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Ce document a été imprimé sur un papier issu des forêts gérées durablement et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim’Vert SOMMAIRE I - DÉFINITION DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ Page 2 II - ÉPIDÉMIOLOGIE Page 2 III - CAUSES DU SURPOIDS Page 2 IV - CONSÉQUENCES DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ Page 3 V - L’ÉQUILIBRE NUTRITIONNEL Page 3 VI - PROMOUVOIR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE Page 6 VII - MICRONUTRITION Page 6 BIBLIOGRAPHIE Page 8 NUTRITION ET EQUILIBRE PONDERAL Madame, Monsieur, Docteur, L’été approche, l’angoisse du bikini va émerger et les régimes farfelus apparaissent de toutes parts. Ce sont essentiellement les femmes et les adolescentes qui sont préoccupées par leur poids et leur silhouette. En plus d’être exposées aux risques de surpoids à terme, elles sont victimes d’un idéal de minceur irréaliste véhiculé par les médias. On trouve de multiples façons de perdre du poids. Or, les régimes proposés sont souvent douteux. Ainsi, les jeunes filles soumises à la pression de la minceur essaient de réaliser cet objectif par de mauvais choix nutritionnels et par l’usage de pratiques malsaines : vomissements auto-induits, consommation de laxatifs et autres molécules chimiques parfois dangereuses qui perturbent leur métabolisme. Il peut en résulter chez certains des troubles du comportement alimentaire de type anorexie, boulimie. Très souvent, les régimes à restriction calorique entraînent l’effet yoyo avec pour conséquence une prise de poids. Le surpoids et l’obésité sont principalement dus à une alimentation trop riche et une activité physique faible. Des facteurs psychologiques ou génétiques, des maladies chroniques peuvent également en être la cause. Surpoids et obésité ont un rôle néfaste sur la santé. Une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique et sportive sont les principes de base d’une normalisation du poids. La correction alimentaire est le point de départ de l’équilibre pondéral. Nous vous proposons également des ingrédients naturels qui peuvent aider dans la prise en charge d’un régime nutritionnel. Nous vous souhaitons une agréable lecture et restons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire au : Le Comité scientifique Votre partenaire Santé depuis 1987 Lettre d’information n°117 - Avril 2015

Votre partenaire Santé depuis 1987 · protéines animales, les légumes, les céréales et les racines. Malgré certains déficits en acides aminés essentiels (en particulier lysine,

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Ce document a été imprimé sur un papier issu des forêts gérées durablement et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim’Vert

IMPRIMVERT 15/03/06 16:52 Page 1

SOMMAIREI - DÉFINITION DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ Page 2

II - ÉPIDÉMIOLOGIE Page 2

III - CAUSES DU SURPOIDS Page 2

IV - CONSÉQUENCES DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ Page 3

V - L’ÉQUILIBRE NUTRITIONNEL Page 3

VI - PROMOUVOIR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE Page 6

VII - MICRONUTRITION Page 6

BIBLIOGRAPHIEPage 8

NUTRITION ET EQUILIBRE PONDERAL

Madame, Monsieur, Docteur,

L’été approche, l’angoisse du bikini va émerger et les régimes farfelus apparaissent de toutes parts. Ce sont essentiellement les femmes et les adolescentes qui sont préoccupées par leur poids et leur silhouette.

En plus d’être exposées aux risques de surpoids à terme, elles sont victimes d’un idéal de minceur irréaliste véhiculé par les médias.

On trouve de multiples façons de perdre du poids. Or, les régimes proposés sont souvent douteux. Ainsi, les jeunes fi lles soumises à la pression de la minceur essaient de réaliser cet objectif par de mauvais choix nutritionnels et par l’usage de pratiques malsaines : vomissements auto-induits, consommation de laxatifs et autres molécules chimiques parfois dangereuses qui perturbent leur métabolisme.

Il peut en résulter chez certains des troubles du comportement alimentaire de type anorexie, boulimie.

Très souvent, les régimes à restriction calorique entraînent l’effet yoyo avec pour conséquence une prise de poids.

Le surpoids et l’obésité sont principalement dus à une alimentation trop riche et une activité physique faible. Des facteurs psychologiques ou génétiques, des maladies chroniques peuvent également en être la cause. Surpoids et obésité ont un rôle néfaste sur la santé.

Une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique et sportive sont les principes de base d’une normalisation du poids. La correction alimentaire est le point de départ de l’équilibre pondéral. Nous vous proposons également des ingrédients naturels qui peuvent aider dans la prise en charge d’un régime nutritionnel.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et restons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire au :

Le Comité scientifi que

Votre partenaire Santé depuis 1987

Lettre d’informationn°117 - Avril 2015

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2 LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

I - DÉFINITION DUSURPOIDSET DE L’OBÉSITÉ

Le surpoids et l’obésité sont dus à un excès de masse grasse corporelle. Celle-ci correspond à l’ensemble du tissu adipeux. On l’oppose à la masse maigre qui se réfère au poids des muscles, des organes et des viscères. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le surpoids comme un Indice de Masse Corporelle (IMC) égal ou supérieur à 25 et l’obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30.Ces seuils servent de repères pour une évaluation individuelle, mais il est prouvé que le risque de maladies chroniques augmente progressivement au-delà d’un IMC de 21. L’IMC est le rapport du poids sur la taille au carré. Cette mesure s’applique aux deux sexes et à toutes les tranches d’âge adulte.

Valeur d’IMC (kg/m² )chez l’adulte

Signifi cation

≤ 18,9 Maigreur

19-24,9 Poids normal

25-29,9 Surpoids

30-34,9 Obésité modérée

35-39,9 Obésité sévère

≥ 40 Obésité morbide

II - ÉPIDÉMIOLOGIE

Dans le monde, 3 milliards de personnes sont en surpoids et les 3 autres milliards sont sous-alimentés.25% des Américains sont obèses et 50% en surpoids. En Europe, 30% des adultes sont en surpoids et le nombre d’enfants obèses a doublé en 5 ans.En France, 15% des adultes (9 millions d’individus) souffrent d’obésité et 32% sont en surpoids.La prévalence de l’obésité a augmenté d’environ 45% ces dix dernières années.La progression est inquiétante car elle affecte des personnes de plus en plus jeunes.La répartition géographique est très inégale, les campagnes sont plus touchées que les villes et le pourtour méditerranéen subit une évolution rapide et défavorable.

III - CAUSES DU SURPOIDSLes causes du surpoids et de l’obésité sont multiples. Les principales sont l’évolution profonde des rythmes de vie, de l’alimentation et la réduction importante de l’activité physique.Les facteurs qui contribuent au surpoids et à l’obésité sont complexes et nombreux.La cause fondamentale est un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées. Deux facteurs sont en cause :

■ un changement d’alimentation : la population consomme une plus grande quantité d’aliments très caloriques riches en graisses et en sucres mais pauvres en vitamines, en minéraux et autres micronutriments,

■ la tendance à la sédentarité : nous pratiquons moins d’exercice physique en raison de certaines formes de travail, de l’évolution des modes de transport et de l’urbanisation.

Face à un déséquilibre de la balance énergétique, l’évolution suit deux phases :

■ le poids augmente (phase dynamique) : les adipocytes se remplissent de graisse,

■ le poids reste élevé (phase statique) : les adipocytes se multiplient, ce qui amplifi e la capacité de stockage de graisse de l’organisme et crée les conditions d’une prise de poids supplémentaire.

Facteurs psychologiques et rythme de vieLa prise de poids est aussi favorisée par d’autres facteurs :

■ troubles du comportement alimentaire : grignotage, boulimie, consommation compulsive en cas de stress ou de grande détresse,

■ troubles anxieux ou dépressifs, périodes de difficulté psychologique ou sociale (difficultés professionnelle, économique, familiale, etc.),

■ diminution du temps de sommeil, ■ arrêt du tabac non accompagné de mesures adaptées, ■ consommation d’alcool excessive.

Contexte génétique, périodes critiques ou maladies ■ Des facteurs génétiques interviennent parfois dans le développement de l’obésité.

■ La grossesse et la ménopause sont également des périodes de la vie propices à la prise de poids.

■ Enfi n, des maladies (comme l’hypothyroïdie), ou la prise de certains médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, antiépileptiques, antidiabétiques, etc.), favorisent le surpoids et l’obésité.

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3LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

IV - CONSÉQUENCES DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ

Grandement accru(risque relatif supérieur à 3)

Modérément accru(risque relatif compris entre 2 et 3)

Légèrement accru(risque relatif compris entre 1 et 2)

- Diabète non-insulino dépendant (DNID)

- Cholécystopathie- Dyslipidémie- Résistance à l’insuline- Essouffl ement- Apnée du sommeil

- Cardiopathie coronarienne- Hypertension- Arthrose du genou- Hyperuricémie et goutte

- Cancer (cancer du sein chez la femme ménopausée, cancer de l’endomètre, cancer du côlon)

- Anomalies des hormones de la reproduction- Polykystose ovarienne- Altération de la fécondité- Douleurs lombaires- Risque accru de complications au cours de l’anesthésie

- Anomalies fœtales associées à l’obésité de la mère

V - L’ÉQUILIBRE NUTRITIONNEL

I - LES ALIMENTS

Les besoins alimentaires comprennent un aspect quantitatif de besoins énergétiques et un aspect qualitatif, correspondant à la variété et à l’équilibre de la ration alimentaire. 5 types de nutriments doivent entrer dans l’alimentation en quantité et proportions respectives convenables.

Ce sont :

■ les protides,

■ les glucides,

■ les lipides,

■ l’eau et la cellulose,

■ les minéraux et les vitamines.

BESOINS ALIMENTAIRES DE L’ORGANISME

Besoins énergétiques

Pour maintenir un équilibre énergétique, l’apport calorique quotidien doit être égal aux dépenses caloriques.

Les besoins énergétiques doivent donc être évalués en fonction de paramètres tels que l’âge, le sexe, la taille, le poids et l’activité socioprofessionnelle et/ou sportive.

Un apport énergétique régulier est nécessaire à un développement harmonieux et au maintien des fonctions physiologiques. En effet, un niveau énergétique bas est responsable d’une altération de la croissance et/ou de la puberté, mais aussi, paradoxalement, d’une espérance de vie accrue, malgré une plus grande sensibilité aux infections.

Au contraire, un niveau énergétique élevé favorise un meilleur développement et une plus grande résistance aux maladies infectieuses, mais il est aussi responsable d’une augmentation de la mortalité par maladies dégénératives.

Besoins protidiques Les protides sont des aliments constructeurs. Ils fournissent les acides aminés nécessaires à la synthèse de protéines endogènes. Les besoins sont de 1 g/kg/jour.La valeur biologique des protéines est définie par la proportion des protéines ingérées retenue par l’organisme. Elle varie selon l’origine alimentaire des protéines et surtout selon leur richesse en acides aminés essentiels. Cette valeur biologique des protéines est optimale (95%) pour les œufs et le lait, puis viennent, par ordre décroissant, les autres protéines animales, les légumes, les céréales et les racines.Malgré certains déficits en acides aminés essentiels (en particulier lysine, méthionine et tryptophane), les protéines végétales peuvent entrer pour 50% dans la ration protéique. Elles ont l’avantage de ne pas être associées à des acides gras saturés et à du cholestérol.20 g de protéines = 2 œufs ou 100 g de viande ou poisson ou 1/2 l de lait ou 60 g de fromage ou 1 kg de Pommes de terre ou 80 g de légumes secs.Les besoins protéiques augmentent dans les conditions de croissance, grossesse, allaitement, convalescence, fi èvre ou traumatisme.

Besoins glucidiques Les glucides sont des aliments énergétiques (combustibles). Ils apportent 50 à 60% de l’énergie de la ration. Les besoins sont de 5 g/kg/jour.Les glucides sont apportés sous 2 formes dans l’alimentation :

■ les sucres simples (sucres rapides), dont l’hydrolyse et l’absorption sont rapides. Ce sont des mono ou disaccharides tels que le lactose du lait, le saccharose (sucre de ménage : glucose, fructose) ou le fructose des fruits. Leur consommation simultanée avec d’autres aliments est responsable d’un ralentissement de leur absorption.

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4 LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

■ Les sucres complexes (sucres lents) sont des glucides à longues chaînes parfois ramifiées. Ils ont une absorption plus lente du fait de leur structure qui demande une digestion enzymatique importante. Il s’agit essentiellement de l’amidon présent sous forme d’amylose ou d’amylopectine dans les céréales, le Riz ou la Pomme de terre. Contrairement aux sucres rapides qui sont des calories “ vides ”, les sucres lents, de par leur origine, apportent en même temps des minéraux, des vitamines et des fi bres.

Les fi bres alimentaires comme la cellulose sont des glucides non absorbables et non digérés qui ne sont pas essentiels à l’organisme mais ont un rôle régulateur nécessaire du transit intestinal. Leur absence dans l’alimentation s’accompagne d’une fréquence plus élevée de certaines tumeurs malignes.

Besoins lipidiques Les besoins lipidiques sont évalués de 1 à 1,2 g/kg/jour. Les lipides représentent également les aliments énergétiques et sont aussi la source d’acides gras essentiels (acide linoléique, acide linolénique et acide arachidonique). Ils participent à la structure des membranes cellulaires et au métabolisme des eicosanoïdes (prostaglandines, leucotriènes).

On peut classer les lipides en 2 catégories : ■ les graisses animales, riches en cholestérol et en acides gras saturés, dont la surcharge est source de problèmes majeurs de santé publique,

■ les graisses végétales, riches en acides gras insaturés et ne contenant pas de cholestérol. Les 2 types de graisses contiennent des acides gras essentiels.

Cependant, toutes les graisses végétales, notamment les huiles, n’ont pas la même valeur nutritionnelle (leur valeur calorique étant par ailleurs identique) :

■ pour leur richesse en acides gras insaturés : l’huile d’Olive est meilleure que l’huile d’Arachide,

■ pour leur résistance à la chaleur : certaines huiles forment, lors de la cuisson, des composés toxiques, potentiellement cancérogènes. La réglementation impose aux producteurs de mentionner sur l’emballage l’utilisation possible : « assaisonnement et cuisson » (ou friture), ou « assaisonnement » seulement.

Besoins hydrominéraux et vitaminiquesCes besoins sont couverts dans les conditions normales par une alimentation variée et équilibrée. Les apports complémentaires sont utiles dans certaines situations physiologiques ou pathologiques particulières.

CLASSIFICATION PRATIQUE DES ALIMENTS

Groupes I et II – Aliments protéiquesGroupe I : viandes, poissons, œufsCes produits ont l’intérêt d’un apport protéique important. Ils sont riches en Fer et pauvres en Calcium. Contrairement à la viande, le poisson est riche en acides gras insaturés. La présence d’acides gras saturés et de cholestérol dans la viande et les œufs doit limiter leur consommation même s’ils ont l’intérêt d’apporter les acides aminés essentiels, non synthétisés par l’organisme.

Groupe II : lait et produits laitiersLe lait est l’aliment de choix pour le petit enfant. Il contient des protéines, des glucides, des lipides (cholestérol) et des vitamines. Contrairement aux aliments du groupe I, il est riche en Calcium mais pauvre en Fer. Les fromages contiennent moins de Calcium et surtout peu de sucres (lactose).

Groupe III – Corps gras Dans ce groupe, il faut distinguer nettement les graisses animales qui contiennent beaucoup d’acides gras saturés, des graisses végétales riches en acides gras insaturés. Ainsi, il est préférable de cuisiner avec des huiles végétales (Tournesol, Maïs, Olive) plutôt qu’avec du beurre. Ce groupe est une source importante de vitamines A et E.

Groupe IV – Féculents, céréales et produits sucrés Le terme de produits sucrés fait référence au goût de ces aliments qui contiennent des sucres simples. Les féculents contiennent des glucides complexes qui n’ont pas de goût sucré.

■ Les féculents principalement utilisés dans nos régions sont le pain, les Pommes de terre, le Riz et les pâtes alimentaires. Ils sont riches en amidon. Outre leur apport calorique, ils sont également source de minéraux, de vitamines et de fi bres, à la différence des sucres simples.

■ Les céréales contiennent également beaucoup de sels minéraux et autres éléments essentiels.

■ Les produits sucrés sont utilisés à 100% par l’organisme. Consommés isolément, ils ont l’inconvénient majeur d’entraîner des pics importants de sécrétion insulinique, contrairement aux réponses, plus progressives et plus physiologiques, observées lors d’un repas mixte. Le premier effet de ces pics d’hyper-insulinisme est d’orienter le métabolisme vers la formation de graisses de réserve. Le second effet est l’hypoglycémie secondaire qui survient quelques dizaines de minutes plus tard, donnant à nouveau une sensation de faim, incitant à une nouvelle prise d’aliments sucrés.

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5LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

L’abus de boissons sucrées majore le risque d’hypertension artérielle.C’est ce que révèlent les chercheurs de l‘Ecole de Santé Publique du Collège impérial de Londres. Les auteurs ont suivi 2696 personnes âgées de 40 à 59 ans et ont analysé leur alimentation. Résultat : chaque portion de boissons sucrées consommée par jour (environ 33 cl) entraîne une augmentation de 1,1 mmHg de la pression systolique et de 0,4 mmHg de la pression diastolique. Par ailleurs, l’excès de sel semble accentuer ce phénomène.En 2009, une étude canadienne avait déjà relevé une élévation de la tension artérielle (TA) chez les adolescents consommateurs de sodas. Cette augmentation de la TA pourrait être créée par le fructose présent dans la composition des sodas. Le fructose augmenterait la TA via l’acide urique. L’acide urique augmenterait la TA par une action infl ammatoire sur les reins et par l’activation du système rénine-angiotensine. Enfi n, ces sodas renferment souvent du sel qui favorise également une augmentation de la pression artérielle.

Or, les sodas light sont tout aussi nuisibles ! Leur abus nuit à la santé cardiovasculaire.C’est la petite drogue quotidienne de bon nombre de personnes qui font attention à leur ligne… mais qui ne ménagent pas leur cœur. Selon les conclusions d’une étude menée à New York auprès de 2 564 personnes, dans le cadre d’un projet baptisé Northern Manhattan Study (NOMAS), les consommateurs quotidiens de soda light accroîtraient leur risque d’accident vasculaire de 61% comparativement à celles qui ne boivent pas de soda.

Les boissons alcoolisées Les boissons alcoolisées posent un double problème diététique :

■ l’alcool de part son caractère toxique, cause une importante surmortalité et des troubles sociaux majeurs,

■ l’alcool apporte 7 kcal/g. Cet apport calorique peut représenter une part importante de la ration alimentaire et, par effet de substitution, conduire à des carences.

II - L’ALIMENTATION Il est important d’insister sur la qualité de l’alimentation qui doit être variée et équilibrée, c’est-à-dire inclure différents types d’aliments complémentaires dans leur apport énergétique, protidique, glucidique, lipidique, hydrominéral et vitaminique. La classifi cation des aliments en 6 groupes est utile pour équilibrer les repas. Un repas complet doit être composé d’un aliment de chaque groupe.

MÉTHODE DU « 421 »

La méthode du 421 propose la prise par repas de : ■ 4 éléments glucidiques, ■ 2 éléments protidiques, ■ 1 élément lipidique : 50% animal, 50% végétal.

Outre la variété et l’équilibre de la ration alimentaire de chaque repas, il est nécessaire d’assurer une répartition équitable des prises alimentaires au cours de la journée :

■ le petit-déjeuner doit être un véritable repas mixte (complet, équilibré), couvrant environ 1/5 des apports quotidiens,

■ le déjeuner et le dîner sont les repas principaux qui doivent suivre les règles d’équilibre énoncées plus haut,

■ un goûter est également recommandé de façon générale et particulièrement chez les travailleurs manuels. Il doit aussi être composé de façon équilibrée.

Groupe V et VI – Légumes et fruits Groupe V : légumes et fruits crusIls contiennent 90% d’eau en moyenne, des sucres sous forme d’amidon dans les légumes et sous forme de fructose et de glucose dans les fruits, beaucoup de minéraux et de vitamines. Ils ne contiennent pas de lipides. Leur richesse en fi bres limite parfois leur absorption.

Groupe VI : légumes et fruits cuitsLa cuisson déshydrate en partie ces aliments, les rend plus digestibles, mais diminue leur contenu en vitamines.

LES BOISSONS L’eau L’eau est indispensable dans l’alimentation. Le besoin total d’eau est de 2 à 2,5 l par jour chez l’adulte. Une part

de cette eau est présente dans les aliments eux-mêmes (en particulier les fruits et légumes crus, qui en contiennent jusqu’à 80%). Le reste doit être apporté par l’ingestion de liquides, parmi lesquels l’eau pure reste le choix idéal. Cet apport doit être augmenté en été, pour lutter contre la chaleur, car les pertes par sudation sont augmentées.

Les boissons sucrées

La consommation de boissons sucrées, très répandue chez les jeunes, pose un important problème d’équilibre alimentaire. Leur apport calorique important, en sucres rapides, favorise l’obésité et, par effet de substitution, conduit le sujet à alléger son alimentation dans les groupes d’aliments essentiels, l’exposant à de véritables carences.

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6 LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

Le comportement alimentaire d’un individu donné est déterminé par un système bio-psychologique extrêmement complexe intégrant des informations multiples issues aussi bien de l’intérieur de l’organisme que de son environnement. Le contrôle métabolique du comportement alimentaire est assuré par des informations postprandiales précoces passant par des signaux métaboliques, hormonaux et nerveux, et également, à plus long terme, par l’état des réserves énergétiques et de la masse maigre. L’intégration de ces divers messages s’effectue principalement au niveau de l’hypothalamus. Un contrôle d’origine psychosociale influence également beaucoup les sensations de faim, d’appétit et de satiété (humeur, facteurs de personnalité, conditionnements variés).Le comportement alimentaire a pour principale fonction de réguler les apports caloriques mais, particulièrement chez l’homme, on ne peut pas négliger les composantes neuro-psychologiques (plaisir) et sociales (convivialité) de l’alimentation.

VI - PROMOUVOIRL’ACTIVITÉ PHYSIQUEL’éducation diététique constitue une étape cruciale tout comme la promotion de l’activité physique. Les effets de l’exercice sur l’obésité sont considérables. L’activité physique sans restriction calorique engendre notamment une réduction du poids corporel, de la graisse abdominale et viscérale ainsi que de la masse grasse corporelle totale. L’exercice, en plus de favoriser les dépenses énergétiques, limite les pertes de masse maigre qui apparaissent lors de toute restriction calorique. De plus, la pratique d’activités physiques permet le maintien du métabolisme de repos qui diminue habituellement lors de pertes pondérales. La masse maigre étant le déterminant majeur de la dépense énergétique de repos, sa diminution entraîne une réduction du métabolisme basal. Cette situation peut favoriser la reprise de poids ultérieure. Par conséquent, lors de régimes alimentaires destinés à la perte de poids, il est non seulement important de pratiquer des activités à dominance aérobie en vue de brûler les graisses, mais aussi des exercices en résistance (musculation) afi n de préserver la masse musculaire. La combinaison de ces deux composantes contribue ainsi à favoriser la perte de poids (notamment de la masse grasse) tout en limitant les pertes de la masse maigre et la diminution du métabolisme de repos. Pour ceux qui n’ont jamais pratiqué d’efforts, il est conseillé de pratiquer la marche à pied, activité peu traumatisante qui augmente signifi cativement la sensibilité à l’insuline. Ensuite, introduire des efforts modérés en résistance deux à trois fois par semaine pendant 20 minutes environ.

VII - MICRONUTRITIONOméga 3 Les acides oméga 3 augmentent la sensibilité des récepteurs à la leptine et à l’insuline. Ils diminuent de 90% les cytokines infl ammatoires (TNFα et IL-6).La consommation de 3 à 6 g d’huile de poissons réduit l’infl ammation.Les études montrent que les oméga 3 rompent le cercle vicieux « infl ammation - insulino-résistance - prise de poids ». Les multiples effets anti-inflammatoires des acides gras oméga 3 ont été mis en évidence dans les tissus des patients atteints de maladies infl ammatoires chroniques, polyarthrite rhumatoïde notamment. Plusieurs mécanismes entrent en jeu : une diminution prononcée de la réaction infl ammatoire par diminution de la synthèse des leucotriènes, de la protaglandine E2, du thromboxane et une inhibition de la production des cytokines pro-infl ammatoires : TNF-α IL-1 et IL-6.

Thé vert Les catéchines du Thé ver t, plus particulièrement l’épigallocatéchine gallate (EGCG), jouent un rôle dans le contrôle du poids. En inhibant les enzymes AMPc phosphodiestérases, l’EGCG :

■ augmente la thermogénèse, ■ active la lipolyse (combustion et élimination des graisses), ■ diminue la glycémie, ■ combat l’insulino-résistance, ■ agit sur la graisse viscérale et sur le syndrome métabolique, ■ participe à la diurèse.

L’ingestion de Thé vert dans un régime basses calories empêche la baisse de la dépense énergétique associée habituellement au faible apport énergétique et, de ce fait, favorise une perte de poids plus rapide.

CaféineLa caféine inhibe la Glucose 6 phosphatase (responsable de la production hépatique du glucose), les enzymes AMPc phosphodiestérases et la lipoprotéine lipase. Ainsi, la caféine régule la glycémie, stimule la thermogénèse et active la lipolyse.

Cannelle De récentes études ont montré l’effet bénéfi que d’un apport de polyphénols de Cannelle sur la sensibilité à l’insuline chez le diabétique. Les mécanismes d’action de la Cannelle impliquent l’activation de récepteurs-kinase à l’insuline.

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7LETTRE D’INFORMATION N°117 - AVRIL 2015

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La Cannelle stimule ainsi l’utilisation du glucose et la synthèse de glycogène, limitant donc la résistance à l’insuline.

Chrome Le Chrome peut augmenter la sensibilité à l’insuline de personnes diabétiques. Cet effet a été d’autant plus important que la résistance à l’insuline des sujets était grande.Les recherches montrent que le Chrome peut :

■ réduire les graisses du corps, ■ préserver et former les muscles, ■ abaisser la teneur en sucre du sang, ■ contribuer à réduire le taux de cholestérol.

L’étude présentée dans le cadre du 3ème congrès mondial sur le syndrome de la résistance à l’insuline a démontré que le picolinate de Chrome pourrait améliorer la fonction endothéliale et ainsi limiter les complications macrovasculaires dans le prédiabète.

Le rapport Sodium / Potassium (NA/K)Des études prospectives ont démontré la corrélation entre des apports alimentaires excessifs de Sodium et une insuffi sance de Potassium et l’incidence sur la pression artérielle et les maladies cardiovasculaires.L’alimentation moderne, trop riche en sel, modifi e l’équilibre normal c’est-à-dire un Potassium toujours présent en quantité supérieure au Sodium.La surconsommation de sel dans l’alimentation a modifi é cet équilibre.L’hypertension, très fréquente dans les surpoids, en serait une conséquence directe et la diminution sodée associée à une supplémentation en Potassium semble nécessaire.

Figue de Barbarie (Opuntia fi cus indica)Propriétés drainantes et antioxydantesUne étude clinique effectuée en décembre 2010 a montré les effets diurétiques de la Figue de Barbarie :

■ augmentation de la diurèse de 27% chez les femmes dont l’indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 25,

■ diminution des sensations de gonflements (pieds, chevilles, mollets) et des jambes lourdes.

87% des femmes sont convaincues de son efficacité.On observe une perte de poids signifi cative dans le groupe prenant de la Figue de Barbarie (jusqu’à -3,3 kg), tandis qu’aucun effet n’est observé dans le groupe placebo. Contrairement aux substances diurétiques classiques, la Figue de Barbarie n’a pas d’effet négatif sur la pression artérielle ni sur la balance minérale.

AlguesLe Fucus (Fucus vesiculosis) est une algue très courante, reconnaissable à ses ramifications portant des vésicules pleines de liquide et d’air. Il contient des mucilages non assimilables qui ont la propriété de gonfl er dans l’estomac au contact de l’eau, d’où un effet coupe-faim naturel.Le Fucus est donc particulièrement recommandé dans le cadre d’un régime amincissant. Il favorise le transit intestinal, possède des propriétés diurétiques et drainantes qui facilitent l’élimination de l’eau et de l’urée.On utilise la Piloselle dans les régimes amincissants mais également dans les œdèmes des membres inférieurs.

Diurétiques naturelsLa Verge d’or, la Reine des prés, les queues de Cerises, la Bourrache et la Piloselle agissent sur les reins en favorisant la diurèse. Ces plantes présentent des propriétés dépuratives et sudorifi ques.

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BIBLIOGRAPHIE

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VENDREDI 22, SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 MAI 2015LE G.R.A.I.N (Groupe de Recherche et d’Application en Immunologie et en Nutrition)

A ANGLET (64)« NÉPHROLOGIE »

CONGRÈS AMO (Association pour la Médecine Orientale)UROLOGIE : approche clinique et pratiques thérapeutiques en acupuncture

SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 JUIN 2015 AU KREMLIN BICÊTRE (94)

CONGRÈS ISUPNAT (Institut Supérieur de Naturopathie)SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015 À PARIS.

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