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N° 40 - Janvier 2019N° 40 - Janvier 2019
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS,
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
4
18
10
28
24
VIVRE SA NATURE
PARCOURS DE VIE
TEMOIGNAGE
INFOS
POEME
P 4. "Vivre sa nature"par Caroline GAUTHIER
P 10. "Mon parcours d’éveil de conscience etd’ouverture de cœur""par Christelle RIGOLLIER
P 18 . "J'ai 50 ans et je sais que tout estpossible ! "par Roseline PLANEL
p 28
p 24. "A Noël, nous faisons tout de travaers"par Caroline GAUTHIER
"VIVRE SA NATURE"
Par Caroline GAUTHIER
Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"
VIVRE SA NATURE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 4 -
VIVRE SA NATURE
aujourd’hui.
Car oui… observez… :
Dans la nature d’abord…
Observez comment tout est en
mouvement : tout est cycle, tout meurt
et tout renaît…
Tout fluctue et tout bouge sans arrêt.
Et dans notre civilisation ensuite.
Observez comment elle suit les mêmes
principes : Ce qui était sécuritaire et
nous donnait du bonheur hier, peut
aujourd’hui nous causer de l’inconfort et
nous demander une remise en question
profonde.
Dans ce contexte de mutation, face à la
fragilité de nos vies et de ce que l’on
construit, il est urgent de vivre plus fort
qu’avant, de ne plus vivre les choses à
moitié…
Il est urgent de revenir à l’essentiel de
ce que nous sommes, pour ne pas se
perdre.
Il est urgent de vibrer et de vivre
pleinement.
Et fonctionner avec l’ancien système ne
sera bientôt plus possible…
Comprendre cela, nous permet de
rester dans le « flow », plutôt que de
lutter contre.
Aujourd’hui plus rien n’est fixe.
Tout bouge.
Tout est mobile.
Tout change.
Avant on choisissait une carrière pour
sa vie entière. On vivait dans le même
quartier ; et on pouvait avoir les
mêmes voisins pendant des
générations.
De nos jours, pour beaucoup d’entre
nous, nous nous séparons, nous
déménageons, nous changeons de
métiers, et ce, plusieurs fois au cours
d’une même existence…
Nous voulions par le passé sécuriser
les choses, rendre les choses
linéaires pour toute une vie…
Cela rassurait notre cerveau aiguisé
qui cherche souvent à tout contrôler…
Mais, c’était sans compter avec les
lois organiques de la nature et de
l’univers qui, elles, sont loin d’être
linéaires et fixes.
Les choses aujourd’hui ne sont plus
ce qu’elles étaient… Les choses
bougent et évoluent… Notre époque
n’est pas la même qu’hier.
Les stratégies qui marchaient hier
peuvent ne plus fonctionner
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 5 -
Des jeunes de partout créent des
empires et changent le monde grâce
aux réseaux sociaux…
Car oui, de nos jours, il est possible de
changer les choses…
Il est possible de créer une vie pleine
de sens et de se reconvertir
professionnellement pour retrouver le
contrôle de nos vies…
Ils ne se passent pas une journée sans
que je ne voie quelqu’un qui crée une
activité terriblement rentable et qui, en
même temps, change le monde et
redonne un espoir pour un vrai
changement demain.
Depuis 5 ans d’ailleurs, je me remets à
penser positif en voyant toutes ces
belles initiatives qui fleurissent partout.
Et l’optimisme est enfin quelque chose
qui est devenu réaliste.
Ne croyez plus ce qui est dit dans les
médias.
Il n’y a pas que de la souffrance et du
chômage !
Changer les choses depuis votre salon
est réalisable !
Créer une chapelle du changement et
De plus en plus de gens cherchent
des moyens de se reconvertir
professionnellement, car on sent bien
au plus profond de nous-mêmes qu’il
est compliqué de fonctionner comme
avant.
Regardez autour de vous : plus de
doutes, plus de burn-outs ou de
remises en question, mais aussi plus
d’opportunités et de réussites
possibles…
Je ne sais pas si vous l’avez
remarqué, mais nous vivons à une
époque difficile et, en même temps, la
période est extraordinaire… avec des
possibilités de changement
hallucinantes…
Oui, regardez : nous faisons face à
des crises, à des dépressions
collectives et individuelles.
Plus rien n’est comme avant, même si
on tente de se persuader que tout ce
mouvement de fond n’est que
passager.
Et en même temps, il y a des
opportunités qui n’existaient pas par
le passé…
VIVRE SA NATURE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 6 -
une communauté qui
partage les mêmes
valeurs que les vôtres est
possible grâce aux
réseaux sociaux.
Mais, il demeure
néanmoins un souci…
Pour la plupart, il n’y a
aucun moyen d’aborder
les strates de notre
expérience pour aller vers
un mieux, parce que
personne ne leur a appris
à le faire ou que personne
ne l’enseigne.
Et pourtant ce mieux
serait possible, s’il y avait
un mode d’emploi !
Si l’on arrêtait de faire les
autruches !
Si l’on n’écoutait plus ce
qui est dit dans les
journaux.
Car oui, il y a besoin d’un
mode d’emploi pour
changer concrètement sa
vie ! Il est essentiel
d’entreprendre une
exploration profonde de
comment nous
fonctionnons (Yin) pour
construire notre future
activité (Yang).
Il est important de plonger
dans les racines de notre
être profond, sous la
surface des choses pour
nous reconnecter enfin à
notre essentiel (Yin), pour
mieux grimper vers notre
lumière (Yang) et
entreprendre ce pour quoi
nous sommes faits…
Depuis une quinzaine
d’années, moi-même, j’ai
l’impression d’avoir
changé de forme et de
texture.
La vie m’a mise dans une
grosse machine à laver.
Elle m’a moulue, broyée,
puis essorée pour me
faire ressortir avec la
sensation de ne plus être
la même.
Elle m’a permis d’explorer
mon être profond pour
construire à partir de lui,
ma mission de vie sur
cette Terre...
Quand on écoute cela, on
VIVRE SA NATURE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 7 -
pour nous éveiller à la noblesse de la
réalité de ce que nous sommes.
Nous n’accédons finalement au
grandiose que si nous acceptons de
creuser les tréfonds pour aller vers
notre lumière…
C’est cela l’alchimie, le mariage des
polarités, la divine dichotomie…
le Mariage du Yin et du Yang…
Voilà par quoi passe une transformation
individuelle ou collective.
Voilà le chemin que je vous propose, à
travers la lecture de mon Roman
initiatique « Au Nom du Corps », à
travers mes stages en pleine Nature
pour entrepreneur, ou à travers mes
accompagnements de groupe sur le
net.
Alors en route… ?
se met alors à créer une vie pleine de
sens qui nous nourrit véritablement et
qui contribue également aux autres.
Nous retrouvons alors le goût de
vivre.
Car créer sa vie, c’est avoir des
étoiles dans les yeux, c’est avoir
envie de se lever tous les matins,
c’est inspirer, c’est vibrer, c’est
contribuer à plus grand que soi…
C’est juste wow !
Dans ces périodes de grandes
transformations et d’accélération,
quelles sont les forces sur lesquelles
nous pouvons compter ?
Quels sont les écueils que nous
pouvons éviter ?
Voilà des questions auxquelles je me
suis engagée d’apporter enfin des
éléments de réponse dans mon
métier d’accompagnement.
Ce que je peux vous dire c’est que ce
processus de transformation vers
notre puissance ressemble à une
mort avant une renaissance. Il nous
nettoie de nos belles illusions et de
nos attachements malsains qui sont
contraires aux mouvements vivants,
VIVRE SA NATURE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 8 -
"MON PARCOURS D'EVEIL DE CONSCIENCE ETD'OUVERTURE DE COEUR"
par Christelle RIGOLLIER
Christelle a un parcours de vie hallucinant.
Quand elle m'a raconté son histoire, j'ai tout de suite voulu vous en faire bénéficier.
Elle organise un magnifique évènement Fin janvier à Toulouse
avec des conférenciers géniaux.
Allez-y nombreux ! Cela vaut le détour !
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 10 -
PARCOURS DE VIE
J’étais cadre, mariée, mère de famille
nombreuse.
Tout allait bien.
En apparence.
Sans doute manquait-il la dimension
aventure ? À moins que ce soit la
connexion ?
Alors la vie s’est chargée de me
reconnecter à ce qui me faisait vibrer.
À cette dimension aventure, à la
dimension humaine et aussi à ce qui est
plus grand que moi.
D’ailleurs, en lisant "Au nom du Corps"
de Caroline Gauthier, je me suis sentie
comme une héroïne sur une île déserte
qui découvre que de l’autre côté de l’île,
il y a une autre femme qui a vécu la
même chose qu’elle.
Quand j’ai rencontré Caroline pour la
première fois, j’étais tellement heureuse
de pouvoir la remercier d’avoir partagé
ses aventures et de lui dire « Moi
aussi!».
Moi aussi, j’ai suivi un vrai chemin
initiatique.
Moi aussi j’ai rencontré mon ombre !
J’ai affronté mes dragons et mes pires
Quand, en cours de dessin, on m’a
demandé de représenter ce que je
voulais faire quand je serais grande,
j’ai placé la Terre et un cosmonaute
en gravitation.
J’avais 8 ans lorsque Jean-Loup
Chrétien est devenu le 1er
cosmonaute français à partir dans
l’espace.
J’avais 12 ans quand Jean-Louis
Etienne fut le 1er homme à rejoindre
le pôle Nord en tirant lui-même son
traineau.
Mes autres héros s’appelaient Eric
Tabarly et Olivier de Kersauson.
Tous de grands aventuriers.
Aujourd’hui j’ai fêté mon pot de
départ. Je quitte le salariat et
l’industrie spatiale après 18 ans de
bons et loyaux services.
Pourtant j’avais trouvé un métier
confortable, un cadre sécurisant
depuis lequel je pouvais observer la
Terre, sur des images satellites, pour
développer des services de suivi de
l’environnement.
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 11 -
d’y faire entrer la lumière.
Et en même temps que mon cœur
s’ouvrait, ma conscience s’éveillait.
C’est ainsi que j’ai pu me reconnecter à
mon intuition, à ma lumière et ma
puissance intérieure.
Le parcours fut extraordinaire dans tous
les sens du terme.
Tellement extraordinaire que j’écris à
mon tour mon livre.
Un livre sur l’éveil de conscience.
Lorsque le livre aura inspiré un metteur
en scène, et que vous verrez le film sur
grand écran avec le sous-titre « tiré
d’une histoire vraie », il se peut que
vous vous disiez que ce n’est pas
possible, que tout n’est pas vrai !
Et pourtant...
Par les épreuves qu’elle a placées sur
mon chemin, la vie a également testé
mon discernement.
Scientifique et rationnelle, je me suis
entendue dire avec entrain à mes
enfants que les anges nous entouraient.
Je me suis vue dans un jeu où tout était
divinement orchestré, où tout était
peurs. Celle de mon ego puissant,
celle de devenir aveugle, celle de
devenir handicapée, celle d’avoir le
cancer du sein, le cancer du cerveau,
celle de mourir, celle de voir mourir
les gens que j’aime, celle de voir la
Terre entière en danger.
Puis j’ai ressenti de façon aigüe mes
blessures émotionnelles et j’ai
affronté la peur des autres, la peur du
viol, la peur d’être rejetée,
abandonnée et trahie par ceux qui
comptaient pour moi le plus au monde
Isolée et impuissante.
Les épreuves se sont enchainées
d’une façon « extra-ordinaire ».
J’ai eu peu de répit.
Mon mental était tellement fort que la
Vie a employé la méthode forte.
Comme a dit Steve Jobs, quand il
s’est fait renvoyé de chez Apple, « le
traitement était douloureux mais le
patient en avait besoin ».
En créant une brèche dans mon
cœur, en touchant ses deux
ventricules, ces flèches m’ont permis
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 12 -
magique. Les
synchronicités étaient
surréalistes.
Moi qui était naïve et
crédule, j’ai dû remettre
en cause une à une mes
croyances sur la vie.
Revoir un à un mes
jugements.
Je suis passée à la
machine à laver.
Et au moment de
l’essorage, des cailloux
en sont sortis.
Ces cailloux étaient des
pépites en devenir.
Des pépites d’or pour
transformer ma vie et
celle des leaders que
j’accompagne aujourd’hui.
Parmi ces enseignements
de la vie, j’ai appris ce
que cela voulait dire
lâcher prise.
J’adhère aux mots de
mon ami Renato quand il
dit que «lâcher prise, c’est
l’inverse de tenir tête».
J’aime l’idée qu’il s’agit de
dire « Oui d’accord » à la
vie, quelles que soient les
épreuves et les
personnes qu’elle nous
présente sur notre
chemin.
J’aime l’idée que « Tout
est parfait ».
J’ai réalisé à travers ces
épreuves que j’avais une
force en moi qui pouvait
déplacer des montagnes.
Après ce parcours
initiatique, je me suis dit
que plus rien ni personne
ne pourrait plus
m’arrêter.
J’ai ressenti ce feu
intérieur.
Une puissance d’amour
magistrale.
En écoutant la voix de
mon âme, je me suis
progressivement laissée
traverser par ces
énergies.
Je me suis libérée
intérieurement pour
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 13 -
L’oiseau a tendance à rester à côté de
la cage.
Puis j’ai convergé vers ma mission de
vie. Et je me suis de nouveau envolée.
Professionnellement.
Je pars à l’aventure et je déploie mes
ailes en grand !
Je crois que nous avons tous un rôle
bien précis à jouer dans ce monde, et
que si nous nous alignons tous avec ce
rôle, nous pouvons inverser la tendance
et rendre aux générations futures une
Terre plus belle que celle sur laquelle
nous sommes nés.
Pour cela, il est nécessaire de nous
connecter à notre puissance intérieure.
C’est ma mission.
Celle d’accompagner les leaders et les
hauts potentiels, ceux qui ont un fort
mental, dans leur ouverture de cœur et
leur éveil de conscience.
Je me sens missionnée pour qu’ils se
connectent, à leur tour, à leur puissance
laisser s’opérer l’expansion de mon
être.
Puis je me suis libérée
extérieurement.
Ce n’était pas facile mais j’avais
désormais la force pour le faire.
J’ai osé sortir de ma cage dorée, celle
du foyer familial d’abord.
Après ces épreuves, le fossé entre
mon conjoint et moi s’était creusé.
Il ne me comprenait plus, nous avions
perdu confiance en l’autre, le feu de
l’amour a laissé place au doute, aux
énergies plombantes.
Alors nous avons décidé de divorcer.
Aussi harmonieusement que l’on peut
quand on a grandi 25 années
ensemble et qu’on a quatre enfants,
dont un petit de un an.
C’est ainsi que j’ai utilisé les deux
ailes de mon prénom pour mon
premier envol.
Ce n’est pas facile de sortir d’une
cage dorée.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 14 -
PARCOURS DE VIE
suivront.
Tout est parfait.
J’organise ma première conférence le
31 janvier, à Toulouse, pour partager
mon expérience et les clés qui m’ont
permis de transformer ma vie et je
serais ravie de compter des lecteurs de
Caroline dans la salle.
CHRISTELLE RIGOLLIER
Retrouvez Christelle RIGOLLIER
lors de sa 1ère conférence, à Toulouse
le 31 Janvier et Bénéficiez de 30% de
remise sur votre place, avec le Code
promo CAROLINE
Lien :Lien : Alchibiz.com/conference-Alchibiz.com/conference-
toulousetoulouse
intérieure sans vivre toutes ces
épreuves… pour qu’à leur tour, ils
réalisent leur mission.
Ainsi, de façon plus terre à terre, je
me suis lancée pour accompagner les
entrepreneurs à trouver leur mission
et à la concrétiser pour en vivre
financièrement.
Et j’aide les dirigeants à s’affranchir
pour libérer le plein potentiel de leur
entreprise.
Je suis animée par cette mission et je
me sens vivante.
Alors je vous invite à écouter la voix
de votre âme pour suivre ce qui vous
fait vibrer et à oser.
Partez à l’aventure !
Si j’ai trouvé les ressources pour
divorcer avec 4 enfants, puis sortir du
salariat pour entreprendre, seule avec
4 enfants, vous les trouverez aussi si
c’est votre chemin.
Ayons foi en la vie.
Elle nous aime et nous guide.
Faites le premier pas, les autres
- Au Nom du Corps - N° 40 - Page 15 -
" J'AI 50 ANS,ET JE SAIS QUE TOUT EST POSSIBLE ! "
par Roseline PLANEL
Tellement touchée par cet Article de Roseline qui m'assiste et
m'aide tellement dans la mission qui est la Mienne...
Un an qu'elle travaille avec moi.
Son soutien, sa générosité, sa vision,
son expertise sont d'une aide précieuse dans mon entrprise.
J'ai de la chance de l'avoir... Et son témoignage est précieux.
Je vous laisse découvrir cette femme au grand coeur...
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 18 -
TÉMOIGNAGE
Du jour au lendemain ma vie change du
tout au tout.
Je passe désormais mon temps d'une
salle d'attente d'hôpital à une autre.
Piqûres, prélèvements, prise de sang,
scanner, IRM, j'en passe et des
meilleurs.
Je me concentre sur les actions qui me
donnent l'impression que je maîtrise
encore un peu ma vie.
Le choix de la perruque par exemple !
Je me mets en colère contre la
coiffeuse qui ne veut pas me
commander la perruque rousse
flamboyante !
Cette professionnelle me met en garde
contre le besoin de faire comme avant,
de rester discrète dans mes choix de
style, de tête ??
Mais rien n’est comme avant !
Le moment venu, impossible d'imaginer
retourner chez elle pour m'y faire
tondre!
Lorsque le jour "J" arrive, je m'enferme
dans la salle de bain et je pleure devant
le miroir en me rasant la tête.
Dur.
Dans mon corps qui n'a pas l'habitude
des médicaments, la chimio est un
Apprendre le piano, devenir
entrepreneuse du web, changer
radicalement d’orientation
professionnelle après une longue
maladie...
J'ai 50 ans et je sais que tout est
possible !
Juin 2014.
Le diagnostic tourne en boucle dans
ma tête. 46 ans.
Cancer du sein.
Je prends un mur en frontal à 500 km/
H. “C'est impossible !” me répète en
boucle mon cerveau.
Pas "à moi" !
Je rentre à la maison et m'autorise à
pleurer toutes les larmes de mon
corps.
Ensuite je fais ce que je sais bien
faire : je m'organise, planifie, anticipe.
Le plus dur est l'annonce à mon
conjoint puis à mon fils et mes beaux-
fils, aux amis.
Etre forte mais honnête.
Simplifier sans dramatiser.
Avancer en fait !
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 19 -
lorsque j’enfile ma perruque rousse
flamboyante dont les cheveux offrent
une coupe toujours impeccable et qui
me ressemble tellement : un mélange
de provocation et d’indomptabilité.
Au bout d'un an, tout est de nouveau à
sa place.
Je suis guérie.
Sous surveillance mais guérie.
Il faut que je reprenne le travail.
Impossible d'accepter le mi-temps
thérapeutique.
Je refuse d'être encore considérée
comme à moitié malade.
Mon employeur accepte 1 année sans
solde puis deux.
Je monte ma micro-entreprise pour
travailler à mon rythme à domicile.
Je rencontre un infopreneur ayant
besoin de mes compétence. Grâce à
lui, je découvre et me forme au
marketing du web.
J'aide les infopreneurs à se concentrer
sur leurs valeurs ajoutées en gérant ce
qu'ils souhaitent me déléguer : création
de process, suivi de projets,
rouleau compresseur.
J'hyper-réagis aux traitements.
Fatigue. Douleurs.
Hospitalisations à répétition.
C'est dur physiquement et
psychologiquement.
Mon entourage est au top : ni trop, ni
trop peu.
Je découvre mon conjoint sous un
nouvel oeil et ce que je vois me plait.
Je fais des rencontres magiques lors
des journées chimio. Durant cette
période, des connaissances
deviennent des amis.
Je prends soin de moi en dormant
quand je suis fatiguée et en
apprenant à jouer du piano lorsque
c'est possible.
Un rêve d'enfant !
Je prends le contrepied de cette
saloperie pour faire ce qui est
important à mes yeux.
Vivre.
Utiliser le temps pour me faire du
bien, prendre soin de moi.
Mes yeux brillent d’une joie enfantine
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 20 -
management... Je
travaille grâce au bouche
à oreilles depuis
septembre 2015.
Il y a 1 an, je postule “au
culot” pour travailler en
collaboration avec
Caroline GAUTHIER.
Le courant passe.
Je découvre sa formation
Vivre sa Nature et
participe à l’organisation
de son séminaire les
Leaders inspirés.
Tout ce que j’ai appris
depuis 3 ans sur le
développement éthique
d’une activité
professionnelle grâce au
Web prend de nouvelles
couleurs, un autre point
de vue.
Je décide de
démissionner de mon
poste de cadre de
direction pour
véritablement “prendre
mon envol” et continuer à
développer mon
entreprise.
Impossible pour moi de
redevenir salariée.
Mon temps est précieux.
Je veux le passer auprès
de personnes
passionnées,
bienveillantes et ayant
des valeurs et une
éthique similaire aux
miennes.
Cette année, j'ai 50 ans et
je sais que tout est encore
possible !
Roseline PLANEL
Retrouvez son Site
Internet sur :
https://aimentreprendre.fr
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 21 -
À NOËL,NOUS FAISONS TOUT DE TRAVERS
POÈME
Poème par Caroline GAUTHIER
Qu’allons-nous faire en ces périodes
de fêtes de fin d’année ?
Courir partout et continuer à acheter ?
Au moment justement où nous
devrions nous intérioriser ?
Nous passons une porte
comme chaque année,
Celle du solstice d’hiver,
du 21 décembre
qu’il faudrait célébrer…
Mais nous sommes-nous vraiment
interrogés sur ce que cela signifiait ?
Le 21 décembre marque le moment
comme chaque année,
où la nuit est la plus longue
et s’est bien étirée.
A ce moment-là, le recentrage sur soi
devrait être le plus important,
Et nous devrions être
de vrais méditants…
Au lieu de cela, que faisons-nous ?
Nous courons partout
comme des fous…
Le solstice d’hiver devrait être célébré
comme la naissance du Dieu Soleil,
Car c’est à partir de là que
le soleil va croître dans le ciel :
No-el, le nouveau soleil…
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 24 -
POÈME
À Noel, Dame nature,
dans la profondeur de la nuit,
prend peu à peu l’apparence
de la mort pour mieux renaître.
Ce n’est en aucun cas une phase, pour
aller vers l’extériorisation et le paraître.
L’Hiver, toutes les forces de la nature
descendent au creux de la Terre- Mère.
Et, si nous étions reliés à cette dernière,
Nous devrions alors être
dans une phase de gestation,
bien emmitouflés dans nos maisons
et nos repaires.
Au lieu de cela,
nous sommes poussés à agir,
Pour nous remplir.
Cette période devrait être celle
d’un dépouillement et d’un abandon
De ce qui fait obstacle à notre lumière
et notre évolution.
Cela devrait être un temps
pour laisser germer dans la profondeur
de son antre ce qui aurait besoin
d’éclore en temps voulu,
Pas pour courir dans les magasins pour
accumuler encore plus de superflus.
Est-ce un hasard,
si justement en cette période nous
célébrons la naissance de Jésus ?
L’archétype du Masculin,
de l’énergie solaire à ses débuts ?
La période dans laquelle
nous sommes maintenant est
propice au recueillement.
Car la nuit est la plus longue et
c’est donc le moment d’être patient,
Et de laisser s’installer le silence
dans le moment présent.
L’hiver, période où Dame Nature est
couverte d’un manteau marron,
Est une période où nous devrions
plutôt nous recentrer
dans le creux de la Terre-Mère et de
son giron.
C’est l’énergie du féminin
et de la Terre,
Pas encore l’énergie du Père
et de sa lumière.
Ce n’est pas non plus
le moment de l’action,
De l’extériorisation ou de l’ascension.
Cela viendra après,
dans la période du printemps
et de l’été.
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 25 -
Il sera bientôt temps de faire sortir
nos graines du creux du ventre
de la terre mère,
Mais le temps propice pour cela
n’est pas avant le printemps
et l’avènement de son ère.
Car à cet instant
le soleil commencera
à prendre le dessus sur la nuit ;
Et la graine de nos créations pourra
s’extérioriser et entrer
dans sa phase d’action
pour suivre son élan de vie.
Mais Noël,
c’est une phase de latence…
Apprenons donc la patience
et la science du silence.
Caroline GAUTHIER
Nous sommes poussés
à tout faire de travers,
Et nous prenons le temps des cycles
et de la nature à l’envers.
Il n’est pas étonnant que
nos corps pleurent dans ces instants ;
ou que nous soyons souvent assaillis
Par des gastros et des grippes,
pour signifier l’aberration
de cette frénésie
et de nos corps envahis.
En ces périodes de fin d’années, pour
faire du bien à nos corps,
et être en accord avec la nature
et son évolution ;
Retournons dans la Terre,
au creux de la Déesse Mère
et de son Giron…
C’est le temps de la nuit,
De l’inspir, de la grotte et du puits…
Soyons en réception
Et dans la gestation
de nos créations.
POÈME
- Au Nom du Corps - N°40 - Page 26 -
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- Au Nom du Corps - N°40 - Page 28 -
