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wawa Magazine Juillet2014 Numéro 010 Le magazine du Brabant wallon Copyright RTBF Myriam Leroy rêvait d’être chanteuse

WaWa Magazine n°10

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Le magazine du Brabant wallon ! Le WaWa Magazine est le magazine de l'information décontractée et des commerces branchés dans le centre du Brabant wallon : Waterloo Braine l'Alleud Lasne, Wavre Ottignies Louvain-la-Neuve Rixensart Genval Grez-Doiceau Chaumont-Gistoux ou encore Ittre ! Vous pourrez y trouver : agenda, articles, photos, reportages, loisirs, jeux, commerces, liens, téléchargements, vidéos, et bien plus encore ! WaWa Magazine est disponible gratuitement dans de nombreux commerces du Brabant wallon.

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Juillet2014Numéro 010

Le magazine du Brabant wallon

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Myriam Leroy rêvaitd’être chanteuse

Ce mois ci nous allons traverser encore une fois le Brabant wallon de long en large…

Nous allons vous parler de la journaliste et présen-tatrice Myriam Leroy qui nous vient de la région d’Ottignies.

Nous vous parlerons de John-John Dohmen aussi, hockeyeur de Waterloo.

D’un autre John encore, le John Martin du Château du Lac à Genval.

Ensuite la voilà à peine rentrée de Cannes qu’elle est déjà dans nos pages, Fanny Pierre une wa-vrienne qui fait sa place au cinéma.

Notre coup de coeur ?

Une visite du site d’Animaux en Périls à Braine l’Alleud…

Et pour enrober le tout, nous vous avons concocté un dossier sur Ittre, un des joyaux de nos Ardennes brabançonnes…

Bonne lecture !Jean-François de Lavareille

[email protected]

0479 96 60 91

Edito

LE SWITCHChaussée des Collines, 60

1300 WavreTél : 010/22.87.53Fax: 010/22.81.62

Ouvert du lundi au vendredide 7h à 15h

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DossierSur les chemins d’Ittre ...

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44 Fanny PierreA la conquête de Paname …

John Martin’sLe gentlemandu Brabant wallon

John-John DohmenLe hockeyeur qui est toujours dans l’image

Myriam Leroy rêvait d’être chanteuse

Sommaire

Wawa Magazine

Editeur responsableJean-François de Lavareille

Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles

Rédaction Coralie Denis

Pierre Chaudoir

PhotographeJean-François de Lavareille

InfographiePica Mundo sprl

Avertissement:• Nous déclinons toute responsabilité

pour le contenu des publicités.• Le contenu des articles n’engage

que les personnes interrogées.• Aucun article ne peut être reproduit

même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.

• Ne pas jeter le magazine sur la voie publique

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Heureux en familleLe samedi 20 septembre, venez découvrir avec Anne-France Wéry et Pierre Lucas, coachs professionnels du BAO Group (www.baogroup.be), des clés pour harmoniser votre vie de fa-mille au quotidien. Vous vivrez des micro-conférences, des pro-cessus de développement personnel, des coaching cafés, des témoignages pratiques. Une journée intense qui visitera des thématiques telle que :

• Prendre ma place dans ma famille au sens large (fratrie, pa-rents, dans mon couple, face à mes enfants…)• Conflits et réconciliation• Culpabilité et équilibres de vie• Coacher mes ados dans la capacité des choix d’orientation• Rôle du père et de la mère : des confusions à la fluidité• Être conjoint et parent• Le passage du parent au rôle de grand-parent• Les histoires qui se répètent, se rejouent ou se bouclent• De l’assistanat des enfants à leur autonomie

LES ATELIERS

Pierre Lucas Anne-France Wéry

LE SAMEDI 20 SEPTEMBRE DE 9h30 A 16h30 AU HAPPY’S, CHAUSSEE DES COLLINES 106, 1300 WAVRE.PRIX : 110 euros lunch comprisHoraire de 9h30 jusque 16h30A verser sur le compte du Happy’s :BE 92340182921123 avec la mention Ateliers Parents

INFORMATIONS ET RESERVATIONS :Emmanuelle Cerfaux au 010/22 22 40 du lundi au jeudi de 09h à 17h ou [email protected]

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Myriam Leroy rêvait d’être chanteuse

Quand on réussit, on change souvent le cercle de ses amis proches. Myriam Leroy native d’Ottignies n’a pas changé. C’est suffisamment rare pour être souligné. Allez hop. Une gommette. On a cherché ses défauts. Une enquête minutieuse et relativement improductive.

Après avoir grandi dans le ‘Béwé’ en fréquentant le Christ Roi (l’école évidemment pas l’autre) trop strict pour elle dont elle garde juste le souvenir d’une soupe de langues avec un amoureux transi. Elle pré-fère la Providence de Wavre : ‘C’est plus proche de la vie. De la véritable vie’ déclare souriante Myriam.

Bien que déjà « fouteuse de merde » (selon ses propres termes), elle travaille entre autre à Walibi. Job de student qu’elle a détesté, elle fréquente Lou-vain-la-Neuve pour faire la communication. Elle y est encore chargée de conférence dans le travail d’écri-ture et dans les enjeux de l’information.

Elle fréquente beaucoup les cercles du Cesec mais

aussi La Métisse en bord du lac de Genval. ‘J’ai eu ma période skate avec un look de mec et des rela-tions avec des bad boys. Si. Si. Cela existe dans le Brabant Wallon. Notre aire de jeux, c’était le terrain de basket d’Ottignies’ souligne la charmante journa-liste chroniqueuse.

Elle commence comme pigiste pour Vers l’Avenir avec un premier article ‘Une cabane dans le cœur’ sur une école dévolue aux moins valides. Ses amis se moquent encore de cette première « casserole ». Ensuite, elle fait la nuit chez Bel Rtl. Comme elle déteste conduire car elle s’évanouit de temps en temps. Les trajets représentent une aventure hu-maine qu’elle craint. Sa phobie, c’est de tomber dans les pommes. Donc par peur de perdre connais-sance, elle perd connaissance. Logique.

Sa carrière rebondit sur Pure FM. Travaillant pour Focus Vif, elle propose ses services comme chro-niqueuse radio. Chez Pure FM, ils adorent. Elle y connaît donc un ascenseur médiatique étonnant. Un

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jour alors qu’elle est en vacances près de Bordeaux, elle reçoit un message via Twitter de Canal+. En re-montant de vacances, elle fait un stop chez Canal en tongs et en short. Un ‘give me five’ suffit pour que son avenir passe régulièrement par Paris. Sans trop bien savoir quoi mais une belge, cela le fait toujours sur antenne.

Elle intègre la Nouvelle Edition. Elle fait partie des chroniqueuses. Elle envoie du pâté avec un franc parler belgo belge. Un jour, elle aligne Dieudonné qui lui lance une fatwa médiatique dont tout le monde parle encore. Elle y fait face avec dignité. ‘J’avais choisi de me retirer de tous les réseaux sociaux. Comme cela correspondait, tout le monde a cru que les menaces de Dieudonné y étaient liées. Que nenni’ souligne-t-elle toute souriante.

Celle que l’on imagine fréquenter tous les endroits Bobo à la mode fait le contraire des attentes. Elle continue à voir ses amis d’humanité. Elle vit simple-ment. ‘Je passe la moitié de la journée en pyjama pour écrire mes chroniques sur la Première et pour Focus Vif. J’ai plein de projets de théâtre et je suis ravi du succès d’estime de mes deux bouquins’ sourit Myriam. ‘Les Bobos’ et ‘Myriam Leroy n’aime pas’ restent disponibles dans toutes les bonnes li-brairies.

La fille d’un cheminot en a profité pour prendre le train en première. « C’était notre luxe à nous quand nous étions jeunes avec ma sœur » déclare Myriam.‘J’adore partir en vacances dans des endroits calmes. Loin de tout stress. Sans connexion. Cou-pée du reste du monde. La Grèce est un de mes pays de prédilection. Le sud-ouest français me plaît beaucoup aussi’ enchaîne la chroniqueuse. Elle tra-vaille sur un projet de pièce de théâtre. Elle adore l’énergie de gens simples accessibles de la bande du Théâtre de la Toison d’Or.

A sa rencontre, on se dit que fatalement, c’est la femme d’enfer. C’est la femme de votre vie. Il faut quand même savoir qu’elle a été amoureuse jeune de Justin Timberlake, qu’elle adorait la Petite Sirène

de Walt Disney et pire encore qu’elle aime le cinéma des frères Dardenne.

Mais ce qui marque le plus lors d’une rencontre et outre son indéniable charme, c’est son humilité. De la Belgattitude en fait comme ceux qu’elle fréquente dans les couloirs de Canal +.

Myriam Leroy veut changer le monde. Elle y croit. Elle trouve Reynders et Di Rupo à la fois compétent pour le premier et proche de la mythologie grecque pour Elio.

Et puis, on a échappé au pire, elle voulait être chan-teuse. Surtout ne change rien Myriam. Tu es parfaite.

Walibi engage régulièrement, des étudiants.Inscrivez-vous sur : https://www.walibi.com/bel-gium/be-fr/jobs

Vous voulez voir Myriam Leroy dans son émission ?Allez sur http://www.canalplus.fr et recherchez « La Nouvelle Edition »

Vous voulez lire Myriam Leroy ? Procurez vous son bouquin : Les Bobos, La révolution sans effort chez « Renaissance du Livre »

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La Forge-Musée est le joyau le plus connu des at-traits touristiques de Ittre. Depuis 1958, des visites y sont organisées, un support vidéo illustre d’une manière claire et succinte l’évolution du métier de forgeron à travers les âges. Tous les 1ers dimanches des mois d’été, le forgeron est à l’oeuvre l’après-midi et les portes de l’endroit sont ouvertes lors de chaque festivité locale (Fête de la Saint-Rémy, Fête de la Saint-Eloi, Nuit des Musées, etc.)

Pourquoi Forge-Musée et non Musée-Forge ?Il s’agit non pas d’un musée dédié à l’art de la fer-ronnerie mais d’une forge active jusqu’en 1957. Elle a gardé intact le matériel utilisé par le dernier forge-ron. Ainsi peut-on encore voir sa pipe et deux petits

verres à gouttes baptisés ‘gendarmes’. Cette forge date du 18ème siècle, comme l’indique un écusson de pierre taillée portant l’inscription ‘Louis Cordie 1701’

Forge-Musée ou « Forge-Bonheur » selon l’approche de chacun, cette dernière survivante des 8 forges jadis en activité, donne l’occasion pour les uns de retrouver l’ambiance de travail grâce aux divers équipements exposés tandis que d’autres, jeunes mariés, viennent y recevoir des mains du forgeron la fameuse «Recette du Bonheur».

Seule rescapée des 8 forges du village d’Ittre, ce bâtiment de 1701 a gardé intact l’aspect qu’il avait en 1957 lorsque le dernier forgeron a cessé ses ac-tivités.

Un peu d’histoire...à Ittre

ESTAMINET A LA COURONNEDans un cadre authentique, cosy et chaleureux,nous vous proposons une cuisine du terroir, des plats à l’ancienneet de saison, des grillades au feu de bois dans une ambiance sympa et sans chichis. Vous profiterez des terrasses quand les beaux jours le permettront et de la chaleur du feu de bois quand la météo sera moins clémente. En saison, venez déguster notre raclette à volonté tous les jeudis soir! Au plaisir de vous accueillir... 7 jours sur 7!

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Toujours en état de fonctionnement, on peut y voir l’ensemble de ses équipements tels le foyer, le souf-flet à double âme, l’enclume et le « travail » dans lequel le maréchal introduisait le cheval à ferrer.

Mais la Forge-Musée devient tout naturellement « la Forge du Bonheur » lorsque de jeunes mariés y reçoivent des mains du forgeron une « Recette du Bonheur » et un fer à cheval au cours d’une céré-monie haute en couleurs largement inspirée du vil-lage de Gretna-Green en Ecosse où s’est tourné le fameux film « Les grandes vacances » avec le non moins célèbre Louis De Funès.

Tous les premiers dimanches des mois d’été, le forgeron est à l’oeuvre l’après-midi et les portes de l’endroit sont ouvertes lors de chaque festivité locale (Fête de la Saint-Rémy, Fête de la Saint-Eloi, Nuit des Musées, etc.).

Visites guidées possibles pour groupes : unique-ment sur rendez-vous.Durée de la visite : 1h

SOURCES :http://www.tourisme-roman-pais.beSyndicat d’Initiative et du Tourisme de Ittre.

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Comme chaque année depuis belle lurette, ça bouge à Ittre et ce, de manière croissante d’année en année.Il y’a bien sûr la fameuse procession de Notre Dame, qui se déroule depuis 1384, selon un trajet tradition-nel dans la campagne environnante. Le cortège est ouvert par des cavaliers et suivi de nombreux fidèles accompagnant la vierge, le tout accompagné de la fanfare. Cette procession est suivie d’une fête foraine, de concerts et de bals jusque tard dans la nuit.Un moment que chaque Ittrois attend toute l’année avec grande impatience car au fil des ans, il en devient un moment incontournable de la région et une excel-lente occasion de revoir les copains tout en sirotant un bon verre sous les rythmes endiablés des concerts qui s’y déroulent durant ces deux jours de fêtes.

Créée en 2006, l’ASBL «L’été d’Ittre » est le parte-naire indissociable des célèbres festivités du 15 août. Sous la houlette de Jean-Michel Branche, l’ASBL vous séduira et vous ravira en vous proposant 2 jours de concerts entièrement gratuits. Arno, Suarez, Perry Rose, Jeff Bodart, Mister Cover sont quelques-uns des artistes s’étant déjà produits à Ittre pour le plaisir de tous... Alors qu’au début des festivités il y’a plusieurs an-nées, on pouvait quasiment compter les visiteurs sur les doigts d’une main, et encore si le soleil était de la partie, ce ne sont pas moins de 15000 personnes qui ont foulé le sol ittrois en 2013 et on s’attend bien sûr à faire gonfler le chiffre pour l’édition à venir.

Tous les groupes musicaux qui seront présents du-rant ces 2 jours ont été minutieusement choisis pour la qualité de leurs prestations, le choix des morceaux interprétés ainsi que la largesse de leur public.

On compte donc sur votre présence pour découvrir ou redécouvrir l’ambiance inégalable qui vous fera voir sous un œil nouveau, l’aspect festif des habitants d’un village considéré comme étant l’un des plus beaux du Brabant wallon, Ittre ! Le lien suivant vous permettra d’en savoir encore plus sur les festivités ainsi que de connaître la programmation exacte des concerts, Bon amusement….www.facebook.com/15aout.Ittre

Edition 2014:

14 aout 2014:• DEB ‘n DEX - Unusual cover band • MISTER COVER - Multi cover band • Mega party by DJ Pascal & Olivier (Retro)

15 aout 2014 • Why Not plays GREENDAY • Pandora’s Box plays AEROSMITH • Coverplay plays COLDPLAY • Machine Gun plays AC/DC • Hygiaphone plays TELEPHONE • STTELLLA - Grabatour • Mega soirée DJ

Ittre en fête pour le 15 août

Haine Stéphane (Libraire)« A Ittre, il fait bon vivre, tout simplement. Et étant natif de ce super village, je n’aurais pas pu rêver meilleur endroit pour ma librairie. »

Léonil Mc Cormick (Comédien)

« Ittre, c’est la rencontre du tourisme, de la

gastronomie et de la culture... le paradis, en

quelque sorte.»

Ferdinand Jolly (Bourgmestre)

« Ittre, première commune rurale au Sud

de Bruxelles, offre une qualité de vie et une

convivialité exceptionnelles »

Frédéric Devroede (Commerçant)« Ittre. Les villageois sont accueillants et les paysages verdoyants. Toutes les saisons sont magiques ... Un village où il fait bon vivre et travailler. QUE DU BONHEUR »

La chance veut qu’il déniche cette ferme face à l’an-cien centre géographique de notre pays. A quinze minutes de Bruxelles, Charleroi, Mons, à moins de quarante minutes de Namur et de Louvain-la Neuve, à l’intersection de toutes les autoroutes, cet empla-cement semblait être stratégique, la campagne y est belle, ce qui ne gâte rien…

C’est ainsi que le Théâtre de La Valette fit appel à des acteurs de renommée pour participer à cette entreprise.

Le premier à répondre présent fut l’inoubliable Jacques Lippe. Ensemble, Jacques et Léonil essuie-ront les plâtres le 4 décembre 1989 lors de la pre-mière de «Connaissez-vous la Voie Lactée ?».

Ont suivi des noms prestigieux : Fernand Abel, Su-zanne Colin, Jacqueline Bir, Marion, André Debaar, Gérald Marti, Paul Roland, Francine Blistin… et… Jean-Claude Frison !... sans oublier les collabo-rateurs étrangers qui ont apportés au Théâtre de La Valette un souffle international : Paul Benedict, Adrian Brine, Walter Tillemans et Franck Dunlop…

Il ne suffit pas de réussir, il faut «perdurer».Chaque année, le programme de la saison théâ-trale est une véritable alchimie aux composants très complexes. Il faut allier la curiosité, l’intelligence, la sensibilité et le plaisir du spectateur.Sous sa hou-lette, le Théâtre de La Valette s’est produit à travers le monde : France, Luxembourg, La Principauté de Monaco et 27 villes du continent américain (Miami, Chicago, Washington, Montréal, Saint Domingue, Caracas, ….. Aujourd’hui, Léonil Mc Cormick cède les rennes du Théâtre de La Valette à Bernard d’Oul-tremont qui, depuis trois ans déjà, assure la péren-nité de l’institution.….Léonil reste toujours comédien et metteur en scène….

Bon vent au Théâtre de La Valette et à son nouveau capitaine, Bernard d’Oultremont.

Abonnez-vous !Théâtre de la Valette11, rue Basse - 1460 Ittre 067/65.81.11 - [email protected]

C’est en se promenant dans le Brabant Wallon que Léonil Mc Cormick découvre Ittre.

Léonil Mc Cormick et Bernard d’Oultremont

© Christian Jung - Fotolia.com

En prenant la route qui mène vers Braine Le Château et Tubize il vous faudra faire preuve de prudence lors de certaines périodes de l’année, en effet à hauteur de la « Châtaigneraie » les fraises sont en vente !

Mais quand commence la saison de vente ? L’évolution des fraisiers est tributaire du temps; aussi cela varie en fonction des années. Habituellement la saison débute vers le 10 mai pour se cloturer vers la fin juin. Pour cette année 2014, les premières fraises seront vendues vers le premier mai; en effet, les mois de mars et avril ont été exceptionnels en chaleur et ensoleillement ce qui a accéléré le développement des fraisiers.

A quels jours et à quelle heure ? Une fois la saison de vente lancée, la vente se fait tous les jours à partir de 7h le matin, jusqu’à épuise-ment de la marchandise. Attention que certains jours de weekend ou congés, la vente se termine parfois avant midi.

Depuis plus de 40 ans cela perdure et Ittre vous pro-pose des fraises délicieusement sucrées et fraîches du jour.

Dans un souci d’offrir des fruits de qualité supérieure, les fraises sont produites par lutte intégrée. Cela si-gnifie : priorité aux méthodes écologiquement plus sûres, afin d’améliorer la protection de l’environne-ment et la santé humaine.

La saison des fraises est maintenant terminée mais il est fort probable (en fonction de la météo) que la vente recommence en septembre !

Les vertus de la fraise pour la santé:• Les fraises contiennent des vitamines et des miné-raux en grandes quantités, surtout des vitamines A, B et C, ainsi que du calcium, du phosphore et du po-tassium. 100 grammes de fraises fournissent 60 mg de vitamine C donc plus que les besoins journaliers qui ne sont que de 50 mg. En outre, 100 grammes de fraises ne fournissent que 23 calories, ce qui ravira toutes celles et ceux qui désirent garder la ligne. Rap-pelons que nos fraises cueillies à maturité ne nécessi-tent aucun apport supplémentaire de sucre.• La fraise est non seulement un fruit délicieux et rafraîchissant, mais elle est aussi excellente pour la santé de chacun. La fraise facilite la dépuration du sang, elle est laxative, elle a une action calmante et diurétique, elle est indiquée en cas d’anémie, de goutte, de rhumatisme ou de calculs rénaux. Il sem-blerait que sa consommation puisse réduire la sensi-bilité à développer certains cancers.

Quelques conseils • Evitez de conserver vos fraises dans le frigo, elles perdent alors leur goût. La conservation idéale se fait dans la cave ou dans une chambre froide. • Il n’est pas nécessaire de rincer les fraises: leur sa-veur risquerait d’en souffrir. Si vous tenez malgré tout à les rincer, nous vous conseillons de le faire avant d’enlever le pédoncule: vous éviterez ainsi de trop les imbiber d’eau, ce qui en gâcherait le goût et l’arôme.

Les Fraises de Ittre…

Créé en juillet 2012, le Lynx HC Ittre déjà bien grandi.

De 4 équipes lors de la première année, le club est monté à 8 dès la seconde saison.

La prochaine saison qui se profile à l’horizon verra arriver 2 nouvelles équipes : les papas et les ma-mans de nos joueurs… Voici donc les Ladies et les Gent’s qui débarquent.

Les infrastructures sont sur le point de voir le jour…

Au final, ce sera un hall sportif, un terrain de hockey et un parking qui permettront à toute la population de la région de pratiquer du sport, que ce soit du foot, du tennis de table, du judo, ou tout autre sport qui ne manquera pas de pointer le bout de son nez dans la nouvelle salle.

Beaucoup de jeunes joueurs aujourd’hui sont frus-trés de ne pas pouvoir pratiquer. En effet les clubs phares de la région enregistrent une liste d’attente et le hockey se pratiquant sur une surface de jeu bien particulière (et assez onéreuse…), il fallait trou-ver une possibilité de créer un nouveau terrain syn-thétique.

La Commune de Ittre, particulièrement attentive au bien-être de ses habitants, a soutenu le club, et a

réussi le pari fou de finaliser ce projet !

Près de 100 membres actuellement, sans terrain. Autant dire que le club se porte bien.

Pour entraîner tout ce beau monde, il fallait donc trouver une solution, les entraînements se don-nent donc à Tubize, au Centre Technico Sportif de l’URBSFA (qui a dit que le foot et le hockey ne font pas bon ménage ?). Les matchs à « domicile » eux se jouent dans les clubs voisins.

Vous voulez vous aussi participer à l’aventure du hockey ? Vous voulez devenir joueur de hockey ?

Rendez-vous sur le site du club http://www.ittrehoc-key.be ou sur le site de la fédération http://www.hoc-key.be (à partir de 5 ans).

Vous voulez participer à l’évolution du club ? Nous cherchons des sponsors.

Vous voulez apprendre le hockey de manière ludique ?Une toute nouvelle BD sur le hockey vient de voir le jour : lien pour la bd : http://www.hockeybelgium.be/enfin-une-premiere-bd-sur-le-hockey/

Pour toute info : [email protected]://www.ittrehockey.be – 0493/05.21.56

Lynx HockeyClub Ittre

4b, rue de Tubize - 1460 Ittre (Virginal)

Tables d’hôtes tous les vendredis dès 19h30Salles de fêtes

Organisation d’événementsSalle de séminaires, réunions, cours et stages

Service TraiteurCuisine aux légumes bio

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GSM : 0497 / 415.421Email : [email protected]

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Le hockeyeur qui est toujours dans l’image

Un habitant de Braine l’Alleud a déjà participé à deux olympiades et peu de gens le savent. John-John Dohmen est un des piliers de l’équipe nationale de hockey sur gazon et du Waterloo Ducks. Club avec lequel il a remporté 4 titres de champion de Belgique et il a participé à toutes les Coupes EHL. L’équivalent de la Champion’s Leage.

Agé de 26 ans, il termine sa formation pour devenir ostéopathe. ‘Ce n’est pas toujours facile de coor-donner la vie de famille, d’étudiant et de sportif de haut niveau’ déclare-t-il souriant. ‘J’ai compris que je pouvais faire quelque chose dans le hockey quand nous avons été champions d’Europe en 2004. J’ai été repris dans le noyau A à 16 ans’ nous affirme John-John que ses équipiers surnommaient Bigou. Il avait à l’époque une coiffure à la Fellaini.

Quand on lui demande à quel joueur il s’identifie chez ses camarades du foot, il cite Witsel ou De Bruyne pour leur travail. ‘Ce sont de gros bosseurs tout comme moi, j’adore ce

Le hockeyeur qui est toujours dans l’image

genre de sportifs. Qui ne lâchent rien’ insiste le hockeyeur. Il a regardé le foot avec un regard de connaisseur car il s’intéresse à ce qu’il se passe dans le groupe après les matches.

Son meilleur souvenir de sportif, c’est la qua-lification aux Jeux Olympiques de Pekin au détriment de l’Allemagne dans une drama-turgie incroyable. Son pire souvenir, c’est le off-day contre l’Angleterre durant la dernière Coupe du Monde. ‘Comme les Diables, nous n’y avons pas cru assez. On est passé à côté de notre sujet alors que l’équipe était à notre portée et les demi-finales aussi’.

Depuis son arrivée au Waterloo Ducks, il en-chaîne les succès avec des amis. Sa nouvelle famille. Il s’entend particulièrement bien avec Maxime Luycx et Vincent Van Asch avec qui il joue en équipe nationale. ‘Ce sont mes joueurs préférés en Belgique. Je rajouterais aussi Loïc Vandeweghe qui lui aussi a joué au Waterloo Ducks’ déclare John-John.

Il y a des jeunes qui arrivent dans le groupe du

Waterloo Ducks dont Arnaud Flamant, gardien de but des moins de 21 ans en équipe natio-nale, Antoine Kina qui est un grand espoir. Les cadres changent mais la structure reste là.

Le jour de l’interview, l’entraîneur national, Marc Lammers, avait manifesté son arrêt de son rôle d’entraîneur national. ‘Je comprends son choix. Il a une société qu’il doit faire fonc-tionner. C’est donc difficilement compatible avec la lourde charge d’animer ce groupe. Nous avons appris énormément à son contact. Nous continuons dans sa lignée’ déclare cal-mement l’homme aux quatorze poumons.

Quand vous regardez un match de l’équipe nationale, l’homme, milieu de terrain, est tou-jours dans l’image. Infatigable. L’enfer des adversaires. Déterminant dans les moments importants. C’est le poumon du groupe. ‘Je reconnais que la nature m’a donné pas mal d’atouts mais c’est un travail quotidien de gar-der cette condition. Au prix de nombreux sa-crifices. C’est souvent difficile mais bon, c’est mon choix’ entonne John-John.

Crédit photo - Marc LequintAvenue Marcel Thiry 12B25 à 1200 Bruxelles

Quand on évoque l’image du hockey belge toujours ternie par son aspect de sport de nantis et de fêtards, il répond calmement : ‘Il y a une majorité de joueurs qui font du hockey comme loisir. Ils partagent cela en faisant la fête mais raisonnablement. Comme dans tous les sports. Je me suis engagé à être parrain de trois nouveaux clubs à Ittre, Mons et Perwez. Pour rendre le hockey encore plus populaire’ annonce-t-il fièrement.Les clubs de hockey sont forcés de refuser de nombreux jeunes faute d’infrastructure. ‘Lors de mes discussions avec le Ministre des Sports, André Antoine, j’ai compris que cet homme faisait beaucoup pour le hockey’. Lorsqu’il lui demande de le rejoindre sur les listes électorales. Il accepte avec plaisir.

‘Sans faire aucune campagne, j’ai quand même fait 1.455 voix aux élections. Pas mal alors que nous étions en pleine préparation de la Coupe du Monde. J’ai vu surtout que les politiques avaient en commun le goût du travail, l’esprit d’équipe, la confiance en soi et l’expression en public. Je suis de nature calme

et je suis rarement submergé par les émotions. Je n’envisage aucune carrière politique’ af-firme-t-il.

L’homme se prépare à sa nouvelle carrière d’ostéopathe pour ouvrir son cabinet rapi-dement. Il arrêtera sa carrière après les Jeux Olympiques de Rio en 2016 pour continuer à jouer en club.

‘Vivre les Jeux, c’est magique. C’est en-trer dans une famille incroyable. Devenir un exemple pour les jeunes. Etre reconnu comme athlète. Cela étant dit, quand je vois le reten-tissement des joueurs de foot, on devient rapi-dement très humble’ souligne-t-il.

Le hockey en Brabant Wallon, c’est un gros succès avec les clubs qui marchent. John-John Dohmen est un des fers de lance. C’est un exemple dans l’éthique, le respect, le tra-vail, le fair-play, l’esprit d’équipe, le jusqu’au boutisme, … Il est irréprochable. Aucun pro-blème donc de l’avoir dans l’image durant tout un match.

Le gentlemandu Brabant wallonRencontrer John Martin’s, c’est entrer dans un bu-reau qui a de l’âme. Un parfait mélange entre une chambre d’adolescent et l’antre de réflexion d’un humanitaire visionnaire. L’homme, par ses origines anglaises, est un véritable gentleman. Doux, attentif et charmeur. Ses origines britanniques débordent de partout dans son look, son attitude et ses réflexions. Il a en lui ce flegme si caractéristique.

Pourtant, il est à la tête de 10 hôtels avec 360 membres du personnel de 40 nationalités diffé-rentes. Certains lui sont fidèles depuis quasiment 30 ans. Cela veut dire 745 chambres, 5 appartements de standing, 3 restaurants, 1 spa et 58 salles de séminaires. Un nouvel hôtel va s’installer bientôt à Louvain-la-Neuve à proximité du Lac en collabora-tion avec Eckelmans.

‘J’adore le Brabant wallon pour sa qualité de vie’ déclare l’entrepreneur aux multiples casquettes. ‘L’université de Louvain-la-Neuve a amené une belle énergie dans la région même si la région a perdu quelques belles entreprises comme Philips, IBM ou Swift dont les activités s’amenuisent. GSK continue son petit bonhomme de chemin. Mais il faut toujours

rester prudent’ répète John Martin’s.

Le business reprend car après avoir perdu un peu la clientèle américaine et japonaise, les sociétés réor-ganisent des réunions pour fédérer leur personnel. ‘Les vidéos conférences, c’est bien. Mais rien ne vaut une réunion physique pour motiver une équipe’ souligne l’hôtelier.

L’élément dont il est le plus fier, c’est d’avoir obtenu la certification EMAS, la certification la plus exi-geante en matière environnementale. Martin’s Hotels est le seul groupe hôtelier en Belgique à avoir réussi à relever un tel défi. Chaque membre de l’équipe a une fiche personnalisée pour ses responsabilités dans ce processus avec une remise en cause per-pétuelle. Chaque achat est soumis à une grille. C’est une obsession permanente mais bénéfique que les clients apprécient.

La tradition familiale veut qu’un des héritiers doive avoir fait ses preuves en dehors de l’entreprise avant d’éventuellement rejoindre le groupe. Aucun passe-droit. Bien que de nature discrète, John Martin’s a œuvré énormément pour les Papeteries de Genval

qui ont depuis été reprises par les frères Mestdagh dans un projet qui prend joliment forme.

L’art est aussi une de ses passions. ‘Nous organi-sons un stage de musique violon et piano, Musica Mundi, pour 60 jeunes de 8 à 18 ans. C’est un véri-table bonheur de voir éclore ces jeunes’ sourit l’infa-tigable entrepreneur.

Le golf en Brabant wallon est aussi un grand vec-teur de clients. Martin’s Hotels a mis au point depuis dix ans un Golf Pass pour les golfeurs frontaliers qui dorment à l’hôtel tout en s’adonnant à leur passion dans un des clubs partenaires que sont les golfs du Brabant wallon que sont : La Tournette, 7 Fontaines, Hulencourt, Louvain-La-Neuve, Rigenée, Bercuit, La Bawette, Pierpont, La Bruyère et l’Empereur.

‘La présence de l’équipe française de foot cham-pionne d’Europe en 2000 a permi un boost étonnant auprès de la clientèle. Cela nous a permis d’acquérir une notoriété énorme en France. Avec fatalement un flot de clients qui avait découvert l’hôtel via les mé-dias’ annonce fièrement John Martin’s.

Son flegme lui fait botter en touche toutes les questions qui dérangent comme la politique et les banques mais il est intarissable quand il s’agit de parler d’entreprenariat. ‘La Belgique est un pays de compromis. Parfois à l’excès. Certaines bonnes idées sont galvaudées pour de stupides questions. Une idée, tant qu’elle est viable, doit être mise en place sans se battre pour la paternité de l’idéé’ souligne l’anglais devenu supporter des Diables Rouges.

‘Les jeunes sont souvent trop impatients. Ils doivent choisir une société dans laquelle ils ont envie d’évo-luer plutôt que les conditions financières. Certains de mes managers ont d’abord fait la réception. Ils étaient capables de gérer un hôtel à 26 ans’ rappelle John Martin’s.

‘J’adore les nouvelles technologies mais il faut ap-prendre à les dominer pour ne pas être prisonnier. Surtout en matière de réservation. Cela demande donc une curiosité naturelle mais il est clair qu’en matière de contrôle de coûts, c’est diabolique et très important.’ dit-il en souriant.

Quand on évoque la fin de sa carrière, son avis est clair. ‘Arrêter, c’est mourir un peu. Lorsqu’on se lance dans ce type de projets avec lesquels on vit 24 h sur 24. Il est inenvisageable de tout arrêter du jour au lendemain. Par contre, mon bureau est proche de l’hôtel mais le fait de m’isoler est vital’ clame-t-il tout sourire.L’homme adore les voyages et surtout l’Afrique qu’il parcourt en 4x4 régulièrement dans un esprit d’aventure. On imagine au volant d’une Range Ro-ver. Origines anglaises oblige. Si vous le croisez, n’hésitez pas à interagir avec lui. Bien que discret, il reste très ouvert et accessible.

Et puis si d’aventure, vous avez des amis anglais ou français qui viendront fumer le calumet de la paix à Waterloo en 2015, conseillez-leur le Château du Lac. C’est une valeur très sûre. Sans doute un peu british mais bien ancré dans le Brabant wallon.

Tous nos remerciement à Marc Lequint pour ses magnifiques photos

Le Shangri-La du lacAvenue du lac, 96 - 1332, Genval

Tél : 02/654.12.44 - Fax : 02/654.12.44www.shangriladulac.be

Les heures d’ouverture :Tous les jours de 12h à 14h45 et de 18h à 22h30

La Fontanell’Aux bords du Lac de Genval, ce charmant restaurant est une récréation dégustative haute en couleurs. A l’arrière du restaurant, la magnifique terrasse s’entoure d’un jardin isolé où enfants et parents savou-rent un moment de détente privilégié.

Restaurant Pizzeria Zilverbeekdreef 2 - 3990 OverijseTél.: 02/652 03 81www.lafontanell.comOuvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Fermé le mardi.

Genval Yacht ClubUn projet aux multiples facettes…

Centenaire depuis maintenant presque huit ans, le lac de Genval est riche de diversité et d’his-toire prestigieuse. En effet, l’écrin de beauté qu’il représente, attire depuis sa création, en 1904. Station balnéaire prestigieuse entourée d’un sublime parc au début du siècle, elle se métamorphose petit à petit en lieu de villégia-ture serein. Le charme de ses demeures aux ar-chitectures particulières, son calme et la beauté de la nature le jouxtant font de ce lac un petit paradis préservé, à 20 Km seulement de la ca-pitale de l’Europe. Les sports nautiques ont toujours fait partie in-tégrante de la vie du lac. C’est alors que naît le GYC, situé à l’emplacement jadis occupé par l’hôtel Argentine, sur les berges côté Overijse. Le club de voile constitue un intérêt tout parti-culier par sa localisation, la polyvalence de son site à terre ainsi que par la diversité d’activités

qu’il peut offrir sur le lac.

En plein cœur du Brabant, ses alentours propo-sent une multitude de solutions hôtelières, de restaurants divers et parcours de promenades enchanteurs. Les touristes affluent donc en toute saison.

VOILELa Voile pour tous, à nos yeux ne sont pas que des mots…

L’école de voile du Genval Yacht Club n’est plus à présenter, et beaucoup de marins belges ont fait leurs premiers bords sur le Lac de Genval.

Cours particuliers, stages durant les vacances scolaires, location de dériveurs, sont les for-mules proposées à tous .

La LagunaFace au lac de Genval, un havre de beauté et de tranquilité en pleine nature. Après une promenade roman-tique ou en famille, La Laguna propose d’allier le plaisir de la table italienne au charme d’un paysage enchanteur.

Avenue du Lac 2 - 1332 GenvalTél.: 02/653 72 95www.lalaguna.beOuvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Fermé le lundi.

Avec une partie de notre flotte adaptée aux per-sonnes à mobilité réduite et un site accessible, nous entendons faire sauter les frontières du handicap, pour franchir ensemble les étapes et pièges que la voile tend. Cet échange permet à notre sens de rendre chacun plus fort.

Nous organisons par ailleurs des cours de na-vigation hauturière. La partie théorique se dis-pense à Genval, et la formation pratique se fait sur deux de nos bateaux situés à Nieuport. Il s’agit de deux JOD35, anciens bateaux du tour de France. D’autres bateaux sont proches du club, car beaucoup de marins Belges habi-tent autour de Bruxelles, et aiment retrouver l’ambiance des pontons, et leurs amis dans le superbe cadre du Genval Yacht Club. Sont d’ailleurs au programme dans un avenir proche des régates «revanche de la mer», pour que les skippers d’habitable puissent venir pratiquer leur sport préféré en hiver aussi!

Nous sommes donc fiers de proposer une offre globale pour tous, valide ou pas, de la pédago-gie de base pour enfants jusqu’à la formation de skipper et la course au large.

EVENEMENTSApéro du Lac – Bar – Incentives – Fêtes d’entre-prises – Lancement de produits 180°Nouveau nom du Club-House depuis ce début 2013, le 180° représente le cap au plein sud, qui est l’orientation du site, mais aussi son pano-rama à 180° sur le lac. Ouvert du mercredi au dimanche, le 180° est aussi bien un bar qu’un site événementiel, et il accueillera nos désor-mais célèbres Apéros du Lac, qui depuis le 22 avril 2010, un jeudi sur deux offrent à un public ciblé fin d’après-midi et soirée de détente dans un cadre idyllique entre collaborateurs et amis. Plus de 3000 membres sur le groupe Facebook en une saison…

Nouer des liens hors du cadre de travail ou re-trouver des anciennes connaissances en dé-gustant quelques tapas accompagnés de bois-sons fraîches et originales, profiter d’une balade en pédalo, d’une partie de pétanque, ou sim-plement discuter confortablement assis, sont les possibilités qui s’offrent aux AfterWorkers.Soucieux de la quiétude de l’environnement, la musique et les horaires sont adaptés afin de ne déranger ni les habitants ni les promeneurs et restaurateurs du lac.Les environs du lac hébergent de multitudes parcs d’entreprises, parmi lesquelles SWIFT et Glaxo-SmithKline, ainsi qu’une population jeune, dynamique et active. Il nous semble donc intéressant de leur proposer de venir s’amuser et se détendre sans compromettre leur journée du lendemain.Les sociétés environnantes sont également sensibles aux liens privilégiés qui se dégagent de telles rencontres, tant en leur sein, qu’avec les employés d’autres structures.Nous proposons également divers services événementiels, tel qu’Incentives, Barbecue, fêtes d’entreprises, lancement de produits, an-niversaires, etc. Tous ces services sont dispo-nibles tant au particulier qu’aux entreprises et institutions.

EN CHIFFRES

10000 visiteurs par an ( events, voile & tourisme) 3500 membres «Apéro du Lac»1050 Membres intéressés 450 stagiaires à l’année120 membres actifs réguliers70 bateaux de membres en parking60 bateaux du club dont 3 en mer12 soirées AfterWork «Apéro Du Lac»10 Régates par an3 sites de navigation (genval, namur et nieuport KYCN)1 passion pour la voileEt 1001 sourires à distribuer...par la voile

A la conquête de Paname …

Pour votre information, Paname est le surnom donné familièrement à Paris et sa banlieue entre autre par le fait qu’au début du XXème siècle, les Parisiens avaient adopté le chapeau dit « Panama » mis en vogue par les ouvriers qui creusaient le canal du même nom à cette époque.Ce jeudi, le GPS de mon train est branché en direction de Wavre, mais je pense que le conducteur n’en a pas eu besoin. Me voilà donc installé dans un beau wagon de la SNCB assis à côté d’une charmante étudiante qui retourne certainement à Louvain-la-Neuve étudier sa se-conde sess.

Incroyable à quel point la couleur du ciel peut influencer nos rapports à l’écriture car sous une drache nationale, le beau wagon se serait transformé en horrible charriot tout grisonnant rempli d’étudiants à deux doigts d’échouer une fois de plus à leurs examens.

Ce jour-là, même les 35 enfants de maternelle se rendant à Walibi ont réussi à me faire sou-rire tant ils étaient mignons. Pourtant, sous une drache nationale…

J’arrive à onze heures pétantes à mon rendez-vous, au Pain Quotidien ( Pain Quot pour les intimes et P.Q. pour les familiers). J’y retrouve la très pétillante Fanny Pierre, qui elle, même sous une drache nationale, restera pétillante et ensoleillée. Il est des personnes comme ça qui dégagent une telle joie de vivre que les adjectifs qualificatifs manquent cruellement aux diction-naires.

Native de la région, cette jeune femme de 28 ans rêve depuis sa plus tendre enfance de

A la conquête de Paname …

devenir artiste, être mise sous les feux de la rampe, sur une scène, devant et derrière une caméra, près d’une barre dans une salle de danse, dans sa chambre à étudier des textes, faire de l’impro, étudier le langage des signes, bref, faire quelque chose qui puisse faire en sorte qu’elle s’exprime avec son corps, ses mains, sa voix, artiste quoi !

Pas facile de faire passer le message à ses pa-rents quand on sort à peine de l’adolescence que l’on souhaite devenir comédienne. Pas fa-cile du tout même car au début, c’est un NON catégorique. Mais un « non » qui encourage quand même Fanny à entreprendre des études dites normales tout en s’adonnant à sa passion pour les arts du spectacle, quels qu’ils soient. Mais en complément bien sûr des études qui la mèneront à un travail sécurisé. La démarche parentale est tout à fait légitime mais n’em-pêche pas notre actrice en devenir de toujours croire en ses rêves.

Ayant appris à écrire, compter et connaître les capitales d’Europe à l’Institut de la Providence à Wavre, elle réussit à se convaincre que ses études supérieures se feront à Louvain-la-Neuve en Communication.

En parallèle bien sûr, notre artiste en herbe en-chaîne les stages, les coachings, les castings et se met à penser de plus en plus à fouler le sol parisien. Elle suivra dans l’ordre et le désordre des cours de salsa, de rock, d’impro, de chant et notamment de chant lyrique, de langues (elle envisage maintenant de se lancer dans l’ap-prentissage du mandarin).

Ses études en Communication lui permettent de se lancer dans un master artistique au Blo-cry spécialisé dans les arts du spectacle et de la mise en scène avec le souhait, pourquoi pas, de devenir prof par la suite.

Les stages, elle ne les compte plus et on n’en

citera que quelques- uns, tant ils sont nom-breux, en commençant par celui effectué sous la houlette de Marc Henri dufresne via le Cours Florent à Paris. Marc Henri qui reste encore à l’heure actuelle son parrain en quelque sorte, ou plutôt son conseiller car elle ne manque pas de lui donner un petit coup de fil de temps à autre pour lui demander son avis sur d’éven-tuels choix à prendre quant à sa carrière.

D’autres stages comme celui suivi chez Franco Dragone à La Louvière ou ceux issus de la mé-thode de l’Actor studio à Bruxelles sont égale-ment à mettre à son actif.

Mais voilà, c’est à Paris que Fanny veut tenter sa chance ! Et pour aller à Paris, en dehors de l’aval de ses parents qui ont bien compris main-tenant que plus rien n’arrêtera leur progéniture, il faut des sous, de l’oseille, du blé.Notre comédienne se lance donc en cheffe d’entreprise et créé les crazy défis de Fanny. Ces défis consistaient à récolter une somme d’argent qu’elle rembourserait 7 ans plus tard à ses généreux donateurs en échange de défis, services et paris sortant de l’ordinaire.Elle a donc par exemple passé une journée sans utiliser ses bras pour l’ASBL « pas de bras pas de chocolat » de François Marien, pour ne citer que celle-ci.

Cette demoiselle qui a un accent français en Belgique et un accent belge pour nos amis fran-çais doit donc user de tous les stratagèmes afin de percer dans son milieu et faire des écono-mies sur ses moyens de transports et de loge-ment. Le covoiturage est une bonne option me dit-elle d’autant plus qu’on y rencontre des co-médiens, réals ou techniciens, une bonne occa-sion donc pour discuter pendant 3 heures avec des gens du métier et ne pas dépenser des sommes astronomiques en Thalys lorsqu’on est amenée à effectuer 3 allez-retour par semaine.Au niveau du logement, rien de tel au début que de fréquenter les auberges de jeunesse ou de

dormir chez des amis, dans un canapé ou sur un coin de tapis, comble pour celle qui à pré-sent vient de fouler les marches et le fameux tapis rouge du festival de Cannes.Mais je brûle des étapes là.

Férue de voyages, Fanny a passé 3 mois en Bolivie, effectué quelques étapes au Sénégal et en Indonésie, mais l’Espagne reste son fief où elle y pratique la plongée sous- marine, sport également partagé avec la quasi intégralité de sa famille.

Elle me confie aimer manger bio et c’est très important d’avoir un esprit sain dans un corps sain, surtout lorsqu’on souhaite percer dans un milieu assez fatiguant qui demande souvent d’aller puiser au fond de ses réserves.Car depuis lors, Fanny a enchaîné les tournages et est en train de rouler sa bosse à Paname. On ne compte plus les courts, moyens et longs mé-trages dans lesquels elle a joué. Je vous invite à parcourir son site internet pour vous rendre compte de l’étendue de son travail. www.fan-nypierre.comC’est donc le 13 mai passé que Fanny s’est ren-

due à Cannes afin d’y représenter, au short film corner, le rôle qu’elle a interprété dans GUN, dernier court-métrage de Guillaume Karoubi.En dehors des tenues que 17 couturiers se sont empressés de lui prêter (tenues de jour, robes du soir, bracelets, colliers et sacs assortis) la plus belle chose qu’elle a emmenée avec elle est sa carte de visite. Celle-ci nous permet de savoir qu’elle a récemment croisé la route de Catherine Deneuve et Gustave Kervern, 2 ac-teurs à qui elle donne la réplique dans le film « Dans la cour », dernier long métrage de Pierre Salvadori.

Lentement mais sûrement, Fanny commence à se faire un nom à l’étranger et ne se contente pas d’attendre qu’on vienne lui proposer des rôles, elle reste toujours vive et alerte de nou-veaux coachings et stages qu’elle pourrait faire, pousse des portes et vient peut-être enfin de rencontrer l’agent parisien qui lui correspon-drait.

Affaire à suivre donc pour Fanny, jeune comé-dienne qui ne court pas derrière la célébrité et dont l’objectif final est d’être heureuse avec

comme moyen pour y arriver, exercer son mé-tier d’actrice.

Pour avoir une chance de croiser Fanny, elle aime se rendre à la rhumerie « chez moi ou chez toi », endroit qui propose également une belle carte de différents thés ou encore chez « Cala-mity Jane » dont le patron est un fan de cinéma, on en doutait vu le nom et dans lequel Fanny s’adonne à la lecture de bouquins relatant le septième art.

Pour un tête à tête avec son amoureux arden-nais, non, je n’en parlerai pas, c’est à La Folle Epoque que Fanny aime se rendre.

Fanny PierreRepresented by Mathilde MAYET - NOMA Talents [email protected] : +33 (0)1 44 50 78 34www.fannypierre.comFanny PierreParis +33 (0) 770 95 37 85Brussels +32 (0) 478 96 76 [email protected]

Le Petit-Fils13a, rue de l’Abbaye - 1380 Couture-Saint-Germain

www.lepetitfils.be

HORAIRE d’ouvertures:Service du midi : du mardi au samedide 12h00 à 14h00Service du soir : du mercredi au samedide 19h30 à 21h30

Tous les midis :Business lunch (entrée, plat, café) à 22,00Forfait vins à 12,00ATTENTION, servi en moins d’1h sur simple de-mande ! Le Lunch vous est servi du mardi au sa-medi midi inclus. Celui-ci se compose uniquement

de produits frais En fonction des arrivages quoti-diens…

Banquet d’entreprise:Si vous désirez réaliser votre repas d’entreprise au Petit-Fils, nous pouvons accueillir des groupes jusqu’à 50 personnes. Il y a déjà une formule ban-quet à partir de 55 /personne en formule All-In. contactez-nous au: 02/633.41.71Réservation souhaitée. Attention, le Restaurant est Fermé le dimanche, le lundi et le mardi soir( sauf banquet )

Votre corps utilise 300 muscles simple-ment pour se tenir en équilibre, lorsque

vous êtes debout.

Il faut 7 secondes pour que la nourriture se

rende de votre bouche à l’estomac.

Le corps humain est composé à 65% d’eau.

Un cheveu humainpeut supporter

le poids de 3 kg.

La peau d’un humain moyen pèse 2 fois plus que son cerveau.

Le cœur d’une femme bat plus vite que celui d’un homme.

Il y a environ mille milliards de bactéries sur chacun de vos pieds.

Les femmes clignent des yeux 2 fois plus souvent que les hommes.

L’air qui provient d’un éternuement est expulsé

à environ 200 km/h.

Les muscles des mouvements de l’oeil se déplacent 100 000 fois

par jour.Un testicule fabrique

chaque jour 10 000 000 de spermatozoïdes.

Vous utilisez 17 muscles pour sourire et 43 pour

froncer les sourcils.

Les droitiers vivent en moyenne 9 ans plus long-temps que les gauchers.

Les blonds ont plus decheveux que les bruns.

Votre pied a exactement la mêmelongueur que votre avant bras,

du coude au poignet.

Une tête humaine peut rester consciente pendant 15 à 20 secondesaprès avoir été décapitée.

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L’O BAR vous propose de passerun moment de détente dans son espace lounge,confortable et prestigieux à Hamme Mille

Pour un rendez-vous business en après-midi ou une soirée entre amis,L’O Bar est ouvert le dimanche, mercredi et jeudi de 13h à minuit

et le vendredi et samedi de 13h à 2h00.

Soirée à thème avec dîner chaque mois, possibilité de louer l’espacepour une conférence, une réunion ou encore une soirée privée.

Rue de Tourinnes n°321320 Hamme Mille0477/201 259www.lobar.be

Facebook : /L-O-bar

Animaux en péril….Il est de bon ton, lorsqu’on écrit un article, de trou-ver un titre en adéquation avec le sujet auquel on se rapporte. Dans ce cas-ci, j’ai eu beau me creuser les méninges, j’ai pas trouvé mieux, ou pire, c’est selon.-Animal : nom masculin singulier, générique pour un être vivant doué de sensibilité et de mobilité, ne dis-posant pas du langage et qui agit instinctivement.-Péril : synonymes : danger, risque, menace.Voilà, je pense que tout est dit et que je peux termi-ner mon article ici.

L’utilisation d’un ton grave pour parler de ce genre d’endroit me paraît plus qu’indiqué tant j’étais nourri d’appréhensions en y arrivant et en suis reparti le cœur serré et presque la larme à l’œil. La majorité des personnes qui se rend chez « ani-maux en péril » n’y va pas par hasard car on n’y va pas juste pour jeter un coup d’œil, on s’y rend généralement avec un objectif et ces objectifs sont divers et variés.

Un sentiment que je compare un peu lors d’une vi-site dans un hôpital car en ce qui me concerne, je ne m’y rends que lors d’une naissance, ce qui me remplit donc de joie et de bonheur. Les autres cas

qui font en sorte que je me rende à l’hosto sont for-cément plus tristes, la maladie, la souffrance d’un proche ou même l’hypothèse d’une opération me concernant.

Voici donc le point commun que j’ai trouvé entre ces deux établissements pour parler de la joie d’un en-fant qui se rend chez « animaux en péril » pour se voir offrir un chouette compagnon pour la vie et la détresse de certains foyers qui n’ont malheureuse-ment pas eu les moyens physique et psychologique et viennent donc y abandonner l’un des leurs.

Je ne suis pas ici à écrire ces quelques lignes pour ouvrir un débat qui me prendrait plus de lignes que ne comporte l’annuaire téléphonique complet de la Chine mais bien pour souligner le travail admirable de tous ces collaborateurs, rémunérés ou béné-voles, qui font en sorte que ces animaux, en péril, retrouvent au plus vite et dans les meilleures condi-tions un bon maître, un copain, un ami.

Il est bien clair qu’on pense tous à la même chose quand on parle d’abandons d’animaux le long des routes mais nous sommes incapables de nous

mettre dans la tête ni à la place de ceux qui agissent de la sorte. Le manque de neurones pourrait en être la cause et malheureusement, cette période de l’an-née est plus propice à ce genre d’actes, départ en vacances oblige.

Ici s’arrête tout parti pris de ma part et voici donc le résumé que mon rédacteur en chef et moi avons vécu en nous rendant à Braine-l’Alleud, au numéro 15A du chemin de la Praye.

Ce n’est pas innocent si Jean-François m’emmène dans cet endroit vu qu’il y a adopté Vedette, son chat, avec lequel il coule des jours plus qu’heureux depuis bientôt trois ans. Longue vie à eux 2 de la part de toute la rédaction !

L’image que j’avais d’un refuge était assez ar-chaïque. J’imaginais en effet une fermette avec des cages disposées çà et là, des poules picorant à même le sol entre des aboiements de chiens en détresse et des miaulements de chats affamés et 2 ou 3 personnes enlevant leurs déjections dans des grandes pelles pour les jeter sur un monticule de crasses dont les mouches de passage y avaient fait leur lieu de rendez-vous quotidien.

C’est en effet assez primaire comme image juste-ment par le fait que je ne m’étais jamais posé la question d’à quoi pouvait donc bien ressembler un gîte pour animaux.

Que du contraire, on arrive donc sur le parking d’un bâtiment très sophistiqué, muni de caméras en tous genres et ressemblant, de l’extérieur et en beaucoup plus petit, à une prison canine.

Les sourires échangés avec les membres du per-sonnel me mettent tout de suite plus à l’aise avec l’endroit et les 8 chatons que je croise à l’entrée me disent que pour une fois, je ne vais peut- être pas rentrer seul à la maison. L’atmosphère y est beau-coup plus détendue qu’anticipée et je me rends en-fin compte qu’il s’agit ici d’une vraie structure, enca-drée par des professionnels et que tout est mis en œuvre pour faire en sorte que le séjour des animaux présents soit le plus court et convivial possible.

Je ne m’étais cependant pas trompé sur un point, les aboiements omniprésents qui peuvent glacer le sang des plus sensibles dont je fais partie.La visite commence donc à l’intérieur par un tour de cages chez les chiens, plus bruyants encore lorsqu’il y’a de la visite et il faut vite faire abstraction des « wouf wouf » qui résonnent à mon esprit comme des « moi, moi, s’il vous plaît, moi, moi ».

Sur tous les espaces grillagés sont affichés des écri-teaux comportant la carte d’identité de l’animal, une photo, sa date de naissance, la date d’arrivée dans le refuge ainsi que le motif ; abandonné, trouvé ou saisi.

Il y’en a pour tous les goûts, du petit freluquet au gros nounours en passant par les sportifs à qui on ne la fait pas. Ne dit-on pas tel chien tel maître ? Mon choix se porte donc tout naturellement sur un magnifique grand chien au regard perçant qui res-pire une intelligence bien au-delà de la moyenne. Malheureusement faute de place à la maison, je me contenterai pour le moment d’un poster que j’affi-cherai au-dessus de ma cheminée.Nous continuons notre visite au département « chats

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». Ceux-ci ont l’air bien plus pépères que leurs voi-sins canins. Pas de cages ici, tous en commun, le sol jonché de jouets et même une ouverture sur un gigantesque jardin dans lequel on aperçoit des arbres à chats et des gamelles de croquettes bien remplies. Les chiens aussi ont leurs promenoirs ex-térieurs, un peu moins glamour cela dit.

C’est presque le paradis à la différence près qu’ils préfèreraient tous, à peu d’exception, ronronner pourquoi pas sur votre canapé, devant votre télé.La visite se fait avec ouverture électronique de porte car figurez-vous bien que la connerie humaine n’a pas de limites et que bon nombre d’idiots sont déjà venus pour vandaliser les lieux en emportant parfois l’un ou l’autre objet, voire même un chaton sous la veste. La mesure de sécurité ne nous a donc pas plus étonnés que cela.

Il y’a forcément, chez « animaux en péril », un aspect merchandising sans lequel cette belle structure ne pourrait pas fonctionner.Les frais d’entretien, la nourriture, le personnel com-posé de vétérinaires, dresseurs, secrétaires, toilet-teurs et j’en passe nécessite bien entendu certaines rentrées financières.

A défaut d’avoir suffisamment de place chez vous pour héberger un nouveau compagnon et étant donné qu’ « animaux en péril » ne bénéficie d’aucun subside, pourquoi ne pas devenir membre dona-teur ? De membre adhérent à 13 à membre à vie pour 500 , il y’a également la possibilité de devenir membre sympathisant ou protecteur.Les besoins sont nombreux et valent la peine de s’y intéresser, en offrant par exemple de la nourriture

pour animaux, des produits d’entretien, du matériel de bureau ou même des lots de tombola mais leur site internet vous en dira davantage. En ce qui me concerne, je n’ai pas craqué, parce que ce n’est pas le bon moment et que j’attends avec impatience le moment où tous les critères se-ront rassemblés pour partager un morceau de vie avec un animal de compagnie.

« Animaux en péril » en chiffres, c’est également :Une structure créée en 1983 comprenant 2 refuges en Belgique où transitent environ 3000 animaux par an ( plus ou moins 300 animaux en permanence par refuge).

Les 2 refuges emploient une quinzaine de personnes et plusieurs dizaines de bénévoles et compte sur le soutien de 8000 membres, ce qui lui permet de bou-cler un budget annuel moyen d’1.500.000 euros.Pour toute adoption, une participation forfaitaire de 80 sera demandée pour les chats, comprenant l’identification et la stérilisation.Le montant pour l’adoption d’un chien varie entre 90 et 130 par chien à laquelle s’ajoute la somme de 65 pour la castration des mâles et de 165 pour la stérilisation des femelles.

Chapeau bas à tout le personnel pour cette dévotion et cet amour pour la vie en général.

Animaux en PérilChemin de la Praye, 15A - 1420 Braine-l’Alleud -Ouvert du lundi au vendredi de 13h à 16h.Le samedi de 11h à 16h.Fermé le dimanche et les jours fériés.02 385 00 75