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Le seul magazine spécialisé pour entrer et évoluer dans le service public Vocation Service public emplois - recrutements - concours et mobilité dans le service public VOCATION n°34 l Les écoles de service public et les CPI Focus sur les IRA, et celui de Lyon en particulier l Recrutement des personnes handicapées Ce qu’il faut savoir sur les conditions d’accès aux emplois publics RECRUTEMENT-CONCOURS PRÉPAREZ VOTRE ENTRETIEN UN TEST EN 52 QCM LE CARNET D’ADRESSES TOUS LES CONTACTS POUR S’INFORMER, SE PRÉPARER, S’INSCRIRE OU POSTULER N°34 - VOCATION SERVICE PUBLIC - Octobre-Novembre-Décembre 2018 CASSONS LES IDÉES REÇUES OUI , LA FONCTION PUBLIQUE RECRUTE ! OUI , IL Y A DES RECRUTEMENTS SANS CONCOURS ! OUI , ON PEUT ÊTRE AFFECTÉ PRÈS DE CHEZ SOI ! LE MODE D’EMPLOI POUR INTÉGRER LA FONCTION PUBLIQUE VOTRE PARCOURS D’INTÉGRATION VOUS ÊTES LAURÉAT OU RECRUTÉ EN DIRECT : ET MAINTENANT, QUE SE PASSE-T-IL ? COMMENT CHOISIR SON LIEU DE TRAVAIL LES STRATÉGIES POUR MAÎTRISER AU MIEUX SON AFFECTATION OU SA MUTATION ET S’Y SENTIR BIEN !

VOCATION N°12 n°34 Vocation · 1 024 de plus qu’en 2016 (+ 7,9 %), d’après les Stats rapides de juillet 2018 de la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la

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L e s e u l m a g a z i n e s p é c i a l i s é p o u r e n t r e r e t é v o l u e r d a n s l e s e r v i c e p u b l i c

VocationService public

actus - infos pratiques - dates des concours - tests et QCMVOCATIONN°12 emplois - recrutements - concours et mobilité dans le service publicVOCATION n°34

l Les écoles de service public et les CPI Focus sur les IRA, et celui de Lyon en particulier

l Recrutement des personnes handicapées Ce qu’il faut savoir sur les conditions d’accès aux emplois publics

RECRUTEMENT-CONCOURSPRÉPAREZ VOTRE ENTRETIEN

UN TEST EN

52 QCM

LE CARNET D’ADRESSES TOUS LES CONTACTS POUR S’INFORMER, SE PRÉPARER, S’INSCRIRE OU POSTULER

N°34 - VOCATION SERVICE PUBLIC - Octobre-Novembre-Décembre 2018

CASSONS LES IDÉES REÇUES ✔ OUI, LA FONCTION PUBLIQUE RECRUTE !

✔ OUI, IL Y A DES RECRUTEMENTS SANS CONCOURS !

✔ OUI, ON PEUT ÊTRE AFFECTÉ PRÈS DE CHEZ SOI !

LE MODE D’EMPLOI POUR INTÉGRER LA FONCTION PUBLIQUE

VOTRE PARCOURS D’INTÉGRATIONVOUS ÊTES LAURÉAT OU RECRUTÉ EN DIRECT : ET MAINTENANT, QUE SE PASSE-T-IL ?

COMMENT CHOISIR SON LIEU DE TRAVAIL LES STRATÉGIES POUR MAÎTRISER AU MIEUX SON AFFECTATION OU SA MUTATION

ET S’Y SENTIR BIEN !

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Contactez-nous du lundi au vendredi de 9 h à 20 het le samedi de 9 h à 14 h

SOMMAIRE

Edito

Vocation Service Public est un magazine publié par le Groupe Vocation Service Public

Flashez et retrouvez le site expert emploi, concours, mobilité :

Directeur des publications et des sitesAntoine [email protected]

Rédacteur en chef Olivier [email protected]

Direction artistiqueSCOB - [email protected]

Ont collaboré à ce numéro : Olivier Davon - Florence Leclair Pierre Rémond

Opérations spéciales, partenariat, publicité print et web : Tél. 09 52 31 16 53 - [email protected]

Groupe Vocation Service PublicSarl de presse au capital de 15 000 €RCS Melun 507 936 169

Siège social et Rédaction : 53, rue Saint-Merry - 77300 Fontainebleau

Abonnements : www.journaux.fr N° 34 - ISSN : 2107 - 3341 Dépôt légal : Septembre 2018 MAGAZINE GRATUITNE PEUT ÊTRE VENDU

© La reproduction, même partielle, sur tout support, de tout matériel publié dans le magazine ou sur nos sites est interdite.

La Rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes et photos qui lui sont adressés pour appréciation.

Photos de couverture et intérieur 123RF, Fotolia, iStock, Pixabay, DR.

Impression SIEP (77)

VocationService public

MIEUX CONNAÎTRE LE SERVICE PUBLICActus emploi du service public ..............................................................................p. 4 L’essentiel de l’actualité emploi et recrutements

Le recrutement des personnes handicapées ...........p. 6 Ce qu’il faut savoir sur les conditions d’accès

Tranches de Web ....................................................................................................................................................p. 8 Ils partagent leur expérience et vous livrent leurs conseils

Les écoles de service public et les CPI .................................p. 10 Focus sur les Instituts régionaux d’administration, et l’IRA de Lyon en particulier

Comment intégrer la Fonction publique ..............................p. 12 Avec ou sans concours : le point sur les modes de recrutement

LE SERVICE PUBLIC RECRUTE ! Spécial SALON PARIS POUR L’EMPLOI ...........................p. 15 Le service public recrute... à Paris et dans toute la France !

RÉUSSIRComment choisir son lieu de travail .................................................p. 18 Les stratégies pour maîtriser au mieux son affectation ou sa mutation

Votre parcours d’intégration .........................................................................................p. 22 Vous êtes lauréat d’un concours ou êtes recruté en direct ? Et maintenant, que se passe-t-il ?

Les dossiers de l’actualité ...............................................................................................p. 24 Extraits de la revue Questions internationales : Révolutions technologiques - L’impact des robots sur les inégalités

TEST en 52 QCM...................................................................................................................................................p. 26 Êtes-vous prêt pour votre entretien ?

RECRUTEMENTS MODE D’EMPLOI Le carnet d’adresses du recrutement public ...........................p. 30 Pour s’informer, se préparer, s’inscrire aux concours et postuler aux offres d’emploi du service public

Cassons les idées reçues : OUI, le service public recrute et offre de belles opportunités de carrières !

Afin d’assurer l’égal accès aux emplois publics, la loi prévoit que « les fonctionnaires sont sélectionnés par concours, sauf dérogations ». Mais dans un contexte de modernisation, on observe une simplification des règles de recrutement et l’ouverture à une plus grande diversité de profils.

Devenir agent public est votre objectif, mais vous craignez d’être affecté loin de chez vous ou dans une région que vous n’avez pas choisie ? Si certains métiers de la Fonction publique demandent de la souplesse en matière de mobilité géographique, la plupart peuvent être exercés dans la région de son choix, dès la première nomination. Quels sont-ils, et quels sont ceux qui recrutent le plus ? Le point sur ce qu’il faut savoir pour maîtriser au mieux son lieu de travail dans la Fonction publique.

Vous avez préparé et réussi votre concours ou votre candidature a été sélectionnée dans le cadre d’un recrutement sans concours ou pour un poste de contractuel. Bravo ! Et maintenant, que va-t-il se passer ? Nomination, stage, titularisation... Votre parcours d’intégration ne fait que commencer. Suivez nos « Alertes recrutements » avec ou sans concours sur la page /vocationservicepublic (déjà plus de 50 000 abonnés !) La Rédaction

4 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

LA FONCTION PUBLIQUE RECRUTE DES APPRENTIS

Avec la réforme de l’apprentissage, le Gouvernement souhaite voir ce mode de formation se développer. Destiné aux jeunes de 16 à 30 ans (la limite d’âge ayant été repoussée par la réforme), avec ou sans qualification préalable, motivés par les formations proposées et les métiers auxquels elles préparent, l’apprentissage leur offre un travail rémunéré, l’encadrement d’un maître d’apprentissage, une formation et la possibilité d’intégrer la Fonction publique.

En 2018, toute la Fonction publique est à la recherche d’apprentis dans de nombreux domaines. L’alternance n’est plus limitée aux métiers manuels avec le traditionnel CAP. Les professions administratives, sociales et culturelles recrutent aussi des apprentis et il est possible de préparer des diplômes de tous niveaux par ce biais. Globalement, un peu plus de la moitié des nouveaux contrats d’apprentissage dans la Fonction publique visent la préparation d’un diplôme de l’enseignement supérieur, 27 % un diplôme de niveau inférieur au baccalauréat et enfin 18 % un diplôme de niveau baccalauréat.

Dans la Fonction publique en effet, ce mode de recrutement poursuit sa progression : en 2017, 14  022 nouveaux contrats d’apprentissage y ont été enregistrés, soit 1 024 de plus qu’en 2016 (+ 7,9 %), d’après les Stats rapides de juillet 2018 de la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la Fonction publique). 54 % (soit 7523) des nouveaux apprentis de la Fonction publique ont été recrutés dans la FPT (fonction publique territoriale), en particulier par les communes, 41,9 % (soit 5880) dans la FPE (fonction publique de l’État) et 4,4 % (soit 620) dans la FPH (fonction publique hospitalière).

Toutes les informations sur le site de l’apprentissage dans la Fonction publique : https://www.fonction-publique.gouv.fr/score/lapprentissage

ACTUS EMPLOI DU SERVICE PUBLIC

LA RÉFORME DES DIPLÔMES D’ÉTAT EN TRAVAIL SOCIAL SE POURSUIT

Après la réforme des diplômes en travail social de niveau V, qui a remplacé le DEAVS (diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale) et le DEAMP (diplôme d’État d’aide médico-psychologique) par le DEAES (diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social), ce sont désormais les diplômes de niveau III (bac + 2) qui évoluent, à savoir ceux :- d’assistant de service social, - d’éducateur technique spécialisé, - d’éducateur spécialisé, - d’éducateur de jeunes enfants,- de conseiller en économie sociale et familiale (CESF).

Ces diplômes d’État passent au niveau II (bac + 3) afin de favoriser à la fois un rapprochement avec les filières universitaires (et avec le cursus LMD – licence, master, doctorat) et une mobilité accrue pour les professionnels qui pourront accéder à des diplômes de niveau master, sans nécessité d’une formation complémentaire comme c’est souvent le cas aujourd’hui.

Mise en place dès cette rentrée pour les promotions 2018-2021 (2020-2021 pour les CESF), la réforme n’est pas rétroactive, mais un dispositif transitoire devrait bientôt permettre la coexistence des anciens et nouveaux diplômes (concours, passerelles, équivalences...).

Outre cette nouvelle classification, la réforme met en place un socle de connaissances et de

compétences commun à ces diplômes de niveau II du secteur social et prévoit de nouvelles modalités pour les stages et les épreuves de certification.

Prochaine étape, d’ici à 2022 : la réforme des diplômes de niveau IV (bac), à savoir ceux de technicien de l’intervention sociale et familiale et de moniteur-éducateur, et la création d’un diplôme de niveau III (bac + 2) dans le secteur de l’aide à domicile (afin de proposer une évolution de carrière dans un secteur qui peine à recruter et fidéliser ses salariés).

LES FRANÇAIS AIMENT LEUR SERVICE PUBLIC !

D’après un sondage de l’institut Odoxa publié fin juin 2018, les Français gardent une bonne opinion de leur service public : c’est ce que déclare 65 % de la population, soit 2 % de plus qu’en 2017. De quoi surprendre agréablement les agents de ce secteur qui estiment ce pourcentage à 46 % seulement.

Ainsi, les Français sont convaincus que les services publics jouent un rôle non seulement déterminant pour sauvegarder des territoires en

voie de désertification – en y maintenant écoles, bureaux de poste, gares, etc. – mais aussi pour permettre le développement futur de ceux-ci ainsi que celui des énergies renouvelables.

Cette image positive concerne aussi le secteur public en tant qu’employeur  : près de 70 % des Français déclarent avoir envisagé ou pouvoir envisager d’y travailler et 67 % le conseilleraient à un jeune se lançant dans la vie active. Les motivations avancées sont d’abord la sécurité de l’emploi, suivie de la défense de l’intérêt général, la vocation et enfin les vacances et les congés plus nombreux.

Quelques idées fausses perdurent toutefois à propos des agents publics  : 57 % des Français pensent à tort qu’il sont nettement plus âgés et moins diplômés que les salariés du privé. Or l’âge moyen dans le secteur public est de 43 ans contre 41 ans dans le privé, et la moitié des agents publics possèdent un diplôme de niveau supérieur au bac, deux fois plus que dans le privé !

Tous les résultats de ce sondage sur http://www.odoxa.fr/sondage/francais-toujours-amoureux-de-leurs-services-publiques-de-leurs-agents/

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ACTUS EMPLOI DU SERVICE PUBLIC

LA FIN DU CONCOURS D’ENTRÉE ET DE NOUVEAUX DROITS POUR LES ÉTUDIANTS INFIRMIERS

En 2019, l’entrée en institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) ne se fera plus sur concours mais sur admission via ParcourSup. En outre, dès la rentrée 2018, les étudiants en soins infirmiers seront inscrits à l’université et, à ce titre, accéderont aux mêmes droits que les étudiants des autres filières (médecine préventive, sport, bibliothèque, droit de vote…). « Le nombre de places sera maintenu » et « les IFSI resteront sur l’ensemble des territoires », ont assuré Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

SERVICE MILITAIRE VOLONTAIRE : UN PARCOURS D’INSERTION VERS PRÈS DE 50 MÉTIERS

Deux ans après sa mise en place expérimentale, le service militaire volontaire (SMV) publie un nouveau bilan positif dans son rapport annuel 2017. Six centres (à Montigny-lès-Metz (57), Brétigny-sur-Orge (91), La Rochelle (17), Châlons-en-Champagne (51), Brest (29) et Ambérieu-en-Bugey (01)) offrent à plus de 1000 jeunes de 18 à 25 ans, sortis sans diplôme ni qualification du système scolaire, un parcours personnalisé de 6 à 12 mois, axé sur l’apprentissage des règles de vie en collectivité et en entreprise ainsi que sur la formation professionnelle vers un des 50 métiers proposés. Nourris et logés, les jeunes perçoivent une rémunération mensuelle de 344 €.

Au 1er mars 2018, la 2e promotion du SMV affichait un taux d’insertion de 72 % (en CDI, CDD, en reprise de cursus scolaire ou en formation), dont plus de la moitié en emploi durable.

Pour en savoir plus et déposer votre candidature :https://www.defense.gouv.fr/smv

LES AGENTS PUBLICS SONT FAVORABLES À LA MODERNISATION DE LA FONCTION PUBLIQUE

En avril 2018, le réseau social ÉTOILE a interrogé 634 fonctionnaires sur leurs conditions de travail et le sens de leurs missions : si la plupart d’entre eux aiment leur métier (81 % pour la fonction publique d’État, 83 % pour la fonction publique territoriale, et 69 % pour la fonction publique hospitalière) et se sentent utiles au quotidien (85 % dans la FPH, 78 % dans la FPT et 73 % dans la FPE), ils jugent néanmoins leurs conditions de travail « moyennes » (45 %) voire « mauvaises  » (16  %). Ce sont le manque de moyens, la charge de travail trop importante, les rapports hiérarchiques trop verticaux et le manque d’autonomie qui sont mis en avant. Ces critiques expliquent probablement l’opinion des agents en faveur de la modernisation de la Fonction publique et de ses méthodes de travail (45 % d’accord, 22 % tout à fait d’accord).

6 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

VOCATION SERVICE PUBLIC

L’État, les collectivités locales et les établissements publics hospi-taliers sont tenus d’employer, à temps plein ou partiel, 6 % de tra-vailleurs handicapés, dès lors qu’ils comptent plus de vingt agents. Si ce taux n’est pas encore atteint, il continue néanmoins à progres-ser, selon le bilan présenté le 28 juin 2018 par le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction pu-blique). Il a atteint en effet 5,49 % en 2017, soit 1,75 point de plus qu’en 2006, année de la création de l’obligation d’emploi (6,62 % dans la fonction publique territoriale ; 5,26 % dans la fonction publi-que hospitalière ; 4,52 % dans la fonction publique d’État).

LE RECRUTEMENT PAR CONCOURSCe recrutement s’effectue selon les modalités de droit commun par inscription directe auprès de chaque service organisateur de concours. Aucune condition de limite d’âge ne peut vous être opposée.En tant que candidat handicapé, vous pouvez bénéficier, sur de-mande et sur avis d’un médecin agréé de l’administration, d’amé-nagements d’épreuves permettant d’adapter la durée et le frac-tionnement des épreuves à vos moyens physiques ou de vous ap-porter les aides humaines et techniques nécessaires (par exemple : installation dans une salle spéciale, temps de composition majoré d’un tiers, utilisation d’un ordinateur, assistance d’un secrétariat, temps de repos suffisant, etc.). À ce titre, vous devrez fournir lors de votre inscription un certificat médical délivré par un médecin agréé de l’administration, lequel déterminera le ou les aménage-ments particuliers dont vous avez besoin. La liste des médecins agréés est disponible auprès de la préfecture de votre départe-ment de résidence.

LE RECRUTEMENT PAR CONTRAT DONNANT VOCATION À TITULARISATIONVous pouvez être recruté sous contrat, renouvelable une fois, sur des emplois publics de catégorie A, B et C. La durée du contrat est équivalente à la période de stage effectuée, pour le même emploi, par un lauréat de concours (le plus souvent 1 an). Vous êtes alors engagé sur un emploi de titulaire, après examen de votre dossier de candidature.

CE DOSSIER DE CANDIDATURE DOIT NOTAMMENT COMPORTER :• l’attestation de reconnaissance de la qualité de travailleur han-

dicapé ou tout autre document justifiant que vous bénéficiez de l’obligation d’emploi ;

• une lettre de motivation précisant le poste recherché et le lieu d’affectation ;

• un curriculum vitae précisant le parcours d’études et le parcours professionnel détaillés ;

• la photocopie du diplôme ou de toute pièce attestant du niveau d’études ;

• un certificat médical établi par le médecin agréé.

À l’issue du contrat et après avoir passé un entretien à caractère professionnel permettant d’apprécier les missions et les tâches ef-fectuées, vous pouvez être titularisé. Vous devenez alors fonction-naire. Ce mode de recrutement n’est pas ouvert aux travailleurs handicapés ayant déjà la qualité de fonctionnaire.

LES CONDITIONS GÉNÉRALES D’ACCÈS Que vous soyez recruté par concours ou par contrat, vous devez satisfaire aux conditions générales d’accès à la Fonction publique, notamment celles relatives au niveau de diplôme ou aux conditions d’aptitude physique. Ces dernières sont vérifiées par le médecin agréé, à l’occasion d’une visite médicale préalable à l’embauche, et sont appréciées en fonction des possibilités d’aménagements raisonnables s’offrant à votre employeur.

LE STATUT DES AGENTS HANDICAPÉSQuel que soit le mode de recrutement, vous disposez des mêmes droits et êtes soumis aux mêmes obligations que les autres fonc-tionnaires. Votre rémunération et vos indemnités sont identiques. Vous pouvez toutefois bénéficier de certains aménagements de votre poste de travail et d’un suivi médical particulier.

OÙ SE RENSEIGNER ?Pour toute demande d’information, adressez-vous :• à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)

ou Maison départementale de l’autonomie (MDA) ;• aux services du personnel des différentes administrations de

l’État, des collectivités locales (communes, départements, ré-gions…) et des établissements publics hospitaliers ;

• au service de renseignement administratif, par téléphone, 39 39 « Allo, service public » (0,15 € par minute).n

POUR EN SAVOIR PLUS :- Voir le site www.fonction-publique.gouv.fr- Consulter la « Charte pour la promotion de l’égalité dans

la fonction publique »

Le recrutement des personnes handicapées dans la Fonction publiqueLes concours et les emplois publics sont accessibles de manière égale à tous les candidats. Ainsi, aucun candidat handicapé, ayant fait l’objet d’une orientation en milieu ordinaire de travail, ne peut être écarté d’un concours ou d’un emploi en raison de son handicap, sauf si celui-ci a été déclaré médicalement incompatible avec la fonction postulée.

Grâce à ses 47 500 parrains et donateurs, Aide et Action contribue à la scolarisation de plus d'1 million d'enfants qui, comme Benita, deviendront des adultes maîtres de leur destin.

Rejoignez-nous pour que le droit à l'éducation devienne une réalité pour tous.

© A

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Benita, 26 ans, Professeur en Inde

www. aide-et-action.org

- 53 boulevard de Charonne - 75545 Paris cedex 11 - Tél. : 01 55 25 70 00

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8 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34

YACINE, ATTACHÉE D’ADMINISTRATION À LA CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATION

Quand vous êtes fonctionnaire, vous ne devez jamais perdre de vue que votre mission – quel que soit le domaine d’exercice –, c’est de servir l’État, les usagers, l’intérêt commun.

La période de préparation des concours est un moment exigeant et un réel défi à relever. Quand j’y repense, j’ai un souvenir assez original qui me reste. Lorsque j’ai passé le concours de l’ENA, j’ai eu la surprise de trouver dans ma messagerie électronique un mail pour le moins original : les copies de l’épreuve de droit public avaient été subtilisées et nous devions repasser l’épreuve !

Lors des épreuves orales, il est commun d’être confronté à des mises en situation  : comment vous organiseriez votre service ? Quel serait votre démarche dans telle situation ? Comment est-ce que vous résoudriez ce problème avec l’un de vos agents ? Ces mises en situation permettent de tester le candidat sur sa personnalité en complément des épreuves parfois techniques des concours. Je m’étais préparée à toute sorte de situation, mais je suis finalement tombée sur des sujets assez classiques.

Je pense que la préparation aux concours demande un investissement fort de la part des candidats. C’est une période qui appelle beaucoup de travail et qui malheureusement peut avoir des conséquences sur l’organisation de sa vie personnelle. Aussi, il est à mon sens nécessaire de conserver une vie équilibrée.

C’est une période souvent très longue : certains passent plusieurs concours, et les épreuves d’admissibilité et d’admission peuvent être très éloignées les unes des autres. C’est un peu comme une course d’endurance. Il faut bien s’entourer, faire du sport, avoir une alimentation équilibrée pour être le plus performant sur le moyen-long terme.

Un autre élément important : ne pas oublier que notre avenir professionnel ne se résume pas aux concours ! Il faut savoir relativiser l’enjeu et ne pas oublier qu’il existe plein d’autres opportunités. Lorsqu’on est préparationnaire, on peut avoir tendance à l’oublier. L’entraide n’est pas toujours intuitive et certaines personnes préfèreront travailler seules, mais je pense que l’émulation est très importante.

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TEDDY, CANDIDAT AU CONCOURS DE GENDARME ADJOINT VOLONTAIRE, APRÈS UN SERVICE CIVIQUE À LA PRÉVENTION ROUTIÈRE

Ayant obtenu mon baccalauréat scientifique en juin 2017, je voulais avoir une expérience professionnelle. La Prévention routière de Châteauroux recherchant un Service civique, j’ai candidaté et été reçu par le directeur du comité  ; dans l’échange, j’ai fait valoir mon projet professionnel (intégrer la gendarmerie nationale), ce qui a retenu l’attention du directeur. Un policier municipal est arrivé et a demandé au directeur : « Avez-vous trouvé le Service civique pour cette année ? » La réponse du directeur  : « Il est devant nous ! »

Très vite, je prenais mes fonctions au comité et me préparais à recevoir les élèves de CM2 sur la piste d’éducation routière. Les policiers nationaux et municipaux m’ont appris beaucoup, m’ont fait grandir et ont facilité mon intégration.

Ces dix mois à la Prévention routière m’ont permis d’acquérir des compétences solides en sécurité routière mais également en secrétariat, en communication (mise au point d’une page Facebook, création d’affiches pour rappeler certaines règles ) et d’être à l’aise à l’oral.

Pendant cette année, j’ai préparé le concours de gendarme adjoint volontaire (GAV), mon père ancien militaire et mon grand-père ancien

TÉMOIGNAGES D’AGENTS PUBLICS

“ JE NE PEUX QUE CONSEILLER DE FAIRE SON SERVICE CIVIQUE TÔT, C’EST UN EXCELLENT TREMPLIN POUR LA VIE PROFESSIONNELLE

motard de la police nationale m’ayant donné envie de servir l’intérêt général.

Convoqué en mars à la gendarmerie pour un premier oral, j’ai d’abord visionné un film présentant les différentes possibilités de carrière au sein de la gendarmerie. Le gendarme du recrutement m’a posé des questions sur mes motivations, mes passions, mon attrait pour le sport et mes hobbies.

En avril, j’ai passé les écrits à Orléans : rédaction d’une lettre de motivation, à laquelle je m’étais préparé, test de personnalité, compréhension de texte… Je suis actuellement dans l’attente de mes résultats.

Je ne peux que conseiller de faire son Service civique tôt, c’est un excellent tremplin pour la vie professionnelle. C’était ma première expérience professionnelle et j’ai rencontré des personnes formidables avec qui je garderai contact.

L’important pour obtenir un emploi dans la Fonction publique ou le privé, c’est d’être motivé et d’avoir confiance en soi, de bien se préparer et de ne jamais baisser les bras.

Retrouvez plus de témoignages : www.vocationservicepublic.fr

onglet «Quel métier choisir ?»

10 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

FOCUS - LES ÉCOLES DE SERVICE PUBLIC

Accessibles par concours, les Instituts régionaux d’administration (IRA) sont des établissements publics de l’État placés sous la tutelle du Premier ministre. Ils ont notamment en charge le recrutement et la formation des attachés d’admi-nistration des différents ministères (cadres de la fonction publique d’État – catégorie A – aux missions variées : gestion des ressources humaines, financières et matérielles, études dans des domaines juridiques, économiques ou sociaux, encadre-ment et animation d’équipes, conduite de projets...), ainsi que la formation continue de fonctionnaires de toute catégo-rie (A, B et C). On compte cinq IRA, localisés à Lyon, Nantes, Bastia, Lille et Metz. Zoom sur l’IRA de Lyon.

Les Instituts régionaux d’administration (IRA)

TROIS CONCOURS D’ENTRÉE Trois concours d’entrée aux IRA sont organisés pour la voie généraliste :- le concours externe, ouvert aux titulaires d’un

diplôme de 2e ou 3e cycle universitaire (bac + 3) ou d’une qualification reconnue équivalente,

- le concours interne, ouvert aux fonctionnaires et agents publics justifiant d’au moins 4 ans de services publics,

- le 3e concours, ouvert aux personnes pouvant justifier d’une activité professionnelle dans le secteur privé pendant au moins 5 ans.

Dès l’inscription à l’un des trois concours, les candidats choisissent leur IRA d’affectation où ils suivront une formation professionnelle initiale d’un an avant leur affectation sur un poste dans la même région.

L’IRA de Lyon en chiffres :

- créé en 1971- 125 à 160 élèves en formation initiale /an- près de 1 500 candidats aux 3 concours /an- 35 élèves dans la classe préparatoire intégrée (CPI) /an- plus de 200 stages en formation continue /an- 20 agents permanents- plus de 200 intervenants (professionnels en activité, consultants)

LA FORMATION INITIALE DES ATTACHÉS D’ADMINISTRATIONLes lauréats admis à l’IRA de Lyon présentent des profils variés. Ils sont : - issus des filières juridiques et sciences politiques,

mais aussi de cursus en sciences sociales et hu-maines, en sciences économiques et gestion,

- titulaires du brevet des collèges au doctorat d’État,

- âgés de moins de 25 ans à plus de 50 ans,- de toutes les régions, avec une prépondérance

pour la région Rhône-Alpes (environ 50 %).

L’objectif de l’IRA, pendant leur année de for-mation initiale, est de préparer tous ces élèves attachés à exercer des fonctions de conception, d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques ministérielles et interministérielles, des fonctions d’expertise, de gestion, de pilotage et d’encadrement d’unités administratives.

Cette formation est rémunérée ; les élèves ont le statut de stagiaires de la fonction publique d’État.

LA FORMATION CONTINUE L’IRA de Lyon offre à tous les fonctionnaires en poste des stages interministériels permettant d’acquérir les compétences professionnelles de base ou de les adapter aux impératifs de ré-novation de l’action publique et, d’autre part, en organisant des formations intra-administration sur mesure destinées spécifiquement aux agents d’un service.

n LA PRÉPARATION AUX CONCOURS La classe préparatoire intégrée (CPI) de l’IRA de Lyon accueille des étudiants ou demandeurs d’em-ploi de condition modeste qui, sélectionnés sur dossier et après entretien, s’engagent à suivre pen-dant une année une préparation au concours ex-terne ou au 3e concours des IRA. Ils bénéficient :

- d’un accompagnement personnalisé,- d’un soutien pédagogique et méthodologique,- d’un soutien matériel via l’allocation diversité pour la Fonction publique (2 000 € pour l’année) et des possibilités d’hébergement.

Aussi, le service Formation continue propose aux agents de l’État différents stages sur le thème de la préparation aux concours.

IRA de Lyonwww.ira-lyon.gouv.frVoir les coordonnées des autres IRA dans le car-net d’adresses p. 30

MORGAN, 35 ANS, ANCIEN ÉLÈVE DE L’IRA DE LYON

Lorsque j’ai choisi de passer le concours de l’IRA de Lyon, je n’avais aucune connais-sance de l’administration ni des matières à étudier pour le concours. Suivre une pré-paration dédiée à temps plein me paraissait être le meilleur moyen de mettre

toutes les chances de réussite de mon côté. J’ai eu la joie d’être accepté en CPI pour l’année 2016-2017.

Le concours est exigeant, tant pour l’écrit que pour l’oral. L’écrit demande des connaissances dans de nombreuses ma-tières notamment en droit public et des capacités rédactionnelles et de synthèse. La difficulté repose dans le fait de ne pas se contenter de montrer qu’on sait, mais plu-tôt de montrer qu’on a compris et qu’on sai-sit les enjeux des différents sujets qui nous sont soumis.L’oral demande à la fois de se connaître soi-même et de connaître l’administration et son fonctionnement, tout en mettant en avant ses motivations pour se mettre au service de l’État et de l’intérêt commun.

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12 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

Afin d’assurer l’égal accès aux emplois publics, la loi prévoit que « les fonctionnaires sont sélectionnés par concours, sauf dérogations » : ce fonctionnement est propre à la Fonction publique. Mais dans un contexte de modernisation, on observe une simplification des règles de recrutement et l’ouverture à une plus grande diversité de profils. Ainsi, des mesures récentes ont été prises (suppression des limites d’âge, recrutements sans concours, reconnaissance des acquis et de l’expérience professionnelle…) pour faire évoluer les modes de recrutement et faciliter les possibilités de mobilité entre les trois principales fonctions publiques.

VOCATION SERVICE PUBLIC

Avec ou sans concours :

le point sur les modes de recrutement

FONCTION PUBLIQUE : DES MODES DE RECRUTEMENT SPÉCIFIQUESLes recrutements directsComme dans le secteur privé, les candidats aux re-crutements directs postulent en envoyant un CV et une lettre de motivation à l’employeur public qui a passé l’offre. La difficulté tient à la multiplicité des employeurs et des sources d’informations. Ces dé-rogations au principe de droit commun de recrute-ment par concours concernent :

- Des postes de contractuels : dans la Fonction publique, ce statut relève des mêmes avantages et des mêmes contraintes que l’intérim et les CDD dans le secteur privé. Mais dans le public, en plus de la possibilité de transformer un contrat court en CDI de droit public après une période de six années, il est possible de passer un concours (externe ou interne selon la durée de présence dans le service public) pour obtenir le statut de fonctionnaire.

- Des postes donnant directement accès au sta-tut de fonctionnaire : depuis la loi du 2 février 2007 relative à la modernisation de la Fonction publique, il est possible d’accéder sans concours au 1er grade des corps de la catégorie C pour des emplois d’ad-joint administratif et d’adjoint technique.

Des dispositifs permettent à des bénéficiaires ré-pondant à certains critères d’accéder à la Fonction publique, pour la durée d’un contrat d’apprentis-sage ou d’un contrat aidé dans le cas du CUI-CAE et du contrat d’avenir, ou avec le statut de fonction-naire (PACTE). (Plus d’infos : vocationservicepublic.fr)

Les recrutements sur concoursLes concours restent encore la « voie royale » pour devenir fonctionnaire. Organisés à l’échelle nationale

ou régionale selon les cas, ils se déroulent générale-ment en deux temps :

- Les candidats inscrits passent des épreuves écrites dites d’« admissibilité » (parfois précédées d’une phase de « préadmissibilité »).- Une partie d’entre eux est sélectionnée et convoquée aux épreuves orales (parfois sportives et psychotechni-ques) dites d’« admission ».Les lauréats du concours deviennent alors fonctionnai-res stagiaires avant d’être titularisés.

QUELLES CONDITIONS POUR S’INSCRIRE ?Pour tous les types de concours, les conditions à rem-plir pour vous inscrire sont les suivantes :

- Jouir de ses droits civiques. - Être en situation régulière au regard des obligations du code du service national.- Avoir un casier judiciaire vierge ou, plus exactement, ne pas avoir subi de condamnations incompatibles avec l’exercice de vos futures fonctions.- Être apte physiquement : certains concours exigent, par exemple, une certaine taille minimum et une bonne acuité visuelle.- Être de nationalité française : certains concours sont néanmoins ouverts aux ressortissants de l’Union européenne, en particulier dans l’enseignement, la recherche, dans le secteur médical et social, ainsi que dans les entreprises et exploitants publics (EDF, RATP, SNCF, La Poste, etc).

La limite d’âge est supprimée depuis le 2 novem-bre 2005, sauf pour les personnels actifs (policiers, pompiers, gendarmes...) et certaines écoles de l’ad-ministration (ENA, ENSP et ENM). Le recrutement des agents du Sénat et de l’Assemblée nationale est désormais, également, sans limite d’âge.

DES « CATÉGORIES » SELON VOTRE NIVEAUD’ÉTUDES OU DE QUALIFICATIONLes concours sont classés en trois catégories qui cor-respondent à un niveau d’études (exigé ou non selon le type de concours et la situation du candidat) :- Les concours de catégorie A sont accessibles aux diplômés de niveau bac + 3, parfois plus.- Les concours de catégorie B s’adressent aux ba-cheliers ou parfois, aux titulaires d’un diplôme sanc-tionnant une formation professionnelle après le bac (ex : diplôme d’assistant de service social, BTS pour les secrétaires administratifs de classe supérieure...).- Les concours de catégorie C sont ouverts aux ti-tulaires d’un brevet, d’un CAP ou d’un BEP, et même, dans certains cas, aux non-diplômés.

Pour certains concours, les candidats qui ne pos-sèdent pas le diplôme requis sont autorisés à se présenter s’ils justifient de qualifications au moins équivalentes, ou s’ils justifient de l’exercice d’une ac-tivité professionnelle équivalente à une durée cumu-lée d’au moins trois ans (deux dans certains cas) à temps plein et relevant de la même catégorie socio-professionnelle que celle de la profession à laquelle la réussite au concours permet l’accès.

Aucune condition de diplôme n’est exigée pour les pères et mères qui élèvent ou ont élevé au moins trois enfants, ainsi que pour les sportifs de haut niveau. Mais en ce qui concerne le secteur médical et social, il est indispensable d’être titulaire des diplômes d’État préparant à ces fonctions.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONCOURSDifférents concours permettent l’accès aux em-plois publics, à choisir en fonction de vos diplômes, de votre expérience professionnelle ou de votre si-tuation particulière :

VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 / 13 Plus d’infos sur

COMMENT INTÉGRER LA FONCTION PUBLIQUE

- Le concours externe est ouvert à tous, mais sous conditions de diplôme.- Le concours interne et l’examen professionnel sont uniquement accessibles aux fonctionnaires titulaires sous certaines conditions de grade et d’ancienneté.- Le 3e concours (ou concours 3e voie) est ouvert à tous, sans aucune condition de diplôme, mais avec une expérience professionnelle dans le domaine d’activité (il sera prochainement également accessi-ble aux apprentis). En règle générale, il faut au moins quatre années de pratique pour espérer valider l’ins-cription à ce type de concours. - Le concours réservé s’adresse à un public dont les caractéristiques sont définies dans l’arrêté de publi-cation du concours, essentiellement trois catégories de personnes : - les personnes en situation de handicap,- les agents contractuels de la Fonction publique qui totalisent un nombre d’années de présence suffisant,- pour des postes très spécialisés, des diplômés titu-laires d’un diplôme spécifique défini dans la liste pré-sente dans l’arrêté de publication du concours.- Le concours sur titre, surtout pratiqué dans la fonction publique hospitalière, concerne les profes-sions réglementées. Sans épreuves mais nécessitant un niveau, un type de formation et un diplôme particu-liers, il consiste en un entretien avec un jury.

LES MODES DE RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE D’ÉTATL’État est l’administration qui reste la plus attachée aux concours. Encore très peu de contractuels et d’apprentis sont présents parmi ses effectifs. Les contrats aidés se sont développés entre 2012 et 2016, mais restent marginaux.

Dans la fonction publique d’État, il existe trois types de concours :- Les concours nationaux centralisés concernent principalement les candidats à des postes de catégo-rie A. Pour y participer, vous devez contacter le bureau

organisateur du ministère concerné et demander un dossier d’inscription. Les candidats recrutés par le biais de ces concours peuvent être affectés dans toute la France.- Les concours déconcentrés sont gérés au niveau local, ce qui permet de choisir la circonscription géo-graphique de son emploi : une région, un département ou une académie. Les inscriptions se font auprès du service concerné de la circonscription choisie. Les concours d’enseignant sont des concours nationaux, mais dont les inscriptions sont déconcentrées dans chaque académie.- Les concours interministériels sont organisés en commun par différents ministères. Le but est de recru-ter du personnel d’administration générale, principale-ment dans les catégories B et C.

Chacun de ces concours existe en externe, interne et quelquefois 3e voie et réservé.

LES MODES DE RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALESi les concours restent encore majoritaires, les col-lectivités locales, par leur autonomie de décision, ont recours au recrutement direct pour environ 30 % des nouveaux agents. Les postes de catégorie C sont par-ticulièrement concernés ainsi que les fonctions d’en-cadrement pour des missions spécialisées : finances, action économique, développement touristique, com-munication, médias... La FPT est aussi l’administration qui a le plus recours aux contrats aidés et à l’appren-tissage. Pour une recherche d’emploi en dehors des concours, il est alors nécessaire de procéder comme pour le secteur privé : réseau de proximité, candidatu-res spontanées, annonces d’emploi, etc.Comme pour la FPE, on trouve les trois types de concours (externe, interne et 3e voie) dans la FPT. Beaucoup plus de postes sont ouverts sans conditions de diplôme avec des concours 3e voie plus nombreux. Les concours d’attaché (catégorie A), d’administrateur (catégorie A+) ainsi que certains concours techniques

d’adjoint (catégorie C) et de technicien (catégorie B) sont ainsi organisés à destination des candidats pos-sédant une solide expérience de terrain.Une fois votre concours décroché, vous serez inscrit(e) sur une liste d’aptitude : vous ne serez pas automatiquement recruté(e) mais, comme dans le privé, vous devrez déposer votre candidature auprès de l’un des 60 000 employeurs publics de la FPT.

En pratique :- Contactez les centres de gestion (CDG) départe-mentaux et interdépartementaux qui organisent la plupart des concours de cat. A, B et C.- Contactez le Centre national de la Fonction pu-blique territoriale (CNFPT) qui organise certains concours de cat. A comme les concours et examens professionnels d’administrateur, de conservateur des bibliothèques et d’ingénieur en chef. - Notez que certains concours et examens peuvent également être organisés par les collectivités territo-riales elles-mêmes.

Pour les recrutements à la Ville de Paris, voir la page vocationservicepublic.fr/la-ville-de-paris-recrutement

LES MODES DE RECRUTEMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE La FPH emploie des personnels dont les métiers sont réglementés. De ce fait, de nombreux recrutements se font sur titre. Vous avez le diplôme de manipula-teur en électroradiologie, d’aide-soignant, de mas-seur-kinésithérapeute ? Un établissement passe une annonce, vous répondez ! Les concours des métiers techniques répondent aux mêmes règles.Les autres concours, pour le personnel administratif de catégorie B (secrétariat), sont organisés par les établissements d’un même département ou d’une même région. Les concours des personnels d’en-cadrement et de gestion (attaché, directeur) sont organisés nationalement, permettant une sélection avant l’entrée en formation.

DEUX TYPES DE CONCOURS SONT ORGANISÉS :- Les concours sur épreuves (externes essentielle-ment) pour les personnels administratifs de catégo-ries B et A. Ils sont le plus souvent mis en place au niveau national. Les lauréats sont, selon les postes, directement affectés ou suivent une formation en école spécialisée avant d’être nommés dans un éta-blissement de soins, à l’administration centrale ou en région pour les emplois de contrôle.- Les concours sur titre sont prévus pour les métiers qui demandent la possession de manière obligatoire d’un diplôme (souvent d’État) spécifique (exemples : diplôme d’État pour le concours d’accès aux corps des personnels infirmiers, de rééducation...).

Pour postuler, prenez contact avec les autorités res-ponsables de l’organisation des concours : agences régionales de santé (ARS), Assistance publique-hôpi-taux de Paris (AP-HP), Hospices civils de Lyon, Assis-tance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), ou avec les directeurs des établissement concernés.n

Dates des concours sur vocationservicepublic.frVoir aussi notre Carnet d’adresses pages 30-31

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18 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

Devenir fonctionnaire est votre objectif, mais vous craignez d’être affecté loin de chez vous ou dans une région que vous n’avez pas choisie ? Si certains métiers de la Fonction publique demandent de la souplesse en matière de mobilité géographique, la plupart peuvent être exercés dans la région de son choix, dès la première nomination. Quels sont-ils, et quels sont ceux qui recrutent le plus ? Le point sur ce qu’il faut savoir pour maîtriser au mieux son lieu de travail dans la Fonction publique.

Affectation - Mutation Comment choisir son lieu de travail

VOCATION SERVICE PUBLIC

La question de la première affectation est très importante pour un futur fonctionnaire, puis-que le lieu du poste détermine généralement le lieu d’habitation. Les employeurs de la Fonc-tion publique mesurent eux aussi l’enjeu de cette question : pour préserver le bien-être des agents et donc la qualité et l’efficacité du service public, il est préférable de limiter les temps et la distance des déplacements pour se rendre sur son lieu de travail, tout comme il est préférable de préserver au mieux la vie de famille. Les vœux géographi-ques constituent donc un critère prioritaire, même s’il n’est pas possible de tous les satisfaire.

À cette question, il n’y a pas une seule mais plu-sieurs réponses. Les modalités sont en effet dif-férentes selon qu’on entre dans la fonction pu-blique d’État, hospitalière ou territoriale, et selon le type de recrutement : sur concours (national, déconcentré ou sur titre) ou sans concours. Dans la fonction publique d’État, malgré les efforts des recruteurs pour répondre aux souhaits géographi-ques des candidats, il sera moins aisé de rester très près de son domicile. Dans la fonction publi-que hospitalière, les offres d’emplois indiquent presque toujours le lieu exact du poste. La fonc-tion publique territoriale, quant à elle, offre le plus grand nombre d’employeurs et le choix de métiers le plus large.

Suivez le guide pour savoir comment maîtriser au mieux le lieu de votre travail.

DANS LA FONCTION PUBLIQUE D’ÉTAT

La fonction publique d’État comprend tous les ministères ou administrations centrales, les dé-légations, services, directions départementales et régionales comme les préfectures, les rectorats, etc. Les lauréats de concours sont d’abord affec-tés sur un poste en tant que stagiaires, puis en tant que titulaires, ce qui peut impliquer un chan-gement géographique, selon les cas. La zone d’af-fectation dépend du mode de recrutement : dans la fonction publique d’État, les deux principaux sont les concours dont certains sont nationaux, les autres déconcentrés. Si les militaires ont un statut différent de celui des fonctionnaires, ils sont inclus dans la fonction pu-blique d’État (voir encadré page de droite).

Les concours déconcentrésLes concours déconcentrés sont organisés à l’échelle des régions en fonction de leurs besoins (ce qui explique que certaines régions ne soient pas concernées lors de l’ouverture d’un concours déconcentré) : les lauréats sont affectés dans la région où ils se sont inscrits, d’abord en tant que stagiaires, puis en tant que titulaires.

Ainsi, les professeurs des écoles passent un concours déconcentré, le CRPE, dans l’académie de leur choix : ils y sont affectés dès l’année de stage, puis sur un autre poste en tant que titulaires, pour leur carrière tout entière s’ils ne demandent pas leur mutation dans une autre académie. On trouve aussi parmi les concours déconcentrés ceux d’adjoint administratif et de secrétaire admi-nistratif (concours communs à plusieurs ministè-res, organisés par celui de l’Éducation nationale via les rectorats), ceux d’infirmier et d’assistant de service social de l’éducation nationale et de l’en-seignement supérieur, ceux d’agent spécialisé de la police technique et scientifique (ASPTS), d’ad-joint de sécurité (ADS), etc.

Les concours nationaux à affectation nationaleLes concours nationaux sont organisés par les ministères et concernent des postes susceptibles de se trouver sur l’ensemble du territoire national (Outre-mer inclus). Ainsi, au contraire de leurs collègues de l’ensei-gnement primaire, les enseignants des collèges et des lycées passent un concours national, le CA-PES : les épreuves écrites se déroulent dans leur académie d’inscription, mais les candidats se ren-dent dans un seul et même centre d’examen pour les épreuves orales. Les lauréats sont ensuite souvent affectés hors de l’académie dans laquelle ils ont obtenu le concours, après – parfois dès – l’année de stage. Ils y restent pour l’ensemble de

Affectation - Mutation Comment choisir son lieu de travail

AFFECTATION - MUTATION, LE MODE D’EMPLOI

DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE

Dans la fonction publique hospitalière, chaque établissement de soins (établissements publics d’hospitalisation, maisons de retraite publiques, établissements publics ou à caractère public des services départementaux de l’aide sociale à l’enfance, établissements publics pour mineurs ou adultes handicapés ou inadaptés, centres d’hébergement et de réadaptation sociale, etc.) organise son propre recrutement. Une multitude d’employeurs potentiels, proches de chez vous, sont accessibles.

Un recrutement localiséLes postes des services médicaux (hors méde-cins) sont pourvus par concours sur titre (les can-didats doivent être titulaires d’un diplôme d’État pour présenter leur candidature), les postes ad-ministratifs et techniques de catégories C et B par concours sur épreuves ou par recrutement sans concours. Quel que soit le mode de recrutement, le lieu exact du poste est indiqué dans l’annonce diffusée par l’établissement recruteur. Le lauréat y est affecté en tant que stagiaire puis titulaire. Certains organismes comme les ARS (agences régionales de santé) regroupent ces annonces.

Les métiers qui recrutentLes métiers qui recrutent le plus sont ceux du secteur paramédical (infirmiers, aides-soignants,

– Les engagés volontaire de l’armée de terre (EVAT, équivalent ouvrier spécialisé - environ 11 000 postes cette année) sont recrutés de sans diplôme à bac. Les EVAT choisissent le lieu où ils souhaitent être affectés en fonction d’une liste de villes proposées par l’armée de terre. Les EVAT n’ont pas vocation à être mutés, sauf s’ils en expriment le désir, et peuvent donc effectuer toute leur carrière dans leur ville d’affectation d’origine. – Les sous-officiers (équivalents techniciens à techniciens supérieurs – environ 1 400 postes cette an-née) sont recrutés de bac à bac + 3. Les sous-officiers, qui sont, eux, formés au sein d’écoles militaires, choisissent leur première affectation en fonction de leur rang de classement en sortie d’école, parmi une liste de villes proposées par l’armée de terre. Il n’y a donc pas d’autres critères (provenance géographi-que, situation familiale, âge...) qui déterminent l’affectation. Les sous-officiers sont mutés de manière obligatoire environ tous les 6 à 8 ans. Ils expriment 4 souhaits de futur lieu d’affectation et la direction des ressources humaines de l’armée de terre essaie de leur donner satisfaction dans un des 4 choix. – Les officiers (équivalents cadres à cadres supérieurs – environ 2600 postes cette année) sont recru-tés de bac + 3 à bac + 5. Les officiers, qui sont, eux, formés au sein d’écoles militaires, choisissent leur première affectation en fonction de leur rang de classement en sortie d’école, parmi une liste de villes proposées par l’armée de terre. Il n’y a donc pas d’autres critères (provenance géographique, situation familiale, âge...) qui déterminent l’affectation. Les officiers sont mutés de manière obligatoire environ tous les 4 à 6 ans, voire tous les 2 ans pour les officiers supérieurs. Ils expriment 4 souhaits de futur lieu d’affectation et la direction des ressources humaines de l’armée de terre essaie de leur donner satisfac-tion dans un des 4 choix.

leur carrière ou font une demande de mutation pour changer d’académie. Les concours nationaux concernent aussi les concours des finances publiques, de la douane, de l’administration pénitentiaire, de sous-officier et d’officier de gendarmerie, de greffier, d’ingénieur et de technicien de la police technique et scien-tifique, de commissaire et d’officier de police, de gardien de la paix, etc.

Les concours nationaux à affectation régionaleCertains concours sont organisés à l’échelle natio-nale pour un recrutement dans une région spécifi-que : ce sont les concours nationaux à affectation régionale. Il peut s’agir par exemple d’un recrute-ment de gardiens de la paix pour l’Île-de-France ou de surveillants pénitentiaires pour la Polynésie française.

Les critères d’affectationQuel que soit le concours, les lauréats sont clas-sés selon un barème prenant en compte leur rang au concours, leur situation professionnelle et familiale. Ce barème permet de déterminer l’af-fectation à partir des vœux géographiques que les lauréats ont exprimés à l’inscription au concours, à l’échelle nationale ou régionale. En clair, mieux vaut être dans les premiers reçus et chargé de fa-mille pour obtenir satisfaction. Parfois, quelques années seront nécessaires pour rejoindre la desti-nation de son choix. Retrouvez tous les titres des ouvrages

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LES CONDITIONS D’AFFECTATION ET DE MUTATION DANS L’ARMÉE DE TERRE « Au sein de l’armée de terre, les conditions d’affectation et de mutation dépendent du niveau de recrutement. » Major BAUDAIN, Adjoint au chef du Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA ) d’Angers

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20 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

VOCATION SERVICE PUBLIC

rééducateurs, diététiciens), du secteur social (animateurs, assistants sociaux, éducateurs), du secteur administratif (secrétaires médicaux, ad-joints administratifs, comptables, intendants...) et du secteur technique. Pour ce secteur technique, l’éventail est large : maintenance, restauration, appareillage médical, réseaux et informatique, automobile, etc., et pour tous les niveaux : ouvrier, contremaître, technicien, ingénieur.Pour trouver l’ARS la plus proche de chez vous  : www.ars.sante.fr, puis rechercher « Les ARS dans votre région ».Pour trouver les établissements près de chez vous  : Fédération Hospitalière de France : www.fhf.fr, rubrique « Annuaire ».

DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

Dans les collectivités territoriales (mairies, inter-communalités, départements, régions) et leurs établissements publics, le système d’organisation des concours et d’affectation des lauréats est en-core différent.

Une organisation particulièreLes concours sont organisés par les centres dé-partementaux de gestion (CDG). Si la date des épreuves est souvent nationale, celles-ci se dé-roulent localement, ou du moins régionalement. Mais contrairement à la fonction publique d’État, la réussite ne signifie pas un poste assuré. Après le concours, les lauréats sont inscrits sur une liste d’aptitude d’une validité nationale d’un an, renou-velable deux fois. Passé ce délai, le lauréat est ra-dié d’office de la liste d’aptitude et perd le bénéfice du concours. Cela suppose de vous rapprocher des recruteurs par une démarche personnelle. C’est moins sécurisant que d’être affecté par son employeur, mais l’avantage, c’est que vous avez le choix de postuler où vous le souhaitez : vous maî-trisez ainsi votre lieu de travail. Et comme pour la fonction publique territoriale, une multitude d’em-ployeurs potentiels, proches de chez vous, sont ac-cessibles. Une fois recruté, vous occupez le poste d’abord comme stagiaire, puis comme titulaire.

Les annonces des concours, des postes et des recru-tements directs sont regroupées dans les centres de gestion (CDG) et sont consultables sur les sites http://emploi.fncdg.fr et http:// concours.fncdg.com (voir aussi le site vocationservicepublic.fr). Les grandes communes, les départements et les régions publient souvent sur leur site les postes vacants et les recrutements sans concours. Pour Paris, le fonctionnement est particulier : la Ville de Paris constitue une fonction publique à part entière  : si les métiers qu’elle propose sont identiques à ceux de la fonction publique territo-riale, elle recrute et affecte elle-même son per-sonnel de la même manière que dans la fonction publique d’État.Pour consulter les annonces de concours et de re-crutements sans concours :www.paris.fr/recrutement et /emploi

Les métiers qui recrutentLes déclarations de création d’emploi (DCE) an-noncées par les employeurs territoriaux sont le fait de la filière technique (38,3 %). Les offres d’emploi temporaire, destinées à répondre à un surcroît d’activité ou à pallier des absences, sont en augmentation, et atteignent 19  % de la totalité des offres. Plus de deux sur trois concernent les métiers de l’animation et de la filière sportive, pour des postes de catégorie C (58  %). Ces offres temporaires sont émises essen-tiellement par les syndicats intercommunaux (36 %) et par les communautés de communes (30 %).

La police municipale propose de nombreux postes. Le secteur de l’aide à la personne est en tension depuis plusieurs années et bénéficie de la hausse constante des besoins. La petite enfance recrute de manière stable. L’aide auprès des per-sonnes âgées se développe avec le vieillissement de la population. Dans la catégorie C, les métiers d’aide-ménagère, d’auxiliaire de crèche, d’auxiliaire médico-psycho-logique et d’assistant des écoles maternelles (envi-ron 2 000 postes par an) sont particulièrement de-mandés. Les formations pour accéder à ces postes ne demandent souvent pas de diplôme et sont réa-lisables en formation continue pour adultes. Dans la catégorie B, des rédacteurs (option sani-taire et sociale) sont nécessaires pour assurer la coordination des services, surtout s’ils sont trans-férés à une gestion intercommunale. Le secteur technique continue de recruter, surtout dans les départements et les régions. De nouvelles compétences sont recherchées en catégories B et A dans le domaine de l’aménage-ment du territoire, de l’urbanisme, des espaces naturels. Une « niche de métiers » assure égale-ment le recrutement d’environ 1 000 personnes chaque année : les professeurs d’enseignement artistique pour les écoles et conservatoires (muni-cipaux, départementaux et régionaux) de musique et de danse. Avec la modernisation de la Fonction publique, les régions ont des compétences élar-gies et de nouveaux métiers font leur apparition dans le secteur de l’économie : implantations commerciales et industrielles, développement économique, exportation, finances, mais aussi tourisme.

RECRUTEMENTS SANS CONCOURS : QUELLE AFFECTATION ?Des recrutements sans concours sont souvent organisés pour des postes de catégorie C, dans la fonction publique d’État et l’hospitalière : sans conditions de diplôme, ils consistent en un dossier de candidature et, pour les candidats sélectionnés, en un entretien avec un jury. Après une période de stage, les lauréats sont titularisés et bénéficient donc du statut de fonctionnaire, comme après la réussite d’un concours. Dans la fonction publique d’État, ces recrute-ments sont souvent organisés au niveau régional : les lauréats sont affectés dans leur région d’ins-cription (et peuvent se présenter dans plusieurs

CLAIRE, 46 ANS, ATTACHÉE TERRITORIAL

Je travaillais dans un Conseil général, mais à un poste qui ne m’intéressait pas du tout. Aucune possibilité de muter en interne sur un autre poste. J’ai donc décidé de passer le concours d’attaché territorial ; il fallait réussir pour partir et m’ouvrir à d’autres perspectives professionnelles. Après une préparation intensive, j’ap-prends que je suis reçue en avril et là, c’est une nouvelle course pour trouver un poste. J’envoie environ soixante candidatures ; je fais un tableau pour organiser tout cela. Tous les entretiens auxquels j’ai participé se passent globalement bien. Et puis un jour, je reçois un appel d’une collectivité où je n’avais pas postulé, mais qui avait trouvé mon CV sur Internet. Je vais à ce rendez-vous pour un poste dans un domaine que je ne connaissais pas du tout. L’entretien se passe très bien, mais je n’hésite pas à dire que si le domaine m’intéresse fortement, pourtant je n’y connais rien. Ma spontanéité l’emportera ; une semaine après, on confirme mon embauche.

JÉRÔME, 34 ANS, COORDINATEUR PÉDAGOGIQUE D’UNE ÉCOLE DE MUSIQUE ET PROFESSEUR DE FORMATION MUSICALE PRÈS DE CHEZ LUI

Je suis coordinateur pédagogique d’une école intercommunale de musique consti-tuée d’une vingtaine de professeurs et de 300 élèves et professeur de formation musicale. Je suis contractuel sur un poste de catégorie B (assistant territorial d’en-seignement artistique) et suis donc employé par un syndicat intercommunal de 5 communes. Je suis diplômé de l’université de musicologie de Tours, j’ai ensuite été musicien intermittent, mais ce n’était pas la vie que je souhaitais, et je ressen-tais le besoin de transmettre plutôt que de créer. J’ai donc d’abord enseigné en collège puis j’ai été professeur d’histoire de la musique à l’ITEMM au Mans, auprès de luthiers en apprentissage. Cependant, au bout de trois ans, j’ai été fatigué de faire des trajets quotidiens trop longs et ai donc cherché du travail dans ma ville de résidence : j’ai postulé et après deux entretiens, je suis arrivé à mon poste actuel. 

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AFFECTATION - MUTATION, LE MODE D’EMPLOI

régions). C’est le cas par exemple pour des recru-tements d’adjoints administratifs ou techniques de l’éducation nationale (gérés par les rectorats), de la défense (gérés par les CMG, centres ministé-riels de gestion), de la police nationale (gérés par les SGAMI, secrétariats généraux pour l’adminis-tration du ministère de l’Intérieur). La localisation et l’intitulé précis des postes sont parfois même connus dès l’inscription : les candidats sont alors invités à exprimer leurs préférences dans le dos-sier de candidature. Mais parfois, ces recrutements sans concours sont organisés au niveau national, comme c’est le cas pour les adjoints administratifs du minis-tère de la Justice : les lauréats expriment alors leurs préférences à partir de la liste des postes à pourvoir au plan national (y compris outre-mer) et y sont affectés selon leur classement. En cas de refus de cette affectation, le lauréat voit son recrutement annulé. Dans la fonction publique hospitalière, des recru-tements sans concours sont organisés directe-ment par les établissements où sont implantés les postes. Les annonces sont diffusées sur la page « emploi » des sites de ces établissements. Pour être alerté des recrutements sans concours, suivez le fil d’info de la page Facebook : www. facebook.com/vocationservicepublic

LE STATUT DE CONTRACTUEL : UNE AFFECTATION MAÎTRISÉE Si le statut de contractuel dans la Fonction publi-que n’offre pas les avantages du statut de fonc-tionnaire, il permet néanmoins de « choisir » le lieu de son poste : les candidats postulent sur des postes en CDD dont la localisation est indiquée dans l’annonce. Ils peuvent profiter de la durée déterminée de leur contrat pour changer de poste, de service, et même pour évoluer rapidement dans la hiérarchie, sans les contraintes du statut.

C’est aussi une manière de « mettre un pied » dans la Fonction publique et d’aspirer à une titularisa-tion par la réussite aux concours (externes ou in-ternes selon la durée de présence dans le service public) ou d’accéder à un CDI après une période de six années. Le recrutement direct est mainte-nant pratiqué pour tous les niveaux hiérarchiques, même si la catégorie C prédomine. Par exemple, les étudiants titulaires d’une licence (voire moins pour l’enseignement technique ou professionnel) pourront se renseigner auprès du

rectorat de leur département sur les opportunités de remplacements des enseignants titulaires.

DEMANDER SA MUTATION APRÈS UNE PREMIÈRE AFFECTATION Et si votre première affectation n’est pas celle dont vous rêviez ou que la vie vous amène à vouloir en changer après quelques années, la Fonction pu-blique vous donne la possibilité de demander une mutation géographique.

Dans la fonction publique d’État, en règle géné-rale, l’agent est invité à émettre, à un moment de l’année déterminé, des vœux d’affectation qui sont mis « en concurrence » avec ceux de ses collègues, de la même manière que lors de la première affectation. Les mutations sont alors prononcées en fonction de certaines priorités comme l’éloignement du conjoint, une situation de handicap, la suppression du poste. Peuvent aussi être pris en compte les critères de l’ancienneté, du nombre d’enfants… Si la demande de mutation ne peut pas être satisfaite, l’agent reste sur son poste et peut la renouveler ultérieurement. Notez que le changement de zone d’emploi est particulière-ment élevé dans la fonction publique d’État, respecti-vement deux et cinq fois plus que dans les fonctions publiques hospitalière et territoriale, d’après les chiffres de 2014 (6,8 % contre 2,9 et 1,4). Dans la fonction publique hospitalière, le fonc-tionnaire titulaire est, au cours de sa carrière, systématiquement informé des postes vacants au sein de l’établissement public de santé dans lequel il exerce. Il peut ainsi adresser par courrier sa demande de mutation sur un nouveau poste au chef de l’établissement. S’il souhaite changer d’établissement, il postule auprès de celui de son choix après y avoir repéré une annonce de vacance de poste. Une fois sélectionné, il doit demander sa démission au directeur de son établissement d’ori-gine, et ce n’est qu’après acceptation de celle-ci qu’il peut être nommé dans son nouveau poste.

Dans la fonction publique territoriale, un fonction-naire titulaire qui souhaite être muté au sein de la collectivité territoriale à laquelle il appartient peut consulter à nouveau les annonces de vacance d’em-ploi. Il peut alors demander à son employeur, par courrier recommandé, sa mutation sur le poste qui l’intéresse. Les candidats sont départagés selon des critères de priorité tels que l’éloignement du conjoint, la situation de handicap, etc. n

POL, 29 ANS, CONTRÔLEUR DU TRAVAIL

Après avoir réussi les écrits puis les oraux du concours d’inspecteur du travail, je me suis retrouvé dans la période que redoutent tous les nouveaux agents de la FPE : les affectations. L’administration nous a demandé de classer par ordre de préférence une trentaine de postes sur l’ensemble du territoire. C’est ainsi que j’ai été affecté en tant que contrôleur stagiaire sur Nice. Pendant un an, j’ai suivi une formation en alternance de 18 semaines entre Paris, afin d’apprendre les bases théoriques du métier de contrôleur, et Nice, où j’ai appris le métier sur le terrain au contact de mes collègues. Une fois terminée cette formation, j’ai été titularisé sur le poste sur lequel j’avais été affecté un an plus tôt, et je me suis jeté dans le grand bain !

Plus d’infos sur

22 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

Vous avez préparé et réussi votre concours ou votre candidature a été sélectionnée dans le cadre d’un recrutement sans concours ou pour un poste de contractuel. Bravo ! Et maintenant, que va-t-il se passer ? Nomination, stage, titularisation... Votre parcours d’intégration ne fait que commencer. Voici comment.

Recrutement avec ou sans concours

Et après, que se passe-t-il ?

VOCATION SERVICE PUBLIC

LA NOMINATION Dans la fonction publique d’État, la réussite au concours assure un poste ou une formation spé-cifique : vous recevez votre nomination dans les semaines qui suivent les résultats du concours. Si vous avez participé à un recrutement direct (sans concours) donnant accès au statut de fonctionnaire (pour les postes de catégorie C notamment), vous bénéficiez des mêmes conditions que les agents recrutés sur concours concernant la nomination, le stage et la titularisation.

En revanche, dans la fonction publique territoriale, la réussite au concours vous permet l’inscription pendant deux ans sur une liste d’aptitude (voir en-cadré), mais c’est à vous de faire vos démarches de recherche d’emploi.

Dans la fonction publique hospitalière, les nomina-tions sont prononcées dans l’ordre d’inscription sur la liste principale puis sur la liste complémentaire. Quand les concours concernent plusieurs établisse-ments hospitaliers, le lauréat est affecté selon ses préférences et selon l’ordre de mérite.

Si un candidat inscrit sur la liste principale refuse une affectation correspondant à son rang de classe-ment, il perd le bénéfice du concours.

LE STAGEUne fois recruté, le fonctionnaire est tout d’abord stagiaire. L’occasion pour lui de se former et d’ap-prendre à se repérer dans les rouages de l’adminis-tration, tout en étant rémunéré. Il y a deux types de stage possibles pour le lauréat d’un concours : une période probatoire ou une for-mation au sein d’une école administrative. La durée du stage peut varier de 6 mois à 2 ans, mais la période le plus souvent constatée est de 1 an.

UN EXEMPLE DE FORMATION : L’ÉCOLE DES SOUS-OFFICIERS DE GENDARMERIELes lauréats du concours de sous-officier de gendarmerie suivent une formation initiale au sein des écoles de gendarmerie de Montluçon (Allier), Chaumont (Haute-Marne), Châteaulin (Finistère) ou Tulle (Corrèze). Pendant 12 mois, ils suivent des enseignements théoriques associés à des mises en situation pratique. Un stage de 4 semaines au sein d’une brigade de gendarmerie départementale permet de mettre en application l’ensemble des enseignements professionnels reçus. Les élèves sont placés en internat et perçoivent une rémunération mensuelle de 1 417 euros nets. À l’issue de la formation, ils reçoivent le Certificat d’aptitude à la gendarmerie (CAG), diplôme de niveau IV (équivalent au bac) et sont nommés gendarmes.

LA PÉRIODE PROBATOIREIl s’agit d’une formation d’adaptation à l’emploi public choisi. Le lauréat du concours (ou du recru-tement externe sans concours) est fonctionnaire stagiaire. Il est affecté à un emploi correspondant au corps ou au cadre d’emplois auquel il souhaitait prétendre. Il occupe alors, normalement, un poste.

Il exerce déjà sa future fonction. Mais il n’est pas en-core titularisé. Durant le stage, le chef de service ou l’autorité territoriale vérifie les capacités du stagiaire à occuper les fonctions correspondant au grade dans lequel a lieu sa nomination. Ce stage est en fait destiné à évaluer les aptitudes de l’agent à occuper le poste.

LA FORMATION Certains statuts particuliers imposent une formation préalable avant la titularisation. Elle suit immédiate-ment le recrutement et allie souvent la théorie à la pratique du terrain. C’est le cas pour de nombreux métiers : enseignant, inspecteur du travail, commissaire de police, inspec-teur du permis de conduire et de la sécurité routière, conseiller d’insertion et de probation... Il existe une cinquantaine d’écoles préparant les lauréats des concours de catégories A et B à leur futur métier.

Durant leur formation, les élèves fonctionnaires sont rémunérés sur la base du premier échelon du corps dans lequel ils ont vocation à être titularisés.

En contrepartie de cette formation, les étudiants peuvent être amenés à souscrire un engagement à servir l’État pendant un certain nombre d’années, sinon ils devront la rembourser.

La formation correspond à une période d’essaiSi le stagiaire a convaincu son chef de service, il est titularisé. La titularisation est alors rétroactive  : la durée du stage est prise en compte pour les droits à l’avancement et à la retraite.

En cas d’insuffisance professionnelle ou de faute disciplinaire, et après consultation d’une commis-sion administrative paritaire (des représentants de personnels et de l’administration), le chef de service ou l’autorité territoriale peut décider de ne pas pro-longer le stage.

L’agent est alors licencié et peut prétendre à des in-demnités chômage. L’agent peut, de son côté, renon-cer à ses fonctions en cours de stage et démission-ner. Mais il perd le bénéfice de son concours.

Plus d’infos sur

VOTRE PARCOURS D’INTÉGRATION

Cependant, un stagiaire de la Fonction publique ne peut pas obtenir une mise en disponibilité, un déta-chement ou une mutation.

Dans la fonction publique territoriale, la mobi-lité d’un agent stagiaire n’est possible que lorsque l’autorité territoriale met fin au stage en raison de la suppression de l’emploi ou pour toute autre cause indépendante des compétences de l’agent. Celui-ci peut alors demander une réinscription sur la liste d’aptitude. n

LA LISTE D’APTITUDE : UNE SPÉCIFICITÉ DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

Lorsque vous réussissez un concours de la fonction publique territoriale, vous n’êtes pas automatiquement recruté, mais inscrit sur une liste d’aptitude. Elle ouvre à votre profit une simple vocation à être recruté mais non un droit automatique à nomination. C’est ensuite à vous de chercher votre emploi en consultant les an-nonces diffusées par les collectivités locales et en postulant avec CV et lettre de motivation, comme dans le privé. Cette liste d’aptitude a une valeur nationale et vous pouvez par consé-quent postuler dans toute la France.

La liste d’aptitude peut être assimilée à la lis-te des lauréats d’un concours. Elle est établie après que le jury a délibéré sur l’admission des candidats à un concours (par admission, il faut comprendre lauréat de l’épreuve) ou au titre de la promotion interne, par l’organisme en charge du concours, c’est-à-dire une délé-gation régionale du CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale) ou un CDG (centre de gestion).

CDD OU CDI : QUELLE INTÉGRATION ?Dans les entreprises du service public (SNCF, La Poste, RATP…), comme pour les postes de contrac-tuel dans la Fonction publique, le recrutement s’ef-fectue sans concours, après sélection de votre can-didature et entretien(s).

Le contrat commence par une période d’essai de quelques semaines à quelques mois. Les entrepri-ses du service public prévoient généralement une période d’intégration et de formation. Dans la Fonction publique, vous devez être opéra-tionnel dès la prise de poste. Votre CDD peut être renouvelé dans une limite de 6 ans après lesquels un CDI peut vous être proposé.

LA TITULARISATIONSi la titularisation n’est pas automatique pour les lau-réats de concours, l’issue du stage est presque tou-jours la titularisation dans le grade. Celle-ci confère un titre permanent dans un grade donné à un agent, lui donnant vocation à occuper un emploi. Elle est prononcée par l’autorité investie du pouvoir de nomination, après avis de la commission adminis-trative paritaire du corps. Elle ouvre aussi le droit à une carrière et aux garanties prévues dans le statut de la Fonction publique : droit de réintégration en cas de cessation d’activité, de reclassement en cas d’inaptitude physique, droit de mobilité…

Dès qu’il est titularisé, l’agent devient fonctionnaire. Il intègre alors un corps ou un cadre d’emplois. Cet-te titularisation est irrévocable. Selon les cas, il reste sur le poste qu’il occupait comme stagiaire ou est affecté ailleurs. Un refus d’affectation est considéré comme une démission. Le lauréat perd le bénéfice de son concours.

Stagiaires : les mêmes droits que les titulaires !Les stagiaires bénéficient des mêmes droits que les titulaires : congés payés, arrêts maladie ou de longue durée, congé de maternité, d’adoption...

NADIA B., CHARGÉE DE MISSION AU MINISTÈRE DU TRAVAILNadia B. a passé et réussi le concours de secrétaire administratif (cat. B) en 2010 et travaille au sein de la mission « Insertion professionnelle des jeunes ».

« La réussite au concours était pour moi un aboutissement parce qu’entrer dans la Fonction publique, au ministère du Travail, était exactement ce que je voulais faire. Je pensais être moins autonome, travailler en binôme comme certains des stagiaires qui avaient passé le concours en même temps que moi. Mais dès mon entrée en fonction, j’ai eu des responsabilités. C’était stressant pour moi, car je redoutais de ne pas bien faire, de ne pas appliquer la bonne procédure... Mais c’est aussi un bon moyen d’apprendre. »

Et la titularisation ? « Ma chef de mission m’a simplement prévenue qu’elle demandait ma titularisa-tion. J’avais eu un arrêt maladie de 3 mois et demi, je pensais donc que ma période de stage serait prorogée. Cela n’a pas été le cas. Pour moi, c’était une reconnais-sance du travail accompli. Il ne faut pas passer un concours par opportunisme, car une fois en poste, il faut assumer pleinement ses responsabilités. En cela, l’an-née de stage est primordiale, car elle nous fournit l’occasion de confirmer notre choix, d’envisager l’avenir, de changer de poste, si on le souhaite. »

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Feuilletez des extraits surwww.editions-foucher.fr

fonction publique, Pour mon concours de la

j’ai le réflexe

Conseils de jury

Auto-évalutations pour s’entraîner

Témoignages de candidats

Méthode pas à pas

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24 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

VOCATION SERVICE PUBLIC LES GRANDS DOSSIERS DE L’ACTUALITÉ

Les progrès technologiques bousculent en permanence le marché du travail. Les in-novations nous enrichissent en permettant de produire moins cher et de consommer de nouveaux produits. Dans le même temps, elles détruisent toutefois des emplois et déprécient des connaissances.

Les plus qualifiés sont pour l’instant comblés par une économie de plus en plus gourmande en compétences qui a vu les inégalités de sa-laire se renforcer à leur profit. Le resteront-ils face au développement de l’intelligence arti-ficielle ?

Les bouleversements liés à la révolution numérique des dernières décennies sont en passe de créer un nouveau modèle de civilisation, et transforment radicalement notre rapport au travail. La revue Questions internationales, dans son numéro double de l’été, consacre aux révolutions technologiques un dossier de près de 120 pages. Quels enjeux, quelles perspecti-ves pour les individus et pour les politiques publiques ? Extraits.

L’impact des robots sur les inégalités

Depuis plus de trente ans, l’informatique, alliée aux avancées des technologies de l’informa-tion, de la communication et de la robotique, bouleverse l’organisation des entreprises et, par ricochet, le monde du travail. Comme lors des précédentes vagues technologiques, ces innovations ont produit des gagnants et des perdants, mais jamais le gouffre entre les deux n’a été aussi profond, ni les craintes de-vant l’avenir aussi importantes.

Pour l’instant, les grands gagnants de ce nouvel âge des inégalités du travail sont les plus quali-fiés qui, de plus en plus nombreux, cueillent les

Questions internationales n°91-92 - Juin 2018 - ISSN 1761-7146

Revue bimestrielle publiée par la Documentation française

Disponible en version papier ou numérique sur le site :

www.ladocumentationfrancaise.fr

L’auteur de cet extrait, Gregory Verdugo, est maître de conférences en économie

à l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre d’économie de la

Sorbonne et à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Il a récemment publié « Les Nouvelles Inégali-tés du travail. Pourquoi l’emploi se polarise »,

Presses de Sciences Po, Paris, 2017.

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La Constitution de 1958, toujours d’actualité ?La Constitution de la Ve République, qui célèbre ses 60 ans en octobre 2018, connaît une longévité remarquable. En quoi les qualités intrinsèques du régime fondé en 1958 sur un exécutif bicéphale fort et un régime parlementaire rationalisé y ont-elles contribué ? Comment les nombreuses révisions constitutionnelles lui ont-elles permis de s’adapter ? Le projet de loi constitutionnelle présenté en 2018 permettra-t-il de répondre à l’ambition affichée d’une démocratie plus représentative, responsable et efficace ? Pour répondre à ces questions, « Place au débat » vous propose l’analyse d’un auteur spécialiste.

Philippe Blachèr est professeur de droit public à l’Université de Lyon (Jean Moulin).

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Prix : 7,90 €ISBN : 978-2-11-145721-8

ISSN : 2263-8490DF : 1FP47460

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La Constitution de 1958, toujours

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Philippe Blachèr

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NuméroNuméro 406

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NUMÉROS À PARAÎTRECommerce et mondialisation, n° 407 (novembre-décembre 2018) Comment va la santé publique ?, n° 408 (janvier-février 2019)

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#Politiques publiques La voie professionnelle scolaire : quelles réformes ?

L’information àl’heure du numérique

La révolution numérique - avec l’internet et les usages du mobile - a profondément transformé le secteur

de l’information en imposant de nouveaux modes de consultation et en fragilisant les anciens canaux existants,

principalement la presse. Le modèle économique de l’information est encore loin d’être stabilisé. Par ailleurs,

l’exercice du métier de journaliste tout comme le contenu même de l’information se trouvent fortement modifiés.

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La démocratie représentative est-elle en crise ?Le débat sur la démocratie représentative a pris une ampleur sans précédent en France. Alors que l’on va célébrer en 2018 le 60e anniversaire de la Ve République, les propositions de réforme constitutionnelle se sont multipliées au cours des campagnes électorales de 2017. Les élections se sont déroulées sur fond d’une crise historique de confi ance entre les Français et leurs élus.Comment expliquer cette défi ance ? Comment renouer le lien entre les citoyens et leurs représentants ? La démocratie directe ou la démocratie participative offrent-elles des perspectives d’avenir pour améliorer la vie démocratique ? Pour répondre à ces questions, « Place au débat » vous propose l’analyse d’un auteur spécialiste.

Luc Rouban est directeur de recherche au CNRS, Cevipof, Sciences Po. Ses travaux portent sur les fonctions publiques et la sociologie des élites.

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La démocratiereprésentative

est-elle en crise ?

Luc Rouban

663180010_COU_ La démocratie représentative.pdf - Janvier 10, 2018 - 10:00:06 - 1 sur 1 - 234.8 x 180 mm - BAT DILA

fruits d’une économie friande en compétences et talents d’analyse. Les moins qualifiés, au contraire, endurent la disparition des em-plois intermédiaires et la concur-rence accrue pour les métiers dans le secteur des services vers lesquels l’économie se réoriente. Pour nommer ces transformations du marché du travail, les écono-mistes parlent de polarisation.

La percée de l’intelligence artifi-cielle menace ainsi cet équilibre déjà fragile. En permettant aux machines de se substituer au tra-vail humain dans de nouvelles tâ-ches, qui nécessitent de la flexibi-lité ou de l’analyse de problèmes complexes, les machines vont conquérir de nouveaux métiers. Elles pourraient rapidement sup-planter le travail humain dans les emplois de services et les métiers qualifiés qui étaient jusqu’à pré-sent préservés.

Cette mainmise toujours plus grande des machines dans l’éco-nomie ravive les craintes relatives au maintien d’une société de plein emploi.

LA NÉCESSITÉ DE POLITIQUES PUBLIQUES VOLONTARISTES

Face aux transitions technologi-ques, les gouvernements ne sont pas pour autant désarmés.

Ces transitions nécessitent des compétences nouvelles que la population doit s’approprier. Si les emplois de demain exigent une familiarité forte avec l’in-formatique ou des notions de programmation, le système édu-catif doit être en première ligne pour répondre à ces besoins. Si la population d’un pays n’est pas formée et prête à utiliser les nou-velles machines, ce pays risque de

connaître un retard technologique qui l’éloignera des bénéfices des gains de productivité associés.

Depuis la grande récession de 2008, un tel risque est pris au sé-rieux. Malgré des milliers d’em-plois détruits et un chômage au plus haut, les entrepreneurs se plaignaient alors d’avoir de sérieu-ses difficultés à recruter dans de nombreux secteurs. Ce n’est donc pas le travail qui était rare, mais plutôt le travail offrant un niveau de formation approprié à la de-mande des entreprises. Avec la reprise de la croissance, ces dif-ficultés de recrutement se sont encore accentuées.

Les difficultés à recruter peuvent aussi être dues au fait que les travailleurs ne se trouvent pas au bon endroit. En France comme dans de nombreux pays, les per-tes d’emplois industriels liées à la polarisation sont géographique-ment concentrées dans les villes moyennes. Or ces territoires béné-ficient peu de l’essor des nouvelles technologies qui se concentrent dans les grandes métropoles. Faciliter la réallocation du travail vers les régions dynamiques tout en ne délaissant pas les autres régions constitue donc un défi es-sentiel des politiques territoria-les de l’emploi.

Ainsi, les pouvoirs publics ont encore un rôle crucial à jouer dans l’organisation de l’offre de nombreux services. Les secteurs de la santé et de l’éducation, dont la croissance a été spectaculaire ces dernières années, ne peuvent être laissés aux seules mains du marché. Des politiques publiques volontaristes doivent contribuer à y attirer les meilleurs talents et y offrir de bonnes conditions de travail. n

Plus d’infos sur

FAUT-IL CRAINDRE CES ÉVOLUTIONS ? Selon une vision optimiste, l’intelligence artificielle pourrait seconder le travail qualifié, en l’aidant à prendre les bonnes décisions sans rempla-cer totalement le travail. L’intelligence artificielle est pour le moment très limitée par rapport aux capacités humaines. De très loin, les ma-chines ne sont pas capables d’effectuer l’ensemble des tâches que le travail humain peut effectuer, à plus forte raison si ces tâches sont abs-traites ou manuelles non routinières.

26 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

Ce TEST est extrait du livre : RÉUSSIR L’ENTRETIEN AVEC LE JURY

CONCOURS 2018-2019d’Adeline Munier,

sous la direction de Pascal Tuccinardi

Éditions Nathan Collection Intégrer la fonction publique

Décembre 2017 - 224 pages ISBN 978-2-09-164997

VOCATION SERVICE PUBLIC

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RÉUSSIR L’ENTRETIEN AVEC LE JURY

Vous redoutez l’épreuve de conversation et d’entretien avec un jury ? Ce test vous aidera à identifier vos forces et vos faiblesses pour vous préparer efficacement. À chaque question, cochez la proposition qui vous semble exacte et reportez-vous à la page 29 pour les réponses.

1- Le jour de l’entretien, je choisis des vêtements correspondant :A à ma personnalité, quelle qu’elle soit.B à l’impression que je veux produire sur le jury.C à la tenue que tout fonctionnaire se doit de porter.

2- Lors de mon entrée dans la salle :A je dis bonjour à chacun des membres du jury.B je serre la main de chacun des membres du jury.C je dis bonjour à l’ensemble du jury en regardant chaque membre.

3- À la fin de l’entretien :A je quitte la salle en fermant la porte pour laisser au jury le temps

de délibérer avant l’entrée du candidat suivant.B je quitte la salle en me retournant à la porte pour prendre congé.C je questionne le jury sur le sens d’une question posée.

4- Pendant l’entretien, pour me détendre :A je regarde le plafond.B je change discrètement de posture.C je me passe la main dans les cheveux.

5- Les tics verbaux, les gestes parasites peuvent nuire à l’efficacité

du discours.A VraiB Faux

6- Pour m’exprimer :A je recours fréquemment aux sigles.B je privilégie les phrases courtes.C j’utilise mon langage habituel.

7- Pour rendre audible ma parole :A j’élève constamment la voix.B je prévois quelques silences dans mon exposé.C j’insiste sur les fins de phrase.

VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 / 27 Plus d’infos sur

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RÉUSSIR L’ENTRETIEN AVEC LE JURY

8- Pendant l’entretien :A mes mains doivent rester immobiles.B mes mains peuvent être posées sur mes genoux.C mes mains doivent ponctuer mon expression.

9- Pendant l’entretien :A j’avance mon siège pour être plus proche de la table d’examen.B je pose ma montre sur un coin de table pour maîtriser le temps.C je pose mon sac sur la table pour pouvoir éventuellement prendre un objet.

10- Pendant l’entretien, l’un des membres du jury bâille.A Je m’interromps en lui demandant si mes propos l’ennuient.B J’en déduis que mes propos sont sans intérêt.C Je ne tiens pas compte de cette réaction et continue mon exposé.

11- Une question fermée n’appelle qu’une réponse courte.A VraiB Faux

12- Pendant l’énoncé de la question :A je réfléchis à la réponse que je vais faire.B je priorise la phase d’écoute.C je me demande pourquoi cette question m’est posée.

13- Lors de réponses à des questions polémiques sur un sujet sensible :A je dis franchement ce que je pense même s’il s’agit d’une position extrémiste.B j’exprime mon point de vue en gommant mes positions extrémistes.C j’évite de m’engager.

14- Le jury me demande de prendre position sur un point en débat.A Je me limite à ma position personnelle.B Je complète ma position personnelle par une réfutation des arguments

pouvant m’être opposés.C Je cherche à présenter l’ensemble des arguments et données favorables

à ma thèse.

15- Lors de mon exposé préalable :A je dois utiliser tout le temps qui m’est imparti.B je peux légèrement dépasser le temps qui m’est imparti.C j’ai intérêt à fortement limiter mon temps de parole pour ne pas risquer

de commettre des erreurs.

16- Je ne dois pas avouer une ignorance lors de l’entretien.A VraiB Faux

17- Confronté à une question provocante :A je prends le temps de la réflexion.B je signale à l’interrogateur qu’elle n’a aucun rapport avec l’épreuve.C je refuse de répondre.

18- Confronté à plusieurs questions successives, en rafale :A je choisis systématiquement de répondre dans l’ordre des questions posées.B je choisis l’ordre de mes réponses.C j’en profite pour ignorer une question embarrassante.

19- Un membre du jury m’interrompt constamment lors de mes réponses.A Je lui fais remarquer que j’ai écouté ses questions sans l’interrompre.B Je marque par mon attitude mon irritation pour le lui faire comprendre.C Je ne me laisse pas perturber par ce comportement.

20- Le jury laisse le silence s’installer.A J’attends un instant et je reprends la parole.B J’attends la prochaine question du jury.C Je demande aux membres du jury s’ils n’ont plus de questions à poser.

21- Le jury critique les propos que je viens de tenir.A J’ignore ces critiques pour ne pas me laisser perturber.B Je peux demander au jury de préciser sa critique.C Je modifie ma position en conséquence.

22- Le jury me fait remarquer une erreur dans mes propos.A Je corrige immédiatement mon erreur.B Je corrige mon erreur en expliquant son origine.C J’ignore la remarque pour ne pas relancer la conversation sur ce thème.

23- Un membre du jury est particulièrement agressif à mon égard.A Je lui réponds sur le même ton.B Je me demande pourquoi il m’en veut.C Je lui réponds sur le fond en choisissant d’ignorer son agressivité.

28 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 Plus d’infos sur

24- La préparation de la présentation du parcours professionnel :A peut inclure la mention des périodes de formation.B doit inclure la mention des périodes de formation.

25- La présentation du parcours professionnel :A peut inclure un développement sur les motivations et le projet professionnel.B doit inclure un développement sur les motivations et le projet professionnel.

26- L’absence de diplôme est systématiquement perçue comme un facteur négatif.A VraiB Faux

27- Lors de l’entretien, je dois être en mesure de :A présenter un projet professionnel précis.B présenter un projet professionnel incluant la mobilité.C présenter un projet professionnel à long terme.

28- Lors de la présentation de mes qualités et défauts :A je présente l’ensemble de mes qualités.B je présente l’ensemble de mes défauts.C je sélectionne des qualités et défauts en rapport avec l’emploi postulé.

29- Pour expliquer ma candidature, je mets en avant :A la sécurité d’emploi.B la possibilité d’exercer des missions variées.C les garanties de carrière.

30- Pour prouver sa motivation, il est préférable de connaître l’organigramme de l’administration d’emploi.A Vrai B Faux

31- Pour prouver ses aptitudes à exercer les fonctions, il est préférable de

connaître le statut particulier du corps ou cadre d’emplois auquel on postule.A VraiB Faux

32- Les exercices de mise en situation professionnelle sont réservés

aux candidats des concours internes et examens professionnels.A VraiB Faux

33- MAP signifie :A mission administrative prioritaire.B modernisation de l’action publique.C modernisation de l’administration publique.

34- Cherchez l’intrus.A PréfetB MinistreC Président du Conseil départemental

35- Le service public se définit comme une activité d’intérêt général gérée :A exclusivement par une personne publique.B par une personne publique ou privée.C exclusivement par l’État.

36- Le principe de continuité du service public :A permet la réquisition des fonctionnaires en cas de grève et de trouble grave à l’ordre public.B interdit le droit de grève aux fonctionnaires.C oblige le service public à fonctionner 24/24 heures.

37- Cherchez l’intrus.A ArrêtéB DécretC Loi

38- La Constitution de la Ve République :A date de 1958.B doit respecter le droit européen.C a fait l’objet d’importantes modifications en 2009.

39- Le nombre d’agents relevant de la fonction publique est d’environ :A 3 millions.B 5 millions.C 8 millions.

40- Un fonctionnaire est titulaire :A de son corps ou cadre d’emplois.B de son grade.C de son emploi.

41- La formation :A est un droit.B est une obligation.C est un droit et une obligation.

42- Cherchez l’intrus.A Liberté d’opinionB Droit syndicalC Garantie d’emploi

43- Un fonctionnaire peut être sanctionné sur le plan disciplinaire pour des faits commis en dehors du service.A VraiB Faux

44- Le devoir de réserve :A interdit la révélation d’informations concernant les agents du service.B interdit l’expression d’opinions critiques en des termes violents, excessifs.C interdit de porter un signe distinctif (religieux, syndical…) pendant le temps

de service.

45- L’impôt principal alimentant le budget de l’État est :A la TVA.B l’impôt sur le revenu.C l’impôt sur les grandes fortunes.

46- Les collectivités territoriales et leurs établissements publics réalisent

environ :A le tiers des investissements publics.B la moitié des investissements publics.C les trois quarts des investissements publics.

47- GPEC signifie :A gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.B gestion prospective de l’État et des collectivités.C gestion prévisionnelle des études et des collectivités.

48- Cherchez l’intrus.A MétierB CompétenceC Grade

49- Le compte personnel de formation permet d’acquérir :A 20 h de droit à formation par an.B 24 h de droit à formation par an.C 30 h de droit à formation par an.

50- Le traitement d’un fonctionnaire est fonction de :A son statut.B sa valeur professionnelle.C sa productivité.

51- Un agent de catégorie C peut exercer des fonctions d’encadrement.A VraiB Faux

52- Un cadre A peut n’exercer aucune fonction d’encadrement.A VraiB Faux n

VOCATION SERVICE PUBLIC

VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 / 29 Plus d’infos sur

Corrigés du TEST

1 Réponse B : à l’impression que je veux produire sur le jury. Il n’existe pas de tenue type, mais il est préférable d’éviter de porter des vêtements et/ou accessoires susceptibles de heurter les membres du jury.

2 Réponse C : je dis bonjour à l’ensemble du jury en regardant chaque membre. Il est inutile de vouloir saluer chaque membre du jury.

3 Réponse A : je quitte la salle en fermant la porte pour laisser au jury le temps de délibérer avant l’entrée du candidat suivant.Prenez congé après vous être levé et avant d’avoir atteint la porte, sans questionner le jury.

4 Réponse B : je change discrètement de posture. Gardez les yeux fixés sur les membres du jury.

5 Réponse A : Vrai. Répétés, certains mots ou gestes peuvent, sinon agacer les membres du jury, du moins limiter leur attention à votre discours.

6 Réponse B : je privilégie les phrases courtes.Le recours aux sigles n’est admis que s’ils sontd’usage courant, et sans excès.

7 Réponse B : je prévois quelques silences dans mon exposé. Prenez l’habitude de respirer entre les phrases.

8 Réponse C : mes mains doivent ponctuer mon expression. Le corps participe à l’expression, mais sans excès.

9 Réponse B : je pose ma montre sur un coin de table pour maîtriser le temps. La gestion du temps est un élément majeur de l’exposé. Vous devez donc être en mesure de contrôler l’avancée de votre exposé.

10 Réponse C : Je ne tiens pas compte de cette réaction et continue mon exposé. Il ne faut ni interpeller les membres du jury ni surinterpréter chacun de leurs gestes.

11 Réponse B : Faux. Une question apparemment fermée peut appeler une réponse argumentée.

12 Réponse B : je priorise la phase d’écoute. L’écoute doit précéder la réflexion.

13 Réponse B : j’exprime mon point de vue en gommant mes positions extrémistes. Vous devez exprimer une opinion personnelle mais il est parfois préférable de taire certaines positions.

14 Réponse B : Je complète ma position personnelle par une réfutation des arguments pouvant m’être opposés. Plutôt que de vouloir tout dire sur vos arguments, sélectionnez l’essentiel et sachez anticiper les critiques.

15 Réponse B : je peux légèrement dépasser le temps qui m’est imparti. Le jury acceptera

un léger dépassement de temps. À l’opposé, le temps de l’exposé peut être réduit mais sans excès.

16 Réponse B : Faux. Le candidat a le droit à l’ignorance ou à l’erreur sur certaines questions.

17 Réponse A : je prends le temps de la réflexion. Vous ne pouvez pas refuser de répondre sauf à imaginer une question purement intime, relevant de la vie privée.

18 Réponse B : je choisis l’ordre de mes réponses. Vous devez répondre à l’ensemble des questions posées, mais avec le choix de l’ordre.

19 Réponse C : Je ne me laisse pas perturber par ce comportement. Les membres du jury peuvent parfois chercher à tester vos réactions : acceptez-le !

20 Réponse A : J’attends un instant et je reprends la parole. Vous devez garder votre calme et ne pas laisser le silence se prolonger.

21 Réponse B : Je peux demander au jury de préciser sa critique. Vous devez accepter les critiques, les prendre en compte, mais vous pouvez maintenir votre position lors d’un échange.

22 Réponse B : Je corrige mon erreur en expliquant son origine. Vous devez reconnaître votre erreur en essayant de la retourner à votre avantage.

23 Réponse C : Je lui réponds sur le fond en choisissant d’ignorer son agressivité. Restez « zen », en répondant calmement, sans surenchérir dans le registre de l’agressivité.

24 Réponse B : doit inclure la mention des périodes de formation. Les périodes de formation révèlent votre désir de progresser, permettent la mise en valeur de savoirs et savoir-faire.

25 Réponse B : doit inclure un développement sur les motivations et le projet professionnel. Motivations et projet professionnel ont une place naturelle en conclusion de votre exposé.

26 Réponse B : Faux. L’absence de diplôme n’est pas en soi dévalorisante et peut être compensée, par exemple par l’expérience acquise et développée. Elle peut aussi être justifiée.

27 Réponse B : présenter un projet professionnel incluant la mobilité. Une vision encore floue de votre avenir professionnel, surtout à long terme, n’est pas pénalisante.

28 Réponse C : je sélectionne des qualités et défauts en rapport avec l’emploi postulé. Inutile de présenter l’ensemble de vos qualités et défauts. Sachez les sélectionner, voire « mentir » à bon escient.

29 Réponse B : la possibilité d’exercer des missions variées. Les avantages traditionnels du statut de fonctionnaire ne doivent pas constituer votre unique motivation !

30 Réponse A : Vrai. La connaissance préalable de l’administration d’emploi est un atout indéniable.

31 Réponse A : Vrai. Le statut particulier précise les fonctions susceptibles d’être exercées et devant être connues du candidat.

32 Réponse B : Faux. La mise en situation vise à se projeter dans l’avenir, non à valider une expérience professionnelle.

33 Réponse B : modernisation de l’action publique. Il s’agit d’une politique de réforme de l’État mise en oeuvre depuis 2012, qui a succédé à la révision générale des politiques publiques (RGPP).

34 Réponse C : président du Conseil départemental. Le président du Conseil départemental est une autorité élue représentant le département, collectivité décentralisée. Ministres et préfets sont nommés et représentent l’administration d’État.

35 Réponse B : par une personne publique ou privée. Sauf exception (armée, état-civil…), les activités de service public peuvent être directement gérées par des administrations publiques ou déléguées à des personnes privées (EDF, hôpitaux…).

36 Réponse A : permet la réquisition des fonctionnaires en cas de grève et de trouble grave à l’ordre public. Seuls certains fonctionnaires sont privés du droit de grève (préfets, policiers nationaux…).

37 Réponse C : Loi. Décret et arrêté sont des actes édictés par l’administration alors que la loi est adoptée par le Parlement ou par le peuple (référendum).

38 Réponse A : date de 1958. Devant la juridiction française la Constitution a une valeur supérieure aux normes internationales. Elle a été révisée en 2008.

39 Réponse B : 5 millions. Si l’on prend en compte l’ensemble des personnes travaillant dans le cadre du service public (hôpitaux privés, entreprises publiques, Sécurité sociale…), ce chiffre atteint environ 7 millions, soit 28 % de l’emploi total en France.

40 Réponse B : de son grade. L’emploi est à la disposition de l’employeur au contraire du grade, qui ne peut, sauf cas de faute grave, être remis en cause.

41 Réponse C : est un droit et une obligation. La

formation peut être imposée par le statut ou l’employeur, ou être sollicitée par l’agent.

42 Réponse C : Garantie d’emploi. La garantie d’emploi est un droit spécifique du fonctionnaire au contraire de la liberté d’expression et du droit syndical également reconnus aux salariés du secteur privé.

43 Réponse A : Vrai. Certaines obligations (dignité, probité, discrétion…) s’imposent, y compris en dehors du service.

44 Réponse B : interdit l’expression d’opinions critiques en des termes violents, excessifs. La confusion est fréquente avec le devoir de discrétion professionnelle (réponse A) et l’obligation de neutralité (réponse C).

45 Réponse A : la TVA. La TVA représente près de 50 % des recettes fiscales.

46 Réponse C : les trois quarts des investissements publics. Ce chiffre s’explique par les multiples transferts de compétences opérés depuis le mouvement de décentralisation lancé en 1982.

47 Réponse A : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Cette expression désigne l’ensemble des pratiques et méthodes de gestion des ressources humaines s’inscrivant dans une démarche prospective et prenant en compte une approche quantitative (emploi) et qualitative (compétences).

48 Réponse C : Grade. Métier et compétence sont des termes relevant de la gestion des ressources humaines, « inconnus » du statut. Le grade est un terme statutaire précisant la position dans la carrière.

49 Réponse B : 24 heures par an*. Le compte personnel de formation, qui remplace le droit individuel à formation (DIF) depuis le 1er janvier 2017, garantit un crédit de formation à chaque agent. (*désormais décompté en euros)

50 Réponse A : son statut. Attention à ne pas confondre traitement (fonction du grade et de l’échelon de l’agent, donc de son statut) et rémunération (terme global incluant le régime indemnitaire). Ce dernier peut prendre en compte valeur professionnelle et productivité.

51 Réponse A : Vrai. Un agent de maîtrise, un adjoint administratif (catégorie C) peuvent parfois, dans certaines petites structures, se voir confier la mission d’encadrer une équipe.

52 Réponse A : Vrai. Des missions d’audit, d’expertise, de conseil sont souvent confiées à des agents de catégorie A et n’impliquent pas nécessairement une fonction d’encadrement.

RÉUSSIR L’ENTRETIEN AVEC LE JURY

30 / VOCATION SERVICE PUBLIC n°34

LE CARNET D’ADRESSESToutes les adresses utiles pour s’informer, se préparer, s’inscrire aux concours de la Fonction publique, et postuler aux offres d’emploi des établissements et entreprises du secteur public.

Fonction publique d’ÉtatMINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRESI Bureau des concours Tél. 01 43 17 53 53 www.diplomatie.gouv.fr/fr/emplois-stages-concours/I La Maison des Français de l’étranger (MFE)[email protected]

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATIONhttp://agriculture.gouv.fr/metiers-et-formations/metiers-et-formations - Tél. 01 49 55 57 46 I ONF (Office national des forêts)www.onf.fr - Tél. voir site, rubrique « en régions »I ENGEES (École nationale de génie de l’eau et de l’environnement) www-engees.u-strasbg.fr - Tél. 03 88 24 82 82I INFOMA (Institut national de formation du ministère chargé de l’Agriculture) - CPI : Tél. 04 72 28 93 00http://infoma.agriculture.gouv.fr/ (onglet « recrutement »)

MINISTÈRE DE LA CULTURE www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Emploi-et-formation Tél. 01 40 15 83 31 I INP (Institut national du patrimoine) www.inp.fr - Tél. 01 44 41 16 41I ENSSIB (École nationale des Sciences de l’information et des bibliothèques) www.enssib.fr/formation - Tél. 04 72 44 43 43I INP (Institut national du patrimoine)CPI : www.inp.fr/Formation-initiale-et-continue/Formation-des-conservateurs/Classe-preparatoire-integreeTél. 01 44 41 16 03

MINISTÈRE DES ARMÉESwww.defense.gouv.fr/sga - N° AZUR : 0 810 646 333 I Armée de l’Air - https://devenir-aviateur.frI Marine Nationale - www.etremarin.frI Armée de Terre - CIRFACentre d’Information et de Recrutement des Forces Armées www.recrutement.terre.defense.gouv.fr

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, MINISTÈRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICSwww.economie.gouv.fr - Tél. 01 40 04 04 04Concours : www.economie.gouv.fr/recrutementI INSEE - www.insee.fr - Tél. 01 41 17 50 50 - I Centre de formation de l’Insee (Cefil)CPI : www.cefil.fr - Tél. 05 57 55 56 00I École nationale des douanes (END)CPI : www.douane.gouv.fr/articles/a12350-la-classe- preparatoire-integree-de-l-ecole-des-douanesI École nationale des finances publiques (ENFiP)CPI : www.economie.gouv.fr/recrutement/classes- preparatoires-integrees - Tél. 03 86 71 54 34 ou 03 86 71 54 01I École nationale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (ENCCRF)CPI : www.economie.gouv.fr/recrutement/classes- preparatoires-integrees Tél. 04 99 52 74 37 ou 04 99 52 74 44

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ADMINISTRATIONET DE LA FONCTION PUBLIQUE (DGAFP)www.fonction-publique.gouv.frI ENA (École nationale d’administration) - www.ena.frENA Strasbourg : 03 88 21 44 44 - ENA Paris : 01 44 41 85 00 I IRA (Instituts régionaux d’administration) - CPIBastia : www.ira-bastia.fr - Tél. 04 95 32 87 00 Lille : www.ira-lille.gouv.fr - Tél. 03 20 29 87 10 Lyon : www.ira-lyon.gouv.fr - Tél. 04 72 82 17 17 Metz : www.ira-metz.fr - Tél. 03 87 75 44 11 Nantes : www.ira-nantes.fr - Tél. 02 40 74 34 77

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE www.education.gouv.fr - Tél. 01 55 55 10 10 I Examens et concours enseignants : voir les rectorats

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHEwww.enseignementsup-recherche.gouv.fr

PRINCIPAUX ORGANISMES DE RECHERCHE (EPST) I CNRS (Centre national de recherches scientifiques) www.cnrs.frI IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux)www.ifsttar.fr, onglet « Nous rejoindre » I INED (Institut national d’études démographiques) www.ined.frI INRA (Institut national de recherches agronomiques) www.inra.fr I INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) -https://www.inria.fr/institut/recrutement-metiersI INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) - www.rh.inserm.frI IRD (Institut de recherche pour le développement)www.ird.fr I IRSTEA (Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture - ex. CEMAGREF)www.irstea.fr, onglet « Nous rejoindre »

(Voir aussi les établissements de recherche ayant un statut d’EPIC page suivante)

MINISTÈRE DU TRAVAILwww.travail-emploi.gouv.fr - Tél. 01 44 38 38 38I INTEFP (Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) Tél. 04 78 87 47 47 - www.intefp.travail-emploi.gouv.frCPI : www.intefp.travail-emploi.gouv.fr/activites-de- formation/cpiit/information

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRETél. 01 40 81 21 22 - www.ecologique-solidaire.gouv.frProvince : Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture (DDEA) de votre département I ENTPE (École nationale des travaux publics de l’État)www.entpe.fr - Tél. 04 72 04 70 70

Plus d’infos sur

I ENSG (École nationale supérieure des Sciences géographique) www.ensg.eu - Tél. 01 64 15 30 01 I ENM (École nationale de la météorologie)www.enm.meteo.fr - Tél. 05 61 07 80 80 I ENAC (École nationale de l’aviation civile)www.enac.fr - Tél. 05 62 17 40 00 I ENPC (École nationale des ponts Paris Tech) - www.encp.frI ENTE (École nationale des techniciens de l’équipement)www.ente.equipement.gouv.fr - Tél. 03 27 23 73 00CPI : www.ente.developpement-durable.gouv.fr/preparer-un-concours-classes-preparatoires-r138.html Tél. 03 27 23 73 80I ENSM (Écoles nationales supérieures maritimes)https://www.supmaritime.frSaint-Malo : Tél. 02 99 40 68 80Havre : Tél. 02 35 54 78 00Nantes : Tél. 02 40 71 01 80Marseille : Tél. 04 91 76 82 82I ENSAM (École nationale de sécurité et d’administra-tion de la mer)http://www.ecole-affaires-maritimes.fr - Tél. 09 70 00 04 50

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR www.interieur.gouv.fr - Tél. 01 49 27 49 27 I DCRFPN (Direction centrale du recrutement et de la formation de la Police nationale) Tél. 0 800 22 0 800 (appel gratuit depuis un poste fixe)www.lapolicenationalerecrute.frI DSC (Direction de la Sécurité civile)www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civileI Gendarmerie CIR (Centre d’information et de recrute-ment de la Gendarmerie) - Tél. 0 820 220 221www.lagendarmerierecrute.fr/I ENSP (École nationale supérieure de la police nationale) - CPI : Tél. 01 64 69 36 29http://www.ensp.interieur.gouv.fr/Devenir-commissaire/Classe-preparatoire-integreehttp://www.ensp.interieur.gouv.fr/Devenir-officier/Classe-Preparatoire-Integree-officier I EOGN (École des officiers de la Gendarmerie nationale) - CPI : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn/Formation/La-classe-preparatoire-integree-de-la-gendarmerie-nationale-CPIGN - Tél. 0 820 220 221

MINISTÈRE DE LA JUSTICE www.justice.gouv.fr - Tél. 01 44 77 60 60 Portail métiers : www.metiers.justice.gouv.frI Service de l’emploi pénitentiaire : www.sep.justice.gouv.frI École nationale de la magistrature (ENM) : www.enm.justice.frCPI : www.enm.justice.fr/classes-preparatoires-ENMTél. 05 56 00 10 41I École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP)CPI : www.enap.justice.fr/classe-preparatoire-integreeTél. 05 53 98 90 94I École nationale des greffes (ENG)CPI : www.eng.justice.fr - 03 80 60 56 00I École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) - CPI : www.enpjj.justice.fr/la-classe-préparatoire-intégrée - Tél. 03 59 03 14 14

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉhttp://solidarites-sante.gouv.fr - Tél. 01 40 56 60 00Métiers et concours : http://solidarites-sante.gouv.fr/metiers-et-concours I École des hautes études en santé publique (EHESP) CPI : www.ehesp.fr/formation/formations-fonction-publique/preparation-aux-concours/classe-preparatoire-integree/ - Tél. 02 99 02 29 58I Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la FPHwww.cng.sante.fr - Tél. 01 45 57 08 51

MINISTÈRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRESwww.cohesion-territoires.gouv.fr - Tél. 01 42 75 80 00

MINISTÈRE DES OUTRE-MERwww.outre-mer.gouv.fr - Tél. 01 53 69 20 00

MINISTÈRE DES SPORTSwww.sports.gouv.fr - Tél : 01 40 45 90 00 Portail des métiers : www.sports.gouv.fr/index/metiers-et-formations

VOCATION SERVICE PUBLIC

I Consultez le calendrier des concours sur le site vocationservicepublic.fr I Suivez l’actualité et les « alertes recrutements » sur facebook.com/vocationservicepublic

VOCATION SERVICE PUBLIC n°34 / 31 Plus d’infos sur

SERVICES DU PREMIER MINISTREI École nationale d’administration (ENA)CPI : www.ena.fr/Concours-Prepas-Concours/preparer-reussir-concours/Classe-preparatoire-Egalite-des-chan-ces - Tél. 01 44 41 86 24

Assemblée nationale et Sénatwww2.assemblee-nationale.fr/informations-pratiques/concours-stages-et-apprentissage - Tél. 01 40 63 60 00 www.senat.fr/emploi - Tél. 01 42 34 20 00

Ville de Pariswww.paris.fr/recrutement - Tél. 01 42 76 40 40

Fonction publique territorialeI CNFPT (Centre national de la Fonction publique territoriale) - www.cnftp.fr - Tél. 01 55 27 44 00 Voir aussi les délégations régionales du CNFPT  I CDG (Centres départementaux de gestion)URL de chaque site sur : http://fncdg.com/annuaire_cdg/(01) Ain. Tél. 04 74 32 13 81. (02) Aisne. Tél. 03 23 52 01 52.(03) Allier. Tél. 04 70 48 21 00.(04) Alpes-de-Haute-Provence. Tél. 04 92 70 13 00.(05) Hautes-Alpes. Tél. 04 92 53 29 10.(06) Alpes-Maritimes. Tél. 04 92 27 34 34.(07) Ardèche. Tél. 0 820 00 04 68.(08) Ardennes. Tél. 03 24 33 88 00.(09) Ariège. Tél. 05 34 09 32 40.(10) Aube. Tél. 03 25 73 58 01.(11) Aude. Tél. 04 68 77 79 77.(12) Aveyron. Tél. 05 65 73 61 60.(13) Bouches-du-Rhône. Tél. 04 42 54 40 50.(14) Calvados. Tél. 02 31 15 50 20.(15) Cantal. Tél. 04 71 63 89 35.(16) Charente. Tél. 05 45 69 70 02.(17) Charente-Maritime. Tél. 05 46 27 47 00.(18) Cher. Tél. 02 48 50 82 50.(19) Corrèze. Tél. 05 55 20 69 40.(2A) Corse-du-Sud. Tél. 04 95 51 07 26.(2B) Haute-Corse. Tél. 04 95 32 33 65. (21) Côte-d’Or. Tél. 03 80 76 99 76.(22) Côtes-d’Armor. Tél. 02 96 58 64 00.(23) Creuse. Tél. 05 55 51 90 20. (24) Dordogne. Tél. 05 53 02 87 00.(25) Doubs. Tél. 03 81 99 36 36.(26) Drôme. Tél. 04 75 82 01 30.(27) Eure. Tél. 02 32 39 23 99.(28) Eure-et-Loir. Tél. 02 37 91 43 40.(29) Finistère. Tél. 02 98 64 11 30.(30) Gard. Tél. 04 66 38 86 86.(31) Haute-Garonne. Tél. 05 62 47 96 00.(32) Gers. Tél. 05 62 60 15 00.(33) Gironde. Tél. 05 56 11 94 30.(34) Hérault. Tél. 04 67 04 38 80.(35) Ille-et-Vilaine. Tél. 02 99 23 31 00.(36) Indre. Tél. 02 54 34 18 20.(37) Indre-et-Loir. Tél. 02 47 60 85 00.(38) Isère. Tél. 04 76 33 20 33.(39) Jura. Tél. 03 84 53 06 39/31.(40) Landes. Tél. 05 58 85 80 30.(41) Loir-et-Cher. Tél. 02 54 56 28 50.(42) Loire. Tél. 04 77 42 67 25.(43) Haute-Loire. Tél. 04 71 05 37 20.(44) Loire-Atlantique. Tél. 02 40 20 00 71.(45) Loiret. Tél. 02 38 75 85 45.(46) Lot.  Tél. 05 65 23 00 95.(47) Lot-et-Garonne. Tél. 05 53 48 00 70.(48) Lozère. Tél. 04 66 65 30 03.(49) Maine-et-Loire. Tél. 02 41 24 18 80.(50) Manche. Tél. 02 33 77 89 00.(51) Marne. Tél. 03 26 69 44 00.(52) Haute-Marne. Tél. 03 25 35 33 20.(53) Mayenne. Tél. 02 43 59 09 09.(54) Meurthe-et-Moselle. Tél. 03 83 67 48 10.(55) Meuse. Tél. 03 29 91 44 35.(56) Morbihan. Tél. 02 97 68 16 00.(57) Moselle. Tél. 03 87 65 27 06.(58) Nièvre. Tél. 03 86 71 66 10.(59) Nord. Tél. 03 59 56 88 00.(60) Oise. Tél. 03 44 06 22 60.(61) Orne. Tél. 02 33 80 48 00.(62) Pas-de-Calais. Tél. 03 21 52 99 55.(63) Puy-de-Dôme. Tél. 04 73 28 59 80.

(64) Pyrénées-Atlantiques. Tél. 05 59 84 40 40.(65) Hautes-Pyrénées. Tél. 05 62 38 92 50.(66) Pyrénées-Orientales. Tél. 04 68 34 88 66.(67) Bas-Rhin. Tél. 03 88 10 34 64.(68) Haut-Rhin. Tél. 03 89 20 36 00.(69) Rhône. Tél. 04 72 38 49 50.(70) Haute-Saône. Tél. 03 84 97 02 40.(71) Saône-et-Loire. Tél. 03 85 21 19 19.(72) Sarthe. Tél. 02 43 24 25 72.(73) Savoie. Tél. 04 79 70 22 52.(74) Haute-Savoie. Tél. 04 50 51 98 50.Ile-de-France (Petite Couronne). Tél. 01 56 96 80 80.Ile-de-France (Gde Couronne). Tél. 01 39 49 63 00.(76) Seine-Maritime. Tél. 02 35 59 71 11.(77) Seine-et-Marne. Tél. 01 64 14 17 00. (79) Deux-Sèvres. Tél. 05 49 06 08 50/53.(80) Somme. Tél. 03 22 91 05 19.(81) Tarn. Tél. 05 63 60 16 50.(82) Tarn-et-Garonne. Tél. 05 63 21 62 00.(83) Var. Tél. 04 94 00 09 20.(84) Vaucluse. Tél. 04 32 44 89 30.(85) Vendée. Tél. 02 51 44 50 60.(86) Vienne. Tél. 05 49 49 12 10.(87) Haute-Vienne. Tél. 05 55 30 08 40.(88) Vosges. Tél. 03 29 35 63 10.(89) Yonne. Tél. 03 86 51 43 43.(90) Territoire de Belfort. Tél. 03 84 57 65 65.(971) Guadeloupe. Tél. 05 90 99 45 00.(972) Martinique. Tél. 05 96 70 08 86.(973) Guyane. Tél. 05 94 29 00 91.(974) La Réunion. Tél. 02 62 42 57 57.(976) Mayotte. Tél. 02 69 61 06 02.

Fonction publique hospitalièreVoir l’Agence régionale de santé (ARS) de votre lieu de résidence - Portail des ARS : www.ars.sante.fr/I Direction des Hôpitaux - Concours de directeur d’éta-blissement sanitaire et social ou de praticien hospitalier : voir Ministère des Solidarités et de la SantéI Assistance Publique – Hôpitaux de Pariswww.aphp.fr/site/recrutement/ - Tél. 01 40 27 50 50 I Assistance Publique – Hôpitaux de Marseillehttp://fr.ap-hm.fr/emploi-formation - Tél. 04 91 38 19 60

Fonction publique européenneCommission européennehttps://epso.europa.eu/home_fr

SECTEUR PUBLIC

Principaux établissements publicsI BANQUE DE FRANCEwww.recrutement-banquedefrance.fr I CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONSwww.caissedesdepots.fr/nous-rejoindre I CHAMBRES DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT (CMA)www.artisanat.fr/les-cma-recrutent I CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE (CCI)www.cci.fr/web/recrutement I AGENCE DE L’EAU (L’Agence de l’eau est organisée en six agences, par bassin hydrographique)www.lesagencesdeleau.fr I AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE - www.asn.fr I SERVICES PUBLICS DE L’EMPLOI www.pole-emploi.fr ou tél. 3949www.afpa.fr/afpa/connaitre-l’afpa/l-afpa-recrutewww.unedic.org/a-propos/rejoindre-lunedicI MÉTÉO FRANCEwww.meteofrance.fr/nous-connaitre/recrutement-et- formation/rejoindre-meteo-franceI SÉCURITÉ SOCIALEwww.lassurance-maladie-recrute.comUrssaf : www.acoss.fr/home/candidats.html

Principaux EPIC (Établissements publics à caractère industriel et commercial)I FRANCE TÉLÉVISIONS http://recrutement.francetelevisions.fr

LE CARNET D’ADRESSES

I RADIO FRANCE https://radiofrance-recrute.talent-soft.com/accueil.aspxI RATP - www.ratp.fr/carrieresI SNCF - www.emploi.sncf.com

Principaux établissements publics de recherche (EPIC) I ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) - http://recrutement.ademe.fr/ I BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) www.brgm.fr/emploi/emploiI CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives - à la fois EPST et EPIC) - www.cea.fr/emploi/I CNES (Centre national d’études spatiales) www.cnes.fr, onglet « Nous rejoindre »I CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) http://talents.cstb.fr/accueil.aspx Les coordonnées des filiales du CSTB : www.cstb.fr/cstb/filiales/ I IFPEN (Institut français du pétrole énergies nouvelles) www.ifpenergiesnouvelles.fr/IFPEN/Nous-rejoindre/ Notre-politique-RHI IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploita-tion de la mer) - https://ifremer.jobs.net/

IPAG et CPAG (IEP)I Institut des métiers du droit et de l’administration (IMDA, ancien IPAG) de l’Université de Caen (14) http://droit.unicaen.fr/imda-iej-ipag-/ - Tél. 02.31.56.55.40 I IPAG de l’Université de Bourgogne à Dijon (21) http://ipag.u-bourgogne.fr/ - Tél. 03.80.39.53.59 I IPAG de l’Université de Franche-Comté à Besançon (25) http://ipag.univ-fcomte.fr/ - Tél. 03.81.66.61.45 I IPAG de l’Université de Bretagne occidentale à Brest (29) www.univ-brest.fr/ipag - Tél. 02.98.01.63.62 I IPAG de l’Université de Montpellier (34) www.ipag-montpellier.com/ - Tél. 04.34.43.23.01 I IPAG de l’Université de Rennes I (35) https://ipag.univ-rennes1.fr/ - Tél. 02.23.23.78.93 I IPAG de l’Université de Nantes (44) www.ipag.univ-nantes.fr/ - Tél. 02.40.14.16.11 I IPAG de l’Université de Reims (51) www.univ-reims.fr/ipag - Tél. 03.26.91.81.88 I IPAG de l’Université de Lorraine à Nancy (54) http://ipag.univ-lorraine.fr/ - Tél. 03.72.74.18.66 I IPAG de l’Université de Lille II (59) http://ipag.univ-lille2.fr/ - Tél. 03.20.90.74.39 I IPAG de l’Université de Valenciennes (59) www.univ-valenciennes.fr/IPAG/ - Tél. 03.27.51.12.34 I Institut des métiers de l’administration et de la justice (IMAJ) de l’Université Clermont Auvergne à Clermont-Fd (63) https://lc.cx/moq2 - Tél. 04.73.17.76.00 I IPAG de l’Université de Strasbourg (67) https://ipag.unistra.fr/ - Tél. 03.68.85.85.00 I IPAG de Paris – Université Paris II Panthéon-Assas (75) www.ipagdeparis.org/ - Tél. 01.53.63.86.30 I IPAG de l’Université de Rouen (76) http://ipag.univ-rouen.fr/ - Tél. 02.32.76.98.46 I IPAG de l’Université de Picardie à Amiens (80) www.u-picardie.fr/instituts/ipag/ - Tél. 03.22.82.71.31 I IPAG de l’Université de Poitiers (86) http://ipag.univ-poitiers.fr/ - Tél. 05.49.45.40.90 I IPAG de l’Université de Limoges (87) www.ipag.unilim.fr/ - Tél. 05.55.34.97.44 I IPAG de l’Université de Paris Nanterre (92) https://ipag.parisnanterre.fr/ - Tél. 01.40.97.74.13 I IPAG de l’Université de Paris Est Créteil (94) http://ipag.u-pec.fr/ - Tél. 01.45.17.18.95 I IPAG de l’Université des Antilles à Schoelcher (972)https://lc.cx/mopi - Tél. 05.96.72.73.80

I CPAG de l’IEP d’Aix-en-Provence (13) https://lc.cx/mopN - Tél. 04 42 17 01 70 I CPAG de l’IEP de Toulouse (31) https://lc.cx/mopY - Tél. 05 61 11 02 80 I CPAG de l’IEP de Bordeaux (33) https://lc.cx/mopM - Tél. 05 56 84 44 09 I CPAG de l’IEP de Grenoble (38) https://lc.cx/mopn - Tél. 04 76 82 60 35 I CPAG de l’IEP de Lyon (69) https://lc.cx/mop7 - Tél. 04 37 28 38 26 I I-EPrépa de l’IEP de St-Germain-en-Laye (78) https://lc.cx/moxh - Tél. 01 30 87 47 83

CONCOURS DES IRA

Hervé Macquart

Ladocumentation

Française

C o n c o u r s Formation Administration

DiffusionDirection de l’information légale et administrativeLa documentation FrançaiseTél. : 01 40 15 70 10

Imprimé en FrancePrix : 16 €

ISSN 1152-4235ISBN 978-2-11-145271-8DF 1FA44940

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Catégorie A

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Catégorie C

Annales des IRAconcours 2018

Annales commentées

Les trois concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration (IRA) – externe, interne et 3e concours – se déroulent chaque année en février. En 2017, ils ont permis de recruter 730 élèves au total, alors que plus de 12 000 candidats s’étaient inscrits aux concours. Il est donc nécessaire de s’y préparer avec sérieux et méthode  : tel est l’objectif de ce manuel, outil indispensable pour la préparation aux épreuves écrites.Chaque partie propose une méthode de préparation à l’une des épreuves : la composition sur un sujet d’ordre général et les questions à réponse courte (QRC) – deux épreuves du concours externe –, la note administrative ou la note de synthèse – épreuves du concours interne et du 3e  concours. Pour chacune, la méthode exposée est illustrée d’exemples et accompagnée du corrigé des sujets donnés en 2017. D’autres sujets commentés et corrigés sont proposés, qui permettent de s’entraîner aux épreuves en temps réel.

Annales des IRA concours 2017

Hervé Macquart

■ Compréhension et analyse des questions■ Mobilisation des connaissances■ Construction et rédaction des QRC

3. Sujets pour s’entraîner

III. NOTE DE SYNTHÈSE ET NOTE ADMINISTRATIVE

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps■ Lecture de l’énoncé■ Exploitation du dossier■ Construction et rédaction de la note

3. Sujets pour s’entraîner

Sommaire

C o n c o u r s Formation Administration

www.ladocumentationfrancaise.fr

I. LA COMPOSITION SUR UN SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps■ Analyse de l’énoncé■ Mobilisation des connaissances■ Construction du plan■ Introduction, développement et conclusion■ Un sujet commenté et rédigé

3. Sujets pour s’entraîner

II. LES QUESTIONS À RÉPONSE COURTE (QRC)

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps

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C o n c o u r s Formation Administration

Les politiques publiques

Sous la direction de Suzanne Maury

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Ladocumentation

Française

Édition 2018-2019

dF

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Cet ouvrage dédié aux politiques publiques françaises est un vrai « must have » pour tout candidat aux concours et pour tout fonctionnaire.

Composition sur un sujet d’ordre général à l’écrit, oraux de culture administrative, examens professionnels de tous niveaux : ce livre vous estindispensable et n’a pas d’équivalent.

Composé de 33  textes, il est complet et synthétique. Il traite des choix récents concernant les institutions et les outils de l’action publique (évolution des missions de l’État, choix fi scaux), des politiques par secteur (éducation, défense, famille, retraites, etc.) ou transversales (lutte contre la pauvreté) comme des valeurs qui fondent notre démocratie (lutte contre les discriminations, orientations données à la démocratie sociale, etc.). Il fait enfi n une place aux politiques internationales de la France.

Chaque « fi che » fournit les connaissances indispensables à la compréhension de la politique concernée et évoque les débats qui l’animent, en présentant différents arguments. Le lecteur dispose ainsi des éléments à connaître pour parfaire son savoir et construire son propre avis.

Les politiques publiquesSous la direction de Suzanne Maury

Sommaire

C o n c o u r s Formation Administration

www.ladocumentationfrancaise.fr

Imprimé en FrancePrix : 20 €

ISSN 1152-4235ISBN 978-2-11-145597-9DF 1FA46850

I. Institutions et outils de l’action publique ■ 1. Les missions essentielles de l’État

■ 2. La réforme de l’État

■ 3. Les inégalités territoriales

■ 4. La décentralisation et son bilan

■ 5. La gestion des fi nances publiques

■ 6. La politique fi scale

■ 7. L’État employeur

■ 8. L’évaluation des politiques publiques

II. Droits des personnes, fi nalités et valeurs de l’action publique■ 9. L’État et la laïcité

■ 10. Déontologie de l’action publique

■ 11. Les politiques d’immigration et d’asile

■ 12. La lutte contre les discriminations

■ 13. Revivifi er la démocratie sociale

■ 14. L’administration, les pouvoirs publics et les usagers

■ 15. Protéger la population

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III. Politiques publiques sectorielles■ 16. La politique de défense

■ 17. Les politiques policières et la délinquance

■ 18. La politique énergétique

■ 19. La protection de l’environnement

■ 20. La politique agricole

■ 21. La politique du logement et de l’habitat

■ 22. La politique de l’éducation

■ 23. La politique de la recherche

■ 24. Les politiques du marché du travail

■ 25. La politique culturelle

■ 26. La politique de santé

■ 27. La politique familiale

■ 28. La réforme des retraites

■ 29. Le vieillissement de la population

■ 30. La lutte contre la pauvreté

IV. La France dans un monde en turbulence■ 31. Améliorer la compétitivité de l’économie française

■ 32. La France dans le monde

■ 33. La France et l’Europe

DiffusionDirection de l’information légale et administrative

La documentation FrançaiseTél. 01 40 15 70 10

www.ladocumentationfrancaise.fr

Daniel AgacinskiBlandine BarreauÉtienne BeekerNadège BouquinJean-Christophe BureauSamuel CharlotJean-Claude DriantFrançois Écalle

François FontaineÉric HeyerPhilippe HuberdeauAndré LegrandPhilippe PoirrierSebastian RochéMatthieu TardisBruno Tertrais

Imprimé en FrancePrix : 12 €

ISSN 1152-4235ISBN 978-2-11-145503-0DF 1FA46300

9:HSMBLB=YZZUXU:

Diffusion Direction de l’information légale et administrative

La documentation FrançaiseTél. : 01 40 15 7O 10www.ladocumentationfrancaise.fr

L’épreuve de gestion des ressources humaines (GRH) est présente dans de nombreux concours administratifs, notamment au concours externe d’entrée aux IRA. Candidats et étudiants trouveront dans cet ouvrage, synthétique et complet, l’ensemble du programme de la matière : les notions essentielles de la GRH, puis ses spécifi cités dans le cadre de la fonction publique et, enfi n, un bilan des réformes entreprises ainsi que les perspectives d’avenir. Ce livre permet aux candidats d’acquérir les connaissances de base de la GRH, mais aussi de bien comprendre les enjeux des transformations actuelles et à venir de la GRH publique. C’est l’outil de travail indispensable pour préparer et réussir l’épreuve de GRH.

L’auteure, Suzanne Maury, inspectrice générale des affaires sociales, ancienne directrice de l’IRA de Lyon, assure un enseignement sur la GRH à l’IEP et à l’IRA de Lyon.

Sommaire1. GRH privée, GRH publique, missions et enjeux2. Piloter la GRH3. Le statut de la fonction publique, sens et conséquences4. La GRH publique, fonctions et choix politiques5. Dans la fonction publique, un dialogue social très spécifi que6. La responsabilité sociale de l’État employeur, une préoccupation émergente7. Bilan des réformes et perspectives d’avenir Glossaire

Suzanne Maury

La GRH dans la fonction publique édition 2018

Catégorie A

Catégorie B

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C o n c o u r s Formation Administration

La GRH dans la fonction publique

Suzanne Maury

La documentation

Française

Édition 2018

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Hervé Macquart

Ladocumentation

Française

C o n c o u r sFormation Administration

DiffusionDirection de l’information légale et administrativeLa documentation FrançaiseTél. : 01 40 15 70 10

Imprimé en FrancePrix : 16 €

ISSN 1152-4235ISBN 978-2-11-145271-8DF 1FA44940

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Catégorie A

Catégorie B

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Annales des IRAconcours 2017

Annales commentées

Les trois concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration (IRA) – externe, interne et 3e concours – se déroulent chaque année en février. En 2017, ils ont permis de recruter 730 élèves au total, alors que plus de 12 000 candidats s’étaient inscrits aux concours. Il est donc nécessaire de s’y préparer avec sérieux et méthode  : tel est l’objectif de ce manuel, outil indispensable pour la préparation aux épreuves écrites.Chaque partie propose une méthode de préparation à l’une des épreuves : la composition sur un sujet d’ordre général et les questions à réponse courte (QRC) – deux épreuves du concours externe –, la note administrative ou la note de synthèse – épreuves du concours interne et du 3e  concours. Pour chacune, la méthode exposée est illustrée d’exemples et accompagnée du corrigé des sujets donnés en 2017.D’autres sujets commentés et corrigés sont proposés, qui permettent de s’entraîner aux épreuves en temps réel.

Annales des IRA concours 2017

Hervé Macquart

■ Compréhension et analyse des questions■ Mobilisation des connaissances■ Construction et rédaction des QRC

3. Sujets pour s’entraîner

III. NOTE DE SYNTHÈSE ET NOTE ADMINISTRATIVE

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps■ Lecture de l’énoncé■ Exploitation du dossier■ Construction et rédaction de la note

3. Sujets pour s’entraîner

Sommaire

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www.ladocumentationfrancaise.frwww.ladocumentationfrancaise.fr

I. LA COMPOSITION SUR UN SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps■ Analyse de l’énoncé■ Mobilisation des connaissances■ Construction du plan■ Introduction, développement et conclusion■ Un sujet commenté et rédigé

3. Sujets pour s’entraîner

II. LES QUESTIONS À RÉPONSE COURTE (QRC)

1. Présentation de l’épreuve2. Méthodologie■ Gestion du temps

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603170070_COU_FACIRA.pdf - Septembre 29, 2017 - 12:37:05 - 1 sur 2 - 428.5 x 270 mm - BAT DILA 603170070_COU_FACIRA.pdf - Septembre 29, 2017 - 12:37:16 - 1 sur 2 - 428.5 x 270 mm - BAT DILA

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Découverte de la vie publique une collection pour mieux comprendre…

Diffusion :Direction de l’informationlégale et administrative

La Documentation françaiseTél. : 01 40 15 70 10www.ladocumentationfrancaise.fr

ISSN : 1772-2020 ISBN : 978-2-11-145724-9 DF : 1DV47470Imprimé en France

Prix : 10 €

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LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET LA DÉCENTRALISATIONCette 11e édition présente l’organisation territoriale de la France en 2018, après les transformations intervenues avec les lois MAPTAM et NOTRe, le redécoupage des régions… Les nouvelles obligations pesant sur les élus depuis les lois de 2017 pour la con�ance dans la vie politique, les évolutions relatives au statut de Paris ou la nouvelle collectivité de Corse depuis le 1er janvier 2018 sont également exposées.

Les questions-réponses sont organisées autour de six thèmes : les différentes catégories de collectivités locales, les grands principes les régissant, leurs compétences, leurs �nances, la démocratie locale et l’intercommunalité.

� Des questions-réponses pour acquérir de manière rapide les dé�nitions et connaissances fondamentales (décentralisation, référendum local, intercommunalité, métropoles…).

� Des encadrés pour approfondir des sujets particuliers (La métropole du Grand Paris ; le Sénat et la représentation des collectivités territoriales ; le �nancement de l’intercommunalité…).

� Des éclairages historiques et internationaux pour élargir la perspective (Les collectivités territoriales dans les Constitutions françaises ; les grandes dates de la décentralisation ; les collectivités territoriales dans l’Union européenne…).

D é c o u v e r t e

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La documentation

Française

11e ÉDITION

LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET

LA DÉCENTRALISATION

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L’épreuve de QRC aux concours

Gilles ToulemondeAurélien BauduJean-Louis DoneyChristophe LescotSuzanne MauryChristophe Mondou

Ladocumentation

Française

Droit public

Questions européennesQuestions socialesFinances publiquesGestion des ressources humainesÉconomie

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Édition 2018

L’épreuve de QRC (questions à réponse courte) est l’une des épreuves écrites du concours externe d’accès aux IRA (instituts régionaux d’administration). Elle porte sur six matières : droit public, questions européennes, questions sociales, fi nances publiques, gestion des ressources humaines et économie. Elle consiste en une série de six questions auxquelles le candidat doit répondre en quatre heures et en une vingtaine de lignes par réponse. Réussir cette épreuve diffi cile nécessite donc une préparation spécifi que.Cet ouvrage propose une méthode détaillée pour apprendre àconstruire des réponses rigoureuses et convaincantes dans le tempsimparti. Puis, pour s’entraîner et réviser les notions essentielles, on trouvera 500  QRC qui couvrent l’intégralité du programme des six matières, suivies chacune d’une réponse adaptée et actualisée.

L’épreuve de QRC aux concoursQuestions à réponse courte

Ouvrage coordonné par Gilles ToulemondeAurélien Baudu, Jean-Louis Doney, Christophe Lescot, Suzanne Maury, Christophe Mondou

Sommaire

C o n c o u r s Formation Administration

www.ladocumentationfrancaise.fr

Imprimé en FrancePrix : 18 €

ISSN 1152-4235ISBN 978-2-11-145661-7DF 1FA47140

1. Méthodologie de l’épreuve

■ Méthodologie de l’épreuve de QRC■ Les six matières à connaître

2. Droit public

■ Droit constitutionnel■ Droit administratif

3. Questions européennes

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4. Questions sociales

5. Finances publiques

6. Gestion des ressources humaines

7. Économie

DiffusionDirection de l’information légale et administrative

La documentation FrançaiseTél. 01 40 15 70 10

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

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Découverte de la vie publique une collection pour mieux comprendre…

Diffusion :Direction de l’informationlégale et administrative

La Documentation françaiseTél. : 01 40 15 70 10www.ladocumentationfrancaise.fr

ISSN : 0981-3764 ISBN : 978-2-11-009778-1 DF : 1DV37730Imprimé en France

Prix : 10 €

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LES FINANCES PUBLIQUES À l’heure où l’endettement public et les contraintes budgétaires sont devenus l’une des préoccupations économiques majeures, un outil indispensable pour comprendre l’actualité ou se préparer aux concours et examens.

Une première partie retrace le cadre budgétaire des �nances publiques, les grandes questions �scales, les règles de la comptabilité publique et les modalités de contrôle. La seconde partie présente les �nances de l’État, celles des collectivités territoriales, les comptes de la protection sociale et le budget européen.

� Des questions-réponses pour acquérir de manière rapide lesdé�nitions et connaissances fondamentales (les grands principesbudgétaires ; progressivité et proportionnalité de l’impôt ;la procédure ELOP ; la gestion de fait…).

� Des encadrés pour approfondir des sujets particuliers(le consentement à l’impôt ; budgets annexes et comptesspéciaux ; le �nancement de l’intercommunalité ; la naturejuridique de la CSG…).

� Des éclairages historiques et internationaux pour élargir laperspective (les �nances publiques de l’Antiquité à la Révolutionfrançaise ; la procédure budgétaire européenne…).

� Une nouvelle édition refondue et augmentée,avec les derniers chiffres disponibles.

D é c o u v e r t e

de la v ie pub l i que

La documentation

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9 E ÉDITION

LES FINANCES PUBLIQUES

LES ANNALES DES SUJETS 2017

PRÉPARER LES ÉPREUVES

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● Méthodologie détaillée des épreuves écrites, exemples avec sujets corrigés

● Annales des sujets 2017 avec corrigé commenté

9782111457485 16 €

Parution24 10 2018