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Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

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Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

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Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique : un effort commun de groupes à intérêts multiples

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Message clé n°1

Les besoins en nouvelles infrastructures de transport

sont assez limités

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Mot clé : connectivité

Connectivité régionale – un réseau qui relie toutes les capitales nationales et les grandes villes (>250 000 hab.) aux ports en eaux profondes et aux frontières nationales

Connectivité nationale – un réseau qui relie toutes les capitales provinciales et les villes moyennes (>25 000 hab.) à la capitale du pays

Connectivité rurale – un réseau qui relie les terres produisant 80 % de la valeur de la production agricole actuelle

Connectivité urbaine – un réseau grâce auquel la population urbaine ne se trouve jamais à plus de 500 mètres d’une route revêtue utilisable par des transports publics motorisés

Page 5: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Quelques objectifs réalistes pour combler les retards

Scenario de base Scenario pragmatique

Aéroports Toutes les capitales et grandes villes (>500 000 hab.) sont équipées de 3 000 km de voies en bon état

Toutes les villes de 50 000 à 500 000 habitants ont 1 5000 km de voies en bon état

20 m² d’espace de terminal supplémentaire par équivalent passager international supplémentaire d’ici 2015

Idem

Ports Un poste à quai de 300 m pour 0,5 m EVP de conteneur, par millier de tonnes de fret et pour 5 tonnes de fret en vrac

Idem

Voies ferrées

Modernisation du réseau commercialement viable : 20 tonnes par essieu en bon état

Modernisation du réseau commercialement viable à 18 tonnes par essieu en bon état (ou satisfaisant)

Page 6: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Quelques objectifs réalistes pour combler les retards

Scénario de base Scénario pragmatique

Connectivite routière

Régionale Transformer 100 000 km de routes régionales en routes revêtues à 2 voies en bon état

Transformer 100 000 km de routes régionales en routes revêtues à 1 ou 2 voies en condition bonne ou acceptable

Nationale Transformer 120 000 km de routes nationales en routes revêtues à 1 voie en bon état

Transformer 120 000 km de routes nationales en routes revêtues à 1 voie en condition bonne ou acceptable

Rurale Transformer 600 000 km de routes rurales en routes légèrement revêtues en bon état

Transformer 600 000 km de routes rurales en chaussées en gravier praticables en tout temps, en condition bonne ou acceptable

Urbaine Transformer 100 000 km de routes urbaines en routes revêtues à 1 voie en bon état

Transformer 50 000 km de routes urbaines en routes revêtues à 1 voie en condition bonne ou acceptable

Page 7: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Un coût total de 18,2 milliards de dollars EU, dont 1,1 milliard seulement pour les nouvelles

infrastructuresMilliards de dollars EU/an

Investissements Exploitation et maintenance

TOTAL

Amélioration

Modernisation Extension Total

Aéroports 0,0 0,0 0,1 0,1 0,7 0,8

Ports 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1

Chemins de fer 0,0 0,6 0,1 0,7 0,4 1,1

Autres (RAS) 0,0 5,9 0,0 5,9 0,5 6,4

Connectivité routière 9,7 Régionale 0,5 1,1 0,2 1,8 0,9 2,7 Nationale 0,5 1,2 0,2 1,9 1,0 2,9 Rurale 0,8 0,4 0,1 1,3 1,2 2,5 Urbaine 0,3 0,4 0,4 1,1 0,5 1,6

TOTAL 2,2 9,6 1,1 12,9 5,2 18,1

Page 8: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Milliards de dollars EU/an

Investissements Exploitation et maintenance

TOTAL

Amélioration

Modernisation Extension Total

Aéroports 0,0 0,0 0,1 0,1 0,7 0,8

Ports 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1

Chemins de fer 0,0 0,6 0,1 0,7 0,4 1,1

Autres (RAS) 0,0 5,9 0,0 5,9 0,5 6,4

Connectivité routière 9,7 Régionale 0,5 1,1 0,2 1,8 0,9 2,7 Nationale 0,5 1,2 0,2 1,9 1,0 2,9 Rurale 0,8 0,4 0,1 1,3 1,2 2,5 Urbaine 0,3 0,4 0,4 1,1 0,5 1,6

TOTAL 2,2 9,6 1,1 12,9 5,2 18,1

Un coût total de 18,2 milliards de dollars EU, dont 1,1 milliard seulement pour les nouvelles

infrastructures

Néanmoins, les responsables politiques africains se focalisent souvent sur les nouveaux ports,

aéroports et chemins de fer, considérés comme des « projets de

prestige »

Page 9: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

0

5

10

15

20

25

30

35

40

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Exploitation et maintenance Investissements

21 pays (très souvent fragiles) devraient dépenser plus de 3 % de leur PIB

Page 10: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°2

Les difficultés pour relier les zones rurales

demandent une approche pragmatique

Page 11: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Emergence d’un cercle vertueux reliant le développement rural et urbain

CENTRE URBAIN 25 % de la population

ARRIERE-PAYS RURAL représente 50 % de la population et 85 % des cultures agricoles

RÉGIONS RURALES RECULÉES représentent 15 % de la population

et 14 % des cultures agricoles

6 heures de trajet

Page 12: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Pour atteindre un IAR de 100%, la longueur du réseau devrait être triplée, ce qui représenterait un coût de

10 milliards de dollars EU par an

R2 = 0.97

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

- 500 1 000 1 500 2 000 Indi

ce d

’acc

essi

bilit

é ru

rale

(I

AR

)

Milliers de kilomètres de routes praticables en toutes saisons nécessaires

Page 13: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Se concentrer sur les terres à haute valeur agricole réduit le coût à 2,5 milliards de dollars EU

R2 = 0.97

0%

10%

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50%

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- 500 1,000 1,500 2,000 Indi

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Milliers de kilomètres de routes praticables en toutes saisons nécessaires

80

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Page 14: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°3

Sous-entretien : une fausse économie

endémique

Page 15: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

La moitié ne procède à aucun entretien (et un quart ne procède même pas à l’entretien périodique)

-200%

-100%

0%

100%

200%

300%

400%

500%Tc

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rme Maintenance Réhabilitation

Page 16: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Les institutions ont un impact sur la qualité du réseau principal (avec des effets moindres sur les

routes rurales)

Macro Institutions

- PRI 81 - Fonds routier et Agence routière

82

- PFR (aide) 75 - Fonds routier seul 70

- PFR(pétrole) 70 - Agence routière seule 62

Géographie Financement

- Plat et sèche 77 - Taxe sur carburants basse

70

- Vallonné et humide

70 - Taxe sur carburants élevée

79

Pourcentage du réseau principal en condition bonne ou acceptable

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Message clé n°4

Un fort potentiel de recouvrement des coûts

Page 18: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Seuls quelques pays imposent des taxes sur les carburants à un niveau permettant de recouvrer les

coûts, pour les autres, cela reste hors de portée

0.0

0.1

0.2

0.3

0.4

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PIB

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Simple taxe sur carburants Niveau de recouvrement des coûts

Page 19: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°5

Modeste déficit de financement lorsque l’efficacité est entièrement

obtenue –

sauf dans les États fragiles

Page 20: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Qu’entend-on par « écart d’efficacité » ?

Le manque d’entretien entraîne une accumulation des besoins de réhabilitation25 % des routes principales40 % des pistes rurales

Taux d’exécution du budget du secteur public peu élevé (79%) : toutes les ressources ne sont pas dépensées

Taxes sur les carburants établies à un niveau insuffisant pour couvrir les coûts d’entretien des routes

Les allocations budgétaires entraînent un excédent de dépenses apparent dans certains secteurs

Page 21: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

L’ écart d’efficacité atteint 3,6 milliards de dollars EU par an : seuls les pays fragiles font

face à un déficit de financement

Milliards de dollars EU/an PRIRiches en ressources

PFR non fragiles

PFR fragiles

ASS

Besoins (8,1) (3,5) (3,7) (3,0) (18,2)

Dépenses 7,7 2,7 3,2 0,6 16,2

Ecart d’efficacité 0,95 1,4 1,0 0,2 3,6

- Entretien insuffisant 0,35 0,5 0,4 0,1 1,4

- Faible exécution du budget

0,6 0,5 0,2 0,1 1,4

- Recouvrement des coûts insuffisant

0 0,2 0,2 0 0,4

- Sous recouvrement des recettes 0 0,2 0,2 0 0,4

Ecart de financement 0,6 0,6 0,5 -2,2 1,6

Page 22: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Plusieurs pays présentent un écart d’efficacité qui dépasse 1 % de leur PIB

0.00.20.40.60.81.01.21.41.61.8

ASS

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IB

Faible exécution du budget Sous-entretienRecouvrement des coûts insuffisant Sous-recouvrement des recettes

Page 23: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°6

La faiblesse du trafic limite la viabilité des

infrastructures de transport

Page 24: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Le volume de trafic des routes africaines reste modeste en regard des normes mondiales

Unités Moyenne ASS (exclut ARS)

Seuil de viabilité

Commentaires

Route Milliers de véhicules par jour

1,2 10,0 Pour les concessions de routes à péage

Rail Millions de tonnes net de fret par an

0,5 1,5 Pour une modernisation viable des voies

Page 25: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Unités Moyenne ASS (exclut ARS)

Seuil de viabilité

Commentaires

Route Milliers de véhicules par jour

1,2 10,0 Pour les concessions de routes à péage

Rail Millions de tonnes net de fret par an

0,5 1,5 Pour une modernisation viable des voies

Le volume de trafic des routes africaines reste modeste en regard des normes mondiales

Cela signifie que la plupart des équipements ne sont pas

commercialement viables et ne conviennent donc pas au financement

privé (concessions, BOT, etc.)

Page 26: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Trafic routier et état des routes le long du corridor Nord-Sud

Page 27: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Trafic ferroviaire et état des voies ferrées le long du corridor Nord-Sud

Page 28: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°7

La structure en étoile et nœuds routiers de

l’Afrique doit être plus efficace

Page 29: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Des nœuds routiers se sont bien développés dans le sud-est mais pas dans le centre-

ouest

Page 30: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Taille des ports et routes de navigation

Page 31: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°8

Mieux vaut de bons logiciels et du mauvais

matériel que le contraire

Page 32: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Malgré la bonne condition des infrastructures, le fret routier et ferroviaire se déplace lentement

Routes Voies ferrées

Pourcentage en bon

état

Vitesse réelle (km/h)

Vitesse effective (km/h)

Pourcentage en bon

état

Vitesse réelle (km/h)

Vitesse effective(km/h)

Ouest 75 35 6 14% 1 23 1 3 1

Centre 78 40 6 0% 2 18 2 9 2

Est 86 35 8 n.a. 13 3 3 3

Sud 93 50 12 n.a. 30 4

Les données ne sont pas disponibles pour le réseaux ferroviales de l'état aux endroits respectives; le réseaux ferroviales maintenus par le secteur privé sont: 1. Sitarail and Transrail, 2. Camrail (domestic railway), 3. KRC-URC

Page 33: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Routes Voies ferrées

Pourcentage en bon

état

Vitesse réelle (km/h)

Vitesse effective (km/h)

Pourcentage en bon

état

Vitesse réelle (km/h)

Vitesse effective(km/h)

Ouest 75 35 6 14% 1 23 1 3 1

Centre 78 40 6 0% 2 18 2 9 2

Est 86 35 8 n.a. 13 3 3 3

Sud 93 50 12 n.a. 30 4

Malgré la bonne condition des infrastructures, le fret routier et ferroviaire se déplace lentement

Le trajet Lubumbashi-Durban prend 8 jours par le rail et 38 jours

par la route, l’obstacle principal étant le temps d’attente aux

frontières

Page 34: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Les services portuaires sont particulièrement inefficaces comparés aux normes

internationales

Performances ASS

Normes internationa

les

Manipulation des conteneurs(mouvements par heure)

7-20 30

Manipulation de cargaisons diverses(tonnes métriques par heure)

7-25 30

Temps de cycle camions (heures) 4-10 1

Durée d’immobilisation à quai des conteneurs (jours)

6-15 7

Frais de manipulation des conteneurs (dollars EU)

100-320 80-150

Frais de manipulation des cargaisons diverses (dollars EU par tonne métrique)

6-15 6-9

Page 35: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Les services offerts par les ports sont particulièrement inefficaces au regard des

normes internationalesPerformanc

e ASSNormes

internationales

Manipulation des conteneurs(mouvements par heure)

7-20 30

Manipulation de cargaisons diverses(tonnes métriques par heure)

7-25 30

Temps de cycle camion (en heures)

4-10 1

Durée d’entreposage des conteneurs (en jours)

6-15 7

Frais de manipulation des conteneurs (US$)

100-320 80-150

Frais de manipulation des cargaisons diverses (US$ par tonne métrique)

6-15 6-9

Les problèmes d’engorgement dans les ports sont plus souvent dus a une manipulation inefficace

qu’aux contraintes de capacité

Page 36: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°9

Les services de transport sont inéquitables a cause

de l’absence de concurrence

Page 37: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Des frais de transport routier élevés causés par des marges excessives dues à la concentration du

marché

Frais de transport (en dollars EU par tonne-

kilomètre)

Marge bénéficiaire (%)

Ouest 0,08 80

Centre 0,13 70-160

Est 0,07 70-90

Sud 0,05 20-60

Page 38: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Des frais de transport routier élevés causés par des marges excessives appliquées par les cartels

routiers

Frais de transport (en dollars EU par tonne-

kilomètre)

Marge bénéficiaire (%)

Ouest 0,08 80

Centre 0,13 70-160

Est 0,07 70-90

Sud 0,05 20-60

L’Afrique centrale et de l’Ouest se caractérisent par la

réglementation du « tour de rôle » et les intérêts acquis.

Page 39: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Des services de minibus auto-réglementés comblent le vide laissé par la disparition des grands bus

Les grandes villes africaines n’ont pas assez de sièges de bus ni de routes revêtues où les faire circuler

Faible mobilité de la population urbaine due aux tarifs élevés des bus et du nombre limité de véhicules à deux roues

La disparition de grands bus a conduit à un essor des minibus informels

Le manque de réglementation des minibus ou d’une autorité intégrée responsable des transports métropolitains contribue à la faible qualité des services aux passagers

Page 40: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

La marche à pied est le moyen de transport urbain le plus répandu, suivi par les minibus

Avec un tarif moyen de 0,25 dollar EU par trajet, la plupart des ménages peuvent à peine se permettre de payer le transport par bus d’un seul passager.

Page 41: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Message clé n°10

La sécurité est un problème omniprésent – le facteur

humain est souvent responsable

Page 42: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

Décès sur les routes, avions et chemins de fer

Unités Taux de mortalité Causes

ASS Pratique modèle

Route Décès pour 1 000 véhicules immatriculés par an

68 (Kenya) 2 Comportement des conducteurs et des piétons, manque de trottoirs et signalisation insuffisante

Rail Déraillements pour 10 millions de wagons-kilomètres sur les voies de classe 2

30 1 Infrastructure des voies vieillissante, erreurs humaines aux signaux manuels, signaux électriques et systèmes électroniques peu fiables

Air Avions perdus par million de départs

4,3 0,7 Pilotes mal formés et réglementations trop laxistes, et, de moins en moins, vieux avions de l’Est

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Unités Taux de mortalité Causes

ASS Pratique modèle

Route Décès pour 1 000 véhicules immatriculés par an

68 (Kenya) 2 Comportement des conducteurs et des piétons, manque de trottoirs et signalisation insuffisante

Rail Déraillements pour 10 millions de wagons-kilomètres sur les voies de classe 2

30 1 Infrastructure des voies vieillissante, erreurs humaines aux signaux manuels, signaux électriques et systèmes électroniques peu fiables

Air Avions perdus par million de départs

4,3 0,7 Pilotes mal formés et réglementations trop laxistes, et, de moins en moins, vieux avions de l’Est

Décès en transport routier, aérien et ferroviaire

Après le paludisme et le VIH/SIDA, les accidents de la route

constituent la troisième cause de mortalité en Afrique subsaharienne

Page 44: Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia Banque Mondiale

La discussion est ouverte