leurs besoins, SIGmet à leur disposition un«sélecteur d’offres» sur le sitewww.sigfibreoptique.ch.Sur ce site, il est aussi possi-ble de savoir si son foyer

est déjà connecté, et si cen’est pas encore le cas,il suffit de s’abonner à lanewsletter et un e-mail seraenvoyé dès que l’adressesera raccordée. ⊠

SIG a mis en œuvre une politique deréduction de la consommation d’énergiepour son centre de calcul informatique,appelée Green data Center. diversestechnologies – partage des systèmesélectriques et de refroidissement entreplusieurs équipements, systèmes basseconsommation – contribuent à réduirefortement la consommation énergétique,ainsi que la dissipation de la chaleur.

en parallèle, une technique de «virtuali-sation» permet de mieux exploiter lapuissance de calcul des processeurs enrépartissant plus efficacement les traite-ments informatiques. L’agencement desordinateurs a également été repensépour optimiser les flux d’air de refroidisse-ment. enfin, pour éliminer la chaleur émisepar les machines, un système appelé free-cooling tire profit des basses températuresextérieures en hiver et la nuit. Le bilande l’opération est bluffant: le centreinformatique fonctionne désormais avec30 à 40 machines, contre 150 à 200 aupara-vant! L’espace utilisé a été réduit de moitiéet deux tiers de l’énergie peuvent êtreéconomisés. SIG met aujourd’hui sescompétences dans ce domaine au servicedes exploitants de centres de calculinformatique, au travers de sa prestationSIG optima Green data Center. ⊠www.sig-ge.ch/services-energetiques

La fibre optique bientôtaccessible à tous

Green dAtA Center de SIG

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notre séLectIon d’appLIcatIons gratUItes

une invitation àdécouvrir le Jet d’eausous toutes ses formeset à vivre l’expériencedes JournéesEau de Genève.TExTES Séverine Géroudet

tpgprésentée dans ledernier numéro, maispas encore disponible,l’application des tpGest désormais opéra-tionnelle. Sans cesseactualisée, elle permetde consulter leshoraires de l’ensembledes lignes, de localiserles arrêts et de recher-cher son itinéraire.

soLar IMpULseLe projet Solar Impulsevise à faire voler unavion fonctionnant àl’énergie solaire, poureffectuer un tour dumonde sans pollution.Cette application,disponible en anglaisuniquement, permetde suivre les infos surle projet et offre unaccès au blog debertrand piccard.

gUIde wwfCe guide programmépar le WWf donnedes informations surles fruits et légumesde saison, les pois-sons et les fruits demer issus d’une pro-duction respectueusede l’environnement.Il fournit encore unclassement des labelsalimentaires bio.

go greenCette application pro-pose des éco-gestesdifférents à fairechaque fois qu’elle estutilisée. Ils sont réper-toriés dans une «listeverte». L’utilisateurpossède un «statutvert» qui évolue aufur et à mesure que laliste grandit. pourl’instant, elle n’est dis-ponible qu’en anglais.

«Les ombres chinoises»remportent le concours de photoPour célébrer les 120 ans du Jet d’eau, Vive la Vie a proposé à ses lecteurs de participerà un concours de photographies de ce symbole emblématique de la ville. Le choix a étédifficile compte tenu de la qualité des images reçues! finalement, ce sont «les ombreschinoises» insolites d’Ulrich Langenegger qui ont séduit le jury et permettront au gagnantd’«allumer» le mythique jet de ses propres mains. Une sélection des autres photos est àdécouvrir sur le site www.sig-ge/vivelavie et dans le cadre d’une exposition spéciale consacréeau Jet d’eau.

JET d’EAU

Journées Eau de GenèveA l’occasion de cet anniversaire, SIG organise les Journées de l’eau de Genève, édition spéciale«120 ans du Jet d’eau». du 15 au 18 septembre 2011, de nombreuses animations se tiendront au piedde celui-ci. Activités autour de l’eau du robinet, visites du Jet d’eau, ainsi qu’une exposition sur le célèbresymbole genevois et des photos du projet Kenya sont au programme avec à la clé de nombreux prix àgagner. plus d’informations fin août sur www.eaudegeneve.ch

120 ANS dU JET d’EAU

A labase duJet d’eau,l’eau sortdu lac encontinu par uncône appelé«tuyère»:c’est le secretde sa beauté!Il permet deprojeter unecouronne d’eauet d’air mélangés,de 16 cm dediamètre et de2 cm d’épaisseur.Ces millions de bullesdonnent au Jet d’eausa blancheur et sonpanache.

Envoyer l’eau dans leciel est une véritableentreprise! Sous la tuyèrese cache, depuis 1951,une station de pompageautonome qui lui donneson énergie.

Avec une vitesse de200 km/h, 7 tonnes d’eausont propulsées à 140 mde haut, l’équivalentd’un immeuble de 45 étages.

Les anges gardiensdu Jet d’eau

Ils sont cinq volontaires,tous retraités de SIG, à veiller

sur lui. Leur expérience garantitson bon fonctionnement.

Le Jet d’eau est très sensible:une température trop basse,un vent un peu turbulent et

il faut le stopper!

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Le Jet d’eau fêteson anniversaireLe plus célèbre symbolede Genève, propriétéde SIG, a 120 ans cetteannée. Son panachen’a pas pris une ride.TExTE Leandro BassoILLUSTRATION Clémence Anex

Eau hasard

VIVE LA VIE19

Pour en savoir plus:les Journées Eaude Genève, éditionspéciale «120 ansdu Jet d’eau»,du 15 au 18septembre2011 aupied duJet d’eau.

Le Jet d’eau est apparu presque parhasard. A la Coulouvrenière, l’usine

hydraulique distribuait la force motrice duRhône aux artisans. Le soir, quand les

machines étaient arrêtées, il se produisait dessurpressions dangereuses. Pour résoudre ceproblème, on installa une vanne de sécurité,qui laissait l’eau en surpression s’échapper

vers le ciel. Le premier Jet d’eau de 30 métait né! En 1891, il fut déplacé dans

la rade et mis en lumière pour les600 ans de la Confédération.

Il s’élevait alors à 90 m.

agendaLes événements genevoisà ne pas manquer ces prochains mois.

Golf urbainJuSQu’Au 30 SEPTEMBRE 2011Parcours de neuf trousautour de la radedépart parc des BastionsQuatre kilomètres, neuf trous etdeux rives: un étonnant parcoursde golf prend ses quartiers enpleine ville et autour de la rade.une jolie manière de démocratiserle golf, puisque tout est gratuit.www.ville-ge.ch

Triathlon internationalde Genève24 JuILLET 2011GenèveLa 23e édition du Triathlon inter-national de Genève promet derassembler les meilleurs triath-lètes européens et fait la partbelle à tous les amateurs. Départaux Bains des Pâquis pour lasession de natation, puis vélo etcourse à pied au bord de la radeet dans le parc Mont-Repos. unegourde «l’Eau de poche» de SIGest offerte à tous les participants.www.tig.ch

CinéTransat7 JuILLET Au 14 AOûT 2011Parc de la Perle du LacLe cinéma sur pelouse revientpour la belle saison! CinéTransat,ce sont des projections gratuitesen plein air, avec des chaiseslongues en guise de fauteuils.Cette manifestation populairefait son programme sur lespropositions du public.www.cinetransat.ch

Semaine du goût15 Au 25 SEPTEMBRE 2011GenèvePendant dix jours, des événe-ments gustatifs de toutes sortesauront lieu à travers la Suissepour faire découvrir au publicproduits du terroir et artisanatlocal. Rendez-vous le 15 septem-bre de 15h à 20h pour goûter la«Soupe des Chefs avec l’Eau deGenève» au pied du Jet d’eau.www.gout.ch

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fête de la tomate ❶

16 JuILLET 2011Carougeune journée dédiée à la tomatepour découvrir et goûter diversesvariétés de ce fruit estival etrencontrer les producteurs ducanton. Au programme: anima-tions, marchés. restauration etl’Eau de Genève.www.umg.ch

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Opulence et précarité5 SEPTEMBREAu 23 OCTOBRE 2011Espace SIG, pont de la MachineCette exposition, composée dephotographies en diptyques ainsique d’installations visuelles etsonores, montre des situationssociales du quotidien à traversle regard et la perception d’étu-diants de la Haute école d’art etde design de Genève.www.sig-ge.ch

Brunch à la ferme1ER AOûT 2011GenèveLe jour de la Fête nationale suisse,le brunch à la campagne est de-venu une sortie familiale et convi-viale incontournable. Les paysanshôtes se font un plaisir de parlerdu travail et de l’engagement qu’ily a derrière les produits qu’ils ser-vent. Réservation indispensable.www.brunch.ch

Chauves-souris,espèces menacées ❸

TOuS LES MERCREDISDu 6 JuILLET Au 31 AOûT 2011Musée d’histoire naturelleun spécialiste des chauves-sou-ris partagera ses connaissancesavec les jeunes, tous les mercre-dis après-midi. Il leur apprendranotamment à reconnaître lesvariétés du mammifère quel’on trouve en Suisse.www.ville-ge.ch/mhng

voir

bouger

découvrirVisite guidéeentre terre et eauLE DERNIER JEuDI Du MOISJuSQu’EN SEPTEMBREVessySituées à l’entrée de la boucle del’Arve, l’ancienne usine de pom-page et la microcentrale élec-trique de Vessy sont ouvertes aupublic. Dans un environnementverdoyant, un guide fait décou-vrir l’histoire du site, de la forgeaux ateliers de serrurerie, en pas-sant par le bassin à truites quipermettait de contrôler la qualitéde l’eau. Visites sur inscription.www.espacevessy.ch

Edelweiss – Mythes& Paradoxes ❹

JuSQu’Au 16 OCTOBRE 2011Jardin botaniqueune exposition en plein air estdédiée à l’edelweiss. Botanistes,ethnologues et agronomesse sont unis pour mettre enperspective ce symbole nationalde façons diverses: d’un pointde vue médical, botanique,symbolique, historique...www.ville-ge.ch/cjb

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des forêts et deshommesJuSQu’Au 14 AOûT 2011Espace SIG, pont de la Machine2011 est l’Année internationaledes forêts. La fondation Good-Planet participe à la célébrationde ce précieux patrimoine mon-dial à travers une exposition quiréunit les plus belles photos desforêts du monde. Des imagesfortes pour un message essentiel.www.goodplanet.org/forets

Courir dans les vignes3 SEPTEMBRE 2011SatignyLa course du Mandement fêtecette année son 35e anniversaire.Les différents niveaux de diffi-culté des parcours au cœur duterroir genevois assurent duplaisir pour les sportifs de tousniveaux, petits et grands. Et àSatigny, c’est la fête avec anima-tions, musique et buvette.www.course-du-mandement.ch

Marche de l’Espoir ❷

9 OCTOBRE 2011GenèveCette traditionnelle manifestationde solidarité a lieu pour la 20e

année consécutive. On y va pourmarcher, courir, déambuler et...aider, puisque les bénéfices sontattribués à des projets en faveurdes enfants défavorisés.www.marchedelespoir.ch

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Un parc de loisirsgratuit au bord du lacDu 4 JuILLET Au 13 AOûT 2011Genève Plageyatouland met ses châteauxgonflables au vert à Genève-Plage. Accès compris dans lebillet d’entrée de la piscine.www.yatouland.com

Journées Eaude Genève, spéciale

«120 ans du Jet d’eau»15 Au 18 Septembre 2011

Au pied du Jet d’eaudes animations pour

toute la famille sur le thèmede l’eau et une expositionsur le mythique Jet d’eau

proposées par SIGwww.eaudegeneve.ch