9
N° 4 Un Grand Tour mondial Espoirs ou Champion ?

VM-MAG4

Embed Size (px)

DESCRIPTION

4ème numéro du magazine de VM

Citation preview

N° 4

Un Grand Tour mondial

Espoirs ou Champion ?

Sommaire

L’épreuve U22 : P 2Des espoirs dignes successeurs

Un champion du monde inattendu : P 3Keith Coll : le monde est à ses pieds

Le grand Tour P 4 - 5Un Grand Tour aux 4 coins

Un manager, un chef d’équipe, un père… P 6 - 7Interview de Boca

Reportage

DES ESPOIRS DIGNES SUCCESSEURS

Le 25 mars dernier se tenait le Mont Vélo Manager, l’épreuve de la catégorie espoir de la saison. C’est sous un ciel voilé avec un fort vent de dos que le départ pour 361 kilomètres fut donné. Seulement 29 coureurs s’alignèrent sur la ligne en 1ère division. Cela n’empêcha pas de voir une très belle course.

A peine les premiers tours de roues fait, la Batavard annonçait ses intentions. En effet, Pierre-Etienne Weylandt portait une attaque et pris prêt d’une minute sur un groupe de contre-attaquant composé de cinq coureurs. Pierre-Etienne futur flandrien, étant à l’aise sur la première partie du tracé augmentai légèrement son avance avec l’aide de deux coureurs Alexander Podolski de Loganteam et Iosiv Perkovic de Combslaville qui l’avait rejoins. Entre les trois hommes de tête et le peloton, deux hommes étaient en chasse-patate. Très vite sous l’allure imposée par le trio de tête, le peloton se scindait en quatre groupes. C’est dans la partie vallonnée du parcours qu’Iosiv lâchait la tête pour se retrouver à plus de deux minutes. C’est dans cette même partie qu’Alexander en profitait pour placer une attaque. Il se retrouva vite à presque 1 minutes devant Pierre-Etienne qui se voyait rejoindre par un équipier d’Alexander, Julius Julius de la Loganteam. Intercalé entre les trois hommes de tête et le début du peloton, on trouvait Kalle Mäntyranta de l’équipe AC-Luant. La dernière partie du parcours, qui était une longue descente, allait apporter son lot de rebondissement. Alexander et Pierre-Etienne allait réussir à lâcher leur compagnon d’échappée Julius. Celui-ci allait être rejoins par deux coureurs. Derrière tout explosait dans tous les sens et l’on trouvait en dernière position à plus de 26 minutes un coureur de la Bloorek.La descente raide et technique demandait une concentration extrême. La bataille que ce livraient ces jeunes coureurs était d’autant plus remarquable que tout était calculé dans les moindre détails. Ce qui avait pour conséquence une neutralisation de tous les instants.Les derniers kilomètres de courses allaient être extraordinaires. Alexander et Podolski qui ne voulaient rien lâcher c’était tour à tour que les deux hommes faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour garder leur avance. Derrière, les coureurs se regroupaient un a un jusqu’à ne plus former qu’un groupe de huit. Plus loin à l’arrière de la course, on retrouvait des coureurs parsemaient sur le long du tracé.C’est dans les cinq derniers kilomètres que la course c’était jouée, Alexander plaçait une attaque que ne pût suivre Pierre-Etienne. Petit à petit, Alexander pris du temps sur son poursuivant direct ce qui lui permettait de passer la ligne d’arrivée en solitaire avec 43 secondes d’avance sur Pierre-Etienne. Les huit hommes de contre-attaque, arrivaient avec 2 minutes de retards.

TheCrow

Reportage

Keith Coll : le monde est à ses pieds

Auteur d'une attaque dans les derniers kilomètres, Keith Coll a été sacré champion du monde sur le tour du mali. Keith Coll champion du monde, c'était écrit. L’Irlandais a reconnu être nettement moins en verve au cours de cette saison 24, "Je n'étais pas à la hauteur cette saison". Il a remercié son équipe de marque (Tycoonboys). "Ils m'ont laissé le temps, ils m'ont toujours fait confiance et ça m'a permis de redresser la barre après une longue bataille.", a rajouté Keith. Il a retrouvé la forme au meilleur moment. Et cette fois, le tracé semblait être taillé pour lui. Sur parcours vallonné et semé de belle portion semblable aux pavés du nord de l’Europe, Keith Coll ne pouvait pas passer à coté de cette récompense ce devait être son jour et Ça l'a été.

Tout à vite commencé. Dès le départ, deux hommes de l’équipe Argentine et qui plus est deux coéquipiers de la Alligators ont tenté de partir emmenant avec eux le Biélorusse Kalino Kalinouskayov. Bien mal leur a pris car, sous une chaleur accablante, les organismes allaient être rapidement mis à rude épreuve. Ils réussirent à avoir une avance de 2 minutes, ou est-ce le peloton qui leur laissa cette avance pour neutraliser la course.Quoi qu’il en soit, cela a rapidement eu pour effet de voir des retardataires qui formèrent un groupe à plus de 3 minutes. A l’avant seul Fernando Torres arrivait à suivre le rythme imposé par Kalino Kalinouskayov. Quant à Jonas Serrizuela le compatriote de Fernando, il se vit vite distancé (37s). Le peloton, lui, reprenait du temps sur les deux hommes de tête au fil des kilomètres. Pendant ce temps Keith, en vieux briscard de 27 ans

remontait au fur et à mesure dans le peloton. A mi course le peloton avait repris les échappés et Keith toujours à l’abri se maintenait aux alentours de la 60ème place. Ce n’est que dans l’avant dernier tronçon que l’on vit Keith remonter à la 2ème place bien aidé de son compatriote et équipier Daragh Walsh. Dès lors, Keith commençait à fournir son effort. Il creusa un écart avec six autres coureurs. Puis aidé par les relais de trois coureurs, ils réussirent à faire un faible écart de seulement 8s. Mais ce très faible écart allait être suffisant. En effet ni les coureurs en chasse patate, ni le peloton n’allaient arriver à combler le retard. C’est donc dans un sprint à quatre que Keith étant le plus rapide réussit à décrocher le graal laissant derrière lui Lance Bennett (2ème), Dobrawa Lapshin (3ème) et William MacRae (4ème) se disputaient les places d'honneur.

TheCrow

Reportage

Un Grand Tour aux 4 coins

Cette saison, la Fédération Internationale de cyclisme Vélo Manager a voté afin que le grand tour de la saison 24 se déroule dans toute l’Europe. Les cyclistes qui ont participé à cette manifestation de l’expansion du cyclisme à l’échelle européenne ont profité des nuages de Nottingham, de l’ambiance roumaine, des chocolats suisses, des frites belges, et bien sûr, pour LA course de ce tour, des montagnes françaises (pas besoin de spécifier que le directeur de la Fédération internationale est français). C’est donc à Nottingham, chez nos chers voisins britanniques, que l’Eurotour démarre. S’il ne fallait citer qu’un coureur, un immense favori, on parlerait sans aucun doute d’Ole Davidsen. Le norvégien de l’équipe BVS est sûrement celui qui a les meilleures armes pour remporter la victoire finale, aidé de sa poignée de bras droits (ça doit faire mal mais dieu que c’est pratique). Ses principaux adversaires sont Davidsson, Bergman, Maybe, Asimov et Poncin.

Le départ de la première course est donné. Il s’agit de Nottingham-Huddersfield (186km).Une foule record s’amoncelle autour du leader du pays, William MacRae. Des fumigènes sortent des camping-cars dès les premiers tronçons hors de la ville. Les managers et directeurs sportifs gueulent les consignes et démarrent leurs voitures comme s’ils avaient le Diable aux trousses. Dès les premiers chemins vallonnés, 13 coureurs sont retardés. Seuls certains finissent par réussir à revenir dans le peloton. Peut avant la fin de la course, l’équipe Bloorek remporte le sprint intermédiaire après que son coureur Tchèque Mlynar Alexej passe en tête au 4ème tronçon. Ce sprint réveille le peloton. 10 coureurs parviennent à prendre une bonne avance, grâce à l’impulsion d’Asimov ou de Poucin. Malheureusement pour eux, aucun des deux ne réalise un podium. Kafelnikov Aleksei l’emporte au sprint devant Blanco Tobías et Vrana Hubert. Le favori, Davidsen, termine 12ème. La seconde étape de cet Eurotour est Embrun-Saint-Sorlin-d'Arves (196km). Cette étape de montagne a amené de nombreux spectateurs françaissur les routes. Les équipes BVS,Don Carliteam et RTC avouentavoir fait une bonne traversée dela manche. Dès le départ, la course est rapide. Papa Gedeon(batavard) attaque dès le départ et surprend tout le peloton. Malheureusement pour lui, LREB, Don Carliteam et LaVallée d’Or sont en forme et finissent par le reprendre. Plusieurs cassures sont faites dans le peloton. Tous les favorissont placés dans le premier groupe mais le maillot jaune estretardé (Kafelnikov Aleksei). Le coup de pédale d’Urnaghan Ailill fait mal. Il parvient à s’échapper de quelques secondes.

Derrière lui, Davidsen, Mainhagu, Angelsen et Francis Dalton se relaient comme jamais. Bergman reste au chaud. Davidsson, Audenauer, Schwarzenneger restent dans leur coin. Voyant que les jambes adverses sont lourdes, ole Angelsen attaque avec son coéquipier Davidsen. Davidsen parvient à reprendre Urnaghan dans les derniers virages et le dépose. Quelques mètres plus loin, Angelsen arrive, rouge comme une tomate.

Bien en place derrière la ligne, les coureurs sont près à se lancer pour la 3ème étape : Marginea - Comanesti (256km). Avant le départ, on connait les favoris. Mattila sera encore placé, voir vainqueur, le champion australien Young sera aux avants postes, Davidsen peut faire un coup et Vrana est en grande forme, ainsi qu’Asimov et Poncin. Les managers le savent, la course sera rapide. 2 sprints intermédiaires pourraient même désigner le nouveau maillot vert. Le public, lui ne s’est pas déplacé en nombre. Aucun coureur du pays n’est au départ ! Un syndicat s’est formé peu de temps avant la course, syndicat qui demande un minimum de coureur(s) de la maison. La course démarre avec 2 minutes de retard à cause du petit incident. Dès le premier tronçon, Matias Mattila parvient à s’échapper. Bien que le peloton ne se soit pas organisé à sa poursuite, une cassure est faite. Kafelnikov Aleksei, le maillot vert, est pris au piège dans le désormais second peloton. Mattila passe en tête au premier sprint intermédiaire avec un coureur de la team Batavard à ses trousses : Battaglieri Giovanni. Finalement, le Suédois et l’Italien sont repris à cause de l’impulsion du puncheur maison de la St Pierraise, Nadei Asimov qui parvient même à s’échapper avec 9 autres outsiders/favoris. Victime d’une lourde chute, Poncin perd l’occasion d’intégrer le groupe de tête, groupe qui finit par se disloquer. Seuls Vrana Hubert, Young et Rory Gallagher se jouent le sprint final, qui se terminera par une belle victoire d’Hubert devant Young. Davidsen, le leader, termine 12ème. Au classement général, il garde la tête devant Urnaghan. Peut après l’arrivée, Ctac et Don Carlito avoue la supériorité du norvégien. D’après eux, Davidsen est

imbattable. Côté Ac Luant, Moustache est tout de même content de la performance de Matias Mattila. Au classement par points, Kafelnikov reste en tête à égalité de points avec Blanco. Hubert est lui 3ème avec 2 points de retard sur le duo de tête. Malgré sa mauvaise course, Kafelnikov fait la une des journaux locaux. Pourquoi ? Et bien simplement parce que le coureur russe à fait le sprint du second peloton dans le groupe retardé, ce qui ne servit strictement à rien à part à ce fatiguer. Le

sprinteur de la team Phoenix s’explique : « J’ai suivit les consignes du coach ! (Marco ndlr) »

Nafrax

Interview

Un manager, un chef d’équipe, un père….

La Bocacyclisme est une équipe Norvégienne apparue en saison 4. Après de nombreux allers-retours en d2 d3, cette équipe composée de grimpeurs de grande qualité à atteint la d1 en saison 22, après avoir remporté la d2. Depuis, l'équipe détient quelques tours de grimpeurs comme le Mexico Vuelta Telmex, remporter par Heintje Evensen...Rencontre aujourd'hui avec le manager de la formation, Boca.

VM-Mag : Bonjour Boca ! Vous êtes le manager de la célèbre Bocacyclisme depuis la saison 4. 84 victoires, de très bonnes places en hautes divisions… Pensez-vous un jour pouvoir remporter l’UCV en D1 ?Honnêtement non, je n’ai aucune chance d’être champion de d1 dans les saisons à venir et je ne pense pas avoir le courage de me lancer dans une nouvelle génération de jeunes coureurs qui pourrait être compétitif pour un tel objectif.

VM-Mag : Vous avez un effectif tourné principalement vers la montagne, et comportez beaucoup de bons éléments. Beaucoup de connaisseurs disent le plus beau duel en montagne serait BVS-Bocacyclisme. Quelque chose à dire de cela ?En effet, mon effectif est principalement tourner vers la montagne et je me suis appliqué du mieux que j’ai pu pour essayer de rendre mes coureurs le plus fort possible dans leur discipline. Ce que je peux dire du duel BVS-Bocacyclisme ? Je pense qu’on s’apercevait plus de ce duel quand nous étions en d2 il y a de ça 3 saisons, où là nous écrasions totalement la division en montagne avec Haavardsholm de Ga92team (maintenant en d3a). Maintenant que nous sommes en d1, ce duel est moins visible. Mais nos meilleurs coureurs sont régulièrement aux avant-postes, le niveau en d1 est très homogène avec les 30 premiers coureurs qui sont de très bonnes qualités (notamment des coureurs de la Don Carliteam, Urnaghan de LREB, et Dalton de T-mort) et qui rendent le niveau encore plus élevé, et les courses bien plus palpitantes.

VM-Mag : Visez-vous cette saison quelque chose de précis ?Non, absolument rien je ne participe pas au GT (je ne vise rien le GT étant complètement valloné). Je fais l’impasse sur cette saison en attendant la saison prochaine avec impatience etun GT un peu plus montagneux qui pourrait permettre à Evensen ou Davidsende pouvoir briller si un TTT ne se met en travers de notre chemin.

VM-Mag : Vous détenez une perle, qui atteint sa maturité : Toomas Kotenko (27 ans). C’est l’un des meilleurs coureurs du circuit, et bientôt peut-être l’un des meilleurs grimpeurs. Quel avenir lui réservez-vous ?De l’entrainement, encore beaucoup d’entrainement, il est encore loin du niveau du meilleur grimpeur et encore plus du niveau du meilleur coureur du circuit. Je le ferai courir dès la saison prochaine si la saison s’y prête, autrement, il restera à l’entrainement toute la saison pour être en meilleur condition pour la saison qui suit.

VM-Mag: Pavel Kamyshev. Un très bon grimpeur : 30 ans, double champion du Kazakhstan, 5ème du classement UCV de d2 en saison 21, 15 sélections nationales dont 8 en sénior et autres, ce coureur de votre équipe détient un palmarès bien rempli. Il n’y manque qu’une seule chose, un tour de montagne. Le pensez-vous capable d’un exploit pareil ?Je ne pense pas. Kamyshev n’est pas capable de gagner un tour de montagne, Evensen est mon coureur le plus apte a gagné un tour surtout en montagne Kamyshev, ce serait plus un tour valloné voir avec des secteurs pavés.

VM-Mag : Quel est le coureur qui a le plus grand avenir selon vous ?Je ne suis plus trop les jeunes coureurs. Je dois dire que je m’égare un peu de VM en ce moment, j’ai déjà du mal à m’inscrire à toutes mes courses.

VM-Mag : Citez-moi une équipe que vous suivez, que vous admirez, et sur qui vous prenez exemple, que vous aimeriez égaler.Il y a bien une équipe que j’ai admiré : ASA et sa formation de coureurs montagnards. J’ai toujours essayé de suivre un peu cette équipe et de la prendre pour exemple. Je ne sais pas si je l’ai égalé, je ne pense pas. ASA restera une équipe mythique de la formation montagne et s’est inscrit dans la légende de VM.

VM-Mag : Merci pour cette interview, et bonne chance à vous !

Nafrax

Le cyclisme est un sport digne des dieux. Mais pour en être Zeus il faut s’entrainer d’arrache pied.