UN TRAIT D’UNION

Bulletin d’information familial Édition 17, volume 4, avril 2017

Un méli-mélo printanier o L’estime de soi, comment aider

notre ado à l’acquérir….P.2o Une histoire de fleur....P.5o L’art de communiquer ……P.8o Job d’été : 7 pistes pour notre ado.....P.11o Spectacle d’humour le 13 mai 2017 (20$)…..p.12

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L’estime de soi, comment aider notre ado à l’acquérir.

L’impact que nous avons sur notre jeune à une grande importance sur l’estime qu’il aura. Nous ne savons pas toujours comment agir pour aider notre jeune à bien se construire. Voici quelques astuces pour nous aider à bien jouer notre rôle.

Nous devons avant tout avoir une attitude positive. Ce qui veut dire que nous devons encourager nos enfants à avoir de bons comportements et de bonnes habitudes de vie.

Nous devons aussi apprécier ce que notre jeune fait de bien. C’est important de faire ressortir les bons gestes que fait notre ado pour lui démontrer qu’on ne voit pas seulement ses mauvais comportements.

Nous devons inclure l’avis de notre enfant dans certaines situations, ainsi, il se sentira plus important et pris en considération. Il est important de lui montrer qu’on l’aime, il se dira qu’il peut être aimé par d’autres personnes aussi.

Il est bien de souligner, avec des commentaires positifs, ses réussites et nouvelles habiletés qu’il a acquises.

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Lorsque notre jeune affronte des situations qui sont nouvelles et frustrantes, nous devons l’encourager à continuer et le soutenir pour qu’il ne vive pas une trop grande frustration. Nous devons l’aider à trouver des solutions à ses problèmes en lui donnant des trucs et en réfléchissant avec lui.

Quand nous ne sommes pas d’accord avec un geste ou la façon qu’il agit, nous devons effacer le TU de notre phrase et utiliser une phrase avec le JE, ce qui permet de mieux se faire comprendre. Ce changement de pronom fera en sorte que notre jeune ne se sentira pas attaqué et jugé.

Nous devons aider notre enfant à se sentir fier de ses forces, car nous focalisons trop souvent sur les points faibles.

Notre enfant doit apprendre à avoir une certaine indépendance. Nous pouvons trouver cela difficile de laisser notre jeune devenir un adulte, car nous voudrions les garder près de nous plus longtemps.

Notre jeune a besoin de se connaître pour pouvoir développer une bonne estime de soi. Notre rôle est donc de l’aider à se connaître et à prendre le temps de s’écouter.

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Nous avons l’habitude de mettre l’emphase sur les erreurs que commet notre jeune. Ce qui peut lui donner l’impression qu’il n’est pas bon. Il est donc important de lui expliquer que tout le monde fait des erreurs même nous et que celles-ci nous aident à évoluer. Nous devons l’amener à réfléchir aux conséquences qui découlent de ses erreurs et de ses gestes.

Nous avons parlé des choses à faire, mais il y a des comportements et réactions à éviter pour aider notre jeune.Nous avons souvent tendance à surprotéger notre enfant, car nous ne voulons pas qu’il souffre. Le fait de le surprotéger nuit à son bon développement et l’empêche même parfois de faire ses propres erreurs. Nous devons éviter de contrôler notre jeune abusivement, ce qui peut le pousser à s’éloigner et à croire qu’il n’est pas capable de faire quelque chose par lui-même.

Il est facile pour nous en tant que parent d’avoir des attentes qui sont irréalistes à l’égard de notre enfant. Nous devons prendre le temps de regarder les attentes que nous avons envers lui et de réfléchir, si cela n’est pas irréaliste. Si tel est le cas, nous devons trouver d’autres attentes qui sont plus cohérentes avec le potentiel de notre adolescent.

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Une histoire de fleurL’histoire que je vous raconte s’est passée dans un parc fleuri. Vous savez, un de ces endroits que bien des gens aiment visiter pour admirer la beauté des fleurs.

Dans ce genre de parc, les visiteurs marchent dans les sentiers et d’un côté comme de l’autre, ils voient toutes sortes de fleurs : des bégonias, des pétunias, des marguerites, des roses et bien d’autres encore.

Cependant, ce que les visiteurs ne savent pas, c’est que le soir venu, lorsque tout le monde est parti, lorsqu’il n’y a vraiment plus personne dans le parc, les fleurs se mettent à communiquer entre elles. Eh oui! Même qu’une gentille et merveilleuse fée vient les rencontrer chaque nuit pour vérifier si tout va bien pour elles.

Le matin, lorsque les jardiniers arrivent en premier, tout est redevenu calme, silencieux. Or, une nuit pendant sa visite, la bonne fée trouve les fleurs plus agitées qu’à l’habitude. C’était la première fois qu’elle ressentait du mécontentement parmi les fleurs.

Depuis plusieurs jours, les fleurs avaient remarqué que lorsque les touristes se promenaient dans le parc, ils avaient l’habitude de s’attarder plus longuement dans l’allée des rosiers; ils prenaient le temps d’admirer les superbes roses rouges qui s’épanouissaient et qui étaient particulièrement belles. Les fleurs ont décidé de faire une demande bien surprenante à la bonne fée. Toutes les fleurs, la supplièrent de les transformer en ces merveilleuses roses rouges, que les touristes aimaient tant admirer.

La fée étant capable de répondre à cette demande, voulait tout d’abord s’assurer que cela était réellement le désir de TOUTES les fleurs du parc, et que ce désir était profond. Or, étant bel et bien le cas, la fée leur répondit : « Cette nuit, après votre le levé du soleil, votre désir sera exaucé. » Le lendemain matin, dès que les jardiniers arrivèrent, ils furent déboussolés et n’en revenaient pas de ce qu’ils apercevaient.

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Partout dans ce parc, dans chacune des allées, il n’y avait que des roses rouges… De magnifiques roses rouges bien sûr, mais il n’y avait que ça.

Lorsque les touristes commencèrent à arriver, eux aussi étaient très surpris de voir ces innombrables roses rouges partout dans le parc. Elles étaient belles, très belles même, mais il n’y avait que ça. Pendant qu’ils marchaient dans les allées, plusieurs touristes étaient un peu déçus, car ils s’attendaient à observer des variétés de fleurs. C’était, en tout cas, ce qu’ils espéraient et c’était principalement ce qui leur avait donné le goût de visiter le parc.

La visite de plusieurs gens fut de courte durée. Ce parc était beau, c’est certain, mais d’une allée à l’autre, ces derniers voyaient sans cesse et la même sorte de fleurs : des roses rouges!

Les jours suivants, de moins en moins de gens visitaient ce parc pour y admirer les fleurs. Puis, au fil des jours, quelques personnes seulement — toujours les mêmes — venaient marcher dans le parc, conversaient entre elles et ne portaient pas vraiment attention à leur entourage; les fleurs ressentaient beaucoup de tristesse!

Une nuit, les fleurs supplièrent la bonne fée – qu’ils n’avaient pas aperçue depuis un bon moment – de revenir les voir, car elles avaient une demande bien importante à lui faire. Gentille comme toujours, la fée prit le temps de les écouter. Elle n’était pas surprise du tout de ce que les fleurs lui demandèrent cette nuit-là. Elles voulaient toutes redevenir les mêmes fleurs qu’elles étaient auparavant. La fée leur répondit alors « Vous savez, quand j’ai décidé d’exaucer votre désir et de vous transformer toutes en roses rouges, je savais que les gens se désintéresseraient de vous assez rapidement. Je voulais quand même vous donner une grande leçon. Je savais où cela vous mènerait, mais je voulais que vous le constatiez vous-mêmes. Or, maintenant, vous en vivez les résultats. Les gens ne viennent plus vous

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voir et s’ils viennent, ils ne restent pas longtemps et ne vous remarquent même plus, même si vous êtes d’une beauté resplendissante. Là où les fleurs, tout comme les gens, essaient trop de se copier les uns, les autres, il n’y a plus de vie. Il n’y a que tristesse et ennui. Maintenant vous le savez! »

À la suite de son discours, la fée annonça aux fleurs que la nuit venue, elles dormiront d’un profond sommeil et que le lendemain matin à leur réveil, elles seront redevenues elles-mêmes, petites ou grandes fleurs, avec leurs couleurs et leurs parfums d’avant. Cette fois, elle mentionne à ses protégées son désir que ces dernières soient fières d’être ce qu’elles sont, et qu’elles cesseront enfin d’envier les autres. « Mes sœurs, soyez vous-mêmes et soyez fières de l’être! Chacune de vous est belle à sa façon et c’est important que vous rayonniez toute la beauté dont vous êtes capable, cette beauté qui est personnelle à chacune d’entre vous. C’est d’ailleurs cette grande variété de beautés différentes qui donne tout son charme à un parc tel que le vôtre! »

Cette nuit-là, toutes les fleurs s’endormirent d’un sommeil réellement reposant. Le lendemain, elles étaient ravies d’être redevenues comme avant. Leur joie était si grande que, partout dans le parc, on pouvait sentir tous les délicieux parfums de chacune d’entre elles. Les jardiniers étaient soulagés, et même ravis de ce qu’ils y découvrirent ce matin-là. La nouvelle s’est si vite répandue, que les touristes vinrent nombreux. Maintenant, ils s’attardent plus longuement pour admirer la beauté de ce parc!

De jour en jour, toutes les fleurs s’embellissaient, chacune à leur manière. Les jardiniers recevaient des compliments pour la beauté qui rayonnait dans ce parc. Mais chaque jardinier pensait : « Je ne sais pas ce qui se passe ici! Je prends soin des parterres comme à l’habitude. Malgré notre travail habituel et inchangé à tous, le parc est resplendissant, bien plus qu’auparavant! C’est à n’y rien comprendre. Cela nous comble de bonheur! »

Référence : www.graal.ca

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Une communication positive entre les membres d’une famille dans laquelle chacun peut exprimer ses idées, ses goûts et ses émotions est essentielle à une relation familiale satisfaisante et agréable. Afin d’améliorer la communication au sein de votre famille, il y a bien entendu certains éléments à respecter.

D’abord, accordez toute votre attention au membre de la famille qui veut vous parler. Arrêtez de faire ce que vous faites et démontrez-lui de l’intérêt sincère.

Regardez votre interlocuteur dans les yeux pour qu’il se sente écouté. Touchez-le à l’occasion si possible. Votre communication non verbale (bras, yeux, visage…) est aussi importante que ce que vous exprimez avec des mots. Écoutez ce que la personne a à dire sans l’interrompre. Essayez de comprendre ce que ressent la personne devant vous, même si vous n’êtes pas d’accord avec son comportement. Acceptez les silences. Évitez les obstacles à la communication : commander, menacer, moraliser, conseiller, critiquer, blâmer, accuser, ridiculiser, diagnostiquer, vouloir avoir raison à tout prix…

Pour vous aider, voici quelques trucs et conseils pour éviter que vos discussions tournent souvent en chicane.

Choisissez un moment qui convient aux deux personnes. Prévoyez suffisamment de temps. Vous pouvez définir un temps maximum.

Choisissez un endroit propice où vous ne serez pas dérangés. Établissez ensemble des règles à respecter pour favoriser une bonne communication et quoi faire si l’un des deux brise une des règles établies. Cela démontre que vous êtes tous les deux responsables du bon fonctionnement de la discussion.

Définissez le problème. Racontez le problème chacun votre tour; parlez des émotions que le conflit vous a fait vivre à tour de rôle; dites à l’autre ce que vous attendez de lui. Nommez tous les deux les motifs d’insatisfactions, les besoins non répondus et les émotions ressenties.

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Évitez les phrases commençant par Tu, elles ont un ton accusateur : tu es toujours en retard, tu cries tout le temps, ça m’énerve. Cela peut

faire partie des règles établies du début. Il est plutôt avenant de commencer vos phrases par Je. De cette manière, vous exprimerez ce que vous ressentez : Je suis dérangé par tes retards, Je deviens impatient quand tu cries après moi. Cela peut aussi faire partie des règles établies.

Montrez que vous avez compris ce que l’autre personne ressent en reformulant le sentiment qu’il vit. Énumérez toutes les solutions qui vous viennent à l’esprit, sans les commenter. Évaluer ensuite chaque possibilité. Éliminez les solutions irréalistes ou inefficaces. Choisissez la solution qui vous convient à tous les deux.

Finalement, essayez tous les deux de rester calmes. Si la tension monte trop, il serait préférable de continuer la discussion plus tard ou à un autre moment.

Il est également important de savoir gérer sa colère, lorsque vous êtes en conflit avec une autre personne. Lorsque l’on gère sa colère, la communication est alors plus efficace. Dans le modèle de la gestion de colère, les manifestations de colère sont divisées en trois zones.

Pour chaque zone, il existe quelque point qui la caractérisent et des pistes de solutions qui s’y rattachent. Sur une échelle de 0 à 10, la première zone se situe entre 0 et 5. Cette zone est la zone de gestion. Dans cette zone, la personne possède une bonne objectivité, un bon contrôle de soi, une ouverture à entendre le point de vue de l’autre, une capacité de compréhension et elle à un accès à ses ressources personnelles et à des stratégies positives pour gérer le différent.

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Bien sûr, il existe plusieurs solutions en lien avec la première zone : Rechercher sa propre part de responsabilités, parler du problème en

utilisant le JE et développer une bonne hygiène de gestion de conflits (ne pas attendre d’être complètement exaspéré avant d’en parler).

La deuxième zone est la zone dangereuse. Sur une échelle de 0 à 10, cette zone se situe de 5 à 7.

Dans cette catégorie, la personne a de la difficulté à être objective, une forte tendance à blâmer et à accuser l’autre. Elle a également des réactions impulsives à surveiller.

Pour une meilleure gestion de votre colère : assurez-vous que les deux personnes soient dans de bonnes dispositions avant d’entamer la discussion. Par exemple, plus calme, dans un endroit approprié, pas de bruit ambiant dérangeant, etc. Vous pouvez également prévoir un temps d’arrêt si la conversation dégénère.

En troisième zone, on retrouve la zone destructrice. Sur une échelle de 0 à 10, cette Zone se situe entre 7 et 10.

Ici, la colère à réellement un pouvoir de distorsion, d’exagération et de noircir la lecture de la réalité. S’exprimer dans ces conditions, c’est l’équivalent de naviguer sans boussole. La colère amplifie les réactions, ce qui amène souvent à exprimer des opinions ou propos excessifs, dont on regrette amèrement une fois l’excès de colère passée. Ceux-ci sont malheureusement déjà exprimés et peuvent continuer de résonner un bon moment dans la mémoire de chacun.

Heureusement, il existe des solutions : se taire, prendre un temps d’arrêt, éviter absolument de prendre des décisions ou de manifester des réactions impulsives. Afin d’éliminer les tensions physiques, vous pouvez faire des exercices de respiration, sportif ou autres.

Référence : Grandir avec notre enfant, 5 à 18 ans. ET Parent ado, vol.1, numéro 5/numéro 2.

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Job d’été: 7 pistes pour notre ado

L’année scolaire s'achève, place aux vacances! Pas si vite: l’été est souvent le meilleur moment pour décrocher un premier job d’étudiant. Voici quelques pistes pour aider notre ado à trouver un emploi d’été.

1. Dès le mois d’avril, notre jeune doit dire à tout le monde qu'il souhaite travailler cet été. De notre côté, on en parle à notre entourage et aux commerçants qui nous connaissent bien. C'est souvent ainsi que les ados dénichent leur premier emploi.

2. Il peut même annoncer sa recherche d'emploi sur son statut Facebook. Qui sait, l'un de ses quelques 500 amis pourrait l'introduire auprès de son employeur!

3. Il peut aussi faire le tour des supermarchés, des restaurants et des commerces du quartier avec des copies de son curriculum vitae (y inscrire les expériences de bénévolat, les activités parascolaires, les mentions d'honneur, etc.).

4. Plusieurs municipalités embauchent des étudiants pendant l'été, notamment pour les camps de jour et l'entretien des espaces verts. On s'informe auprès de la nôtre.

5. Le site Placement étudiant d'Emploi Québec permet de proposer ses services et d'accéder à une banque d'emplois. Le site du Programme fédéral d'expérience de travail étudiant propose quant à lui, des emplois à la fonction publique fédérale, y compris au sein de Parcs Canada et des Lieux historiques nationaux du Canada.

6. Des camps de vacances sont à la recherche de moniteurs. On consulte le site de l'Association des camps certifiés du Québec.

7. Enfin, notre ado peut créer son propre emploi en proposant ses services dans le voisinage: gardiennage, tonte de pelouse, peinture de clôtures, lavage de vitres, etc. Il pourra ensuite faire valoir cette expérience lors de sa prochaine recherche d'emploi, sur son C.V., l'été prochain.

Référence : NATHALIE VALLERAND, COUP DE POUCE, MAI 2011

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Dans le cadre de notre 35e anniversaire, la Maison des jeunes Trait d’union de Victoriaville a décidé d’innover dans ses moyens de financements cette année.

Pour ce faire, nous avons invité l’humoriste Martin Turgeon, un artiste de la relève, pour un spectacle bénéfice au Carré 150. Grâce à nos nombreux commanditaires, les jeunes membres de la Maison auront la chance de vivre, des activités à moindre coût, tout au long de l’année. Venez encourager un organisme de la région!