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sont les anciennes bon- nes et leurs descendants. Suite à nos conférences de l’automne, deux da- mes sont généreusement venues offrir des photos des familles Perrault et Létourneau. Comme cadeau de Noël, le juge Jean Moisan nous a donné la photo inédite de la première maison du juge Plamondon. Cette marque de confiance nous a énormément fait chaud au cœur. Notre cœur est grand. Nous pouvons prendre d’autres photos. Nous cherchons d’ailleurs des photos de l’Exposition agricole de Victoriaville. Aidez-nous à produire la plus belle édition spéciale de Mémoire Vivante. Une formation attendue en généalogie Il y aura un atelier d’initia- tion à la généalogie le 19 mars, à 19h, à la biblio- thèque Charles-Édouard- Mailhot. Les participants ne repartiront pas les mains vides. Répandez la nouvelle! Nous espérons vous re- voir le 10 février. À très bientôt alors! ________ Chaque fois, nous vous parlons d’un événement qui passera à l’histoire; mais cette fois-ci, c’est peut-être encore plus vrai. La Société d’histoire et de généalogie de Victo- riaville, en collaboration avec le Barreau d’Artha- baska, participe à une mobilisation sans pareille pour souligner avec beaucoup d’ampleur le 150 e anniversaire de la création du district judi- ciaire d’Arthabaska. L’ho- norable juge Claude Pi- nard prononcera une conférence intitulée «La justice et son palais – 150 ans» dans le cadre de notre déjeuner- conférence annuel qui aura lieu le 10 février 2008 à 9h30. Même le ministre de la Justice a reçu une invitation. Le juge Claude Pinard a siégé pendant 31 ans comme juge résident dans le district judiciaire d'Arthabaska à la Cour du Québec, chambre ci- vile et pénale. Il s’est dé- voué à l'amélioration des services judiciaires. Il est reconnu pour son sens de l'organisation dans la tenue des rôles lorsqu'il était juge coordonnateur. Le district judiciaire d’Ar- thabaska a été fondé à la fin de 1857. Le juge Pi- nard définira la nature et l'importance d'un district judiciaire. Il relatera l’his- toire du palais de justice et décrira les personna- ges qui ont fait l’histoire du district judiciaire. Il dira quelques mots sur les grands procès qui ont eu lieu à Arthabaska aux 19 e et 20 e siècles. L’établissement à Artha- baskaville du premier palais de justice a eu une importance considérable dans le développement de Victoriaville. Il a attiré dans la région des avo- cats et des juges, des personnes lettrées comme Louis Édouard Pacaud, L. P. Eugène Crépeau, Wilfrid Laurier, Joseph Lavergne, etc. Ces personnes ont créé des journaux et ont parti- cipé activement à la vie politique. Des photos si précieu- ses pour nous Vous connaissez notre obsession pour mettre la main sur des photos an- ciennes? Les conféren- ces que nous avons pré- sentées à la bibliothèque et devant les membres de l’AFÉAS nous ont per- mis de répéter que nous sommes preneurs de ces images immortalisées. Nos nouvelles complices DÉJEUNONS ET CÉLÉBRONS! Guylaine Martin Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville JANVIER 2008 VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE Dans ce numéro : Message du président Jacques Brière 2 Calendrier des activités Guylaine Martin 4 Initiation à la généalogie 5 Le pionnier Georges Boutet Alfred Lamirande 10 Déjeuner-conférence 18 février 2008 11 Les familles Demers Yvan Demers 12 XXVIII e congrès - Juin 2008 14 Chronique de la bibliothèque Louise Grondines 15 Nos anciens commerces Jean Paul Levasseur 17 L'ADN, outil en généalogie Guylaine Martin 18 Journée du patrimoine Le patrimoine, grand gagnant 19 La photo-mystère Jean-Paul Levasseur 19 Brière/Lamirande à guichet fermé Guylaine Martin 7 Hommage aux fondatrices et aux bâtisseuses Guylaine Martin 9 La première maison du juge Plamondon Jacques Brière 3

VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE · 2009. 2. 23. · moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il

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Page 1: VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE · 2009. 2. 23. · moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il

sont les anciennes bon-nes et leurs descendants. Suite à nos conférences de l’automne, deux da-mes sont généreusement venues offrir des photos des familles Perrault et Létourneau. Comme cadeau de Noël, le juge Jean Moisan nous a donné la photo inédite de la première maison du juge Plamondon. Cette marque de confiance nous a énormément fait chaud au cœur. Notre cœur est grand. Nous pouvons prendre d’autres photos. Nous cherchons d’ailleurs des photos de l’Exposition agricole de Victoriaville. Aidez-nous à produire la plus belle édition spéciale de Mémoire Vivante. Une formation attendue en généalogie

Il y aura un atelier d’initia-tion à la généalogie le 19 mars, à 19h, à la biblio-thèque Charles-Édouard-Mailhot. Les participants ne repartiront pas les mains vides. Répandez la nouvelle!

Nous espérons vous re-voir le 10 février. À très bientôt alors!

________

Chaque fois, nous vous parlons d’un événement qui passera à l’histoire; mais cette fois-ci, c’est peut-être encore plus vrai. La Société d’histoire et de généalogie de Victo-riaville, en collaboration avec le Barreau d’Artha-baska, participe à une mobilisation sans pareille pour souligner avec beaucoup d’ampleur le 150e anniversaire de la création du district judi-ciaire d’Arthabaska. L’ho-norable juge Claude Pi-nard prononcera une conférence intitulée «La justice et son palais – 150 ans» dans le cadre de notre déjeuner-conférence annuel qui aura lieu le 10 février 2008 à 9h30. Même le ministre de la Justice a reçu une invitation. Le juge Claude Pinard a siégé pendant 31 ans comme juge résident dans le district judiciaire d'Arthabaska à la Cour du Québec, chambre ci-vile et pénale. Il s’est dé-voué à l'amélioration des services judiciaires. Il est reconnu pour son sens de l'organisation dans la tenue des rôles lorsqu'il était juge coordonnateur. Le district judiciaire d’Ar-thabaska a été fondé à la

fin de 1857. Le juge Pi-nard définira la nature et l'importance d'un district judiciaire. Il relatera l’his-toire du palais de justice et décrira les personna-ges qui ont fait l’histoire du district judiciaire. Il dira quelques mots sur les grands procès qui ont eu lieu à Arthabaska aux 19e et 20e siècles. L’établissement à Artha-baskaville du premier palais de justice a eu une importance considérable dans le développement de Victoriaville. Il a attiré dans la région des avo-cats et des juges, des personnes le t t rées comme Louis Édouard Pacaud, L. P. Eugène Crépeau, Wilfrid Laurier, Joseph Lavergne, etc. Ces personnes ont créé des journaux et ont parti-cipé activement à la vie politique. Des photos si précieu-ses pour nous

Vous connaissez notre obsession pour mettre la main sur des photos an-ciennes? Les conféren-ces que nous avons pré-sentées à la bibliothèque et devant les membres de l’AFÉAS nous ont per-mis de répéter que nous sommes preneurs de ces images immortalisées.

Nos nouvelles complices

DÉJEUNONS ET CÉLÉBRONS! Guylaine Martin

Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville

JANVIER 2008

VOLUME 6, NO 1

MÉMOIRE VIVANTE

Dans ce numéro :

Message du président Jacques Brière

2

Calendrier des activités Guylaine Martin

4

Initiation à la généalogie 5

Le pionnier Georges Boutet Alfred Lamirande

10

Déjeuner-conférence 18 février 2008

11

Les familles Demers Yvan Demers

12

XXVIIIe congrès - Juin 2008 14

Chronique de la bibliothèque Louise Grondines

15

Nos anciens commerces Jean Paul Levasseur

17

L'ADN, outil en généalogie Guylaine Martin

18

Journée du patrimoine Le patrimoine, grand gagnant

19

La photo-mystère Jean-Paul Levasseur

19

Brière/Lamirande à guichet fermé

Guylaine Martin

7

Hommage aux fondatrices et aux bâtisseuses

Guylaine Martin

9

La première maison du juge Plamondon Jacques Brière

3

Page 2: VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE · 2009. 2. 23. · moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il

Chers membres, J'aimerais vous présen-ter, en ce début d'année, au nom des membres du Conseil d'administration de la SHGV et en mon nom personnel, mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de prospé-rité. 2008 sera pour la SHGV une année passablement chargée. Nous souligne-rons en effet le 150e anni-versaire de deux institu-tions de la région des Bois-Francs. Le premier, le 150e anni-versaire de la création du district judiciaire d'Artha-baska à la fin de l'année 1857 et la construction du Palais de justice quelque temps plus tard, fera l'ob-jet d'une conférence pré-sentée par l'Honorable Juge Claude Pinard de la Cour du Québec, lors de n o t r e d é j e u n e r -conférence annuel du 10 février.

Le second anniversaire sera celui de la Société d'Agriculture du comté d'Arthabaska en 1858. Une équipe est à prépa-rer un cahier spécial re-traçant l'histoire de cette Société qui a marqué profondément le dévelop-pement de la région. Un panneau historique sera aussi installé sur un des bâtiments de la Société d'agriculture, situé sur le terrain de l'Exposition.

Nous procéderons aussi à l'élaboration de deux autres panneaux histori-ques. Le premier sera installé près de la grande cheminée, Place Sainte-Victoire. Le panneau rap-pellera le souvenir des hommes qui, à partir de 1894, ont bâti les usines de meubles le long de la voie ferrée et fait que pendant une bonne partie du 20e siècle Victoriaville a été considérée comme la capitale canadienne du meuble. La grande che-minée de la Victoriaville

Furniture est le seul ves-tige restant de cette pé-riode au centre-ville.

Le prochain panneau en est encore au stade des pourparlers avec le Ser-vice de la vie active et culturelle de la Ville de Victoriaville. Le thème rappellera l’année du 150e anniversaire du Pa-lais de justice. Il sera ins-tallé sur la rue Laurier Ouest. L'endroit précis reste à déterminer, les ententes avec les pro-priétaires n'ayant pas encore été négociées. Pendant ce temps, toutes nos autres activités se-ront maintenues tant du coté de la généalogie que de l'histoire. Inutile de vous rappeler que l'appui que vous apportez à la SHGV est important et que toute offre d'aide est appréciée.

________

LE MESSAGE DU PRÉSIDENT Jacques Brière

CONSEIL D'ADMINISTRATION

ÉQUIPE DU BULLETIN

André Bonin Noël Bolduc

Gaëtan Morin Jacques Brière

Guylaine Martin Alfred Lamirande

Jean-Paul Levasseur Louise Grondines Pierre Ducharme

Annie Richard Yvan Demers Guy Chaussé

Page 2 MÉMOIRE VIVANTE

NOTE

Mémoire vivante est diffusé en janvier, avril, juillet et oc-tobre par la Société d’histoire et de généalogie de Victoria-ville. La SHGV laisse aux au-teurs l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduc-tion de textes est encouragée à la condition d’en mentionner

la source.

Vous souhaitez écrire un texte ou communiquer de l’informa-tion pour la prochaine paru-

tion? Il y a un thème que vous aimeriez voir abordé dans un prochain numéro? Vous avez

des commentaires ou des sug-gestions? N’hésitez pas à nous

faire parvenir vos textes à l'adresse:

[email protected], nous ne

pouvons nous engager à pu-blier tous les textes reçus.

________

Président ....................................Jacques Brière.....................758-8892 V.-prés. histoire.........................Alfred Lamirande ...............752-6007 V.-prés. généalogie .................Gaétan Morin......................795-3691 Secrétaire ..................................Guylaine Martin..................795-3721 758-6401 Trésorier .....................................Noël Bolduc..........................758-5319 Prés. ex-officio..........................Carolle Plamondon.............357-7008 Directeur.....................................André Bonin .........................358-2777 Directeur.....................................Gilles Desrosiers..................752-6066 Directeur.....................................Jean-Paul Levasseur ...........357-9735

________

Page 3: VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE · 2009. 2. 23. · moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il

VOLUME 6, NO 1 Page 3

Dans son édition du 22 décembre 1897, en page 2, L'Écho des Bois-Francs publiait une "correspondance parle-mentaire" signée Arnold dans laquelle on pouvait lire que Sir Wilfrid Laurier était venu à Québec lundi dernier à l'invitation du Barreau du Québec et qu'il y avait donné une conférence sur "le pre-mier avocat des Bois-Francs".

Selon le correspondant de L'Écho, Sir Wilfrid au-rait dit: "Les journaux ont toujours soutenu que c'était Édouard Pacaud, mais leur assertion n'était pas correcte... M. Pacaud avait un prédécesseur; ce dernier, qui ne brillait pas par sa toilette, se disait poète, était aveugle et se nommait William Van-den Veldon."

Sir Wilfrid continua en

disant qu'il l'avait ren-contré à Montréal en 1867 au moment où ce-lui-ci avait fait appel à lui dans une cause difficile.

C'est tout ce que Sir Wil-frid dit au sujet de Maître Veldon. Le reste de sa conférence porta sur Édouard Pacaud qui, pour lui, (était) véritable-ment le premier avocat des Bois-Francs.

________

LE PREMIER AVOCAT DES BOIS-FRANCS Pierre Ducharme

Le 28 décembre, je rece-vais non pas un courriel, mais une enveloppe contenant une lettre et l'original de cette maison construite selon les plans de l'architecte Louis Ca-ron. Mieux que cela, il écrivait que cette photo lui avait été donnée par le Dr Gagnon, fils d'Achille Gagnon. Achille Gagnon, gendre du Juge Plamon-don, a habité longtemps la seconde maison cons-truite après l'incendie. Le docteur Gagnon lui avait donné l'original de cette photo, disant «vouloir se départir de certains docu-ments du passé et croyant que je (Me Moi-san) pourrait en prendre soin pendant quelques temps». Me Moisan terminait ainsi sa lettre «Il est temps que ce souvenir du passé se retrouve dans les archi-ves de la Société d'his-toire où il sera à l'abri de la perte, de l'oubli ou de la destruction. Il témoi-gnera de l'histoire d'une

maison remarquable d'Ar-thabaska». Nous remercions chaleu-reusement l'Honorable Juge Moisan pour ce don. Son geste est gran-dement apprécié. Nous lui donnons l'assurance que ce précieux docu-ment sera conservé avec soin dans les archives de la Société d'histoire et généalogie de Victoria-ville.

________

À la mi-décembre, nous contactions l'Honorable Juge Jean Moisan pour lui rappeler qu'il y a deux ou trois ans il avait pro-duit un texte dans Mé-moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il possédait une photo-graphie de la première maison que le juge avait fait construire, mais qui fut détruite dans les an-nées 1880 lors d'un vio-lent incendie.

Comme nous soulignons cette année le 150e anni-versaire de la création du district judiciaire, nous lui avons demandé s'il était possible de nous faire parvenir, par courriel, la photographie de cette maison afin de l'insérer dans la présentation «power point», lors du déjeuner conférence du juge Claude Pinard et aussi dans une édition de Mémoire vivante consa-crée à l'histoire du Palais de justice.

"Il est temps que ce souvenir du passé se

retrouve dans les archives de la Société d'histoire où il sera à

l'abri de la perte, de l'oubli ou de la destruction. Il

témoignera de l'histoire d'une maison remarquable

d'Arthabaska".

Première maison du Juge Marc-Aurèle Plamondon.

APPEL À TOUS

Nous sommes à la recherche de photos des bâtiments et des installations de l’Exposition Agricole de Victoriaville entre les années 1920 et 1950. Un emprunt, le temps de les numériser…

(819) 350-6958

LA PREMIÈRE MAISON DU JUGE PLAMONDON Jacques Brière

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Le 27 octobre, à St-Hyacinthe, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie réunissait les présidents des socié-tés membres pour un conseil de généalogie. Guylaine Martin, secré-taire et André Bonin, ad-ministrateur étaient nos représentants.

La Fédération et ses so-ciétés ont échangé des nouvelles et des bons coups. Ils ont discuté d’adoption et de filiation et modifié le code de déontologie pour qu’il reflète leurs préoccupa-tions sur le sujet.

LES GÉNÉALOGISTES EN CONSEIL Guylaine Martin

CALENDRIER DES ACTIVITÉS

Page 4 MÉMOIRE VIVANTE

Les Sociétés se donnent rendez-vous du 23 au 28 juin 2008 à Québec pour le XXVIIIe Congrès inter-national des sciences généalogique et héraldi-que. L’organisation de l’événement a été confiée à la Société de généalo-gie de Québec. Ce congrès, qui regroupera des délégués de plus de 30 pays, est placé sous le thème: « La rencontre de deux mondes: quête ou conquête ». Plus d’in-formation sur le site www.sgq.qc.ca

________

Date Activité Responsable Collaborateur(s) Notes

10 février 2008 Déjeuner-conférence «La Jus-tice… et son Palais – 150 ans» avec le juge Claude Pinard

Jacques Brière Alfred Lamirande, Gilles Desrosiers

Au Centre communautaire d’Arthabaska à 9h30 (accueil à partir de 9h)

12 mars 2008 Assemblée générale annuelle Jacques Brière Alfred Lamirande, Gaétan Morin 19h – Local de la Société

19 mars 2008 Atelier d’initiation à la généalo-gie Guylaine Martin Gaétan Morin,

André Bonin 19h. Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot

Février ou mars 2008

« Notre histoire », série télévi-suelle Jacques Brière Équipe A la Télévision communau-

taire des Bois-Francs. Semaine du 13 avril 2008 Semaine des bénévoles Jacques Brière Alfred Lamirande,

Gaétan Morin Détails à venir.

À la demande Formation sur le logiciel Brother’s Keeper Gaétan Morin André Bonin Un jeudi

Janvier à juin et septembre à décembre

Aide à la recherche généalogi-que Gaétan Morin

André Bonin, Gilles Doré, Yvan Demers, Jacques Bourrassa, Jean-Louis Lambert

Les jeudis, à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot de Victoriaville (après-midi).

Local ouvert Jean-Paul Levasseur

Tous les jeudis après-midis. Pour recevoir les gens inté-ressés à l'histoire et à la gé-néalogie et les renseigner.

Collecte de documents an-ciens

Jean-Paul Levasseur Michel Pepin Les jeudis après-midis et sur

rendez-vous

Guylaine Martin et André Bonin au conseil de généalogie.

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VOLUME 6, NO 1 Page 5

Atelier Initiation à la généalogie

Avec les généalogistes de la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville

Les généalogistes de la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville animeront un atelier d’initiation à la généalogie. Les participants pourront faire des recherches personnelles et réaliser une lignée ascendante. Voici le plan de la rencontre : les formes de recherche généalogique, la li-gnée ascendante, les problèmes rencontrés, les outils, les services disponi-bles à la Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot de Victoriaville, les services de la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville et les sources d’in-formation. Le tout est agrémenté d’anecdotes.

Une invitation de la Société d’histoire et de généalogie de Victoria-ville en collaboration avec la Bibliothèque Charles-Edouard-Mailhot

de Victoriaville

Date : Mercredi, le 19 mars 2008. Lieu : Bibliothèque Charles-Édouard Mailhot, 2, rue de

l’Ermitage, Victoriaville. Heure : 19 h

Activité gratuite – Réservez votre place en composant le (819) 758-8441

Information : (819) 795-3721, (819) 795-3691, (819) 358-2777

Cette activité est rendue possible grâce au Programme de soutien à la sensibilisa-tion à l'histoire et au patrimoine de la Ville de Victoriaville

Édouard-Mailhot. S’il arri-vait que notre atelier connaisse une grande popularité, nous aurions besoin de vous pour ai-der les nouveaux cher-cheurs, de 20h à 21h. Le but de l’atelier est de débuter ou de réaliser une lignée ascendante. Vous devrez assister nos invités pour:

APPEL AUX MEMBRES GÉNÉALOGISTES

Vos administrateurs ani-meront cet atelier d’initia-tion à la généalogie le 19 mars prochain de 19 h à 21 h. L’activité se poursuivra par des recherches per-sonnelles de la part des participants, dans la bi-bl iothèque Charles-

• trouver les répertoires pertinents sur les rayons;

• utiliser une fiche de collecte de données généalogiques;

• lire les répertoires; • noter les informations

aux bons endroits; • etc.

________

TRANSMISSION DE LA PASSION DE LA GÉNÉALOGIE Guylaine Martin

Aidez-nous à transmettre la passion

de la généalogie. Manifestez votre intérêt au-près de :

Gaétan Morin (795-3691) André Bonin (358-2777)

Guylaine Martin (795-3721).

MERCI ! ____

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3 novembre 2007- La Société d'histoire et de généalogie de Victoria-ville était représentée par deux membres de son conseil d'administration, Jean-Paul Levasseur et Noël Bolduc, au Collège Antoine-Girouard de St-Hyacinthe, lors du collo-que de la Fédération des sociétés d'histoire du Québec et de la Commis-sion des biens culturels du Québec.

Le thème: "L'avenir du patrimoine rural québé-cois". Divers intervenants sont venus décrire différentes formes de protection du patrimoine rural québé-

cois et stimuler la discus-sion. La Commission des biens culturels du Québec a dévoilé son étude sur l'évolution agricole de l'Ile d'Orléans (un territoire protégé). Puis, un débat s'est en-gagé avec des représen-tants de Solidarité rurale, de l'Union des produc-teurs agricoles et d'une

Municipalité régio-nale de comté ru-rale. Il en ressort qu'il est important de sensi-biliser toute la po-pulation sur la pro-tection du patri-moine rural incluant les bâtiments et les instruments. Il faut favoriser une harmonie entre les différents acteurs du milieu et s'assu-rer que cette pro-tection ne soit pas assumée unique-ment par les agri-culteurs. Les moulins à vents restants, l'arrivée des éoliennes et différentes appro-ches quant à la pro-tection du paysage

rural ont fait l'objet des autres présentations de la journée. Celle-ci s'est terminée par l'adoption par les par-ticipants d'une proposi-

tion visant à sensibiliser les instances gouverne-mentales sur l'importance de protéger le patrimoine rural. Ce fut une journée inté-ressante qui nous permit de partager avec les au-tres délégués des socié-tés de l'importance du paysage rural québécois.

________

COLLOQUE AUTOMNAL L'IMPORTANCE DE PROTÉGER LE PATRIMOINE RURAL Noël Bolduc

Page 6 MÉMOIRE VIVANTE

"Il faut favoriser une harmonie entre les

différents acteurs du milieu et s'assurer que cette protection ne doit pas être assumée par

les agriculteurs uniquement."

Débat sur la situation du patrimoine rural par les porte-parole du monde agricole. Rangée arrière: M. Jacques Proulx, (Solidarité rurale), Mme Martine Mercier (UPA), M. André Cyr (MRC des Maskoutains) et M. Clément Locat (maître de cérémonie) Rangée avant: Mme Louise Chevrier (modératrice) et M. Richard M. Bégin (président de la Fédération)

!

COTISATIONS

Un simple rappel à ceux qui n'ont pas encore

renouvelé leur adhésion pour 2008.

Nous comptons sur vo-tre précieuse collabora-tion pour le faire sous

peu. Comme nous avons

beaucoup de travail en vue pour l'organisation

d'activités de toutes sortes, vous nous évite-

riez de consacrer un temps précieux à des rappels téléphoniques

et écrits ainsi qu'au sui-vi à assurer.

Merci à l'avance.

Votre trésorier ________

Page 7: VOLUME 6, NO 1 MÉMOIRE VIVANTE · 2009. 2. 23. · moire vivante au sujet de la maison du juge Marc-Aurèle Plamondon, pre-mier juge résidant à Ar-thabaska. Il mentionnait qu'il

nos membres était pré-sents. Le reste de la salle était composée de gens du public intéressés par le thème du bois et de la forêt. Jacques Brière a été le premier orateur. Il a pré-senté les différents usa-ges du bois: meubles, chauffage, charpentes, construction, rails de che-min de fer, chemins, trot-toirs, etc. Il a expliqué la complexité de chauffer des bâtiments en pierre avec des plafonds hauts de 12 pieds. La chaleur était aspirée par les im-menses cheminées de pierre et malheureuse-ment très efficaces. Il a précisé l’origine de ter-mes comme «monter se coucher», «s’encabaner pour l’hiver» et «sœurs grises». Nous avons appris sur le métier de bûcheron: le camp, les vêtements, les outils, les victuailles, les heures de travail, le sa-laire, les conditions de travail, les visites de M. le Curé. Nous avons suivi le transport du bois des fo-rêts de l’Outaouais jus-qu’à Québec puis jus-qu’en Angleterre. Les poutres de 20 pouces étaient destinées à des châteaux. Si la bille comptait plus de deux nœuds , elle était rejetée et pourrissait sur place. Saviez-vous que les gens pouvaient fumer à l’é-glise? Ils pouvaient

même chiquer. Les égli-ses étaient dotées de crachoirs, banc par banc. Les distances se sont déjà mesurées en nom-bre de pipes qu’on pou-vait fumer entre le point de départ et l’arrivée. Même les femmes fu-maient la pipe. Alfred Lamirande, pour sa part, y est allé d’un propos très personnel qui relatait la vie de chantier de son père aux États-Unis. Pour l’occasion, il portait d’authentiques vêtements fabriqués avec la laine du pays. M. Lami-rande avait apporté avec lui un godendard de très vieille génération, un go-dendard de type plus nouveau, un sciotte à brancard en bois, un sciotte à brancard en mé-tal, un tourne-bille, une gaffe, des outils d’aigui-sage, un écorceur ma-nuel, quatre modèles de haches dites ordinaires, une hache pour fendre les bûches, une hache à équarrir, une herminette, un tigre (herminette cour-bée), une poignée, une chaîne à billots avec cro-chets forgés et un frein de traîneau de bois. L’activité se tenait dans le cadre de la Semaine des Bibliothèques. La biblio-thécaire, Louise Grondi-nes, est venue saluer les participants et est restée avec nous. Nous avons appris son vif intérêt pour l’histoire puisqu’elle pos-sède une formation dans

VOLUME 6, NO 1 Page 7

La salle de la b i b l i o t h è q u e C h a r l e s -É d o u a r d -Mailhot de Vic-toriaville affi-chait «complet» pour la confé-rence «Timber, l’exploitation forestière au 19e siècle»

présentée par Jacques Brière et Alfred Lami-rande le 24 octobre der-nier. Une trentaine de

BRIÈRE/LAMIRANDE, À GUICHET FERMÉ Guylaine Martin

Guylaine Martin

Jacques Brière, le conférencier

Quelques-uns des vieux outils utilisés dans les chan-tiers pour les travaux reliés au domaine forestier.

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cette matière en plus de ses études en bi-bliothéconomie. Nous remercions ma-dame Julie Bouchard, animatrice à la biblio-thèque, ainsi que la bibliothèque elle-même pour avoir facilité notre présence et avoir offert le café à nos invités. Il pourrait y avoir une deuxième présentation de cette conférence. Si nous avons votre cour-riel, vous serez préve-nu par monsieur Gaé-tan Morin. Sinon, vous pouvez laisser votre nom à notre secrétaire en composant le 795-3721.

________

Page 8 MÉMOIRE VIVANTE

Descendu directement du bois pour les exigences de la conférence, Al-

fred Lamirande a facilement convain-cu son auditoire.

Quelques souvenirs en photos.

en était un d’actualité : l’adoption, la filiation et la généalogie. Cela faisait suite notamment à la conférence de Monsieur Alain Roy, docteur en droit, lors du colloque en mai dernier. Cela donnait également suite aux ré-cents développements, tant en Ontario qu’au Québec, en matière de confidentialité des dos-siers d’adoption. À cet effet, une remise en question de l’article 4.3 du code de déontologie du généalogiste s’impo-sait. «4.3 À moins que les per-sonnes visées n'y consentent ou qu'il s'agisse d'un fait de com-

La Fédération québé-coise des sociétés de généalogie (FQSG) a tenu son Conseil de gé-néalogie automnal le 27 octobre dernier, au Sémi-naire de Saint-Hyacinthe. Comme à chaque année, il s’agit de la rencontre de tous les présidents et présidentes des sociétés membres de notre Fédé-ration. Les représentants de 24 d’entre elles s’é-taient donnés rendez-vous pour constituer une assemblée très animée de près de 45 personnes. Les objectifs de cette journée étaient de parta-ger des nouvelles entre sociétés et d’échanger sur le thème proposé qui

mune renommée qu'il lui incombe de faire valoir, le généalogiste ne divulgue pas la filiation biologique d'une personne adoptée légalement.» Un vote indicatif concer-nant l’abrogation de cet article a été unanime lors de l’assemblée générale annuelle de la FQSG. Puis, le sujet a été redis-cuté lors du Conseil de généalogie. La conclu-sion : cet article ne devait plus figurer au code. Voi-là chose faite. Source : Info-Généalogie, volume 19, numéro 4, décembre 2007.

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LES GÉNÉALOGISTES FACE À L'ADOPTION Note

Les articles sur le su-jet de l’adoption, la

filiation et la généalo-gie sont disponibles sur le site WEB de la Fédération québé-

coise des sociétés de généalogie:

http://www.federationgenealogie.qc.ca/

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Jacques Brière aime ta-quiner les femmes mais le 22 novembre dernier, il leur a rendu un vibrant hommage en présentant sa conférence «Histoires

de fem-mes», à l’invitation de l’Asso-ciation fé-minine d’é-ducation et action so-c i a l e (AFÉAS). Il a d'abord rassuré les participan-tes sur les b o n n e s mœurs des filles du roi. Puis, nous avons ap-pris que quand un bateau arri-

vait avec ces dames à bord, les hommes allumaient des feux le long du St-Laurent pour passer le mes-sage. Pour la période allant de 1608 à 1759, il y a eu au total 6 908 hommes et 1 619 femmes en N o u v e l l e -France. Ces 1 619 femmes sont à l’origine

d’une descendance d’en-viron 13 millions de per-sonnes en Amérique du Nord. De quoi être fières. Jacques Brière a ensuite présenté le portrait des bâtisseuses de Victoria-ville : les épouses de Charles Beauchesne et d’Olivier Perreault, les Hospitalières, les religieu-ses de Notre-Dame-de-L’Assomption, Sœur Ma-rie Pagé, Marie-Louise De Bigarré, Madeleine Richard, Laurence Foisy, Rita St-Pierre, Ginette Genois. D’autres femmes ont été remarquables par leur générosité, comme par exemple la Mère-Simon, sage-femme et d’autres encore pour leur détermi-nation, comme la veuve de Georges Boutet qui a défendu le cimetière de Victoriavil le avec son fusil pour empêcher le déménage-ment de la dépouille de son George dans un nou-veau lieu de repos éter-nel. En ce 22 n o v e m b r e 2007, elles étaient 181 présentes à la conférence, tout ouïe

et suspendues aux lèvres du conférencier. M. Brière a été applaudi deux fois plutôt qu’une. Ces sorties sont toujours l’occasion de rencontres très intéressantes. À no-tre grande satisfaction, nous avons encore un fois reçu une offre de nu-mériser des photos an-ciennes. Guylaine Martin, notre secrétaire, ne voulant pas manquer une si belle soi-rée, s’est offerte comme aide technique. Gaétan Morin, quant à lui, a four-ni le meilleur son possi-ble, comme d'habitude, et ce n'est pas peu dire!

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HOMMAGE AUX FONDATRICES ET AUX BÂTISSEUSES Guylaine Martin

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Elles étaient 181 présentes à la

conférence, tout ouïe et suspendues aux

lèvres du conférencier.

M. Brière a été applaudi deux fois

plutôt qu’une.

Laurence Foisy

Madeleine Richard

Rita St-Pierre

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Georges Boutet fut le premier des «Boutet» à venir s’installer dans les Bois-Francs au début de la colonisation du canton d’Arthabaska, bien avant la fondation de Victoria-ville. Il naquit à Les Grondines (sur la rive Nord dans le comté de Portneuf) en 1818. Il est le fils de François Boutet et de Scholastique Hamelin. Le 5 novembre 1839, il épousa Eulalie Boisvert à Ste-Anne-de-la-Pérade. Le débordement des po-pulations dans les Sei-gneuries le long du fleuve faisait en sorte que plu-sieurs jeunes devaient s’enfoncer dans les terres pour y trouver de la place pour s’établir. Il décida donc de traverser le fleuve et de tenter sa chance plus au sud. C’est dans les Bois-Francs, à la limite des Cantons de l’Est, qu’il se dirigea. Est-il arrivé à l’occasion de son ma-riage à l’automne 1839? Il serait logique qu’il ait attendu au printemps 1840 pour bénéficier de l’été pour se bâtir une cabane et s’établir. Georges Boutet arriva avec son épouse comme «squatters», c’est à dire sans lot concédé. Il choi-sit de s’établir dans le "rang des bras" connu aujourd’hui comme la rue Notre-Dame Est à Victo-riaville et l’intersection du Boulevard Labbé, à peu

près où se situe l’École du meuble. On peut s’imaginer facile-ment qu’en arrivant dans un milieu où la forêt vierge régnait en maître, on était bien loin de l’agri-culture rêvée et que tout était à faire et à bâtir. Sa première ressource fut la potasse, aussi appelée «perlasse» ou "sall". Son destin a voulu que ce soit cette ressource qui le fit périr. Armé de sa hache et de son courage, et aidé par sa compagne de vie, il commença par couper des arbres pour se bâtir une cabane en bois rond. Ensuite, pour faire du défrichement et pour ob-tenir du sol cultivable, il continua à couper des arbres. Ce fut donc le commencement de la déforestation dans notre canton. En l’absence de routes et de moulins à scie, le seul débouché pour tirer un revenu si minime soit-il était la potasse qui pou-vait se produire à peu de frais et sans beaucoup d’outillage. Pour obtenir cette potasse, il s’agissait de faire brûler le bois dur des feuillus comme le hêtre, le merisier, le chêne, l’érable, présents à profusion dans le can-ton. Ensuite, on récupé-rait la cendre à laquelle on ajoutait de l’eau que l’on faisait bouillir jusqu’à siccité. Ce produit avait une relative bonne valeur

marchande, mais encore fallait-il aller le livrer aux acheteurs. Deux possibi-lités s’offraient aux colons du canton d’Arthabaska, soit un important poste de commerce à Deschail-lon et un autre à Danville. Danville était alors en plein développement, bénéficiant du "chemin Craig" pour de meilleures communications avec les grands marchés.

Georges Boutet avait choisi Danville parce que semble-t-il, selon la tradi-tion orale, le prix était meilleur et le troc plus facile pour se rapporter les produits de première nécessité. C’était une randonnée d’environ 20 miles. Il faisait le voyage à pied, transportant sur son dos son produit. En même temps, il allait qué-rir péniblement le fruit de son travail. Sa besace était confectionnée avec de l’écorce de bouleau et cousue avec de petites racines.

Un jour, à l’automne de 1845, en se rendant à Danville, il fut victime d’une pluie. Ce qui occa-sionna des dommages à sa besace au point de causer de l’écoulement de son produit, de lui brûler le dos et de lui causer des plaies vives.

De très mauvaises in-flammations s’ensuivirent et le mal se propagea à tout son corps. Il ne s’en remit jamais et décéda des suites de ce malheu-

LE PIONNIER GEORGES BOUTET Alfred Lamirande

1. PIERRE JEAN LEBOEUF BOUTET (Marie Guérin) 6 octobre 1687 Québec.

2. RENÉ MARIE LEBOEUF BOUTET (Elisabeth Lirette Hileret) 21 janvier 1741 Charlesbourg.

3. RENÉ CHARLES LEBOEUF BOUTET (Claire Thérèse Laroche) 19 février 1770 Loretteville.

4. FRANÇOIS LEBOEUF BOUTET (Scholastique Hamelin) 15 octobre 1805 Les Grondines.

5. GEORGES BOUTET¨ (Eulalie Boisvert) 5 novembre 1839 Ste-Anne-de-la-Pérade.

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Page 10 MÉMOIRE VIVANTE

LIGNÉE PATERNELLE DE

GEORGES BOUTET

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DÉJEUNER-CONFÉRENCE La Justice… et son Palais

150 ans

Conférencier L’Honorable juge Claude Pinard

Le juge Pinard définira la nature et l'importance d'un district judiciaire. Il relatera l’histoire du Palais de jus-

tice. Il décrira les personnages qui ont fait l’histoire du district judiciaire. Il dira quelques mots sur les grands procès qui ont eu lieu à Arthabaska aux 19e et 20e siècles.

Date : Dimanche le 10 février 2008 à 9 h 30 (Accueil à partir de 9 h) Endroit : Centre communautaire d’Arthabaska

735, boul. des Bois-Francs Sud, Victoriaville Coût : membres SHGV : 8 $, non-membres : 10 $ Billets en vente jusqu’au 28 janvier le jeudi après-midi au local de la SHGV, au 905, boul. des Bois-Francs Sud à Victoriaville ou auprès de : Alfred Lamirande (752-6007) ; Gaétan Morin (795-3691) ; Guylaine Martin (795-3721) ; Noël Bolduc (758-5319 – soirs et fins de semaine) ; André Bonin (358-2777) ; Jacques Brière (758-8892) ; Jean-Paul Levasseur (357-9735) et Gilles Desrosiers (752-6066).

Informations et réservations : (819) 350-6958, 752-6007, 795-3721 ou par courriel à [email protected]

Activité réalisée grâce au Programme de soutien à la sensibilisation à l'histoire et au patrimoine de la Ville de Victoriaville

VOLUME 6, NO 1 Page 11

La Société d’histoire et de généalogie de Victo-riaville, en collaboration avec le Barreau de la section d'Arthabaska, invitent ses membres, ses amis, le public, ceux et celles qui gravitent autour du palais de justice (juges, avocats, notaires, greffiers, officiers, personnel administratif, etc.) ou qui y ont déjà œuvré, les juges originaires de la région et les juges qui ont déjà siégé à Artha-baska de même que les membres du Barreau des districts judiciaires d’Arthabaska, de Drum-mondville et de Thetford Mines à un déjeuner-conférence pour souligner le 150e anniversaire de la création du district judiciaire d’Arthabaska.

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La fondation de l'Asso-ciation des familles De-mers a eu lieu à Québec, à l’instigation de PauI-Arthur Demers, avocat, qui en a été le président fondateur.

L'Association organise deux rencontres par an-née qui, bon an mal an, attirent en moyenne soixante-quinze (75) per-sonnes. Nous tâchons de visiter des lieux histori-ques un peu partout dans la province.

Pour 2008. il y aura un grand rassemblement à Saint-Romuald. C’est notre participation aux fêtes du 400e de la Ville de Québec.

Nous publions un bulletin d'information "L'Arbre du

Mai", quatre fois par an-née. Deux parutions of-frent des articles de fond sur les Demers et les deux autres annoncent et préparent nos rassemble-ments. Nous maintenons notre membership autour de 350 membres. L’incorporation de l’Asso-ciation s’est faite le 13 novembre 1990 et nous sommes affiliés à la Fé-dération des Familles-Souches Québécoises.

Nous offrons des produits typiques: blasons, épin-glettes, porte-clés, cas-quettes et stylos pour développer la fierté d'ap-partenir à notre Associa-tion.

Pour plus de précision, notre blason porte trois arbres pour représenter les trois ancêtres. Le che-vron, le métier de char-pentier exercé par le père, la coquille pour la paroisse Saint-Jacques de Dieppe, les léopards pour la Normandie. Nous avons choisi des arbres à cause du rapprochement que nous pouvons faire avec la tradition de l’arbre du mai. Notre site internet: fam-demers.org. On peut écrire au conseil d’admi-nistration, à l'adresse suivante: [email protected].

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Chefdeville, à Notre-D a m e - d e - M o n t r é a l . Douze enfants survivent de ce mariage.

· Jean Dumay (fils de Jean et de Barne Mauge, frère d'André), marié le 9 novembre 1654 à Jeanne Voidy, à Notre-Dame-de-Montréal. Ce mariage donne douze enfants.

Le sieur de Maisonneuve et Lambert Closse furent les témoins du mariage des deux frères Demers. C'est ainsi que, grâce à des familles nombreuses, se répandit le nom des Demers en terre d'Améri-que.

Trois charpentiers, origi-naires de la paroisse Saint-Jacques, à Dieppe, en Normandie, viennent s'établir en Nouvelle-France au XVII siècle. Ce sont:

· Étienne Dumay (fils de Jean et de Miotte Le-combe), marié le 28 jan-vier 1648 à Françoise Morin (filles de Jean et de Jeanne Denoise), à No-tre-Dame-de-Québec. De ce mariage naissent neuf enfants.

· André Dumay (fils de Jean et de Barbe Mau-ger, frère de Jean), marié le 7 janvier 1654 à Marie

Les familles Demers por-tent comme écu: D'azur, au chevron d'ar-gent accompagné de trois arbres d'or; au chef de gueules, chargé d'une coquille Saint-Jacques d'or accostée de deux léopards de même, ar-més et lampassés d'azur.

Source: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique U R L : h t t p : / /w w w . g e n e a l o g i e . o r g Conception et réalisation: Le Cid (Le Centre internet de d é v e l o p p e m e n t ) 1997 © Tous droits réser-vés.

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ASSOCIATION DES FAMILLES DEMERS Yvan Demers

ANCÊTRES DES DEMERS D'AMÉRIQUE Etienne, André et Jean Demers André Bonin

Page 12 MÉMOIRE VIVANTE

Blason des familles Demers

Qui croire?

Lors du baptême de Marie Léda, dans la marge et dans le texte, le curé iden-tifie Marie-Léda, son père, Cyrille et sa marraine Her-méline en écrivant Arse-nault comme patronyme. Quand on lit la signature de Cyrille et d’Herméline, ils signent Arseneault. Qui croire alors? Com-ment écrire Arseneau quand on fait une lignée ascendante? La réponse à cette ques-tion est qu’il existe deux écoles de pensée: a) celle qui favorise l'ortho-

graphe de l'acte de bap-tême, donc celle de M. le curé...

b) celle qui tend à respec-ter le patronyme choisi par le probant.

Lors de son mariage avec Maurice Martin, le 13 juillet 1926 à St-Léonard d’As-ton, le prêtre-curé et Léda Arsenault écrivent tous deux Arsenault. M. le curé et la probante sont d’accord. André Bonin

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TITRE D'ASCENDANCE

YVAN DEMERS

JEAN DUMAIS France BARBE MAUGIS 1re Génération

JEAN 9 novembre 1654 JEANNE VEDIE DUMAY Montréal (Michel et Catherine Dorbelle)

2e Génération

JEAN 2 mai 1696 MARIE JEANNE LARRIVÉE DEMERS DUMAY Ste-Famille, I.O. (Jean et Jeanne Barbereau Barbelet)

3e Génération

LOUIS 11 février 1730 MARIE THÉRÈSE GAGNON DEMERS Château-Richer (Jean et Thérèse Rochon Rocheron)

4e Génération

LOUIS 7 février 1752 M. GENEVIÈVE HUARD DESILETS DEMERS Lauzon (Jacques et Marie Angélique Boucher)

5e Génération

JOSEPH MARIE 10 octobre 1774 MARGUERITE DEMERS DUMAY DEMERS Saint-Nicolas (Charles et Marie Françoise Huard)

6e Génération

CLÉMENT 3 octobre 1820 CHRISTINE PAQUET DEMERS Saint-Nicolas (Etienne Théodore et Marguerite Filteau)

7e Génération

BENJAMIN 25 mai 1852 ÉMILIE DUBOIS DEMERS Saint-Nicolas (Benjamin et Julienne Demers)

8e Génération

ADÉLARD 8 mai 1899 GEORGIANNA LALIBERTÉ DEMERS St-Étienne-de-Lauzon (Onésime et Rose Desrochers)

9e Génération

RODOLPHE 21 avril 1937 IMELDA LEBEL DEMERS Tourville, St-Clément (Arsène et Marie Anna Lord)

10e Génération

YVAN 28 décembre 1963 CLAUDETTE LÉTOURNEAU DEMERS

Victoriaville,

Sts-Martyrs-Canadiens (Aurèle et Graziella Taillon)

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Pour en savoir davantage, consulter le site officiel: http://www.sgq.qc.ca/congres_2008/bienvenue.htm

ou Michel Banville, secrétaire général C.P. 9 066 Succursale Ste-Foy (Québec) G1V 4A8 Télécopieur: (418) 651-2643 Courriel: [email protected]

XXVIIIe CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES GÉNÉALOGIQUE ET HÉRALDIQUE

Page 14 MÉMOIRE VIVANTE

reux incident au prin-temps suivant. Il faut dire qu’à cette épo-que, les soins médicaux étaient difficiles à obtenir et que les antibiotiques n’existaient pas. Il a souf-fert d’atroces douleurs selon ce que rapporte l’abbé Charles-Édouard Mailhot. Cependant, la veille de sa mort, il reçut les derniers sacrements administrés par le curé de St-Norbert venu lui rendre visite à sa demande. Georges Boutet est décé-dé le 24 août 1846, à l’âge de 28 ans, laissant dans le deuil son épouse et trois jeunes enfants en bas âge.

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… suite de la page 10

VILLE DE QUÉBEC, 23 au 28 juin 2008

La Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville se joint à la Fédéra-tion québécoise des sociétés de généalogie pour vous inviter au

XXVIIIe Congrès international des sciences généalogique & héraldique

• Centre des congrès de la ville de Québec • du 23 au 28 juin 2008.

L'organisation de l'événement a été confiée à

la Société de généalogie de Québec. Le thème de ce congrès qui regroupera des délégués de plus de 30 pays:

La rencontre de deux mondes : quête ou conquête.

Maintes fois dans l'histoire, l'homme est parti à la quête ou à la conquête de nouveaux territoires pour sa sur-vie, pour augmenter sa richesse ou son pouvoir. Son passage ou son établissement ont laissé une mar-que indélébile dans le paysage nord-américain. Ainsi, ses quêtes ou conquêtes ont entraîné des changements démographiques, des mouvements de population, ont sus-cité de nouvelles alliances et enfin, ont modifié les cultures et les struc-tures tant sociales, politiques qu'économiques.

Autant de sujets d'intérêt qui seront traités sous le regard généalogique

et héraldique. Les conférences de généalogie et d'héraldique se dé-rouleront simultanément dans des salles distinctes. Un service d'inter-prétation des conférences sera of-fert en français et en anglais. Elles auront lieu les lundi, mardi, mercre-di, vendredi et samedi. Un salon de généalogie et d'héraldique est prévu sur les lieux du congrès. Il sera ou-vert du jeudi au samedi inclusive-ment. Afin de permettre aux délé-gués et accompagnants de décou-vrir les beautés de la ville de Qué-bec et de sa région, la journée de jeudi sera consacrée à des excur-sions touristiques et culturelles.

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40 ans de volonté muni-cipale. Voilà un peu plus de qua-rante ans que la Ville de Victoriaville a pris la res-ponsabilité d’un service de bibliothèque munici-pale en adoptant le règle-ment 242 n.s. à la ré-union du conseil du 4 décembre 1967 présidée par le maire, monsieur P.A. Poirier. En 1967, on avait très bien saisi l’importance de faire bénéficier la popula-tion d’un tel instrument de culture. Après avoir souli-gné que «la bibliothèque publique, est sur les plans culturel, économi-que et social, une institu-tion éminemment pré-cieuse», le conseil men-tionnait dans le règlement «que, pour jouer pleine-ment son rôle, elle doit être constituée et fonc-tionner en vertu de docu-ments officiels, être finan-cée par les pouvoirs pu-blics et être mise gratuite-ment à la disposition du public.» Dès lors, la bibliothèque est reconnue comme ser-vice public, un budget lui est consacré et on la do-tera d’un bibliothécaire. Ce sera le père Michel Corréa, clarétain. Victoriaville n’allait ce-pendant pas partir de zéro car les membres de la direction de la Biblio-thèque publique des Bois-Francs avaient de-mandé à la Ville de pren-dre le relais. Sous la pré-

sidence de monsieur Jé-rôme Lachance, ils déci-daient le 6 décembre 1967, de céder tous les biens de leur institution pour la somme symboli-que de 1 $. Outre le mobilier et les fournitures de bureau, la « dot » de la jeune biblio-thèque comprenait 4 grandes tables, 36 chai-ses de bois, 18 étagères, 10 boîtes pour les cartes d’abonnés, 9 fichiers, 3 tableaux d’actualités, un comptoir, un poste radio, un globe terrestre, un crucifix et 8850 volumes. La devise de la Bibliothè-que publique des Bois-Francs était «Lire pour luire». Le rayonnement de la lecture et des biblio-thèques a été et conti-nuera d’être assuré «brillamment» par la Ville de Victoriaville. Le maire Roger Richard et le présent conseil ont convié les acteurs impor-tants de l’époque à une réception civique à la bi-bl iothèque Charles-Édouard-Mailhot pour célébrer le 40e anniver-saire de la municipalisa-tion de ce service. Le geste généreux de la di-rection de la Bibliothèque publique des Bois-Francs y a été souligné. On a aussi salué la volonté des élus municipaux d’alors, une volonté qui ne s’est jamais démentie depuis : celle de doter la Ville de Victoriaville d’une institu-tion culturelle forte et dy-namique.

Inauguration de la col-lection des films docu-mentaires et de fiction. Une nouvelle collection a fait son entrée à la biblio-thèque Charles-Édouard-Mailhot : les films docu-mentaires et de fiction sur DVD. Plus de 400 titres sont disponibles et la col-lection s’enrichira de 200 titres par année. Le développement de cette section est axé sur des œuvres reconnues pour leur contribution à l’évolution du cinéma, la qualité du jeu des acteurs et le traitement du sujet. Une partie substantielle de la collection compren-dra des documentaires, une catégorie peu repré-sentée dans les clubs vidéo. On notera que cer-tains titres ont été acquis avec une licence de diffu-sion publique qui permet-tra à des organismes à but non lucratif d’en faire la projection devant des groupes. Nous veillerons aussi à ce que les réalisations des artisans du 7e art des Bois-Francs figurent dans notre collection, de même que les productions por-tant sur la région. Les membres de la SHGV trouveront des séries télévisées et des films de fiction inspirés de faits historiques, ainsi que des documentaires portant sur l’histoire d’ici et d’ailleurs. À titre d’exemple, nous avons acquis Épopée en Améri-

CHRONIQUE DE LA BIBLIOTHÈQUE Louise Grondines

"Le rayonnement de la lecture et des bibliothèques a été

et continuera d’être assuré

«brillamment» par la Ville de

Victoriaville".

Louise Grondines, bibli. prof. Coordonnatrice des bibliothè-

ques de Victoriaville.

VOLUME 6, NO 1 Page 15

"Une nouvelle collection a fait son

entrée à la bibliothèque

Charles-Édouard-Mailhot: les films

documentaires et de fiction sur DVD".

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que : une histoire popu-laire du Québec, qui en 4 DVD (12 h) reprend une série animée par Jacques Lacoursière qui fut réali-sée par les Productions Histoire à voir et Télé-Québec en 1996-1997. Cote : DVD 971.4 E64. Hommage à Gilles Do-ré, bénévole de la SHGV à la bibliothèque C h a r l e s - É d o u a r d -Mailhot. La bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot possède une section réservée à la généalogie. La Société d’histoire et de généalo-gie de Victoriaville sou-tient les chercheurs. Tous les jeudis, des bénévoles de la Société sont pré-sents et offrent leur ex-pertise pour aider les lec-teurs intéressés. En octobre dernier, le Service de la vie active et culturelle de la Ville de Victoriaville a tenu à sou-ligner le travail exem-plaire de l’un d’eux, mon-sieur Gilles Doré, un des membres fondateurs de la SHGV. Nous adressons nos féli-citations et notre recon-naissance à monsieur Doré pour des années de bénévolat assidu et pour son assistance empres-sée. Nouveautés Les bibliothèques de la Ville de Victoriaville ont ajouté les titres suivants

à leurs collections. À moins d ’ ind icat ions contraires, les documents sont localisés à la biblio-thèque Charles-Édouard-Mailhot, l’histoire dans le secteur Adulte – Docu-mentaires et la généalo-gie dans le secteur qui lui est consacré.

GÉNÉALOGIE LALIBERTÉ, Michel. Baptêmes et sépultures de St-Bernardin de Wa-terloo (comté de Shef-ford), 1865-1900. Mon-tréal, L’Arbre généalogi-que, 2007. Cote : 929.371463 L195b. Paroisse Saint-Joseph-de-la-Nouvelle-Beauce, 1737-2006 : répertoire des baptêmes, mariages, sépultures et annotations marginales et répertoire des pionniers / équipe, [Diane Gagné… et al.] ; sous la direction de Mar-cel Cliche. [Saint-Joseph-de-Beauce], Société du patrimoine des Beauce-rons et la Ville de Saint-J o s e p h - d e - B e a u c e , [2007]. 2 v. Cote : 929.371471 R425.

HISTOIRE CLICHE, Marie-Aimée.

Maltraiter ou punir? : la violence envers les enfants dans les fa-milles québécoises, 1850-1969. Montréal, Boréal, 2007. 418 p. Cote : 362.76 09714 C636m dans les deux bibliothèques.

CÔTÉ, Jean. Gilles Rhéaume, baroudeur de l’indépendance : [le vol d’un pays]. Ou-tremont, Québécor, c2007. 302 p., [8] p. de pl . Cote : 971.404092 R469c

Les Indiens montagnais

du Québec : entre deux mondes / [édité par] Anne Vitart. Saint-Maur, France, Sépia, c1995. 125 p. Cote : 971.400497 I 39.

KESTEMAN , Jean-

Pierre. Aborder l’his-toire des Cantons-de-l’Est. Sherbrooke, GGC, 2007. 8 p. (Patrimoine. Études et documents sur l’histoire des Cantons de l’Est; 1). Cote : 971.46 K42a

THÉBERGE, Gaston.

Béatrice, Québec 1918 : roman. Mon-tréal, Triptyque, 2007. 185 p. Fiction ayant comme toile de fond la grille espagnole et l’émeute de 1918 à Québec.

____________________ La compilation des titres récents a été réalisée avec la collaboration d’Annie Richard, techni-cienne en documentation.

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" ...nos félicitations et notre reconnaissance à

monsieur Doré pour des années de bénévolat

assidu et pour son

assistance empressée."

Page 16 MÉMOIRE VIVANTE

Gilles Doré, bénévole de la SHGV à la bibliothèque

Charles-Edouard Mailhot.

Chronique de la bibliothèque (suite)

Nappe patrimoniale recherchée

Vous avez peut-être une belle nappe du dimanche qui dort dans le fond d’un buffet. Vous souhaiteriez la donner mais vous ne savez pas qui saura l’apprécier à sa juste valeur. Elle serait si belle sur la table du kiosque de votre Société d’histoire et de généalogie! Nous cherchons une nappe en dentelle, brodée ou de cou-leur unie, d’une longueur de 84 pouces ou plus. Les cou-leurs recherchées sont: blanc, ivoire, beige, ocre, vert ou brun.

Contactez Guylaine (819) 795-3721

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LA FONDERIE DE VICTORIAVILLE

La Fonderie, propriété de messieurs Thomas Buteau et Alfred Proulx, est si-tuée, en 1889, sur la rue Notre-Dame, face au Parc Victoria.

M. Thomas Buteau est né à Saint-Anselme, le 27 juillet 1864. Il a travaillé dans différentes boutiques aux États-Unis, à Québec et à Montréal. Pour sa part, M. Alfred Proulx est né à Saint-Isidore, le 2 octobre 1857. Il devint co-propriétaire, avec M. Buteau, en 1889.

M. Thomas Buteau a été directeur de la Commission Scolaire, alors sous la pré-sidence de M. Joseph Dussault et la vice-présidence de M. J.-E. Alain.

On retient qu'au début de leur associa-tion, ces derniers fabriquaient des engins stationnaires à gazoline qu'il était possi-ble de "traîner" d'un endroit à un autre.

On s'occupait également de conduites d'eau et de réparations de machines de toutes sortes. Au début de 1900, on construisit une bâtisse de 20 pi. X 60 pi., bâtisse dédiée à la réparation d'autos. Seize (16) employés y travail-laient.

En ce qui a trait aux réparations de toutes sortes, on s'occupait de bouilloires, de moulins à bar-deaux, de planeurs et de diverses machines à bois, de moulins à carder et à farine. On y réparait également les poêles, les vais-seaux en fonte et les scies.

Photo Victo 1913, p. 23 Photo Victo-Arth.-Warwick p. 37

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NOS ANCIENS COMMERCES Jean-Paul Levasseur

M. Alfred Proulx

M. Thomas Buteau

La Fonderie de Victoriaville. Photo Dubuc, Victoriaville

VOLUME 6, NO 1 Page 17

DÉLICIEUSES FÊTES VICTORIENNES

J’ai vécu mes 2e Fêtes Victoriennes en costume d’époque. Quelle ambiance! On déambule sur la rue Laurier. On prend le thé. On se salue. Les visiteurs nous arrê-tent, nous piquent une jasette et nous de-mandent pour une photo. Le Kiosque de la Société était au cœur de l’action, coincé entre notre panneau historique du 140e de L’Union et le Musée Laurier.

Planifiez votre présence costumé(e) aux Fêtes Victoriennes 2008. Pour les femmes, il existe un choix de patrons de robes de l’époque victorienne qu’il faut compléter avec jupon, souliers, chapeau et gants. Le choix de tissus est grand. Les garnitures personnaliseront votre toilette. Les amatri-ces de dentelles seront ravies!

Pour plus d’information : www.fetesvictoriennes.com, courriel: [email protected]

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On croyait connaître tous les outils en généalogie. La revue L’actualité du 15 septembre 2007 nous en fait découvrir un autre et un très puissant. La gé-néalogie génétique. La généalogie génétique peut permettre de se dé-couvrir des cousins in-connus ou d’exclure de sa parenté certaines per-sonnes. On connaît l’utilisation de l’ADN pour accuser ou innocenter des suspects, pour dépister des mala-dies ou pour prouver la paternité. La même ADN nous permet de retracer de lointains ancêtres. Une goutte de salive suf-fit. Ces tests sont mainte-nant accessibles à tous. Toujours dans la même revue, le journaliste Mi-chel Arsenault fait une

découverte fascinante. La généalogie génétique répond à une question : tous les Arseneault d’A-mérique sont-ils parents? Les Arseneault sont issus de deux souches, de Pierre qui s’est installé en Acadie vers 1671 et de François, qui a débarqué sur les rives du St-Laurent vers 1664. On ignorait si ces deux-là étaient parents. Le journaliste s’est sou-mis à un test d’ADN avec le laboratoire suisse IGE-NEA, partenaire de la société étasunienne Fa-mily Tree DNA. Un étasu-nien du nom de Fred Ar-ceneaux avait déjà mis en ligne son arbre généa-logique et son patrimoine génétique. Michel se sa-vait un descendant de Pierre. Fred, quant à lui, a François pour ancêtre.

À l’analyse des résultats, il s’avère que Michel et Fred étaient issus de la même famille. Donc François "le Québécois" et Pierre "l’Acadien" sont de proches parents. Nous détenons mainte-nant la preuve que tous les Arseneault d’Améri-que sont parents. Un petit chaînon ne manque plus… Note: Arbre généalogi-que et patrimoine généti-que de Fred Arceneaux peuvent être consultés sur le site: www.ysearch.org. Source: L’Actualité, 15 septembre 2007, pages 52 à 58.

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Ces fiches sont créées à même les notices nécro-logiques publiées dans les divers journaux du Québec et des autres provinces. La FQSG a besoin de bénévoles pour effectuer la saisie ainsi que l'in-dexation de ces notices nécrologiques. Il vous suffit d’avoir accès à un ordinateur et idéale-

La Fédération québé-coise des sociétés de généalogie (FQSG) est à la recherche de bénévo-les pour son projet Nécro. Nécro est une base de données disponible sur le portail de la FQSG. Cette base de données contient plus de 300 000 fiches nécrologiques, souvent accompagnées d’une photo.

ment à Internet et d’être disponible simplement pour une heure par mois. Une formation et un sup-port régulier seront dis-pensés à toutes les per-sonnes intéressées. Pour en savoir plus, com-muniquez avec:

Albert J. Cyr (450) 969-2177.

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L'ADN, OUTIL EN GÉNÉALOGIE Guylaine Martin

LE GROUPE-NÉCRO CHERCHE DES BÉNÉVOLES

La même ADN nous permet de retracer de

lointains ancêtres. Une goutte de salive suffit.

Ces tests sont maintenant accessibles à

tous.

Page 18 MÉMOIRE VIVANTE

L'actualité, 15 septembre 2007

APPEL À TOUS

Recherche de bénévoles pour le

développement de la Base de données

nécrologiques (Groupe-Nécro)

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La Société tenait un kios-que le 3 novembre der-nier, lors de la journée du patrimoine de la MRC d’Arthabaska qui s’est

tenue au Col-lège Clarétain de Victoriaville. D e p l u s , Guylaine Martin a donné un ate-lier d’initiation à la généalogie. Elle présentait les formes de recherche gé-néalogique, la

lignée ascendante, les problèmes rencontrés, les outils, les services disponibles à la Bibliothè-que Charles-Édouard-Mailhot de Victoriaville, les services de la Société d’histoire et de généalo-gie de Victoriaville et les

sources d’informa-tion. Cette activité nous a attiré deux nouvelles membres intéressées par la généalogie des Tan-guay, des Gagné, des Bergeron, des Landry et des Nor-mand. Bienvenue! La journée se termi-nait par la remise des prix du patrimoine. Nous avions soumis le dossier du Centenaire du collège commercial de Victoria-ville dans la catégorie «Éducation, interprétation et diffusion». Ce sont les Fêtes Victoriennes qui ont remporté le premier prix dans cette catégorie. Nous les félicitons bien chaleureusement. Le grand gagnant de la

journée était le patri-moine et nous sommes fiers d’avoir participé à cette première. Madame Suzanne Pellerin a colla-boré aux travaux de mise en place des prix du pa-trimoine de la MRC d’Ar-thabaska pour la Société. Nous saluons l’initiative d’un tel concours et parti-ciperons au prochain événement.

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LE PATRIMOINE, GRAND GAGNANT Guylaine Martin

LA PHOTO-MYSTÈRE Jean-Paul Levasseur

QUI SONT CES DUCHESSES

DES ANNÉES '60 ? Parmi les réponses reçues lors des quatre parutions de l'années, le sort déter-minera un grand gagnant qui se méritera un abon-nement d'un an à la revue "Cap au Diamant" Nous attendons vos répon-ses:

Jean-Paul Levasseur C.P. 742

Victoriaville, Qué. G6P 7W7

(819) 357-9735

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VOLUME 6, NO 1 Page 19

3 novembre 2007 La Journée du

Patrimoine de la MRC

d'Arthabaska

Le kiosque de la SHGV

Le kiosque de l'AQAP

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Socié té d'histoir e et de g é né alo gie de V ic tor i av i l l e C.P. 742 Victoriaville, Québec G6P 7W7

Pour que vive notre histoire !

Pour nous joindre sur le Web: [email protected]

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2008 - Bibliothèque nationale du Canada, 2008

Vous pouvez utiliser cet espace pour rappeler à vos lecteurs d'inclure dans leur emploi du temps un évé-nement récurrent, tel qu'un déjeuner avec les fournisseurs et sous-traitants tous les troisièmes mardis du mois, ou une vente de charité semestrielle.

S'il reste de la place, vous pouvez insérer une image clipart ou un au-tre graphisme.

La longueur de cet article est com-prise entre 175 et 225 mots.

Si votre bulletin est plié pour être envoyé par courrier, cet article ap-paraîtra au dos de la feuille. Il doit donc être lisible en seul coup d'oeil.

Une série de questions et réponses est un bon moyen d'attirer rapide-ment l'attention du lecteur. Vous pouvez reprendre toutes les ques-tions que vous avez reçues depuis le dernier numéro ou résumer des questions d'ordre général qui vous sont fréquemment posées.

Une liste des noms et fonctions des dirigeants de votre organisation est un bon moyen de personnaliser vo-tre bulletin. Si votre organisation est de petite taille, vous pouvez donner la liste de tous les employés.

Vous pouvez également donner les prix des produits et services stan-dard. Vous pouvez aussi mentionner les autres moyens de communication de votre organisation.

Disponibles au local de la Société,

950, boul. Bois-Francs Sud, les jeudis, en après-midi.

L’histoire du meuble à Victoriaville par la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville. Coût : 10 $

Les débuts industriels de Victoriaville, 1853-1906 par Denis St-Pierre. Volume: 125 $ (épuisé)

Disque compact: 10$

Salut Ducharme, vieille branche

par Pierre Ducharme.

Coût : 20 $

Victoriaville et les Frères du Sacré-Cœur 1872-1996

Les mariages de la MRC d’Arthabaska Disque compact - Coût : 11,50 $ (N

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Recherches et diaporama: Denis St-Pierre

Narration et montage: Guy Brochu

DVD

Coût : 20$

Trois ouvrages qu'il est possible de consulter sur place, au local de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville

T. Grégoire - Vic Metal - Vicwest,

Robert Caron

Les Carons, une dynastie d'architectes depuis 1867,

André Caron-Dricot

Municipalité d'Irlande 1801-2002

Wilfrid Grimard

Une production de

la Société d'histoire de

Warwick

40 $

Ordre du Mérite Agricole 1892-2006

Comté d'Arthabaska

La Boutique SHGV

NOUVEAU