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Volume 13, #1, mai 2013 C’est le moment de profiter du beau temps !!

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Volume 13, #1, mai 2013

C’est le moment de profiter du beau temps !!

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Merci à tous ceux et celles qui ont

participé à la réalisation de ce

journal !!

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Table des matières

LA GESTION DU STRESS ………………………………………………………………………………………P.4

IL Y A DE L’ENTRAIN À L’ENTRAIN ……………………………………………………………………..P.8

BONS VOYAGES ……………………………………………………………………………………………………..P.9

L’ESPOIR DE S’EN SORTIR……………………………………………………………………………………P.10

N’ABANDONNE SURTOUT PAS…………………………………………………………………………….. P.11

LES GRANDES ENTREVUES…………………………………………………………………………………. P.12

DÉFI 5-30 …………………………………………………………………………………………………………..P.14

DE L’ÉVEIL DE LA NATURE À L’ÉCOLOGISME, DE 1930 À NOS JOURS …………….P.15

MES TROUBLES BIPOLAIRES……………………………………………………………………………… P.16

LE TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE…………………………………………………. P.18

LE RONRONNEMENT DES CHATS, UN ANTI-DTRESS EFFICACE ………………………..P.19

MON TRAVAIL …………………………………………………………………………………………………….P.20

LE TPL, LA BIPOLARITÉ ET LE TROUBLE ANXIEUX ………………………………………….P. 21

À TOI MAMAN …………………………………………………………………………………………………….P.24

LE RETOUR D’ALAIN POUR LES BLAGUES………………………………………………………….. P.25

LES JEUX …………………………………………………………………………………………………………….P.26

LES RÉPONSES……………………………………………………………………………………………………. P.28

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La gestion du stress Par Véronique Lenoir, coordonnatrice

Le stress peut être défini comme étant la façon dont vous vous sentez quand

vous êtes sous pression. Toutes sortes de situations peuvent causer du

stress. Les plus communes impliquent le travail, l’argent et les relations avec

des partenaires, des enfants ou d’autres membres de la famille. Le stress

peut être causé soit par de grands bouleversements et des événements de la vie comme le divor-

ce, le chômage, un déménagement et le deuil, ou par une série de petites irritations tels que le

sentiment d’être sous-évalué au travail ou s’occuper d’enfants difficiles. Parfois, il n’y a pas de

cause évidente.

Un peu de stress peut être positif. La recherche montre qu’un niveau modéré de stress nous rend

plus performant. Il peut aussi nous rendre plus alerte et cela peut nous aider à mieux performer

dans des situations telles que les entretiens d’embauche ou de parler en public. Le stress ne peut

être sain que s’il est de courte durée. Un stress excessif ou prolongé peut conduire à la maladie et

l’épuisement physique et émotionnel.

LES SYMPTÔMES DE STRESS

Les changements physiques

Lorsque vous êtes stressés, votre corps produit plus des produits chimiques afin de se préparer r

pour une urgence. L’adrénaline et la noradrénaline augmentent votre tension artérielle, votre ryth-

me cardiaque et augmentent la vitesse à laquelle vous transpirez. Ils peuvent également réduire le

flux sanguin vers la peau et réduire l’activité de votre l’estomac. Le cortisol libère la graisse et le

sucre dans votre système. Par exemple, vous pouvez commencer à éprouver des maux de tête, des

nausées, des vertiges et de l’indigestion. Vous pouvez respirer plus vite, transpirer davantage ou

avoir des palpitations.

Les changements émotionnels

Lorsque vous êtes stressés vous êtes à l’affût de rencontrer plusieurs sentiments différents, y

compris la peur, l’anxiété, la colère, la frustration et la dépression. Ces sentiments peuvent se

nourrir les uns les autres et peuvent produire les symptômes physiques décrits précédemment.

Plusieurs de ces symptômes peuvent vous faire sentir si mal que vous vous inquiétez au point de

penser que vous avez une maladie cardiaque ou le cancer. Cette situation vous rendant encore plus

stressé.

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La gestion du stress (suite)

Les changements de comportement

Lorsque vous êtes stressés, il est possible que vous vous comportiez de façon différente. Par

exemple, vous pouvez devenir retirés, indécis ou inflexibles. Il est possible que vous ayez de la

difficulté à dormir d’un sommeil réparateur. Vous pouvez être irritable ou pleurer régulièrement.

Il peut y avoir un changement dans vos habitudes sexuelles. Il se peut qu’habituellement vous

soyez une personne douce et que vous vous sentiez devenir soudainement agressif verbalement ou

physiquement.

QUI EST AFFECTÉ PAR LE STRESS ?

Chacun d’entre nous peut être affecté par le stress au cours de sa vie. La recherche démontre

que la plupart des adultes qui consultent leur médecin pour un problème de santé mentale souf-

frent d’anxiété et de dépression et que la cause est souvent reliée au stress.

DE QUELLE FAÇON POUVEZ-VOUS VOUS AIDER ?

Une étape importante dans la lutte contre le stress est de prendre conscience que celui-ci vous

cause un problème. Vous avez besoin de faire le lien entre le sentiment de fatigue, les symptômes

physiques, la pression et le stress. Il est important de ne pas ignorer les avertissements physi-

ques (fatigue, maux de tête, insomnie, etc.).

Apprenez à vous détendre

Il est important d’apprendre à respirer correctement et adéquatement lorsque l’on sent le stress

nous envahir. Il faut prendre des respirations lentes et profondes. Commencez par prendre une

grande respiration, la retenir le temps de compter jusqu’à trois, puis expirez lentement. Continuez

cette respiration lente jusqu’à ce que vous vous sentiez plus détendu.

Identifier les causes

Une fois que vous avez reconnu que vous souffrez de stress, essayez d’identifier les causes sous-

jacentes. Trier les raisons possibles de votre stress; celles qui ont une solution pratique et celles

pour lesquelles vous ne pouvez pas changer beaucoup de choses dans l’immédiat. Appliquer des

changements pour les petites choses sur lesquelles vous avez du pouvoir et tenter de ne plus vous

inquiéter au sujet des situations dont vous ne pouvez rien changer. Il ne faut jamais hésiter pour

demander de l’aide à une personne de son entourage ou d’un professionnel.

Faites des changements de mode de vie

Une fois que vous avez commencé à résoudre les causes immédiates de votre stress, essayez de

revoir votre mode de vie. Est-ce que vous avez trop de tâches ? Pouvez-vous faire certaines

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La gestion du stress (suite)

choses différemment? Se mettre des échéanciers, revoir sa planification et son organisation?

Etc.

Boire moins de café

La caféine est un excitant. Sa consommation excessive est déconseillée aux personnes stressées.

Si vous engloutissez beaucoup de café alors que vous êtes soumis au stress, tentez de réduire vo-

tre consommation.

Pratiquer des activités physiques

Le sport a de multiples vertus. Pour votre santé, la pratique régulière d’une activité physique se

révèle bénéfique. Encore plus si vous êtes soumis au stress. Pratiquer une activité physique régu-

lière a des conséquences physiologiques car faire circuler les fonctions de l’organisme et menta-

les, c’est un bon moyen de penser à autre chose et de ne pas ruminer.

Ne pas reporter à demain

Lorsque l’on est stressé, on a tendance à repousser les décisions. Or, il vaut mieux gérer les pro-

blèmes quand ils se présentent et en une seule fois. Cela donne le sentiment de pouvoir cocher une

case.

Prendre du recul

Quand le stress prend de plus en plus de place, on peut avoir tendance à se sentir submergé. Dans

ces moments de tension, il importe de prendre du recul avec la situation stressante. Il faut réus-

sir à se centrer sur le moment présent.

Rester positif

Dans les moments stressants, il est possible qu’on se laisse submerger par des pensées négatives

ou que l’on dramatise la situation. Ne vous laissez pas polluer par ces pensées et restez positif.

Je retrouve le sommeil

Les troubles du sommeil peuvent signifier que l’on est sous tension. En cas de stress, le corps res-

te en alerte par rapport à un changement de l’environnement. Prenez donc les mesures utiles pour

passer une bonne nuit : évitez les efforts avant l’endormissement, limitez les excitants et, là en-

core, efforcez-vous de penser à autre chose. Il ne faut surtout pas se dire : «il faut absolument

que je dorme».

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La gestion du stress (suite)

Se faire plaisir

Bien évidemment, tout le monde a intérêt à se faire plaisir. Mais les personnes sous l’emprise du

stress auront tendance à négliger cet aspect essentiel de la vie quotidienne. En prenant un bain ou

en écoutant votre musique préférée, vous trouverez le moyen de fuir le stress, de penser à autre

chose. Vous serez ensuite dans un meilleur état d’esprit pour faire face à vos difficultés.

Demander de l’aide

Ne pas avoir peur de demander de l’aide professionnelle. Beaucoup de gens hésitent à demander

de l’aide car ils estiment que c’est un aveu d’échec. C’est totalement faux et il est important de se

faire aider le plus rapidement possible afin de pouvoir commencer à mieux vous sentir.

Une petite blague de Paul F.

Une dame rencontre un homme et

ce dernier lui demande : « Où travaillez-

vous ? » La dame lui répond : « Dans un

bureau ». L’homme lui demande alors :

« Dans quel tiroir ? » ahahahah !

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Il Y A DE L’ENTRAIN À L’ENTRAIN

Par Ghislain Bergeron

Je vous fais part d’un commentaire qui est le mien, mais qui trouve

son importance du fait qu’il est partagé par plusieurs membres de l’En-

train : il règne depuis quelques temps une ambiance formidable à l’En-

train.

Je ne saurais le quantifier en terme de temps. Je ne dis pas non plus

que c’était mauvais avant. Mais avec mon chapeau « d’Old timer » de

l’Entrain, je dirais qu’il y a eu une belle progression. Tant par les efforts

et les qualités humaines du personnel, que ceux de tous et chacun à la

fois.

Oui l’organisme porte bien son nom :

IL Y A DE L’ENTRAIN À L’ENTRAIN !

Et plus encore ! Se sentir accueilli, accepté, traité d’égal à égal, sans

jugement, être écouté, respecté, s’y faire de vrais amis, et j’allais l’oublier;

l’entraide. Ce sont là des commentaires que j’entends souvent; tant à l’in-

térieur qu’à l’extérieur des murs de l’Entrain.

Certes, un peu comme les responsables du Restaurant Populaire sou-

haitent qu’il n’y ait plus de famine et fermer le Resto, on pourrait souhai-

ter qu’il n’y ait plus de problèmes de santé mentale, et fermer l’Entrain…

En attendant… L’Entrain est une ressource utile, appréciée, qui rem-

plie bien sa mission et qui a sa raison d’être.

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Bons voyages

Autre commentaire constructif sur l’évolution de l’Entrain : apprécia-tion cette fois de l’amélioration de la discipline lors des sorties en autobus.

Les plus anciens se souviennent, peut-être, des interminables pauses (cigarette, pipi, café, liqueur, grignoti-nes, etc.), mais qui en principe ne de-vaient durer que dix minutes. Rien à faire malgré les nombreux rappels des intervenantes. Et ce, pendant nombre de voyages et d’années.

En faisant fit des malheureux inci-dents, lors du voyage à Québec en fé-vrier 2013 (qui étaient hors de notre contrôle), de mémoire incertaine, j’ai participé à la plupart des voyages en 2012.

J’y ai remarqué une grande améliora-tion pour ce qui est du respect du temps de pause et des consignes en général. C’est important et agréable, car cela coûte cher, cher l’autobus… Cela coûte cher, cher des pénalités de Taxibus !

Merci particulier aux fumeurs pour leur collaboration. Bravo et merci !

Bons voyages…

Ghislain Bergeron (vice-président)

23 février 2013

P.S. : Merci spécial à notre bon chauf-feur, Daniel, avec qui on voyage en toute sécurité. Merci pour ta courtoi-sie et ta compréhension.

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L’espoir de s’en sortir

-Anonyme

Moi qui a vécu beaucoup de violence dans mon enfance…

Aujourd’hui je peux venir vous dire que tout est possible pour

en arriver à une vie « normale ».

Avec l’aide d’une psycho-éducatrice et surtout avec le vouloir

et croire d’y parvenir. Longtemps, je pensais impossible de

communiquer avec un de mes enfants. Je vous avoue que

pendant bien des années, j’ai vu un prêtre à qui je dois beau-

coup pour en être rendu là. Exemple : ma santé mentale est

très bien. Je prends mes médicaments régulièrement, c’est

essentiel. Je suis fière de moi et des personnes qui m’ont ai-

dée. La persévérance aide à venir à bout de tout.

Je conseille à tout le monde de persévérer, c’est la clef du

succès !

D’une personne qui respire la joie ! Vivre !

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N’abandonne surtout pas…

Par Johanne Poirier

Tu sais, la vie est parfois étrange avec son lot de sur-prises et d’imprévus. Il ne nous est pas donné de sa-voir à l’avance combien d’étapes nous devrons franchir, ni com-bien d’obstacles nous devrons surmonter avant d’atteindre le bonheur, la paix et la réussite. Combien de gens ont malheureuse-ment cessé de lutter, alors qu’il n’aurait peut-être fallu qu’un pe-

tit pas de plus pour qu’un échec se transforme en réussite.

Et pourtant, un pas à la fois n’est jamais trop difficile. Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire afin de faire ce pe-tit pas de plus. Tu verras alors que cette attitude appellera à elle, du plus profond de toi-même, des forces et des énergies de vie que tu ne soupçonnais même pas et qui t’aideront à réaliser ce que tu

peux entreprendre.

Mais avant tout, souviens-toi bien de ceci :

quand dans ta vie, des moments difficiles viendront, repose-toi

s’il le faut mais n’abandonne surtout pas.

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Les grandes entrevues !!

Par Marilyn

Une idée a été lancée lors de la première ren-contre du comité journal pour la parution en cours. Cette idée se voulait être celle de recueillir un témoignage d’un membre de l’Entrain qui ha-bite dans une résidence d’accueil de type familial RTF) et d’une personne qui est propriétaire d’une RTF.

C’est donc avec plaisir que Mme Isabelle Poisson a accepté de nous parler de son expérience de propriétaire d’une résidence d’accueil de type fa-milial. Mme Poisson succède à sa mère, Mme Ka-therine Aucoin, à cette résidence. C’est lorsque cette dernière a décidé de prendre sa retraite que Mme Poisson a décidé de prendre la relève.

La maison peut héberger 8 résidents, tant des femmes que des hommes. Les personnes doivent avoir un diagnostic en santé mentale et doit avoir une bonne autonomie. La maison est séparée en deux parties : une partie pour les résidents et une partie privée où loge Mme Poisson et sa famille. Le terrain extérieur est une aire commune pour toutes les personnes de la maison.

La principale règle établit chez Mme Isabelle (comme les résidents la nomme !) est le respect. Le respect entre tous les occupants de la maison mais aussi le respect envers les lieux. Afin de maintenir un bon fonctionnement, il y a des rè-gles de vie telles faire attention au bruit lorsque des résidents sont couchés, respecter le couvre-feu en semaine qui est 21h, etc. Par contre, la fin de semaine, il n’y a pas de couvre-feu à moins d’une situation spéciale. Les résidents ont leur clé et peuvent entrer quand leur activité est ter-minée.

Elle dit ne pas trouver facile le départ d’un rési-dent. Par contre, le vide laisser par un est com-blé par l’arrivée d’un nouveau. Un nouveau rési-dent arrive avec une nouvelle énergie, avec son bagage personnel et il est toujours intéressant d’apprendre à connaître une nouvelle personne !

Les défis au quotidien de Mme Poisson sont de nombreux ! Mais le principal défi est de s’assurer que tout son monde est heureux ! S’assurer que tous et chacun ont ce qui leur faut pour répondre à leur besoin, pour s’épanouir et leur offrir un support en cas de périodes plus difficiles.

Et comment Mme Isabelle prend soin de sa pro-pre santé mentale ? Elle décroche en allant se dé-fouler au gym, au faisant du zumba, en visitant des amis, en allant au camping l’été. Elle souli-gne que le plus important est de décrocher régu-lièrement pour repartir à neuf !

C’est assurément grâce à son quotidien équilibré qu’elle a répondu très rapidement à la question suivante : où tu vois-tu dans 10 ans ? Exactement à la même place !

Merci Mme Isabelle !

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Entrevue avec Mme Ginette Desrochers, membre de l’Entrain

Mme Desrochers a accepté de répondre à nos questions pour nous faire part

de son expérience en tant que résidente d’une RTF.

Parle-moi au peu de toi, tes goûts, tes loisirs…

J’aime prendre des marches, lire des romans d’amour, des biographies, écou-ter de la musique, regarder des films d’amour, des films d’action. J’aime aussi la tranquillité.

À quel âge as-tu quitté le foyer familial ?

J’ai quitté la maison familiale à 15 ans. Je suis partie seule en appartement à Rivière-des-Prairies. Après deux ans, je suis retournée chez mes parents quelques mois et je suis repartie en apparte-ment.

Depuis quand habites-tu en résidence d’accueil ?

Depuis que j’ai 24 ans. Au départ, j’ai habité dans une résidence qui était située dans le rang Lai-nesse. Par la suite, j’ai habité 12 ans chez Madame Cadot. Entre ces deux résidences, j’ai habité quelques temps avec mon frère en appartement. Maintenant, j’habite chez Mme Isabelle depuis déjà un peu plus d’un an.

À quoi ressemble ton quotidien ?

J’ai ma routine ! Je me lève, je me prépare et je déjeune. Ensuite, je vide le lave-vaisselle, aide pour le repas du midi, fais mes tâches quotidiennes… Dans mes temps libres, je viens à l’Entrain, je vais me promener en ville, je vais prendre un café avec des amis, je vois ma famille. J’aime l’au-tonomie que j’ai.

À quoi ressemble ton espace personnel ?

J’ai ma chambre. C’est la plus grande ! Dans ma chambre, j’ai tout ce dont j’ai besoin : j’ai mon lit, ma tv, ma radio, un lavabo pour faire ma toilette quotidienne. J’aime me retrouver dans ma cham-bre pour lire, pour regarder mes programmes. J’ai tout pour me sentir bien !

Quelles règles dois-tu respecter ?

Nous devons être à 21h dans notre chambre. La fin de semaine, nous pouvons entrer à l’heure que nous voulons, tant que nous ne dérangeons pas les autres résidents. Je trouve plus difficile l’été de ne pas veiller plus tard dehors en semaine mais je comprends qu’étant plusieurs résidents, nous nous devons de respecter certaines règles communes. De plus, il est évidement que nous devons nous respecter entre nous tous. J’apprécie. lorsqu’il y a un repas que je n’aime pas, que je puisse manger autre chose !

Où te vois-tu dans 5 ans ?

Je ne suis pas pressée de penser à ça ! J’aimerais bien être en appartement, seule ou supervisée, mais seulement si la santé me le permet. Je prends ça au jour le jour !

Merci Ginette !

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Défi 5-30

Par Shirley

Cette année, pour souligner le défi 5-30, l’Entrain a lancé un beau défi aux participants qui avaient le goût d’y répondre, soit consommer 5 portions de fruits et légumes et faire 30 minutes d’exercice physique par jour.

Afin de les aider à atteindre ce but, l’équipe d’intervenantes a mis dans le calendrier d’activités des pommes. Ces petites pommes si-gnifiaient que nous allions prendre une marche de 13h15 à 13h45, avant l’activité. Lors de notre retour, une collation santé, soit une barre « Fruit to go » était offerte à chacun des participants qui avaient marché avec nous.

Cette activité santé a connu un bon succès. Nous avons mis 13 pommes durant le défi (c’est-à-dire sur une durée de six semaines). Nous avons malheureusement dû annuler la marche à quelques reprises à cause de la température peu clémente. Au total, nous sommes allés marcher 8 fois avec un total de 73 présences, soit une moyenne de 9 parti-cipants par marche, ce qui est très bien.

Le 11 avril, Marilyn a fait un retour sur le défi 5-30 avec les participants. Ceux qui avaient décidé d’es-sayer sont contents des résultats. Ils sont davantage conscients qu’il s’agit de petits efforts mais qui don-nent des résultats positifs. Félicitations à tous ceux qui ont essayé de relever ce défi… De plus, certains dési-rent continuer même si le défi est maintenant terminé. Afin de les aider, les intervenantes ont pris la décision de continuer les marches avant les activités, lorsque c’est possible. Pour ce faire, il y a des espadrilles dans les calendriers d’activités. Vous êtes donc les bienve-nus si vous souhaitez venir prendre une marche de santé avec nous.

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De l’éveil de la nature à l’écologisme, de 1930 à nos jours

(série de 4 articles, celui-ci est le premier)

Par Guy Jr Roy

La première période d’é-merveillement face à la

nature s’est opérée entre 1930 et 1970. Des jardins zoologiques ont contribués à leur manière à l’éveil du sentiment de la nature. Le plus ancien jardin zoologi-que a connu le jour près de Québec, à Charlesbourg.

D’autres jardins zoologiques ont tra-versés le dernier siècle, ceux de Granby et de St-Félicien.

La création du Zoo de Granby en 1944 arrive peu de temps après la mise sur pied du Jardin zoologique de Québec.

1970 - l’année écologique

Cette année, plus de 700 articles de journaux étaient écrits sur la thémati-que de la pollution et de l’environne-ment. Le contexte de cette époque, marqué par la montée de la jeunesse et l’affirmation de nouvelles tendances culturelles.

En 1993, 87 groupes régionaux de jeu-nes environnementalistes forment un réseau à l’intérieur des polyvalentes,

des cégeps, des collèges privés et des universités.

Si les écologistes ont emprunté des chemins divers pour faire connaître les problèmes d’environnement ou l’im-pact possible de certains projets éner-gétiques ou industriels, ils partagent un sentiment lié à la sauvegarde de la biodiversité et à la mise en place d’une société égalitaire et pacifique.

À l’échelle des préoccupations environ-nementales en Occident, il faut souli-gner que les questions des déchets toxiques et des pluies acides vont re-présenter des enjeux plus importants que le nucléaire chez les écologistes du Québec car cette réalité est moins im-portante ici qu’en Europe ou aux États-Unis.

Source : Matériel de lecture I.F.P.

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Mes troubles bipolaires

Par Alain Desrochers

Bonjour chers lecteurs,

Je vais vous raconter ma petite histoire, je crois que cela va vous donner une bonne idée concernant cette maladie. Après le décès de mon père, en 1972, je n’avais que 12 ans, j’ai développé des troubles de comportement à l’école mais ce ne fut que d’une courte durée. Mes notes à l’école pouvaient varier de 15 à 20% selon le temps de l’année.

J’avais beaucoup d’amis masculins et féminins mais ma mère a décidé de vendre la maison afin d’aller demeurer dans un petit village de campagne où je ne connaissais pas un chat. Je n’avais pas de motivation pour aller à la polyvalente et j’ai eu mes 16 ans au mois de novembre 1975.

À l’âge de 17 ans, j’ai décidé de m’enrôler dans les Forces armées Canadiennes. Trois mois plus tard, je faisais ma première dépression et à ma sortie de l’armée, j’étais complètement différent car je m’isolais dans ma petite chambre, je ne parlais plus ou presque.

Après avoir gobé deux flacons de médicaments, j’ai été hospitalisé pendant trois semaines en psychiatrie.

Quand j’ai eu mes 18 ans, j’avais remonté la pente et j’ai recommencé à sortir. Malheureuse-ment, j’ai repris le temps perdu, j’ai passé de la phase dépressive à la manie et j’étais vraiment sur un gros high.

J’ai été hospitalisé pendant 6 mois dans un hôpital de la région de Québec. C’est là que j’ai eu mes 19 ans et j’ai eu mon congé le 15 décembre 1978.

Entre les années 1978 et 1982, cela a bien été. Je m’étais fait des amis, mais j’ai été faire la gaffe d’arrêter de prendre mes médicaments. 2 mois plus tard, je suis retourné faire un séjour de 8 mois à Québec et j’ai attendu 4 mois avant d’avoir un congé de fin de semaine.

J’ai trouvé ces 8 mois très long et c’est là que ma psychiatre m’a appris que j’étais psycho-maniaco-dépressif. Dans les premiers mois, je croyais que j’avais un don de guérisseur et que je pouvais contrôler la température. J’ai eu des hallucinations visuelles et auditives, j’étais agressif avec les hommes et je n’acceptais pas qu’on touche à une femme. À cause de mon agressivité, j’ai été attaché à plusieurs reprises et j’ai passé beaucoup de temps dans une chambre d’isolement.

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Mes troubles bipolaires (suite)

Un soir, une pyromane a mis le feu dans son dortoir et les préposés ne savaient même pas où les extincteurs se trouvaient. Je suis parti en courant et j’ai ramené un extincteur afin d’éteindre le feu. À partir de ce moment, j’ai été traité comme un roi.

Le 15 janvier 1983, je retournais dans ma famille et j’étais très heureux de la retrouver.

Par la suite, j’ai été 7 ans où tout se passait bien, j’eu eu une petite rechute à l’âge de 30 ans mais peu de crise.

J’ai été pendant 10 ans à ne pas faire de grosses rechutes mais cela s’est empiré en 1999. Pen-dant 4 ans, j’étais hospitalisé de 3 à 4 fois par année. En 2002, j’ai commencé à fréquenter l’En-train mais durant l’automne, j’ai fait une rechute. J’étais en phase dépressive et j’ai demandé à mon travailleur social d’aller en famille d’accueil. Le lendemain, un travailleur social et la res-ponsable de ce service sont venus me rencontrer.

Ils m’ont dit que j’étais trop autonome pour aller en famille d’accueil mais un nouveau service avait débuté depuis quelques mois dans la région. C’était des appartements partagés et supervi-sés par le Réverbère et la responsable est venue me voir le lendemain.

Après avoir emménagé dans mon nouvel appartement et continué d’aller à l’Entrain régulière-ment, au lieu d’être hospitalisé 4 fois par année, j’y vais une fois et de courte durée.

Présentement, je suis occupé à tous les jours, j’ai de très bons amis, 2 soeurs et 1 frère formida-bles, j’ai un bon réseau social et j’ai hâte de faire une année sans hospitalisation. Mon interve-nante d’Accès logement m’aide beaucoup ainsi que les intervenants du Réverbère et de l’Entrain.

En conclusion, ne cesser jamais de prendre vos médicaments sauf si vous avez un suivi avec vo-tre médecin.

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Le trouble de stress post-traumatique

Par Johanne Poirier

Je vais vous raconter mon histoire. Ça s’est passé

le 23 avril 1998 dans une épicerie. J’étais caissiè-

re depuis 20 ans, à la même place. Un garçon est entré dans

l’épicerie, il a sauté de l’autre côté du comptoir et il m’a de-

mandé ma caisse. Je l’ai regardé et je lui ai dit « non ». Il por-

tait une cagoule. Ensuite, j’ai vu l’autre garçon à côté de la

porte avec un « revolver ». Là, j’ai eu très peur.

Le garçon qui était à côté de moi m’a pris à la gorge et m’a

jeté sur ma caisse pour que je lui donne l’argent et ensuite, je

me suis mise à crier. J’ai alors perdu connaissance. Je suis

partie à l’hôpital et j’en suis ressortie le soir même.

Après cet événement, j’avais tellement peur des hommes, mê-

me de mon conjoint. Je n’acceptais pas qu’il me touche, j’a-

vais peur. Je n’étais pas capable de sortir seule de la maison.

Ça a duré plus de 3 mois. Je faisais beaucoup de crise d’an-

goisse, la nuit je dormais la lumière ouverte. Je me réveillais,

de 3 à 4 fois par nuit, en criant.

J’avais des rendez-vous avec une psychologue 1 fois par se-

maine pour un total de 85 heures. J’ai été longtemps à avoir

peur des hommes. Je suis encore très fragile.

C’est un combat de tous les jours que je vis depuis maintenant

15 ans.

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Le ronronnement des chats, un anti-stress efficace ! Texte fourni par Ann Lamontagne

Quel amateur de chat ne ressent pas un

réconfort apaisant lorsque son animal de

compagnie se pose sur ses genoux ?

Plusieurs médecins et chercheurs ont étu-

dié les effets du ronronnement dès 1950.

Celui-ci émet des vibrations qui produisent

des sons graves, à des fréquences allant

de 25 à 50 hertz.

Ces basses fréquences entraînent une production de sérotonine, l’hormone du bon-

heur, qui agit sur la qualité de notre sommeil et de notre humeur. Le ronron des

chats aurait ainsi des effets anti-stress et anti-anxiété, et favoriserait l’endormis-

sement.

Il pourrait aussi réduire l’hypertension et ralentir le rythme cardiaque. Le vétéri-

naire français Jean-Yves Gauchet, inventeur de la ronronthérapie, a conçu un CD où

sont enregistrés les ronronnements d’un chat et en a testé les bienfaits. Les béné-

fices sur la santé se sont révélés semblables à ceux observés en présence d’un chat.

Source : effervesciences.com

Source du l’article : TV Hebdo, du 27 avril au 3 mai 2013, vol. 45 #16, p.236

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Mon travail

Par Jeannine Boisclair

Cela va faire bientôt 15 ans que je travaille au Centre pour handicapés physiques à Victoriavil-le.

Pour moi, c’est bien plus qu’un travail. J’aime bien cela, c’est un façon de briser l’isolement, d’avoir un petit gain. Ren-contrer des personnes bien accueillantes, de pouvoir se valori-ser dans le travail. Mon travail me permet de renforcir mon habileté manuel.

J’en suis très fière et aussi contente de pouvoir l’exprimer li-brement. Je suis choyée et je continue à me valoriser !

J’en remercie la vie !

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Le TPL, la bipolarité et le trouble anxieux

Par Cathy Bergeron

Quels sont les maux de ce siècle qui ne se voient pas, mais

pourtant bien présents? Vous avez peut-être deviné ; ces maux que

l’on ne voit pas, se nomment troubles de santé mentale et les trou-

bles de personnalité. Moi-même atteinte de trouble bipolaire, trouble anxieux et

trouble de la personnalité limite, j’ai le goût de vous partager ces mal-être avec

vous en vous décrivant chacun de ces troubles et mon expérience de vie au quotidien

avec ces lourds fardeaux , mais que j’apprivoise lentement.

Tout d’abord, qu’est-ce que le trouble bipolaire autrefois nommé psychose-

maniaco-dépressive? Aujourd’hui, le trouble a pour appellation la maladie affective

bipolaire. Mais c’est quoi ce trouble? C’est un dérèglement psychique chez l’individu

caractérisé par l’environnement, génétique et les expériences de vie. Pour ma part,

j’ai vécu des traumatismes et la génétique joue un rôle important dans cette maladie

que je ne cache plus. Je suis dans un état de maladie mais je ne me considère pas

malade. Je fonctionne relativement bien. Dans la maladie affective bipolaire il exis-

te 3 phases ; maniaque, euthymique et dépressive. (À part les états mixte). Il exis-

te pour la personne malade deux types : type 1 et type 2. Ce dernier se caractérise

par des phases hypomaniaques (symptômes similaires à la manie) et de la dépression.

Moi, je suis du type 1, ce qui implique des phases maniaques à répétition mais main-

tenant avec la médication, je suis plus stable. Les phases maniaques sont un moment

d’exaltation, d’agitation mentale, de logorrhée, d’insomnie, de dépenses excessives,

de sentiment de puissance… Moi mes épisodes maniaques sont surtout de l’agitation

mentale, de l’insomnie et je fais mon petit clown… il m’arrive de manquer de juge-

ment. Je connais cette maladie pour en être atteinte et pour avoir fait des études

dans le domaine. La phase maniaque, si vous me permettez de faire une métaphore,

est comparable à un état euphorique d’une consommation de drogue stimulante.

Après, c’est le calme après la tempête : euthymie. Tout est au calme plat! Sans va-

gue! Mais, parfois, après ce calme, vient la dépression.

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Le TPL, la bipolarité et le trouble anxieux (suite)

Tout est noir, agitation ou ralentissement psychomoteur est au rendez-vous,

trouble du sommeil, etc. Moi, je connais peu cette période puisque je connais plus les

high ! Les up and down. Je pouvais être hospitalisée à 4 reprises par année et de

longs séjours. Fort heureusement que j’ai répondu au dernier traitement! Mon psy-

chiatre a travaillé fort pour me stabiliser…ouffffff, il y est parvenu ! Mais j’ai un

rôle à jouer dans ma lutte pour l’équilibre : éliminer mes agents stresseurs, avoir de

saines habitudes de vie, une routine au quotidien et m’entourer de gens positifs. Ma

médication est assez lourde mais je suis fonctionnelle ainsi.

Mais quand le trouble de la personnalité limite se conjugue avec le trouble bipo-

laire, c’est très ardu! Je vous le confirme! TPL, borderline ou états limites sont tous

des noms donnés au trouble. Le vide, le sentiment d’ennui, les relations interperson-

nelles houleuses, l’anxiété aigue, l’idée de persécutions, les tentatives répétées de

suicide, l’automutilation ou les menaces de passage à l’acte, la dissociation, tout est

noir ou blanc… Pour ma part, je connais deux symptômes plus présents : le vide et

les colères intenses et inutiles. Mais avant, j’ai connu des moments profonds de dé-

sespoirs. Je tentais de m’enlever la vie de façons répétitives et je m’automutilais.

Je me sentais bien quand je voyais mon sang coulé. Ça m’apaisait sans trop compren-

dre pourquoi. La douleur physique m’était plus supportable que la douleur intérieure.

Mon vide…je n’ai pas de filet de protection, je tombe! Mes pensées vont vite. Certai-

nes études disent qu’une enfance difficile peut expliquer la présence du trouble qui

apparait au début de l’âge adulte. Des spécialistes affirment que ce trouble est

neurologique, d‘autres disent que c’est un trouble de santé mentale et d’autres un

trouble de comportement. Je ne peux m’affirmer sur ce point.

Mais quand le trouble anxieux se joint à ces deux diagnostics, c’est triplement

plus difficile. Je travaille sur un état anxieux et quand il est réglé, il en apparait

toujours un nouveau. Ça prend de l’énergie dans mon quotidien, c’est terrible.

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Le TPL, la bipolarité et le trouble anxieux (suite)

Quand je me sens vide, ça génère en moi de l’anxiété et vice et versa. Je ne suis

jamais certaine de moi…j’ai peur de plein de trucs (la liste est longue) qui existent

dans ma tête. Je me fais de scénarios et je me crois! Ma plus grande peur est de

mourir! Ça fait allusion au vide. Les diagnostiques se chevauchent.

Fort heureusement, il existe des traitements. Moi, je travaille sur moi avec la

thérapie cognitivo-comportementale avec une médication. La médication c’est pour

la vie mais je peux arriver à fonctionner comme une personne dite normale. Je vis

dans un appartement supervisé par des intervenantes et ça va bien. J’ai un petit

travail, je fais du bénévolat, je vais aux cuisines collectives une fois par mois, je

vais à l’entrain, bref je m’occupe! Pendant ce temps, mon TPL s’étouffe, ma bipolari-

té est stable et je suis beaucoup moins anxieuse. Il y a de l’espoir et il ne faut ja-

mais baisser les bras.

Souriez, la vie est belle !

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À toi maman

Par Johanne Poirier

Un miroir ne se souvient de rien, ni des regards, ni des sourires, mais ta fille chérie se souviendra toujours de tes regards, de tes sourires et surtout de ton amour. J’ai toujours eu des mains pour te toucher, des bras pour te serrer, des pieds pour courir vers toi, pour t’appeler j’ai ma voix et puis, j’ai toujours eu un bien grand cœur pour t’aimer bien fort. Des milliers de coquillages sur la plage, des mil-liers de fleurs dans les champs, des milliers d’oi-seaux dans le ciel, mais seulement une très gran-de maman qui donnerait tout pour l’amour de ses enfants. Pour toi maman chérie, De ta fille Johanne

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Le retour d’Alain pour les blagues !

Un homme est en train de dîner dans un restaurant lorsque la

serveuse lui demande : « Et puis monsieur, comment avez-vous

trouver votre steak ? » L’homme lui répondit :« Je l’ai trouvé à côté

des patates! » AHAHAHAHAHHAHAHAH !!

Un homme dit à sa femme : « Peux-tu aller fermer la fenêtre car il pleut dehors ». Sa femme se leva et écouta son mari et deux minutes plus tard, elle dit à son mari « Chéri, j’ai fermé la fenêtre mais il pleut encore ! » HIHIHIHIHIHIHIHIHI !!

Un client se plaint à la serveuse car il a un cheveu dans sa soupe. La serveuse lui dit « Monsieur, au prix que vous payez, pensiez-vous avoir la perruque au com-plet ? » OHOHOHOHOHOHOH!

Une petite devinette : Faites-moi une phrase avec « sexuel »….

Réponse : Ma p’tite soeur a écrasé ses biscuits secs « su » elle !!

Un petit garçon de huit ans demande à sa copine si elle veut jouer au docteur avec lui, La petite accepte et demande à son ami « Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? ». Le garçon dit : « Tu vois la chaise là-bas ? Et bien tu vas t’assoir et tu attends ! »

Un client mécontent dit à une serveuse : « Vous m’avez servi un steak innocent ». La serveuse, un peu confuse, lui dit : « Pourquoi vous n’aimez pas votre steak ? » Le client lui dit : « Ce steak est innocent car il n’est pas coupable ! »

Une petite blague de Paul F. !

Un homme regarde la télé et il reçoit un coup de poêle sur la tête. Il

regarde sa femme et lui dit : « Outch ! Que se passe-t-il ? » Elle lui ré-

pond : « Voici le papier que j’ai trouvé dans tes jeans : Mary 985-438-

1100 »… Le mari lui répond : « Ce n’est rien ! Mary, c’est le nom d’un

cheval de course ! 9, la course, 85 ma mise, 43, le numéro du cheval, 8

le mec du pari et 1100, l’heure de la course »! Sa femme s’excusa.. 2

jours plus tard, BANG ! Un autre coup de poêle… Le mari lui demande :

« Quoi encore ? » La femme répond : « Ton cheval au téléphone... » !

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La suite des jeux !

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Les réponses !

Source : Revue La Semaine, vol. 9, #14, 17 mai 2013

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