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Fanny MAGRIT
1ère année de bachelor en diététique et nutrition humaine
LES RÉSEAUX SOCIAUX FAVORISENT-ILS LES TROUBLES ALIMENTAIRES ?
Travail de recherche présenté à :
Mme Marlène LEPOUTRE – Psychologie généraleMme Bénédicte HENNEQUIERE – Communication digitale
EDNH – Lille
Date : le 8 janvier 2018
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction ..…………………………………………………………………… 3
I) Les réseaux sociaux ................................................................... 4
A) Définition .............................................................................. 4
B) Une grande diversité de réseaux sociaux ...………….…….…. 5
C) Les intérêts et le fonctionnement d’un réseau social ………... 6
II) Le rôle des réseaux sociaux dans les troubles alimentaires ….... 7
A) Une aide à leur développement …………………………….….. 7
B) Un appui pour les personnes atteintes ..……………………... 10
Conclusion ............................................................................................. 12
English Summary ................................................................................... 13
Bibliographie .......................................................................................... 14
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Introduction :
Depuis le début de sa vie sur Terre, l’être humain a de nombreux besoins. Celui de
communiquer en fait parti. Au fil du temps, les inventions se sont succédées à fin de
rapprocher les hommes les uns des autres, comme le télégraphe ou encore le téléphone.
Dans les années 90, les réseaux sociaux ont commencé à faire leur apparition sur
Internet avec la création de Classmates.com dont le but était de renouer des liens avec
d’anciens camarades de classe.
Depuis, les réseaux sociaux se sont multipliés et ont chacun leurs particularités.
Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, Youtube et bien d’autres accompagnent de plus en
plus de monde dans leur quotidien. Utilisés comme une distraction ou un outil de travail,
leurs usages sont multiples.
Permettant à n’importe qui de publier n’importe quoi, ces réseaux sociaux ont
tendance à déraper ce qui peut développer des troubles chez certains individus, par exemple
au niveau alimentaire. Challenge, publicités, culte du corps parfait et de la minceur, les
réseaux sociaux peuvent jouer un rôle important dans le développement de ces troubles.
Nous pouvons donc nous poser la question suivante : les réseaux sociaux favorisent-
ils les troubles alimentaires ?
Pour tenter de répondre à cette question, nous commencerons dans un premier
temps par définir ce que sont les réseaux sociaux ainsi que leurs acteurs et leur
fonctionnement. Dans un second temps, nous essaierons de déterminer les rôles positifs et
négatifs des réseaux sociaux dans les troubles alimentaires.
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I) Les réseaux sociaux
A) Définition
Aujourd’hui, nous sommes environ 7.5 milliards de personnes sur Terre. D’après
« We are social », on compte parmi eux 3.81 milliards de personnes utilisant Internet, soit
51% de la population mondiale, et 2.91 milliards de personnes étant actives sur les réseaux
sociaux, soit 39% de la population mondiale. Comme le montre la carte ci-dessous les
réseaux sociaux sont utilisés dans presque tous les pays du monde ce qui leur permet d’être
considérés comme des supports marketing et publicitaires importants.
Nous pouvons alors nous demander ce que signifie l’expression « réseau social ». Un
réseau social peut être défini comme un ensemble de personnes qui possèdent des liens
sociaux et qui sont réunies sur un site internet. Ces liens sociaux peuvent être basés sur
une origine, des centres d’intérêt, des points de vue, des points communs, des besoins…
Pour considérer un site internet comme un réseau social, il doit regrouper 3
caractéristiques :
- Un caractère communautaire. Cela signifie que le site internet doit regrouper des
personnes autour d’un centre d’intérêt commun pour que des interactions se
développent.
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- Un modèle participatif. Ce sont les utilisateurs du site internet qui participent au
développement de son contenu.
- Une personnalisation de l’information. L’utilisateur décide du contenu qui l’intéresse
sur le site internet. Ainsi s’il décide de ne voir qu’un seul type de contenu, la page
internet ne lui proposera que cela ainsi que des contenus en lien avec celui choisi qui
sont susceptibles de l’intéresser.
B) Une grande diversité de réseaux
sociaux
Au cours des dernières décennies, les
réseaux sociaux se sont multipliés et de
nombreux utilisateurs y ont trouvé leur compte.
En effet, ce grand nombre permet à
chaque individu de trouver celui correspond le
mieux à ses attentes.
Chaque réseau social proposent un ou
plusieurs services. Ces services peuvent être le
partage de contenu, l’échange de message, la mise en relation avec des personnes dans un
but professionnel ou non …
D’après une étude de Kantar TNS réalisée sur 70 000 personnes en octobre 2016,
les principaux réseaux sociaux utilisés en France :
- Facebook : créé en 2004, ce réseau social permet de prendre connaissance de
l’actualité de ses amis grâce à des publications, ainsi que de pouvoir la commenter.
Des jeux et un système de discussion par message sont aussi mis en place.
- Twitter : créé en 2006 et inspiré du concept du blog, le principe de Twitter est de
publier des messages de 240 caractères maximum, appelés « tweet ».
- Instagram : créé en 2010 et racheté par Facebook en 2012, Instagram a pour but de
poster des photos afin de provoquer des interactions à propos d’elles grâce aux
commentaires et aux messages privés.
- Snapchat : créé en 2011, le principe est de partager des photos et des vidéos avec
sa communauté de manière éphémères.
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Il en existe bien d’autre encore. Par exemple, les réseaux sociaux professionnels
(LinkedIn…), les réseaux sociaux locaux (VKontakte…), Pinterest, Tumblr, Youtube…
Il est important de préciser quels sont les principaux utilisateurs de ces réseaux sociaux.
Le document ci-dessous synthétise des données de 2016. Cependant, les tranches d’âge
qui prédominent ces réseaux n’ont pas beaucoup changé.
On constate que la tranche d’âge des 15-35 ans est prédominante dans l’utilisation
des réseaux sociaux. D’ailleurs, l’âge moyen des utilisateurs de Twitter est de 22 ans. On
peut donc qualifier ce public de « jeune ». Cependant, l’étude a été réalisée sur une
population dont l’âge minimum est de 15 ans. Or, nous savons que les réseaux sociaux sont
facilement pénétrables ainsi ce public peut-être encore plus jeune que cela.
C) Les intérêts et le fonctionnement d’un réseau social
Un réseau social peut avoir plusieurs buts :
- Faire des rencontres
- Maintenir le contact
- Se créer un réseau professionnel
- Partager une passion
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- Trouver un travail…
Pour faire parti d’un réseau social, il faut se créer un compte. L’inscription est
généralement gratuite, rapide et simple. Elle demande des informations personnelles.
Ensuite, l’utilisateur recherche des contacts dont il pourra consulter le contenu qui pourront
voir son contenu.
Chaque utilisateur dispose d’une page qu’il alimente comme bon lui semble. Certaines
de ses informations personnelles qui définissent son profil (nom, prénom, date de naissance,
photo…) peuvent être révélées aux autres utilisateurs.
Ainsi une inscription sur les réseaux sociaux se fait de manière très simple. Cela induit
que tout le monde a la capacité de s’y inscrire, même les plus jeunes. Il existe un large choix
de réseaux, et donc de nombreuses sortes de publication. Cependant, le message ces
dernières peut avoir d’importants impacts sur certains individus. Les réseaux sociaux
possèdent de nombreux avantages mais transmettent parfois des messages choquants qui
peuvent provoquer des troubles chez les personnes les consultants. Par exemple, ces
troubles peuvent être liés à l’alimentation. Les réseaux sociaux participent donc à la
naissance de troubles alimentaires. Nous pouvons nous demander : comment les réseaux
sociaux permettent ils le déclenchement de troubles alimentaires ? Ont-ils que deseffets
négatifs ?
II) Le rôle des réseaux sociaux dans les troubles alimentaires
A) Une aide à leur développement
Dans un dossier de presse appelé « Les risques sanitaires liées aux pratiques
alimentaires d’amaigrissement » réalisé en 2010, l’ANSES (Agence nationale de sécurité
sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) déclarait qu’ « aujourd’hui, le
culte du corps et de son image constitue un fait social et soumet l’individu aux canons de
l’esthétique et de la normalisation du corps. ».
Le culte du corps parfait correspond à la tendance que les individus ont à vouloir être
jeune, bronzé, musclé et mince. Ainsi le culte du corps parfait provoque le culte de la
minceur. Ce dernier est relayé partout : à la télévision dans les publicités, dans la presse
féminine avec les régimes minceurs, au cinéma, dans les clips musicaux mais aussi sur les
réseaux sociaux.
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En effet, les publicités, les profils de célébrités sur les réseaux et bien d’autres
donnent à de nombreuses personnes l’envie de leur ressembler. Pour y arriver, elles sont
nombreuses à entamer divers régimes. Cependant, Estelle Masson,
membre du centre Edgar Morin (école des hautes études en
sciences sociales et centre national de la recherche scientifique),
affirme que « les nutritionnistes mettent en garde contre les dangers
des régimes à répétition et que les psychologues sonnent l’alerte
des ravages en termes d’image et d’estime de soi que produit
l’impératif de minceur sur les femmes qui n’y parviennent pas ou sur
celles qui y parviennent trop bien ». En effet, cela peut provoquer
des troubles alimentaires comme l’anorexie mentale, la boulimie et
autres chez certains individus.
Le public des réseaux sociaux est parfois très jeune. A l’adolescence notamment,
l’individu peut facilement tenter de s’identifier à tel mannequin ou telle célébrité. Cela peut
avoir des conséquences au niveau de son estime de soi et de sa confiance en lui. Il ne se
rend pas compte que dans les photos de mode ou autres, les personnes sont mises en
valeur grâce à des retouches, des filtres, des positions ou encore des jeux de lumière.
Depuis quelque temps, un nouveau mode de vie voit le jour sur les réseaux sociaux :
le « healthy ». Ce mot vient de l’anglais et se traduit par « en bonne santé ». Cela constitue à
mener une vie saine, en mangeant équilibré et en pratiquant du sport régulièrement. Sur les
réseaux sociaux, on peut le retrouver sous forme de comptes prônant des boissons
diététiques, des repas sans gras et sans sucre, une pratique du sport intensive, une vie
parfaitement saine.
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Ce type de compte peut développer de l’orthorexie qui est
un trouble alimentaire correspondant à l’obsession de manger
sain. En effet, certaines personnes pourraient culpabiliser de voir
quelqu’un capable de mener une vie très
saine et donc auraient envie de les imiter,
au risque d’aller à l’extrême et de
proscrire de nombreux aliments.
Au contraire, certains comptes mettent
en avant une nourriture très grasse :
hamburgers, frites, pizza, beignet… Dans
notre alimentation, il n’y a aucun aliment à prescrire mais certains
sont à limiter. Une trop forte consommation de ces produits peut
entraîner de l’obésité, du surpoids, des maladies
cardiovasculaires…
Depuis quelques années, une nouvelle tendance est apparue sur les réseaux
sociaux : les challenges. Il en existe de toute sorte mais le but est souvent le même : réaliser
le challenge, le poster sur les réseaux sociaux et inciter d’autres
personnes à le réaliser en les identifiant. Certains d’entre eux ont des
fins caritatives ou encore humoristiques. Cependant, certains sont très
dangereux comme le « iPhone 6 challenge » ou le « A4 waist
challenge ». Le premier consiste à placer un iPhone 6 sur ses genoux :
si les genoux dépassent sous l’iPhone la personne est considérée
comme trop grosse. Le second a pour principe de placer une feuille A4
de 21 cm de largeur devant son ventre. Si le ventre ne dépasse, le
challenge est considéré comme remporté.
Il en existe d’autres mais ces pratiques sont très dangereuses
car certaines personnes peuvent complexer de ne pas réussir ces
challenges et donc d’entamer des régimes très stricts, pour parfois
tomber dans des troubles alimentaires comme l’anorexie mentale, la
boulimie, l’hyperphagie…
Le but des réseaux sociaux est de permettre aux utilisateurs d’interagir entre eux.
Ainsi, des dispositifs sont mis en place pour assurer cela comme l’espace commentaire.
Cependant, cet espace n’est pas souvent très contrôlé et certaines personnes reçoivent des
commentaires dévalorisants sur leur publication comme par exemple sur leur physique. Ces
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phrases peuvent détruite la confiance en elle d’une personne et la mener vers différents
troubles alimentaires pour maigrir ou grossir.
Il est aussi important de préciser que certains comptes sur les réseaux sociaux et
certains blogs prônent des maladies psychologiques liées à l’alimentation. Par exemple, il
existe des personnes mettant en avant l’anorexie mentale. Ce mouvement est appelé « pro
ana ». Il en existe d’autres pour différentes pathologies.
Ainsi, les réseaux sociaux peuvent participer de différentes manières au
développement de troubles du comportement alimentaires : par leur contenu, par des
challenges, par les publicités… Cependant nous pouvons nous poser la question suivante :
les réseaux sociaux ont-ils forcément un impact négatif sur ces troubles ?
B) Un appui pour les personnes atteintes
Les réseaux sociaux permettent de fonder une communauté et de se sentir entouré.
En effet, ils sont vecteurs d’échanges et de communication.
Certaines personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire trouvent un
soutien nécessaire dans les réseaux sociaux comme Alexia, une jeune fille atteinte
d’anorexie mentale depuis l’âge de 12 ans. Elle a été hospitalisée et c’est ce qui a déclenché
son envie d’écrire. Elle a écrit un livre puis elle commence à parler de sa maladie sur les
réseaux sociaux, sur Youtube. Cela lui a permis d’avoir de moins en moins honte de sa
maladie, et donc à reprendre confiance en elle. Ensuite, elle a créé une plateforme
communautaire nommée « The brindilles ». Elle y parle de ce qui l’aide à aller mieux dans sa
vie de tous les jours. Son but est d’aider des personnes qui sont dans le même cas qu’elle à
emprunter doucement la voie de la guérison.
Un projet nommé « ANAMIA » (« ana » pour anorexie et « mia » pour boulimie) a vu
le jour et a pour but d’étudier la structure et l’influence des réseaux sociaux d’une personne
atteinte de troubles alimentaires sur son comportement alimentaire. Il est financé par
l’Agence Nationale de la Recherche. Des sociologues, des psychologues, des philosophes,
des juristes, des économistes et des informaticiens sont impliqués dans ce projet. Il s’est
déroulé en France et au Royaume-Uni. Il s’est déroulé de janvier 2010 à décembre 2012.
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Le projet a consisté à une étude sociologique qui permet de comparer des individus
anorexiques et boulimiques. Leurs réseaux sociaux étaient analysés.
Paola Tubaro, chercheuse au CNRS de Paris, explique que trois grandes questions
ont été soulevées : « Y a-t-il une sorte de fuite vers l’Internet de ces personnes qui ont du
mal à vivre leur vie sociale au quotidien, pour s’échapper d’une réalité vécue comme
difficile ? Est-ce que ces personnes cherchent à se faire du mal en allant sur ces sites ? Est-
ce que ces comportements signifient un rejet du système de santé ? ».
Cette étude a permis de mettre en évidence que les personnes atteintes de troubles
alimentaires ont besoin de beaucoup de soutien comme l’explique Paola Tubaro : « Les
personnes atteintes de troubles alimentaires ne veulent pas se sentir seules. Elles se
rendent sur les sites pour chercher des informations, mettre un mot sur un mal, se soutenir
réciproquement ».
Cette étude pourrait permettre la mise en place d’une forme de forum organisé
par des professionnels qui pourraient assurer le soutien nécessaires à ces personnes. Ainsi
les réseaux sociaux pourraient contribuer à un moyen d’aider les personnes atteintes de
troubles alimentaires.
Les réseaux sociaux exposent les individus à de nombreux risques concernant leur
santé. Cependant, ils permettent aussi à certaines personnes de trouver du soutien dans
leur maladie grâce à de nombreux moyens. De plus, la recherche tente de trouver des
solutions pour combler le soutien dont manque les personnes atteintes de troubles
alimentaires.
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Conclusion
Ainsi, les réseaux sociaux regroupent de nombreux sites Internet permettant à des
individus de créer des liens sociaux et d’interagir entre eux. Il en existe beaucoup, dont les
plus connus sont Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat… Leur facilité d’accès ainsi que
leur principe très simpliste permettent à de nombreuses personnes de s’y inscrire, même les
plus jeunes.
Cependant, les réseaux sociaux présentent de nombreux risques. Selon des
chercheurs américains, se connecter avec excès sur les réseaux sociaux augmente le risque
de développer des troubles alimentaires. En effet, leurs contenus prônant le culte de la
minceur comme les publicités ou les blogs mettant en avant l’anorexie comme le mouvement
« Pro-Ana » favorisent les troubles du comportement alimentaire.
Néanmoins, les réseaux sociaux n’ont pas que des effets négatifs. Les personnes
atteintes de troubles alimentaires ont le plus souvent besoin de beaucoup de soutien. Ce
dernier peut être apporté par une communauté virtuelle.
Selon moi, les réseaux sociaux peuvent influencer des individus car on ne comprend
pas tous les choses de la même manière. Par exemple, la mode « healthy » met en avant
une alimentation équilibrée et une pratique régulière du sport, mais pas une privation
alimentaire. Cependant, il existe des dangers comme les challenges, dont il faut se méfier et
protéger les plus jeunes. On peut aussi ajouter que les réseaux sociaux peuvent aider de
nombreuses personnes grâce à l’aide dont ils peuvent recevoir d’autres personnes dans leur
cas qui leur donnent des conseils pour aller mieux.
Suite à ces explications, nous pouvons nous demander : comment le lien entre
réseaux sociaux et troubles alimentaires va-t-il évoluer au cours du temps ?
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English Summary :
Social networks regroup many websites which permit to people to create links
between them and to interact together. There are a lot of social networks and the most
popular are Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram... The principle is simple: you have to
create an account with personal information. Then you can post photos, text, videos and
people can comment it. The goal is to share with others.
Social networks have a lot of advantages. You can keep contact with people, create
professional relations... However, it presents also risks. According to American searchers,
when you use too much social networks increases the risk to have eating disorder like
anorexia or bulimia. Sometimes, the content of publication has an effect on an user and it
can caused problems on the health of the person. On social networks, the perfect body is
everywhere: in publicities, in musical videos... As well, people want to be like that. They start
restrictive diets and that can lead to eating disorders. Furthermore, challenges exist to
encourage people to be the skinnier possible.
Nevertheless, social networks can also help people who have eating disorders
because they need support. The community created by it can help those people.
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Bibliographie
Sites Internet
http://www.anamia.fr/Site récapitulant le projet ANAMIA
http://epn.pierrefitte93.fr/wp-content/uploads/2012/08/r%C3%A9seaux-sociaux-pr%C3%A9sentation.pdfPrésentation sur les réseaux sociaux : « Les réseaux sociaux, en comprendre le principe et le fonctionnement »
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Reseau-social-242949.htm#1HkmImASfMi8k2zP.97Définition d’un réseau social
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-reseaux-sociaux/Article sur les chiffres des réseaux sociaux en 2017
http://pmtic.net/sites/default/files/filemanager/memos/pmtic_com_media_reseaux_sociaux.pdfFiche « Les réseaux sociaux » réalisée par le PMTIC (Plan Mobilisateur TIC) en 2017
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/154660/Quelles-sont-les-fonctionnalites-des-reseaux-sociauxArticle « Quelles sont les fonctionnalités des réseaux sociaux ? » publiée en 2016
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-diktat-des-apparencesArticle « Le diktat des apparences » écrit par Philippe Testard-Vaillant et publié en août 2015
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/1700-Anorexie-les-reseaux-sociaux-tissent-une-solidariteArticle « Anorexie : les réseaux sociaux tissent une solidarité » écrit par Raphaëlle Maruchtich en décembre 2012
Vidéos
https://www.youtube.com/watch?v=tNFLK6gAE_cDocumentaire « En quête d’actualité » diffusé sur D8 en 2014 : « Facebook, Twitter … : les réseaux sociaux sont-ils vraiment nos amis ? »
https://www.youtube.com/watch?v=RmXSClKXjUkExtrait de l’émission « Mille et une vies », diffusé sur France 2 en février 2017 : « Anorexie : vers la guérison grâce aux réseaux sociaux »
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