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VIVELAVIE p. 4 Interview Yann Arthus- Bertrand et son combat pour la planète. p. 6 Reportage A la découverte de la STEP du Bois-de-Bay. p. 9 Nature Un couple de faucons au Lignon. p. 10 Ecologie La coordinatrice Pro VELo livre ses astuces vertes. p. 12 Partenaires SIG soutient des jeunes sportifs de talent. p. 15 Rencontre Tom Tirabosco, illustrateur genevois. p. 16 Agenda Les événements à ne pas manquer. PRINTEMPS 2010 p. 4 Interview Yann Arthus-Bertrand Une énergie propre à chacun p. 12 Portrait Aurélien Kunzi p. 6 Reportage STEP du Bois-de-Bay

Vive la Vie - Printemps 2010

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Magazine SIG.

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Page 1: Vive la Vie - Printemps 2010

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p. 4 InterviewYann Arthus-Bertrand et soncombat pourla planète.

p. 6 ReportageA la découvertede la STEP duBois-de-Bay.

p. 9 NatureUn couple defaucons au Lignon.

p. 10 EcologieLa coordinatricePro VELo livre sesastuces vertes.

p. 12 PartenairesSIG soutient desjeunes sportifsde talent.

p. 15 RencontreTom Tirabosco,illustrateurgenevois.

p. 16 AgendaLes événementsà ne pas manquer.

PRINTEMPS 2010

p. 4 InterviewYann Arthus-Bertrand

Une énergie propre à chacun

p. 12 PortraitAurélien Kunzi

p. 6 ReportageSTEP du Bois-de-Bay

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2 VIVE LA VIE

Editorial

UNIqUE EN EURoPEChères lectrices, chers lecteurs,

Vous tenez entre les mains lanouvelle formule de Vive la Vie,votre magazine édité par SIG.Grâce à ses conseils concrets,cette publication, évidemmentimprimée sur du papier recyclé,vous aidera à utiliser encoreplus efficacement l’énergie età préserver ainsi notre environ-nement. Ce magazine vous per-mettra aussi de mieux connaîtreles compétences des équipes deSIG qui travaillent chaque jour,souvent dans l’ombre, pourle confort et la qualité de viede chacun.

Dans cette édition, nous donnonsla parole à ceux qui s’engagentd’une manière ou d’une autrepour notre planète, commela cycliste militante DelphineKlopfenstein (p.10), le très vertdessinateur Tom Tirabosco (p.15)ou le photographe planétaireYann Arthus-Bertrand (p. 4).Comme ces personnalités, SIGs’engage depuis longtemps pourles énergies vertes, grâce à lacollaboration active des Gene-vois. Et nous sommes fiers devous, car ces efforts conjointsportent leurs fruits: 87% del’énergie électrique que nousdistribuons est d’origine renouve-lable. Une performance uniqueen Europe qui n’aurait pas puêtre atteinte sans votre confianceet votre engouement pour notregamme d’électricité à faible im-pact environnemental: SIG Vitale.

Bonne lecture,

AnDré Hurter,Directeur général SIG

IMPRESSUMLe magazine Vive la Vieparaît deux fois par an.

EditeurSIGCommunication ClientsCase postale 2777Ch-1211 Genève 2www.mieuxvivresig.ch

RéalisationLargenetworkrue Abraham-Gevray 6Ch-1201 GenèveT. +41 22 919 19 [email protected]

ImpressionImprimé sur du papierrefutura, 100% recyclé.Atar roto Presse SA, Vernier

Tirage190’000 exemplaires

RédactionCharline Ducosolivier GurtnerSerge MaillardMelinda MarcheseXavier PellegriniGeneviève ruizElly TzogalisEmilie Veillon

PhotographesThierry Pareljean revillard/rEZonicolas righetti/rEZo

CouvertureAurélien Kunzi parnicolas righetti/rEZo.Yann Arthus-Bertrand parDavid Silpa/newscom.STEP par Thierry Parel.

Brèv

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Chaque jour, près de 160 millions(en moyenne) de litres d’eaupotable sont distribués auxGenevois. L’eau du Léman couvre80% des besoins, que complètela nappe phréatique. D’unesuperficie de 30 km2, la nappeest alimentée par l’infiltrationnaturelle des eaux. Couverte parune couche de terrain imper-méable, elle reste à l’abri despollutions et ne nécessite qu’unefaible chloration pour garantir saqualité. En tant que distributeurresponsable, SIG réinjecte parannée environ 7’000’000 de m3

d’eau prélevés dans l’Arve pourréalimenter la nappe phréatiquepar infiltration naturelle dansle sol. Cela permet un approvi-sionnement à long terme de laressource, tout en respectantson cycle naturel. ⊠

D’amouret d’eau fraîche

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2010

Un nouveauprogramme pourles bâtimentsPlus de 40% des émissions suissesde Co2 proviennent du chauffagedes bâtiments. En couplant unemeilleure isolation thermiqueavec l’emploi d’énergies renouve-lables, le gain pour l’environne-ment est conséquent. Et celatombe bien, car le Conseil fédéralvient d’approuver un «ProgrammeBâtiments» en mars dernier. Sonobjectif: assainir plus de 10’000bâtiments par année et réduireles émissions de Co2 de 2,2 mil-lions de tonnes d’ici à 2020. ⊠www.leprogrammebatiments.ch

Page 3: Vive la Vie - Printemps 2010

3VIVE LA VIE

C’est la proportiond’électricitédistribuée par SIGqui est d’originerenouvelable(hydraulique,solaire, biomasse...).

Une performanceatteinte grâce auchoix des Genevois,qui sont 15% à avoiropté pour SIG VitaleVert. Avec la gammeSIG Vitale, ils déci-dent de la qualitéde leur électricitéen fonction de leurspropres critèreséconomiques etenvironnementaux.SoUrCE: SIG

87%

Au cœur de la cam-pagne genevoise,Cartigny inauguraiten janvier sa nouvellecentrale solaire installéesur le toit de la salle degymnastique. elle estainsi devenue la pre-mière commune suisseà obtenir le label«Sun-Power».

Avec sa nouvellecentrale solaire, le vil-lage de 800 habitantsconfirme une politiqueavant-gardiste, puis-qu’en 2008, Cartigny sedotait d’une chaufferie

à bois collective et obte-nait le label européen«Cité de l’énergie».

Cartigny étant situéedans une zone pro-tégée, le projet decentrale solaire a dûêtre modifié pour uneintégration maximaledans le paysage. Maisle résultat s’est révéléconvaincant, au pointque les communes deChancy et Confignons’apprêtent à suivrele mouvementdurable lancé parleur voisine. ⊠

Cartigny, commune solaire

Gérard Luyet est arrivé àPort-au-Prince quelquesjours après le terrible trem-blement de terre de janvierdernier. responsable del’activité «eau potable»de SIG, Gérard Luyet a étéenvoyé avec le Corps suisse

d’aide humanitaire. Sa mission: rétablir l’eaupotable à l’hôpital universitaire de haïti etdans des camps de sans-abri.

«Cette mission a été particulièrementdifficile, confie Gérard Luyet. Le chaosétait total, la chaleur étouffante et surtoutl’insécurité régnait partout.» L’autre pro-blème, c’est le manque de personnel quali-fié: «Ils étaient soit décédés, soit absentspour cause de drame familial. Et ceux quirestaient n’étaient pas forcément les pluscompétents...» La situation s’est débloquéegrâce au rétablissement de l’électricité et àl’arrivée de nouvelles pompes. Vientensuite la récompense, qui n’a pas de prix:«Le sourire des enfants au milieu de toutecette détresse, cela fait vraiment chaudau cœur.» ⊠

en mission pourl’eau à Haïti

Le label «Energy», qui garantitdes produits sanitaires réduisantla consommation d’eau chaude,fête ses 10 ans. Il représenteune action conjointe de Suisse-Energie, des fabricants de sani-taires ainsi que des distributeurs,qui se sont tous engagés pourpromouvoir des produits respec-tueux de l’environnement, sanslésiner sur la qualité et le design.

Avec succès, car en dix ans, lapart de marché des pommeauxde douche labélisés «Energy»est passée de 2 à 45%. La preuveque faire un geste en faveur del’environnement, sans renoncerà son confort, est payant! ⊠

En Suisse, 47,7% des véhiculesroulent avec une pression despneus inférieure aux recomman-dations du fabricant. Des pneusmal gonflés augmentent lefrottement et entraînent uneconsommation excessive. LesSuisses gaspillent ainsi jusqu’à29 millions de litres de carburantpar année! Une pression insuffi-sante augmente par ailleurs lesrisques de crevaison. Les pneus

perdent en moyenne 0,1 bar depression par mois. Idéalement,la pression devrait être contrôléetous les deux mois. Depuis mars2010, l’office fédéral de l’énergiesoutient une action de gonflagegratuite dans plus de 160 stations-services du pays. Afin de montrerà quel point un contrôle régulierde la pression des pneusest facile. ⊠www.eco-drive.ch

Des pommeauxbeaux et écolosMoins d’essence

avec des pneus gonflés

Gérard Luyet

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4 VIVE LA VIE

ui ne se souvient pas de cettephotographie prise depuis le ciel,représentant un cœur forméuniquement par de la verdure?

Elle symbolise l’ensemble du combat quemène depuis des années son auteur YannArthus-Bertrand. Fervent défenseur dela préservation de l’environnement, leFrançais parcourt le monde pour capter,depuis les airs, des images d’impres-sionnants paysages. Son long-métrage«Home» sorti en 2009 – et qui a déjà étévisionné par des millions de spectateurs –poursuit le même objectif: sensibiliser lapopulation à la problématique écologique.Juste avant de s’envoler pour le Sénégal,le photographe a répondu aux questionsde Vive la Vie.

VIVE LA VIE Pourquoi passez-vous parGenève avant de partir en Afrique?YANN ARTHUS-BERTRAND Le tournage du prochainvolet de mon émission «Vue du Ciel» sedéroule sur le continent africain. Paral-lèlement, mon équipe et moi préparonsl’ouverture d’une antenne de la fondationGoodplanet à Genève. Comme en France,nous allons envoyer, grâce à cette structure,des posters sur divers sujets à toutes lesécoles. Nous allons également lancer unenouvelle plateforme pour permettre à toutle monde – aux particuliers, aux hôpitaux,aux entreprises, aux écoles, etc. – de com-prendre comment réduire ses émissionsde gaz à effet de serre. L’idée consisteà diminuer de 10% la consommation dechacun. J’ai remarqué, en particulier aprèsla sortie du film «Home», que beaucoupde citoyens ne savaient pas comment s’yprendre. Ils pourront trouver les réponsessur ce site.

Et vous, qu’avez-vous entrepris pourréduire votre propre consommation?Je mange moins de viande, je chauffe mamaison au bois et j’ai une voiture hybridepar exemple. Mais je suis très loin d’êtreparfait! J’ai appris récemment qu’un clicsur le moteur de recherche Google équivautà la consommation d’électricité d’uneampoule de 100 watts pendant une heure.Et je m’en sers tous les jours...

Il paraît que vous ne jetez rien, vousauriez même essayé de réparer votregrille-pain pendant six mois...C’est tout à fait vrai. On ne prend plusle temps de réparer une voiture ou unemachine à laver aujourd’hui, on jette troprapidement et cette mauvaise habitudedoit se perdre.

Votre dernier livre s’intitule «2 degrésde trop: mieux comprendre les enjeux deCopenhague». Quelle a été votre réactionà l’issue de ce sommet?C’était la première fois que j’assistais àun tel événement, j’ai trouvé formidablede pouvoir être en contact avec des ONG etd’autres activistes. Mais je savais très bienque des hommes politiques n’allaient pasproposer de vraies solutions. La conclusionde ce sommet confirme que l’opinionpublique n’a pas encore pris consciencede l’ampleur du problème; tout le mondesait ce qui est en train de se passer, maispersonne ne veut le croire. Nous sommesdans le déni total.

Selon vous, à travers vos actions –et celle d’un grand nombre d’autresmilitants – est-ce que les populationsfiniront par réaliser l’impact de lasurconsommation?Je ne suis pas du tout confiant. Les genspensent qu’à présent il n’est pas possible devivre en consommant moins; il est tellementplus facile d’ignorer la question, de ne pasfaire d’efforts pour changer son mode deconsommation... Je recommande vivementle nouvel ouvrage de l’écrivain new-yorkaisColin Beavan intitulé «No Impact Man».Il raconte comment il a essayé de réduireau minimum son empreinte carbone. C’estcompliqué mais il y parvient, et surtout lelivre est très drôle.

Vos photos montrent aussi bien la beautéde la planète que les destructions cau-sées par l’activité humaine. Espérez-vousainsi augmenter l’impact du messageécologique auprès du grand public?Je n’ai pas de réponse précise. Mais, dans lefond, voir depuis les airs la fonte des glacesest un magnifique spectacle pour les yeux.Ce que j’apprécie avant tout, c’est d’accom-pagner les images de textes et, surtout, dechiffres suffisamment éloquents pour quele message passe. Car les effets de l’activitéhumaine sur la planète ne sont pas vrai-ment visibles: le ciel est toujours bleu,la mer est toujours là... La Terre s’abîmesurtout de l’intérieur. Mon métier consisteà convaincre le plus grand nombre.

Le développement des technologiespropres (l’éolien et le solaire par exem-ple) ne cesse de croître. Est-ce une pros-pective encourageante selon vous?Les scientifiques mettent au point des chosesextraordinaires, mais il faut être conscientque ce n’est qu’une partie de la solution. Onne va pas remplacer les 82 millions de barilsde pétrole que le monde consomme chaquejour par des énergies renouvelables. Lascience ne nous sauvera pas, nous devronsapprendre à vivre mieux, avec moins. ⊠

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Yann Arthus-Bertrandprépare l’ouvertured’une antenne de lafondation Goodplanetà Genève.

A travers ses filmset ses photographies,il dénonce sans relâchel’impact de l’hommesur la planète.TExTE Melinda Marchese

«La science nenous sauvera pas»

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5VIVE LA VIE 5

BIoExPRESSAvant la photographie,Yann Arthus-Bertrands’est lancé dans unecarrière d’acteur àl’âge de 17 ans.

quelques années plustard, ce Parisien néen 1946 se retrouveà la tête d’une réservenaturelle françaiseavant de partir pour leKenya avec Anne, sonépouse. Dans la splen-dide savane africaine,il photographie quoti-diennement pendanttrois ans une famillede lions. Pour gagnersa vie, il devient paral-lèlement pilote demontgolfière.

C’est à ce moment-làqu’il découvre lemonde vu du ciel. Dèsson retour en France,il devient photographede grand reportagespécialisé dans l’aven-ture, le sport et lanature. Il publie en1999 le best-seller«La Terre vue du ciel»et multiplie les projetsdans le domaine dudéveloppementdurable. Le 17 juin2008, le présidentde la Républiquefrançaise, NicolasSarkozy, lui remetles insignes d’officierde l’ordre nationaldu mérite.

PhotoYann Arthus-Bertranden plein vol sur letournage de «Home».TA

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e De l’extérieur, le bâtiment aux pixels vertsarbore une forme organique. L’entréedans la halle de prétraitement de la

station d’épuration (STEP) du Bois-de-Bay saisitle visiteur d’une odeur âcre. Entassés dans desbennes, les détritus ont été séparés des eaux.«Cela représente nos déchets, nous en sommestous responsables, lance Philippe Koller, ad-joint au chef d’unité exploitation. Au début,j’avais une réaction de répugnance, commetout le monde. Mais on finit par s’habituer.»

La STEP du Bois-de-Bay, située à Satigny,recueille les eaux usées pour les débarrasserde leurs polluants et les déverser dans lerhône. Elle est en service depuis le 30 avril2009. Cette infrastructure de 12’000 m2 (bâti-ment et bassins extérieurs) traite l’eau pourl’équivalent de 130’000 habitants. Symbole decoopération transfrontalière, les eaux uséesproviennent des régions de Meyrin, Satigny etAire-la-Ville, mais aussi des communes du Paysde Gex. La nouvelle STEP du Bois-de-Bay rem-place l’ancienne de nant d’Avril située àPeney-Dessous qui rejetait, après épuration,les eaux dans l’Allondon.

Un long voyage vers l’assainissementAvant qu’elle ne puisse réintégrer le rhône,l’eau usée franco-genevoise parcourt unchemin parsemé de techniques élaborées. Lasalle de commandes permet de visualiser etd’intervenir par un clic de souris sur chaqueétape. Lorsque le liquide pollué arrive au Bois-de-Bay, il est tout d’abord filtré mécanique-ment. Un passage dans le piège à caillouxpermet de récupérer les gravats. Puis, le dégril-lage – passage dans une grille – débarrassel’eau des déchets grossiers. Papiers et autresmatériaux solides passent par le laveur à dé-chets et sont déshydratés. Ils sont ensuitevalorisés en énergie à l’usine d’incinération. C’est dans les bassins extérieurs que se déroule le traitement

L’eau enquête depurificationLa nouvelle stationd’épuration duBois-de-Bay traitedes eaux franco-suisses. De la sallede commandesjusqu’au fleuve,reportage dansun circuit complexe.TExTE Charline DucosPHoToS Thierry Parel

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Le personnel dirigeant de la STEP a le projet de mettre en place des visites pédagogiques du lieu menéespar des guides formés. Cette idée pourrait être concrétisée au mois de septembre.

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par boues activées. Cette technologie permet de purifier l’eau de ses polluants grâce à des boues organiques composées de microorganismes.

VIVE LA VIE 7

Dans la première halle, les machines se chargent de séparer l’eau des déchets du plus grossier au plus fin. Ce processuscomplexe peut être facilité par les éco-gestes des usagers.

Le bâtiment est recouvert de pixels verts à la formeorganique qui rappellent le mouvement des vagues.

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VIVE LA VIE8

Après son passage dans les bassins extérieurs, l’eau est rejetée dans le rhône,débarrassée des déchets polluants qu’elle contenait à l’arrivée.

Philippe Koller est adjoint au responsabled’unité exploitation du canton. Il faitpartie du pôle Environnement de SIG.

Dans la salle de commandes, le personnel de la STEP peut contrôler les installations par un simple clic de souris.Tout au long du circuit, les différentes étapes de traitement sont automatisées.

«Chacun de nous paie pour l’élimination desdéchets produits et que nous devons extraire,explique Philippe Koller. Dans un souci écolo-gique et financier, nous les réduisons donc auminimum.» Une fois nettoyée de ses détritus,l’eau pique une tête dans deux bassins de lahalle de prétraitement. Ce procédé la libèredes flottants tels que l’huile, ainsi que du sable.

Des bactéries qui épurent l’eauLe traitement biologique de l’eau de la STEPdu Bois-de-Bay se déroule à l’extérieur, dansplusieurs bassins successifs. Il fonctionneselon le système des «boues activées». Desboues biologiques composées de micro-organismes se nourrissent des polluants. Enclair, des bactéries permettent d’épurer l’eau.Il ne reste ensuite qu’à séparer la boue del’eau, et le tour est joué! Pour ce faire, desmicrobulles d’air sont injectées dans lemélange eau-boue. Par décantation, l’eauet la boue se séparent alors dans un dernierbassin. Libérée, l’eau ainsi traitée et purifiéeva ensuite retrouver les flots du rhône.Le cycle de l’eau peut recommencer. ⊠

LeS geSteS quiAiDent LA StePet LA nAture

Ne jetez pas vosdéchets dans les

cuvettes des WC mais jetezdans vos poubelles leshuiles de friture (moins dedeux litres), cotons-tiges,pansements, servietteshygiéniques, tampons,préservatifs, couches, litièreet sable d’animaux, mégots,restes alimentaires, etc.

Ne jetez rien dansles grilles d’égouts,

elles sont très souventreliées à des conduites quiévacuent les eaux de pluiedirectement dans les coursd’eau ou le lac.

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La nouvelledemeuredes fauconscrécerellesDes conditions propicesau renouvellement desespèces ont été crééessur le site SIG du Lignon.TExTE Elly TzogalisPHoToS Thierry ParelILLUSTRATIoN Sébastien Fourtouill

Le couple de faucons crécerelles a éludomicile sur le site SIG du Lignon dans unnichoir installé au sommet d’une cheminée,à 40 m de hauteur.

hugues Martin a initié le projetde réaménagement du site.

VIVE LA VIE

Pari risqué, mais gagné. SIG est parvenuà recréer des conditions favorables à lareproduction de la vie animale sur le site

industriel du Lignon, cinq ans après les pre-miers travaux d’aménagement. Moustiques,vers de terre, lézards, musaraignes, rapaces:aujourd’hui, toute la chaîne animale a reprisses quartiers autour des bâtiments. La créationde ce biotope tient presque du miracle, tant lafaune et la flore avaient déserté les lieux.

«Lors de l’implantation du siège de SIG surle site du Lignon en 1995, le terrain a étécomplètement assaini et recouvert de gazon,se souvient hugues Martin, initiateur duprojet de réaménagement et actuellementresponsable de la gestion opérationnelle dupôle Environnement de SIG. En 2005, il n’yavait plus un seul nid de fourmis, en raison del’utilisation massive d’herbicides et d’insecti-cides.» Aujourd’hui, ce grand défenseur de lanature, passionné d’ornithologie, a des étoilesdans les yeux lorsqu’il pense aux résultats deson projet, car les signes d’un retour de la vieanimale se multiplient jour après jour. Le travailaccompli a nécessité beaucoup d’énergie: ila d’abord fallu enlever le gazon, travailler laterre, puis semer un mélange de graminéeset de fleurs de prairies typiques de la régiongenevoise, spécialement conçu par des experts.«nous avons ensuite pris notre mal en patienceet fait confiance à la nature.» Mais le résultatfinal a largement récompensé les efforts.

Il y a quelques semaines, un couple de fauconscrécerelles a élu domicile dans un nichoir enbois, installé à 40 m de hauteur au sommetd’une cheminée du Lignon. «La présence de

ces volatiles, qui sont en pleine paradenuptiale, démontre que la chaîne alimentairea été complètement recréée, car ils trouvent icide quoi se nourrir», se réjouit hugues Martin,qui observe de près les pérégrinations desfaucons. Une webcam a été installée dans uncoin du nichoir pour étudier le comportementdes oiseaux. «La femelle commence à accepterles proies que lui offre le mâle. S’ils suiventleur cycle habituel, ils devraient bientôts’accoupler. on peut s’attendre à ce quela femelle couve ses œufs ce printemps.»

SIG, qui a reçu le label «Parc naturel» de laFondation nature & Economie pour ce projet,veut démontrer qu’elle met en pratique lesvaleurs qu’elle défend en matière de dévelop-pement durable. «Dans toutes nos activités,nous sommes très attentifs au respect del’environnement. nous contrôlons la qualitéde l’eau, traitons et valorisons les déchets enveillant à la protection du paysage et nousassurons la promotion des énergies renouvela-bles», affirme hugues Martin. Mais créer unbiotope sur un site industriel, n’est-ce pas unpeu contre-productif pour la vie animale?«Pas du tout, affirme l’initiateur du projet.Le site n’émet pas plus de pollution qu’unimmeuble d’habitation.»

Ce qui réjouit le plus hugues Martin, c’estla motivation du personnel responsable del’entretien du site. «Ils se sont approprié leprojet de manière fantastique. Ils ont toutde même dû intégrer un nouveau cahier descharges qui leur demandait notamment defaucher la prairie régulièrement. Sans eux,nous n’en serions pas là aujourd’hui.» ⊠

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«Je ne vois pasl’intérêt d’alleraux Caraïbesen hiver»Delphine Klopfensteinet sa famille font toutpour diminuer leurempreinte environne-mentale. Mais commedans les régimes, il peuty avoir des extras.TExTE Xavier PellegriniPHoToS jean revillard

E lle est tombée dans la marmiteécologique toute petite, ou presque. Lepremier choix de Delphine Klopfenstein

s’était porté sur le vélo. non pas, au débuten tout cas, «parce que la bicyclette préservel’environnement, mais tout simplement parceque c’est le moyen de transport le plus rapideen ville. Du coup, je n’ai jamais passé monpermis de conduire: je ne voyais pas à quoiça pouvait me servir.»

Sociologue de formation, Delphine Klopfen-stein a eu la chance de trouver un emploicorrespondant à son éthique: elle a coordonnéles activités de la section genevoise de Pro VELo,l’association faîtière des cyclistes, pendanthuit ans, avant de devenir responsable de pro-jets de cette association de 30’000 membres.

La jeune femme sait convaincre sans culpabi-liser. Elle n’élève jamais la voix, préférant la

logique du bon sens qui l’a amenée à allégersa propre empreinte écologique. Dans lamaison où elle vit avec son mari Giuliano, safille Léna (6 ans) et son fils Anton (4 ans), tousles trucs et astuces pour diminuer les atteintesà l’environnement et améliorer la santé sontappliqués: la famille trie méticuleusementles déchets, la lumière provient d’ampouleséconomes en énergie. Tous les appareilsélectriques sont équipés d’un interrupteur.

Les courses se font à vélo grâce à un caddieaccroché à l’arrière. Les œufs sont ponduspar la poule qui caquette dans le jardin etles légumes viennent du potager. Et s’il fautcompléter, fruits et légumes achetés aumarché devront être de saison. A part ça,peu de viande, du poisson, des féculents. Etpourquoi pas un fruit exotique, de temps entemps: «Il ne faut pas trop de dogmes, decontraintes. Il faut aussi tenir compte de

DelpHIne klopfensteIn et sa fIlle léna «La bicyclette est le moyen de transport le plus rapide en ville.»

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UNE APPLICATIoNDéSALTéRANTEPoUR IPHoNE

� L’EAU DE GENèVEDes informations sur la qualitéde l’eau et sa composition(origine, calcium, magnésium,nitrates, dureté).

� LE SoURCIERil géolocalise les fontainesd’eau potable du canton lesplus proches de vous en lespositionnant sur une carte.

� LA CARAFECette animation permet dese verser un verre d’eau virtuelà l’aide de la carafe «eau degenève». elle se vide en suivantles mouvements de l’iPhone etsimule le bruit de l’eau qui coule.

www.eaudegeneve.ch

Pratique et ludique,la nouvelleapplication iPhone«Eau de Genève»permet notammentaux cyclistes etaux promeneurs

assoiffés de trouver rapidementun point d’eau. Elle comprendles fonctionnalités suivantes:

La famille trie méticuleusement les déchets. DelphineKlopfenstein sait convaincre sans culpabiliser.

Les œufs sont pondus par la poule qui caquette dans le jardinet les légumes viennent du potager.

Delphine Klopfenstein privilégie les produits bioet de saison.

La lumière provient d’ampoules économes en énergie. Tousles appareils électriques sont équipés d’un interrupteur.

ses envies.» Même pragmatisme pour lestransports. Si le vélo et les transports publicsconviennent parfaitement en ville, et si le trainest privilégié pour les vacances, une voitureMobility n’est pas interdite pour se rendre dansles lieux mal desservis. L’avion? Presque jamais,sans que cela soit interdit. Mais «je ne vois pasl’intérêt d’aller aux Caraïbes en hiver. Et unweek-end easyjet à Barcelone me paraît uneabsurdité. je préfère le passer à Bâle.» ⊠

www.provelogeneve.ch

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Il ne faut pastrop de dogmes,de contraintes.

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sIg emBarqUe sUr Un BateaU solaIre PlanetSolar, le célèbrebateau solaire qui s’apprête à faire le tour du monde depuis la merMéditerranée, sera accompagné par un village mobile au gré de sesétapes. SIG soutient activement ce projet novateur: après avoir réaliséune tente équipée de quatre panneaux solaires pour le village Planet-Solar, elle renforce sa présence à bord en devenant l’un des fournis-seurs officiels de cette épopée. Cette nouvelle collaboration marquel’engagement concret de SIG en faveur de projets scientifiquessoucieux de l’environnement et du développement durable, tel SolarImpulse, l’avion solaire de Bertrand Piccard et André Borschberg.A noter que la première apparition publique du bateau PlanetSolarest prévue du 7 au 9 mai 2010, dans le port de Hambourg. ⊠www.planetsolar.org

PlanetSolarSoLAireégALité

H20-énergieS

Une carafe pour vous, de l’eau pour tous

VIVE LA VIE12

Près de 15’000 litres d’eau potable par jourpour la population du village de Koteyo,dans la région de Kisumu au Kenya: c’estle défi qu’a relevé l’association genevoiseà but non lucratif h2o-Energies. L’opérationa pu être financée grâce aux bénéficesde la vente de 10’000 carafes Eau deGenève de SIG.

Les plans et les tests ont été réalisés, le maté-riel est prêt. Dès septembre, un système defiltration de l’eau installé par des spécialistesbénévoles de l’association, permettra notam-ment d’alimenter deux écoles de 500 élèves.Ceux-ci pourront donc boire de l’eau potablependant la journée et en faire profiter leursfamilles. ⊠ www.eaudegeneve.ch

SIG s’engage pourdes projets qui luitiennent à cœur,dans le domainede l’innovation,de l’égalité, de lasolidarité ou du sport.TExTES Emilie Veillon

UnE PoLITIqUESALArIALEéGALITAIrEDepuis janvier dernier,SIG est la premièreentreprise publiquegenevoise et la 5e auniveau suisse à êtrecertifiée par le labelequal-salary. Ce derniervise à reconnaître lesefforts des entreprisesdans la lutte contre ladiscrimination salariale.

L’égalité entre hommeset femmes, notammentau niveau salarial,représente l’une despriorités de SIG qui asu mettre en œuvreune politique efficacedans ce domaine.

Une démarche pionnièrelorsque l’on sait qu’àl’heure actuelle lesdifférences salarialesentre hommes et femmess’élèvent à environ 19%en Suisse et 8% dansle canton de Genève. ⊠www.equalsalary.ch

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Dévoilement du bateau, 25 février 2010.

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L e grand écart, Aurélie Brillo pouvaitle faire sans difficulté à 4 ans déjà,lorsqu’elle apprenait les bases de la

gymnastique rythmique à la Société duGrand-Lancy. Les années ont suivi, puis ellea développé patiemment la souplesse et latechnique inhérentes à cette discipline spor-tive complexe. De société en société, elle arejoint à l’âge de 9 ans le centre régional deGenève où, depuis, elle s’entraîne vingt-deuxheures par semaine tout en passant réguliè-rement des tests à Macolin. Elle suit parallè-lement un enseignement taillé sur mesuredans la classe sportive du Cycle d’orientationdes Grandes-Communes. Les week-ends, lajeune fille, qui fait partie du cadre nationaljunior, les passe sur la route avec sa mèrepour participer à des compétitions.

«C’est un rythme de vie qui me laisse peude temps pour voir mes copines, mais quim’offre d’autres moments de bonheur, souritla gymnaste. Comme lorsque j’ai gagné lamédaille d’or au Championnat genevois en2005, ou la médaille de bronze au Champion-nat suisse en 2007 dans la catégorie jeunesse.»

Parmi les cinq engins, c’est la corde qu’Auréliepréfère, «parce qu’elle est facile à contrôlerune fois lancée. Tout l’inverse du ballon qui

roule trop vite ou du ruban qui s’emmêle.»Dans ses costumes colorés et pailletés,la jeune fille rêve de devenir aussi célèbreque ses modèles de la branche, commeAlina Kabajeva ou Anna Bessonova. Et

PortrAitS

«Je me sens gracieuse avec une corde dans la main»

VIVE LA VIE13

«La nage, c’est une forme de liberté»

F ace au mètre quatre-vingt-cinq et aux larges épaulesd’Aurélien Kunzi, on a de la peine à l’imaginer dansle corps d’un nouveau-né. Et pourtant, c’est à cette

période qu’il s’est confronté à l’eau profonde. «je suis cequ’on appelle un bébé nageur. Mes parents ont voulu quej’apprenne très tôt», lâche d’entrée le jeune prodige qui asuivi des cours durant toute son enfance, jusqu’à ce qu’unentraîneur le repère et lui propose d’intégrer son groupeau sein du Lancy-natation. A 9 ans, Aurélien s’entraînaitdéjà cinq fois par semaine. Plus tard, il a décidé de faire unbaccalauréat par correspondance pour disposer de plusde temps pour nager. Une stratégie qui fait mouche. nonseulement Aurélien obtient le précieux sésame qui lui ouvreles portes des études supérieures, mais aussi la médaille debronze en 2007 et la médaille d’or en 2009 au Championnatsuisse. Il fait désormais partie du cadre olympique suisse.

Grâce au soutien financier de SIG, il suit des cours à l’Ecolesupérieure de management et communication de Genève.Un établissement privé qui propose un enseignementréduit pour faciliter l’emploi du temps des sportifs profes-sionnels. «je suis heureux d’être associé à SIG et à l’Eaude Genève. j’ai l’impression qu’en étant si proche del’eau, je m’intègre bien dans leur philosophie!» Ses deuxprochains défis? La sélection pour le Championnat dumonde 2011 et pour les jeux olympiques 2012.

Malgré le stress et la fatigue des vingt-cinq heures d’entraî-nement hebdomadaire, nager reste pour lui un moment depure merveille. «La relation avec l’eau est très fluide. Mêmelorsque je suis en plein effort, il n’y a pas un bruit. Sous lesvagues, le calme est absolu.» ⊠ www.aurelienkunzi.ch

en DAteS

aUrélIeBrIllo

26.03.1997Naissance àGenève

2001Commence lagymnastiquerythmique auGrand-Lancy

2005Médaille d’or auChampionnatgenevois

2006Intégration auCentre régionalde gymnastiquerythmique

2007Médaille de bronzeau Championnatsuisse

en DAteS

aUrélIenkUnzI

20.08.1990Naissanceà Genève

1999Rejoint le Groupede compétition duLancy-Natation

2004-2005quadruplechampion suisse

2007Médaille debronze auChampionnatsuisse élite

2009Médaille d’or auChampionnatsuisse éliteParticipe auChampionnat dumonde à Rome

quand son corps ne sera plus assez souple,elle compte garder un pied dans le mondedu strass en devenant designer de mode.«Pour dessiner les plus belles robes desoirée des stars.» ⊠

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Le bilan d’éco21,l’éclairage public,les nouveautésgenevoises du côtéde l’énergie.TExTES Geneviève ruiz

VIVE LA VIE

un PreMier biLAnPoSitif Pour éCo21réduire, à l’horizon 2013, la consommation électrique à Genèvede 150 Gwh/an – soit 150 milliards de wattheures ou l’équivalentde la consommation de 50’000 ménages – sans réduire le confortdes habitants, ni la compétitivité des entreprises: c’est l’objectifque s’est fixé le programme éco21.

Créé par SIG, ce programme s’adresse autant aux particuliersqu’aux entreprises et aux collectivités. Le premier bilan d’éco21est positif: grâce à des actions ciblées et concrètes et grâce àl’engagement des Genevois, environ 15 Gwh/an ont déjà pu êtreéconomisés, soit l’équivalent de la consommation annuelle de5’000 ménages.

Plus d’informations sur www.eco21.ch

énergie

SenSibiLiSAtion

La ville de Genève va vivre une lumineusemétamorphose. En collaboration avec SIG,un tiers de l’éclairage public sera remplacéprogressivement jusqu’en 2012, ce quireprésente plus de 4’500 points de lumièredans 18 quartiers. Les rues nouvellementéclairées bénéficieront d’une lumièreproche de celle du jour. Le rendu descouleurs sera amélioré et apportera unsentiment de sécurité accru aux habitants.

Le remplacement des points lumineux,datant pour la plupart des années 1960,permettra également de réduire la consom-mation d’électricité de 30%. Cela représente

l’équivalent de la consommation annuelled’électricité de 800 ménages genevois.Plus d’un demi-million de francs serontainsi économisés chaque année sur lebudget de la Ville.

Pour réaliser ces travaux, la Ville de Genèveengage 5,9 millions de francs (dont 1 millionest couvert par des subventions fédéraleset cantonales). Pour son approvisionnementélectrique, la municipalité a choisi l’offreHorizon de SIG, composée d’énergiehydraulique et de nouvelles énergiesrenouvelables, tel le solaire photovoltaïqueproduit à Genève. ⊠

Givaudan s’investit pour l’environnementDepuis 2009, Givaudan, la célèbremultinationale genevoise qui pro-duit des parfums, s’investit avecéco21 et SIG pour sensibiliser ses850 employés à l’environnement.

«nous avons pris toute une sériede mesures, comme programmernos imprimantes sur recto versopar défaut ou encore supprimerle jus d’orange de notre restaurantau profit de boissons produiteslocalement», explique GérardGandillon, directeur du dévelop-pement durable. L’entreprise aégalement mis en place des

expositions internes, qui présen-taient par exemple les vélosélectriques, les ampoules LEDou les économies d’eau. «Cesactions ont reçu un écho trèspositif de la part de nos employés,poursuit Gérard Gandillon.Certains se sont même mis auvélo électrique!» Des actions quicorrespondent à l’idéal écolo-gique pour lequel Givaudanœuvre depuis plusieurs années,dans le domaine des économiesd’énergies, de la récupération dechaleur et de la réduction desémissions de gaz carbonique. ⊠

Lumières sur la ville

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uelle a été votreréaction quandSIG vous ademandé de

créer ce motif?Enthousiaste! C’estune manière decontribuer à cetteaction de promo-tion de l’eau durobinet, dont lacharge environ-nementale estjusqu’à mille foisplus faible que celledes bouteilles d’eauminérale venduesdans le commerce.Le fait que le béné-fice soit intégrale-ment destiné à uneaction humanitaire defiltration de l’eau dansun village du Kenya m’aaussi motivé.

Cette contribution fait-elleécho à un engagementécologique de votre part?Oui, tout à fait. Je suis trèsconcerné par tous les débats autourde la préservation de l’environnement.Cela remonte à mon enfance, durantlaquelle j’ai participé à des actions duWWF. J’ai fait mes premières armes dedessinateur dans le Panda Club. Aujour-d’hui, je contribue à la Revue durable,une publication suisse de vulgarisa-tion très sérieuse. Dès que j’en ai l’oc-casion, je me mets au service de causesenvironnementales. Pour moi, l’écologieest au centre de tous les grands défis aux-quels l’homme doit faire face. Elle ouvre lavoie à un nouveau modèle de civilisation etest une alternative au capitalisme. Plus deliens, moins de gains...

Votre style a beaucoup évolué cesdernières années. Pour quelles raisons?Je n’abandonne pas ma signature, ce grainqui fait que l’on reconnaît immédiatementmes dessins. Mais je m’adapte davantageaux différents types de commandes.J’essaie de trouver la forme la plus justepar rapport à ce que je veux représenter.

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Tom TiraboscoAprès Zep,l’illustrateurgenevoisTom Tiraboscosigne lasérigraphie

ornant la nouvelle carafeEau de Genève. Il expliquecette démarche – auservice de fortes convictionsécologistes – et parle del’évolution de son œuvre.TExTE Xavier PellegriniILLUSTRATIoNS Tom Tirabosco

UNE CARAFE CHARITABLELa carafe eau de genève de Sig est fabriquée en verre recyclableet emballée dans du carton recyclé. Son design a été imaginé parl’atelier carougeois «Stojan + voumard». fabriquée en europe etsérigraphiée à Plan-les-ouates, cette carafe est vendue au prix de20 francs dans les espaces Sig du Lignon et du pont de la Machine.Les bénéfices de cette vente, 5 francs par carafe, sont intégralementreversés à l’association H2o-energies. www.eaudegeneve.ch

«Dès que j’en ail’occasion, je me metsau service de causesenvironnementales.»

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Certains articles se prêtent bien à untraitement plus léger. D’autres nécessitentune démarche plus élaborée.

J’ai également éprouvé une certainelassitude. J’ai ressenti le besoin de changerpour ne pas m’enfermer dans une routineet dans une technique. C’est une manièrede rester libre. Je suis en train de finir unebande dessinée dans mon style «classique»,charbonneux et un peu «lourd». Mais àl’opposé, j’ai opté dans certains de meslivres pour un traitement au trait, tout àfait différent de ce que je fais d’habitudeavec la technique du monotype.

Comment vous définissez-vous en tantque dessinateur?Même si je travaille beaucoup pour lapresse, je ne suis pas un dessinateur depresse comme Chappatte, par exemple.Je n’ai pas le statut de journaliste quiinforme ou livre un point de vue par ledessin. Je me définis comme un illustrateuret un auteur de bandes dessinées. ⊠

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agenDales événements à ne pas manquer ces prochains mois.

Journéemondiale del’environnement ❹

5 jUIn 2010Place des NationsL’office des nations Uniesà Genève, en collaborationavec le Programme desnations Unies pour l’Envi-ronnement et le réseauenvironnement de Genève(GEn), organise une célébra-tion de la journée mondialede l’environnement. Le parcde l’Ariana, qui hébergele Palais des nations, seraouvert au public pourl’occasion. nombreusesactivités et animationssur et autour de la Placedes nations.www.journeeverteonugeneve.org

Un jour dans la ❸

peau d’une abeille1 AVrIL AU31 oCToBrE 2010Centre Pro Naturade la Pointe-à-la-BiseUne exposition où l’onentre comme dans uneruche pour découvrir la viefascinante des abeilles.www.pronatura.ch/ge

J’ai des fourmisdans le pavillon!1 MAI AU 30 jUIn 2010Pavillon PlantamourLe monde des fourmiss’offre au visiteur dans cetteexposition didactique grâcenotamment à sa fourmilièreen pleine action.www.lalibellule.ch

Variationsbotaniques13 AVrIL AU 29 jUIn 201031 AoûT AU30 noVEMBrE 2010LE MArDI DE 12h30 à 13h30Conservatoire et JardinbotaniquesLes visites thématiquesdu jardin botaniquepermettent de sefamiliariser avec labiodiversité sous laconduite d’un spécialiste.www.ville-ge.ch/cjb

Tour du Cantonde Genève 201026 MAI, 2, 9 ET 16 jUInGenèveL’élite de la course à pieddu canton traversera lescommunes de Plan-les-ouates, Veigy-Foncenex,Mies et jussy.www.courir-ge.ch

Ecocar Expo11 ET 12 jUIn 2010Place du RhôneUn aperçu des véhiculesrespectueux de l’environne-ment, économiques et per-formants dont les véhiculesà gaz naturel/biogaz.www.e-mobil.ch

Balades en imagesau pont dela Machine ❷

L’espace SIG du pont de laMachine accueille plusieursexpositions de photos quipermettent aux visiteursde voyager dans le temps,dans l’espace et de s’initierà la biodiversité.

14 AVRIL AU 2 JUIN 2010Collection de cartes pos-tales nostalgiques sur les45 communes genevoises.

15 JUIN AU2 SEPTEMBRE 2010SIG s’associe à Pro naturapour l’exposition «natureen rade».

14 SEPTEMBREAU 19 NoVEMBRE 2010Exposition de richard deTscharner intitulée «Toutun monde».www.mieuxvivresig.ch

orchestre de la ❶

Suisse Romande –Saison 2010/2011Découvrez la Série GrandsClassiques de l’orchestrede la Suisse romande,soutenue par SIG, et abon-nez-vous dès maintenant!Saison complète et infor-mations sur www.osr.ch

Bimbadaboom! ❻

19 AU 22 AoûT 2010Chêne-BougeriesCet été, les enfants serontà la fête avec le festivalBimbadaboom. Lesbambins et leurs parentspourront participer à 1001activités: cirque, concerts,contes, magies, animaux,cinémas, etc.www.bimbadaboum.ch

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Marchede l’espoir ❼

10 oCToBrE 2010GenèveLa manifestation organiséepar Terre des hommes per-mettra à nouveau de faireun don à des projets pourles enfants du tiers-monde,en fonction des kilomètresparcourus.www.marchedelespoir.ch

C’est une idée originale de SIG.Pour avoir la chance d’enclencher

un jour 500 litres d’eau par seconde à plusde 200 km/h, il suffit de devenir fan de la page

Facebook «Eau de Genève» – qui vous permet desuivre l’actualité de l’eau du robinet – et d’être tiré

au sort. Inscrivez-vous avant le 31 mai 2010 et peut-être pourrez-vous faire jaillir ce jet mythique

d’une hauteur de 140 m.

Les autres participants ne seront pas oubliés, puisqueles 10 suivants tirés au sort recevront une carafe

habillée par le dessinateur Tom Tirabosco.Une dizaine de serviettes de bain figurent

également parmi les lots.

Une fête pour ❺

la tomate17 jUILLET 2010CarougeUne journée convivialeorganisée par l’Unionmaraîchère de Genève etdédiée à la tomate soustoutes ses formes.www.umg.ch

Allumerle Jet d’eaude Genève,

pourquoipas vous?

www.facebook.com/eaudegeneve