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Consignes : - ne pas laisser le sujet dans la copie (à ranger dans le cahier), - numérotez chaque feuille, recto et verso, - indiquez en page un de la copie, le nombre total de page rédigée et le sujet choisi, - faites preuve de clarté, de rigueur dans votre argumentation et de concision. EPREUVE COMPOSEE Cette épreuve comprend trois parties. 1- Pour la partie I (Mobilisation de connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2- Pour la partie 2 (Etude de document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodique rigoureuse de présentation de document, de collecte et de traitement de l’information. 3- Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. PARTIE 1 : Mobilisation de connaissances 6 points 1) Présentez les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises. 2) Présentez les trois types d’instruments d’une politique climatique.

 · Web viewCependant, au sein de l'UE, il n'existe pas de véritable budget européen pour pouvoir coordonner ces deux instruments. Cette absence de coordination pose le problème

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Page 1:  · Web viewCependant, au sein de l'UE, il n'existe pas de véritable budget européen pour pouvoir coordonner ces deux instruments. Cette absence de coordination pose le problème

Consignes   : - ne pas laisser le sujet dans la copie (à ranger dans le cahier), - numérotez chaque feuille, recto et verso, - indiquez en page un de la copie, le nombre total de page rédigée et le sujet choisi, - faites preuve de clarté, de rigueur dans votre argumentation et de concision.

EPREUVE COMPOSEE

Cette épreuve comprend trois parties.1- Pour la partie I (Mobilisation de connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire.2- Pour la partie 2 (Etude de document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodique rigoureuse de présentation de document, de collecte et de traitement de l’information.3- Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet :- en développant un raisonnement ;- en exploitant les documents du dossier ;- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;- en composant une introduction, un développement, une conclusion.

PARTIE 1 : Mobilisation de connaissances 6 points

1) Présentez les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises.

2) Présentez les trois types d’instruments d’une politique climatique.

Page 2:  · Web viewCependant, au sein de l'UE, il n'existe pas de véritable budget européen pour pouvoir coordonner ces deux instruments. Cette absence de coordination pose le problème

PARTIE 2 : Etude d’un document 4 points

Vous présenterez le document puis vous montrerez comment a évolué la productivité globale des facteurs dans la zone euro depuis 1970.

Document : évolution de la productivité globale des facteurs dans la zone euro

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PARTIE 3 : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire 10 points

A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les pays de l’Union européenne connaissent des difficultés à coordonner leurs politiques économiques.

Document 1 : Situation économique des pays membres de l’Union européenne en 2012

PaysTaux de chômageen % (moyenne

annuelle)

PIB par habitant(en euros)

Taux d’inflation(en %)1

Allemagne 5,5 31 300 2,1Autriche 4,3 33 300 2,6Belgique 7,6 30 500 2,6Bulgarie 12,3 12 100 2,4Chypre 11,9 23 200 3,1Croatie 15,9 15 600 3,4Danemark 7,5 32 000 2,4Espagne 25,0 24 400 2,4Estonie 10,2 18 000 4,2Finlande 7,7 29 100 3,2France 10,3 27 500 2,2Grèce 24,3 19 200 1,0Hongrie 10,9 16 800 5,7Irlande 14,7 33 200 1,9Italie 10,7 25 200 3,3Lettonie 15,1 14 700 2,3Lituanie 13,3 17 800 3,2Luxembourg 5,1 69 400 2,9Malte 6,4 22 100 3,2Pays-Bas 5,3 32 800 2,8Pologne 10,1 16 800 3,7République tchèque 7,0 20 200 3,5Roumanie 7,0 12 600 3,4Royaume-Uni 7,9 28 400 2,8Slovaquie 14,0 19 200 3,7Slovénie 8,9 20 900 2,8Suède 8,0 32 700 0,9Union européenne à 28 10,5 25 500 2,6

Source : Eurostat, 2013.

1. Taux d’inflation : variation annuelle de l’indice des prix à la consommation, exprimée en pourcentage de variation.

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Document 2 : Dette publique1 des pays de l’Union européenne2 en pourcentage de leur PIB en 2012

Document 3Quand on considère l'Europe, ou plus précisément la zone euro, dans son ensemble - c'est-à-dire en additionnant les données de tous les pays utilisant l'euro - on ne distingue pas clairement ce qui la place en mauvaise situation. La dette publique comme privée y est un peu plus faible qu'aux États-Unis, ce qui laisse supposer qu'il doit y avoir davantage de marge de manœuvre : les chiffres de l'inflation ressemblent [à ceux des Etats-Unis], et rien ne laisse prévoir de poussée inflationniste ; et l'Europe [...] n'a pas besoin d'attirer les capitaux étrangers.Mais l'Europe n'est pas un tout. C'est un assemblage de nations possédant chacune son propre budget (parce que l'intégration budgétaire est très faible) et son propre marché du travail (parce que la main-d'œuvre est peu mobile) mais pas sa propre monnaie. Et c'est cela qui crée la crise.Prenons le cas de l'Espagne, emblématique [...] de la crise économique de l'euro et ignorons pour l'heure la question du déficit budgétaire. On l'a vu, pendant les huit premières années d'existence de l’euro, l'Espagne a connu d'immenses afflux d'argent qui ont alimenté une bulle immobilière1 massive et conduit à une hausse importante des salaires et des prix, relativement à ceux des économies du cœur de l’Europe. Le problème fondamental de l'Espagne, d'où découle tout le reste, est de ramener ses coûts et ses prix au juste niveau. Comment y parvenir ?Et bien, cela pourrait se faire à travers l'inflation au sein des économies au cœur de l'Europe. [...][Cependant] la BCE, selon les termes mêmes de son mandat, est tenue d'assurer la stabilité des prix.

Paul Krugman, Sortez-nous de cette crise... maintenant !, Flammarion, 2012.

1. Bulle immobilière : période de hausse très importante et rapide des prix de l’immobilier, due en grande partie à la spéculation.

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DISSERTATION S’APPUYANT SUR UN DOSSIER DOCUMENTAIRE

Il est demandé au candidat :- de répondre à la question posée par le sujet ;- de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ;- de rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.

Par quelles stratégies les firmes multinationales cherchent-elles à accroître leur compétitivité ?

Document 1 : Evolution du coût salarial unitaire1 dans différents pays et dans la zone euro (en indices)

Clé de lecture : En 1998, le coût salarial par unité produite en France était de 5% supérieur au coût salarial unitaire américain.

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Document 2 : Importance des facteurs déterminant la compétitivité sur les marchés étrangers (proportion d’entreprises considérant le facteur comme « très important »)

Document 3 : Flux entrants et sortants d’IDE1 (en millions de dollars courants et en %)

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CORRECTION DE L’EPREUVE COMPOSEE DU BAC BLANC N°1

PARTIE 1 : Mobilisation de connaissances1) Présentez les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises.Dans une économie mondialisée, nombre d'entreprises cherchent à améliorer leurs gains en s'implantant à l'étranger, justifiant ainsi des délocalisations, c'est-à-dire les transferts d'unités de production d'un pays vers un autre. Ces délocalisations s'expliquent par trois types de raison.• Les délocalisations obéissent, en premier lieu, à une recherche de compétitivité-prix, c'est-à-dire à une minimisation des coûts de production unitaires par le déplacement d'activités dans des pays attractifs, principalement en raison de coûts de main-d'œuvre plus faibles. Par exemple, l'industrie textile, fortement utilisatrice de main-d'œuvre peu qualifiée, a quitté les pays les plus développés pour se localiser dans des pays émergents, comme la Chine ou l'Inde initialement, le Vietnam ou le Bangladesh aujourd'hui.• La recherche d'une meilleure compétitivité hors-prix (qualité des produits, innovation...) peut être aussi un stimulant des délocalisations, incitant des entreprises à s'implanter dans des pays mieux dotés en capital humain, en recherche-développement et en nouvelles technologies. C'est ainsi que des banques françaises ont pu délocaliser leurs activités de trading à Londres.• La recherche de débouchés peut également motiver le transfert d'une unité de production, d'un pays aux marchés saturés vers un pays où les perspectives de croissance sont fortes, à l'image d'entreprises du secteur de l'automobile, s'implantant en Chine ou au Maroc.Les délocalisations d'unités de production ont ainsi plusieurs types de déterminants et si la comparaison de coûts est une des raisons principales, ce n'est pas la seule.

2) Présentez les trois types d’instruments d’une politique climatique.Les pouvoirs publics ont trois instruments à leur disposition pour mettre en œuvre une politique climatique qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. ● La réglementation repose sur la contrainte et consiste à fixer des normes (obligations ou interdictions) : normes d'émissions maximales autorisées, normes de produits ou de qualité (eau, air...). Les deux autres reposent sur l'incitation. ● La taxation qui s'appuie sur le principe du pollueur/payeur doit inciter le pollueur à réduire ses émissions de carbone : le coût de la pollution est internalisé, grâce à la taxe. ● Le troisième instrument, le marché des quotas d'émission, est également incitatif. Les pouvoirs publics fixent un volume global de droits à polluer puis les octroient, sous forme de quotas, aux entreprises concernées. Les quotas non utilisés peuvent être ensuite vendus sur le marché des permis à polluer, aux entreprises les plus polluantes qui ont dépassé leur quota initial. Cet instrument repose donc également sur le principe de l'internalisation des coûts de la pollution.

PARTIE 2 : Etude de documentVous présenterez le document, puis vous montrerez comment a évolué la productivité globale des facteurs dans la zone euro depuis 1970.Ce document est un graphique chronologique composé de deux courbes retraçant chacune l’évolution de la productivité globale des facteurs (PGF) dans la zone euro sur la période 1970-2013 : l’une est exprimée en indices base 100 en 1970 (échelle de gauche), l’autre exprime les variations annuelles de la PGF en %. Ce graphique a été publié en 2013 et est issu de plusieurs sources : Datastream, l’OCDE et Natixis.L’analyse de ce graphique peut nous permettre ainsi de décrire les évolutions de la PGF. On peut tout d’abord noter la hausse globale sur la période de la PGF puisque l’indice passe de 100 en 1970 a environ 131 en 2013. Autrement dit, en 43 ans, la PGF a globalement progressé de 31 % dans la zone euro.On peut toutefois remarquer que cette hausse n’est pas linéaire, comme nous le montrent les taux de variation annuels. Ainsi, si le plus souvent, ces taux de variation sont positifs, soulignant une hausse de la PGF, on peut noter qu’ils sont à plusieurs reprises négatifs. Ce fut par exemple le cas en 1976, ou la PGF recule de 2 %, ou encore en 2009 avec une baisse de presque 4 %. A noter que, ces mêmes années, on constate logiquement une baisse de la courbe représentant la PGF en indices.Enfin, si la tendance est clairement à la hausse, on peut aussi remarquer que cette hausse s’est quelque peu ralentie depuis les années 2000, puisque la pente de la courbe en indice est moins forte que sur les décennies précédentes. D’ailleurs, on peut aussi voir cette rupture grâce aux taux de variation qui sont en moyenne plus faibles, oscillant entre – 3,7 % et + 1,8 % dans les années 2000, contre – 2 % et + 3 % précédemment.

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PARTIE 3 : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaireA l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les pays de l’Union européenne connaissent des difficultés à coordonner leurs politiques économiques.

IntroductionLa crise commencée en 2008 dans l'Union européenne (DE) révèle les difficultés de celle-ci en matière de politiques économiques. Les pays de l'Union Economique rencontrent des problèmes à se coordonner, c'est-à-dire à mener des actions concertées, pour conduire leurs politiques économiques dans un intérêt commun.Avant d'expliquer ces difficultés, nous montrerons au préalable pourquoi la coordination des politiques économiques est nécessaire au sein de l'Union européenne.

I. La coordination des politiques économiques est nécessaire au sein de l'Union européenne • L'adoption de la monnaie unique a impliqué une politique monétaire commune à tous les pays de la zone euro menée par la Banque centrale européenne (BCE). La cible privilégiée de la BCE est de maintenir le taux d'inflation proche de 2 % en moyenne en utilisant principalement le taux d'intérêt. Or, cette politique commune peut avoir des effets variables sur les différents pays en fonction de leur propre situation économique. Par exemple, si les écarts d'inflation sont importants, ce qui est le cas en 2012 (doc 1), la variation du taux d'intérêt aura des effets différents sur la croissance économique des pays : une hausse tendra à freiner la croissance et inversement pour une baisse.• Chaque pays de l'UE, et surtout de la zone euro, peut agir sur la croissance et le chômage avec la politique budgétaire, en augmentant les dépenses publiques pour relancer l'activité économique.

II. Cette coordination pose plusieurs difficult és • La diversité des situations économiques des pays de l'UE a été mise en évidence par la crise qui a touché l'Europe en 2008. Ce choc économique n'a pas frappé de la même manière les différents pays de l'UE. Pour éviter la récession, certains pays ont été obligés d'augmenter fortement leurs dépenses publiques, dans un premier temps, mais les contraintes du Pacte de stabilité les ont obligés, dans un second temps, à réduire ces dépenses afin de limiter un taux d'endettement déjà trop élevé. Ainsi, la Grèce, avec un taux d'endettement avoisinant les 160 % du PIB en 2012 (doc 2), connaît un taux de chômage de 24,3 % (doc 1).• En principe, la politique budgétaire et la politique monétaire doivent être coordonnées pour répondre aux chocs économiques. Cependant, au sein de l'UE, il n'existe pas de véritable budget européen pour pouvoir coordonner ces deux instruments. Cette absence de coordination pose le problème de la survie de l'euro alors que la situation globale de l’UE ne semble pas plus mauvaise que celle des États-Unis (doc 3). Ainsi, l'UE peine à sortir de la crise du fait des contradictions de la monnaie unique. Un pays comme l'Espagne, selon Paul Krugman, ne peut devenir plus compétitif du fait de la politique menée par la BCE.

ConclusionLa diversité des situations économiques des pays de l'UE et les contradictions de la mise en place de l'euro, politique monétaire unique et politiques budgétaires nationales, rendent difficile la coordination des politiques économiques dans cette zone.

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GRILLE D’EVALUATION DE LA PARTIE 1 DE L’EPREUVE COMPOSEE

Question 1: Présentez les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises.

IC concernée : En s'appuyant sur des données concernant le commerce intra-firme et sur des exemples d'entreprises multinationales, on abordera la mondialisation de la production. On analysera les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies d'internationalisation. On étudiera à cette occasion les principaux déterminants de la division internationale du travail, en insistant sur le rôle des coûts et la recherche d'une compétitivité hors prix.

Attente : La question porte sur les raisons qui justifient la délocalisation de la production d’une entreprise

- L’élève doit fournir la définition de délocalisation / 0,5

- L’élève doit fournir au moins deux déterminants : 1,25 point par déterminant mais si pas d’explication ou illustration c’est 0 / 2,50

● réduire les coûts (travail, transport, fiscalité comme illustration possible)● réduire les risques (politique, change, transport…)● se rapprocher des marchés/de la demande (marchés émergents, améliorer le SAV…)● autres présentations possibles (compétitivité-prix/hors prix, logique de rationalisation/de marché…)

- Si l’élève ne cite que le déterminant « réduire les coûts » / 1 au lieu de 1,25

Total de la question : / 3

Question 2: Présentez les trois types d’instruments d’une politique climatique

IC concerné : L’exemple de la politique climatique permettra d’analyser les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour mener des politiques environnementales. En lien avec le programme de première sur les marchés et leurs défaillances, on montrera la complémentarité des trois types d’instruments que sont la réglementation, la taxation, les marchés de quotas d’émission. .

Attente : La question porte sur la politique climatique et ses instruments économiques

- L’élève doit fournir les définitions de réglementation, de taxation, et de marché de quotas d’émission : 0,5 point par définition présente dans la réponse / 1,5

- L’élève doit fournir une illustration ou une explication pour chacun des instruments : 0,5 point par illustration ou explication mais si pas d’explication c’est 0 / 1,5

Total de la question : / 3

Total de la partie 1 : ………………………………………………………/ 6

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Epreuve composée – Partie 2 – Etude d’un document statistique (4 points) (document de travail au 08/10/2014)

Compétence IndicateurNiveau d’exigence

BarèmeNon Plutôt non Plutôt oui Oui

Présenter le document

Identifier : le champ (zone euro), la date (2013), la source (Datastream, OCDE et Natixis), les unités (indices base 100 en 1970 et taux de variation en %), le titre (évolution de la PGF dans la zone euro entre 1970 et 2013), la nature du document (graphique chronologique à 2 courbes)Impérativement au début de la réponse

1 élément est présent

2 éléments sont présents

3 - 5 éléments sont présents

Les 6 éléments sont présents 0,5 pt

Fournir une lecture correcte

Présence d’une ou plusieurs phrases de lecture correctes complètes et donnant du sens : si variation : ce qui varie est le sujet du verbe augmenter ou diminuer.Ex : en 1976, la productivité globale des facteurs dans la zone euro est passé d’un indice base 100 à un indice 107 soit une augmentation de 7% par rapport à 1970. Cependant, la PGF a diminué de 2% par rapport à 1975. : si comparaison d’indices hors 1970 => résultat exprimé en points d’indices (ex : entre 1994 et 2010, la PGF est passé d’un indice 124 à un indice 133 soit + 9 points d’indice)

Absence de chiffres

Ou erreur de lecture

Lecture sans reformulation

Une seule phrase bien construite

Plusieurs phrases bien construites

présentant les différentes variables

1,5 pt

Sélectionner / manipuler des données statistiquespour répondre à la tâche

En fonction du document et de la tâche à accomplir :

Soit une périodisation est proposée : taux de variation négatifs en 1976 (-2%) et 2009 (-3,7%) ; ralentissement de la hausse de la PGF depuis 2000 (indices entre 130 et 136 => + 6 points d’indices seulement) ; rupture dans les années 2000 car taux de variation varient entre -3,7% et +1,8% alors qu’entre 1970 et 2000, variation entre -2% et + 3%)

Soit des tendances sont repérées : hausse globale de la PGF entre 1970 et 2013 (indice 100 à 131 => ↗ de 31%)-pour répondre à la tâche

Soit 10 données sont utilisées pour répondre à la tâche

Absence des éléments de

réponse pertinents pour répondre à la

tâche

3 éléments sont présents

5 éléments de réponse sont

présents

Au moins 7 éléments de

réponse chiffrés permettent de répondre à la

tâche

2 pts

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ; « plutôt non », au moins un quart des points ; mais « non », c’est zéro.

10

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Epreuve composée – Bac Blanc n°1 – Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points)

Compétence IndicateursNiveau d’exigence

BarèmeNon Plutôt non Plutôt oui Oui

Introduire Cadrage du sujet : UE à 28 depuis 2000

Tâche à accomplir : reprise du sujet (sans reformulation)

Absence de cadrageETde reprise du sujet

Cadrage ouReprise du sujet

CadrageETReprise du sujet

/0,5 pt

Respecter le sujetet organiser sa réponse

Utilise les mots clés du sujet (y compris dans l’introduction)Politique économique : ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics pour atteindre certains objectifs (croissance, plein emploi, stabilité des prix, équilibre extérieur)UE inclut l’UEM => modifie les règles définissant les politiques économiques des pays de la zone euro

La tâche est respectée : le sens logique du sujet (action demandée)I- La coordination des politiques économiques est nécessaire dans l’UE….II- …. Mais elle n’est pas toujours facile

La réponse est organisée

Il ne reprend aucun mot-clef du sujet ou confusion sur leur signification.ETLa tâche n’est pas respectée.

Reprend trop peu d’aspects relatifs aux mots clés

ET la tâche est respectée.

Reprend plus d’aspects des mots clés mais de façon incomplète

ET la tâche est respectée

L’élève peut sur une petite partie ne pas respecter soit le sens, soit la tâche

Il exploite tous les aspects des mots-clefs

ET la tâche est respectée

ET la réponse est organisée

/1,75 pt

Mettre en œuvre des séquences argumentatives pour répondre au sujet

Présence explicite d’une idée par séquence reliée au sujet

Présence d’argument(s) pour la défendre

Présence d’une illustration

(il s’agit ici d’évaluer seulement la cohérence de l’argumentation)

Seulement un des indicateurs

IdéeET illustrationMAIS pas d’argumentOUargument sans rapport avec l'idée ou contredisant l'idée (dans la même séquence)

Idée ET illustration MAIS partiellement argumentéOUIdée ET argument SANS illustration(1 fois)

IdéeETargumentsETillustration(2 fois)

/2 pts

Mobiliser des connaissances en plus des notions du sujet pour répondre au sujet

Notions du programme  : Union européenne, euro, UEM, banque centrale européenne, politique budgétaire, politique monétaire, politique conjoncturelle

Mécanismes : rôle du PSC, rôle de la BCE, avantages et inconvénients de l’euro, rôle du déficit budgétaire dans la croissance, faiblesse du budget européen

12 éléments présents dans l’argumentation

Moins de 4 attentes 4 attentes présentes dans l’argumentation

6 connaissances attendues sont présentes dans l’argumentation.

Au moins 9 connaissances sont présentes dans l’argumentation.

/2,5 pts

11

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Mobiliser des données statistiques pour permettre de répondre au sujet

Lecture / compréhension et Interprétation / manipulation Doc 1 : met en évidence la diversité des situations économiques des pays membres de l’UE en 2012 => pas de convergence des situations entre ces pays- lecture correcte et complète des trois indicateurs pour au moins un pays (3)- comparaison d’au moins 1 indicateur pour au moins 2 pays (2)- au moins un calcul entre 2 indicateurs (1)Doc 2 : compare les taux d’endettement des pays de l’UE => met en évidence les différences voire les divergences entre les pays- lecture correcte et complète d’au moins 2 taux d’endettement (2)- au moins un croisement avec le doc 1 (ex : de la Grèce) (1)

Soit 9 éléments présents dans l’argumentation

Aucune statistiqueMoins de 3 attentes

3 indicateursETPrésents dans l’argumentation

4 indicateursETPrésents dans l’argumentation

Au moins 6 indicateursETPrésents dans l’argumentation

/2 pts

Mobiliser des informations issues du texte pour permettre de répondre au sujet

Compréhension   : Sélection d’information du texte Doc 3 : met en avant les paradoxes de la situation économique de l’UE- Situation de l’UE dans son ensemble n’est pas catastrophique par rapport aux USA.- Mais trop de différences importantes entre les pays de l’UE- Ex de l’Espagne qui a une forte inflation => ↘ compétitivité- Mais Rôle de la BCE qui empêche l’Espagne de résoudre son pb de compétitivité car seule responsable de la stabilité de l’Euro et donc de l’inflation !!!

Soit 4 éléments présents dans l’argumentation

Moins d’une attente1 indicateurETPrésents dans l’argumentation

2 indicateursETPrésente dans l’argumentation

3 indicateursETPrésents dans l’argumentation

/1 pt

ConclureRéponse au sujet Absence de

conclusionOUReprise du sujet

L’élève conclue en une phrase minimum. /

0,25 pt

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ;  « plutôt non », au moins un quart des points ; mais « non », c’est zéro. 

12

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CORRECTION DE LA DISSERTATION DU BAC BLANC N°1 de janvier 2016

IntroductionAmorce : Dans une économie de marché devenue mondiale, les entreprises ont un impératif de compétitivité pour faire face à une concurrence de plus en plus vive. La compétitivité va mesurer la capacité des entreprises ou d'une économie nationale à résister à la concurrence.Tâche à accomplir : Le nombre de firmes multinationales (FMN), entreprises ayant des activités en dehors de leur pays d'origine et détenant des filiales dans plusieurs pays, a fortement augmenté dans ce contexte mondialisé. On peut donc se demander quelles sont les stratégies des FMN pour accroître leur compétitivité.Annonce de plan : Les stratégies des FMN couvrent l'ensemble des actions mises en œuvre pour accroître leur compétitivité. Comment les multinationales décident-elles de localiser leur production au niveau mondial afin d'accroître leur compétitivité ? On peut distinguer deux stratégies de localisation des FMN, destinées à améliorer d'une part la compétitivité-prix (I), et d'autre part la compétitivité hors-prix (II).

I. L'accroissement de la compétitivité-prixComme toutes les entreprises dans une économie de marché, les FMN cherchent à réduire leurs coûts de production (A), ce qui se traduit par des délocalisations vers les pays à bas coûts (B).A) Une stratégie de réduction des coûts• Le coût de production représente l'ensemble des dépenses réalisées par les entreprises pour produire un bien ou service. Le coût principal est le coût salarial unitaire, c'est-à-dire le coût salarial par unité produite, qui dépend à la fois des salaires versés et de la productivité du travail. À ce coût salarial viennent s'ajouter les coûts de transfert, de transport et les coûts des matières premières.• La réduction des coûts de production permet à l'entreprise à la fois d'augmenter ses profits et de baisser son prix de vente. Cette amélioration de sa compétitivité-prix lui procure un avantage concurrentiel. Ainsi, 68 % des chefs d'entreprises industrielles fortement exportatrices considèrent que le prix des produits est un facteur « très important » de la compétitivité sur les marchés étrangers (doc 2).

B) Les délocalisations vers les pays à bas coûts• Les délocalisations sont un phénomène complexe. Au sens large, elles consistent à remplacer la production dans un pays par celle d'un autre pays sans l'ouverture d'un lieu de production nouveau. Ce type de délocalisation correspond à l'externalisation d'une partie de la production de la firme à l'étranger. Il permet de réduire les coûts en profitant d'économies d'échelle car la production des entreprises sous-traitantes s'accroît ou en bénéficiant de la faiblesse du coût de la main-d'œuvre.• Au sens strict, les délocalisations supposent la fermeture d'une unité de production dans le pays d'origine de la FMN et le transfert de l'activité de production en créant une filiale dans le pays d'accueil. Ces délocalisations impliquent des investissements directs à l'étranger (IDE) via l'acquisition d'au moins 10 % d'une entreprise située à l'étranger. Ainsi, la part des flux d'IDE entrants en Chine en 2011 représente 8,1 % des flux d'IDE totaux, soit une multiplication par trois approximativement depuis 2000 (doc 3), alors que les écarts d'évolution du coût salarial unitaire sont restés à peu près constants entre la zone euro et la Chine depuis l'année 2000 (doc 1).

Transition : Les FMN cherchent à améliorer leur compétitivité-prix en délocalisant une partie de leur production vers des pays où les coûts de production sont moins élevés que dans les pays d'origine. Mais les stratégies des FMN ne se limitent pas à cette volonté d'améliorer leur compétitivité-prix.

II. L'amélioration de la compétitivité hors-prixLa compétitivité d'une entreprise ne se limite pas aux prix mais également à la qualité des produits (A) et à sa capacité à répondre à la demande des consommateurs (B).A) Les stratégies pour améliorer la qualité• Si la part des pays en développement dans les flux d'IDE entrants a fortement augmenté au cours des années 2000, celle des pays développés reste élevée, environ la moitié de la totalité des flux entrants en 2011 (doc 3). En effet, pour une entreprise, l'avantage concurrentiel ne tient pas seulement au prix mais également à la qualité des produits. Ainsi, plus de 80 % des chefs d'entreprises industrielles exportatrices considèrent que la qualité des produits est un facteur déterminant de la compétitivité (doc 2).• Le développement de pôles de compétitivité en France ou de la Silicon Valley aux États-Unis illustre cette volonté des FMN de localiser leur production dans des pays ou des régions qui favorisent l'innovation. Au sein de ces pôles, les filiales des FMN se constituent en réseaux favorisant la diffusion de l'innovation et la maîtrise des nouvelles technologies.

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Page 14:  · Web viewCependant, au sein de l'UE, il n'existe pas de véritable budget européen pour pouvoir coordonner ces deux instruments. Cette absence de coordination pose le problème

B) La volonté de mieux répondre à la demande• Les délocalisations peuvent répondre à une volonté de mieux répondre à l'évolution des goûts des consommateurs. Ainsi, même si les coûts de production sont plus élevés, certaines FMN préfèrent rechercher des « zones géographiques stratégiques » afin de rester proches des consommateurs ayant un pouvoir d'achat élevé. Pour cette raison, on constate que la part des flux entrants d'IDE aux États-Unis, premier marché mondial, reste élevée en 2011, 14,9% (doc 3).• Cette stratégie que l'on peut qualifier de « stratégie de débouchés » est favorisée par la qualité de l'environnement économique et social des pays, ce qui est surtout vrai pour les pays développés. Ainsi, des infrastructures économiques de qualité, un système éducatif performant, la stabilité politique et une réglementation économique plutôt libérale sont autant de facteurs qui favorisent l'implantation des filiales des FMN. De plus, malgré un discours libre-échangiste des États, le recours aux pratiques protectionnistes n'a pas disparu et produire sur place est un moyen de contourner les mesures protectionnistes.

Dans leur stratégie de localisation, les FMN prennent en compte la nécessité d'accéder le plus rapidement possible aux nouvelles technologies afin d'améliorer la qualité des produits. Elles cherchent également à contourner d'éventuelles barrières protectionnistes.

ConclusionBilan et réponse : Les stratégies de localisation des FMN sont diverses afin de maximiser leurs profits dans un environnement caractérisé par la mondialisation de la concurrence. Elles peuvent avoir comme objectifs d'accroître leur compétitivité-prix ou d'améliorer leur compétitivité hors-prix. Dans le premier cas, les FMN chercheront à s'implanter dans les pays où les coûts sont les moins élevés, le plus souvent les pays émergents. Dans le second cas, la destination des IDE est plutôt les pays développés car il s'agit alors de bénéficier du progrès technique et se rapprocher de consommateurs au pouvoir d'achat élevé.Ouverture : Si les stratégies de délocalisation des FMN ont été un instrument puissant de la mondialisation économique, on peut se demander quels sont les effets économiques et sociaux de ces stratégies.

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Tableau des repères d’év aluation pour la dissertation du bac blanc n°1 de janvier 2016

Compétence IndicateurNiveau d’exigence

BarèmeNon Plutôt non Plutôt oui Oui

Introduire

Cadrage du sujet : Le monde depuis 1998

Tâche à accomplir : Comment les FMN décident de localiser leur production au niveau mondial afin d’accroître leur compétitivité ?

Annonce de plan :

Absence de cadrageET deTâche à accomplird’annonce de planOUAnnonce de plan seule

Cadrage incomplet sans sens des notions sans la tâche à accomplir avec annonce de planOUCadrage incomplet sans sens des notions avec la tâche à accomplir mais sans annonce du plan

Cadrage incomplet mais avec sens des notionsETTâche à accomplirETAnnonce de plan

Cadrage completETTâche à accomplirETAnnonce du plan

2 pts

Mettre en œuvre une réponse organisée et acceptable pour répondre à la question posée par le sujet

la tâche définie par l’élève respecte le sujet : le sujet est compris

Il y a un plan

Le plan répond à la question posée par le sujetI) Les stratégies qui favorisent la compétitivité-prixII) Les stratégies améliorant la compétitivité structurelle.

Absence de partiesOUIl ne traite pas du ou des termes du sujet et la tâche à accomplir n’est pas respectée

Il y a 2 ou 3 partiesSans sous-parties

Mais ne respecte pas la tâche à accomplir ou la question posée sur le sujet sur une des grandes parties.

Il y a 2 ou 3 parties ET2 ou 3 sous-parties

Mais ne respecte pas la tâche à accomplir ou la question posée sur le sujet sur un quart du devoir

Il y a 2 ou 3 partiesET 2 ou 3 sous parties logiquement reliées entre elles sur au moins une grande partieET la tâche à accomplir la question posée par le sujet sont respectés

2 pts

Utilisation pertinente des termes du sujet pour répondre à la question posée par le sujet

Maîtrise des différents aspects des termes du sujetFirmes multinationales : entreprises ayant des activités en dehors de leur pays d’origine ; elles ont des filiales dans plusieurs pays.Compétitivité : capacité d’une entreprise ou d’un pays à accroître ses parts de marché. (prix/hors-prix)

Emploi à contresens ou contresens sur l’un des termes

Des aspects importants des termes ne sont pas utilisés

Les différents aspects importants sont identifiés mais pas tous utilisés

Les aspects essentiels des termes du sujet sont utilisés

2 pts

Mettre en œuvre des séquences argumentatives pour répondre à la question posée par le sujet

Présence explicite d’une idée par séquence reliée au sujet

Présence d’argument(s) pour la défendre

Présence d’une illustration(il s’agit ici d’évaluer seulement la cohérence de l’argumentation)

Seulement un des indicateurs

IdéeET illustrationMAIS pas d’argument

Idée ET illustration MAIS partiellement argumentéOUIdée ET argument SANS illustration(2 à 3 fois)

Idée ET arguments ET illustration(3 à 4 fois)

4 pts

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Mobiliser les connaissances du programme pour répondre à la question posée par le sujet

Maîtrise des notions : commerce international, internationalisation de la production, firmes multinationales, avantage comparatif (ou compétitif), délocalisation, externalisation, compétitivité-prix, compétitivité hors-prix, coût salarial unitaire, investissements directs à l’étranger, productivité du travail, facteur travail, protectionnisme, spécialisation

Maîtrise des mécanismes : stratégies pour fuir la concurrence (différenciation, innovation, concentration, coopération), stratégies des FMN ( d’approvisionnement, de marché, de rationalisation, de globalisation)

Références théoriques suivant le sujet, balisées par le programme : Ricardo, HOS et nouvelle théorie du commerce international

25 éléments présents dans l’argumentation

Moins de 8 connaissances

repérées

8 connaissances repérées sont utilisées et intégrées à une séquence

argumentative

12 connaissances attendues sont présentes dans

l’argumentation.

Au moins 16 connaissances présentes dans

l’argumentation5 pts

Mobiliser des informations des documents pour répondre à la question posée par le sujet.

Lecture compréhension des données chiffrées ETCalculs, comparaisons, tendances, périodisationsDoc1 : compare l’évolution du coût salarial unitaire dans différents pays- coût salarial chinois < au coût français ou ceux de la zone euro- écart se réduit depuis 2008 (60 pts de % de différence avec la zone euro en 2008 ; 55 pts en 2011)Doc2 : met en évidence les facteurs de compétitivité mis en avant par les chefs d’entreprise industrielles exportatrices- la recherche de compétitivité hors-prix l’emporte (85% des chefs d’entreprise fortement exportatrices)- le facteur prix ne vient qu’en 2ème position (67%)Doc3 : compare les IDE entrants et sortants dans le monde- la part des IDE entrants dans les PED augmente (+ 26,7 pts de %)- la part des IDE entrants dans les PDEM diminue (- 32,2 pts)- la part des IDE provenant des PED (flux sortants) a plus que doublé.

7 éléments Présents dans l’argumentation

Moins de 2 éléments ou avec des contresens

2 informations repérées par la commission sont

utilisées et présentes dans l’argumentation

4 éléments sont présents dans

l’argumentation

Au moins 5 éléments sont présents dans

l’argumentation

4 pts

Conclure

Réponse au sujet

Idées principales de l’argumentationAbsence de conclusionOUReprise du sujet

Réponse partielle (ou insérant de nouvelles connaissances)Réponse non cohérente avec le développement

Réponse au sujet sans reprise des idées principales de l’argumentation

Réponse claire qui récapitule les idées apportées 1 pt

Barème : « oui » c’est le maximum des points de la compétence ; « plutôt oui », au moins la moitié des points ; « plutôt non », au moins un quart des points,  mais « non », c’est zéro. 

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