F202 Premier Examen NOM : Corrigé

I. Expression orale [20%]

A. Prononciation d'un passage Manon des sources (pp. 93-94) [10%]

__ Excellent __ Très bien __ Bien __ Assez bien __ Passable __ Inacceptable

B. Images à commenter : Manon des sources [10%]

II. Compréhension orale (Manon des sources) [20%]

Vous entendrez un passage du film dans lequel Delphine et César se souviennent du passé. Encerclez clairement les mots prononcés par les acteurs.

-- Je t’ai reconnu à ton (1) pas.

-- Tu as l’oreille fine comme un œil !

-- Ça ne remplace pas, César. Non, ça (2) ne remplace pas…. C’est bien joli, la danse du

ventre, mais tu as fait (3) une belle bêtise quand tu étais là-bas…

-- Moi (4) ?

-- Je dis (5) « une bêtise », mais c’est presqu’un crime !

-- Je ne vois pas de quelle (6) bêtise tu parles (7) ? Quand j’ai été blessé, ils allaient me nommer caporal.

-- Ça, c’est autre chose. Je pense (8) à une lettre que (9) tu as reçue.

-- Quelle (10) lettre ?

-- Une … qui méritait bien une réponse. Et toi (11), tu n’as pas répondu (12). 

-- Une lettre de qui  (13) ?

--Je comprends (13) que tu ne veux pas me le dire, parce que tu crois que je le sais (14) pas.

-- Delphine, je te jure…

-- Ne jure pas (15), gros mécréant ! Excuse-moi de te faire penser à quelque chose qui te

(16) déplaît.

-- « … qui me déplaît » ? Écoute, Delphine, nous sommes (17) devant l’église, et je vois la Croix, là-haut sur le clocher. Eh bien, devant cette croix, je te jure que je n’ai pas reçu de lettres, sauf de mon père, d’Anglade, de Castagne.

-- Ça, alors, ce serait un désastre.

-- Pourquoi (18) ?

-- Jure-moi encore que tu me fais pas des hypocrisies.

-- Je le jure. Qui (19) est-ce qui (20) m’a écrit ?

-- Florette.

III. Expression écrite [50%]

A. Négation en contexte (Manon des sources) [10%] Récrivez tout en italique au négatif.

1. Il y avait quelqu’un dans le petit jardin potager (ne – personne) .

Il n’y avait personne dans le petit jardin potager.

2. Et toi, pourquoi tu t’es marié ? (ne – pas)

Et toi, pourquoi tu ne t’es pas marié ?

3. Manon aimait les petites rues et la foule (ne – ni – ni )

Manon n’aimait ni les petites rues ni la foule.

4. Il s’est aperçu qu’il glissait lentement… (ne – pas)

Il ne s’est pas aperçu qu’il glissait lentement.

5. Et il y a nous deux ! (ne – plus – que )

Et il n’y a plus que nous deux !

6. Quelqu’un pourra les trouver (Personne – ne).

Personne ne pourra les trouver.

7. Alors demande-moi quelque chose. (ne – rien)

Alors ne me demande rien.

8. Il y en a eu d’autres [sources] dans le pays ! (ne – jamais)

Il n’y en a jamais eu d’autres dans le pays.

9. Une fille pauvre a refusé un Soubeyran, a dit le Papet. (ne – jamais)

Une fille pauvre n’a jamais refusé un Soubeyran.

10. J’ai une famille. (ne – plus)

Je n’ai plus de famille.

11. Écoute, va-t’en. (ne – pas)

Écoute, ne t’en va pas.

12. Dans le pays, il y a eu moi qui ai eu l’idée de faire des œillets … (ne – que)

Dans le pays, il n’y a eu que moi qui ai eu l’idée de faire des oeillets.

13. Depuis quatre ans, elle l’avait vu… (ne – plus)

Depuis quatre ans, elle ne l’avait plus vu …

B. Pronoms en contexte (Manon des sources) [20%]Remplacez les trous par les pronoms qui figurent ci-dessous pour rétablir le texte original. [No pronoun will be used more than once.]

-- Oui, a dit le Papet inquiet. Il y en a beaucoup. Ce grillage que (1) tu vois là, c'est un

ancien parc à lapins et il y en (2) a deux douzaines qui (3) sont partis dans la

nature....

Elle a pris le couteau et l'a regardé longuement et a pensé :

-- S'il revient, je le verrai et je le (4) lui (5) rendrai. S'il ne revient pas, tant pis pour

lui !

-- Écoute Papet, je te comprends, mais il faut me laisser encore un an... Et puis,

laisse- moi (6) choisir. Ces trois-là ne me plaisent pas. [...] Je viens de boire beaucoup

de vin et je ne sais pas ce qui (7) m'arrive.

Si elles avaient voulu rester à la ferme, elles y (8) seraient encore. Elles me feraient

des bouquets et je leur (9) donnerais des sous.

-- C'est mon couteau ! celui (10) que j'avais perdu le jour où (11) j'ai rencontré le

troupeau sans berger...

-- Cette femme ? Quelle femme ? a balbutié Ugolin.

-- Celle (12) que tu vas voir tous les jours.

-- Je veux me (13) marier avec toi (14) ! a dit Ugolin. […] Parce que je t’ (15) aime !

-- Delphine, j’ai pensé à la lettre dont (16) tu m’as parlé hier.

celle | celui | ce qui | ce que | dont | elle | en | eux | la | le | leur | lui | me | moi | où | que | qui | te | toi | y

En tête venait la mariée, la petite Manon, dans la robe traditionnelle de tulle blanc et,

avec sur ses cheveux dorés, la couronne de fleurs d’orangers. Elle s’appuyait sur le

bras de Victor, grandiose, drapé dans une cape noire. Derrière eux (17) marchaient

gravement Bernard et sa mère….

-- La petite Manon ? a demandé l’inconnu.

-- Elle-même ! Vous la (18) connaissez ?

Voilà ce que (19) je vous propose, a dit Victor.

C’est cette année-là que la vieille Delphine est revenue au village […] Presque tous

les passants lui faisaient un peu de causette et souvent le Papet qui l’avait connue

autrefois venait s’asseoir près d(e) elle (20).

C. Interrogatif en contexte (Manon des sources) [10%] Match to reconstruct the original questions.

B 1. D’où A. est pleine de louis d'or ?I 2. quoi B. venait l'instituteur ? – De Lachau, dans la Drôme. G 3. Qu’est-ce que C. mission le prêtre a-t-il à remplir ?H 4. Comment D. naît l’enfant de Manon ? à Noël ?C 5. Quelle E. de louis d'or y a-t-il dans le mas de Macassan ?A 6. Qu’est-ce qui F. Ugolin s’est-il pendu ? J 7. À qui G. Pamphile a annoncé ? de bonnes nouvelles ?F 8. Pourquoi H. était le dos du nouveau né ?D 9. Quand I. C'était la faute à ___ ? à l'Afrique ?E 10. Combien J. César laisse-t-il tous ses louis d'or ? au fils de Bernard et

de Manon ?

D. Questions variées : Manon des sources [10%]Répondez en français avec des phrases complètes à 5 questions sur les 10 (sujet et verbe au minimum).

1. Qu'est-ce qu'Ugolin attache à la poitrine ?

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2. Qui Amélie accuse-t-elle d'avoir arrêté l'eau de la fontaine de la ville ?

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3. Le curé dit pourquoi l'eau ne coule plus. Selon lui, qui est responsable de ce problème ?

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4. Anglade veut que Manon fasse quoi, exactement, pour ramener l’eau au village ? Elle accepte ou refuse ?

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5. Qui Manon accuse-t-elle d'avoir bouché la source aux Romarins et causé la mort de son père ?

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6. Les Bastidiens apprennent l’identité de la grand-mère de Manon. Qui est-ce ?

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7. Qu'est-ce que le maire, Philoxène, redemande à Manon et qu’est-ce que Bernard pense qu’elle devrait faire ?

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Vérifiez, s’il vous plaît, que vos réponses sont formulées en des phrases complètes.

IV. Lecture : Manon des sources [10%]

Une mort et une naissance

Vers dix heures, on a vu arriver l'instituteur qui venait choisir le pain. Il a déclaré que son fils était né à 5 heures 35 du matin, le jour de Noël, qu'il avait les yeux bleus et les cheveux blonds de sa mère et que son dos était merveilleusement droit. Il se montrait aussi fier que s'il avait fait cet enfant tout seul. C'est à ce moment-là que Pamphile est entré et a annoncé la mort du Papet. Les obsèques ont été solennelles. Presque tout le village a accompagné au cimetière le dernier des Soubeyran. Après le cimetière, M. le curé est allé frapper à la porte de l’instituteur. Manon, toute fière, pensait qu'il venait la féliciter à domicile. Le prêtre a commencé à faire ses compliments aux heureux parents et à parler du baptême, puis il a dit en sortant de sa poche une lettre cachetée : - Maintenant, j'ai une mission à remplir. César Soubeyran, qui vient de mourir, m'a chargé d'apporter cette lettre. Je dois la remettre à Madame. - A ma femme? a dit Bernard. - Oui, a répondu le curé. Il a donné la lettre à Manon et il est parti. Bernard est venu s'asseoir sur le lit et ils ont commencé la lecture, joue contre joue.

Chère petite Marion, Le notaire des Ombrées te dira que je te laisse tout mon bien...  Fais bien attention au petit mas de Macassan. Dans la cuisine, sous le lit, dis à ton mari de creuser juste au milieu... Il y trouvera une grosse marmite pleine de louis d'or. Il y en a six mille. C'est le trésor des Soubeyran depuis la révolution. Mais c'est pas pour toi, c'est pour ton enfant, mon arrière petit-fils. Parce que ton père, c'était mon fils, mon Soubeyran, que j'ai tant désiré toute ma vie et que j'ai laissé mourir...  Au village, il y a quelqu'un qui sait tout et si tu lui parles de la lettre, elle t'expliquera : c'est Delphine, la vieille aveugle. Demande-lui. C'est la faute à l'Afrique...  Je n'ai jamais osé te parler, mais peut-être que maintenant tu peux me pardonner et des fois faire une petite prière pour le pauvre Ugolin et le pauvre moi. Pense un peu que j'ai jamais voulu m'approcher de mon fils. Sa voix, je l’ai pas connue, ni son visage... Alors tu comprends que j'ai envie de mourir parce que même l'enfer, c'est un délice. Et puis là-haut, je vais le voir et j'ai pas peur de lui. Maintenant il sait qu'il est un Soubeyran. Adieu, ma petite, Ton grand-père César Soubeyran

Répondez en français avec des phrases complètes (sujet et verbe au minimum) aux questions qui portent sur le passage ci-dessus. Répondez à au moins 5 sur les 7 questions.

1. Est-ce que le nouveau-né de Manon est bossu ?

2. Qu’est-ce qui s’est passé le jour de Noël où le fils de Manon et de Bernard est né ?

3. Qui doit remettre la lettre de César à Manon ?

4. Qu’est-ce que César a caché dans la cuisine du mas de Macassan ?

5. Si Jean Cadoret, le bossu de Crespin, est le père de Manon, qui est son grand-père ?

6. César a-t-il peur de mourir ?

7. Qu’est-ce que Delphine expliquera à Manon ?

Vérifiez, s’il vous plaît, que vos réponses sont formulées en des phrases complètes.

V. Crédits supplémentaires – passé simple. [0 à 5 %]

Mettez au passé composé.

1. elle répondit → elle a répondu

2. je vis → j’ai vu

3. ils eurent → ils ont eu

4. elle fit → elle a fait

5. nous fûmes→ nous avons été

le texte

Je t’ai reconnu à ton pas.

Tu as l’oreille fine (1) comme un œil  (2) !

Ça ne remplace pas, César. Non, ça ne remplace pas….

C’est bien joli, la danse du ventre (3), mais tu as fait une belle bêtise quand tu étais là-bas…

Moi ?

Je dis (4) « une bêtise », mais c’est presqu’un crime !

Je ne vois pas (5) de quelle bêtise tu parles?

Quand j’ai été (6) blessé, ils allaient (7) me nommer caporal.

Ça, c’est autre chose. Je pense à (8) une lettre que tu as reçue.

Quelle lettre  (9) ?

Une qui méritait bien une réponse. Et (10) toi, tu n’as pas répondu. 

Une lettre de (11) qui ?

Je comprends que tu ne veux pas me le dire, parce que tu crois que je le sais pas (12).

Delphine, je te (13) jure…

Ne jure pas, gros (14) mécréant ! Excuse-moi de te faire (15) penser à quelque chose qui te déplaît.

« … qui me déplaît » ?

Écoute, Delphine, nous sommes devant (16) l’église, et je vois la Croix, là-haut sur le clocher. Eh bien, devant cette croix, je te jure que je n’ai pas reçu de lettres (17), sauf de mon père, d’Anglade, de Castagne.

Ça, alors, ce serait (18) un désastre.

Pourquoi ?

Jure-moi encore que tu me fais pas (19) des hypocrisies.

Je le jure. Qui est-ce qui (20) m’a écrit ?

Florette.

Corrigé

Je t’ai reconnu à ton pas.

Tu as l’oreille bonne / fine (1) comme un œil / œillet (2) !

Ça ne remplace pas, César. Non, ça ne remplace pas….

C’est bien joli, la danse du ventre / l’Afrique (3), mais tu as fait une belle bêtise quand tu étais là-bas…

Moi ?

Je dis / J’ai dit (4) « une bêtise », mais c’est presqu’un crime !

Je ne vois pas / Je ne comprends pas (5) de quelle bêtise tu parles?

Quand j’ai été / j’étais (6) blessé, ils allaient / on allait (7) me nommer caporal.

Ça, c’est autre chose. Je pense à / de (8) une lettre que tu as reçue.

Quelle lettre / Laquelle (9) ?

Une qui méritait bien une réponse. Et / Mais (10) toi, tu n’as pas répondu. 

Une lettre de / par (11) qui ?

Je comprends que tu ne veux pas me le dire, parce que tu crois que je ne le sais pas / je le sais pas (12).

Delphine, je te / le (13) jure…

Ne jure pas, gros / grand (14) mécréant ! Excuse-moi de t’avoir fait / te faire (15) penser à quelque chose qui te déplaît.

« … qui me déplaît » ?

Écoute, Delphine, nous sommes en face de / devant (16) l’église, et je vois la Croix, là-haut sur le clocher. Eh bien, devant cette croix, je te jure que je n’ai pas reçu de lettres / jamais reçu de lettres (17), sauf de mon père, d’Anglade, de Castagne.

Ça, alors, ce serait / ce sera (18) un désastre.

Pourquoi ?

Jure-moi encore que tu ne me fais pas / tu me fais pas (19) des hypocrisies.

Je le jure. Qui est-ce qui / Qui est-ce que (20) m’a écrit ?

Florette.