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Le brigadier-général Alain Tremblay a pris la tête du Secteur du Québec de la Force ter-restre et de la Force opérationnelle interar-mées (Est) lors d’une cérémonie qui s’est tenueà Valcartier le 30 juillet. De gauche à droite, lelieutenant-général Peter Devlin, le brigadier-général Alain Tremblay, et le major-généralGuy Laroche signent les parchemins attestantla passation de commandement.

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Le brigadier-général Alain Tremblay prendle commandement du SQFT/FOI (Est)Par le capitaine Elizabeth Tremblay-Lewicki encollaboration avec le capitaine Pierre Leblanc Respectivement officiers d’affaires publiques au 5 GSS et au SQFT

La passation de commandement entrele major-général Guy Laroche et lebrigadier-général Alain Tremblay s’estdéroulée le vendredi 30 juillet, à laGarnison Valcartier. Le bgén Tremblayest devenu le nouveau commandant duSecteur du Québec de la Force terrestreet de la Force opérationnelle interar-mées (Est) (SQFT/FOI [Est]).

La cérémonie s’est déroulée sur le terrainde parade du bâtiment CSEM-3 du Centred’instruction du SQFT. Le chef d’état-majorde l’Armée de terre (CÉMAT), le lieutenant-général Peter Devlin, présidait la cérémonie.

«Je félicite le bgén Alain Tremblay pouravoir pris le commandement du Secteur duQuébec de la Force terrestre. [Sa nomina-tion] à ce poste est pleinement méritée. Il estun leader fort et expérimenté, qui saura dirigerhabilement les hommes et les femmes sousson commandement et leur donner le bonexemple. Les défis qui l’attendent sont nombreux; je suis confiant qu’il saura [biendiriger] les troupes du Québec et accomplirles missions qui lui seront confiées», a déclaréle CÉMAT. «Je profite de l’occasion pourféliciter le mgén Laroche et les troupes duSQFT/FOI (Est) pour les réalisations impor-tantes qui ont été faites au cours des deuxdernières années, notamment lorsque lestroupes du Québec ont répondu prompte-ment à l’appel en menant des opérations d’aide humanitaire d’urgence à Haïti. Plusde 800 soldats du Québec étaient prêts à sedéployer à très court préavis et ont grande-ment contribué au succès de la mission.»

UNE FEUILLE DE ROUTE IMPRESSIONNANTELe bgén Tremblay possède une feuille de

route impressionnante, tant au pays qu’outre-mer, qui le prédestinait à devenir comman-dant du SQFT/FOI(Est). Il a commandé, entreautres, la Force opérationnelle interarméesen Afghanistan, le Quartier général du 5e Groupe-brigade du Canada à Valcartier,les trois bataillons du Royal 22e Régiment, le 2e Bataillon, Royal 22e Régiment à Lahr enRépublique Fédérale d’Allemagne et une

compagnie du Royal 22e Régiment durant la Crise d’Oka. Il a aussi assumé la direction duGroupe de recrutement des FC et il a été affecté comme conseiller militaire duReprésentant spécial du Secrétaire généraldes Nations unies en Bosnie-Herzégovine.

En prenant officiellement le commande-ment, le bgén Tremblay a déclaré : «Les défisqui s’offriront aux troupes du Québec lors de la prochaine année sont grands, particu -lièrement avec la prochaine rotation enAfghanistan qui complètera sous peu sonentraînement. Il s’agit d’un réel honneur deprendre le commandement de troupes ayantd’aussi grandes responsabilités et une répu-tation aussi solide. Au terme de ce déploiement,je tiens à m’assurer que les militaires duQuébec demeurent prêts à toute éventualité,que ce soit sur le plan domestique ou pourun déploiement expéditionnaire qui pour-rait nous être attribué par le Gouvernementcanadien. Ceci sera mon objectif principal.»

Le nouveau commandant du SQFT/FOI(Est) a également ajouté : «Il ne s’agit passeulement d’équipement et de déploiements,mais plutôt d’individus avec des familles etdes amis qui les soutiennent, et toutes cespersonnes sont au centre de mes préoccupa-tions. Je suis fier de faire partie de cette grandefamille qu’est le SQFT.»

Récemment promu, le mgén Larocheassumera les fonctions de commandant duSystème de la doctrine et de l’instruction

Le nouveau commandant du SQFT/FOI (Est), le brigadier-général Alain Tremblay, s’adresse pour la première fois à ses troupes. – Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Garnison Valcartier

Le major-général Guy Laroche salue une dernière fois les troupes du SQFT/FOI (Est), accompagné par sonépouse Mme Francine Hainse. – Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Garnison Valcartier

Le chef d’état-major de l’Armée de terre, le lieu-tenant-général Peter Devlin, glisse quelques motsà un soldat pendant la revue de la parade. – Photo :cpl Kate Duggan, Imagerie Garnison Valcartier

de la Force terrestre à Kingston (Ontario).«C’est grâce au dévouement exemplaire, auprofessionnalisme, à la grande polyvalence,à l’expérience et à l’intégrité des soldats du Québec que nous avons pu remplir avecbrio les missions qui nous ont été confiéesau cours des deux dernières années», a déclaréle commandant sortant.

Environ 200 militaires formaient les septgardes provenant des diverses formations etdes unités indépendantes du Secteur. LaMusique du Royal 22e Régiment a ajouté la

prestance nécessaire à cet important événe-ment pour les militaires du Québec.

Le SQFT regroupe les troupes de la Forcerégulière et de la Réserve pour l’ensemble duQuébec. Il est responsable d’entraîner et de générer des troupes pour les opérationsdomestiques et expéditionnaires. La FOI(Est)est l’autorité qui dirige les opérations del’ensemble des éléments (Armée, Marine etForce aérienne) des Forces canadiennes surle territoire du Québec, lors d’opérationsdomestiques.

Le sapeur Collierdécède en AfghanistanPar Philippe BrassardJournal Adsum

Après un mois de juin difficile pourles Forces canadiennes suivi d’un répitau début juillet, la communauté mili -taire a été secouée à nouveau lorsquele sapeur Brian Collier, 24 ans, a ététué le 20 juillet par un engin explosifde circonstance, dans le chaud dis-trict de Panjwayi.

La déflagration fatale a été déclenchée pendant une patrouille à pied, à 15 kilomètresau sud-ouest de la ville de Kandahar.

Membre du 1er Régiment du génie de com-bat (1 RGC), basé à Edmonton en Alberta, lesap Collier participait à sa première missionoutre-mer. Il servait en Afghanistan au seindu Groupement tactique du 1er Bataillondu Royal Canadien Regiment (GT 1 RCR).

Selon la Presse canadienne, le jeune sol-dat avait déjà été blessé par un engin explosif,lors d’un incident survenu plus tôt dans larotation. Une fois guéri, il avait repris sa place aux côtés de ses frères d’armes, a faitsavoir le brigadier-général Jonathan Vance,commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan.

Natif de Toronto, Brian Collier a grandi àBradford, en Ontario. La dépouille du soldata été rapatriée le 23 juillet à la base aériennede Trenton.

Ce décès porte à 151 le nombre de mili-taires canadiens décédés en Afghanistandepuis 2002. Il survient trois semaines aprèsla mort de deux techniciens médicaux,emportés le 26 juin par une bombe, égale-ment dans le district de Panjwayi.

Le sapeur Brian Collier, 24 ans. - Photo : Défense nationale

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0Une organisation d’aide humanitaireremercie le Royal 22e RégimentLa présidente nationale du CanadianMedical Assistance Teams a fait par-venir une lettre au mois de juin aucommandant du 3e Bataillon, Royal22e Régiment, le lieutenant-colonelAndré Demers, pour lui exprimer sareconnaissance face au travail effec-tué en Haïti par les troupes du Royal22e Régiment. En voici des extraits,traduits de l’anglais :

Monsieur,Il y a près de six mois, un tremblement de

terre de magnitude 7,0 a frappé Haïti, paysdes plus pauvres. Grâce au soutien sansprécédent des Forces canadiennes, en par-ticulier du Royal 22e Régiment, l’organisa-tion Canadian Medical Assistance Teams(CMAT) a été l’une des premières sur leterrain, à apporter une aide médicale auxvictimes du séisme afin de soigner leursblessures physiques et émotionnelles. Aunom des bénévoles de CMAT et de ceuxqui ont bénéficié de nos soins, j’aimeraissincèrement remercier le Régiment, qui nousa permis, grâce à son appui, à son aide età sa protection, de nous mobiliser rapide-ment pour offrir de l’aide médicale après cesinistre d’envergure et, ainsi, d’atténuer lasouffrance des victimes.

En raison de sa petite taille, de sa soup-lesse et de son caractère récent, CMAT comptegénéralement parmi les premières organisa-tions à arriver dans les régions dévastées parles plus récents cataclysmes (…).

En assurant la protection de notre hôpi-tal de campagne et du campement de notrepersonnel, votre Régiment a permis auxbénévoles des soins de santé primaires et detraumatologie de s’organiser rapidement etde commencer à traiter plus de 300 patientspar jour et à effectuer entre 10 et 12 chirur-

gies orthopédiques chaque jour. Les personnes traitées souffraient de divers-es blessures traumatiques, notammentde graves fractures et dislocations, delacérations plus ou moins importanteset de complications à la suite de mala -dies infectieuses aigües, dont la déshy-dratation. Avant même d’avoir terminénotre installation et d’être prêt à rece -voir les blessés, il nous a fallu accueil-lir notre premier patient. En effet, à la surprise et à la joie de la mère épuisée comme de l’équipe, les bénévoles deCMAT ont mis au monde un enfant –un petit garçon en parfaite santé – pourla première fois de leur histoire.

À partir de la mi-janvier 2010, CMATa collaboré étroitement avec les Forcescanadiennes et a assuré le fonction-nement d’un hôpital de campagne dansla ville de Léogâne. Pendant les quelquesmois où cet hôpital a été opérationnel, nousavons traité plus de 10 000 patients, effec-tué des centaines de chirurgies et pratiquéau moins dix accouchements. Ces soinsn’auraient pu être offerts sans le dévoue-ment de nos bénévoles et l’appui et la pro-tection de votre Régiment, qui a permis àCMAT d’accomplir sa mission en Haïti entoute sécurité.

(…)Les bénévoles de CMAT se tiennent tou-

jours prêts à intervenir en cas de catastro-phe sur la scène internationale. C’est pour -quoi notre organisation espère pouvoir encorecompter à l’avenir sur l’appui des Forcescanadiennes et du Royal 22e Régi ment.Comme CMAT repose sur l’engagement bénévole de simples citoyens, nous nousefforçons de réduire au maximum nos fraisgénéraux et de consacrer la plus grande partie de nos fonds aux victimes. Nous vous

sommes donc réellement reconnaissants dela protection offerte par votre Régi ment ànotre clinique médicale.

Nous joignons à la présente lettre une photographie prise par nos bénévoles àLéogâne, alors qu’ils ont profité d’un après-midi d’accalmie pour visiter un orphelinatà l’extérieur de la ville, examiner et soignerles enfants, et leur apporter du papier et dela peinture au doigt. Plusieurs de ces orphe-lins venaient de perdre leurs parents à lasuite du tremblement de terre. Ils ont bienapprécié qu’on les soigne et qu’on leur offrela possibilité de s’amuser en peignant. Aunom des bénévoles de CMAT et de tous ceux qui ont bénéficié de nos services, nousaimerions, une fois encore, remercier leRoyal 22e Régiment pour son appui.

La présidente nationale de CMAT,Valerie J. Rzepka,

inf. aut., B. Sc. Inf., M. Sc..

«Plusieurs de ces orphelins venaient de perdre leurs pa -rents à la suite du tremblement de terre. Ils ont bienapprécié qu’on les soigne et qu’on leur offre la possibi litéde s’amuser en peignant.»

COURRIER DU LECTEUR

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Envoyez-nous vos

lettres ou commentaires

à +adsum@forces.gc.ca

Lettre de remerciementLors d’un voyage à Shannon, où j’étaisaccompa gné de mon épouse et de notrefille Valérie, nous sommes allés à la plagede Shannon. C’était le samedi 10 juilletet le temps était très beau. Il y avait beau-coup de baigneurs. Dans l’après-midi, deuxcavaliers ont traversé la rivière avec leurmonture à l’endroit où tout le monde sebaignait et l’un deux n’a pas su maîtriserson cheval.

Le cheval s’est dirigé droit vers nous etm’a blessé gravement. Je veux remercierles militaires et les personnes qui m’ontaidé. Ils ont été d’un calme et d’une effi-cacité remarquable me faisant traverser la rivière sur un pneumatique, me trans-portant en haut d’une côte abrupte, appe -lant une ambulance et interceptant notrecavalier qui continuait sa route.

Je n’ai pu remercier ces personnes devive voix, mais je sais qu’elles se recon-naîtront.

Avec toute ma reconnaissance,André Lafortune

Lavaltrie

UNE IDÉEd’article pour le journal Adsum ?Nous sommes à l’écoute !

Communiquez avec notre journaliste au 844-5000, poste 6656, ou envoyez un courriel à +adsum@forces.gc.ca

AVIS DE CONVOCATION

Par Mélanie Fournierprésidente du conseil dʼadministration

Les membres de la communauté militaire sont cordialementinvités à assister à l’assemblée générale annuelle du Centre de lafamille Valcartier (CFV), qui aura lieu le mercredi 15 septembreprochain de 19 h à 21 h, au centre communautaire, édifice 93,Courcelette.

Lors de cette assemblée, il y aura élection des administrateurs etadministratrices. Les membres auront également l’occasion deposer des questions sur les services dispensés par le Centre etde faire des suggestions pour les améliorer.

Mises en candidature

Le CFV est à la recherche de personnes, âgées de 18 ans et plus,en mesure d’assumer la responsabilité d’administrateur ou d’ad-ministratrice au sein du conseil d’administration. Tout membre de la communauté, qu’il soit militaire ou conjoint/conjointe demilitaire ou parents de militaires, peut poser sa candidature.

Les personnes désireuses de soumettre leur candidature pour le conseil d’administration 2010 doivent remplir le formulaire demise en candidature, disponible au CFV, au plus tard le 3 septem-bre, 16 h 30 et rencontrer les membres du comité de sélection.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2010Centre de la famille Valcartier

La famille : La force conjointe

18 août 2010/ A

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Les membres du 430 ETAH s’envolentpour l’AfghanistanPar le sous-lieutenant Derek Picard-FortinOfficier d’affaires publiques adjoint, 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Cinquante-trois membres de la Forced’hélicoptères du Canada - Afghanis tan(FHC-Afg) ont quitté la ville de Québecle 19 juillet en direction de l’Afghanis -tan. Provenant majoritairement du 430e Escadron tactique d’hélicoptères(430 ETAH), ce groupe comprenait aussi des membres du Royal 22e Régi -ment et d’autres escadrons de la Forceaérienne.

En tout, ce sont 166 membres qui ontquitté Valcartier pour joindre l’Escadreaérienne au cours du mois de juillet : 53 le 19 juillet, 47 le 12 juillet et 66 le 31 juillet.

Intégrés à l’Escadre aérienne de la Forceopérationnelle interarmées-Afghanistan,les membres de la FCH-Afg auront pourmission de transporter du fret et des pas-sagers au moyen de CH-147D Chinook,ainsi que de faire de la surveillance et del’escorte avec les CH-146 Griffon. Bien quele déploiement de ces troupes durera neufmois plutôt que six pour un groupementtactique par exemple, les troupes étaientbien préparées. «La préparation techniquea été la même, mais la préparation psy-chologique a été plus délicate», a affirméle lieutenant-colonel Érick Simoneau, commandant de la FCH-Afg, à quelquesminutes du départ.

Une activité avait été organisée dans leslocaux du 430 ETAH sur la GarnisonValcartier afin de permettre aux familleset amis de dire au revoir aux troupes quipartaient en mission. Un jeu gonflable était en place, afin de distraire les enfants.Cette cérémonie a donné lieu à des scènes

Le capitaine Bélanger et sa conjointe profitent d’un dernier moment ensembleavant une séparation de plusieurs mois. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk, ImagerieGarnison Valcartier

Le caporal André Turgeon était bien entouré par sa famille à quelques heuresdu départ. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Garnison Valcartier

Voilà des petites filles qui aimeraient bien garder leur père auprès d’elles.Mais le devoir appelle le caporal Danny Carroll. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk,Imagerie Garnison Valcartier

Moment de tendresse entre un père, le capitaineDavid Sheink, et son bébé. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk,Imagerie Garnison Valcartier

touchantes, mais chacun comprenait queles militaires doivent faire leur travail mal-gré les risques.

Après leur rotation, les membres du430 ETAH devraient être remplacés par uncontingent d’Edmonton en avril 2011 et,selon la planification actuelle, ne devraientplus retourner en Afghanistan dans unfutur rapproché.

Le major Sébastien Côté pose avec sa fille dans un hélicoptère Griffon, quelques minutes avant ledépart. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie GarnisonValcartier

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Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.

Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.

Tirage : 8150 copies

ÉditeurCol Daniel Genest, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste 5672caroline.charest@forces.gc.caJournalistePhilippe Brassard, poste 6656philippe.brassard@forces.gc.caConseillère en publicitéIsabelle Blouin, 418 656-6668iblouin-pubadsum@bell.netResponsable petites annonces et comptabilitéMarie-Josée Simard poste 5598marie-josee.simard@forces.gc.caInfographistePhilippe Dionne-Raymond poste 6656production_journalvalcartier@videotron.caImprimerieLes Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.

Les articles publiés dans ce journal sont la pro-priété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de larédactrice en chef ou de l’auteur.

Le journal Adsum est une entité des Programmesde soutien du personnel (PSP) et est financé engrande partie par les fonds non publics. Lesrevenus générés par les annonces publicitairescontribuent en majeure partie au financement dujournal. Nous vous remercions d’encourager nosannonceurs.

ABONNEMENT :GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus

ISSN 0705-0992

ADRESSE :Journal Adsum

Garnison Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. ForcesCourcelette (Québec)

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TÉLÉPHONE :(418) 844-5000, POSTE 5598

TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934

SITE WEB : www.journaladsum.comCOURRIEL : +adsum@forces.gc.ca

39e année, No 5, mercredi 18 août 2010

PROCHAINE PARUTION mercredi 1er septembre

DATE DE TOMBÉElundi 23 août 2010

FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUES MILITAIRES DE QUÉBEC

Québec vibrera au rythme des musiques militairesPar Philippe BrassardJournal Adsum

Le son des trompettes et des tamboursfera vibrer Québec du 24 au 29 août au Festival international de Musiquesmilitaires de Québec (FIMMQ). Avec 40 représentations prévues, les festi -vités auront de quoi combler les ama-teurs de musique militaire et toute lafamille.

Pour cette 12e édition du FIMMQ, desensembles de l’Allemagne, du Canada, dela France, des États-Unis, de la Russie, etpour la première fois, du Brésil et de l’Italie,seront en ville pour prendre part à la fête.Au total, près de 800 musiciens jouerontdes pièces du répertoire populaire et militaire.

Question de profiter du beau temps enfamille, 34 concerts et activités en plein airseront offerts gratuitement sur GrandeAllée, à Place Royale, au MonumentChamplain et à Place D’Youville.

Située en plein cœur des festivités, laPlace George V sera l’hôte des cérémoniesd’ouverture et de fermeture, les 25 et 29 août. Cet espace public sera égalementanimé en soirée par les Concerts du Manège :la Musique des Voltigeurs de Québec yjouera ses plus beaux airs, les 24 et 25 août,

suivie par le prestigieux New York CityPolice Department Band, du 26 au 28.

TATTOO MILITAIRE DE QUÉBEC 2010Le populaire Tattoo militaire sera pour

sa part présenté les soirs des 26, 27 et 28 août au Colisée Pepsi. Le thème de cetteédition étant «Expérience», l’adjudant-chefRéjean Blais, directeur musical, et OlivierDufour, directeur artistique, tenteront d’enfaire vivre toute une aux spectateurs.

Vingt formations de six pays, dont laMusique du Royal 22e Régiment (MR22eR),prendront part à ce spectacle aux effetsvisuels saisissants. Présentées par 800 par-ticipants, les marches, les chorégraphieset les performances musicales de massepromettent d’épater la foule.

Les gens pourront notamment assisterà une scène souvenir de la Deuxième Guerremondiale, ainsi qu’à une représentationconsacrée aux marches des pays invités,qui se distinguent par leurs instrumentset leurs styles.

Également, le Tattoo rendra hommageaux soldats déployés en Afghanistan. Dessoldats portant des flambeaux, accom-pagnés du Chœur des Familles et Amis deValcartier et d’un orchestre composé detous les ensembles canadiens du Tattoo,livreront un hommage mariant mélodieset voix humaines. Il s’agira d’ailleurs d’unepremière participation au FIMMQ pourles choristes de Valcartier.

Puis, la grande finale, dirigée à tour derôle par les directeurs des formations,enchaînera avec des marches représen-tatives des six pays.

GRANDS CONCERTSLes gens peuvent aussi se procurer des

billets pour les Grands Concerts, de retourles 24 et 25 août. Le 24, la scène du GrandThéâtre accueillera la Troupe nationaledes Cosaques de Russie pour la premièrefois au Québec, avec danseurs, choristeset musiciens. La première partie sera l’occasion de découvrir la Musique de laPolice militaire d’Espirito Santo du Brésilet la MR22eR. Le 25 août, à partir des plan -ches du Palais Montcalm, les Musiquesmilitaires d’Allemagne et de France ferontvoyager les spectateurs jusqu’en Europe.

Pour plus de détails sur la programmation du FIMMQou pour acheter des billets du Tattoo ou des GrandsConcerts : www.fimmq.com

Le Tattoo militaire du Festival international de Musiques militaires de Québec (FIMMQ) dans toute sasplendeur, en 2007. - Photo : David Cannon

Des infrastructures plus modernes à Borden

Le ministre de la Défense nationale, PeterMackay, a annoncé un projet de moderni-sation des infrastructures de 209 M $touchant la Garnison Borden, le 12 août.La réfection de huit unités d’habitation,l’amélioration du système de détection d’intrusion, un nouveau quartier généralpour le groupe du recrutement, ainsi qu’unnouveau bâtiment pour l’école de la policemilitaire des Forces canadiennes figurentparmi les annonces. Le projet prévoit égale-ment la construction de nouveaux quartiersd’instruction et un bâtiment pour l’écolede génie électrique et mécanique.

Les FC conduisent leur opération de souveraineté dans l’Arctique

Les Forces canadiennes ont amorcé le 6 août leur opération annuelle de souve -raineté dans l’Arctique, d’une durée de20 jours. L’opération, NANOOK 10, com-prend des patrouilles de souveraineté etde présence, des exercices militaires, uneopération consistant à contenir un déverse-ment de carburant et la correction d’unefuite simulée. NANOOK 10 nécessite laparticipation d’effectifs humains et maté -riels importants des trois branches des FC.Elle vise à démontrer les capacités et laprésence des FC dans cette région nordique.

Le Canada achète 65 chasseurs F-35 Lightning II

Le gouvernement du Canada a confir-mé le 16 juillet l’octroi d’un contrat éva luéà 16 milliards de dollars pour l’achat etl’entretien de 65 avions de chasse F-35Lightning II, auprès de l’entreprise améri-caine Lockheed Martin. Cette flotte d’ap-pareils plus modernes permettra d’assu -rer une meilleure défense de l’espace

aérien au Canada et en Amérique du Nord, en plus d’améliorer les capacités lorsd’opérations internationales. Le coût deschasseurs, dont la livraison est prévue pour 2016, serait de neuf milliards, ce quiinclut les armes, l’infrastructure, les piècesde rechange initiales, les simulateurs d’entraînement et les coûts d’exécution duprojet. Un montant de sept milliards servira à l’entretien des aéronefs pendant20 ans. Le F-35 est un avion furtif, plus difficile à détecter par les radars. Il estéquipé d’un système de capteurs intégréqui fournit rapidement au pilote une foulede renseignements sur la situation tactique.Il est également doté de capacités permet -tant à tous les avions F-35 de communi-quer entre eux et de partager des donnéesde façon sécurisée. Ce chasseur de cinqui -ème génération viendra progressivementremplacer les CF-18 de quatrième généra-tion, dont la vie utile serait d’encore septà 10 ans.

Deux nouveaux navires de soutieninterarmées pour la Marine

Le gouvernement fédéral fera l’acqui-sition de deux navires de soutien interar-mées, dont le contrat d’achat est évalué à2,6 milliards de dollars, a-t-on annoncé le14 juillet. D’une durée de deux ans, la pre-mière phase du projet consiste à analyserles modèles existants et à concevoir un nouveau modèle, de concert avec l’indus-trie navale canadienne. Le modèle retenusera ensuite construit sur des chantierscanadiens. Les principaux rôles des naviresde soutien sont d’approvisionner les effec-tifs en carburant, en munitions, en piècesde rechange, en nourriture et en eau. Ilspeuvent également servir de base princi-pale pour la maintenance et l’utilisationdes hélicoptères assignés à un groupe opé -rationnel, effectuer du transport, de mêmeque fournir un soutien logistique au per-sonnel déployé sur terre

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ou non à son entourage.

Si le liquidateur a besoin de conseils, il nedevrait pas hésiter à consulter un profes-

sionnel à chaque étape de la succession carcertaines décisions peuvent entraînées des

conséquences fiscales et civiles lourdes.

En effet, le liquidateur peut être tenuresponsable des dommages causés aux héri-tiers si ces derniers font la preuve qu’il y aeu négligence dans l’accomplissement de

ses fonctions.

Pour plus d’informations,

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Le régiment salue son Colonel-en-chef, Sa Majesté la reine Élizabeth IIPar le capitaine Tony Gagnon2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 3 juillet, une garde de départ du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) s’est rendue à l’aéroport international MacDonald-Cartier àOttawa afin de souligner le départ versWinnipeg de son Colonel-en-chef, SaMajesté la reine Élizabeth II.

Sous l’égide du capitaine Tony Gagnon,de l’adjudant-maître Richard Lareau et dusergent Sylvain St-Pierre, une garde dedépart s’est alors constituée à la Citadellede Québec à partir des éléments de la Garde en rouge 2010. À noter qu’au mêmemoment, le régiment s’occupait du Droitde cité à la ville de Québec.

Dès lors, un défi de taille nous étaitimposé : il fallait déplacer le bouc régimen-taire pour cette garde de départ historiqueet l’héberger pour une nuit à Ottawa dansune auberge pour «chèvre»! Habitué à cegenre de situation, Batisse s’est comportéen «gentleman», profitant au maximumde son devoir temporaire.

Très tôt le samedi matin, nous noussommes déplacés vers l’aéroport afin decompléter les pratiques finales et recevoirtous les exposés d’usage de la part du pro-tocole canadien. À souligner aussi la pré -sence de l’officier senior du régiment enservice, le lieutenant-général Marc Lessard,commandant du Commandement de laForce expéditionnaire du Canada (COM-FEC), qui était accompagné du major-général à la retraite Roland Reid, anciencolonel du régiment et Écuyer de Sa Majesté en 1959, 1964 et 1967.

Pendant notre période d’attente, nousavons eu l’occasion de discuter avec le maired’Ottawa et de lui présenter Batisse. Aumoment de son arrivée, Sa Majesté s’estdirigée vers le capitaine Tony Gagnon, com-

Sa Majesté, la reine Élizabeth II, portant fièrementson insigne du Royal 22e Régiment.

Sa Majesté s’adresse à un membre de la Garde enrouge.

mandant de la Garde de départ. Celle-cis’est adressée à lui dans un français impec-cable et a demandé de l’information sur laprovenance des membres de la garde.

À notre grande surprise, en mentionnantque nous étions des membres du 2e Bataillon,la reine nous a félicités sur l’excellentser vice opérationnel de l’unité en Afgha -nistan. De plus, elle a été étonnée de laprésence du bouc régimentaire et s’estintéressée alors au cheptel. Le premierbouc a été offert au régiment par Sa Majesté le 1er octobre 1955. Elle s’est alorsdirigée vers le chevrier-major, le caporalPatrick Kègle, pour s’informer du trou-

peau. Quelques instants plus tard, elle disparaissait rapidement à l’intérieur del’avion pour son voyage vers Winnipeg.

Cette expérience fut unique et historiquepour l’unité et les membres composantla garde départ. Tous se réjouissaient d’avoirété choisis pour cette garde et de faire par-tie de ce moment historique. Nous tenonsaussi à souligner l’excellente coopérationentre nous et l’état-major de la Garde céré-moniale à Ottawa, particulièrement l’ad-judant-chef Martin Colbert et l’adjudantTal Shlakat pour leur soutien à l’événe-ment. Sans leurs efforts, notre travail auraitété certes beaucoup plus difficile.

Un incendie frappe des logements familiaux à CourceletteUne vingtaine de pompiers du Servicedes incendies de la garnison ont com-battu un brasier déclenché dans un bâtiment abritant huit logements fami -liaux sur la rue Vanier à Courcelette, le28 juillet.

Selon Radio-Canada, deux militaires quimarchaient non loin, le caporal MichaëlDoyon et le soldat Martin Caron, ont aperçu de la fumée au 164, rue Vanier. Enentrant à l’intérieur, ils ont découvert unadolescent au sous-sol, qui ignorait qu’unfeu prenait vie dans une chambre au deuxième. Après l’avoir évacué, les bonssamaritains ont ensuite fait sortir les familles des logements voisins. Résultat,personne n’a été blessé.

Menés par le chef de peloton StéphaneLacroix, les pompiers de Valcartier sontrapidement intervenus, aidés par des col-lègues municipaux. Bâtis selon les normes

d’il y a 40 ans, les logements en bois sec etdépourvus de pare-feu ont malgré euxfavorisé la propagation des flammes dans l’entretoit, explique le chef pompierGervais Deschênes.

Selon lui, l’incendie a été maîtrisé grâceau bon travail du peloton déployé, qui aégalement pu compter sur le camion-échelleacquis en 2007 pour arroser l’entretoit.

Chose certaine, le 164 a été durementtouché, confirme Sherry-Lynn Guay, admi -nistrateur à l’Agence de logement des Forcescanadiennes (ALFC). D’autres logementsont été aussi endommagés, surtout trois,par l’eau et la fumée.

Les 21 résidants qui se sont retrouvéssans foyer devaient normalement être relo-calisés à Courcelette le 18 août par l’ALFC,indique Mme Guay. Tous sauf une famille,qui s’apprêtait à aménager dans sa propremaison. (P.B.)

Un pompier du Service des incendies de la Garnison Valcartier arrose le toit d’un logement familial de larue Vanier qui a été la proie des flammes, le 28 juillet. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier

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LÀ OÙ L’ARTILLERIE TOMBE

Des soldats qualifiés pour lesdemandes de tir toutes armesPar le lieutenant Patrick LanouetteOOA, G14, batterie X

Une première est survenue à Valcartierau mois de juin alors que la Force opéra-tionnelle (FO) 3-10 était la premièreforce opérationnelle en montée en puis-sance à qualifier des soldats jusqu’auniveau 3 selon les normes individuellesd’aptitude au combat (NIAC) pour lademande de tir toutes armes (DDTTA).

Auparavant, les FO qualifiaient leurs soldats aux niveaux 1 et 2 seulement, cequi se traduit respectivement par une leçonthéorique et par l’exécution d’une missionde tir avec le simulateur du tir indirect(STI).

Normalement, lors des opérations, leséquipes de combat ont toujours un offi cierd’observation avancé (OOA) attaché à elles.Celui-ci est responsable pour tout l’appuifeu et envoie souvent les corrections lorsdu tir. Cependant, lors des opérations enAfghanistan, de nombreux cas sont sur-venus où les commandants de section d’infanterie ont eu besoin de tir indirect etl’OOA n’était pas en mesure d’observer letir, ce qui exigeait une DDTTA.

Quand cela est le cas, le commandant desection ou n’importe quel soldat exécutantla DDTTA doit envoyer sa mission de tirà l’OOA, qui lui l’envoie à l’unité de tir. Avantque les NIAC de la DDTTA ne soit exigées,les OOA recevaient des DDTTA qui n’étaient pas biens formulées et qui occa-sionnaient des délais dans l’obtention dutir, délais pouvant être fatals.

Lors de l’exercice CASTOR RAPIDE 2,le Groupement tactique de la 3-10 a eu lachance de qualifier ses commandants desection ou postes équivalents, en instau-rant les NIAC de niveau 3. Les trois com-pagnies d’infanterie ainsi que les ingénieurs,les blindés et le peloton de reconnaissancese sont présentés à l’impact Liri avec des

équipages d’OOA de la batterie X poureffectuer une DDTTA réelle.

Les troupes de tir A et B ont fourni dutir rapide et précis pendant deux semainespour appuyer cet exercice. Les tireurs onpu observer comment les conditions météoet des erreurs de probabilité en déflectionet en portée peuvent influencer la positionde l’impact d’un obus d’artillerie, ce qui nepeut pas être reproduit dans le simulateur.

Les tireurs ont bien suivi les procéduresqu’ils ont apprises, notamment les cinqétapes d’une DDTTA : l’ordre d’avertisse-ment, l’emplacement de l’objectif, la direc-tion, la description de l’objectif et le type/ladurée de feu nécessaire. Lors du tir, lestireurs ont également pu engager des ciblesjusqu’à deux kilomètres de leur position.

De plus, pour exposer les soldats à unentraînement plus réaliste, les OOA onttiré des missions de «danger rapproché»avec les commandants de l’arme appuyéede chaque groupe. C’est sous la supervi-sion du commandant de la batterie X, lemajor Vincent Giroux, que les soldatsont pu voir des obus tomber à environ 350mètres de leur position.

Bien sûr, afin de respecter les règles desécurité à l’entraînement, les soldats étaientprotégés dans leur tranchée. Néanmoins,plusieurs soldats affirment avoir entendule sifflement de shrapnels ayant survoléleur tranchée. Les tireurs ont finalementeu droit à une démonstration de tir avecfumigène pour en apprendre sur l’effica -cité de l’artillerie.

Bref, l’effort principal de la DDTTA estde donner confiance aux unités de com-bat quant à l’utilisation de l’artillerie lors -que l’observateur n’est pas présent. L’exer -cice CASTOR RAPIDE 2 a pu donnerl’occasion de pratiquer les DDTTA dansdes situations réalistes et a été un entraî -nement très profitable pour la mission àvenir en Afghanistan.

La montée en puissance à l’èrede la numérisationPar le capitaine Dany Zalal, OGI, Groupement tactique 3-10

Plus que jamais, la technologie informa-tique fait partie intégrante de nos vies; parle fait même, elle prend une part impor-tante au sein des opérations militaires. Peude gens savent que la science informatiquea pris naissance au sein de l’Armée, plusprécisément au Département de la Défenseaméricaine. Il n’est donc pas surprenantque les Forces canadiennes adoptent cestechnologies et ce, à tous les niveaux.

Aujourd’hui, nous sommes familiers avec le Réseau d’information de la Défense(RID) qui comprend un système complexereliant tous les membres des FC les unsaux autres, aux quatre coins du pays. Pour

les déploiements, un réseau spécial estnécessaire afin d’opérer en théâtre.

Le Système d’appui au commandementde la Force terrestre (SACFT) a vu le jourdans les années 90. Ce système est conti -nuellement amélioré et intègre les toutesdernières technologies disponibles sur lemarché, dont des technologies dévelop-pées spécifiquement pour les FC. Le RIDet SACFT sont deux réseaux distincts, doncpour «s’entraîner comme on se bat» (trainas we fight), il faut s’exercer en utilisantuniquement les systèmes utilisés en théâtreopérationnel.

En ce sens, depuis mai 2010, le Grou -pement tactique (GT) du 1er Bataillon,Royal 22e Régiment (1 R22eR) de la Forceopérationnelle 3-10 (FO 3-10) a participé à quatre exercices numérisés dans le cadre

de la montée en puissance. Ces exercicesont permis au personnel de se familiari sernon seulement avec le réseau qui seradéployé, mais aussi avec le réseau de simu -lation Joint Conflict and Tactical Simulation(JCATS) ainsi que le Virtual Battle Space(VBS). Ces logiciels ont permis de recréerle terrain opérationnel en simulant lesunités de combat sur l’espace de bataille.

Ces outils de simulation sont extrême-ment interactifs. Grâce à leur flexibilité, lepersonnel est en mesure de s’entraîner duniveau de section jusqu’au niveau de corps.

L’entraînement est conçu pour assurer l’efficacité des opérations interarmées àtravers tout le spectre des opérations. Dela guerre aux opérations de maintien de lapaix, il est possible de recréer une gammede scénarios liés à la gestion de crises detoutes sortes, incluant des interventionsde soutien à la population civile dans lebesoin. Un des principaux avantages deJCATS est la possibilité de fournir tous lesdétails nécessaires pour combattre en milieuurbain (jour et nuit, bâtiments, etc.).

Parmi la série d’exercices numériques,deux de ceux-ci se sont déroulés à Valcartier,l’exercice RÉFLEXE NUMÉRIQUE en mai et l’exercice MAPLE SENTRY en juin.Ces deux exercices ont été organisés parle Centre d’entraînement en environnementsynthétique (CEES), sous la gouverne dela firme de consultants en technologieCALIAN. Les équipes de commandementet le centre d’opérations tactiques du GT 1 R22eR constituaient le groupe prin-cipal d’entraînement.

Les deux autres exercices, UNIFIEDWARRIOR à la fin de mai et UNIFIEDREADY en juillet, se sont déroulés àKingston, en Ontario. Dans ces deux exer-cices, organisés par la Direction des envi-ronnements synthétiques de l’Armée deterre (DESAT), le quartier général était legroupe principal à l’entraînement. Le GTa participé en tant que contrôle inférieur.

Grâce à un entraînement complet et à la fine pointe de la technologie, le GT 1 R22eR de la FO 3-10 sera prêt à opérerefficacement lors de son prochaindéploiement en Afghanistan.

Capture d’écran du logiciel Virtual Battle Space 2permettant de simuler le terrain opérationnel.

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Le commandant du 35e Bataillon des servicesdu Canada se distinguePar le capitaine Christian DéryOfficier du recrutement, 35e Bataillon des services du Canada

Le 26 juin, le lieutenant-colonel TelahMorrison recevait son diplôme duProgramme de commandement et d’état-major interarmées à Toronto. Le mêmejour, elle se faisait remettre son diplômede maîtrise en études de la défense, duCollège militaire royal (CMR), de la partde Peter Mckay, ministre de la Défensenationale, et chancelier du CMR.

Le lcol Morrison est la première femmeréserviste du Québec à obtenir ces deuxhonneurs et compte maintenant à sonacquis deux maîtrises (Études de la défense

et Conduite de la guerre). Elle incarne parfaitement la conciliation travail-famille.En effet, cette mère de quatre enfantsest à la fois commandant du plus grandbataillon des services de la Réserve auCanada et G8 au 5e Groupe-brigade méca -nisé du Canada. De plus, Mme Morrisontravaille pour l’entreprise Calian et agitcomme conseillère académique sur leConseil canadien pour l’éducation multi-culturelle et interculturelle (CCEMI.

Comme si ce n’était pas assez, elle s’engage dans la communauté à titre debénévole et d’animatrice dans les écoleset les scouts, et elle est active dans unemultitude de sports tels le ballon-balai, lehockey et les arts martiaux.

Le lieutenant-colonel Telah Morrison reçoit son diplôme du Programme de commandement et d’état-major interarmées du brigadier-général D.C. Hilton, commandant du Collège des Forces canadiennes àToronto.

Réactivation de la batterieVictor au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

Les signatures officialisant la réactivation de la batterie V. De gauche à droite : major Harvey, nouveaucommandant de la batterie V, colonel Lanthier, commandant du 5 GBMC, brigadier-général Tremblay,«2IC 1st Army Corps American», et lieutenant-colonel Boucher, commandant du 5 RALC.

Le major Marie-Christine Harvey, nouveau commandant de la batterie V, reçoit le fanion de la batteriedu brigadier-général Éric Tremblay, ancien commandant du 5 RALC et du 5 GBMC, maintenant au «2IC1st Army Corps American».

Le 26 mai avait lieu une prise d’armesdu 5e Régiment d’artillerie légère duCanada (5 RALC) pour souligner la réactivation de la batterie Victor (V).

La prise d’armes s’est déroulée par unemagnifique journée de printemps aveccomme invités d’honneur le brigadier-général Éric Tremblay, ancien comman-dant du 5 RALC et du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GMBC), ainsi quele colonel Jean-Marc Lanthier, comman-dant actuel du 5 GMBC.

La réactivation de la batterie V fait par-tie du nouveau plan de transformation de l’artillerie. Ce plan consiste à séparer àl’intérieur des unités d’artillerie les dif-férentes capacités. Donc, désormais lesbatteries X et R fournissent les obusiers,et la batterie Q, les éléments de surveil-lance et d’acquisition d’objectif. Quant àla batterie V, elle se voit octroyer le rôle,et le privilège, de fournir les équipes d’ob-servateurs et de contrôleurs aériens rapprochés. La batterie est composée de79 personnes, dont neuf groupes orientésOOA avec ressources CAA, trois groupesorientés CAA avec ressources OOA, un centre de coordination de feu d’appui et le groupe tactique du commandant debatterie.

Après la cérémonie, un vin d’honneurétait servi au 5 RALC. Plusieurs ancienscommandants et sergents-majors de bat-

terie s’y trouvaient afin de fêter la réacti-vation de la batterie V et offrir leurs félici -tations au nouveau commandant de bat-terie, le major Marie-Christine Harvey. Deplus, une petite démonstration deséquipements et capacités a été présentéeaux invités du vin d’honneur, afin d’étalerles capacités et nouveaux équipements del’artillerie en 2010.

UNE SECTION DE DÉFENSE ANTIAÉRIENNELa batterie V existe depuis les années

1970, au sein du 5 RALC, en tant que sec-tion de défense antiaérienne. Sa date decréation remonte au 30 mars 1977, date àlaquelle le directeur de l’artillerie de l’époque,le colonel J.A. Cotter, remet le fanion offi-ciel de la batterie V à son premier com-mandant de batterie le major H.A. Walinski.

La batterie V a appuyé les opérations du 5 GBMC jusqu’en 1989, où elle a étédésac tivée sous le commandement du capitaine P.E. Brown. En juin 1991, lemajor J.G.S. Boissonneault reçoit la tâchede réactiver la batterie V; elle est ensuite désactivée de nouveau et annexée à la 58e Batterie du 6e Régiment d’artillerie du Canada, une unité de la Réserve. La 58e Batterie qui intègre les membres de labatterie V, respecte le nouveau principede l’époque, la Force totale, réservisteset réguliers dans la même unité. Il faudraattendre au 26 mai 2010 pour que la bat-terie V soit réactivée.

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Kayak et randonnée au fjord du SaguenayPar l’adjudant Christian Doucet et le sergent Alain LaroseOfficier de transport et commandant de section, peloton 3

Du 5 au 9 juillet, 80 membres du 3e Bataillonont eu la chance de vivre une formationpar l’aventure dans la région du Saguenay.Deux groupes se sont formés : un groupe

de 40 kayakistes et un groupe de 31 randonneurs.

La première journée des kayakistes s’estdéroulée sous la pluie au camping du lacOtis où ils ont participé à un exercice defamiliarisation avec les kayaks de mer. Dumême coup, ils ont développé la cohésiondu groupe avec des anciennes histoires deguerre.

Chaque jour, les kayakistes ont parcou-ru une distance entre 20 à 30 kilomètresdans des conditions qui sont passées d’idéales, sous le chaud soleil, à extrêmes,dans les bancs de brouillard. On a pu admirer un paysage unique tout au longdu trajet avec ses montagnes capées, unevégétation marine changeante avec l’eaudevenant plus salée et ses habitants quiémergeaient aussi bien de l’eau que du cielpour nous faire découvrir la rudesse dufjord.

Les organisateurs de cet exercice, l’adjudant-chef Fortin et le sergentLabrecque, nous ont transmis le goût dedécouvrir le fjord en kayak.

Quant aux randonneurs, ils ont entaméleur trajet le 5 juillet à la Baie Éternité lelong du fjord du Saguenay sur le sentierdes caps. Le premier segment était de 18 kilomètres. Dès le départ les groupesse sont divisés. Les plus rapides ont fait letrajet en quatre heures et les autres en sixheures.

Le deuxième jour, deux trajets étaientpossibles : un de 8 km et un de 13 km.Seules 10 personnes ont choisi le trajet de13 km qui offrait une plus belle vue, car ilpassait par le plus haut sommet à 564mètres (montagne blanche). Quelques personnes ont même aperçu l’équipe dekayakistes qui arrivait dans la baie.

En arrivant au camping, tout le mondeétait content de se rencontrer et d’échan -ger les expériences entre kayakistes et randonneurs.

Après une journée de repos, les randon-neurs sont partis en Zodiac pour tra-verser le fjord et gagner la rive nord à l’Anse creuse. Après 33 km de marche surle sentier des caps, quelques membresavaient les pieds blessés, mais ils voulaientcontinuer le périple jusqu’à la fin. Par unechaleur torride, les marcheurs ont atteintle point d’arrivée dans le milieu de l’après-midi.

Le cinquième jour, le trajet proposaitdes points de vue à couper le souffle. Lesrandonneurs n’ont pas vu le temps pas seret leur arrivée à Tadoussac s’est faite avecun grand sourire et un sentiment de devoiraccompli.

En tout, les randonneurs ont parcou-ru 70 km en quatre jours sur de superbessentiers, à des chaleurs extrêmes. Pour ce qui est des kayakistes, ils ont parcouru68 km en trois jours. Il ne faut pas oub lier,l’équipe de l’adjudant Côté qui a assuréune logistique hors pair avec comme menu la poutine galvaude et ses steakssucculents. Nous n’avons manqué de rien!Félicitations aux organisateurs de cettebelle aventure sur le fjord.

EXERCICE PIEDS MARINS

En kayak sur le fleuvePar le caporal-chef M-A. Paul-HusCompagnie C, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Du 14 au 16 juin dernier, les membres dela compagnie C et de la compagnie desServices du 2e Bataillon, Royal 22e Régi -ment (2 R22eR) ont participé à l’exercicePIEDS MARINS. Cet exercice aventurier,basé sur le kayak de mer et le camping

rustique, se déroulait dans la municipa -lité de Les Bergeronnes avec la compa gnieMer et monde écotours.

Nous venions tout juste d’arriver quedéjà nous étions armés de pagaies et vêtusde wetsuit. Un petit cours accéléré plustard, nous nous retrouvions sur le fleuveSaint-Laurent à bord de kayaks de mer.

Les caporaux-chefs St-Louis et Paul-Hus en expédition sur le fleuve.

Une baleine s’est approchée des kayaks.

Tout en naviguant, les géo-guides enthousiastes se sont fait un devoir de nous en apprendre le plus possible sur labiologie marine de l’estuaire du Saint-Laurent. Plusieurs mammifères marinsont été observés, à tel point qu’on en étaità se demander si ces animaux étaient belet bien menacés d’extinction.

Une sortie de nuit a été planifiée pournous offrir le privilège de faire l’écoute duchant des baleines/moteur de pétrolier à l’aide d’un hydrophone. Puis, tant qu’àêtre là, nous avons aussi profité de lanoirceur pour faire l’expérience de la bioluminescence du plancton.

La deuxième journée s’est résumée enune expédition jusqu’aux Escoumins avecun pique-nique sur une plage à mi-chemin.Ensuite retour au camping en soirée poursavourer un méchoui et ensuite s’asseoirautour d’un feu de camp pour se raconternos histoires de guerre. Puis un dernieravant-midi à patauger dans une mer agitéeavant de rentrer à la maison.

Les participants ont beaucoup appré-cié l’expérience et particulièrement la nourriture. L’exercice se tenait à l’extérieurdu cadre militaire, ce qui nous a fait vivrede nouvelles expériences.

Le fjord du Saguenay offre des paysages à couper le souffle

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Le fleuve St-Laurent pris d’assaut

Par le lieutenant David BrochuOfficier des Affaires publiques du 35e Régiment du génie de combat

Des radeaux ont été déployés sur le fleuveSaint Laurent par le 35e Régiment de géniede combat (RGC) vers la fin de mai. Cetexercice de l’unité de Réserve de Québeca été réalisé en vue de la préparation desfêtes régimentaires du 35 RGC qui aurontlieu les 17 et 18 septembre.

L’exercice a débuté par la mise à l’eaudes bateaux et des morceaux de radeauà la marina de Sainte-Foy aux abords dufleuve St-Laurent par une temps superbe.Après les consignes de sécurité, les troupesétaient prêtes à assembler le radeau moyen.Le radeau moyen est une embarcation trèsutile pour les ingénieurs de combat, car il

peut être monté et démonté rapidement.Grâce à lui, on peut faire traverser un coursd’eau à n’importe quel type de véhiculedes Forces canadiennes : des véhicules àroues de transport de troupes jusqu’auchar d’assaut Léopard C2.

Pour monter le radeau, il a fallu toutd’abord que les troupes mettent à l’eau lesbateaux communément appelés «BBE»qui sont utilisés pour l’assemblage duradeau. Par la suite, les différentes piècesdu radeau ont été mises à l’eau. Une à une, les imposantes pièces de métal quicomposent le radeau ont été fixées ensem-ble pour devenir une énorme embarcationprête à recevoir des véhicules. La construc-tion s’est très bien déroulée.

Aussitôt assemblé, le radeau a fait decourts trajets sur le fleuve pour pratiquer

Le pont flottant moyen sert à faire traverser des cours d’eau à des véhicules et à du personnel militaires. – Photo : sgt Louis Brousseau

les habilités des chauffeurs sur ce typed’embarcation. La dextérité des chauffeursa été mise à rude épreuve, car le site com-portait plusieurs roches qui affleuraientà la surface de l’eau, ce qui pouvait endom-mager les embarcations. Plusieurs pra-tiques de montage et de démontage duradeau ont été faites tout au long de lajournée pour assurer la rapidité d’exécu-tion des procédures.

Le pontage est une partie du métier degénie de combat très utile surtout lorsd’opération tactiques mais aussi lors d’opé -rations domestiques ou d’aide humani-taire. Avec la réussite d’un tel exercice dans des milieux urbains et réels, nouspouvons dire que le 35 RGC est prêt à toutes les éventualités.

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Une remise de mention élogieuse du chef d’état-major de la Défense publiée dans l’Adsum du 14 juillet comportait une erreur de prénom.Nous aurions dû lire : l’adjudant-maître JacquesBoucher, qui s’est déployé avec la Force d’héli-coptères du Canada en Afghanistan de décem-bre à avril 2009. En tant que responsable desmécaniciens de bord pour cette nouvelleescadrille d’hélicoptères Chinook, il a formé du

personnel qui provenait d’unités diverses en uneéquipe cohésive et il a développé des instructionspermanentes d’opération qui ont permis à tousles mécaniciens de bord de travailler en sécuritésur les Chinooks. Les compétences et le leader-ship exemplaire de l’adjum Boucher ont con-tribué à l’introduction rapide et sécuritaire decette nouvelle capacité d’hélicoptères de trans-port moyen en Afghanistan. Mille excuses.

Des photos du QG 6-09en Afghanistan!

L’adjudant Marco «Ti-Coq» Guérin, le capitaine Jean-Philippe «El Barbu» Gagnon, le caporal Marc-André«Guenn» Guennette, et le caporal-chef Gino «Tracer» Colella à bord de leur «navire», le NCSM TFK TOC,lors de la course de bateau organisée dans le cadre des festivités de la fête du Canada. – Photo : cplc ClaudeArseneault, JTFK Imagerie, Afg Roto 9

Le capitaine Véronique Gervais et le capitaine Claude Poirier (récemment promu, anciennement adju-dant-maître) tout juste après avoir complété leur demi-marathon de la course de l’armée. – Photo : cplcClaude Arseneault, JTFK Imagerie, Afg Roto 9

Des membres du QG 6-09 prennent une pause lors d’un arrêt durant une visite de familiarisation organi -sée à leur arrivée en théâtre l’automne dernier. – Photo : cplc Claude Arseneault, JTFK Imagerie, Afg Roto 9

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La roue est en marche!Le cours NQ3 OP MMS se définit commel’ultime étape à franchir pour les candi-dats afin de devenir des professionnelsdans leur domaine, c’est-à-dire la conduitedans tout milieu et dans n’importe quellesituation. C’est par le biais des instruc-teurs et moniteurs hautement qualifiésque l’apprentissage du véhicule logistiquelourd à roues (VLLR) se fait.

Le VLLR représente la première étapemajeure du cours. Ce sont les heures deconduite en surnombre qui permettent àtous les candidats de connaître le VLLRet d’être aptes à le conduire de façonautonome une fois l’examen réussi. Ceuxqui ont plus de difficulté peuvent égale-ment compter sur l’expérience des ins -tructeurs qui transportent avec eux unénorme bagage d’expérience et peuventconseiller n’importe qui dans n’importequelle situation. De plus, l’entraide despairs reste un excellent moyen d’appren-dre puisque chaque personne possède une conduite différente et une certaine

expérience que d’autres candidats ne possèdent peut-être pas.

La seconde partie du cours se concen-tre principalement sur l’expérience du terrain et l’apprentissage des différentesprocédures de convoi et des techniques decampagnes à l’aide du Virtual Battles Space(VBS). Le VBS s’avère un outil pratiqueet utile à l’apprentissage dans un milieucontrôlé et permet aux responsables debien coordonner les activités tout en cor-rigeant rapidement et efficacement leserreurs des candidats sur le terrain. Eneffet, il s’agit d’un simulateur virtuel quinous permet d’avoir une idée d’ensem-ble des manœuvres avant de les exécuteren temps réel. Par la suite, un exercice finalde cours s’en suit et nous amène à releverles multiples défis que nous rencontreronspossiblement derrière le volant.

Finalement, le cours NQ3 OP MMS correspond bien à l’idée qu’un chauffeurnon-qualifié peut s’imaginer à proposdu cours et même mieux, car ce dernierreprésente également un défi de dépasse-ment de soi dans certaines situations etpermet d’augmenter son niveau de profes -sionnalisme personnel.

Les soldats Wilson et Lavoie changent un pneuaprès une crevaison.

Qualification militaire debase - terre version 1003Par le soldat SavardStagiaire QMB-T 1003

Le mercredi 9 juin, c’était un départ pourla majorité d’entre nous de la BFC Bordenet pour certains autres de la BFC Kingston.Dès notre arrivée à Valcartier, nous avonsété accueillis par nos instructeurs qui nousont attribué nos quartiers, des chambresde six personnes. Heureusement, con-trairement au reste de la TEII, nous avonspu profiter du confort du CSEM-1 au lieudes tentes modulaires du Camp Vimy. Notrepremier défi a été de faire notre maximumd’effort pour atteindre les standards depropreté exigés par le CI SQFT. Pour y par-venir, nous avons été confinés dans noschambres pendant deux semaines, dansle seul but de développer notre cohésionet esprit d’équipe afin d’atteindre les stan-dards recherchés.

Notre seconde épreuve a été le «Défi ducommandant de peloton». Le défi consis-tait à courir une distance de 5 kilomètresle plus rapidement possible tout en respec-tant la norme des Forces canadiennes quiest en moins de 25 minutes. Après cela,nous devions faire le maximum de «pushup» suivi du maximum de redressementsassis en une minute. Finalement, nousdevions accomplir le plus de tractions àla barre possible. Tous les candidats ontfait un effort considérable afin d’obtenirde bons résultats.

Durant le cours, nous avons égalementreçu des cours théoriques sur la mitrail -leuse polyvalente C6, sur la mitrailleuselégère C9, sur le lance-roquette M-72 etsur la grenade C-13. De plus, nous avonseu l’occasion de mettre en pratique sur lechamp de tir «Trois-Rivières» certainesconnaissances acquises sur les mitrail -leuses. Pour ce qui est du lance-roquetteM-72, nous avons eu la chance de visuali -ser l’efficacité de cette arme grâce au

simulateur de tir de la base. Malgré le peude temps accordé à cet exercice, tous onteu une expérience très enrichissante. Il nefaut pas oublier que nous avons aussi eula chance de lancer chacun deux grenadespour nous familiariser avec les effets dévastateurs de cette arme.

À la suite de toutes ces formations, nousavons mis en pratique nos connaissancesnouvellement apprises, lors d’un exercicefinal d’une durée de cinq jours. Pour com-mencer, nous avons reçu les ordres de notrecommandant de peloton, le lieutenantFerland. Cette semaine d’exercice couvraitla fortification défensive, les patrouillesde reconnaissance de jour comme de nuit,et bien sûr, les avances au contact contrede redoutables ennemis. Le travail d’équipea été un point essentiel, tout comme lavaillance de chacun. Durant ces journéesen campagne sans sommeil et sans douche,nous avons eu l’opportunité d’avoir ennotre possession de délicieuses rations decombat. Comme de grands cuisiniers, nousles avons fait cuire au plus grand plaisirde tous les soldats.

La semaine a été très éprouvante autantsur le plan physique que mental, mais toussont passés au travers et surtout, ont beau-coup apprécié l’expérience.

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Impressions estivales du cours de NQ3 CommisPar le soldat Gauthier et le caporal Tremblay-Maltais Stagiaires, cours de commis NQ 3 SGR 1001 -Compagnie C, CI SQFT

Comment décrire la TEII de l’été 2010 surla Garnison Valcartier? Au premier coupd’œil, nous pouvons remarquer la dispa -rité entre les métiers et les qualifications.La différence semble évidente entre lescours. C’est un apprentissage constant qui demande à chacun beaucoup de per-sévérance et d’adaptation.

La vie en communauté n’est pas tou-jours facile, même pour ceux qui ont l’habitude d’être sur des cours ou des tâches pendant l’été.

Nous pouvons dire que pour tous, c’esttoutefois une expérience enrichissante. Ily a un mouvement de stagiaires impor-tant et nous faisons tous de nouvelles rencontres. Des amitiés se créent et nousnous habituons peu à peu à notre nouvelenvironnement qui fera partie de notreexpérience pour l’été 2010.

Nous utilisons les installations du camp Vimy pour nous loger etmanger qui sont plutôt convi -viales. Malgré quelques embu -ches concernant la désignationdes installations sanitaires, noussommes bien installés et il règneune bonne entente entre lesgroupes. En ce qui à trait à lanourriture, la cuisine du campVimy nous offre des menus variés; les des serts sont dange -reusement succulents.

Une journée typique de notrecours commence par les leçonsau CSEM 1, où se trouve tout lematériel et l’équipement néces-saires à notre apprentissage. Lescours nous sont donnés de façonadéquate dans des conditions

parfois difficiles en raison de la tempéra-ture des dernières semaines, surtout entemps de canicule. L’espace de travail estamplement suffi sant, le matériel informa-tique est récent ainsi qu’en bon état, et leslogiciels utili sés fonctionnent correcte-ment et représentent bien la réalité du travail de commis. Le mobilier de bureau en classe n’a rien à envier aux plus bellessalles des rapports de nos unités respec-tives. Apprendre dans un environnementadéquat facilite l’apprentissage des stagiaires.

Durant le premier mois de notre forma-tion, nous avons eu sept instructeurs. Ilscouvrent les différentes matières du mé -tier de commis SGR. Ce métier de com-mis est très diversifié et parsemé de défis. Les instructeurs sont attentifs à nosdemandes et questions. Le plan de coursa subi plusieurs modifications tout au longdu calendrier. Malgré cela, le personnelins tructeur a su pallier cette difficulté.Nous concluons en exprimant notre grati -tude et les remercions par le fait même deleur patience.

Les futurs commis en plein exercice. – Photo : sgt Cauchon, cmdt coursNQ 3, Commis 1001

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Une carrière commetechnicien en

approvisionnementPar le soldat ChampagneStagiaire, cours de commis NQ 3 Tech appro 1001

Onze stagiaires suivent présentement leur formation de technicien en approvi-sionnement, communément appelée «NQ3 Appro», à la compagnie d’Approvi -sionnement du 5e Bataillon des servicesdu Canada.

Au départ, nous ne croyions pas que lamatière serait aussi abondante et com-plexe, mais elle l’est beaucoup plus que ceque nous imaginions.

Pour trois des stagiaires qui sont capo-raux, il s’agit d’un changement de métier.Nous sommes logés au camp Vimy dans la compagnie C. Un camping toutinclus : averses, moustiques, beau tempset averses. Le camp Vimy quoi!

Nos journées se composent générale-ment d’un lever à 5 heures en vue de laséance d’entraînement physique à 5 h 45.Ensuite, petit-déjeuner à 7 h 10 pour commencer les cours à 8 h. Après le souper, il y a l’étude, les standards et ladouche. Sans compter nos «fire picket »à tour de rôle.

Notre travail est très important pourle succès des missions qui sont confiéesaux Forces canadiennes. Nous avons ungroupe d’instructeurs qualifié et expéri-menté qui nous enseigne toutes les ficel -les du métier avec dévotion. Plusieurs d’entre eux cumulent plusieurs années deservice dans le domaine de la logistiqueet savent très bien nous communiquer leur passion pour le métier. Le métier detechnicien d’approvisionnement requiertune connaissance approfondie du systèmed’approvisionnement des FC et tous lescours se déroulent sur ordinateur dans les locaux du 5 Bn S du C.

Ce qui est bien de nos installationsactuelles, c’est que nous pouvons aussi visiter les diverses sections de l’approvi-sionnement du 5 Bn S du C, tout en ayantnotre formation théorique.

L’étude est primordiale sur un coursd’approvisionnement. Il y a beaucoup delecture afin de bien assimiler la matièrevue durant la journée.

Après un mois de cours, nous avons terminé nos deux premiers modules et prisnotre vitesse de croisière. Nous espéronspouvoir suivre cette voie pour le reste denotre cours. Pour nous, le métier de tech-nicien d’approvisionnement est beau etdiversifié. Au plaisir de vous servir. Sansoublier notre devise : «Servitium NulliSecondus».

Notre mission?Vous informer!

Journal Adsum418 844-5000, poste 5598

Des policiers militaires jouent au soccerPar le sergent Jonathan Lacoste 5e Unité de police militaire

Les 3 et 4 juillet avait lieu la dixième édi-tion du tournoi de soccer «L’amical despoliciers». La compétition est organiséepar le Service de police de Granby et a pour but d’amasser des fonds pour laFondation de soccer Jean-Yves-Phaneufafin de venir en aide aux jeunes défavo -risés et athlètes de niveau excellence de larégion de Grandby.

Encore cette année, des membres de la5e Unité de police militaire ont participéau tournoi dans le calibre participation.

Valcartier. Alignant 12 joueurs et joueusesn’ayant jamais joué ensemble, l’équipe de la police militaire a fait belle figure avec deux victoires et une défaite serréeau compte de 3-4 en ronde de qualifica-tion; la meilleure performance en quatreans! Malgré une défaite en quart de finale,les policiers militaires étaient satisfaits et sont déjà très excités à l’idée de pour-suivre leur ascension l’an prochain... Bravo pour le bel esprit sportif!

Merci au service des Loisirs de la Garni -son Valcartier pour le prêt des uniformeset de l’équipement.

L’équipe Watchdog 2010 a été prise encharge par l’auteur de ces lignes, le ser-gent Jonathan Lacoste de la Garnison

Reprise de l’entraînement physiqueà la compagnie A du 1 R22eRPar le caporal-chef David Girard en collabora-tion avec le soldat Jean-François BonenfantCommandant adjoint de section et canonnier VBL III

Après plusieurs mois d’entraînement con-centrés sur les exercices de la montée enpuissance, le temps était venu de remet-tre l’accent sur la forme physique.

Malgré le fait que les membres de la compagnie A ont eu un horaire très chargé,ils ont su conserver une excellente formephysique; ce qui a permis une reprise dela préparation physique en vue du futurdéploiement en Afghanistan.

Le commandant de la compagnie A, lemajor Leroux, a testé ses hommes lorsd’une marche forcée sous une tempéra-

ture aride. Ils ont bien répondu au défilancé en effectuant un trajet d’une heureet demie dans les pistes de ski de fonddu Centre Myriam-Bédard.

Durant le restant de la semaine, les dif-férents pelotons ont su relever le niveaudu conditionnement physique de leurorganisation respective en créant diffé -rents entraînements de défi afin d’être bienprêts à affronter le dernier droit avant ledépart pour la mission.

Le peloton 1 «Roughneck» a décidé deprofiter du fait qu’il faisait beau pour orga -niser une partie de «touch football» dansle Vieux-Québec, une excellente opportu-nité de solidifier les liens et de s’amuseren se mettant en forme.

Un officier américain parle de psychologie du combat au 1 R22eRPar le lieutenant Braden GreavesOfficier d’opérations d’informations, Groupement tactique 1 R22eR

Une partie de l’entraînement pré-déploiement du Groupement tactique du1er Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR) se traduit par du développementprofessionnel, tant pour les officiers quepour les membres du rang. C’est en ce sensque le GT 1 R22eR a invité le lieutenant-colonel américain à la retraite DaveGrossman, à Valcartier, le 21 juin.

Le lcol Grossman est l’auteur des ouvragescélèbres «On Combat» et «On Killing».Il figure parmi les pionniers en matière depsychologie du combat. Lors de sa visite,il a donné une présentation intitulée «TheBulletproof Mind: Mental Preparation forCombat».

Pendant sa présentation, Dave Grossmana expliqué en quoi le recours à la destruc-tion physique est légitime pour les soldats

professionnels qui ont la responsabilitéde protéger les citoyens, tant au pays qu’àl’étranger. C’est le soldat qui protège lescitoyens contre des attaques telles quecelles du 11 septembre 2001 ou encorela prise d’otages à l’école de Beslan enRussie en 2004. Le spécialiste a soulignéune différence importante entre le recoursà la destruction physique chez le combat-

tant légitime versus celui des terroristes.Selon lui, il y a trois types de personnes :«the sheep, the sheepdog and the wolf»(le mouton, le chien berger et le loup). Lesoldat est le «sheepdog» qui doit protéger«the sheep», qui est la population à pro-téger. Le terroriste, faisant partie de la catégorie des «wolf», est motivé par lahaine contrairement au soldat qui effectueson devoir de protection.

Le lcol Grossman s’est penché sur le sujet du syndrome post-traumatique. Il afourni des outils aux soldats pour gérer lestress en se basant sur la confiance enversle bien-fondé de leurs actions, muées parle sens moral. Il a aussi démontré aux sol-dats qu’une des meilleures façons d’éviterle stress post-traumatique est de garderun esprit sain dans un corps sain. La formephysique, une alimentation saine, unehydratation constante, des techniques derespiration et un sommeil réparateur sonttous des facteurs d’atténuation du stressvécu en mission.

L’auditoire, ravi de son expérience, abénéficié grandement de l’exposé du lcolDave Grossman malgré l’accent texanprononcé de l’orateur qui en a laisséquelques-uns perplexes! Nul doute quel’information transmise lors de sa visites’avérera un outil d’une valeur inestimable,tant pendant le périple outre-mer qu’auretour au Canada.

Afin de parfaire leurs connaissances surles opérations de contre-insurrection(COIN), les officiers du 1 R22eR ont pro-duit des critiques de livres, des disserta-tions et des exposés sur ce sujet et d’autresreliés à la profession des armes. Ces nouvelles connaissances leur ont permisd’élargir leurs horizons et de profiter desapprentissages des autres. Plus encore, les activités de développement profession-nel ont pour but inhérent de renforcer une attitude positive envers leur travail etainsi, de revenir au Canada grandi de leurexpérience opérationnelle.

Le lieutenant-colonel St-Louis et l’adjudant-chefGravel en compagnie du lieutenant-colonelGrossman.

18 août 2010/ A

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ERRATUMDans l’article intitulé «Au secours d’un soldatblessé dans un accident d’entraînement», nousaurions dû lire que la section remorquage du 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S duC) est celle qui a remis le véhicule renversé surses roues, comme en témoigne le caporal-chefLejeune, commandant de l’équipe déployée :«Le contrôle de champs de tir a appelé la sec-tion remorquage du 5 Bn S du C à 10 h 45 pournous mentionner qu’il y avait un VBL renverséet un membre d’équipage coincé. Nous avonsété rapidement sur les lieux et à 11 h 10, nousavons constaté que la personne était toujourscoincée entre la tourelle et le sol. Compte tenude la complexité de la situation, nous avonsjugé qu’il était trop risqué de bouger le VBL etavons suggéré de continuer de creuser pourdégager le membre. Après 40 minutes, leblessé a été évacué et par la suite la sectionremorquage a redressé le VBL avec le treuil duMTVR.» Mille excuses.

Il y a 60 ans, le 1 R22eR voyait le jourPar le lieutenant J.F. HorthPeloton 9, compagnie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Il y a 60 ans, le Canada formait un contin-gent spécial afin de combattre en Coréesous l’égide des Nations unies. C’est ainsique, lors de la mobilisation du corps principal du régiment pour cette guerre,le 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) fut formé à Valcartier le 5 août1950. Par conséquent, le 1 R22eR y relèverale 2 R22eR sur la ligne de front le 24 avril1952 et y combattra jusqu’au 21 avril 1953.

Le 1 R22eR a célébré son 60e anniver-saire de création le 5 août et celui-ci y suittoujours la vision du régiment en servantle Canada en temps de paix ainsi qu’en situation de conflit. Il est nécessaire, afind’assurer à notre pays l’apport de fantas -sins évoluant dans un milieu francopho-ne, que le régiment se charge d’appuyerses membres en service afin d’en faire la juste représentation au sein des FC tout en y respectant la chaîne de comman-dement. Tel est le mandat de l’unité francophone.

Depuis 1955, le 1 R22eR compte de nombreux déploiements à son actif et a

servi à maintes reprises sous la bannièrede l’ONU ainsi que celle de l’OTAN : enAllemagne, à Chypre, au Quatar, en ex-Yougoslavie, en Croatie, en Haïti, en Bosnie-Herzégovine et plus récemmenten Afghanistan. Le 1 R22eR a aussi été unélément clé lors de son déploiement dans les régions de Montréal et de laMontérégie en 1998, afin de soutenir lesautorités civiles aux prises avec une tem-pête de verglas sans précédent.

Depuis février 2004, le 1er Bataillon a étégrandement impliqué dans le conflit enAfghanistan. Depuis, le 1 R22eR a toujours

Membres du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment par-tant en patrouille à Chypre, en 1964.

bien appuyé l’effort de guerre, et ce, peuimporte la mission; citons en exemple l’Op ATHÉNA dans le cadre de l’augmen-tation de la Force opérationnelle inter-armées Afghanistan à titre de compagniede protection de l’Équipe de reconstruc-tion provinciale (ÉRP) en 2006, ou bien ledéploiement de plus de 260 membres dela FOI Afg Roto 4 et le déploiement de lacompagnie C en mars 2009 sur l’ÉPR.

À ce jour, plus de 739 membres de l’unité ont été déployés et depuis septem-bre 2009, le bataillon met l’accent sur les préparatifs de la montée en puissancedans le cadre de la FOI Afg Roto 10. Ennovembre 2010, le 1 R22eR sera déployé

pour la première fois en Afghanistan comme étant le Groupement tactique du1 R22eR, ce qui représente une équipe interarmées –infanterie, blindé, artillerieet génie regroupés en vue d’une missionen théâtre opérationnel. Sous le comman-dement du lieutenant-colonel M.-H. St-Louis, les fantassins ainsi que ses atta -chés s’envoleront plus précisément dansla région de Panjwayi, pour y effectuer des opérations de contre-insurrection, touten y res pectant la devise «Combattre-Convaincre-Construire».

À tous les membres actifs ou retraitésayant servi le 1 R22eR, joyeux soixantième!

Quatre-vingts nouvelles recrues à QuébecPar capitaine Kathy Blackburn Conseillère en carrière militaire au CRFC Québec

Le 10 juillet, le Centre de recrutementde Québec a tenu sa plus importantecérémonie d’assermentation depuis2006. En effet, près de 80 nouvellesrecrues ont été assermentées sous laprésidence d’honneur du brigadier-général Guy Hamel, commandant dela Force opérationnelle interarmées(Nord).

Sous les yeux d’environ 500 personnes,les nouvelles recrues ont prêté sermentdans le gymnase de la Citadelle de Québec.Du nombre, une trentaine de jeunes sesont enrôlés dans le Programme de for-mation pour les officiers de la Force régu -lière (PFOR) et la majorité d’entre eux sontprésentement en période d’orientation au Collège militaire royal de Saint-Jean.Cet entraînement intensif se terminera le

3 septembre avec la fameuse course à obsta-cle qui s’avère, pour eux, un défi de taille.

«Nous sommes 24 de la région de Québec à entrer au Collège militaire deSaint-Jean-sur-Richelieu au mois d’août.Pour ma part, je ferai mes études en scien -ces humaines durant deux ans et, ensuite,je me dirigerai au Collège militaire deKingston pour compléter un bac en administration, a déclaré l’élève-officierCassandra Bernier. Je veux faire carrièredans les Forces canadienne comme offi -cier logistique dans la marine. J’ai vrai-ment hâte d’y être, car cela va être unebelle expérience de vie.»

Le Centre de recrutement de Québec tiendra desséances d’information pour tous ceux qui désireraientappliquer pour des études subventionnées auCollège militaire royal de Saint-Jean et débuter leursétudes en septembre 2011. Informez-vous au 418648-3636 ou sur www.forces.ca. Les nouveaux élèves-officiers et les invités d’honneur. – Photo : cpl St-Gelais

SUIVEZ LES TROUPES! Le journal Adsum vous informe,

un mercredi sur deux, sur des sujets qui vous concernent !

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UNE PLAGE NOMMÉE EN SOUVENIRDU SOLDAT LÉVESQUE

Le 3 juillet, la municipalité de Rivière-Rouge, située dans les Hautes-Laurentides, a honoré la mémoirede feu soldat Michel Jr Lévesque en nommant la plage municipale en son nom. Le soldat Lévesqueétait membre du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment; il est décédé le 17 novembre 2007 lors de la Roto 4en Afghanistan. Ses parents, Michel et Élizabeth Lévesque, qui étaient présents à l’inauguration, se sontfait remettre la médaille du sacrifice à titre posthume par la même occasion.

Du plaisir au camp d’été de CourcelettePar Philippe BrassardJournal Adsum

Profiter de l’été et se faire de nou-veaux amis, rien de plus facile aucamp de jour de Courcelette, où lesjeunes ont pu dépenser leur énergieaux côtés d’ autres membres de la communauté militaire de Valcartier.

UN CAMP POUR TOUS

Il n’a pas fallu tordre le bras de Jean-Philippe «Pog» Fortier et de son groupepour prendre la pose du guerrier!

Joanie, 7 ans, Louis-Philippe, 6 ans, India Rose, 7 ans, et Stéphanie, 7 ans,avaient beaucoup de plaisir à bricoler, lors d’une activité tenue dans une salledu Centre communautaire. - Photos : Philippe Brassard, Adsum

Claudie «Poody» Doucet et son groupe prennent une petite pause collation sur la table à pique-nique.

Gabrielle tente d’atteindre des canettes avec unlance-pierre. À noter que la sécurité sur ce jeuétait assurée par deux animateurs!

Chapeauté par le Service des loisirs communautaires, le camp achève sa dernière semaine d’opération. Depuis juillet, 160 jeunes de cinq à 12 ans l’ontfréquenté en moyenne chaque semaine.

Encadrés par 14 animateurs, les enfantsont pu s’adonner à une foule d’activités en petits groupes. Bricolage, cuisine, jeuxde ballon, tir à l’arc, piscine, cabanes dans les bois, sorties et thématiques heb-domadaires, etc. De quoi bouger et développer sa créativité!

Vivant son premier été comme anima-trice au camp, Mélissa «Sloche» Simard,18 ans, trouve son emploi d’été valorisant.«J’aime être en contact avec les jeunes.Quand tu animes des jeux et que tu voisque tes jeunes “trippent”, c’est ce qui memotive», souligne celle qui est fille de mili -taire. Cet emploi lui donne aussi la chancede s’impliquer au sein de la communautédans laquelle elle a grandi.

Cet été, deux «accompagnatrices» ont rejoint lesrangs du camp de Courcelette. «On a certains jeunesqui ont des besoins spécifiques et dont les parentsont décidé qu’il était nécessaire d’avoir une accom-pagnatrice qui les suit dans leur groupe. Ça évite à l’animateur de devoir leur porter une attentionparticulière», explique Catherine Nolin, accompa -gnatrice. Un trouble de comportement ou un handi-cap comptent parmi ces besoins spécifiques.Sans les accompagnatrices, le camp n’aurait pas puaccueillir les jeunes en question. Tout cela, c’estgrâce à une subvention de la fondation CanadaCompany, qui souhaitait favoriser l’accès à un campd’été aux jeunes dont l’un des parents basé àValcartier est déployé ou le sera bientôt, expliqueCéline Thomas, coordonnatrice du secteur jeunesseau Centre de la famille Valcartier (CFV).La fondation avait approché le SQFT via le lieu-tenant-colonel Guay, ainsi que le CFV, en deman-dant d’identifier les principaux besoins de la com-munauté. Au fil de ses consultations, Mme Thomas a

constaté deux choses : les parents souhaitaient unemeilleure accessibilité à un camp pour les enfantsavec besoins spécifiques; et beaucoup voulaientenvoyer leurs enfants dans un camp plein-air quisort de l’ordinaire. Pour combler ces besoins, la fondation a versé 45 000 $.Ce montant a donc également permis à 54 jeunesde vivre gratuitement cet été un séjour au campKéno de Québec, qui propose des activités d’aven-ture. Au départ, 37 places étaient disponibles, maisla fondation a amassé des sous pour 17 autresjeunes.«Les parents ont exprimé beaucoup de reconnais-sance. Pour plusieurs, ça a fait vivre une expériencepositive à leurs enfants avant le déploiement», signale Mme Thomas.«Ce projet fut vraiment un beau travail d’équipeentre le CFV, la fondation, les loisirs, le camp Kénoet le lcol Guay», souligne-t-elle, insistant sur «l’in-croyable générosité» du responsable chez CanadaCompany, Stephen Gregory.

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18 août 2010/ A

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Une deuxième carrièrecomme ébénistePar Philippe BrassardJournal Adsum

Récemment retraité des Forces canadi-ennes après 20 ans de service, GuislainPaquet a trouvé sa seconde carrière :l’ébénisterie.

«Je me sens prêt à repartir pour un autre20 ans là-dedans!», lance celui qui commencetout juste à maîtriser son art, mais qui inspiredéjà la passion.

Marié et père de deux enfants, M. Paqueta démarré sa petite entreprise d’ébénisteriedans son domicile familial, à Québec. Pourl’instant, le caporal à la retraite produit surtout des pancartes et des pla ques en bois pour son ancienne unité, le 5e Régimentd’artillerie légère du Canada (5 RALC), maisle meilleur est à venir.

En effet, depuis novembre 2009, l’ancienmilitaire fréquente l’école privée Arteboisà Québec, où des formations d’ébénisterieadaptées aux objectifs de l’élève sont offertes,tant pour le loisir que pour le travail.

Comme plusieurs autres militaires à laretraite, il y suit une formation intensive d’unan et 540 heures, dont le bagage techniquepeut équivaloir à celui d’un DEP. Lesenseignants d’Artebois, tous des profession-nels, lui montrent les secrets du métier :dessin technique de meubles, manipulationdes outils, techniques avancées, base de lafinition, etc.

Dans trois mois, Guislain Paquet sera habile et autonome, autant pour la con-ception que pour la fabrication de meubleshaut de gamme, allant des buffets aux com-modes en passant par les armoires. Sa seulelimite : l’imagination.

DE MILITAIRE…Étant jeune, Guislain Paquet avait tou-

jours voulu entreprendre une carrière militaire. Jadis cadet, il s’enrôle en 1991, àl’âge de 17 ans. «Je voulais me ramas ser unepension pour plus tard et peut-être faire uneautre carrière ensuite, dit-il. En ayant unepension, ça te permet plus de pratiquer untravail que tu aimes, sans trop devoir te soucier du côté financier.»

Affecté trois ans dans une unité de défense anti-aérienne, M. Paquet transfèreau 5 RALC à Valcartier, comme membre àtemps plein de l’équipe de biathlon, aveclaquelle il participe à des championnats CISM et devient entraîneur. Lors que l’équipeest dissoute en 2004, il apprend à manœu-vrer des drones (UAV).

En 2006, il se déploie à Kandahar avec une unité aérienne de l’Ouest, pour la Roto2. Durant la mission, il est blessé à un genouet doit être opéré. Point tournant dans sacarrière, il commence par la suite à souffrirrégulièrement de migraines, qui nuisent à

son rendement. Déclassé médical, il est transféré sur des tâches de menuiserie, enattendant de terminer son service.

…À ÉBÉNISTEManuel de nature, M. Paquet signale

avoir toujours aimé travailler le bois. Il lisaitbeaucoup sur le sujet et menait des petitsprojets chez lui. «J’apprenais, mais ce n’estpas comme à l’école, avec un professeur quite montre les bonnes techniques et corrigetes erreurs», constate-t-il.

Se demandant vers quelle branche se diriger pour son retour à la vie civile, il vachercher l’aide du Centre de soutien ausoldat (CSS, voir autre texte). C’est là qu’ildétermine que le métier d’ébéniste est faitpour lui.

Six mois avant son départ officiel desForces, qui a eu lieu en mai dernier, le capo-

arbre, construire ton meuble, et le voir uncoup que tout est fini, c’est satisfaisant etencourageant», illustre-t-il.

Enfin, Guislain Paquet mentionne que sanouvelle profession lui permet de se rapprocher de sa famille. «Lorsque j’ai étédéployé, je n’ai pas vu mes enfants grandir.En travaillant chez moi, je serai plus prochede ma famille», constate-t-il, débordant deconfiance devant ce nouveau départ.

Pour ceux et celles qui souhaitent trouver un loisirdans l’ébénisterie, l’école Artebois offre égalementdes formations allant du niveau 1, qui couvre lestechniques et les notions de base (fabrication d’unetable), jusqu’au cours de niveau 4, où tous les pro-jets avancés sont possibles (buffets, commodes,etc.). Info : www.artebois.com

Le caporal à la retraite Guislain Paquet a trouvé sa seconde carrière, l’ébénisterie, dont il apprend lesrouages à l’école Artebois de Québec. On le voit ici qui peaufine son meuble antique style Louis XV, unprojet des plus motivants pour l’ex-militaire. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

LA PASSION DESMEUBLES ANTIQUES

Guislain Paquet a pour but personnel de fabriquerdes meubles antiques, notamment des répliques deceux de l’époque de Louis XV de France, au 18e siè-cle. «Ils étaient faits avec pratiquement rien : tout àla main, sans les outils qu’on a aujourd’hui. C’étaitdes mois de travail pour un seul meuble», observe-t-il, admirateur. Aux yeux de ce nouveau passionné, ces meublesantiques sont des véritables œuvres d’art. «Je trou-ve que les meubles antiques ont quasiment uneâme. Même si tu le fais aujourd’hui, le meuble a duprestige, remarque-t-il. Quand tu le regardes, c’esttellement beau.» Un jour, il aimerait créer un meu-ble en respectant le plus possible les méthodesanciennes.Présentement, il finalise une commode antique,son deuxième projet depuis le début de sa forma-tion. Il y intègre notamment des notions decourbes, ainsi que les queues d’aronde, servant àfixer les différentes surfaces sans vis.

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Trouver sa nouvelle voiegrâce au CSSAfin de trouver une nouvelle occupationqui saura correspondre à ses besoins etses intérêts, le militaire qui souhaite pren-dre sa retraite peut utiliser une ressourceprécieuse : le service d’orientation duCentre de soutien au soldat (CSS).

Plusieurs militaires qui entrent dans lebureau de Suzanne Martel, conseillère enorientation au CSS, ont déjà une bonne idéede la voie qu’ils souhaitent emprunter et ontsurtout besoin d’information. Mais unemajorité de soldats ont besoin d’aide pourbien cerner leurs intérêts, en plus d’avoir uneméconnaissance du marché civil et de sespropres compétences.

La première étape d’un processus d’orien-tation consiste à déterminer les besoins etles intérêts professionnels du soldat. «Sou -vent, on veut faire quelque chose qui nousplaît, qu’on aime. On va donc essayer de voirce qui est intéressant pour la personne»,expli que Suzanne Martel. Cette phase d’exploration peut nécessiter plusieurs rencontres avec un conseiller.

Ce dernier aide le soldat à identifier lestâches de travail qu’il préfère accomplir. Celainclut aussi les passe-temps : par exemple,un militaire qui est entraîneur d’une équipesportive a un intérêt à s’occuper d’un groupe.Grâce à sa connaissance des métiers mili-taires, le conseiller aide également à dres serune liste des compétences du soldat.

Cette étape surnommée «magasinage» permet d’aboutir à une sélection des secteursd’activités ou métiers qui correspondent auxintérêts du soldat. «On regarde qu’est-ce quel’on préfèrerait faire et en même temps, onajoute les facteurs de réalité – l’environ-nement, les restrictions» telles qu’uneblessure, résume Mme Martel.

Si nécessaire, après quelques rencontres,le soldat peut passer diverses évaluationsécrites, des tests psychométriques et de per-sonnalité, afin de déterminer plus concrète-ment ses préférences dans le monde du tra-vail. Les résultats permettent de dégager unprofil, et de dévoiler par exemple, un pen-chant pour le travail manuel ou la résolu-tion de problèmes. En croisant ces résultats,le conseiller peut aider à cibler un métier,une «combinaison gagnante» pour le soldat.

UN NOUVEAU DÉPARTUne fois un métier ciblé, s’en suit une

évaluation du parcours scolaire ou profes-sionnel rattaché à chaque secteur. Le soldatdoit s’informer le plus possible pour con-firmer son choix. À cette fin, en plus d’êtreune source d’information précieuse, le con-seiller peut même organiser un stage d’unjour à l’école ou en milieu de travail.

L’ultime étape consiste à mettre son planà exécution. Puisque le service d’orientationest offert jusqu’à la libération du soldat, ilpeut être avantageux de débuter une forma-tion scolaire ou la recherche d’emploi quel -ques mois avant sa libération.

Par ailleurs, ceux qui choisissent de misersur leur expérience dans les Forces pourdécrocher une seconde carrière peuventrecevoir au CSS une assistance pour la con-ception du curriculum vitae. «On essaie devulgariser le CV du soldat dans un langagecivil pour faciliter la compréhension desemployeurs», note Mme Martel. Pour uncommis ou un mécanicien, les tâches et compétences transférables au civil sont nombreuses. C’est moins évident pour unmétier de combat : le CV d’un fantassin peutdonc miser davantage sur le leadership et lapolyvalence, note la conseillère.

Le CSS offre également la préparation auxentrevues d’embauche, en organisant dessimulations qui préparent le soldat à se ven-dre à l’employeur, dans l’espoir de décrocherun emploi convoité. (P.B.)

Le service d’orientation du Centre de soutien au sol-dat est confidentiel. Pour prendre rendez-vous, com-posez le 418 844-5000, poste 7705. La suite de cetarticle dans le prochain numéro de l’Adsum porterasur la retraite et ses horizons.

ral obtient la permission d’entreprendre son projet d’études chez Artebois, appuyéfinancièrement par les Services financiersdu RARM.

Des centaines d’heures d’apprentissageplus tard, il constate que son nouveau métier est particulièrement adapté à sesbesoins. «Ça a tellement roulé longtempsdans l’armée, ça n’arrête pas. Avec mesmigraines, il fallait que je me calme. Commeébéniste, tu travailles tranquillement, aux heures que tu veux. Tu as le temps derelaxer en faisant quelque chose que tu aimesen même temps. Et ça peut donner un bonrevenu en bout de ligne», soutient-il.

Plus qu’un métier, l’ébénisterie est aussiun passe-temps créatif pour lui. «Partir d’un

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ESPÈCES EN PÉRILLOUP DE L’EST

Canis lupus lycaon - Eastern Wolf

GAGNANTE DU GRAND PRIXDE LA JOURNÉE DE LA SANTÉ

Marie-Lyne Béchard, monitrice en condition-nement physique pour les Programmes de sou-tien du personnel (PSP), a mérité le grand prix dela Journée de la santé du 18 juin : un forfait detrois jours pour deux à l’Hôtel Sacacomie, situé àSaint-Alexis-des-Monts. Son nom a été pigéparmi une centaine de participants au concours :ceux-ci devaient répondre à un quiz portant surles thématiques des kiosques de la Journée de lasanté, tenue au Centre des sports de la Garnison

Valcartier. Le prix, d’une valeur de 750 $, a étéoffert par la Caisse Desjardins de la Défensenationale. Sur la photo, Julie Riopel-Meunier, ges-tionnaire de la Promotion de la Santé, MartineCimon, directrice de la Promotion de la Santé,Marie-Lyne Béchard, heureuse gagnante duséjour à l’Hôtel Sacacomie, et Patrice Bergeron,directeur général de la Caisse Desjardins de laDéfense nationale. (P.B.)

- Photo : Philippe Brassard, Adsum

DÉFI TÊTES RASÉES RELEVÉ HAUT LA MAIN AU CAMP DES

CADETS DE VALCARTIER

– Photo : capt Catherine Savard

Le camp des cadets de Valcartier a relevé avecbrio le Défi têtes rasées avec plus de 35 partici-pants. Les cadets ont dépassé leur objectif dedépart qui était de 2500 $, amassant en quatresemaines la jolie somme de 9469 $. C’est avecfierté que le commandant du camp a remis, aunom de tous les jeunes et du personnel civil etmilitaire, ce montant à Nathalie Matte, directricerégionale de Leucan. La remise a été accompa -

gnée d’une promesse d’engagement pour réali -ser à nouveau le défi sur le camp à l’été 2011.Bravo à tous nos héros et héroïnes qui ont misleur tête à prix pour la cause des enfants atteintsdu cancer. Sur la photo, le lieutenant MarilyneGrégoire, instructeur de musique, est en bonnevoie de perdre sa toute sa chevelure aux mainsde la coiffeuse Kathy Bryar de CANEX.

DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUELe loup de l’Est se trouve surtout dans

la région des Grands Lacs et celle duSaint-Laurent, au Québec et en Ontario.Son aire de répartition actuelle s’étendsur environ 210 000 km2, ce qui représente42 % de son aire initiale au Canada. Lesrésultats d’inventaire sur la GarnisonValcartier ne permettent pas de déter-miner si nous sommes en présence du

loup de l’Est ou de l’autre sous-espèceprésente au Québec.

CARACTÈRES DISTINCTIFSLe loup de l’Est ressemble au loup gris,

mais il est plus petit que ce dernier. Desanalyses génétiques récentes montrentque le loup de l’Est a des gènes du coy-ote et du loup roux. Sa fourrure est decouleur fauve et rougeâtre derrière lesoreilles, et il a de longs poils noirs sur le

dos et les flancs. Les mâles adultes pèsentde 25 à 35 kilogrammes, et les femelles,de 20 à 30 kilogrammes.

HABITATLe loup de l’Est se trouve dans des forêts

mixtes et de feuillus dans la partie sud deson aire de répartition, et des forêts mixteset de conifères dans le nord.

RÉGIME ALIMENTAIRECette sous-espèce se nourrit de cerf de

Virginie et d’orignal, ainsi que de cari-bou dans la partie nord de son aire derépartition. En été, il ajoute à son régimedes petits mammifères, dont le castor, lelièvre, les campagnols, des oiseaux, dupoisson, des insectes et des fruits.

STATUT D’ESPÈCE MENACÉEL’espèce loup de l’Est est protégée en

vertu de la Loi sur les espèces en périldu gouvernement fédéral (espèce préoc-cupante). Le loup de l’Est est protégé par la Loi sur la conservation et la miseen valeur de la faune du Québec. Cetteloi interdit de chasser les individus del’espèce et de perturber leur habitat sanspermis.

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LA NAISSANCE DU CFVPar Philippe BrassardJournal Adsum

Au Québec, les premières formes d’aide auxfamilles pendant les déploiements remon-tent aux guerres mondiales (1914-1918,1939-1945) et à la Guerre de Corée (1950-1953). «À l’époque, quand les soldats étaientpartis, les familles et la parenté manquaientde moyens pour communiquer. C’était lescommunautés religieuses qui avaient l’ha -bitude de s’occuper des familles de sol dats»,raconte Dany St-Laurent, agent d’informa-tion au CFV. Notamment, les familles enrégion avaient difficilement accès auxaumôniers et à l’arrière-garde des unités,travaillant sur les garnisons.

Dans les années 70, alors que les effec-tifs des Forces canadiennes atteignent unpic, les arrière-gardes prennent la relèvedes communautés religieuses.

«À partir des années 80, en contexte deGuerre froide, on a commencé à voir deplus en plus d’exercices, et les gens par-taient en mission de plus en plus souvent.Ce n’était pas nécessairement des grandesmissions. Sauf que la durée des exerci-ces, elle, a augmenté pour atteindre deux,même quatre mois.», explique MichelLambert, ex-militaire devenu agent de liaison en régions au CFV. «Que l’on parled’un exercice ou d’une mission, cela resteun déploiement. On quitte son réseau social», insiste-t-il.

Tandis que le rythme opérationnel aug-mente, les femmes arrivent massivementsur le marché du travail. Les mutations desmilitaires, fréquentes, commencent à poserproblème. «Les femmes devaient chaquefois quitter leur emploi pour suivre leur

conjoint. Et il n’existait aucune aide à l’em-ploi à l’époque», indique M. Lambert.Favorable aux rencontres, le marché dutravail encourage toutefois les femmes àse regrouper.

C’est vers 1985 que le premier groupe-ment de conjointes de militaires voit le jourau Québec, à l’école Sainte-Jeanne d’Arcde Montréal. Au Canada, des groupes sem-blables se créent. À la fin des années 80,plusieurs groupes réclament haut et fortdu soutien au ministère de la Défense.

La réaction du ministère est de comman -der une étude en 1989, qui identifie lesgrandes lignes de besoins en matière desoutien aux familles militaires. Puis, onrépond aux conjointes : «Mettez sur pieddes conseils d’administration et déposez-nous des demandes de financement. Vousaurez de l’argent pour œuvrer à l’intérieurdes grands mandats qui ont été établis.Après, organisez-vous!», résume DanySt-Laurent.

À Valcartier, l’élément déclencheur pourla création du conseil d’administration du CFV a été la Crise d’Oka, en 1990. «Unmatin sur le terrain de parade, on annonceaux soldats “messieurs, communicationscoupées avec vos familles, vous êtes déployésaujourd’hui”», raconte M. St-Laurent. «Lesoir, lorsque les conjointes sont revenuesdu travail, c’était la panique!»

L’arrivée des femmes sur le marché dutravail, les mutations et ce déploiementimprévu à Oka, tout cela ensemble a faiten sorte que le vase a débordé, entraînantla mobilisation rapide pour la création du conseil d’administration : en 1991, leCFV ouvre ses portes et offre ses premiersservices.

LA NAISSANCE DU GSDPar Philippe BrassardJournal Adsum

Tandis que le CFV naît des conjoint(e)s, leGroupe de soutien au déploiement tireplutôt ses racines des traditionnelles arrière-gardes, que chaque unité de la GarnisonValcartier mettait sur pied en temps dedéploiement. Leur mandat : assu rer le roule-ment de l’unité, mais également le soutienaux familles surtout à partir des années 70.

«Mais la problématique, c’était qu’il yavait beaucoup de différences entre lesunités, explique le capitaine DominiqueVallée, coordonnatrice du GSD. Avant, iln’y avait pas de groupement tactique lorsdes déploiements; des unités entières quittaient et la responsabilité des arrière-gardes incombait aux commandants. Lagrosseur des arrière-gardes dépendait beaucoup de la grosseur des unités.»

Au fil du temps, les effectifs des Forcescanadiennes ont beaucoup diminué, et lesoutien aux familles dans les arrière-gardesaurait eu tendance à en souffrir.

UNE ARRIÈRE-GARDE PERMANENTEAu tournant des années 2000, un soldat

de la Force terrestre se déploie en moyenneà tous les 18 mois, par rapport à quatre oucinq ans auparavant, selon le capt Vallée.

Pour mieux assumer sa responsabilitéenvers les familles durant ces missions,la chaîne de commandement envisage decentraliser les arrière-gardes. En janvier2001, un projet-pilote d’une arrière-gardepermanente au sein du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC) est pré -senté au commandant, le colonel ChristianBarabé.

Son mandat : aider le membre et sa famille à prévenir et à faire face à tout pro -blème qui pourrait survenir pendant ou enraison d’une absence causée par le servicemilitaire, et fournir cette aide 24 heurespar jour, sept jours sur sept, 365 jours parannée.

Mise en place en juin 2001, cette orga -nisation se nomme le GSD et sa premièretâche est de soutenir la mission en Bosnie-Herzégovine.

En octobre 2002, le GSD devient offi-ciellement une entité permanente au seindu Secteur du Québec de la Force terrestre(SQFT). La gestion du GSD passe du 5 GBMC au 5e Groupe de soutien de secteur(5 GSS), afin d’implanter le service à lagrandeur du secteur.

Le GSD est formé d’une équipe de mili-taires provenant des diverses unités de laForce régulière et de la Réserve. Ce groupen’existe qu’au SQFT.

Dans le prochain numéro, les différences entre lesservices de soutien au déploiement des deux organisations.

Le GSD sera là pour soutenir les familles des membres du 430 ETAH qui ont quitté pourl'Afghanistan, en juillet. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk,Imagerie Grn Valcartier

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-par télécopieur au 418 844-6439;-par Internet à letourneau.claire@cfpsa.com;

-par la poste à la Gestion des ressources humaines FNP, Garnison Valcartier, bureau 217-A, bât. 500, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0.

Renseignements : Caroline Charest, 418 844-5000, poste 5672

Pour une variété d’activités pour tous les goûts et tous les âges, consultez la programmation 2010-2011 du Service sports, loisirs, culture et vie communautaire,visitez le site web de la ville au www.villescjc.com à compter du 13 août prochain.

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Bienvenue à tous !

Dates et horaires des inscriptionsSession d’automne 2010

Centre socioculturel Anne-Hébert,22 rue Louis-Jolliet Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier

26 août 2010 : 12 h à 20 h 3027 août 2010 : 8 h 30 à 16 h 30

28 août 2010 : 9 h à 12 h

AVOCATMÉDIATEUR FAMILIAL ACCRÉDITÉ

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CINÉMA PLEIN AIRPrésentation gratuite du film Avatar en

plein air sur grand écran, le 20 août à 21 h 30, dans la cour arrière de l’écoleDollard-des-Ormeaux. Apportez vos chai -ses et vos couvertures. Maïs soufflé et bois-sons gazeuses offertes. Aucune inscriptionrequise. En cas de pluie, activité déplacéeau Centre des sports. Info : 418 844-5000,poste 8143.

ÉVÉNEMENT DÉCOUVERTELa troisième édition de l’Événement

Découverte revient au cœur de Saint-Gabriel-de-Valcartier, le samedi 21 août.Pour les petits : compétitions de jeux lou -foques, mini-ferme, jeux gonflables, maquil-lage. Pour les grands : activités exploratoires,exposants de la culture et de la famille,marché public, prestations de talents,souper champêtre, spectacle. Billets pourle souper disponibles, au coût de 7 $ (gra-tuit pour les 0 à 6 ans). Info : 418 844-2160ou www.evenementdecouverte.com .

FERMETURE DE LA PISCINELa fermeture de la piscine extérieure de

Courcelette sera soulignée avec un anima-teur, le 21 août de 14 h à 16 h. Concourset activités pour toute la famille. Aucuneinscription requise. En cas de pluie, l’activité est annulée. Info : 418 844-5000,poste 8143.

INSCRIPTION AUX ACTIVITÉS PSLVenez vous inscrire aux différents cours

offerts à l’automne 2010 du Programmesports et loisirs (PSL), le 22 août de 10 hà 15 h au Centre des sports de la GarnisonValcartier. Animation et quelques surpri -

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ses sur place. Info : 418 844-5000, poste8143.

ORIENTATION 101Séance théorique et pratique sur les tech-

niques de base de l’orientation avec carteet boussole, le 27 août de 9 h à 12 h auCentre des sports de la Garnison Valcartier.Pour les 16 ans et plus. Il y aura des cour -ses. Inscription avant le 26 août, 11 h. Encas de pluie, l’activité est annulée. Infoet inscription : 418 844-5000, poste 3892.

CLINIQUE DE BASKETBALLClinique gratuite pour apprendre dif-

férentes techniques du basketball et amélio -rer son jeu. Le 27 août à 19 h au Centredes sports de la Garnison Valcartier. Destinéeaux jeunes en âge de jouer au basketball.Inscription avant le 25 août. Info et inscrip-tion : 418 844-5000, poste 8143.

MARCHÉ AUX PUCESMarché aux puces organisé par Aide à

la communauté et services à domicile, le28 août, de 9 h à 15 h, à la Maison com-munautaire Henri-Bergeron (15, boul. desÉtudiants, Loretteville). Location de tablesau coût de 20 $ (réservez tôt). Info et réser-vation : Sonia Houle, 418 842-9791 ouwww.aidesalacommunaute.org.

FERMETURES DES CUISINESLe service d’Alimentation du 5 GSS vous

informe des fermetures et réductions deservice dans ses cuisines en vigueur dèsseptembre 2010 à la Garnison Valcartieret à Québec. Cuisines du Mess des officiersde la Citadelle (C-18) et du Mess com-biné de la Citadelle (C-14) : 3 septembre(souper) au 6 septembre (souper), fermé

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Divers

– Fête du travail; et 8 octobre (souper) au11 octobre (souper), fermé – Action degrâce. Cuisines du Mess des adjudants-sergents (510), du Mess des officiers(511), et de la Citadelle (C-18 et C-14) :11 novembre, ouvert – Jour du Souvenir;11 décembre (souper) au 4 janvier (souper),fermé – Congé des Fêtes; 21 avril (souper)au 25 avril (souper), fermé – Congé dePâques; 20 mai (souper) au 23 mai (souper), fermé – Journée des Patriotes;24 juin, ouvert – St-Jean-Baptiste (saufcuisine 510, 511 et C-18); et 1er juillet, ouvert – Fête du Canada (sauf cuisine 510, 511 et C-18). La cuisine de la troupe(505) est ouverte à l’année.

JOURNÉES DE LA CULTURE À SHANNONLe groupe «Les Fins Pinceaux» tiendra

deux journées «portes ouvertes» au 61, rueGosford à Shannon, pendant les Journéesde la Culture, les 25 et 26 septembre. Venezrencontrer vos artistes locaux. Ils tra-vailleront sur place et présenteront leursœuvres les plus récentes. L’exposition setiendra de 10 h à 16 h. Info : Mme SuzanneMichaud, au 418 844-1251.

COMPAGNONS DE LA NOUVELLE-FRANCELes Compagnons de la Nouvelle-France,

un groupe de Québec qui recrée la vie àl’époque du 18e siècle à travers des recon-stitutions historiques, sont toujours à larecherche de nouveaux membres. Rôlespour tous : soldats réguliers, miliciens,civils. Participation à des événements auCanada et aux États-Unis. Familles bien-venues. Uniformes et accessoires prêtésaux débutants. Info : www.compagnonsnouvellefrance.ca

CONCOURS DE PEINTURELe concours «La carte de Noël régionale

2010» a été lancé par la MRC de La Jacques-Cartier. Les peintres amateurs ou pro-fessionnels qui habitent sur le territoirede la MRC peuvent envoyer des œuvresreprésentatives de la région, réalisées en 2009-2010. Quatre catégories : adultesprofessionnels, adultes amateurs, 11-17ans et 5-10 ans. Conditions : toile sur cadre

de bois, dimensions 8 x 10 po à 12 x 16 po,acrylique, aquarelle, gouache, huile, pastel et techniques mixtes. Prix en argent pour les gagnants de chaque catégorie. Jusqu’au 30 septembre pours’inscrire. Info et inscription : StéphanieLaperrière, au 418 844-2160, poste 227,ou par courriel à slaperriere@mrc.lajacquescartier.qc.ca .

LIGUE LA LECHELa Ligue La Leche est une organisation

à but non lucratif qui encourage unemeilleure compréhension de l’allaitementet du maternage. La prochaine réunion,«Allaiter, un choix santé» aura lieu le 14septembre, 9 h 30, à la chapelle St-Alban(150, Hodson, Garnison Valcartier). Toutesles futures mamans, les mères allaitantes,leur conjoint et leurs enfants sont invitésaux rencontres gratuites qui se tiendronttous les deuxièmes mardis du mois. Lesquestions sont les bienvenues. Info : Élise,au 418 847-5059.

BÉNÉVOLES RECHERCHÉS AU CFVL’équipe des bénévoles du Centre de la

famille Valcartier (CFV) est dynamique,pleine d’idées et composée de personnescomme vous qui désirent faire connais-sance avec d’autres et donner un peu d’elles-mêmes! Vous trouverez quelquechose qui vous plaira parmi les différentssecteurs du CFV. Nous recher chons présen-tement des bénévoles pour organiser des activités et accueillir les nouveauxarrivants, décorer, organiser des fêtes famil-iales, faire la mise en page du journal oude publicités, offrir du soutien en lignepour les conjointes de militaire vivant ledéploiement, et bien plus encore. Servicede garde pour vos enfants offert gratuite-ment lors de votre bénévolat. Info : Chantal Thompson, responsable des bénévoles, au 418 844-6060.

Prochaine parution :1er septembre 2010

Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 23 août par la poste (voir notre adresse dans

l’encadré en page 6), par télécopieur au 418 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

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PAROLE D’AUMÔNIER

Une histoire de pêchePar le padré Louis-Martin LanthierMon parrain était unpêcheur né. D’originefrançaise, il attrapaitses lignes à pêche, ses appâts et prenaitle large pendant desjournées entières. Ilétait insatiable. Bienévidemment, lors qu’il

revenait de ses expéditions, il prenait plaisir à nous raconter ses péripéties en yajoutant un grain de sel de fantaisie.

Un jour, un événement vint cependantjeter de l’ombre sur son passe-temps pré -féré. Il nous raconta avoir été pris dansune terrible tempête près de la côte desÉtats-Unis. Après avoir pris le large dansson embarcation, la mer commença às’agiter à tel point qu’il n’arriva plus àrevenir sur la grève. Les vagues se mirentà chahuter le bateau violemment. Commesi cela n’était pas assez, le vent et la pluiese mirent de la partie. Jamais il n’avaitvécu pareille situation.

Il essaya toutes les manœuvres possi-bles pour ramener le bateau sur le rivage,mais rien à faire. Plus il luttait contre lesvagues et plus celles-ci l’entraînaient denouveau vers le large. Dans un momentd’affolement, il pensa se jeter par-dessusbord tellement la tempête était menaçante.

«Qu’est-ce que je peux faire? Il doit bieny avoir une solution…», se dit-il. Aprèss’être ressaisi, il réalisa qu’il ne pouvaitlutter contre une telle force de la nature.Il s’allongea au fond du bateau atten-dant impatiemment la fin de la tourmente.Il se surprit même à prier, lui qui n’avaitpas l’habitude de s’adresser à Dieu. Quel -ques heures plus tard, la tempête fit placeà l’accalmie. Il regagna la rive sain et sauf,non malheureux d’avoir survécu à cettemésaventure.

SURVIVRE À UN OURAGAN

Dans notre vie, il arrive parfois des joursde tempête qu’on n’avait pas planifiés :maladie, rupture, accident, problèmes financiers, difficultés familiales, etc. Ona alors l’impression de perdre le con-trôle de notre embarcation… de notre vie.On a beau ramer pour revenir sur la rive,

mais la tempête est trop forte. On a beauessayer toutes les manœuvres inimagina -bles, rien ne semble fonctionner. On a l’im-pression de faire du sur place. Il est alorsfacile de se laisser sombrer au cœur dela tempête qui agite notre cœur.

Dans ces moments, plusieurs attitudespeuvent nous aider à traverser les bour-rasques de la vie. En voici quelques-unes :• Garder le cap sur l’espoir : s’attacherà ce qui donne un sens à ma vie… à l’essen-tiel (famille, amis, rêves, projets, etc.)• Prendre du recul : lâcher prise, cesserde ramer à contre-courant et me refairedes forces.• Briser le silence : parler à une person-ne capable de m’orienter vers des ressourcesadéquates.• Sortir de l’isolement : m’entourer degens que j’aime et qui me respectent.• Laisser le temps faire son œuvre :accepter mon incapacité à pouvoir toutrégler sur le champ.• Croire que Dieu est présent et qu’iln’est pas indifférent à ma situation

LA TEMPÊTE APAISÉE

L’Évangile nous raconte l’épisode oùJésus et ses apôtres furent pris dans unetempête sur le lac de Génésareth. Pris depanique à l’idée d’un naufrage prochain,les apôtres réveillèrent Jésus en lui dis-ant «Maître, nous périssons!». Jésus seleva alors et ordonna à la tempête de ces -ser. Le vent arrêta immédiatement et ungrand calme se fit. Il se tourna alors versses amis et leur dit : «Pourquoi avez-vouspeur? Hommes de peu de foi».

Il en est ainsi pour notre vie. Dans nosmoments de tempête, Dieu n’est jamaistrès loin de nous. Tournons notre regardvers lui et osons lui demander le couragenécessaire pour traverser ces momentsd’épreuve. La paix se fera progressivementen nous et la tempête fera place à l’accalmie.

C’est après un certain temps, lorsquenous aurons regagné la rive, que nous constaterons qu’Il nous donna la force depasser au travers de la tempête que nouspensions d’abord humainement impos -sible à traverser.

PROMOTIONSANTÉde la

PROMOTIONSANTÉ

Des mythes alimentairesbien ancrés!Ne vous laissez pas berner par certainescroyances populaires concernant l’ali -mentation. En voici quelques-unes quevous apprendrez à démasquer.1. Les épinards crus sont très riches enfer.

FAUX. Ce légume vert ne contient pasautant de fer qu’on le croit. La légende dufer dans les épinards est née de la faute defrappe d’une secrétaire, qui multiplia pardix le taux réel contenu dans les épinards.Passée inaperçue pendant des dizainesd’années, cette erreur induisit le mondeentier en erreur... et donna naissance aulégendaire Popeye le marin! Malgré tout,les épinards demeurent un des légumesles plus riches en vitamines et minéraux :fer, acide folique, magnésium, vitaminesA, K, B6, manganèse et cuivre.2. Le pain fait grossir.

FAUX. Au contraire, un pain bien choisipeut se révéler un précieux allié pour per-dre du poids!

Les pains de grains entiers, riches enfibres, nécessitent une plus longue mas-tication et digestion. Vous vous sentez ainsirassasié plus rapidement et mangez moinsau repas. De plus, le pain ne contientque très peu de matières grasses (environ1 %) et de sucres ajoutés, ce qui en fait unaliment beaucoup moins calorique quecertains produits de boulangerie commeles muffins commerciaux et les croissants.

3. Manger avant de se coucher faitengraisser.

FAUX. Les kilos en trop sont causés parun apport en calories plus élevé que lenombre de calories dépensées au courantde la journée. Que vous preniez votre verre de lait avant de vous coucher ou lematin en vous levant, les 120 caloriesapportées par le lait demeureront 120 calories. Le moment de la journée que vous choisissez pour manger ne modifiepas la façon dont votre corps digère etutilise l’énergie des aliments. 4. Le lait n’est bon que pour les enfants.

FAUX. Quel que soit votre âge ou votresexe, le calcium est essentiel à la santé devos os. Et le lait demeure la meilleuresource alimentaire de calcium et de vita-mine D pour l’organisme et la plus facile-ment accessible. Certains s’offusquent que l’humain soit le seul mammifère à

boire du lait à l’âge adulte. Il n’y a pour-tant pas de quoi faire un plat de cela! Nesommes-nous pas aussi les seuls mam-mifères à manger avec une fourchette età faire l’épicerie?

L’os est un tissu vivant en constant renouvellement. De la naissance à la vingtaine, votre masse osseuse de base seconstruit. Une alimentation riche en cal-cium contribue alors à la formation d’osforts et solides. Puis la trentaine arriveet votre masse osseuse, alors complète-ment formée, diminue progressivementet enregistre une perte de 0,5 à 1 % chaqueannée! Votre alimentation doit donc vous fournir suffisamment de calciumpour que vous n’ayez plus à puiser dans vos réserves osseuses. Les adultesdevraient boire deux verres de lait par jourpour aider à combler leurs besoins en calcium et en vitamine D.5. Le pamplemousse fait fondre la graisse.

FAUX. Personne n’a encore aujourd’huiobservé une enzyme de pamplemoussecapable de dissoudre quelque gras que ce soit.

Pourtant, les régimes à base de pample-mousse fonctionnent pour la plupart deceux qui en font l’expérience. Toutefois,la perte de poids de ces personnes n’estpas attribuable à une composante mira-cle du pamplemousse, mais bien à unrégime restrictif et monotone qui dimi -nue énormément la quantité de caloriesconsommées. Et le retour aux ancienneshabitudes s’accompagne souvent du retour des kilos en trop…

Vous n’êtes pas encore convaincu? Faites le test vous-même : versez du jus depamplemousse sur une brique de beurreet laissez agir. Si la brique disparaît aubout de quelques jours, les scientifiquesseront tous confondus! 6. Un sportif doit manger beaucoup deviande.

FAUX. Selon les enquêtes sur l’alimen-tation des Canadiens, les hommes séden-taires consomment chaque jour presqueautant de protéines que ce qui est recom-mandé aux athlètes de calibre olympique!

La viande ne constitue pas la seule sourcede protéines de l’alimentation : les œufs,la volaille, le poisson, les légumineuses, lebeurre d’arachide, les noix, les graines, lesproduits laitiers, les céréales et les légumesen fournissent également.

Une alimentation variée et équilibréecomble donc facilement les besoins en pro-téines de tout un chacun.7. La mention «multigrain» est gage desanté.

FAUX. La mention «multigrain» inscritesur l’emballage des produits veut tout simplement dire que le produit contientplusieurs sortes de grains (avoine, blé, seigle, soya). Pour qu’un aliment soit richeen fibres, les grains doivent être entiers.Or, un pain fait de 14 céréales représen-tera un choix santé seulement si les grainssont entiers.

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18 août 2010/ A

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Garanties : 5 ans/100 000 km, 10 ans/160 000 km Moteur : V6 de 3,0 litres Puissance ch. (kW) : 230 (172) @ 6250 tr/min Couple lb-pi (N.m) : 215 (291) @ 3750 tr/min Autre(s) moteur(s) : L4 de 2,4 litres de 168 ch. (ES)Transmission : Automatique à six rapports (LS et XLS)Autre(s) transmission(s) : À variation continue –CVT (ES)Traction : 4X4Système antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension :

Avant : indépendante à jambes de force Arrière : indépendante à multibras

Direction : À crémaillère à assistance variable. Freins :Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD)Arrière : disques (ABS) et (EBD) Coussins gonflables : Frontaux, latéraux et rideauxgonflables Empattement : 267,0 centimètresPoids : 1715 kgCapacité de remorquage : 1588 kg

Capacité du coffre : 422 litres (sièges relevés)Capacité du réservoir : 60,0 litresConsommation :

Ville : 11,2 l/100 km ou 25 mi/gal*Route : 8,2 l/100 km ou 34 mi/gal* Émission de CO2 : 4508 kg/année*

*Selon Ressources naturelles Canada

Sécurité : 8e selon les tests de collision parwww.iihs.org Autres modèles concurrents :- Chevrolet Equinox - Ford Escape - Toyota RAV4- Hyundai Santa Fe - Mazda CX-7 - Honda CR-V- Nissan Rogue - Subaru Forester - Mazda Tribute- Suzuki Grand Vitara - Volkswagen Tiguan Pour :- Nouvelle ligne - Choix de moteurs- Équipement complet- Capacité de remorquage (V6)- Système intégral impressionnant- Banquette arrière ajustable- Habitacle bien adapté- Excellente garantie

Contre :- 3e banquette – espace limité - Pas de volant télescopique- Contrôles des sièges chauffants- Suspension un peu molle- Direction un peu molle

Le Mitsubishi Outlander XLS4WD 2010 : UN NOUVEAU MUSEAU!

Par Jean-François RossChroniqueur automobile

Présenté pour la première fois au Canadaen 2003, le Mitsubishi Outlander 2010 abien évolué. Pour ce qui est de l’année-modèle 2010, l’Outlander a déniché untout nouveau museau, emprunté de lapetite berline Lancer de la même marque.Il semble bien que cette nouvelle tendancesoit la nouvelle signature, en termes dedesign, pour ce constructeur nippon.

Cette approche s’avère parfaitementlogique, car ces deux modèles sont les plus populaires du constructeur Mitsubishià travers le monde et le Canada ne fait pas exception à ce chapitre. Pour concur-rencer les Honda CR-V, Subaru Foresteret Toyota RAV4 de ce monde, Mitsubishine s’est pas limité à y rajouter un simplemuseau en forme de gueule de requin. Il est difficile de définir dans quelle caté-gorie le Mitsubishi Outlander se situe, caril est un peu plus grand que les compactset légèrement plus petit que les intermé-diaires; il ne fait aucun doute qu’il est plusspacieux et que la finition est beaucoupplus soignée qu’auparavant.

Les changements sont mineurs en com-paraison du modèle 2009 pour ce qui est de l’aménagement intérieur. La ver-sion ES peut recevoir cinq passagers, alors que les versions LS et XLS sont enmesure d’accueillir sept occupants. Il està noter que la troisième banquette estconçue pour de jeunes enfants, car l’espace y est restreint. Comme dans leChevrolet Equinox, la banquette intermé-diaire peut se glisser vers l’avant ou versl’arrière pour favoriser le confort de sespassagers. Ce qui pourrait agacer certainsconsommateurs, c’est l’absence d’un volant télescopique et la position des com-mandes pour les sièges chauffants qui n’est pas intuitive et mal positionnée.

Parlons maintenant du groupe moto-propulseur. La version ES est livrée avecun moteur quatre cylindres en ligne de2,4 litres qui développe 168 chevaux à6000 tours/minute et 167 livres-pieds decouple à 4100 tours tours/minute. Ce dernier est jumelé à une transmission àvariation continue, CVT. Pour les ver-sions LS et XLS, le moteur offert est unV6 de 3,0 litres qui produit 230 chevaux

à 6250 tours/minute et de 215 livres-piedsde couple à 3750 tours/minute. La trans-mission disponible est une automatiqueà six rapports. Quant au système intégral,probablement le meilleur de la catégorie,il est très polyvalent avec ses trois modes :Tarmac, Snow et Lock, pour affrontertoutes les situations.

En plus des irritants cités précédem-ment, j’ai constaté une suspension et unedirection un peu molle lors de mon essairoutier; par contre, l’habitacle est bien

aménagé. Le Mitsubishi Outlander estmuni d’un système de traction intégraletrès performant et d’un moteur V6 offrantune bonne capacité de remorquage. Avecla meilleure garantie de l’industrie, leMitsubishi Outlander 2010 devrait êtreavantageusement considéré dans le segment des VUS.

Je tiens à souligner l’excellente collabo -ration de Mitsubishi du Canada pour l’essai routier du Mitsubishi OutlanderXLS 4WD 2010.

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SHANNON TIENT SA DEUXIÈME EXPOSITION DE VOITURES ANCIENNES

Le parc derrière le centre communautaire de Shannon a été envahi par 140 voitures sorties tout droitde films d’époque, le 7 août, de quoi satisfaire la curiosité des visiteurs. - Photos : François Massin, Shannon

C’est le début d’une tradition : les citoyens deShannon ont replongé à l’époque des vieillesbagnoles, lors de la deuxième exposition devoitures anciennes, le 7 août au parc derrière lecentre communautaire municipal. Plus nom-breux qu’à la première édition, les visiteurs onteu droit à un petit voyage dans l’histoire automo-bile, avec 140 voitures datées des années 1920jusqu’aux années 2000. Buick Special 1958,Chevrolet Corvette 1960, Nash Lafayette 1937,Hot Rod Ford Model Tudor 1928, Porsche 9111973… Il y en avait pour tous les goûts et toutesles époques. Autant les initiés que les curieux ontpu échanger avec les propriétaires de cesvoitures remises à neuf et entretenues de façonimpeccable. Selon l’organisateur, StephanHamel, conseiller municipal à Shannon, cetévénement communautaire demande uneorganisation considérable, puisqu’il requiert laparticipation de plusieurs clubs en provenancede partout au Québec. «Une exposition commecelle-ci ramène les gens dans le passé. Ça permet

aussi aux propriétaires de partager leur passionavec le public», a noté M. Hamel, qui dit organi sercet événement pour encourager la vie communau-taire à Shannon. Soyez sans craintes, l’expositionsera de retour l’an prochain, assure ce dernier, quis’est montré satisfait du succès de la deuxième édition. (P.B.)

PÊCHE 101 POUR LES JEUNESDE VALCARTIER

Le 13 juin, une vingtaine de jeunes de 9 à 14 ans ont eu la chance de taquiner la truite lors d’unejournée d’initiation à la pêche organisée au lac Hayes par le Club chasse et pêche du Centre plein air Castor. Des bénévoles ont montré aux pêcheurs en herbe à assembler leurs cannes à pêche,à faire des nœuds et pratiquer le lancer léger. Ils ont ensuite vécu leur première expérience de pêcheen chaloupe sur le lac accompagnés de guides aguerris. À la fin de la journée, 71 truites avaient étécapturées, une moyenne de 3,5 truites par jeune. Les nouveaux adeptes sont repartis avec leur canneà pêche, un permis de pêche valide jusqu’à 18 ans et des souvenirs inoubliables. Un merci tout spécialà nos béné voles et à tous les commanditaires qui ont permis de réaliser ce bel événement.

JEU-QUESTIONNAIRE SUR LE BASEBALLPar le maître de 1re classe Bill SheridanNCSM Charlottetown

1. Comment appelle-t-on la bande de terresituée devant le mur du champ extérieur?

2. Quelle facette du baseball a été crééeen 1845?

3. Quelle hauteur de plus que le marbrepeut avoir le monticule?

4. Dans quel sens les coureurs courent-ils autour des buts? Dans le sens desaiguilles d’une montre ou dans le sensinverse des aiguilles d’une montre?

5. Une balle est frappée vers le joueur detroisième but et il y a un coureur aupremier but; le joueur la lance au sec-ond but, puis au premier. Quelle noteest attribuée au double retrait?

6. Qui était le «Sultan of Swat»?

7. Combien de côtés a le marbre?

8. Quel joueur des Expos était surnom-mé «Le Kid» au début des années 1980?

9. Qui était le «Iron Horse» (cheval defer)?

10. Qui ont été les deux premiers arbitresintronisés au temple de la renommée?

11. Qui était Charlie Donovan?

12. Quel joueur a reçu le plus grand pour-centage de votes à son intronisation autemple de la renommée?

13. Combien de lanceurs ont remporté une300e partie avant que Cy Young rem-porte la sienne?

14. Qui est Sadaharu Oh?

15. Qui a été le premier athlète à participerà la Série mondiale et au Super Bowl?

16. Quel joueur ayant remporté 300 matchsa été repêché par les Kings de LosAngeles au quatrième tour?

17. Quel joueur des Blue Jays a quitté lebaseball pour jouer avec les Celtics?

18. Quel numéro portait Gary Carter?

19. Quel stade de baseball les Twins con-sidèrent comme leur domicile?

20. Quelle star de cinéma des années 1940et 1950 a dit : «Un hot-dog dans unstade de baseball surpasse un rosbif auRitz»?

Réponses : 1. La piste d’avertissement.2. Le terrain.3. 10 pouces, tout au plus.4. Dans le sens inverse des aiguilles d’unemontre.5. Double retrait 5-4-3.6. George Herman Ruth7. 5 côtés (les côtés sont inégaux).8. Gary Carter9. Lou Gehrig10. Bill Klem et Tom Connolly.11. Le directeur des Indians dans le film«Ligue majeure».12. Tom Seaver, en 1992.13. Il a été le septième joueur à remporter 300parties, mais il est maintenant en tête avec511 victoires. 14. Il détient le nombre record de circuits, soit868 (ligue japonaise). 15. Deion Sanders16. Tom Glavine17. Danny Ainge18. Le numéro 8.19. Target Field20. Humphrey Bogart

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La Stratégie sur la santé et la condition physique au sein des Forces canadiennes a pour vision de «fournirles moyens pour que chaque membre des FC puisse atteindre et maintenir un niveau personnel de santéet de condition physique suffisant pour satisfaire aux exigences opérationnelles des FC». La section duconditionnement physique des PSP offre donc une vaste gamme de programmes, cours et ateliers de perfectionnement très variés dans le domaine du conditionnement physique. La programmation qui suits’adresse principalement aux membres des FC. Par contre, les membres PSL adultes ont maintenant accèsà certaines activités.

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SPORTSSPORTS MILITAIRES VALCARTIER

Saison 2010-2011 : soyezdans le coup!L’automne approchant à grands pas,voici maintenant le temps de dévoilerles différentes activités offertes par lasection des sports militaires de Valcartier.

LIGUES INTER-UNITÉSL’aréna Clément-Boulanger ouvrira

officiellement ses portes le lundi 30 août!De nouveau cette année, elle y abritera les

différentes ligues de hockey sur glace : ladivision C1, C2, B et A. Si vous êtes intéresséà joindre une équipe, vous pouvez contac-ter votre officier des sports dès maintenantpour être ajouté à l’équipe de votre unitéou soumis au ballottage.

Au gymnase, vous pourrez prendre partà la ligue de hockey balle. Pour vous yinscrire, contactez votre officier des sports.Les réunions des entraîneurs/capitaineset officiers des sports pour toutes les liguesauront lieu le jeudi 16 septembre et lesligues débuteront officiellement la semainedu 4 octobre. Sont admissibles tous lesmilitaires de la Force régulière, les réservistesde classes B et C ainsi que les employésà temps plein du MDN.

ÉQUIPES REPRÉSENTATIVES DES LIONS DE VALCARTIER

Il est également temps de vous inscrireaux équipes représentatives de la garni-son. Ces équipes sont celles regroupantles joueurs de toutes les unités intéressésà représenter la base lors des championnatsrégionaux et nationaux des Forces cana-diennes. Pour ce faire, vous pouvez vousprésenter directement aux bureaux dessports militaires du Centre des sports,envoyer un courriel à +sportmili-taires@inter.mil.ca ou composer le poste6535. L’horaire des pratiques sur la garnison sera établi avec les joueurs etentraîneurs au cours du mois de sep-tembre. Le tableau plus haut vous permetde voir les disciplines et les différents championnats auxquels vous pourrez prendre part.

SUR LA GARNISON…Du nouveau cette année, une clinique

sportive aura lieu le jeudi 23 septembre àl’aréna Clément-Boulanger, de 16 h 30 à18 h 30. Cette clinique aura pour but deparfaire les techniques des gardiens de butau hockey et ce, tout à fait gratuitement.Le tout sera dirigé par le soldat Louis-Pascal Viau, entraîneur de gardiens depuis 10 ans et joueur de calibre semi-professionnel. Pour vous inscrire, veuillezvous présenter directement aux bureauxdes sports militaires du Centre des sports,envoyer un courriel à +sportmili-taires@inter.mil.ca ou composer le poste6535. Sont admissibles tous les militairesde la Force régulière, les réservistes declasses B et C ainsi que les employés àtemps plein du MDN.

Enfin, veuillez prendre note que laGarnison Valcartier sera l’hôte duChampionnat régional de hockey junioret vétéran, en février 2011. Venez encou -rager nos athlètes militaires à l’arénaClément-Boulanger qui tenteront de setailler une place pour accéder auChampionnat national contre les équipesde Montréal, Bagotville et Ottawa!

Bonne saison à tous et au plaisir de vouscompter par les joueurs des équipes de lagarnison!

Pour plus de renseignement sur la programmation etévénements de la section des sports militaires deValcartier, n’hésitez pas à nous envoyer un courriel à+sportmilitaires@inter.mil.ca ou à composer le poste6535.

DISCIPLINE SPORTIVE RÉGIONAL NATIONALTaekwondo Septembre 2010 (AEC) Novembre 2010 (AEC)Natation AEC AECBasketball 27 au 30 janvier 2011 2 au 8 avril 2011Hockey féminin 14 au 18 février 2011 12 au 18 mars 2011Hockey junior Février 2011 (AEC) 19 au 25 mars 2011Hockey vétéran Février 2011 (AEC) 5 au 11 mars 2011Volleyball 24 au 27 mars 2011 9 au 13 avril 2011Squash & badminton 10 au 13 avril 2011 7 au 13 mai 2011

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18 août 2010 / Adsum

/ Page 27SPORTSL’importance de bien s’hydrater pendant l’exercicePar Marie-Ève HoudeMonitrice de conditionnement physique et de sports des PSP

Il est important de s’hydrater régulière-ment pendant la journée et encore pluslorsque nous pratiquons une activitéphysique.

Lorsque nous effectuons une activitéphysique intense, les muscles produisenténormément de chaleur. Des mécanismesde régularisation stabilisent la tempéra-ture corporelle. Parmi ceux-ci, on comptel’évaporation ou encore la sudation. Lasueur peut s’évaporer de l’organisme aucours de l’activité physique.

Par contre, il ne faut pas croire que nousdevons nous hydrater seulement lors d’ac-tivités sportives. Une situation de stress,une température extérieure élevée ou simplement lors des activités régulièresquotidiennes, nous devons nous assurerd’avoir une bonne hydratation.

La sueur est constituée de 99 % d’eau etd’un peu de chlorure de sodium. Selon l’intensité et la durée de l’entraînement,le corps produit plus ou moins de sueur.La sudation refroidit la peau dans la plupart des cas et permet de garder unetempérature corporelle adéquate pourfonctionner. Lors d’un entraînement, nous pouvons perdre 2 ou 3 litres de sueur par heure, selon l’intensité de l’entraînement.

Une perte d’eau entraîne une diminu-tion de quantité de sang dans l’organisme.Il faut savoir que le sang est constitué de

70 % d’eau. Si nous avons moins de sang,le cœur doit alors travailler plus fort pouramener l’oxygène aux muscles; l’augmen-tation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle se fera peut-être sentir. Attention, l’augmentation du poulset de la pression peut être un signe dedéshydratation lors d’activité intense sanshydratation!

Notre corps est si intelligent que l’ondoit penser que lorsque nous ne rempla -çons pas l’eau perdue, le corps va se pro-téger et va simplement ralentir la suda-tion. Il y aura une augmentation de latempérature corporelle et donc un désé -quilibre puisque la température du corpssera plus élevée qu’avec l’évaporation.Ainsi, le corps peut souffrir de différentsproblèmes.

PETITS CONSEILSPRATIQUES POURBIEN S’HYDRATER

• Deux heures avant l’activité physique : prendre500 ml pour augmenter nos réserves. • Pendant l’exercice : - moins de 30 minutes, s’il n’y a pas eu de groseffort, pas nécessaire de boire de l’eau.- plus de 30 minutes, boire toutes les 15-20 minutes (250 ml d’eau)- 60 minutes, introduire un peu de sucre• Après l’activité : continuer de boire selon votreperte d’eau durant l’effort (ex : 500 g = 500 ml)

Quelques mythessur les gros musclesPar Francis BolducMoniteur de conditionnement physique et de sports des PSP

Pour plusieurs militaires, la forme physiquepasse par un grand volume musculaire.Le côté esthétique est en effet bien séduisantpour certains, mais il faut se détromper,de gros muscles ne sont pas des gages desanté, encore moins lorsque ces musclessont gagnés avec des produits dopants.Voici dont quelques faits sur l’hypertro-phie musculaire qui pourront aiguiller certaines personnes.

Premièrement, beaucoup de gens pensentque le fait d’avoir de gros muscles les rendplus forts. Ce n’est pas nécessairementvrai. Il est vrai que vous allez augmentervos charges à l’entraînement, mais c’estgrandement attribuable à l’améliorationde votre technique d’effort et non seule-ment à la prise de volume musculaire. Lesdernières études ont démontré qu’il n’y aqu’une faible amélioration du gain de forceabsolue après un cycle d’hypertrophie, carl’adaptation neurologique est faible.

L’augmentation du nombre de fibresmusculaires (hyperplasie) se produit seulement lorsque vous êtes en pleine croissance. Dépassé cette étape de la vie,l’hyperplasie diminue pour rapidements’interrompre. L’hypertrophie musculairequant à elle provient du fait que les fibresmusculaires augmentent en volume et non pas en nombre. Dans certains cas très rares, l’hyperplasie peut se prolonger

ou être provoquée par une pathologie particulière.

«Le volume que je gagne maintenantrestera pour toujours!» FAUX! Dès quevous arrêterez de vous entraîner, de bouger, de faire du sport, votre volumemusculaire diminuera pour se maintenirproportionnellement à vos besoins quoti-diens. Il en coûte beaucoup d’énergie aucorps pour maintenir ce volume muscu-laire et s’il n’en a plus besoin, il diminuerases dépenses métaboliques au strict minimum.

De plus, l’hypertrophie acquise à l’en-traînement ne dure pas pendant des jours entiers, mais plutôt pendant envi-ron une heure. Ce qui revient à dire quemême si vous faites un entraînement de poids intensif avant de sortir dans lesdiscothèques, le temps de prendre votredouche, vous faire beau et de vous rendresur place, l’aspect «gonflé» sera redevenunormal. Il n’y a que dans votre égo quevous serez encore gros…

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SPORTSCOMPÉTITION MILITAIRE PFO 2010

Cinquante volontaires affrontentla piste à obstaclesPar Philippe BrassardJournal Adsum

Malgré le tempo d’entraînement élevéà l’approche du déploiement, 50 cou -rageux volontaires ont affronté indi-viduellement la piste de franchissementd’obstacles (PFO) de Valcartier, le 11août, pour la 5e compétition militaire.

Le parcours était encore plus difficilecette année, les participants devant vain-cre un nouvel obstacle, le filet à bateau,pour un total de 28 épreuves.

Très exigeante en termes d’endurancemusculaire et cardiovasculaire, la piste de770 mètres est parvenue à épuiser mêmeles plus aguerris. Chose certaine, la ter-miner était un succès en soi.

Tandis que plusieurs ont été forcés d’abandonner avant la fin, le corps nevoulant plus suivre, d’autres ont rapide-ment franchi la PFO avec une aisancedésarmante. C’est le cas du bombardier-chef Sylvain Dion du 5e Régiment d’ar-tillerie légère du Canada (5 RALC), qui aenregistré le meilleur chrono toutes catégories confondues, soit 6 minutes 20.Le même artilleur qui avait établi l’andernier un record de 5 minutes 53, sans lefilet à bateau.

Son secret? «Il n’y en a pas, soutient-il.Il faut simplement aimer s’entraîner, aimerle sport, le défi. Pour moi, cette compéti-tion représente un très bon défi militaire.»Pour se garder en forme, le bdrc Dion mise notamment sur la course et le cross-fit, et il a déjà pratiqué le triathlon. En

moyenne, il s’entraîne six heures parsemaine.

Selon lui, la performance sur la PFOrepose beaucoup sur la détermination. «Ilfaut un bon mental, arriver sur la piste“crinqué”», signale l’artilleur de 28 ans. Il attribue aussi un rôle important au soutien de ses nombreux confrères venusl’encourager, lui fournissant une bonnedose d’adrénaline.

L’organisatrice de la compétition, Johanne Morin, coordonnatrice du condi -tion nement physique pour les Programmesde soutien du personnel (PSP), a tenu àféliciter tous les participants pour «leurdétermination, leur esprit d’équipe et laperformance sur le parcours». «Merci auxcapitaines d’équipe. Sans vous, les parti -cipants n’auraient pu relever ce défi desplus exigeants. Merci également à l’équipePSP, pour son encadrement tout au longde la compétition et des préparatifs.»

À l’an prochain pour une 6e édition enaoût 2011!

Un jeune soldat franchit l’obstacle du filet à bateau, qui s’ajoute aux 27 autres épreuves de la nouvellePFO inaugurée en 2009. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Voici les gagnants et gagnantes de la compétition militaire de PFO 2010 affichant fièrement leursmédailles, entourés des moniteurs en conditionnement physique des PSP qui ont enregistré les meilleurschronos lors d’une compétition interne tenue la veille. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Gagnants individuels militaires 2010CATÉGORIE HOMMES 18-34 ANS

1er : bdrc Dion, 5 RALC, 6 min 202e : cplc Labbé, 5 RGC, 6 min 533e : cpl Maltais-Boily, 1 R22eR, 7 min 07

CATÉGORIE FEMMES 18-34 ANS1re : lt Laplante, 5 RGC, 10 min 072e : cpl Demers, 5 Bn S du C, 11 min 493e : slt Dallaire, 430 ETAH, 14 min 18

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18 août 2010 / Adsum

/ Page 29SPORTS

D’où viennent les normesdu test EXPRES FC?Par Simon GasseMoniteur de conditionnement physique et sports, PSP

Le programme EXPRES FC a été officielle-ment adopté par la Défense le 14 février1983. Le terme EXPRES est dérivé desmots «exercice» et «prescription». Lesmembres des Forces canadiennes de laForce régulière et de la Première réservesont tenus d’atteindre chaque année lanorme obligatoire d’aptitude physique,à moins d’une exemption en vertu du pro-gramme d’encouragement à la bonne forme physique du programme EXPRESFC ou d’une norme propre à l’armée, auGPM ou déploiement opérationnel.

Mais d’où viennent les normes mini-males de condition physique (NMCP)?Moyenne canadienne? Moyenne des mili -taires canadiens? Normes reconnues comme nécessaires pour retirer les bien-faits pour notre santé? Eh bien non! LesNMCP ont été établies à partir de cinqtâches que les militaires doivent exécuterrégulièrement lors des opérations des FC.Ces cinq tâches communes sont :• ramper à plat ventre ou à l’aide des mains

et des genoux;• évacuer des naufragés;• creuser des tranchées;• évacuer des blessés;• transporter des sacs de sable.

Une étude scientifique, coordonnée par le Directorat d’éducation physiqueet loisirs, a permis de déterminer la capa -cité cardiovasculaire, la force et l’endu -rance musculaire nécessaires pour effec -tuer ces tâches. C’est de là que viennentles NMCP et c’est pour cela qu’elles nechangent pas beaucoup avec l’âge. Lestâches sont les mêmes, que vous ayez 20ou 50 ans.

Quel est le rapport avec la course navetteet les extensions des bras (push up)? Ilserait trop long et compliqué de faire faire

les cinq tâches à tout le monde : annuelle-ment, les PSP de la Garnison Valcartiereffectuent environ 1700 évaluations et c’est pour cela que le test EXPRES FC aété conçu. Ce système d’évaluation sim-ple et rapide permet d’évaluer beaucoupde personnes en peu de temps. Il sert àdéterminer si une personne a les aptitudesnécessaires pour réussir les cinq tâchescommunes.

Le test EXPRES FC est un outil de prédiction et c’est pourquoi, lorsqu’unepersonne échoue consécutivement deuxfois son test EXPRES FC, il est possibled’aller au centre spécial d’évaluation et de faire les cinq tâches communes. Cetteévaluation constitue l’étape ultime pourprouver que le membre du personneldes FC répond aux critères minimaux d’efficacité opérationnelle liés à l’univer-salité du service.

Est-ce que les NMCP sont élevées?Amusons-nous à comparer. La Sociétécanadienne de physiologie de l’exercice aétabli des normes reliées aux bénéficespour la santé avec une échelle de 1 à 5 (1 étant «à améliorer» qui sous-entend quevotre état présente des risques pour votresanté et 5 étant «excellent» qui signifie que vous en retirez tous les bienfaits).La NMCP des FC pour la composante cardiovasculaire (course navette) tant chez les hommes que chez les femmes, estcomparable à la cote 3, c’est-à-dire «bien»,pour une personne de 50-59 ans, et cote 1ou 2 pour les personnes plus jeunes. Les résultats sont comparables pour ce qui estdes tests musculaires.

En terminant, tel qu’énoncé dans laStratégie sur la santé et la condition phy -sique au sein des FC, il est recommandéde cumuler 60 minutes d’activités physi -ques légères ou modérées par jour. Vousen retirerez des bienfaits pour votre santéet le jour venu, la réussite de votre testEXPRES FC ne sera qu’une formalité.

Des athlètes olympiques à ValcartierPar le caporal-chef Simon DuchesneNouvelles de l’Armée

Deux athlètes en biathlon ayant parti -cipé aux Jeux olympiques de Vancouver,Jean-Philippe Leguellec et Marc-AndréBédard, s’entraînent présentement auCentre Myriam-Bédard sur la GarnisonValcartier.

Leur programme d’entraînement inclutdu tir, du ski à roulettes, de la course à piedet du vélo. Cet automne, ils s’envolerontpour la Colombie-Britannique pour yeffectuer un camp d’entraînement en skisur le glacier de Silver Star en vue d’êtreprêts pour les courses de sélection del’équipe canadienne de biathlon.

Jean-Philippe Leguellec qui a fait sesdébuts en biathlon comme cadet ici àValcartier, vise les olympiques de 2014 àSochi en Russie. «Vancouver ça très bienété au sprint : j’ai fini sixième. Mes per-

formances ont été comme je l’avais sou -haité. Je n’avais pas de surprises parce quel’an passé j’avais fait une septième en poursuite en Coupe du monde. C’est sûrque pour le futur je veux me rapprocherdu podium», raconte-t-il.

Le jeune athlète a fait ses premiers pas en biathlon à l’âge de 13 ans avec lescadet «juste pour tirer de la 22». «Avec lescadets, c’est vraiment accessible surtoutà Québec, vu qu’on a le Centre Myriam-Bédard. Ils peuvent pratiquer gratuite-ment et l’équipement est prêté.»

LEUR ENTRAÎNEUR, UN ANCIEN MILITAIREJean-Philippe Leguellec et Marc-André

Bédard s’entraînent sous la supervisionde Jean Paquet qui, après avoir fait 22 ansau sein des Forces canadiennes, travaillemaintenant comme entraîneur pourBiathlon Canada. «J’ai commencé ma car-rière de biathlète en 1986 dans les Forces

canadiennes lorsque j’étais à Petawawa.Aussitôt que j’ai mis les skis dans les piedset que j’ai commencé à tirer, mon objectifétait d’aller aux olympiques. J’ai participéà mes premiers olympiques en 1992 àAlbertville en France.» Jean Paquet se trou-ve très chanceux que les Forces canadi-ennes l’aient soutenu tout au long de sonparcours de biathlète.

Les installations ont bien changé depuisl’époque où M. Paquet a débuté. «La pre-mière fois que je suis arrivé au centre d’en-traînement ici, on avait des cibles à guil-

L’athlète olympique Jean-Philippe Leguellec au premier plan, et à ses côtés, son entraîneur Jean Paquet.- Photo : cplc Simon Duchesne, Nouvelles de l’Armée

lotines, comme un petit champ de tir avecdes cibles qui étaient très rapprochéesentre elles. Ça n’avait rien à voir avec cequ’on a présentement. Il y avait une petitecabane avec un poêle à l’intérieur; c’étaitassez rudimentaire», se rappelle-t-il. Depuis,un chalet a été construit avec des salles defartage, les pistes se sont améliorées, despistes de ski à roulettes ont été ajoutées,le champ de tir a été agrandi. «On a un sitede qualité mondiale», affirme l’entraîneurde biathlon.

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STE-BRIGITTE-DE-LAVAL Vaste plain-pied situé en pleinenature ds un quartier paisible et

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SHANNONMaison 1 ½ étage avec

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SAINT-SÉVERIN AUBAINE. Chalet 3 saisons

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ST-URBAINMagnifique grande terre à bois

et à culture bordée par la Rivièredu Gouffre, possibilité pêche au

saumons, chasse à l’orignal (cacheexistante). Accès par la route 381,vue magnifique sur les montagnes,

plusieurs sources et ruisseaux.

LES SAULESLes Saules, secteur de choix, près

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LES SAULESLes Saules, 3 chambres au rez-de-chaussée, planchers

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ST-RAYMONDMagnifique bungalow qui peutêtre une familiale, un duplex

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