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email : bruno [email protected] de Bruno MARTIN-VALLAS Institut du Management Durable Route de Mudaison 34 130 LANSARGUES Tél 06 24 34 05 83 email [email protected] à : éditeur à Lansargues, le Samedi 12 Février 2011 objet : pré-livre « Transformations Mondiales » (A) où est-on ? (B) d’où ça vient ? (C) où ça va ? (D) qu’y peut-on ! Depuis plusieurs décennies je travaille sur nos transformations mondiales, pour éclairer où est-on, où va-t-on, d’où ça vient, comment ça marche, que peut-on y faire ? Je crois y avoir été productif et pertinent, avec des milliers de pages d’une grande créativité en observations, analyses, images, concepts, représentations et recommandations, dont j’ai pu faire quelques communications, animations, cours ou conférences (cv joint) : (A) où est-on ? … la machine à tout casser - machine à tout casser, machine à dégats, global destruction money making machine, - Système vicieux, l’enjeu de séparer mesureur-mesuré, contrôleur- contrôlé, médias-financiers - incarnation du libre échange, l’argent est un excellent serviteur mais un maitre catastrophique, (B) d’où ça vient ? … égoïsme & mensonge - le cc-ccc, notre cerveau collectif, le centre de contrôle commande d’ohm, nos media - media, mass media et micro media, - argent, l’excès de puissance de l’argent sur nos medias est le cancer du cerveau de l’organisme humanité mondiale, qui prolifère en métastases multinationales, - la puissance d’une démocratie réside dans la bonne séparation des pouvoirs entre ses cinq systèmes politiques, surtout mediatiques, puis législatifs, exécutifs, judiciaires et enfin financiers 1

Word template · Web viewBref, grâce à la Machine à faire tout pour rien, grâce au Capital, notre puissance d’homme transforme le monde en un petit village planétaire. Le villageois

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de Bruno MARTIN-VALLASInstitut du Management DurableRoute de Mudaison34 130 LANSARGUESTél 06 24 34 05 83email [email protected]

à : éditeur à Lansargues, le Samedi 12 Février 2011

objet : pré-livre « Transformations Mondiales » (A) où est-on ? (B) d’où ça vient ? (C) où ça va ? (D) qu’y peut-on !

Depuis plusieurs décennies je travaille sur nos transformations mondiales, pour éclairer où est-on, où va-t-on, d’où ça vient, comment ça marche, que peut-on y faire ?

Je crois y avoir été productif et pertinent, avec des milliers de pages d’une grande créativité en observations, analyses, images, concepts, représentations et recommandations, dont j’ai pu faire quelques communications, animations, cours ou conférences (cv joint) :(A) où est-on   ? … la machine à tout casser

- machine à tout casser, machine à dégats, global destruction money making machine, - Système vicieux, l’enjeu de séparer mesureur-mesuré, contrôleur-contrôlé, médias-financiers- incarnation du libre échange, l’argent est un excellent serviteur mais un maitre catastrophique,

(B) d’où ça vient   ? … égoïsme & mensonge - le cc-ccc, notre cerveau collectif, le centre de contrôle commande d’ohm, nos media- media, mass media et micro media, - argent, l’excès de puissance de l’argent sur nos medias est le cancer du cerveau de l’organisme

humanité mondiale, qui prolifère en métastases multinationales, - la puissance d’une démocratie réside dans la bonne séparation des pouvoirs entre ses cinq

systèmes politiques, surtout mediatiques, puis législatifs, exécutifs, judiciaires et enfin financiers- égoïsmes et mensonges, fondations périmées de nos civilisations d’hier vers nos crises actuelles, - deddy, explosions démographiques et digitales, le moteur matériel de nos crises culturelles,

(C) où ça va   ? … ohm, le mur est virtuel- Ohm, organisme humanité mondiale, - oui on fonce dans le mur, le mur est virtuel, c’est le mur de nos représentations culturelles- la clé du développement durable est de réussir la transformation de nos représentations, - développement durable par la croissance du gratuit, la puissance par le gratuit,

(D) qu’y peut-on   ? … média-actif- media-actif, le travail individuel principal, seul protecteur cultivateur de nos richesses et libertés- diminuer égoïsmes et mensonges, diminuer tabous et omerta, la solution de nos crises, - séparer les pouvoirs financiers et médiatiques, origine et solution de nos crises- richesses par préventif , au lieu de l’économie de la croissance du curatif par coûts externalisés

Etant trop passionné recherche et trop peu diffusion je n’ai jamais été publié et l’ai toujours regretté.

Aujourd’hui je cherche un éditeur ou un écrivain avec qui travailler pour produire un écrit qui représente bien ma pensée, dans une forme claire, simple, limpide, fluide, compréhensible, abordable, facile à lire et accessible à tous.

J’espère, par cet envoi patchwork d’extraits de divers ouvrages passés, vous intéresser à m’accompagner dans ce travail de mise en forme pour une diffusion large et conséquente.

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Sommaire N° pagetitres auxquels vous avez échappé 3avant-propos 4

.(A) où est-on   ? 6 / deddy / démographie / libre échange / omerta / argent mafieux / nos crises / machine à tout casser / deddy (texte de 1999) 7deddy & moi 17démographie 18 libre échange économique et règle du jeu politique 19omerta 22argent mafieux 23nos crises (texte d’une conférence de 2010 ) 25spéculations financières 33

(B) d’où ça vient   ? … égoïsmes & mensonges 35media 36

(C) où ça va   ? … ohm, le mur est virtuel, la puissance par le gratuit, 37ohm 38le mur est virtuel 41où allons-nous ? 42

(D) qu’y peut-on   ? … nettoyages culturels  46nettoyages sémantiques  47pas ou mais et : 57media-actif : 65

Conclusion phrases et images 69cvdd 70

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Titres auxquels vous avez échappé

x/ feux d’artifices

x/ la désespérance d’aimer

x/ pourquoi et comment résister au totalitarisme financier

x/ pourquoi peindre pour des aveugles ? autant parler à des sourds !

x/ rien n’est poison, tout est dans la dose.… il ne s’agit en rien d’éliminer l’argent. Il s’agit de le remettre à sa place d’excellent serviteur au lieu de maitre catastrophique.

x/ l’arme du gratuit … pour gagner durablement la guerre économique en transformant l’actuelle croissance des problèmes pour croissance de l’argent en future croissance des richesses par croissance du gratuit. Il s’agit de passer des coûts externalisés pour activités curatives à des destructions diminuées par activités préventives.

x/ guérir la maladie… au lieu de s’activer à dépenser nos énergies bienveillantes pour soigner quelques boutons au fil de leur apparition en crises diverses (économiques, financières, écologiques, militaires, sociales, civiles, …) mieux vaut consacrer davantage de notre énergie à guérir notre organisme humanité mondiale (ohm) de sa maladie centrale qui est son cancer du cerveau, l’excès de puissance de nos pouvoirs financiers sur nos pouvoirs médiatiques.En nous faisant croire que notre intérêt est de servir la croissance de l’argent nos mass medias cultivent la croissance des destructions et problèmes pour augmenter nos activités et emplois au prix de la croissance de nos asservissement et appauvrissement.Remettre en bonne santé notre organisme humanité mondiale, dans toute la diversité de nos collectivités humaines mondiale, se fera en construisant dans nos constitutions démocratiques la séparation constitutionnelle entre nos systèmes médiatiques et nos autres pouvoirs politiques, avec nos systèmes financiers et régaliens (exécutifs, législatifs et judiciaires).Nous avons fait la séparation de l’église et de l’état, il faut faire la séparation des mass medias et de la finance. Le principe démocratique d’un homme une voix signifie égalité de droit de parole, témoignage , contrôle, questions, commentaires ou exigences entre chaque individu, quel que soit son poids financier individuel. Par leurs publicités, leurs financements privés des campagnes électorales de nos élus, et leurs puissants lobbies, nos oligarchies financières orientent nos mass-medias en informations, témoignages, compréhensions, exigences, lois, régulations et contrôles vers leurs intérêts systématiquement destructeurs de nos richesses. Il s’agit d’inverser en profondeur les financements de tout notre système médiatique actuel pour interdire aux financiers et à leurs intérêts oligarchiques tout pouvoir sur nos mass medias supérieur aux autres individus. Alors l’économie pourra servir sa finalité première qui est la croissance de la facilité d’accès pour chacun aux ressources souhaitées c’est-à-dire la croissance du gratuit pour la croissance de nos richesses, puissance et libertés.

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avant propos

Ce qui suit décrit ma représentation de nos transformations mondiales :(A) où est-on ? (B) d’où ça vient ? (C) où ça va ? (D) qu’y peut-on !

(A) où est-on   ? la machine à tout casser, Notre système économique et politique actuel est une vraie machine à dégats, une Global Destruction Money Making Machine, où la volonté de croissance de l’argent fabrique systématiquement destructions et problèmes car cela fait croitre activité, emplois, marchés et argent et renforce le totalitarisme financier au détriment de nos libertés et richesses. Le moteur de la croissance des destructions est l’assassinat systématique du préventif. Il se localise dans l’asservissement des medias aux pouvoirs financiers, qui en particulier cultivent l’explosion démographique et l’inversion de nos lois pour détruire nos richesses par l’externalisation des coûts (santé, terres, ressources naturelles, sécurité relationnelle, civile, militaire, sociale, ...) au profit de l’argent.

(B) d’où ça vient   ? égoïsme & mensonge, Rien de nouveau. Nos colonies avaient déjà leurs missionnaires pour prêcher la bonne parole du progrès et de la civilisation qui ouvrait la voie aux massacres et asservissement des colonisés par les colons. Une image essentielle, le cc-ccc.Les medias sont le Cerveau Collectif de tout organisme collectivité humaine, son système nerveux, qui va des micro-medias locaux entre individus et petites collectivités locales aux mass medias des populations mondiales. Le Centre de Contrôle Commande de toute collectivité se situe dans ses medias. Là est l’usine du traitement des informations de chacun de ses individus, là se fabriquent nos perceptions, observations, compréhensions et exigences qui canalisent nos actions et comportements. Or égoïsme et mensonge sont la déformation naturelle de nos exigences médiatiques. Chacun a tendance dans nos medias à privilégier les informations qui servent son intérêt immédiat, et à nier ou taire celles qui le fragilisent. Aimer et protéger mes intérêts, amplifier la perception et émission des observations qui renforce mon point de vue, occulter et nier celles qui les agressent, est le comportement normal de chacun.

Mais ces comportements d’égoïsme et mensonges, ces vues déformées pour mes intérêts immédiats dans ma collectivité locale, sont une myopie devenue destructrice. Car plus l’origine des ressources quotidiennes de chacun se délocalise vers les comportements de sa collectivité humaine mondiale, plus le principal travail individuel devient de mieux les canaliser. Aujourd’hui et depuis longtemps nos medias ne sont pas structurés pour faciliter la croissance des libertés, richesses ou démocraties. Au contraire, ils cultivent la destruction des libertés, richesses et démocraties pour servir la croissance de l’argent et du totalitarisme financier. Les exemples abondent. Oublier que la démocratie inclut le devoir pour chacun de s’occuper de tous, limiter la démocratie au droit pour chacun de défendre ses intérêts, limiter nos contributions médiatiques à nos égoïsmes et mensonges, a pour résultat systématique de converger vers la dictature du plus fort, aujourd’huii la dictature financière.

(C) où ça va   ? ohm Nous allons vers ohm, l’Organisme Humanité Mondiale, en plein développement par la croissance des maillages et ramifications entre la multitude des diverses collectivités locales à l’échelle mondiale dans tous les types d’échanges, autant matériels (biens, marchandises, matières premières, migrations) que virtuels (informations, langues, cultures, systèmes de croyances). Sera-t’il l’harmonie dans la diversité, un organisme qui renforce sa puissance par la diversité de ses organes, ou le suicide collectif par l’uniformisation d’un terrorisme financier qui trop restreint et aveugle, c’est ce qui reste en doute et à faire.Où allons-nous ? Nous fonçons dans le mur, certes, et tellement de plus en plus vite qu’il n’est plus question de freiner ou de l’éviter, l’enjeu est donc de réussir à le traverser.

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Or ce mur est virtuel. Ce mur est nos systèmes de représentations. Les deux extrémités de nos choix sont d’un côté la croissance de l’argent tel l’atroce marché du capitalisme vert où l’économie se complait à d’abord tout bien casser en destructions écologiques pour ensuite mal réparer dans les marchés durables d’une survie de plus en plus difficile.A l’autre extrême est de cultiver la croissance du gratuit. Dans les deux cas le champ principal est la transformation de nos représentations, diminuer nos amalgames, préciser les sens de nos mots pour mieux sentir et nous orienter. Réussir la traversée du mur est réussir la transformation de nos systèmes de représentations.

(D) qu’y peut-on   ! média-actif, L’action individuelle principale pour réussir cette traversée est politique, c’est le travail média-actif individuel de transformer nos systèmes médiatiques en faisant passer le travail citoyen de la chasse-cueillette de nos élus à l’agriculture élevage de ses médias.

Pour améliorer nos représentations il s’agit de séparer les amalgames, utiliser la diversité des perspectives en les acceptant comme diverses représentations d’une même réalité vue de différents points de vue, diminuer nos silences et notre omerta sur ce que nous voyons dans notre environnement quotidien.Il s’agit de mieux observer, comprendre, témoigner, exiger, contrôler.

L’argent est un excellent serviteur, superbe pour canaliser nos énergies, les stocker, échanger et multiplier. Mais l’argent est un maitre systématiquement catastrophique, car il nourrit sa croissance en cultivant les destructions et problèmes. Nos medias sont le lieu où se fabrique ce qui vaut de l’argent, donc la croissance vers laquelle nous canalisons nos énergies, davantage d’argent par davantage de destructions et d’asservissement, ou davantage de gratuit pour davantage de ressources et de libertés.Ce choix se fabrique par notre travail principal, média-actif.

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.(A) PREMIERE PARTIE

Où est-on ?

/ deddy / démographie / libre échange / omerta / argent mafieux / nos crises / machine à tout casser /

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Deddy … le tournant à réussir (texte de 1999)

Deddy c’est le couple infernal Démographie et Digitalisation1 . C’est le tournant non pas du siècle mais d’un siècle, qui va de 1950 à 2050. Si nous y arrivons. Or nous devons y arriver. Notre seul boulot conséquent c’est de réussir à passer ce cap.L’ouragan mondial Deddy est en route. Son gouvernail d’informations politiques reste à construire.Les Nord-américains donnent de jolis petits prénoms féminins aux tornades qui ravagent régulièrement leurs côtes. Ils les détectent en gestation dans l’Océan, et suivent leur croissance et leur itinéraire marin pour mieux annoncer leur arrivée dévastatrice. Ca aide à diminuer les dégats.Sud-américains et australiens appellent par le joli diminutif “el Nino” leur pire catastrophe naturelle sur l’Océan “Pacifique”. C’est l’inversion des moussons. Au lieu de circuler dans leur sens habituel, elles partent à l’envers. L’Ouest2 asséché s’enflamme de ne pas recevoir son eau habituelle et l’Est inondé n’en demandait pas tant.Ce tout petit prénom Deddy est adapté à l’envergure du monstre. Pour aider à diminuer ses dégats.

D’où venons nous, où sommes-nous, où allons nous?Nous venons de “tant pis pour les autres”, nous en sommes à “tant pis pour ma pomme”, et pour éviter “aucun survivant” nous devons aller vers “mieux vivre ensemble”. Nous devons transformer notre guerre économique en compétition & coopération.Personne d’autre ne le fera à notre place, et nous pouvons le faire en étant davantage “média-actifs”.

Deddy c’est la rencontre mondiale de l’explosion démographique avec la révolution électronique3. C’est la rencontre explosive d’un petit jeune de moins d’un siècle avec un nouveau né de moins de 20 ans.Il est encore balbutiant, nous n’en sommes qu’au début, notre à venir est notre à faire.

L’explosion démographique mondiale est une horreur. Elle est horrible pour tous les peuples. Les pauvres s’y paupérisent et les riches s’y appauvrissent par l’invasion à distance de producteurs concurrents qui effondrent les prix du travail. L’invasion à distance, les hommes restent à distance, mais les capitaux et les emplois déménagent.Nous étions 1 Milliard d’humains en 1810, 115 ans + tard 1 Millard de + (2 Mds en 1925), 30 ans encore un Milliard de + (3 Mds en 1955), puis 20 ans (4 Mds en 1975), puis 15 ans (5 Mds en 1990), puis 10 ans (6 Mds en 2000)…Chaque Milliard d’humains est de + en + rapide. Mais un Milliard d’humains c’est toujours énorme. C’était toute la population mondiale en 1810, du temps de Napoléon. C’est pas vieux, moins de 2 siècles. Maintenant on les fait chaque 8 ans. Et un Milliard de +, un4!, d’ici 2008, et un autre d’ici 2016, … et jusqu’à 12 Milliards en 2050, encore le double d’aujourd’hui, et il ne faut pas s’inquiéter!Ce “tournant démographique” est de notre siècle, il accélère depuis le 1,5 Milliards en 1910.C’est une horreur car l’homme n’a plus aucun besoin du pauvre. L’augmentation de sa puissance individuelle par sa maitrise de l’énergie a augmenté son rayon d’action individuelle, il a besoin de moins

1 et DD peut aussi être le couple harmonieux de Développement Durable. Ca casse ou ça passe, c’est à nous de faire.2 vu du Pacifique l’Est c’est notre far-West (= “loin à … l’Ouest”). Les côtes Est d’el-Nino vont de la Californie au Chili, et l’Ouest de l’Indonésie à l’Australie.3 la mondialisation n’est qu’une conséquence de la révolution électronique4 avec la musique du garçon de salle qui crie la commande au comptoir du café, “et une pression, une!”

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en moins d’humains pour mieux maitriser sa planète. Et exactement au moment de leur plus grande inutilité, l’homme a fait exploser le nombre de pauvres.Nous avons cultivé la surnatalité des pauvres par nos repères dépassés de diminuer leur mortalité infantile sans diminuer leurs taux de natalité. Pire même, loin d’inciter des sous-capitalisés à moins naitre nous les incitons encore aujourd’hui à sur-naitre5. La crise du travail n’est pas la crise de l’emploi. La crise du travail c’est l’augmentation de la précarité et la diminution des revenus. Le prix du travail baisse pour cultiver le “plein-emploi” (choix anglo-saxon, Irlande, UK, USA), ou bien les emplois diminuent pour maintenir les salaires (choix du chômage en Allemagne ou en France). Pour le travail de casser puis le travail de réparer, nous augmentons nos emplois par nos insécurités, écologiques, économiques ou civiles. Pour augmenter nos marchés curatifs, nous cultivons en corps les saletés semées par nos parents, dès la surnatalité de nos populations les moins capitalisées. L’insécurité mondiale nous encercle, nous atteint dans nos emplois et nos revenus, et augmente sa pression.La crise du travail augmentera immensément dans l’ensemble du monde développé, surtout en diminution des salaires, du pouvoir d’achat et de la qualité de vie. Sauf si nous nous en occupons, car nous pouvons améliorer pouvoir d’achat et qualité de vie, à condition de diminuer les salaires. Ce sera expliqué et détaillé par la suite.

La révolution électronique nous mondialise. Notre monde se transforme de + en + en un seul village mondial . C’est banal, déjà dit, déjà connu, déjà entendu.Mais ces mots sont vrais, ils représentent d’immenses réalités. Observons autour de nous.Nos consommations quotidiennes nous arrivent depuis longtemps de marchés mondiaux, agricoles, matières premières, informatique, télécommunications, machines, espace, armements, et j’en oublie.Et la digitalisation d’une part augmente la facilité de transport des matières premières ou des biens de consommation, mais surtout facilite le travail à distance de choisir, contrôler puis récupérer avec profit ses capitaux à tout point du globe, donc la mobilité des investissements de production et des emplois.Nos emplois se délocalisent ou viennent chez nous selon notre attractivité pour les capitaux mondiauxTout ça va de + en + vite, car le village mondial rapetisse chaque jour.Bref, grâce à la Machine à faire tout pour rien, grâce au Capital, notre puissance d’homme transforme le monde en un petit village planétaire. Le villageois de Lozère peut dire “bla-bla”, mais quand il regarde autour de lui, le pain de son boulanger voit le cours du blé fixé par les négociations Europe-Amérique, ses communications téléphoniques chutent leur prix par l’effervescence de la mondialisation des télécommunications, les fenêtres et portes de sa maison sont en bois d’Asie ou d’Afrique, sa voiture est japonaise6 et même ses + lourds matériaux comme ses carrelages viennent déjà d’Espagne ou d’Italie. Et j’ai oublié ses vêtements ou sa télévision … Bref, il consomme le monde au quotidien. Et le monde vient chez lui, les riches en résidence secondaires et les pauvres en travailleurs immigrés clandestins bien trop bons travailleurs (= productifs & pas chers7 ) pour que lui veuille faire leur travail.

Jusqu’ici, vous le saviez déjà. La nouveauté8 ce sera d’éclairer ce présent (qu’est-ce qui nous arrive, “où sommes-nous”) en expliquant le passé (pourquoi, “d’où venons-nous?”) pour pré-voir le futur (qu’est-ce qui va nous arriver, “où allons-nous?”). La nouveauté, c’est de voir Deddy.

5 même les pays “développés” ont des politiques démographiques surnatalistes envers les plus pauvres6 là Eugène, très fier, me coupa, “erreur, j’ai une Cadillac” (pensée à Janis Joplin “…just give me some of your love”).7 appellés exploités par les travailleurs développés … qui les exploitent en achètant leurs produits, puisque moins chers!8 “Vahiné c’est gonflé”. Cette réminiscence publicitaire évoque que ce programme est ambitieux.

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La mondialisation s’accélére par les capacités de transports, matériels et immatérielsLa guerre de 39-45 a accéléré les transports pondéreux et le traitement des informations à distance.Télécommunications des données, avions pour les cadres9, transports lourds10 pour les biens en amont11 et en aval12 des sites de production, tous ces éléments constitutifs de la mondialisation sont tellement en place qu’ils sont le quotidien de toutes petites PME.Aujourd’hui dès qu’un marché peut se payer divers sites de production et de distribution avec leurs frais de transports pour les produits, entrés en matières premières et sortis en produits finis, une PME peut être mondiale par ses clients et fournisseurs, donc y compris pour (dé)localiser ses travailleurs. La taille critique pour qu’une entreprise soit mondiale est de pouvoir payer quelques frais de transports (avions, hotels, restaurants), télécommunications (du patron et de quelques cadres) et conseils (juridiques, financiers, et culturels pour s’adapter aux “autres”).Dans les secteurs anciens beaucoup de PME sont déjà mondiales à moins de 100 MF de CA13 . Et dans les secteurs nouveaux (services internet…) ou niches nouvelles (Systèmes d’informations géographiques, …) les PME sont mondiales en clients et fournisseurs à moins de 10 MF de CA. Moins de 10 personnes! Mondiales.Or une fois mondialisé le patron est libre du choix de ses localisations professionnelles et familiales.Il est libre de déménager vers d’autres pays les sites de son entreprise et son domicile fiscal.Cela va freiner le rackett fiscal, donc diminuer les redistributions (aides aux difficultés en tout genre, mauvaise santé, retraites par répartition, chomage, allocations familiales…) avec des risques de protestations par désinformation. La guerre fiscale est médiatique.Chaque pays “développé” fait son choix entre le cercle vicieux de cultiver son rackett fiscal et la puissance de ses élus et y faire fuir ses propres capitaux et entrepreneurs avec de futurs réveils douloureux, ou le cercle vertueux de diminuer la pression fiscale pour attirer les capitaux et augmenter le travail. Nous avons fait sur-naitre les moins-payés dans le monde entier.Ils nous encerclent et envahissent à distance nos marchés de l’emploi! Le monde se rapetisse, le village mondial apparait, la surnatalité mondiale des pauvres se rapproche de nous, et cons cerne notre travail et nos richesses.Que faire? Voyons la suite.

Je suis le premier désolé de ces photos, mais pour mieux maitriser, et et même si ça pue, mieux vaut voir et sentir plutôt que s’inquiéter14 sans vouloir ça voir.Donc on prend l’air15, et je continue les présentations16.

Donc les pauvres et leur surnombre se rapprochent de nous. Loin du temps de nos anciennes colonies où nous imposions militairement aux pauvres du monde entier d’être nos clients et fournisseurs, le temps de la mondialisation et de la libre circulation des capitaux les transforme en nos concurrents.Ils nous concurrencent en producteurs et nous concurrencent en consommateurs. Ils nous concurrencent pour attirer les capitaux mondiaux (les nôtres, à l’origine) et nous concurrencent pour en créer des valeurs ajoutées.9 patrons décideurs d’investissements, experts techniques ou marketing, contrôleurs comptables et financiers10 Avec ses 500 000 Tonnes chaque super-tanker déménage “en routine” au tour du monde le poids d’une ville de 5000 habitants avec leurs maisons, leurs écoles, leur hopital, leurs usines, leurs bureaux, leur voirie, tout! Notre monde est aussi sur nos océans.11 usines “clés en main, machines, matières premières12 ventes externes de produits finis (dont “business to business”) ou ventes internes dans l’entreprise de produits intermédiaires circulant entre sites mondiaux ou régionaux.13 Millions de Francs de Chiffre d’Affaires. Ce “CA” désigne (approximativement, car la comptabilité fiscale y inclut les productions stockées et pas encore vendues) les ventes d’une entreprise, ici en un an.14 inquiet, du latin in-quies, in-quiétude, pas tranquille, pas rassuré. L’inquiétude fait monter le taux des suicides dans nos mondes “développés”, pour “resquiet in pace”, “repose en paix”.15 tant qu’il y en a encore. Pour cela n’allez pas à Bombay ou Delhi ou Calcutta ou Mexico ou …16 citation: “… je vais, je vais, vous les présenter”, Michel POLNAREFF, dans “elles sont jolies mes marionnettes”

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Ils nous concurrencent pour localiser chez eux les postes de travail et les emplois de l’économie mondiale. C’est de bonne guerre.La compétition peut-être bonne, à condition d’y développer aussi la coopération.C’est à nous de construire une politique économique gagnant-gagnant. D’abord nationalement.

D’où solution1, soyons de bons capitalistes. Faisons fructifier nos capitaux en les faisant bien travailler. Nous nous enrichissons tout en enrichissant les pauvres. Leur travail augmente nos capitaux. C’est la mécanique des fonds de pension américains, des retraites par capitalisation.L’avantage au moins c’est de ne pas y dilapider nos capitaux, de ne pas nous appauvrir.On travaille moins et on s’enrichit davantage. C’est à dire qu’on travaille moins bêtement.Notre travail de producteur disparait, mais notre richesse de capitaliste augmente.Pour la France c’est raté, car depuis trop d’années tous nos choix politiques ont été de brûler nos capitaux pour financer en vrais revenus des emplois bidons. Payer à condition de ne rien produire ça ne produit rien, donc aujourd’hui encore nous nous appauvrissons sans surprise. Tristement aveugles et sourds, nos mêmes manifestants ont exigé de détruire (“protégeons nos emplois en sur-effectifs et sous-productivité”) puis se plaignent de s’appauvrir (“protégeons nos retraites de fonctionnaires”). Ne pas développer l’information politique, ça appauvrit.

Mais cette solution1, qui enrichit aussi les pauvres, accélère l’immense danger écologique du surnombre. Car une fois enrichis ces Milliards d’humains17, notre planète aura bien du mal à digérer écologiquement notre sur-puissance industrielle mondialisée. Les manipulations écologiques concernées pour enrichir les pauvres ne sont pas 6 fois + qu’aujourd’hui mais bien + de 12 fois + en volumes d’énergie et de matériaux, à cause de la tendance démographique actuelle. La seule démographie prévoit déjà 12 fois plus d’individus en 2050 que le petit Milliard de riches développés de 1999 … dont font partie nos RMIstes! Et les progrès technologiques ne prévoient ni ne cherchent la diminution de consommation par nanti, ni en biens ni en énergie.Pourquoi évoquer qu’enrichir les pauvres signifie multiplier par + de 12 en 50 ans les volumes manipulés par l’homme sur sa planète?Parce qu’avec nos volumes actuels, donc 12 fois moins que demain, nous avons déjà une immensité de doutes et questions écologiques planétaires posées par nos développements.Nous dé-couvrons nos couche d’ozone, Tchernobyl, mer d’Aral asséchée, incendies en Indonésie ou au Koweït, déforestations, désertifications, disparition des sols par l’action humaine (je ne détaille pas ici, ce n’est qu’un échantillon de ce que fait déjà Deddy…). Et nos systèmes politiques, pourtant évolués relativement à d’autres pays, sont dépassés par nos créations. Alors multiplier ces quantités économiques par + de 12 en moins de 50 ans, et cela dans des pays aux systèmes politiques locaux encore + archaïques que les nôtres, ce n’est pas rassurant. Avoir “confiance en l’homme”, et afficher “on s’en sortira” sans nous mobiliser pour nous en occuper nous-même, ce n’est qu’une lâche démission. Nos élus seront les derniers à s’en occuper, car ils ne peuvent pas parler de ce que leurs électeurs n’aiment pas entendre, sinon ils dé-rangent et se font sortir.

Nous demandons à nos élus de nous désinformer pour nous plaire, ils ne peuvent donc pas donc nous éclairer. Ce n’est pas à l’exécutif de mettre en place le contre-pouvoir qui va le contrôler, c’est donc notre travail. Pour éviter de trop dures “claques de réalité” c’est à nous seuls de payer à éclairer nos évolutions au lieu d’accepter de n’être payés qu’à y foncer. Ce livre n’est qu’un cri, “c’est à nous de nous occuper de Deddy”.C’est à nous de développer des marchés d’informations sur nos évolutions collectives, c’est à nous de faire mieux circuler l’information pour mieux gouverner nos élus.Nous devons structurer des médias politiques indépendants du pouvoir exécutif. Notre pouvoir médiatique contient nos informations reçues autant qu’exprimées, nos manifestations de consommations autant que déambulatoires. Nous finançons nos médias, tous nos médias, même ceux que

17 le monde développé est à peine d’un Milliard d’humains (y compris ses pauvres), dans nos 6 Milliards actuels.10

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nous ne payons pas directement. Une télévision sans téléspectateurs, un journal sans lecteurs, une radio sans auditeurs, ce n’est pas un média. Quand nous achetons notre journal, notre chaine cablée, notre redevance télévision, quand nous choisissons nos émissions18, nos livres, nos spectacles, nous y finançons ce média, nous sommes média-actifs. Nous dépensons trop pour nous distraire19 et trop peu pour construire, politiquement trop sur des promesses et trop peu sur des résultats mesurés, trop sur les effets de surface et trop peu sur les causes systématiques. Nous dépensons peu pour “mieux vivre ensemble”, peu pour une information indépendante de nos élus. Nous recevons les résultats de nos sous-investissements médiatiques.

Donc, devant l’arrivée de nos concurrents sous-payés sur la place du village mondial, la solution1 est de s’accepter capitalistes pour mieux s’enrichir. La France perd ses capitaux quand nos électeurs réussissent politiquement à les brûler20. En politique, les électeurs sont le patron. Les élus ne sont que le pouvoir exécutif des demandes électorales du patron.Au lieu d’augmenter nos placements mondiaux, nos privatisations et l’augmentation de nos dettes ont financé l’augmentation de nos sureffectifs improductifs. Bref en trop mauvais capitalistes nous vivrons peu de nos rentes puisque nous imposons de brûler nos capitaux pour retarder notre prise de conscience du village mondial. C’est le prix pour avoir préféré être mal informés. Ca coûte cher, nos manifestations qui exigent de détruire nos richesses et protéger nos systèmes vicieux de “solidarité à condition de ne rien produire”.Nous sommes les patrons, nos capitaux financiers nationaux y ont fondu “comme neige au soleil”. Exit la solution1, sauf qu’au moins nous pouvons accepter la leçon de ce passé raté, et arrêter de détruire nos maigres capitaux restant, arrêter de nous manifester contre les retraites par capitalisation, arrêter de faire fuir nos capitaux par sur-fiscalité alors qu’eux seuls protègent notre niveau de vie.

Donc, suite du tableau, le monde nous rattrappe et nos capitaux s’y dé-placent. Mais moins de capitaux qui travaillent chez nous n’implique pas nécessairement qu’il y a moins de capitaux à nous. Ce sont deux choix distincts. Si nous faisons fructifier notre capital en le plaçant mieux mondialement nous le grossissons donc nous nous enrichissons. Jusqu’ici nous avons politiquement toujours exigé exactement le contraire, de placer le capital nationalement pour le brûler en aides à augmenter nos difficultés locales. Nos allocations familiales inversées financent la surnatalité de nos populations les moins capitalisées pour mieux nous appauvrir.

Fin de la description de la solution1 de s’enrichir en développant son capital. Début de la solution2 de s’enrichir en développant le travail. Et ce n’est pas une alternative! Au contraire les solutions1&2 sont simultanées. Pour s’enrichir il est bon de développer et ses capitaux et son travail.Donc solution2, fournir du travail à nos populations. Pour cela, à capitaux donnés, les pays développés ont 2 principaux choix pour l’emploi. Choix augmenter la valeur ajoutée par travailleur en diminuant les postes de travail pour mettre + de capitaux par poste de travail, donc moins de travailleurs mais mieux payés21. C’est le choix Allemand ou français du chômage. D’ailleurs, tout pays qui maintient un prix du travail élévé rentabilise de remplacer ses emplois par la technologie. Avec son travail cher, la France automatise ses productions + que d’autres pays développés, en services de Guichets Automatiques Bancaires, lave-voitures automatiques, ou même hotels

18 quel mensonge criant! en radio ou télévision nous choisissons nos réceptions. Nos émissions c’est le contraire, c’est quand nous sommes l’émetteur, quand nous nous ex-primons. C’est d’ailleurs excellent d’augmenter nos émissions. 19 voir les surfaces en Relais H, presque tout pour fesses, jeux et loisirs, presque rien pour la politique mondiale.20 illustre la valeur de l’information politique. Dépenser pour mieux s’informer et donc moins brûler son argent.21 par rapport aux voisins mondiaux, par rapport à hier non. Alors quand chacun ne connait que chez soi, en + ces mêmes travailleurs sur-payés pour le marché mondial protestent quand même car ils voient effectivement disparaitre leurs avantages d’hier.

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automatiques. C’est normal, + le travail est cher + c’est rentable de diminuer le travail.Choix , tout le monde au travail mais du coup moins de capitaux par poste de travail donc moins de valeur ajoutée par travailleur. Donc des travailleurs moins bien payés. Choix anglo-saxon.J’ai déjà évoquées ces 2 solutions des pays développés, qui sont globalement à peu près équivalentes en PIB par habitant , mais socialement très différentes. Beaucoup de chômage pour de bons salaires, ou pas de chômage par un travail payé au lance-pierres.

Mais le principal c’est “et après?”. “où allons-nous?”, c’est l’objet principal de ce texte. Je ne l’ai pas encore commencé, j’y arriverai après la solution3.

Début de la solution3, celle qui vous concerne directement pour mettre en place les solutions 1&2. Comment faire fructifier nos capitaux collectifs financiers et développer le travail chez nous? Le monde nous a rattrappé. Ou plutôt il commence à peine à nous toucher, car il va nous toucher mille fois + dans les 50 ans qui viennent. En fait, si nous ne nous occupons pas de Deddy, dans moins de 20 ans sa force sera dévastatrice. Nous n’en sommes qu’à la brise légère par rapport à ses épouvantables capacités.Qu’y faire? La solution, vous n’allez pas y croire, vous allez être déçus, et pourtant que dire de mieux, la solution c’est … de nous occuper de Deddy!J’appelle ça solution3, “soyons média-actif”. Renseignons-nous, financons ceux qui nous renseignent mieux, exprimons-nous, témoignons autour de nous, gouvernons nos élus locaux, améliorons nos systèmes d’informations, augmentons nos informations et compréhensions sur nos évolutions mondiales.C’est notre travail principal, mais nous ne voulons pas le ça voir. Mais comme c’est aussi notre première source de revenus, alors si nous voulons garder nos revenus de redistributions, occupons-nous au moins de ne pas scier l’arbre dont ils sont les fruits. Car notre redistribution de revenus n’existe que par notre compétitivité mondiale. Plus nous nous manifesterons pour une France performante + nous pourrons recevoir des redistributions durables, mais + nous obtenons nos redistributions sans condition de performance + nous préparons des lendemains qui dé-chantent. La “claque de réalité” de disparition des revenus de redistribution peut exister dans chaque pays.Quand nous aurons trop brûlé nos biens22, cela ne concernera pas le monde entier mais nous seuls français . Et nous plaindre alors politiquement de la baisse de nos richesses ne fera qu’accélérer leur fuite.

Car mondialement l’argent va à celui qui en fait plus, pas à celui qui le brûle. Et cela restera heureusement vrai tant qu’il n’y aura pas le cauchemar d’un système politique en monopole d’un rackett fiscal mondialement uniformisé. Quand on voit les dégats que nos systèmes politiques cultivent déjà par pays, étendre une collectivité politique à un plus grand territoire nécessite d’autant + d’améliorer nos sytèmes d’information. Notre “construction européenne” est à surveiller “comme du lait sur le feu”, et déborde déjà de corruptions généralisées (démission de la Commission européenne) ou budgets dilapidés (des les frais de fonctionnement de Bruxelles-Strasbourg). L’importance d’un système d’information indépendant des élus a même récemment (en cette année 1999) été illustrée mondialement (Comité International Olympique).

Bien. Avant la troisième partie de loin la + impressionnante “où allons-nous?”, je récapitule ces 2 premières parties, “où sommes-nous” et “d’où venons-nous?”

Récapitulatif1, de “Où sommes-nous?”Nous sommes mondialement dans le rapprochement économique des riches et des pauvres.Les pauvres sont nos concurrents économiques pour attirer les capitaux et les emplois.

22 d’ailleurs d’autres ont déjà moins de redistribution à perdre. Les américains ont leur retraite par capitalisation, et 1/3 d’entre eux n’ont déjà plus accès au système de Santé.

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Et ils sont en explosion démographique mondiale.Pour toutes les économies développées ces concurrents augmentent et se rapprochent.Donc la valeur du travail diminue, ce n’est qu’un début et sa valeur à la baisse va accélérer. Voilà pour le monde.

Pour la France, en + nous diminuons systématiquement nos richesses par financement systématique de leurs destructions (sur-effectifs, sur-natalistes) ou de leur non construction (aides “à la condition de” ne rien produire).Quand on brûle son argent, on en a moins. Et quand on brûle tout, on n’en a plus, du tout.Et s’en apercevoir, ça fait un choc. Voilà pour la France. Une précision, en se réveillant plus tôt, il reste un peu + d’argent, c’est mieux pour se remonter.C’est un des buts de ce livre, faciliter à la France de mieux traverser Deddy.

Récapitulatif2, “d’où venons-nous?”Quand un locataire arrive dans un nouveau logement, une expression consacrée est de souhaiter qu’il s’y comporte “en bon père de famille”23 .Vu de nos évolutions mondiales, si les électeurs avaient voulu gouverner nos évolutions collectives “en bon père de famille”, c’est à dire avaient eu l’envie de faciliter la qualité de la vie pour leurs enfants, pour la génération suivante au niveau planétaire, deux repères auraient suffi.Repère1, la collectivité a besoin de moins en moins d’individus puisqu’elle manipule de + en + de puissance individuelle. C’est vrai nationalement, c’est vrai mondialement.Repère2, la collectivité a besoin d’un système d’informations politiques indépendant de ses élus pour mieux les contrôler. C’est tout.Ces deux repères restent valables. C’est à dire seraient aujourd’hui utiles et ne sont toujours pas fait.Donc d’où venons-nous? Quelles sont les origines de Deddy, comment ce monstre a-t’il pu naitre?Nous venons d’un manque d’envie de mieux vivre ensemble, et d’un manque de sens de l’autre. Nous venons d’un “tant pis pour les autres” qui nous a fait fonctionner à l’envers ces deux principaux repères collectifs. Nous avons fait exprès de mal évoluer, nous en recevons les résultats.Anti-repère1, les bons sentiments affichés (“laissez-les vivre”) ont produit leurs fruits habituels de cauchemars niés (“pour quelle vie!”) et ont cultivé l’explosion démographique mondiale24 .Anti-repère2, notre système d’informations politiques est un secteur d’activité inexistant. J’aimerais y travailler, mais il n’y a, et je pèse mes mots, aucun marché. Les seuls marchés de l’information politique sont les désinformations au service d’une faction, qu’elle soit d’élus ou de lobbies économiques. Pour comprendre nos évolutions afin de mieux vivre ensemble, tous les financements sont biaisés. Notre système de contrôle médiatique du pouvoir exécutif reste à inventer.

La désinformation des électeurs européens leur a déjà coûté d’empirer la deuxième guerre mondiale en laissant un an de + à Hitler pour s’armer lors des accords de Munich en 1938. Mais la principale désinformation n’était pas dans les systèmes. Elle était dans les électeurs qui voulaient entendre des mensonges. Dès 1936 aux Jeux Olympiques de Berlin, le monde savait que l’Allemagne préparait sa revanche militaire. Mais 3 ans après, le jour de la déclaration de guerre, la France placardait comme un scoop “l’Allemagne a voulu la guerre!”. Aujourd’hui nos systèmes politiques de désinformations cultivent la prolifération nationale des pauvres au moment même où leur utilité économique diminue. Pauvres ou riches, ça gâche nos vies.

D’où, en récapitulatif à “d’où venons-nous?”, nous avons fonctionné à l’envers sur les deux principaux repères techniques, nous avons refusé la diminution démographique, et nous n’avons pas construit un système d’informations politiques indépendant des élus.

23 excusez-moi mesmères24 et même la surnatalité nationale de nos populations les plus pauvres avec nos allocations familiales

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Mais le principal récapitulatif n’est pas technique, il est humain, social et personnel, car c’est surtout là que nous avons fonctionné à l’envers. Socialement au lieu de vouloir nous comporter “en bon père de famille”, au lieu de vouloir “mieux vivre ensemble”, nous jouons à “je sauve ma peau, tant pis pour les autres”. Or les autres nous rattrapent par la mondialisation de l’économie.Et surtout nous avons choisi le mensonge. C’est le pire et le + destructeur de tous nos choix.Ne pas voir, se taire et ne pas témoigner, nier l’observable, prendre ses désirs pour des réalités, éviter de se poser des questions et préférer ne pas ça voir. Le confort d’aujourd’hui se paye en conséquences pour demain. Le problème c’est que Deddy commence à arriver.

Pour conclure sur “d’où venons-nous?” et “comment en sommes nous arrivés là?”, deux images sur nos tabous et la stupidité de nos comportements irresponsables de “mauvais père de famille”. • D’abord si nous étions restés au 1,5 Milliards d’humains que nous étions il y a si peu de temps (quadruplés en 89 ans, une vraie folie des grandeurs!) nos problèmes écologiques ou crise du travail ou d’insécurités mondiales seraient trop simples. Enrichir tout le monde n’y poserait aucun problème. Mais sur-naitre sur-appauvrit, et sur-naitre partout nous a sur-appauvri partout.• Ensuite tout cela résulte d’un couple explosif, c’est la rencontre de la Machine à faire tout pour rien avec la Machine à dégats. C’est la rencontre du Capital avec nos systèmes politiques vicieux, avec l’absence de structure d’un système d’informations séparé de nos élus. Le Capital a créé la révolution électronique pendant que nos politiques vicieuses cultivaient la surnatalité des pauvres, et même continuent de la cultiver dans nos pays “développés”25 .

Alors, levons le suspense, et arrivons enfin à la réponse promise, voyons “où allons-nous?”Allons-nous vers une troisième guerre mondiale en guerre civile universelle? C’est pas une nouveauté, nous y sommes déjà. Notre guerre économique est généralisée, mondiale et globale.“Que nous réserve Deddy?”Qu’attendre de ce cyclone mondial que nous avons construit et qui commence à peine à nous toucher?Qu’est-ce que ce tournant Difficile et Dangereux? Comment pourra-t’on traverser ses immenses turbulences aujourd’hui balbutiantes et déjà trop douloureuses? Que se passera-t’il dans moins de 50 ans, quand la révolution électronique sera en vitesse de croisière? Que deviendra le monde des riches et des pauvres? Y survivrons-nous? Tous, certains, aucuns?

Suspense … à suivre.Suite,

“où allons-nous?” …ça dépend de nous. C’est sincèrement, à nouveau, ma meilleure réponse.

• Que faire quand la population augmente trop? - Travailler à diminuer la population!• Que faire quand les postes de travail se délocalisent uniquement là où ils sont le plus rentables?- Rentabiliser l’offre de travail dans notre pays! Diminuer le prix du travail, par un dividende citoyen!• Que faire quand la seule liberté d’action politique nationale est de structurer un pays attractif ou repoussant pour les capitaux mondiaux?- Rendre notre pays attractif pour les capitaux mondiaux!• Que faire quand on finance chez soi la surnatalité de ses populations les plus pauvres?- Financer leur diminution! Le plus simple c’est de les aider à s’y enrichir en inversant les allocations!• Que faire quand on n’a aucun système d’informations indépendant pour contrôler ses élus?- en créer un. Développer des systèmes d’information indépendant des élus, finançer des émetteurs et augmenter nos propres émissions, être média-actif dans les 2 sens, récepteurs et émetteurs!• Que faire quand les systèmes politiques archaïques de beaucoup de pays y facilitent l’augmentation

25 “développé” = fort en machine à produire n’importe quoi, mais nul en informations politiques pour décider qu’en faire!14

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monstrueuse de destructions écologiques irréversibles?- améliorer les systèmes politiques mondiaux en développant des contre-pouvoirs d’information vers leurs populations. Ce qui commence par chez soi!

J’arrête la litanie car à chaque question ma réponse a l’air trop évidente.Et puis il aurait peut-être mieux valu que je n’en dise pas plus, qu’ici je n’explicite aucune solution.

Déjà si ce livre fait voir Deddy, alors il est réussi.Et si en + il fait aussi voir que c’est à nous, managers et ménagères des pays développés, de nous en occuper, c’est encore mieux. Car personne ne fera ce travail à notre place.

Deddy nous attend au tournant, et nous y sommes déjà. Ce maëlström destructeur et sa puissance s’accélére de tous nos petits égoïsmes. Si je dis ce qu’il faut faire pour que Deddy ne fasse pas trop de dégats, je risque de diminuer la portée de ce livre.

Mon métier alimentaire est d’aider les organisations à évoluer, et c’est dangereux d’annoncer trop vite les solutions proposées. Surtout quand on n’est pas le patron. Le patron c’est nous, alors c’est à nous de choisir nos solutions. Ne pas préciser nous laisse chercher. Quand un changement a besoin d’énergies humaines pour réussir, il est bon de commencer par partager le “pourquoi chercher des solutions?”. Pour diminuer ceux qui se positionnent spectateurs critiques au balcon, et augmenter ceux qui cherchent “comment?”.Il est bon de partager les “pourquoi”, “pourquoi, à cause de quoi?” et “pour-quoi, pour obtenir quoi?”Une fois partagé “à cause de Deddy et pour mieux-vivre ensemble”, plusieurs solutions c’est bien. Avec une seule cible ça fait moins d’encombrements de ne pas passer tous ensemble par les mêmes chemins.Bref dire que Deddy existe sufffit peut-être ici.En parlant trop vite d’une solution je facilite votre travail de la critiquer et j’éloigne votre envie de chercher et trouver nos solutions.D’où deux derniers morceaux.

Le premier, c’est que c’est à nous de nous occuper de Deddy. Soyons média-actif.Et en fin, le deuxième et tout dernier morceau, c’est de quand même décrire quelques scénarios d’évolution possible de ce maëlström selon que nous nous en occupions + ou moins vite et + ou moins bien. Car il est trop beau et trop gros pour ne pas l’écrire ou l’écouter venir.Mais sans donner de solution. Que nous réserve Deddy? Que va-t’il se passer avec la mondialisation de l’explosion démographique et de l’économie électronique?

Scénario1, les pauvres s’enrichissent, c’est une catastrophe. Les dégats écologiques pleuvent, les pluies acides augmentent les trous de la couche d’ozone (c’est une idiotie technique, mais ça fait une image), les bidonvilles recouvrent la désertification, la disparition des espèces est compensée par la prolifération des “organismes génétiquement modifiés”, la valeur du travail dans les pays développés n’arrête pas de baisser pour diminuer l’écart avec ces pauvres qui s’enrichissent par leur travail. Les marchés de l’insécurité civile prolifèrent dans les pays riches, et les marchés des catastrophes écologiques dans les pays pauvres, … un monde en route, quoi.

Scénario2, les pauvres s’appauvrissent, c’est une catastrophe. Pour être pris en cons sidération ils font militairement péter des explosifs terroristes de + en + puissants n’importe où.Ils envahissent les pays développés par des migrations clandestines augmentées par l’attractivité des riches. Les riches montent des défenses pour se protéger de ces invasions. Leurs “prisons dorées” ne sont plus par pays mais par quartiers voire par maisons ou hotels. Les marchés de l’insécurité civile prolifèrent dans les pays riches et les marchés des tensions militaires dans les pays pauvres … un autre monde, tout autant en route.

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Scénario3, certains pauvres s’enrichissent et d’autres pauvres s’appauvrissent, c’est une double catastrophe. Les scénarios1 & 2 s’y déroulent simultanément. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas une alternative, les 2 sont possibles ensemble.Au cas où cela ne vous aurait pas sauté aux yeux, ce scénario3 se déroule “à fond la caisse”, et il accélére à chaque accélération de la révolution électronique. Un monde doublement explosif en pleine accélération, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, ça ne mérite pas de s’en occuper n’est-ce pas?Faut-il continuer dans les images? De tous petits prémices de Deddy commencent à nous arriver. Et malgré nos médias biaisés, tordus et dé-formants, ses premières caresses nous font déjà parler de “crises”. Ca promet pour la suite. Je vous laisse imaginer à quels volumes de dégats nous serons quand la mondialisation aura la maturité d’une révolution électronique réalisée, dans bien moins de 50 ans et avec encore un doublement démographique. Pour l’imaginer, constatez les dégats mondiaux en pleine expansion, écologiques, économiques, sociaux, civils ou militaires.

Faut-il nier Deddy, espérer qu’il passera tout seul, faire le gros dos dans notre coin et souhaiter qu’à notre réveil ce sera du passé? Nier la réalité construit les pires cauchemars, ça nous a déjà coûté une guerre mondiale amplifiée dès 1936 et lors des accords de Munich. Mais ça reste dans nos choix possibles. La preuve c’est notre choix actuel.Au lieu de mettre tous nos efforts à ne pas voir Deddy, nous pourrions le voir et mieux nous gouverner pour le traverser.Là est l’alternative, d’abord individuelle pour ensuite devenir collective: nous en occuper.

Bon choix. Car enfin, quand même, il existe ce scénario4, nous nous occupons de Deddy.Nous finançons des médias politiquement indépendants de nos élus. Nous nous éclairons sur nos évolutions. Nous cherchons à nous comporter en “bon père de famille”, pour notre famille humaine mondiale. Et là, une fois découverte l’envie de s’en occuper, une fois prises les décisions de financement, d’abord individuelles puis ensuite politiques, alors l’homme a aujourd’hui suffisamment de moyens prodigieux à sa disposition pour qu’il puisse se surprendre lui-même. Là tout devient possible. Même de “mieux vivre ensemble”.

Comment? Ca se trouve en avançant. Au commencement il y a ça voir, puis vouloir, et le savoir suit.Nous pouvons agir et financer et nous remuer, pas seulement économiquement pour quelques uns dont nous, mais aussi politiquement pour tous dont en corps nous.Dans nos émissions comme dans nos réceptions nous sommes média-actifs. Partout nous choisissons nos dire et partout nous choisissons nos entendre. En choisissant ceux que nous écoutons, nous les finançons, eux et ce qu’ils disent. Aujourd’hui les informations mondiales les + suivies, les + importantes, c’est pas Deddy, c’est … le foot!Ca pourrait servir de développer l’information mondiale sur Deddy. Pour mieux vivre son passage.

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Deddy & moi … émoi!

Ca y est! Je me sens comme un photographe de la vie sauvage. Ou comme les détecteurs d’El Nino, cyclones, typhons asiatiques, tornades du Middle-West ou autres Tsunamis japonais, ce raz de marée monstrueux où une vague comme une barre de HLM vous tombe dessus et engloutit tout un littoral.

Deddy c’est tout ça à la fois, et en + mondial, et puissance 10, et créé par l’homme.

Ca y est, après de longues nuits, semaines, mois, années de veille, de traque, de chasse, je l’ai eu! Je l’ai trouvé, vu ça faisait longtemps, mais attrapé, pris dans mon objectif, photographié. Je l’ai, il est là, couché sur le papier, il ne pourra plus m’échapper.

Je vais pouvoir m’en occuper: je peux le montrer! Depuis toujours je veux m’occuper de Deddy.

Pas qu’il soit un adversaire à ma taille, ça non, il me terrasse totalement, mais parce qu’il est à notre taille, évidemment puisque c’est notre enfant.

Deddy c’est le cancer de l’organisme humanité mondiale, l’efficace Machine à dégats fruit de l’union de la merveilleuse Machine à faire tout pour rien qu’est le bienfaisant Capital avec la catastrophique libéralisation de nos puissances et intérêts financiers en excès de présence et de pouvoirs dans nos systèmes médiatiques. Deddy c’est le fruit de notre aveuglement culturel vers la croissance de l’argent au détriment de nos richesses.

Le plus vicieux n’est pas le Capital, c’est notre système de désinformations politiques. C’est un système de contrôle où l’information … est donnée par la personne à contrôler! En disant à ses élus de l’informer, l’électeur exige une désinformation systématique, puisque tout système de contrôle doit évidemment être indépendant des personnes à contrôler.

Gouverner Deddy, c’est structurer le quatrième pouvoir politique, le médiatique, un système d’informations indépendant des 3 autres pouvoirs, indépendant des législatifs, exécutifs et judiciaires.

Car nous n’allons quand même pas nous laisser faire par deux Machines sans réagir.

L’humain, il maitrise pour survivre et mieux-vivre.

Sinon, subir, laisser faire et s’y faire tuer … on n’y vit plus.

Peut-être était-ce + facile de fixer Deddy maintenant.

Car la bête a fini ses préparatifs, elle commence à rentrer dans le vif des sujets.

Sortie de sa tanière d’embryon, elle est plus facile à voir maintenant qu’elle fait ses premiers pas.

Ca fait 30 ans que je lui cours après. J’ai 51 ans26. Aujourd’hui, pour moi, c’est un scoop.

Démographie et Digitalisation, vois là la photo du couple infernal.

Deddy, c’est "made by Occident".

En anglais, langue mondiale de nos échanges politiques et économiques, Deddy fusionne "daddy" et "Teddy", papa et Teddy bear, l’ours en peluche de son enfant chéri. Deddy c’est notre cadeau de parents à nos chers petits-enfants.

Et bien désolé, mais celui-là c’est un cadeau de salauds.

Je regrette, vraiment

26 Donc écrit en 1999 17

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démographie, … davantage des miens car trop d’autres n’aboutit qu’à trop de tous

En ces temps de pression visible et croissante sur les ressources (eau, air, sol, haïeutique, énergie, …), un site citoyen promeut comme solution de doubler les prédateurs (150 millions de français en 2060 !).

Pire qu’une bêtise, cette recommandation démographique accélère « après moi le déluge » dans le catastrophique égoïsme de ne rien changer à d’anciens repères prouvés néfastes, pour nourrir la croissance de l’argent en augmentant casse et problèmes vers nos enfants.

Il y a 20 ans, un collègue consultant en management me disait « oui on fonce dans le mur, mais que veux-tu que j’y fasse, moi mes clients me paient pour être premiers de la course » .Depuis toujours, les vraies transformations, la solution, est de réussir à traverser ce mur, le mur de nos repères culturels, de transformer nos systèmes politiques pour les rendre propices à un développement durable, par des choix de systèmes médiatiques et financiers où davantage de destructions ne renforce pas les dominants.

Vu la hausse exponentielle des capacités de manipulation par individu, et vu que la capacité de destructions par l’humanité est déjà indigestible pour sa planète, la vitalité démographique de toute collectivité humaine est sa diminution démographique,

je propose des repères vraiment différents, car capables de répondre fondamentalement et durablement aux enjeux actuels

évidemment puisque différents ils ne sont pas habituels, pas dans la normalité ambiante, il s’agit de cultiver la croissance de nos richesses, qualité de vie, libertés, compétitivité et puissance mondiale, par la diminution des problèmes donc décroissance monétaire.Cette croissance du (et par le) gratuit n’est certes pas à la mode, elle dé-range trop de repères, habitudes et puissances installées,

mais c’est bien triste de voir nos citoyens soutenir, promouvoir, amplifier la notoriété de solutions malfaisantes par stupidité traditionnelle de ne pas questionner des certitudes néfastes,

la première étape, le premier repère, est de ne pas confondre les objectifs et les moyens, les objectifs sont la croissance des richesses, en prestations et services appréciés par leurs destinataires, en éducation, santé, logement, nourriture, relations sociales et tout ce qui nourrit la qualité de vie, les moyens sont les ressources consommées pour cela, en emplois, argent, matériaux consommables …

Mettre la croissance de l’argent comme objectif, c’est marcher à l’envers.L’argent est un excellent serviteur mais un maitre catastrophique, puisqu’il nourrit sa croissance par la croisance des problèmes et destructions. Et ça marche, les problèmes et destructions augmentent. Diminuer cette casse systématique nécessite comme objectifs la croissance des résultats dans la diminution des moyens, techniquement simple par davantage de préventif et productivité amont (la conception des processus).

Pour ouvrir à un développement autrement plus compétitif et durable, cultiver la croissance des richesses inclut cultiver la diminution des emplois actuels, cultiver faire plus et mieux avec moins. Cela nécessite une refonte systémique non pas des seuls systèmes de retraite mais de tous, avec en tête :

- augmenter l’indépendance de nos systèmes médiatiques envers les pouvoirs exécutifs et financiers

- inverser la culture des problèmes dans nos systèmes de répartition, en prélèvements et surtout en redistribution (ne plus y « mériter » ses aides par ses problèmes, ni ses revenus par son emploi).

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le libre échange économique est une règle du jeu politique vicieuseCe texte a été rédigé pour un ami d’enfance patron d’une performante multinationale qui venait de publier un ouvrage en faveur de « si on faisait confiance aux entrepreneurs » et m’avait proposé de lui envoyer « dix questions ».

Les trois questions qui suivent pouvaient aussi bien en devenir dix ou vingt en m'arrêtant dix ou vingt fois au lieu de ces trois, pour poser en fait toujours la même question, "comment peux-tu ne pas le voir ? " C'est l'étonnement de mon autre point de vue devant notre même réalité : comment peux-tu ne pas voir ce qui est si évident d'où je regarde la même chose que toi ... mais vue d'ailleursDans ce qui suit, je réponds à ta demande de te poser dix questions. Avant de te questionner, je dois d’abord témoigner de mon autre perception avec ton écrit. En sus de ce que je t’ai déjà témoigné sur ce que tu y as écrit (lisible, clair, conséquent … et surtout qui représente bien ta pensée), il y a autant voire plus gros encore ce que tu n’y a pas mis, ce dont tu ne parles pas, ce que tu omets, ne vois pas, occultes.

Du système économique et politique tu vois l’aval et pas l’amont. En aval le système de production de solutions et réponses éphémères. En amont le système de production de destructions et problèmes durables.

C’est pour moi très étrange.D’un côté tu témoignes très clairement combien, avec ses régulateurs et ses pouvoirs régaliens, la régulation est essentielle au bon jeu économique.Tu l’illustres même, devant choisir deux dans les trois, entre Chine, Inde et Russie tu élimines Russie (à l’époque dans les désordres de l’après Gorbatchev Eltsine) car en trop faible pouvoir régalien donc de fortes corruptions incompatible avec du business sain. Mais là où tu deviens incroyable c’est quand tu témoignes que globalement tout ne va pas si mal. Tu cites sans la nommer l’affaire Enron pour dire que oui le jeu devient vicié quand l’inspecteur est payé par l’inspecté, quand le commissaire aux comptes est davantage payé par son autre facette de consultant évidemment que cela déforme ses rapports à sous informer sur les faiblesses de l’inspecté. Dis moi qui te paye je saurai pour qui tu travailles.

En fait, toutes les observations que tu peux vivre sur les vices du système, tu les vois en simples excès regrettables dans un système globalement sain. Je ne suis pas du tout perfectionniste, je témoigne simplement de ta confusion entre mythe et réalité.Tu es comme le missionnaire des colons qui croyait réellement propager les belles valeurs du discours dominant, dieu est amour pour le christianisme, sans voir que ses excellents comportements d’explorateur servaient surtout à propager davantage et plus vite encore les comportements de ses colons, la propagation des génocides et pillages des hommes et des biens de toutes les populations colonisées. Tu veux tellement croire au modèle bidon du discours que dans ses milliers de contre exemples tu n’y vois que de regrettables exceptions.

Jusqu’en 1900 la population Nord américaine a fait son développement économique par protectionisme extérieur et libre échange intérieur. Car au moins en interne on pouvait canaliser la règle du jeu des valeurs financières vers l’enrichissement de la collectivité. Ils vivaient détestable le libre échange extérieur dont tu te fais l’apôtre, comme une horrible valeur du tyran anglais, dans son détestable tripode esclavagisme, impérialisme et libre échange. L’argent est l’outil qui incarne le libre échange. Tous deux ont besoin d’une régulation saine pour enrichir leur population. Argent ou libre échange sont chacun un excellent serviteur mais un maitre systématiquement catastrophique, l’argent pour sa croissance et le libre échange parce que la loi du plus fort converge vers

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la destruction systématique des démocraties pour la dictature du plus fort, aujourd’hui la propagation et croissance de la dictature financière mondiale.

Dans la guerre économique mondiale croire en la main invisible du marché c’est occulter toutes les mains très visibles qui fabriquent ces marchés. Marchés militaires par les guerres, marchés de la sécurité civile par la mise sous tyrannie des populations pour que les financiers puissent s’accaparer ce qui les intéresse, matières premières ou positions stratégiques, marchés de la santé en cultivant la mauvaise santé (aucune enquête sérieuse sur les origines du SIDA au moins pour en tirer les leçons et éviter les suivants, la prévention est un non marché), marchés du capitalisme vert en cultivant les destructions écologiques, et par-dessus tout marchés des tensions sur les ressources par l’explosion démographique (la prévention est un non marché). Aujourd’hui l’Egypte, hier la Tunisie, avant-hier l’Iran, et la guerre du Koweit, et la guerre Iran Irak, je ne peux pas ici te détailler les mille et une illustrations quotidiennes de la fabrication systématique des destructions pour faire grossir les marchés des réparations insuffisantes et souffrances des populations. Tout abonde pour illustrer que la régulation mondiale est faite par les financiers pour la croissance de l’argent et pour l’appauvrissement et l’asservissement des peuples à servir l’oligarchie financière.

Même les guerres, dont les deux guerres mondiales. La grande bretagne a fabriqué 14-18 pour protéger sa domination mondiale par les mers en diminuant la puissance montante des transports terrestres par le rail (interocéaniques aux USA, Berlin Bagdad des Allemands ou transsibérien en Russie). Elle y a réussi a détruire deux sur trois, Allemagne et Russie. Mais l’oeuvre se retourna contre son maitre, la Russie devint leur monstrueux Frankestein communiste et les capitaux financiers financèrent Hitler vers 39-45 pour qu’il aille détruire Staline. Cela ne marcha pas plus, même Munich n’envoya pas Hitler d’abord contre Staline, il fallut s’allier avec l’ennemi communiste pour abattre cet autre ennemi de l’impérialisme financier que le fascisme se révéla être.Puis la guerre froide avec ses incendies locaux (Corée, Vietnam, Cuba, Israel, Afghanistan, ..) engraissa les juteux marchés de la puissance militaro-industrielle. Tous ces échecs affichés ont en réalité servi la croissance financière, par la croissance des problèmes qui cultive la croissance des marchés et de l’argent. Oui Singapour ou la Nouvelle Zélande montrent bien que dans certains cas certains pays réussissent mieux que d’autres à freiner ce cancer généralisé du terrorisme financier, mais dans les vices de nos systèmes médiatiques actuels l’observable est que faire confiance au libre échange propage surtout les dictatures ! Ne pas le voir, ça me dépasse. Question 1 / Comment peux-tu ne pas le voir   ?

Le système financier actuel est vicieux dans ses gènes, le développement des marchés et de l’argent déteste la propagation des richesses par diminution des problèmes et cultive la croissance des destructions pour la croissance de ses marchés et argent. L’explosion démographique y est son hideux chef d’œuvre !Question 2/ Comment même le Patriot Act peut-il ne pas te suffire pour enfin le comprendre   ?

Evidemment que les systèmes régaliens sont indispensables à un jeu économique sain, donc évidemment qu’il est malsain de laisser l’exécutif et le législatif politique être dominé par les financiers comme aujourd’hui.Non, la morale n’est pas hors sujet de l’activité économique, elle y est autant centrale et connectée que la puce d’un ordinateur est centrale et connectée à son operating system et à ses applications utilisateur. Non, aucune fin justifie les moyens, car les moyens construisent la fin, et aucune citation d’un philosophe même illustre ne justifie de mal placer tes devoirs citoyens. Il n’y a aucune confiance à accorder à aucun entrepreneur s’il ne comprend pas qu’il opère dans une régulation mondiale systématiquement vicieuse où l’objectif de croissance de l’argent produit en priorité la croissance des problèmes, appauvrissement et asservissement des populations, s’il se donne pas comme objectif principal son travail citoyen d’améliorer la règle du jeu politique, en particulier en témoignant correctement pour de meilleurs medias, financement de campagnes électorales, lois et jugements, c’est-à-

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dire pour diminuer la sous mission de ces quatre systèmes politiques majeurs (medias, législatif, exécutif et judiciaire) aux pressions des pouvoirs financiers. Question 3/ Comment peux-tu ne pas le ça voir ?

Est vicieuse une régulation qui permet aux financiers de tenir tous les medias en les finançant par leurs publicités, de tenir les medias privés en en étant propriétaires (Berlusconi), de tenir les medias publics en finançant les campagnes électorales des élus.Dans tous les grands secteurs économiques, matières premières, armement, transport, environnement, partout où il y a des marchés publics il y a du détournement de la règle du jeu par l’excès de puissance des financiers sur les medias, pour desservir les populations en faveur des financiers qui y financent leurs élus pour propager les dictatures au service de leurs intérêts.

Le « libre échange » actuel est une mascarade, une facade vitrine pour renforcer la puissance des dominants financiers au détriment de tous, pour occulter les vices systématiques de la régulation et la présenter saine alors qu’elle cherche et fait exactement et volontairement le contraire de son discours.

La guerre économique aime tout détruire, car cela fait des besoins donc de l’activité et de l’argent, augmente l’asservissement des populations et la domination de l’oligarchie financière. Cela n’interdit en rien que les naïfs missionnaires gentils tels que toi y sont bienvenus pour démontrer la vérité du discours bienveillant puisqu’ils le rendent même observable !Parmi ses saints l’église a toujours préféré ceux qui restaient assez aveugles pour croire en elle sans dé-ranger ni même questionner qu’elle propage sa puissance par des moyens et comportements systématiquement aux antipodes de ses discours et valeurs affichées.

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Omerta, Famille tribu égoïsme et mensonge

La trahison est multiple. Aujourd’hui chacun appartient à de plus en plus de communautés distinctes liées par un critère d’appartenance tel que territoire géographique (le quartier, village, ville, région, pays, continent …), race (ethnie, couleur de peau), famille (nucléaire, élargie), religion, profession, employeur, amis, valeurs, passions …Ces familles locales ont des intérêts immédiats parfois conflictuels avec la famille humaine globale. Dans chaque famille chaque individu choisit alors, dire ou ne pas dire, voir ou ne pas voir. Car pour mieux forcer la réponse vers sa préférence, chaque famille présente le plus fréquemment ce choix binaire qui exclut volontairement du dilemme toute troisième voie : ne pas parler, se taire, accepter l’ordre et l’exécuter … ou trahir ! Or ce dilemme binaire résulte d’une analyse insuffisante, nie la troisième voie de résistance créative, de chercher et trouver comment ne pas subir, comment s’y opposer. Le choix y est volontairement restreint à l’obéissance ou la trahison. Si tu ne fais pas ce que nous ta famille on attend de toi tu nous trahis ! Et souvent on se vengera, les vengeances familiales ne sont pas tendres. Si tu trahis ta famille elle se vengera, te condamnera, maudira, t’exclura, te détruira, te tuera. Presque toutes les familles exigent ce choix maffieux avec leurs menaces non–dites associées.

Pourtant, tout développement durable pour la collectivité exige de l’individu qu’il choisisse comme première famille sa plus lointaine, sa famille humaine, mondiale. C'est-à-dire qu’il privilégie ses valeurs citoyennes à ses intérêts locaux.

Ce faisant certes à court terme il trahit sa famille, c’est ce qu’on voit (comme dirait Bastiat). Mais dans la durée c’est là qu’il la trahit le moins, car en contribuant à une humanité en meilleur état il construit pour sa famille une vie en meilleur état. Mais c’est dans la durée, c’est ce que l’on ne voit pas.

Alors qu’à court terme c’est l’inverse. Qui accepte de se plier aux exigences égoïstes et mensongères de sa famille locale trahit sa tribu humaine à court terme mais aussi sa famille locale à long terme. Cultiver égoïsme et mensonges, c'est-à-dire ignorance et irresponsabilité, c’est trahir les valeurs humaines et citoyennes propices à un développement durable, contribuer à nos destructions planétaires et fabriquer durablement pire pour sa famille aussi.

Chaque collectivité, familiale, professionnelle ou politique, est remplie d’automatismes où elle croit se protéger en se « serrant les coudes », et voit comme traitre quiconque de son sein témoigne contre elle (il « crache dans la soupe ») et témoigne de ses méfaits ou pire lutte pour qu’ils diminuent.Pourtant ce comportement est anti-citoyen, de protéger les malfaisants malfaiteurs parce qu’ils sont de « sa » famille, curés pédophiles ou avocats qui ne plaident pas contre un confrère, le réflexe est le même.Et pourtant aussi on ne protège pas mieux sa propre famille en se contentant de nier ses propres méfaits et de condamner qui veut y faire un nettoyage. On ne lave pas son linge sale en public, c’est une chose, mais on le lave quand même, d’une part par respect pour les « hors tribu » qui subissent des dommages par ce linge sale, et d’autre part pour éviter qu’ils doivent se mobiliser contre la tribu pour obtenir ce nettoyage.

Il s’agit de diminuer nos égoïsmes et mensonges par moins d’esprit tribal et davantage de réflexes citoyens.

Témoigner contre ma famille, seuls les aveugles y privilégient une trahison à court terme, car tous profitent qu’ à long terme s’y renforcent et ma collectivité et ma famille.

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Argent mafieuxExtrait d’un livre d’Ingrid BETANCOURT, écrit vers 2000 avant son enlèvement, une scène où elle rencontre le trio dirigeant d’une mafia colombienne, les frères Rodriguez(Ingrid BETANCOURT) … nous avons la stupéfaction de constater que les visiteurs des frères Rodriguez sont des policiers en uniforme. Ne sont-ils pas prétendument recherchés par toutes les polices du pays ? Quand nous reprenons la conversation, je m’étonne :

- Vous vous disiez tout à l’heure traqués, mais la police a l’air plutôt compréhensive à votre égard …

- Gilberto nous laisse entendre qu’il contrôle en effet une bonne partie de la police. « j’ai de bonnes liaisons », dit-il. Comme nous paraissons sidérés, il ajoute, avec une pointe de suffisance :

- Mais c’est la même chose au parlement ! la plupart de vos collègues députés sont payés par nous.- comment ça, la plupart ? dis-je, abasourdie.- une centaine de députés et plus de la moitié des sénateurs, doctora, voulez-vous leurs noms ?

Sans que je demande rien, il lâche une dizaine de noms. Et je songe en moi-même : si plus de la moitié des députés leur sont acquis (nous sommes 196 au total) ils gouvernent le pays plus sûrement que le Président…

Et je songe en moi-même : c’est exactement la même situation dans nos dites démocraties en remplaçant argent sale par capitaux financiers et cartel des drogues par cartel des capitaux financiers via leurs entreprises multinationales et leurs élus politiques. Appliquons la même situation (un interview en coulisses officieuses du patron d’un lobby financier vers un candidat à la présidence des USA par un parlementaire patron d’une commission d’éthique électorale) (adaptation bibi) Il ajoute, avec une pointe de suffisance :

- mais c’est la même chose au parlement ! la plupart de vos collègues députés sont payés par nous, élus par nos financements et nos médias.

- Comment ça, la plupart ?- La majorité des députés et des sénateurs, voulez-vous leurs noms ?

Sans que je demande rien, il lâche une dizaine de noms. Et je songe en moi-même : si plus de la moitié de nos élus leur sont acquis, ils gouvernent le pays plus sûrement que le président …

Ce n’est pas par hasard si les enquêtes sur les assassinats des frères Kennedy ou les morts des Twin Towers sont restées en case départ. Ce n’est pas pour rien si Nixon a été sidéré de sa chute tellement il avait toujours connu ce qui lui était reproché comme pratique normale. Oui, il y a des politiciens qui tombent, mais peu de financiers.Montrer les marionettes cache les tireurs de ficelles, qui eux s’enrichissent de leurs chutes (tels les billions$ distribués aux banques en 2008-2009 pour « éviter l’augmentation de la crise ». Quelle leçon retiennent les enfants quand le résultat d’une dite « faute » est une distribution de bonbons ? C’est même pire, car au moins en Colombie l’auteur rencontre des alliés qui ont envie de diminuer le pouvoir maffieux, alors qu’en « démocratie de marché » les citoyens n’ont même pas cette envie de diminuer le pouvoir des financiers et multinationales. Ils y sont même fiers et contents d’y être payés, faire carrière, et communiquer que tout y va bien. Pourtant la mécanique anti-démocratique des capitaux financiers est la même que la mécanique maffieuse : un groupe minoritaire prend une influence grandissante sur une collectivité pour se mettre en position de la diriger au service de ses intérêts.

Aujourd’hui les systèmes politiques démocratiques évoluent vers des multinationales qui pour leur partage du monde y choisissent, mettent en place et contrôlent leurs dirigeants politiques à leur service.

En remplaçant cartel mafia par multinationale, en remplaçant assassinats et hommes de main par guerres et armées, notre situation mondiale est comparable à la Colombie. Dans les deux cas une minorité sert la croissance de son argent et de son pouvoir via les élus qu’elle finance.

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Mais nous ne nous reprochons même pas ces pratiques, nous rêvons plutôt de faire partie et carrière dans cette maffia, d’y avoir un emploi et un salaire de manager, avec la plus grande approbation de notre famille qui s’y nourrit et y fait son ascension sociale. Pourtant, au lieu de supporter passivement sa transformation en dictatures financières, rien ne nous interdit certes de nous nourrir dans ce système mais aussi d’œuvrer à l’améliorer.

Cela mérite de poursuivre ce miroir trop brûlant.

(Ingrid BETANCOURT) Alors Gilberto se lance dans un étonnant discours où il est question de tout le bien qu’ils font à la Colombie, des dizaines d’entreprises légales qu’ils ont créées, donnant du travail à la moitié de la ville, du harcèlement des juges dont ils sont injustement victimes, car ils ne souhaitent que bonheur et prospérité au peuple colombien. … dit par un ami d’enfance, manager, patron d’une multinationale : (adaptation bibi) Alors mon ami d’enfance se lance dans un étonnant discours, où il se compare à un missionnaire, avec tout le bien qu’il fait à l’humanité, les dizaines de pays qui s’enrichissent grâce aux emplois qu’ils procurent et marchés qu’ils font croitre, tels la Chine et l’Inde aujourd’hui, le travail qu’il procure dans les pays où il se déploie, au harcèlement des médias dont eux patrons de multinationales sont injustement victimes, car ils ne souhaitent que bonheur et prospérité aux peuples du monde.

(Ingrid BETANCOURT) Et soudain la moutarde me monte au nez : Vous rendez-vous compte qu’à cause de vous on ne peut plus voyager à l’étranger sans être immédiatement soupçonné d’être un trafiquant ? dis-je nerveusement. Vous avez miné l’image internationale de la Colombie et, en fait de travail , vous avez plongé ce peuple dans la terreur, dans l’instabilité. A cause de vous les colombiens ne s’imaginent plus d’avenir.

(adaptation bibi, la moutarde ne me monte même pas au nez, j’ai trop l’habitude de devoir vivre dans la puanteur) vous rendez-vous compte qu’à cause de vous on ne peut plus voyager à l’étranger sans être immédiatement soupçonné d’être un impérialiste favorable à la dictature des capitaux financiers et des marchés ? dis-je. Vous avez miné l’image internationale de la démocratie et, en fait de richesses, vous avez plongé l’humanité dans l’explosion des insécurités, destructions et problèmes qui nourrissent la croissance de vos marchés et capitaux, explosion démographique en tête et explosions des insécurités (climatiques, écologiques, militaires, civiles, sociales, biologiques, nucléaires …) en conséquence. A cause de vous l’humanité ne s’imagine plus d’avenir.

A qui profite le crime ? à tous, salariés des multinationales, assistés du système social, fonctionnaires des services publics, tous ont besoin de la « performance économique » de leur pays pour y trouver leurs postes et salaires. C’est leur vision à court-terme. Hitler avait pris le pouvoir en fournissant du travail à sa population. Ce choix de son peuple fut une vision à court-terme.

Certes la guerre économique fournit du travail, mais par un appauvrissement collectif que trop peu questionnent car ils ne voient même plus le lien de cause à effet : c’est par l’augmentation des problèmes et destructions mondiales que le capital financier fabrique sa croissance mondiale.

Et enfin Ainsi, tout se passe comme si dirigeants politiques et guérilleros s’épaulaient mutuellement pour entretenir un état de guerre qui ruine le pays mais leur permet de durer et de s’enrichir.Qui devientAinsi, tout se passe comme si propriétaires et gestionnaire de fonds financiers avec les dirigeants de leurs multinationales s’épaulaient mutuellement pour entretenir un état de guerre économique mondiale qui détruit la planète mais leur permet de durer et de s’enrichir.

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NOS CRISES / dette / terrorisme / SIDA / démographique / emploi / … conférence présentation lecture, à Lisbonne le 26 Juin 2010

Introduction  

1/ qui suis-je   ? depuis plus de trente ans je m’intéresse à nos principes de l’humanie, nos règles du jeu collectif, notre programmation comportementale, nos enjeux mondiaux et systèmes humains, nos transformations mondiales.

2/ d’où je parle   ? Nos mass media nous mentent, ce n’est pas un scoop.Mais même sans les croire ils nous orientent et influencent en cultivant notre habitude de voir avec leurs lunettes.Regarder avec d’autres lunettes à partir d’autres points de vue fait voir une vision décalée vite repoussante si trop différente,Pourtant sortir du goût habituel ne signifie pas avoir mauvais goût, ce peut même à terme apporter une meilleure alimentation, plus durable et plus saine. Bref, mes quelques éclairages pourront vous paraitre disjonctés, débranchés, trop denses, incompréhensibles, etc …. ne les croyez pas pour autant plus faux que la version dominante actuelle.Ce texte sur d’autres points de vue en manières de voir, comprendre et exiger n’est qu’un apéritif avec beaucoup d’approfondissements disponibles.

3/ à cause de quoi   ? Parce que très jeune, ne réussissant pas à croire à la vertu du système politique dominant, j’ai pris d’autres routes qui m’ont structuré d’autres perceptions, compréhensions et exigences, et doté de lunettes culturelles très décalées des contenus mensongers diffusés par nos mass-média dominants.

4/ pour obtenir quoi   ? je vous présente ces quelques échantillons surtout pour illustrer l’immense diversité des points de vue possibles, et sensibiliser à l’immense potentiel du chantier que je crois le travail principal de chacun, celui de bien mieux structurer nos systèmes médiatiques, locaux et mondiaux.

5/ comment   ? Travailler à mieux voir et comprendre pour mieux exiger et récolter n’est pas une simple explication intellectuelle, c’est surtout une pratique quotidienne, que je vous proposerai en conclusion.

PlanToutes nos crises, écologiques, militaires, sanitaires, sociales, des retraites, de l’emploi, de la dette, toutes nos crises mondiales ne sont que des boutons, des symptômes. Nos problèmes augmentent si nous nous focalisons sur nos crises sans considérer la maladie. Bref si nous voulons un monde meilleur, je propose de traiter la maladie plutôt que les boutons.Je vais donc

- décrire d’abord quelques symptômes en partie I, - analyser ensuite la maladie en partie II - pour enfin proposer le traitement en partie III.

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Partie I - les SYMPTOMES , les crises, les boutons superficiels. Je ne vais pas ici faire un inventaire de nos crises, ni détailler pourquoi tant que nous traitons les symptômes et pas la source leur tendance durable est d’accélérer leur diversité en nature, fréquence d’apparition et importance de leurs destructions. Je vais ici utiliser quelques échantillons de nos crises pour illustrer comment nos mass-media fabriquent et maintiennent systématiquement un brouillard artificiel de mensonges avec pour unique objectif de nous détourner de nos enjeux principaux.

1/ la crise de la DETTE … c’est la crise d’un mensonge par omissionDétourner l’attention du principal commence par ne pas en parler. Le mensonge par omission est le mensonge le plus simple, élémentaire. La solution à la crise de la dette est dans son origine, volontairement occultée. C’est le pouvoir donné aux banques de créer de l’argent.

Depuis des siècles et des millénaires créer de la masse monétaire, battre monnaie, est un pouvoir du chef, seigneur féodal, suzerain royal ou dictature des institutions financières. Le nerf de la guerre a toujours été l’argent. Un financement du seigneur a toujours été de créér davantage de monnaie au détriment de son peuple qui y voit ses économies se dévaluer. Un outil de remboursement de leurs dettes par les états a toujours été de battre monnaie, par l’inflation. Ce que l’on appelait « faire tourner la planche à billet ». Mais depuis les quelques siècles où les banques ont obtenu l’autorisation de commercialiser des promesses sous forme de dettes, elles ont pris aux gouvernements ce pouvoir de créer de l’argent Car elles ne prêtent pas de l’argent qui existe mais de l’argent qu’elles créent en le prêtant.A chaque prêt qu’elles consentent les banques ont obtenu le droit de créer et rendre disponible un montant financier plusieurs fois supérieur au montant de leurs dépôts. Elles augmentent ainsi la masse monétaire, et s’y accaparent pour leur profit le prélèvement fiscal indirect et collectif que fabrique toute création d’argent. Ce fut une étape politique très importante dans la montée en puissance de la dictature du système financier mondial, où les banques ont inversé les pouvoirs en faisant payer par les états les intérêts sur l’argent dont elles sont devenues créatrices.

Ce détournement d’impôt vers le privé est tout à fait incompatible avec tout système démocratique qui par essence structure la séparation des pouvoirs entre cinq principaux systèmes politiques :

- d’une part les trois pouvoirs politiques mineurs bien affichés et mis en avant, les systèmes législatifs, judiciaires et exécutifs,

- d’autre part les deux pouvoirs politiques majeurs aujourd’hui volontairement occultés par nos dominants pour y être moins questionnés, nos systèmes financiers et médiatiques

Oui, nos media nous mentent tellement que nous ne voyons même plus les évidences. Depuis des décennies le monde occidental interdit le développement de tous les pays en les forçant à se soumettre aux dictats destructeurs du FMI, et les seuls qui émergent sont ceux qui ne jouent pas le jeu (Chine, Inde … confert le livre « la grande désillusion », par Joseph STIGLITZ, prix Nobel d’économie), et maintenant nous voilà acculés à nous administrer la potion mortelle dont nous avons initialement déployé l’usage pour mieux massacrer les autres. La solution apportée par l’Europe à la crise d’abord grecque puis européenne est une non solution non durable d’arroseur-arrosé.

Pour sortir d’états surendettés, une très simple solution est que les états reprennent leur prérogative normale d’être les uniques créateurs d’argent, et d’ainsi inverser le jeu,

- d’une part au lieu d’états qui payent des intérêts aux banques pour augmenter la masse monétaire, ce sont les banques qui pour disposer d’argent à prêter à leurs clients demanderont aux états d’en créer et leur paieront des intérêts pour cela.

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- d’autre part au lieu d’un système financier qui obligent les états à renflouer les institutions financières par milliers de Milliards de dollars, ce sont les états qui se renflouent eux mêmes de ces montants et remboursent toutes leurs dettes par la même création d’argent.

Oui, si l’Europe s’invente tout d’un coup une augmentation de sa masse monétaire du quart de son PIB elle crée une inflation qui va faire fondre du même quart son taux de change avec le dollar. Mais c’est exactement la perte de valeur de l’euro qui vient de se faire, l’euro vient de perdre un quart de sa valeur (de 1,60 $/€ à 1,20 $/€) mais sans diminuer la dette des états en faveur des banques. Transférer la création monétaire vers les états permet à la même baisse du taux de change d’éliminer la dette des gouvernements en la transférant vers les banques, de transformer les intérêts à payer par les états vers les banques en intérêts à payer par les banques vers les états.

Mais cela nécessite de transférer le pouvoir des institutions financières vers les peuples.Or aujourd’hui en autorisant aux institutions financières de financer leurs campagnes électorales nous avons transformé nos élus en serviteurs des banques.

Depuis la révolution industrielle notre manque de vigilance sur la séparation des pouvoirs et le non respect de la nécessaire indépendance entre nos cinq systèmes politiques a vidé nos principes démocratiques de leurs contenus en laissant nos medias passer au service de la propagande de la dictature financière mondiale qui nourrit la croissance de l’argent par la croissance des destructions pour fabriquer les problèmes qui deviennent ses nouveaux marchés.

La solution a la crise de la dette est de remettre les gouvernements au dessus des banques, de rééquilibrer les pouvoirs, de séparer nos cinq systèmes politiques et d’y diminuer l’excès de pouvoir pris par l’un (le financier) au détriment des autres (exécutif, législatif, judiciaire et médiatique). Cela commence par la refonte de notre système médiatique.

2/ la crise du TERRORISME … c’est la crise du bouc émissaireLe bouc émissaire est un cas particulier du mensonge par omission en orientant volontairement l’attention vers un sujet non dérangeant pour mieux la détourner de ce que l’on veut taire.

Oui le 11 Septembre 2001 a marqué l’entrée dans le XXIième siècle. Mais ce XXIième siècel n’est pas surtout celui du terrorisme musulman.C’est surtout celui du terrorisme financier. Qui, d’ailleurs et parmi d’autres, finance le terrorisme musulman, pour le pétrole. Le terrorisme de Ben Laden n’y est qu’un arbre qui cache la forêt. Le terrorisme qui s’est manifesté et s’est renforcé au 911 n’est pas du tout celui qui a été médiatisé. Ce coup fut monté par l’extrême droite américaine pour renforcer leur terrorisme financier mondial et il a superbement réussi. En externe il a permis aux USA de déployer leurs bases militaires aux frontières Sud de l’ancienne URSS, en Irak puis en Afghanistan, autour du pétrole de la Caspienne, ce nouveau terrain géostratégique majeur dans la guerre des grands (Russie, Chine et USA). En interne aux mêmes USA, il y a permis le Patriot Act, cette horrible législation de dictature anti-démocratique qui augmente les capacités d’emprisonnement et de contrainte arbitraire par la puissance dominante et diminue les défenses des individus dominés. Toute dictature se renforce par ses propres méfaits dont elle accuse d’autres pour diminuer les libertés en renforçant la peur et ainsi augmenter la demande en autorité et maintien de l’ordre. Hitler avait incendié le Reichstag pour les mêmes raisons, et lui aussi a communiqué vers son peuple qu’il envahissait ses voisins polonais ou yougoslaves pour mieux défendre les libertés des peuples. Certes à titre individuel je ne peux pas produire toutes les preuves de ce qui précède, mais suffisamment de détails sont largement disponibles, le pire y étant que le responsable de l’enquête a été le serviteur du principal suspect.

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Depuis les assassinats de John puis Jack KENNEDY, l’extrême droite américaine est rôdée à faire nommer une commission d’enquête avec un président payé par elle pour bien gommer tous les faits qui pointent si lourdement vers elle. Que ce que je dis soit vrai ou faux ne change rien à l’enjeu principal, qui est que connaitre la vérité exige davantage d’indépendance de nos media, ici des commissions d’enquête.Et que nos mass-media n’occultent pas des sujets aussi sérieux et lourds de conséquences. Laisser le principal suspect nommer la commission d’enquête c’est interdire la vérité.

3/ la crise du SIDA … c’est la crise de la haine, la haine du préventifEn interdisant de parler de ce qui la dérange, la haine est une autre forme de mensonge par omission. Notre économie est malade de la volonté de croissance de l’argent, donc déteste le préventif.Chercher les causes à la base des problèmes, vouloir un pollueur-payeur, est un très mauvais sujet qui doit être oublié, omis, tu, enterré, exclu de nos mass-media, car refuser le pollueur-payeur augmente les pollueurs donc les problèmes. Et puis, s’il y avait moins de problèmes, il y aurait moins de marchés, moins d’activité, moins d’emplois et moins d’argent. Ca fait peur !

Le principe qui s’y illustre est le refus du préventif. Pour que ça recommence à chaque fois, partout, hier, avant-hier et demain, pour toujours davantage d’activité, la bonne méthode est « oups je suis désolé, je n’ai pas fait exprès, c’est promis je ne recommencerai pas ».Aujourd’hui en Louisiane, peu de mois avant BP avait volontairement diminué ses dépenses d’entretien préventif sur la pièce qui a flanché. Il faut médiatiser la résolution des problèmes car là sont l’activité, les emplois et l’argent. Il convient de taire, oublier, sous-médiatiser la recherche des causes, sinon il y aurait moins de problèmes donc moins de croissance économique, quelle horreur !

Ce n’est pas incroyable, ce n’est pas fou, ce n’est pas ahurissant, c’est simple et systématique. L’exception est la règle. Elle parait exception parce qu’elle contredit nos mensonges dominants mais elle est notre règle du jeu et elle est nos comportements « normaux » c'est-à-dire les plus fréquents. Le discours lénifiant véhiculé par nos medias sur les bonnes intentions du business dans toutes les professions est un énorme mensonge. Nos professions croient que leur business a pour objectif principal de faire de l’argent, ce qui leur fait augmenter nos problèmes pour augmenter leur activité. Nos gouvernants sont fous, mais les gouvernants c’est nous. Nous sommes les fous qui utilisent le référentiel de nos mass-media mensongers au lieu de simplement croire nos sens.

La crise du SIDA illustre tant d’autres de nos crises, sanitaires et autres. Le plus impressionnant dans le SIDA, ce qui m’a horrifié est l’immense absence de toute enquête pour trouver et sanctionner les responsables de son apparition. Et l’oubli de l’exiger. Pourtant il n’est pas né tout seul. Il est apparu dans un coin précis à un instant précis avec des acteurs précis.Le SIDA est apparu au début des années 1980 au milieu de l’Afrique où l’armée américaine testait des vaccins contre la grippe fabriqués à partir d’inoculation à des singes. C’est comme pour le 911. Je ne suis pas omniscient mais je vois des faits certains et j’en témoigne.Ici je sais qu’avec l’ampleur des destructions causées par ce virus, si au lieu de la croissance de l’activité nous voulions enfin la croissance des richesses c'est-à-dire l’inverse, nous aurions exigé une enquête approfondie et largement diffusée sur toutes les circonstances de l’apparition du SIDA, au moins pour dissuader d’autres acteurs dans d’autres secteurs de recommencer les mêmes pratiques avec les mêmes discours (on ne savait pas, on n’a pas fait exprès, ce n’est pas nous … à quand l’apparition de quel nouveau virus ebola fabriqué par quel ministère de quelle défense).

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Mais autant nos media nous bombardent en foot et pubs autant ils occultent toute information ou même demande d’enquête sur les sources du SIDA. 4/ la crise DEMOGRAPHIQUE … c’est la crise de la négationUne autre forme de mensonge par omission est de nier l’existence d’un problème : « circulez ça n’existe pas » !Ce qui suit n’est malheureusement pas incroyable, mais simple illustration de ce qui précédait sur « l’exception est la règle ».C’est la crise de la non crise. Il n’y a pas une grande explosion soudaine qui fait la une de tous nos mass-media. Il y a une lente et inexorable explosion qui n’intéresse personne jusqu’à ce qu’apparaissent ses fruits comme prévus, aujourd’hui pression sur les ressources, guerres de l’eau, des sols et autres à venir. La terre est un volume fini. Or alors que l’humanité a multiplié par mille la puissance manipulée par chaque individu en capteurs, traitements et actionneurs, alors que chaque humain dispose déjà de plus de cent « équivalent esclaves » en consommation énergétique moyenne, bref alors que l’humanité a déjà dix fois plus d’humains qu’il ne lui en faut pour maitriser son environnement, pourquoi a-t-elle laissé faire cette explosion démographique ?Pire encore, et chacun peut l’observer, comment nos mass-media peuvent-ils encore amalgamer la vitalité démographique à la croissance démographique ! Parce que l’explosion démographique sert la croissance de la puissance des institutions monétaires, car cultiver les problèmes cultive l’activité, diminue les libertés, augmente les esclaves et l’argent.

5/ la crise de l’EMPLOI … c’est la crise de la redistribution vicieuseA chacune des crises que j’évoque ici, la première image qui me vient est un commentaire que j’entend si souvent «« c’est fou ce qui m’arrive, c’est incroyable, c’est absurde, c’est idiot, c’est aberrant », et puis je me souviens, ah non, pas du tout, au contraire, l’exception est la règle, c’est volontaire, systématique et tristement normal !Il n’y a aucune crise de l’emploi. Il y a une crise d’égoïsme. Une crise d’amalgame. Une crise d’inversion des sens et des objectifs, donc des résultats.Ce n’est pas une absurdité mais bien une volonté systématique et vicieuse de tout détruire pour renforcer la dictature de l’argent et augmenter ses volumes.

Ce qui est fou c’est de ne pas nettoyer nos lunettes culturelles, de croire aux bombardements de mensonges par nos mass media au lieu de simplement mieux voir et croire ce que nous pouvons observer directement autour de nous dans nos micro media locaux. Bref, la crise dite de l’emploi est la crise d’être capables de produire de plus en plus de richesses par de moins en moins de travail. Il n’y a aucune crise de l’emploi, mais la crise de notre propre égoïsme qui nous aveugle de nos propres mensonges. Cette crise est sémantique. Elle résulte d’amalgames, de la confusion des sens entre emploi, travail, revenu, et production de valeur ajoutée. Oui, la compétitivité de toute civilisation s’enracine dans sa capacité à manipuler de plus en plus de puissance tout en y dépensant de moins en moins de ressources, jusqu’à la limite produire tout pour rien.

La version officielle, mensongère mais bien cultivée par nos mass-media, est que l’emploi fabrique des richesses.Mais c’est faux. Nos emplois sont fabriqués par des destructions et problèmes volontairement cultivés en amont. Nous augmentons nos emplois par destruction volontaire de nos richesses, c'est-à-dire en rendant plus difficiles l’accès aux ressources souhaitées. La croissance de l’argent se fabrique par culture systématique des problèmes et des destructions.

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Certes le salaire minimum assassine les petits boulots moins payés, diminue notre compétitivité mondiale et augmente la dette.Certes le cercle infernal des redistributions vicieuses (chômeur, vieux, malade, mère célibataire, sans revenu, en difficulté …) est d’exiger des problèmes pour mériter des aides, ce qui finance l’augmentation des problèmes, donc la croissance des aides et de l’argent.Mais tant que les pays riches arrivent à augmenter leurs dettes, ils augmentent mieux l’argent par davantage de destructions et emplois plus rares car trop payés que par davantage de richesses et emplois plus nombreux car moins payés.

Evidemment ce cercle vicieux de culture systématique des destructions et problèmes pour l’activité et l’emploi rend la vie plus difficile, mais l’oligarchie financière cultive notre confusion entre croissance économique et croissance de l’argent pour renforcer sa domination. L’amalgame de confondre l’économie et l’argent est un mensonge volontaire, pour nourrir la croissance de l’argent et nier l’aspect systématique de la destruction de nos richesses.

Davantage de problèmes pour davantage d’argent, cela nous asservit davantage et diminue nos libertés mais ça fait davantage de pouvoir pour les riches.Evidemment que nous augmenterons nos richesses en cultivant la diminution de nos emplois actuels. Evidemment que moins de destructions apporte davantage de richesses et moins d’activité.Si moins d’insécurité alors moins de nos emplois actuels affichés « pour notre sécurité ». Si moins de mauvaise santé alors moins de nos emplois actuels affichés « pour notre bonne santé ». Si moins de complications administratives, comptables, juridiques, alors moins de nos emplois actuels en experts es complications fiscales ou sociales mais davantage de richesses.Si moins de croissance démographique alors moins de problèmes de logement, alimentation, eau potable, terres cultivables donc moins de nos emplois actuels et davantage de richesses.Davantage de richesses par moins de nos emplois actuels si moins de nos crises en tout genre. Moins de problèmes fabriquent moins de nos emplois d’aujourd’hui et facilite davantage des nouveaux emplois.

La majorité de nos emplois sont fabriqués pour augmenter l’argent par destruction de nos richesses. L’emploi est fait pour mériter sa soupe, c’est tristement la version réelle c'est-à-dire observable.Quelle différence ? Autant qu’entre le jour et la nuit, c’est exactement l’inverse. Car en mettant comme principal son revenu le travailleur ne cherche plus à construire des richesses.Bien travailler c’est faire disparaitre son emploi, puisque c’est faire plus et mieux avec moins. Mais si c’est au prix d’y diminuer sa soupe, d’y perdre son revenu, évidemment que personne ne demande de bien travailler. Donc le même individu client achète plus et mieux pour moins cher, et le même individu salarié veut être payé davantage tout en détestant la productivité qui lui fait perdre son emploi donc son revenu. La seule crise de l’emploi est la crise de la redistribution. Aujourd’hui tous nos critères de redistribution sont vicieux, ils sont faits pour cultiver la croissance volontaire de nos problèmes pour augmenter nos marchés et emplois.Car cultiver le travail est l’inverse de cultiver les richesses. En cultivant la diminution de nos problèmes par du préventif en amont et une redistribution non vicieuse, nous serions vite deux fois plus riches avec deux fois moins de nos emplois actuels.Cela permet alors de payer moitié nos emplois donc une nouvelle compétitivité sur les marchés mondiaux qui redoublera vite nos d’emplois.

Partie II - la MALADIE Je fais le diagnostic de la MALADIE Ohm1/ Une maladie concerne un ORGANISME. Quel est donc cet organisme dont la maladie fabrique nos crises ?

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Depuis quelques siècles l’humanité est en train de se fabriquer en un seul organisme vivant, qui accélère sa croissance en élargit ses capteurs et actionneurs de l’infiniment petit à l’infiniment grand, des nano technologies au souffle de l’univers.. L’organisme humanité mondiale, o-h-m, ohm, est en pleine crise d’adolescence. Elle déploie à l’échelle du globe ses capacités psychiques et physiques, ses traitements et infrastructures, ses unités centrales et ses usines, ses autoroutes de l’information et ses transports de poids lourds, ses trains d’ondes, câbles et rails, ses couloirs maritimes et aériens, tous ses millions de kilomètres d’artères, veines et nerfs mondiaux en tuyaux de transports et transformation d’énergie, matériaux, hommes et informations.

2/ La MALADIE est le déséquilibre dans la régulation et coordination entre les organes de o-h-mNotre maladie est un cancer du cerveau.L’excès de pouvoirs d’un organe au détriment des autres tue l’organisme et l’organe avec. Nos crises diverses ne sont que les métastases des conséquences qui prolifèrent de l’excès de pouvoirs de l’argent dans nos systèmes politiques.

3/ le foyer de la maladie est la non séparation des pouvoirs dans nos SYSTEMES politiques. Plus précisément la domination des institutions financières sur nos médias et sur nos élus.Car nous disposons de cinq systèmes politiques principaux pour canaliser nos comportements,

- les trois systèmes classiques et médiatisés, nos systèmes exécutifs, législatifs et judiciaires, - et les deux systèmes principaux donc maintenus occultés pour être moins questionnés, les

systèmes financiers et médiatiques.

4/ Nos démocraties ont comme fondation la séparation des pouvoirs, la volonté de cultiver des contre-pouvoirs pour interdire à l’un de s’imposer à tous avec en conséquence sa propre mort par destruction du tout. Cette condition est nécessaire pour toute transformation de nos concepts. Toute révolution, a besoin de contre pouvoirs, car l’essence de tout pouvoir en place est d’imposer ses vérités donc interdire ce qui les dé-range. Ce sont les contre-pouvoirs dans les systèmes politiques occidentaux de l’époque qui ont permis de transformer les concepts de quelques individus en révolutions sociales religieuses, coperniciennes et industrielles.La croissance de la puissance dérange, elle se fabrique par l’équilibre dans la diversité des pouvoirs et s’affaiblit de l’excès de domination d’un pouvoir centralisé.C’est la diversité des contrepouvoirs dans les pays colons qui ont permis aux canonnières occidentales de s’imposer face à des colonisés trop affaiblis par leur pouvoir centralisé (Chine et Japon connaissaient la poudre mais avaient refusé son déploiement militaire pour ne pas dé-ranger leur système féodal) . Aujourd’hui la croissance de la domination des pouvoirs financiers fabrique leur affaiblissement par augmentation de la supériorité potentielle de la croissance par le gratuit. C’est pourquoi, comme pour tout organisme vivant, la clé de la puissance d’une collectivité humaine est l’harmonie dans la diversité.

5/ le développement d’un organisme se fabrique par la diversification de ses organes. L’enjeu n’est pas la dictature de l’uniformité mais la puissance de la DIVERSITE. Cet organisme humanité mondiale tirera sa richesse et sa survie de sa capacité à se doter de systèmes pour réguler son harmonie dans la diversité, car un organisme augmente ses performances par la diversité des organes.

6/ mais dans nos systèmes politiques nos INSTITUTIONS FINANCIERES ont pris le pouvoir sur nos pouvoirs médiatiques et exécutifs. C‘est cette maladie qui fabrique systématiquement nos crises. Cette maladie est certainement mortelle pour nos démocraties et peut être pour l’humanité. Soigner la maladie se fait en construisant des contre pouvoirs médiatiques assez puissants pour améliorer nos systèmes vers la nécessaire régulation des énergies de nos différences.

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Partie III - Le TRAITEMENT PAS yakafocon, oui traiter et guérir le centre de contrôle commande = nos medias, notre cerveau collectif.

Notre seul travail producteur de richesses, notre travail principal, n’est pas notre travail professionnel où nous ne pouvons que servir une machine à tout détruire pour y mériter notre revenu, c’est notre travail citoyen, politique, de transformer notre système médiatique vers des medias au service de toutes les populations.

La démocratie ce n’est pas surtout le pouvoir donné à chacun de s’exprimer pour protéger ses intérêts, C’est même l’inverse, car ce comportement détruit systématiquement la démocratie puisqu’il cultive systématiquement la croissance des pouvoirs de la minorité la plus forte au détriment des autres, et tend vers la dictature du droit du plus fort, telle aujourd’hui la dictature des capitaux financiers sur nos medias et sur nos élus.

La démocratie c’est surtout le devoir pour chacun de s’exprimer pour protéger les intérêts de tous. Pour survivre la démocratie a besoin de citoyens qui mettent en second plan leurs instincts égoïstes et mensongers d’exigences médiatiques en « davantage pour moi et tant pis pour les autres », et en premier plan leur devoir d’expression en « davantage pour tous et tant mieux pour moi ».

pour retrouver la bonne santé en traitant surtout la maladie, le TRAITEMENT est : 1/ transformer nos lunettes culturelles. Elargir nos perceptions, compréhensions exigences et contrôles. Améliorer nos medias.

2/ diminuer nos égoïsmes et mensonges. Notre rôle citoyen en démocratie n’est pas d’y chercher pour moi et tant pis pour les autres, c’est d’y œuvrer en faveur de tous.

3/ investir notre travail principal, media-actif / faire évoluer notre travail politique / passer de la chasse-cueillette de nos élus à l’agriculture élevage de nos médias / diminuer l’omerta / nettoyer nos amalgames /

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Spéculations financières

ta demandeNous qui essayons de partager nos différentes réalites pour augmenter la vérité de l appréciation du monde qui nous entoure, je vous donne une mission Bruno !

Pourriez vous tacher de mettre en forme une explication descriptive des phénomènes interractifs de la spéculation, de la bourse, des marchés, des matières premières ...

Bref, je vois aujourd hui a mon grand désarroi que les bonus des spéculateurs sont énormes (100 milliards) et que les dettes des états augmentent, que le chomage augmente, que les prix des matières premières augmentent aussi alors que le FMI continue de prêter de l argent virtuel provenant de pays surdéveloppés et super endettés a des pays pauvres bcp moins endettés ...

Bref, on dirait que le corps a des muscles, du sucre, du nerf et des neurones mais que rien ne fonctionne ensemble sur cette anatomie. Comment la spéculation ou le jeu en bourse peuvent il influer sur les matières premières ? C’ est bizarre non ?

Aussi, on voit qu il y a plein de ressources, de matieres premieres etc... mais le partage est digne d une révolution.

Je sais bien que les chiffres et l égoïsme masquent la réalité, la tronquent mais j aimerais connaitre les mécanismes qui permettent aux parieurs d empêcher les chevaux de courir

PS: ce qui me plait dans la vie, c est de voir des phénomènes, et de les dessiner ensuite. Si possible, des phénomènes immanants. Des phénomènes de la nature profonde. J’ aime ce qui est impossible à obtenir, mysterieux, les formules chinoises, les mathématiques fondamentales, les potions magiques, les iles perdues, voila. Comme tout chercheur, je désire toujours des choses impossibles.

ma réponseTa question est sympa.  Ta demande, la "mise en forme une explication descriptive des phénomènes interractifs de la spéculation, de la bourse, des marchés, des matières premières ..."  En particulier j'ai aimé ton image "le FMI continue de prêter de l argent virtuel provenant de pays surdéveloppés et super endettés a des pays pauvres beaucoup moins endettés ..." Mais la réponse m'a l'air trop simple et évidente.Il n'y a rien de compliqué à mettre en forme autre que les b-a-ba des systèmes humains (fichier joint).Je la hurle inutilement aux sourds depuis des décennies (et c'est moi qui y suis idiot, de hurler aux sourds au lieu de changer de tuyau, de canal, de sens).Ca arrive à toutes les guerres (marchés noir) et famines= les spéculateurs s'enrichissent par le manque qui fait grimper la demande donc les prix. Le remède est autant connu.C'est que la règle du jeu économique ne doit JAMAIS être laissée aux mains des acteurs économiques.L'Egypte d'il y a 5000 ans y palliait déjà par les greniers des pharaons (le rêve de Moïse avec les vaches maigres fit construire ces greniers).Pour servir les populations la règle du jeu économique doit rester au service du domaine médiatique, avec l'économie et surtout le financier non pas au dessus mais bien en dessous. Application en démocratie, nos systèmes financiers doivent être indépendants et en dessous de nos systèmes mediatiques, législatifs, exécutifs et judiciaires, qui eux ont dans leur rôle de concevoir les systèmes financiers y compris les systèmes qui en contrôlent les pratiques et comportements.

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 L'explication, limpide, simple et évidente, C’est qu'aujourd'hui tout le système économique est inversé vicié par la main mise des financiers sur nos medias, nos cerveaux et nos élus. C'est donc tristement systématique et normal que toute notre économie  fonctionne pour faire davantage d'argent vers les financiers au détriment des autres.

Hier, en 2009, la population a distribué aux financiers des millier de milliards de $ (une somme !!!, payée par les populations) pour les récompenser de leurs spéculations vicieuses (subprime)

Aujourd'hui, en 2011,  la crise des ressources qui nourrit ta question n'est et ne restera pas seulement alimentaire. Terres, eau, pétrole, tout est bon à raréfier pour faire monter les tarifs et les profits.

Et c'est en route, grâce à la honteuse explosion démographique qui fabrique une si merveilleuse explosion des problèmes pour la croissance de l'argent, au service du renforcement de la dictature financière, avec motus de nos media puisque ça augmente son pouvoir.  Bref.La réponse à ta demande, la "mise en forme une explication descriptive des phénomènes interractifs de la spéculation, de la bourse, des marchés, des matières premières ..." est simplement qu'il est vicieux que l'arbitre du match de foot soit salarié d'une des deux équipes.

Ici il est vicieux que les spéculateurs (= le pouvoir financier) soient les maitres des concepteurs (= le pouvoir législatif) et exécutants (= le pouvoir exécutif) de la règle du jeu et des arbitres (= le pouvoir judiciaire), qui du coup ne peuvent plus servir l'ensemble de la population (=les électeurs) et doivent se limiter à servir leurs maitres (dis moi qui te paye je saurai pour qui tu travailles), donc détournent, déforment et tordent tout le jeu à ne plus servir que les intérêts de la croissance de l'argent.Cette superbe spirale vicieuse augmente pouvoirs et domination des financiers sur tous, population et élus inclus.Evidemment au détriment des autres acteurs, la bête population s'y appauvrit et asservit dans l’ignomineusement bienvenue croissance des métiers de service, serviteurs, servitude !

C'est tout l'enjeu de séparer nos pouvoirs financiers de nos media (interdire leurs propriétaires financiers).Nos mass media ne sont pas du tout des entités économiques « comme les autres » car ils sont politiques et doivent être indépendants des pouvoirs financiers. Ils ont besoin d’un tout autre modèle économique ou business model,

- besoin d’être des entités juridiques dont les financements respectent « un homme une voix médiatique»

- besoin d’une grande distinction et séparation entre des media dédiés et limités aux pubs et les autres media sans pub ,

- besoin que nos élus ne voient pas leur élection orientée par des mass medias soumis aux financiers,

o pas de financement des campagnes électorales par des financiers directement  vers un candidat ou un parti,

o pas de mass media dépendant des financiers pour éviter qu’ils n’y fassent élire un candidat- besoin que la pression des informations entre nos élus et la population soit au prorata de « un

homme une voix médiatique » sans disproportion de surpuissance des lobbies financiers pour désinformer la population.

Bref, l’enjeu d’élargir "un homme une voix médiatique", dans nos systèmes médiatiques et pas seulement électoraux, est de passer "de la chasse cueillette de nos élus à l'agriculture élevage de nos media"

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.(B) DEUXIEME PARTIE

D’où ça vient ?

/ égoïsmes et mensonges / media /

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Media

Les média sont autant consubstantiels à une collectivité que le cerveau l’est à l’individu. Privé de cerveau il n’y a plus d’individu, privée de média il n’y a plus de collectivité.

Media ne désigne pas les contenus, pas les pleins, pas les messages (mets sages).Media désigne les tuyaux, les vides, les tubes où circulent ces contenus, dans lesquels et par lesquels circulent nos informations partagées entre nous individus d’une collectivité, où nous nourrissons nos sens.

Media inclut une diversité de tuyaux :- en tailles, ils vont des mass-media mondiaux (presse, radio, télé, web) jusqu’aux micro media

locaux (individu, famille, communauté de proximité, quartier, groupes sociaux ou professionnels)- en modalités, ils touchent nos cinq sens : oral, écrit, image, virtuel, charnel, gustatif, olfactif, …- en histoire ils ont chacun leur cycle de vie : médias dominants et médias émergents, médias

charnels et virtuels, migrations et digitalisation, pépinières et amplificateurs,

Historiquement nos premiers medias furent : - la langue, parlée puis écrite, - les armes, - la pierre, l’architecture (tombes, temples, châteaux), sculpture, - les arts, dessin, peinture, les images, la danse, les rites religieux, - le virtuel, l’immatériel, la boucle est bouclée, nos synapses électriques internes se branchent sur

nos transistors électroniques externes,

Nos médias construisent notre culture et façonnent nos lunettes du jour, « Nul ne peut prévoir le passé » car nul ne peut prévoir avec quels yeux demain nous verrons le passé.Mais un organe ne doit pas prendre le contrôle de l’ensemble, un régulé n’a pas la capacité de réguler son régulateur, l’argent doit servir le corps social et ne doit pas le dominer.

Laisser l’argent dominer nos médias c’est laisser la merde contrôler notre cerveau.L’excès de puissance du monde financier sur nos médias est un cancer mondial, où l’ hypertrophie d’un organe (l’argent) au détriment du corps (social) produit des catastrophes (explosion démographique ou réchauffement planétaire) pour sa croissance. Réussir la traversée du mur virtuel qu’est la transformation de toutes nos civilisations signifie réussir la transformation de nos médias, car nos médias produisent et cultivent nos valeurs (« combien ça vaut ? »).

Pour que l’argent cultive des valeurs viables dans la diversité de notre collectivité humaine, il s’agit de construire la séparation des pouvoirs, de structurer l’indépendance de nos systèmes médiatiques mondiaux et locaux avec nos autres pouvoirs politiques (financiers, exécutifs, juridiques ou législatifs).

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.(C) TROISIEME PARTIE

Où ça va ?

/ Ohm / le mur est virtuel / la puissance par le gratuit /

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ohm, l’ Organisme Humanité MondialeL’humanité mondiale est devenue un organisme vivant

Tout l’enjeu actuel pour construire le mieux-vivre de l’humanité, pour reculer, écarter, éviter son auto-destruction, réside dans nos médias.Pour m’en expliquer, voici l’analogie avec un organisme vivant dont les médias sont le système nerveux.

1/ un organisme vivant évolué coordonne plusieurs niveaux d’organes et sous-organes. Il est constitué de plusieurs niveaux de diversités emboitées, et sa santé nécessite autant la qualité de ses organes que celle de ses interactions.Homme ou loup, insecte ou plante, chaque forme de vie macroscopique (observable sans recourir au microscope) est constituée d’organes (foie, muscles, poumons, …) qui eux même coordonnent leurs propres sous-organismes vivants élémentaires (cellules, …) . Plus la forme de vie est évoluée plus nombreux sont ces étages, imbrications et successions d’emboitements. Par contraste, un volumineux organisme unicellulaire n’est pas une forme de vie évoluée. La richesse d’une forme de vie est dans sa diversité et coordination, pas dans le volume de sa similitude.

2/ la communauté humaine mondiale fonctionne comme un organisme vivant avec ses organes. Les communautés humaines mondiales ne sont plus autonomes, elles sont devenues interdépendantes. Et c’est extrêmement récent. Aujourd’hui le tissu de nos interdépendances est tellement tissé que tout problème sur un organe transmet très vite ses conséquences en transformations, déséquilibres et besoins d’ajustements pour d’autres organes. Nous augmentons nos interdépendances et leurs vitesses de transmissions et réactions. Tout problème sur une collectivité humaine pose de plus en plus souvent et rapidement aussi d’autres problèmes à d’autres collectivités humaines, même lointaines géographiquement, culturellement ou financièrement. Nous ne sommes plus aux délais longs de la route de la soie. Par exemple ces dix dernières années c’est en semaines voire journées que nous avons déjà vues des crises financières ou sanitaires en Asie impacter les USA ou l’Europe.Certes dans un lointain passé les collectivités humaines mondiales furent davantage des organismes relativement indépendants. Elles avaient suffisamment peu d’interactions pour que la plupart des maladies voire morts militaires, économiques ou sanitaires de certaines n’avaient que peu d’impact sur la santé de la plupart des autres.Tant que le seul territoire intérieur des USA concentrait suffisamment d’opportunités de développement pour y concentrer avec profit la majorité de leurs ouvrages et investissements, la politique extérieure américaine pouvait encore se croire isolationnistes en 1950 car ils produisaient la moitié du pétrole mondial.Mais aujourd’hui les USA ont changé autant que l’Europe depuis 1800, ils sont aussi devenus colonialistes et cultivent les dictatures locales à leur solde car aujourd’hui c’est la moitié de leur consommation pétrolière qu’ ils importent. Ceci vaut pour l’ensemble des matières premières utilisées par l’ensemble de nos collectivités : notre économie humaine est devenue mondiale, nos collectivités humaines sont devenues inter-reliées : l’ensemble de l’humanité mondiale est devenu un seul organisme vivant.Cela rend le problème de la régulation entre ses organes bien plus vital que l’ancien problème de qui sera l’organisme le plus fort, car il n’y a plus plusieurs organismes, car la mauvaise santé de l’un impacte les autres de plus en plus fortement.

II - cela contient deux conséquences concernant les évolutions de l’humanité favorables à sa survie, conséquence 1/ il n’y a pas de besoin pour une plus faible disparités entre humains Il n’y aura pas de régression au niveau d’un organisme unicellulaire, où chaque individu aurait la même programation culturelle, familiale, professionnelle, que tout autre.

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« L’harmonie dans la diversité » n’est pas un vœu pieux, c’est la base observable du développement de toutes les formes de vie. Même les communautés d’insectes ont pu évoluer vers une diversité de fonctions et d’individus.Si régresser c’est disparaître, toute l’évolution de l’humanité est de devenir un seul organisme mondial, en cultivant et coordonnant toute la diversité et richesses des différences que cela comporte entre ses organes, entre ses communautés, ethniques, religieuses, culturelles, professionnelles, familiales, géographiques, …

Conséquence 2/ il y a fort besoin pour une plus forte régulation entre humains, Qu’il existe une variété d’organes, une variété de collectivités humaines est tout à fait compatible et même souhaitable popur notre évolution collective, en organisme vivant à l’échelle de la collectivité humaine. Mais cette évolution ne se fait pas seulement par la qualité de ses orgznes mais bien autant par la qualité de la coordination entre ces organes, de leur coopération, de leur capacité à empêcher un seul d’hypercroitre au détriment des autres (le cancer est un exemple de ces proliférations)

III – et fournit quelques éclairages plus précis1/ la clé de la qualité de vie de l’humanité est dans nos systèmes médiatiques, C’est à dire que si une collectivité souhaite survivre et mieux vivre, ce qui est son souhait naturel et respectable, elle ne le fera PAS en se contentant de gagner la guerre avec les autres organes, la guerre politique, économique ou militaire entre collectivités humaines.Nous sommes de plus en plus en interdépendances, or plus nous le sommes :

- plus tout déséquilibre d’un organe a des répercussions imprévues, fortes et irréversibles sur des organes lointains et inattendus. Voir nos crises de 1929 ou IIième guerre mondiales ou plus récentes bulles financières asiatiques, alertes sanitaires …

- plus la qualité de vie de chaque organe nécessitera son évolution en faveur de la qualité de vie de l’organisme complet. C’est à dire que plus nous collectivités humaines augmentons nos interrelations plus nous construisons notre qualité de vie dans le territoire et par la qualité de nos interrelations, dans nos médias, et plus nous détruisons notre qualité de vie locale en privilégiant trop le territoire des intérêts particuliers d’un organe ou d’une communauté. Si nous cultivons trop notre puissance pour notre communauté au détriment des autres, vu l’effondrement ou la maladie de tout autre organe atteint l’organisme, cela impactera d’autant plus notre propre organe ou communauté que nos liens mutuels imbriqués sont davantage tissés : chaque jour davantage, « aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ».

Pour tout organisme le cerveau et son système nerveux sont le territoire de la régulation principale entre l’individu et l’extérieur, Le cerveau est la localisation de l’individualité, l’unité centrale de traitement.Le système nerveux est l’autoroute et les chemins d’informations du cerveau, avec tous les tuyaux (nerfs) qui véhiculent en entrées (capteurs) ou sorties (actionneurs) les informations avec la périphérie, les organes intérieurs à l’organisme qui sont avec l’extérieur en relation indirectes (organes internes, foie, rate, poumons, …) ou directes (actionneurs muscles et récepteurs capteurs : goût, ouïe, vue, odorat, toucher), De même titre les interactions de l’homme avec son environnement se retrouvent coordonnées par nos systèmes d’informations, nos médias.A deux niveaux, pour nos relations internes, entre collectivités humaines, et pour nos relations externes, avec notre environnement biologique (diversité des espèces, propagation sanitaires, …) et matériel (pollutions diverses et autres modifications de notre écosystème, réchauffement climatique, …). Laisser nos médias au service d’un organe (nos pouvoirs financiers) est autant suicidaire que pour un organisme laisser son cerveau dominé par un seul organe.Hypertrophiés, même des muscles (l’argent est à l’intelligence ce que les muscles sont au cerveau : un serviteur) tuent leur organisme devenant incapables de se nourrir faute d’autres fonctions vitales pour que l’organisme global fonctionne, par exemple puisse faire rentrer des aliments dans le tube digestif, ou même puisse les digérer en qualité et quantité, voire même ne fasse pas disparaitre ses propres aliments

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de son environnement… un organisme a mille manières de mourir, et besoin d’une fine régulation pour vivre)

2/ une autre clé est externe à nos médias, dans d’autres formes de nos relations internes entre humains, Le cerveau ne fait en rien tout le travail de coordination des informations entre nos organes. Beaucoup de ces interactions se déroulent aussi en direct entre organes, pendant que le cerveau n’y a que fonction de superviseur et détecteur d’anomalies mais pas de contrôleur du déroulement de routine. Quand le poumon brûle les déchets du sang, ou quand le sang véhicule les nutriments des intestins vers les organes, le contrôle du cerveau est lointain, indirect.De même dans nos interactions entre humains, nos médias ne sont pas du tout seulement intelligents et verbaux, la régulation de nos interactions se fait aussi à d’autres étages que dans nos médias, avec d’autres interactions beaucoup plus locales et spécialisées entre tel et tel organe, entre voisins, métiers, milieux professionnels, centres d’intérêts, …Ce qui ne diminue en rien l’importance néanmoins pour le cerveau, pour nos médias, de disposer d’informations en « vision hélicoptère », capables de détecter que ces relations n’évoluent pas en dehors de leur zone de fonctionnement satisfaisante pour l’ensemble de l’organisme. ___________________________________________________________________________ … autres thèmes liés …1/ La vie professionnelle est beaucoup plus qu’elle ne l’affiche aussi une affaire de vie «   de famille   », famille culturelle, de pensées, de repères partagés sur les règles de fonctionnement, ses productions attendues et régulations autorisées.Pour faciliter leur régulation interne, beaucoup d’ entreprises recrutent entre semblables (famille, quartier, culture, milieu, ethnie, religion, …) et licencient d’abord les dissemblables (en cas de problèmes, mais aussi en cas de non problèmes, laisser partir les « bons mais trop dé-rangeants »). Les compétences des individus peuvent être appréciées, mais pour une carrière, un recrutement, un maintien dans un groupe professionnel, elles sont souvent très secondaires. Et même quand la pression externe amène la collectivité à avoir besoin de résultats pour sa propre survie, alors l’histoire montre que la majorité des cas se comporte en « plutôt crever » (… que donner pouvoir et évoluer vers une forme de vie « autre que nous »).

2/ l’ image d’organisme vivant s’appplique aussi aux entreprises. Qui ne sont que des collectivités humaines plus petites. Avec les mêmes conséquences sur l’importance pour leur survie du bon dialogue entre leurs fonctions. Comme dans la vie animale avec les organes biologiques, on retrouve dans la vie des entreprises les organes professionnels avec leurs fonctions telles que Comptabilité, Marketing, Finances, production, Commercial, Ressources Humaines, Stratégie, Informatique, R&D.Et comme dans la vie animale ces organes prennent des poids différents selon les individus et leurs environnements.Tailles d’entreprises, secteurs d’activités, métier, propriétaire (public ou privé, ONG ou commerciale, …), L’enjeu n’y est pas d’y avoir le meilleur organe du monde (les meilleurs techniciens, commerciaux, …).L’enjeu y est d’y avoir le meilleur équilibre entre ces organes pour adapter l’exigence en performance par organe aux exigences de leur environnement (secteur, marchés, pays, technologie, …).

- ni sur-qualité ni sous-qualité, par fonction et globalement par contrat, produit, client, - pouvoir et savoir s’adapter aux demandes, exigences et opportunités de son environnement

professionnel, - pour la qualité de vie d’une entreprise la difficulté de l’exercice est dans la recherche d’un

équilibre, surtout pas d’une sur-excellence d’une partie au détriment des autres.

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Où allons-nous ? … le mur est virtuel !

1/ être le premier de la course . « Oui, j’ai compris ce que tu me dis, certes on fonce dans le mur, mais moi mes clients me payent pour être les premiers de la course », me disait un collègue il y a vingt ans.

2/ réussir la traversée .Dix ans plus tard j’ai vu qu’avec la masse et l’inertie du système (explosion démographique et explosion digitale : Deddy !), il n’était pas question d’éviter le mur, pas question de pouvoir freiner et s’arrêter avant le choc (le passé ne reviendra pas, les religions d’hier n’auront pas les réponses suffisantes pour aujourd’hui ou demain, …) ni de le contourner, et que le seul objectif valable est de réussir la traversée du mur, c’est à dire la transformation totale et collective qui est en route et en pleine accélération : la destruction et reconstruction de toutes nos civilisations.

3/ le mur est virtuel. Enfin, récemment, il y a peu d’années, j’ai compris que le mur est virtuel.Certes l’humanité acélère sa croissance de problèmes qui ont toutes les appâts rances du matériel, en menaces d’autodestruction nucléaire (prolifération), biologique, environnementale (réchauffement climatique, pression sur les ressources, …) ou autre, par actions militaires ou même économiques.Mais à la source, la difficulté principale de l’ Humanité est la transformation de ses repères culturels : religieux, anthropologiques, familiaux, scientifiques, économiques, sociaux…

4/ nos problèmes sont nos repères culturels. Aussi réels et conséquents que soient nos problèmes matériels, ils ne sont que la conséquence de nos lunettes virtuelles, de nos repères culturels. La méthode pour réussir nos transformations réside beaucoup plus dans nos éléments culturels que matériels.Par exemple nos principales richesses sont relationnelles (à l’intérieur de soi et avec les autres, animé et l’inanimé), les richesses matérielles en sont un fruit, individuel et collectif. Oui le matériel est un élément réel incontournable, mais c’est le virtuel qui crée le réel.La qualité du virtuel construit la qualité du réel autant que la qualité du labourer et semer construit la qualité de la récolte.C’est pourquoi le terrain d’actions est d’abord et surtout médiatique. Il s’agit de construire un système médiatique capable de gérer nos enjeux collectifs, de remplacer à la place nos égoïsmes et mensonges d’aujourd’hui (au service de l’argent) par davantage de partage et solidarité vertueuse, pour devenir plus forts et compétitifs à « mieux vivre tous ensemble ». Il s’agit d’améliorer le système nerveux central de l’humanité mondiale, de construire un système médiatique capable de nous entrainer non pas vers pire par des médias tenus par l’argent (qui nourrit sa croissance par ses destructions) mais vers mieux par des medias indépendants (capables de promouvoir la croissance du gratuit, c’est à dire d’éviter destructions et problèmes, de cultiver préventif et productivité pour enrichir la population, mondiale).

Image (à cliquer pour lire) : l’espace inclue le temps. Le passé est un terrain d’apport d’ informations. Voyager dans l’espace fait voyager dans le temps, les endroits plus difficiles d’accès (montagnes, îles, …) témoignent davantage du temps des civilisations d’hier. (merci à Fernand BRAUDEL)

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Où allons-nous ?Le mur est virtuel. « Oui on fonce dans le mur, mais moi mes clients me payent pour être les premiers de la course ». En plus, vu l’inertie de nos transformations planétaires, la solution n’est plus depuis longtemps d’éviter le mur. Il s’agit de réussir sa traversée, de réussir l’inéluctable et déjà en-cours transformation de notre environnement matétriel par la nécessaire réussite en amont de la transformation tout autant déjà en –cours de nos lunettes culturellesLe problème principal n’est pas dans les difficultés techniques ou matérielles, les pressions sur les ressources ou le réchauffement planétaire. Ces problèmes là ne sont que des fruits, des résultats, autant que des feux peuvent résulter de la pyromanie des pompiers.Le problème principal est dans la cause, qui construit ces manifestations matérielles superficielles même si mortelles.La cause est dans nos lunettes culturelles, la cause est virtuelle, le mur à traverser et dont l’enjeu de notre survie est de réussir sa transformation, ce mur est virtuel, culturel, médiatique.

Où sommes – nous   ? Le virtuel, nos lunettes, différentiations sémantiques, le tiroir et les contenus,«   les trois sens du mot sens   », les entrées (nos cinq sens, sentir), le traitement (ça n’a pas de sens, la signification), et les sorties (dans quel sens faut-il aller ?).Le sens de la vie se cherche souvent dans les sorties (donner un sens à sa vie = avoir un but, se dévouer à une juste cause, ..) mais se trouve mieux dans les entrées (accepter de sentir, percevoir, vivre avec des questions sans réponse, des ressentis contraires aux injonctions d’un temps, d’une culture, d’un lieu).

le binôme emploi et travail, - les 4 sèmes dans le mot emploi : revenu, activité, lien social … et produire utile, enrichir tous- les 3 sèmes dans le mot travail :

o personnel : travail personnel, le travail sur soi, la culture de ses lunettes et de sa personnalité, ses comportements et pratiques relationelles, avec les choses et avec les êtres, le développement personnel, nos lunetes culturelles, nos expériences et pratiques relationnelles, capacités d’écoute, de dialogue, de recours à la force, à l’argent, à la parole, à l’acte, quels actes relationnels quotidiens, …

o professionnel : dont bénévole, volontaire, « le travail est un échange social », « le travail c’est l’amour rendu visible » ( ? dans le prophète, par GIBRAN ?),

o politique : nos actions médiatiques, individuelles, par nos consommations nous finançons et renforçons les medias que nous consdommons, par nos exigences électorales et nos manifestations politiques nous influons sur les adctes de nos élus, donc par le choix des thèmes qui méritent notre attention et nos protestations nous pilotons nos évolutions. Nous sommes individuellement responsables de nos actes médiatiques, et croire ne poser aucun acte c’est en pratique poser l’acte très conséquent de renforcer le fleuve dominant en consommant , finançant et véhiculant ses thèmes et messages dominants. Vive le foot !

le trio richesse, argent et capital- l’argent est l’outil de canalisation de nos énergies humaines. Fabuleux outil par la qualité et la

variété de ses performances, car il se stocke (l’énergie électrique se stocke très mal sous sa forme finale, électrique), se transporte (le charbon est lourd à transporter), et s’échange (mondialement, pas seulement localement).

- la richesse est l’ensemble des moyens à notre disposition pour améliorer notre qualité de vie.- Le capital sont les ressources durables qui contribuent à la production de nos consommations. Le

capital est la ressource qui dure plus qu’un cycle de vie du produit consommé. L’air est un capital, matériel. La langue est le plus fabuleux capital, virtuel. Nos repères comportementaux, ethnologiques, anthropologiques font partie de nos principaux capitaux. Bien en amont des appâts rances matériels et financiers, nos principaux capitaux sont virtuels car ce sont les principales

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ressources qui contribuent à l’amélioration ou à la dégradation de notre qualité de vie, celles dont la dégradation dégrade le plus notre qualité de viue (guerres, destructions écologiques, terrorismes, dictatures, ..) et celles dont les améliorations améliorent le plus notre qualité de vie.

o Le capital est le premier constructeur de nos richesses. Nos critères de répartition de nos richesses et de nos revenus, nos repères démographiques, nos outils de liens sociaux et de relations sociales, religieuses, sexuelles, familaliales, matérielles, nos repères et systèmes religieux, familiaux, politiques, sont du capital, nos systèmes politiques et sociaux sont un capital.

o Le premier et principal capital est virtuel, pas matériel. La valeur de notre capital, virtuel, se mesure en ce qu’il facilite la croissance ou la destruction de notre qualité de vie. Quand l’excès de puissance de nos capitaux financiers sur nos medias emmène nos comportements à cultiver la destruction de nos qualités de vie, c’est notre système mediatico financier qui est un capital, virtuel, négatif, nuisible, destructeur de richesses.

Le binôme media et individuMedia n’est pas seulement mass media. Media c’est aussi et surtout media et comporttement médiatique individuel. L’individu est media, par essence et nature, il s’identifie et existe par ses liens et relations avec son environnement, sa collectivité, et ces liens et relations sont ses actions médiatiques. Un mass media sans récepteur est simplement un media mort. Par nos choix de réceptions (baptisées nos « émissions », mensonge que son énormité même a rendu invisible) nous cultivons nos medias. Nous sommes acteurs, individus et responsables de nos choix médiatiques certes par nos micro medias, quotidiens, de chair et de proximité, par nos thèmes et messages, témoignages et centres d’intérêt (ah, le foot !), mais même dans nos mass medias : nous sommes, chacun, acteur médiatique conséquents, puissants et responsables. Et même nos mass media changent de forme à toute période de l’histoire.L’architecture avec ses chateaux et églises était le mass media physique dominant du moyen âge, avec le théâtre et les rites religieux en mass media virtuel. Puis vinrent l’imprimerie, acteur de la transformation de nos media de pierre (le financement du dôme de la coupole de Saint Pierre à Rome amena le protestantisme en Allemagne pour diminuer la fuite des capitaux vers Rome créée par la commerce papal des indulgences).

L’individu est un micro media essentiel, principal, dans nos systèmes politiques et collectifs.L’âge digital contient la transformation de l’ humanité en un seul organisme vivant, en train de se doter d’un système nerveux centralisé qui est son système médiatique. Tout individu a sa personnalité dans son système nerveux. Les périphériques de muscles ou os peuvent disparaître, les bras ou jambes peuvent s’amputer, l’individu s’y transforme certes mais demeure. Par contre amputez son cerveau et l’individu a disparu, il ne reste que la culture de ses organes et périphériques mais pas sa personnalité sociale vivante, son habilité à un dialogue personnalisé avec son environnement. L’individu est son système nerveux central autant qu’une collectivité est son système médiatique.Autant le système nerveux est l’individu, le lieu d’existence physique de sa personne, autant le système médiatique est la collectivité, le lieu de vie de la régulation de ses organes, le lieu de coordination de ses énergies humaines. Transformer un système médiatique transforme une collectivité. Le mur est virtuel. Certes le mur physique et matériel existe, certes la pression sur les ressources ou le réchauffement planétaire peut transformer tout notre cadre de vie et notre environnement mùatériel, mais d’abord et principale, c’est notre capacité à mieux vivre ensemble qui nous détruira ou nous fera mieux vivre.

Confondre le concept d’ascenseur social avec l’ascenseur social individuel est un leurre et un mensonge qui occulte que le principal ascenseur social de l’humanité depuis toujours est et a été son ascenseur social collectif, par les gains des collectivités humaines en puissance, richesse et libertés. Ce mensonge

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« plus gros qu’un éléphant dans un couloir » est au seul service de la croisaance des volumes financiers par la croissance des problèmes. Gagner son paradis financier indivuel en étant un manager leader performant de la machine à tout casser, c’est disposer des dernières bulles d’air individuelles du naufrage collectif du bateau terre en méritant l’accès à la passerelle par sa performance à détruire et creuser des trous béants dans sa coque où l’eau remplit déjà la salle des machines avec ses pauvres soutiers premiers noyés. La corrélation vicieuse ou vertueuse entre l’acenseur individuel et l’ascenseur collectif résulte de nos systèmes médiatiques. Elle est aujourd’hui vicieuse. Le mur est virtuel. Réussir la traversée du mur où se précipite notre collectivité humaine résultera de notre travail politique, individuel et médiatique, et pas du tout de notre travail professionnel, qui aujourd’hui ne valorise et rétribue que les bons managers, faiseurs d’argent en bottom line, zèlés et performants serviteurs de la destruction de nos richesses pour la croissance de notre argent.

L’humanité mondiale est en train de devenir un seul organisme collectif, par la construction en-cours de son système nerveux central, son système médiatique. Nos nouveaux systèmes d’informations, nos systèmes médiatiques sont le nouveau système nerveux en cours de construction et de transformation pour notre collectivité humaine mondiale : journaux, radios, télés, téléphones, emails, sites web, téléphones portables, nous ne sommes qu’aux balbutiement de la construction en –cours et évolutive de notre nouvelle collectivité.L’organisme humanité mondiale, individu et système nerveux central, collectivité et media. Nous, collectivité humaine sommes localisés dans notre système médiatique au même titre et présence que nous individu sommes localisé dans notre système nerveux central. Nous humanité sommes nos médias au même tire que nous individus sommes notre pensée. Ce sont nos medias qui transforment déjà et vont transformer de plus en plus vite toutes nos anciennnes cultures, religions, mythes, croyances, et absolument y compris nos valeurs monétaires et économiques, valeurs matérielles et spirituelles, et aussi transformer toutes nos anciennes et actuelles collectivités locales en les confrontant à de nouvelles informations grâce à la naissance, croissance et mise à disposition de nouveaux médias, qui entrecroisent et maillent de nouvelles entités d’appartenance sur bien d’autres nouveaux territoires culturels et relationnels.Certes nos archaïques territoires géographiques restent présents pour notre corps physique avec nos quartiers pour notre vie physique quotidienne, mais nos nouveaux médias transforment nos anciennes collectivités culturelles de vie religieuse, politique, tribale (diasporas), loisirs, et nous font naitre de nouvelles collectivités de savoir ou de partage, ludiques, professionnelles ou politiques, en pleine naissance, création et croissance, jusqu’à faire évoluer pour chacun son sentiment d’appartenir à quelle(s) collectivité(s) principale(s) : familiale, professionnellle, médiatique, religieuse, locale, globale ? … multiples !La transformation de nos médias transforme aussi nos territoires culturels et familiaux.

La culture est un patrimoine vital aussi essentiel à chacun que la matière physique de son environnement matériel. C’est le territoire relationnel de chacun, autant pour ses relations avec autrui et avec tout son environnement, humain et vivant ou inerte, matériel et psychique. Certes bébé a besoin du biberon pour se nourrir, mais certes aussi bébé dépérit et meurt sans le regard qui le lui donne. Le mur virtuel de nos transformations culturelles est bien davantage au centre de nos transformations que l’appât rance de nos simples besoins matériels ou financiers. Même si tout l’artifice de nos systèmes financiers est d’avoir fagocité nos médias pour y pourrir nos capactiés sensibles et les orienter vers le seul esclavagisme au service de la croissance de l’argent. Laisser nos capitaux financiers pénétrer et gouverner nos médias, c’est laisser du lierre sur un arbre : le parasite engraisse sa croissance par l’assassinat du porteur.

Les trois contenus du mot travail. Le travail professionnel est d’autant moins notre travail principal qu’il s’engraisse et nourrit sa croissance des volumes de nos destructions collectives. Notre travail principal est

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celui qui construit nos valeurs ajoutées, pas nos valeurs détruites, qui augmente nos richesses et qualité de vie, pas celui qui se finance d’augmenter destructions et difficultés, qui met de plus en plus à notre disposition avec de moins en moins d’effort, pas celui qui met de moins en moins à notre disposition avec de plus en plus d’efforts. Notre travail principal est notre travail médiatique, individuel, pour canaliser nos économies et nos relations vers le développement du gratuit, pas du payant. A l’extrême de « plus et mieux pour moins cher, le mieux c’est le gratuit », ce n’est pas le pouvoir d’achat, c’est le pouvoir d’avoir, à sa disposition. Acheter l’air moins cher est beaucoup moins riche que d’avoir de l’air propre à sa disposition. Ou de l’eau, ou du silence, ou la paix civile, ou le plaisir sexuel, ou les joies relationnelles, ou jouer, sourire, aimer, etc … Les deux autres dimensions du mot travail son notre travail personnel, sur nous-même, qui construit et maintient la richesse de nos lunettes culturelles, et notre travail politique, collectif, médiatique, qui irrigue les valeurs financières qui canalisent notre travail professionnel.

D’où venons nous   ? L’astrophysique, le premier terrain d’observation des plus grandes forces (atomiques, gravitaires, …) et des plus petites (particules élémentaires) énergies, n’est que l’observation du passé, la récolte des signaux lumineux émis il y a 15 milliards d’années par les plus lointaines parties de l’univers (visible) ou il y a quelques milliers d’années depuis l’intérieur de notre galaxie. L’histoire est le terrain d’observation de nos comportements collectifs. Mais « nul ne peut prévoir le passé », nul ne peut prévoir avec quelles lunettes culturelles demain nous regarderons hier, nul ne peut prévoir avec quels yeux nous verrons demain l’histoire d’hier, donc nul ne peut prévoir ce que demain nous verrons du passé. Nul ne peut prévoir le passé. Le mur est virtuel.Par exemple pour faire leurs emplettes en ressources mondiales les démocraties puissantes ont toujours semé, cultivé et engraissé des dictatures locales à leurs services. Autant hier les colons ne venaient pas pour le mieux-vivre des colonisés, autant aujourd’hui les démocraties de marché sont un aussi énorme mensonge pour d’égoïstes profits à court terme qui coûtent souffrances et destructions durables aux autres. Transformer notre histoire d’hier, diminuer nos égoïsmes et mensonges dans nos observations et analyses d’aujourd’hui sur nos comportements d’hier, nettoyer nos lunettes culturelles de nos omertas, tabous et confusions sémantiques, vois là le mur virtuel à traverser pour transformer nos lendemains versd mieux vivre tous ensemble dans nos diversités ainsi aussi transformées.

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.(D) QUATRIEME PARTIE

Qu’y peut-on ?

Nettoyages culturels : nettoyages sémantiques / pas ou mais et / media-actif /

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I - NETTOYAGES SEMANTIQUES

Le droit de propriété … n’est pas seulement individuel, il est aussi public et collectif !La propriété publique n’est pas la propriété privée.Le droit de propriété concerne deux territoires, la propriété privée et la propriété publique.La frontière entre ces deux types de propriété est un choix politique.Pour nous enrichir, le droit de propriété est un choix, itératif, d’équilibre entre collectif et individuel.

L’air est-il un bien ? L’air respirable est-il un bien public ou une propriété privée ? En tout cas l’argent au pouvoir a pour objectif de transformer l’air en un bien commercial.Il l’a déjà fait pour l’eau potable, par anti pollueur-payeur et pro externalisation des coûts. Préciser et cultiver le droit de propriété publique a pour enjeu de freiner la fureur destructrice de l’argent pour créer et augmenter ses marchés.

La liberté c’est le droit de propriété, oui.Mais toutes nos libertés sont d’abord façonnées par la structure de notre collectivité, notre dose choisie en droits de propriété collectifs.Tout combattant de la liberté doit se battre et protéger les deux droits de propriété, privés et collectifs.

Sinon, sans volonté politique et action médiatique pour renforcer et soutenir la propriété publique, alors nos mass médias soumis à la puissance de l’argent cultivent la destruction gratuite de la propriété publique par externalisation des coûts, fabriquent tout s’approprier par tout détruire pour tout monétariser.Simples fruits de la croissance excessive de la propriété privée.

Les destructions servent la croissance de l’argent.L’argent au pouvoir cultive les destructions en externalisant leurs coûts, en orientant le droit de propriété vers davantage de propriété privée, pour affaiblir les propriétés publiques jusqu’à les détruire. Car détruire davantage crée de nouveaux besoins d’argent en investissements initiaux et en marchés ultérieurs, des investissements en nouvelles réparations avec leurs dépenses annuelles en maintenance.

Par exemple l’argent cultive les guerres mondiales ou terroristes pour sa croissance par leurs destructions. Autre exemple, l’argent au pouvoir cultive la destruction de nos sécurités (civiles, sociales, économiques, sanitaires …) qui profite aux nouveaux investissements, marchés et emplois médiatisés pour notre sécurité (alarmes, assurances, …). Enfin, dernier en date, l’actuel capitalisme vert « contre le réchauffement planétaire » est la manifestation écologique de cette atroce pompe à finances par pompe à destructions. Un exemple, où l’argent d’autres pays privatise des pays entiers en finançant leurs dictateurs nationaux pour déposséder la population : en Ethiopie, les milliers de km2 des champs les plus fertiles (plusieurs départements français) sont attribués (loués pour 99 ans) à des paysans indiens en en expropriant les paysans éthiopiens qui n’ayant plus de moyens de subsistance doivent quitter leur village et partir … où ?

Le principal droit de propriété concerne les propriétés immatérielles, intellectuelles. Les mots de notre langue courante ne sont pas encore chacun protégés par un brevet, mais pour nos autres langues techniques et professionnelles ils le sont dès que les concepts qu’ils représentent sont brevetés.Patrimoine génétique, linguistique, scientifique (brevets), sanitaire (médicaments), la croissance du gratuit ne concerne pas seulement nos propriétés matérielles mais aussi voire surtout nos connaissances et représentations en concepts, mots et formes psychiques donc opérationnelles car relationnelles. Rien n’est poison, tout est dans la quantité.L’argent au pouvoir tord systématiquement vers la destruction de nos richesses au profit de sa croissance. La croissance de notre puissance et qualité de vie nécessite de canaliser et restreindre la propriété privée, de favoriser et élargir la propriété publique en particulier pour nos propriétés intellectuelles, avec en priorité séparer nos mass medias de l’oligarchie financière qui y déforme nos représentations.

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distinctions sémantiques … et différentiations sémiologiques  argent, richesse, croissance, capital, économie, emploi, revenu, ressources, travail.

l’argent … n’est pas la richesse. C’est un outil pour canaliser l’énergie humaine

L’argent est un excellent serviteur mais un patron catastrophique qui nourrit sa croissance par ses destructions. La richesse c’est la facilité d’accès à une qualité de vie, l’argent c’est un outil fabuleux qui stocke, échange et transporte l’énergie humaine. Les richesses matérielles augmentent quand augmente la facilité d’accès aux ressources désirées. L’argent augmente quand augmente la difficulté d’accès à ces ressources, car alors leur prix augmente.L’argent c’est « vous le valez bien » autrement dit « vous ne valez rien », car il doit bien peu valoir à ses propres yeux celui pour qui quelques poussières de peintures et poudres augmentent sa valeur. La croissance des richesses c’est la croissance du capital des ressources disponibles donc de la qualité de vie, alors que la croissance de l’argent c’est la croissance des besoins de dépenses en énergie humaine donc l’augmentation des difficultés. En ne séparant pas assez ces deux concepts dans nos analyses et nos choix politiques, nous fabriquons la croissance de l’un par la destruction systématique de l’autre, la croissance de l’argent par la diminution systématique de notre qualité de vie.

la croissance économique … n’est pas la croissance de l’argent. C’est la croissance des ressources.

L’amalgame actuel entre argent et richesses, la confusion entre croissance économique et croissance des volumes financiers, n’est pas fortuit, car cela favorise les politiques qui glorifient la croissance de l’argent tout en occultant qu’elles l’obtiennent par la destruction systématique de nos richesses. Depuis un siècle la rencontre entre explosion démographique et explosion technologique a engendré une explosion de difficultés et problèmes (raréfaction des matières premières, sols et eau en tête, changements climatiques) qui nourrit la croissance des marchés financiers au détriment des populations locales (désertification, sur-urbanisation, malnutrition, destructions des espèces …).Le système financier fabrique la croissance de l’argent par la destruction de nos richesses. Il détruit les gratuites par l’externalisation des coûts et les rend toutes plus rares par l’explosion démographique.Ainsi il rend toutes nos ressources plus chères, type les prix d’un logement par croissance de l’urbanisation. Les marchés financiers ont laissé croitre la démographie pendant la diffusion technologique car cela fabriquait leur croissance par notre appauvrissement, en augmentant notre difficulté d’accès à nos ressources. La vitalité démographique est à la baisse démographique, mais nous préférons réserver nos manifestations à nos exigences sur le pouvoir d’achat et financer la surnatalité des populations en difficulté pour alimenter la filière des dégâts sociaux et protéger nos emplois.

la vitalité démographique …n’est pas la croissance démographique. C est la diminution démographique.

L’excès démographique est déjà cause principale de nos tensions sur nos ressources, destruction des sols, disparition des espèces, guerres civiles et militaires, tensions migratoires, réchauffement climatique, prolifération des bidonvilles.En excès démographique, pour réussir à faire gober que « vitalité démographique = croissance démographique », il faut toute nos lunettes culturelles viciées dans notre système vicieux où l’excès de puissance de l’argent y nourrit sa croissance par la croissance de nos difficultés et problèmes.

l’emploi … n’est pas surtout d’y prendre un revenu,C’est d’abord d’y produire une valeur ajoutée

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L’emploi n’est pas la protection d’un revenu individuel en protégeant la destruction du gâteau collectif, cas de la majorité de nos emplois actuels fabriqués par destructions (coûts externalisés) et non préventif (emplois privés), complications et non productivité (emplois publics). Aujourd’hui la majorité de nos emplois se fabriquent par la destruction systématique de richesses, par culture des complications et anti productivité dans le service public, et par non préventif et externalisation des coûts pour les marchés privés. La triste volonté de protéger nos emplois était inscrite dans la tentative avortée de constitution européenne. Elle inonde nos programmes électoraux et engraisse notre culte des destructions. Pourtant nous disposons déjà de bien d’autres revenus que les seuls salaires de nos emplois. Pas seulement les revenus de nos capitaux personnels mais surtout les revenus de redistribution, qui procurent depuis déjà plus de 20 ans la majorité de leurs revenus à la majorité des foyers français (chômage, retraite, allocations sociales handicapés, familiales, mères célibataires, étudiants …). Et nous serons bien plus riches en nous manifestant pour davantage de ressources par moins d’emplois moins payés pour être facilement compétitifs sur les marchés mondiaux.

Il est bon pour la collectivité d’être favorable à la prochaine disparition des emplois aux caisses de nos supermarchés, remplacés par des machines qui lisent l’ensemble du chariot sans manipulation, c’est davantage de richesses pour la collectivité, car davantage de résultats avec moins de travail (il n’y a plus de caissière, mais aussi le client n’a même pas à sortir ses produits du chariot).Mais il est aussi bon que les salariés de ces emplois actuels au lieu d’être terrorisés de «  perdre leur emploi » soient favorables à « produire plus et mieux avec moins ». Tout l’enjeu de la culture du gratuit, c’est de diminuer la schizophrénie où ce que le travailleur exige des autres quand il fait ses courses (il faut le meilleur rapport qualité prix, donc plus et mieux avec moins) le terrorise pour lui et son emploi. Le mot emploi a plusieurs contenus qu’il convient de différencier pour les traiter mieux séparément. Un emploi aujourd’hui procure un revenu, mais aussi une image sociale, et des relations humaines, et une activité, et enfin la possibilité de contribuer à enrichir sa collectivité.Le travail bénévole est extrêmement répandu et diversifié, même les pompiers ont 90% de bénévoles.En sus du revenu qu’il procure aux seuls salariés, tout emploi procure bien d’autres rétributions, aux salariés et aux bénévoles : une rétribution pédagogique (j’acquiers une expérience, j’ai à disposition des équipements), une rétribution relationnelle (dans mon emploi je me familiarise à des réseaux sociaux, en dehors mon emploi me procure une image sociale, je ne suis plus seulement chômeur ou retraité), une rétribution active (je respire, je m’occupe, je crée) et une rétribution productive (le travail c’est l’amour rendu visible).

les revenus … ne sont pas les ressources. les ressources sont l’ensemble des biens à ma disposition.

Les revenus sont seulement la ressource d’argent. Les ressources sont individuelles et collectives, y compris tout ce qui ne s’achète pas, dont un climat sain, avec air respirable, eau potable et paix civile. Les revenus sont une partie minoritaire des ressources. Le pouvoir d’achat ce n’est pas seulement le panier de la ménagère, c’est aussi ce qui s’achète en dehors des supermarchés, en logement, santé, éducation et autres. Je diminue mes dépenses mais augmente mes ressources = moins de revenus, davantage de ressources :

- Quand un système public plus performant fait disparaitre mon besoin de mettre mon enfant en école privée,

- Quand le fonctionnement social d’un meilleur respect mutuel fait disparaitre mon besoin pour une mauvaise sécurité dans ma prison dorée, en alarmes et milices privées pour les particuliers, en frontières à murs et barbelés anti-migratoires pour les nations

- Quand un meilleur préventif en santé diminue mes besoins de consommations de soins…etc …. Mon pouvoir d’achat se limite à ce qui s’achète, et je ne suis pas plus riche si je dois payer pour avoir ce qu’hier je ne payais pas, type demain l’air respirable ou hier l’eau potable ou le respect civique. Toute collectivité augmente ses richesses par la croissance de ses ressources disponibles pour sa qualité de vie, avec en optimum leur gratuité pour chacun.

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La productivité et le préventif de ma collectivité augmentent bien plus mes ressources que mes seuls revenus personnels.

le capital … n’est pas l’argent. le capital principal n’est pas du tout principalement financier.

En finances, le capital c’est la ressource qui dure plus d’un an, plus d’un exercice fiscal. En économie, le capital c’est toute ressource durable utile à la qualité de vie quotidienne. Le capital principal est culturel, et dans le culturel d’abord linguistique, car la langue façonne nos pensées, elle nous rend capables ou incapables de bien ou mal traiter nos relations avec nous même et avec notre environnement, humain et vivant, spirituel et matériel. Telle au début de cet article l’importance de bonnes différentiations sémiologiques.

Un autre capital essentiel pour une collectivité est sa capacité à être en paix, interne (civile) et externe (militaire, mais aussi économique). Détruire le capital non financier est excellent pour la croissance des marchés financiers grâce aux réparations ainsi rendues nécessaires. Détruire l’environnement matériel, rendre l’air irrespirable, empoisonner l’eau, augmenter les catastrophes climatiques, faire disparaitre les espèces, sont d’immenses pertes de richesses qui engraissent de juteux marchés. Détruire le capital social, avoir peur de son voisin, ne pas respecter l’autre, jusqu’à la guerre civile ou militaire, voilà de plus en plus gros marchés pour la croissance de l’argent en alarmes, polices privées ou publiques. Maltraiter le capital non financier sert la croissance de l’argent. L’invention de la propriété matérielle a permis l’investissement mais étendre cette invention à la propriété intellectuelle dans des durées excessives est totalement inadapté et appauvrit toute la collectivité car les richesses intellectuelles se multiplient par l’échange alors que la propriété de territoires géographiques se partagent mal.

l’activité … n’est pas la richesse, la croissance de l’activité se fabrique par la destruction des richesses.

La croissance des richesses se fabrique par diminution de l’activité imposée, par croissance du gratuit. Ca marche à l’envers, c’est en détruisant ma maison davantage chaque année que j’augmente chaque année davantage mes activités pour la maintenir dans un état de plus en plus moche.

le droit de propriété … n’est pas seulement pour la propriété privée, nos principales richesses sont propriétés publiques en sécurité écologique, civile, militaire, sanitaire … La croissance de l’argent se fabrique par privatisation systématique des propriétés publiques, pour fabriquer les profits immédiats de les détruire par coûts externalisés et les marchés futurs du pire pour tous ainsi obtenu. Oui aujourd’hui la gestion publique est souvent une honte démagogique improductive et non compétitive, mais la remplacer par une pire gestion privée est un remède pire que le mal.

la puissancePlutôt que «  la croissance des richesses par la croissance du gratuit », j’ai mis en avant la puissance. Depuis plusieurs siècles l’occident enseigne au reste du monde l’intelligence de la force. Depuis toujours et pour toutes les formes de vie, dans toutes les parties du monde, la force brute et le pouvoir de vie ou mort est le maitre de la vérité, et la vérité change quand les maitres changent, le sort des faibles étant sous la décision des puissants.Or pour ses auditeurs, le meilleur media n’est pas celui qui a le plus beau discours, mais celui qui augmente leur accès aux ressources. C’est ce que fait l’argent aujourd’hui, mais que le gratuit fera bien mieux encore.

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Une énergie importante pour le prosélytisme de toute église, œcuménique ou terroriste, est de prendre soin de ses fidèles en facilitant leur qualité de vie.

le gratuitla répartition

conclusion : action médiatiqueaccessible et déjà faite par chacun, individu et collectivité, largement améliorable

sèmes Richesse et argent

La confusion des termes RICHESSE et ARGENT est le fruit d’un bombardement médiatique qui sert l’argent au détriment de nos richesses, qui nourrit la croissance de l’argent par la destruction de nos richesses.

Le concept d’ argent est un indicateur de la richesse, mais il ne la représente pas de façon exhaustive , pourtant il est utilisé communément .

Mots clé :

RICHESSE désigne les moyens mis à ma disposition pour ma qualité de vie quotidienne, par des améliorations économiques : matérielles et culturelles.La principale richesse est relationnelle, la richesse matérielle y a la place d’un outil relationnel.

ARGENT Il ne s’agit pas de tuer bébé avec l’eau du bain. L’argent est un super outil pour canaliser l’énergie humaine. Grâce à cette capacité il a pu positionner les collectivités qui l’ont adoré en situation de domination militaire et d’assassinat de toute opposition. Mais l’excès en tout est un défaut, et aujourd’hui dans une planète de taille constante l’énorme augmentation de puissance individuelle qu’a amené le culte de l’argent et de la puissance place l’humanité en position instable. Aujourd’hui nos excès de comportements belliqueux entre humains, nos guerres économiques autant que militaires, sont devenus bien plus menaçants que rassurants, avec une totale capacité à détruire toute vie humaine en un temps très bref. Aujourd’hui, dans la diversité des organes de l’organisme vivant qu’est l’humanité mondiale, l’argent a trop envahi nos médias et y prolifère comme un cancer du cerveau. La croissance du gratuit n’est PAS l’éradication de l’argent, c’est sa diminution dans nos médias et dans notre économie, afin d’enfin mieux y cultiver préventif, productivité et valeurs non monétaires. Il s’agit seulement de retrouver chacun à sa place, nos médias ont besoin de beaucoup plus de puissance gratuite, de serviteurs de nos intérêts collectifs, il s’agit de diminuer dans nos médias la sur-représentation des puissances d’argent.

la richesse n’est pas l’argent. La principale richesse est relationnelle, avec soi, avec les autres et avec tout son environnement animé et inanimé, vivant et inerte. La richesse n’est pas le revenu, la richesse ce sont les ressources à disposition utiles pour bien vivre.

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l’argent n’est pas la richesse. L’argent n’est pas la richesse, il ne l’a jamais été. Et la richesse n’est pas l’argent. L’argent est un excellent serviteur, il l’a toujours été.L’argent est un outil de stockage, mesure, transport et échange de l’énergie humaine.Il mesure l’énergie humaine à dépenser parfois pour produire des richesses et parfois pour les détruire. C’est un superbe et excellent outil pour canaliser l’énergie humaine, car il permet sa mesure (comptabilité), son stockage (banques, coffres, titres) et son transport (paiements, échanges). C’est énorme, puissant, ça fait déjà beaucoup ! Mais canaliser l’activité humaine vers la croissance de l’argent est malheureusement en corrélation inversée avec la croissance des richesses.

L’argent au pouvoir est un maitre catastrophique. Il engendre littéralement des catastrophes.

La main invisible du marché ne fabrique pas la croissance des richesses mais celle de l’argent.Elle fabrique ce que l’empoisonnement de nos mass medias par l’argent nous fait aujourd’hui tous  exiger : la croissance de l’activité, des marchés, de l’emploi et de l’argent. Sans canalisation politique au dessus, en diminuant l’indépendance des autres pouvoirs politiques, les pouvoirs financiers sont passés de serviteurs à maitres et fabriquent la destruction systématique des richesses pour la croissance des problèmes qui augmentent leurs pouvoirs. Et cela au prix de la destruction systématique de nos richesses. Croire en cette « main invisible » accélère la croissance des bénéfices d’aujourd’hui et des marchés de demain par la croissance systématique de nos coûts externalisés, c'est-à-dire de nos destructions. A qui profite ce crime ? à la croissance de l’argent ! Exiger une politique idiote pour des idiots qui profite à des fous fabrique des idioties destructrices, compréhensibles, normales et systématiques. Ce n’est pas aberrant mais normal que tout s’y détruise. C’est l’enjeu de nettoyer nos lunettes culturelles.

La richesse d’une collectivité se mesure par les biens et services à sa disposition.La première richesse est toujours et partout dans la relation, avec soi et avec les autres, c’est intime, vital, affectif, familial, sexuel, relationnel, c’est culturel, ce sont toutes les formes, modalités et diversité des langages d’aimer autour du globe, en mots, langues, mythes, cultures, religions, images, œuvres d’art, loisirs, jeux domestiques ou extérieurs, la liste est infinie et la créativité humaine avec.

Seul le monopole médiatique de l’argent avec ses pubs et son financement des élus a aujourd’hui transformé tous nos langages relationnels en dépendances monétarisées dans des marchés d’insatisfactions cultivées par instrumentalisation d’ersatz volontairement éphémères en violence, sex and drugs et négation de perceptions durables en contemplation, amour ou joie. La puissance de l’argent est colossale mais ce colosse a des pieds d’argile, il a besoin de son monopole sur les médias, or les citoyens ont de plus en plus de capacité médiatiques, encore doivent-ils les utiliser.

L’argent n’est qu’un moyen, un outil à maintenir au service de l’objectif principal qui est la richesse. .Laisser l’argent prendre le pouvoir sur nos medias ouvre à la dictature de ses détenteurs qui cultivent la croissance des manques pour mettre les autres en leur dépendance, obédience et soumission. Ce n’est pas particulier à l’argent mais vaut pour toute ressource. Dans la relation entre les détenteurs d’une ressource et ceux qui la souhaitent, les détenteurs aiment et cultivent le manque pour augmenter leurs pouvoirs.

La particularité politique de l’argent est que l’énergie humaine est une puissante ressource vite principale. En cycle vicieux de croissance de son pouvoir, l’argent empoisonne nos médias pour embrigader de plus en plus d’hommes à son service par destruction des autres repères culturels et structures collectives. Toute démocratie se porte d’autant mieux et entretient d’autant mieux ses systèmes politiques et économiques que ses citoyens se libèrent de la dictature de l’argent en cultivant la croissance du gratuit.

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Organe vital ou principal, les flux d’ argent dans l’organisme collectivités humaines

Tout organisme vit et survit par l’adaptation des formes de sa puissance à son environnement.

La complexité d’un organisme augmente le nombre de ses organes vitaux, jusqu’à des centaines pour les mammifères (cœur, poumons, rate, foie, intestins … ). Un organe est vital quand sa disparition tue l’organisme entier, mais à l’autre extrême l’excès de sa domination par un organe tue aussi l’organisme.

Dans les transformations permanentes du vivant, l’excès en tout est un défaut, rien n’est poison tout est dans la quantité, le choix n’est pas omnipotence ou absence de tel ou tel organe, blanc ou noir, tout ou rien.Le choix est dans la dose. La régulation entre ses organes est vitale pour l’équilibre de tout organisme.

Cet équilibrage d’un organe avec son organisme est une dose qui résulte du dialogue de chacun avec son environnement. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, tout est dans tout … et réciproquement.

Œil de l’aigle, nez du chien, muscles de sprinter du lion ou de coureur de fond pour le loup, cerveau et main de l’homme, l’identité d’un organisme est l’histoire de ses choix en programmation ADN. Là sont gravés ses organes, et ses langages physiologiques pour les réguler et équilibrer, avec le système nerveux en contrôle-commande. Dans nos organismes collectivités humaines, L’identité d’une collectivité humaine est l’histoire de ses langages relationnels.Là sont gravés ses choix en institutions, et en systèmes humains pour les réguler et équilibrer,avec ses medias en contrôle-commande.

Autant l’organisme hôte meurt s’il perd un organe vital, Autant tout organe qui prend trop de pouvoir tue son organisme hôte, Car il y devient parasite, l’envahit, l’assassine … et s’y tue lui-même !

Comme tout organe vital dans tout corps vivant,L’argent ou le capitalisme ne sont pas ennemi des collectivités humaines.Au contraire, ils lui sont de fabuleux organes utiles et amis, d’excellents serviteurs pour sa puissance et sa survie.

Mais comme tout organe mal régulé, ils deviennent ennemis de leur hôte s’ils prennent trop de pouvoirs.

L’ennemi de nos communautés humaines est l’excès de pouvoirs de l’argent sur nos medias,l’excès de pouvoirs du capitalisme financier sur nos cerveaux.

La prolifération des dictatures de l’argent déforme nos observations, analyses et contrôlesEn étant un écran permanent dans nos langages, expressions et représentations.

Devenu cancer aux métastases multinationales, l’argent envahit nos systèmes relationnels, institutions et élus, pour leur croissance par la destruction de nos collectivités jusqu’à notre mort … et donc la sienne !

La cure, solution, outil de guérison, contre poison pour ce rééquilibrage, est la croissance … du gratuit !

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le travail c’est d’abord pour gagner de l’argent. Faux,Et même systématiquement destructeur. L’argent est une contrainte, pas un objectif. Un excellent serviteur mais un maitre catastrophique. Une collectivité est plus riche quand elle a davantage de biens et services par moins de travail donc moins d’argent. Le premier travail est citoyen, c’est de canaliser l’argent vers produire des richesses, donc vers diminuer les emplois actuels pour produire plus et mieux avec moins, par préventif et productivité amont. C’est le seul travail individuel propice à un développement durable.

Qu’en sus le travail professionnel serve à gagner davantage d’argent, oui, et tant mieux, mais le travail citoyen en amont doit être prioritaire pour que chacun puisse s’enrichir en détruisant son emploi, en l’amenant à produire plus et mieux avec moins.

la puissance n’est pas surtout l’argent, Autant que la force militaire n’est plus le nombre de chair à canons porteurs de fusils, autant la puissance économique et politique est surtout médiatique. Le fleuve du gratuit peut remettre l’outil argent à sa place, d’excellent serviteur, pour supprimer ses excès, de maitre catastrophique.

Le travail

Le travail professionnel, c’est de fabriquer ce qui vaut de l’argent.Le travail politique, c’est de fabriquer combien d’argent ça vaut. Donc moins ça vaut cher, plus c’est accessible à chacun, mieux est fait le travail politique.En asymptote, le bon travail politique est la croissance du gratuit, l’augmentation des richesses et ressources à disposition de chacun par la diminution du travail et de l’argent.

Le but d’un travail c’est de bien travailler. Bien travailler c’est produire plus et mieux avec moins, donc d’augmenter la production par destruction et diminution des emplois et des marchés.

Quand externaliser les coûts ne coûte rien, en Santé, écologie, sécurité civile, démographie, …) ne coûte rien voire pire rapporte de l’argent, alors réparer les destructions vaut beaucoup d’argent.

Fabriquer des richesses commence par ne pas fabriquer de la pauvreté, ne pas cultiver la croissance des problèmes, ni la croissance des destructions.Pour cela contrôler et limiter les coûts externalisés.Et inverser les critères de redistribution, pas d’aides aux difficultés mais oui des dividendes vers tous car croissance des richesses. Pour cela systématiser l’indépendance entre les médias et les pouvoirs d’argent, qui sinon financent l’externalisation des coûts et les aides aux difficultés (des entreprises !) par leurs lobbies de financements électoraux. Cela coûte moins de financer des politiciens aux ordres des lobbies financiers plutôt que de faire payer à ces mêmes puissances financières les réparatipns des coûts qu’aujourd’hui elles externalisent. Coûts écologiques, mais aussi sociaux, y compris en guerres civiles et militaires.

Travailler c’est gagner de l’argent, ou travailler c’est construire des richesses.La volonté de croissance de l’argent rend les deux le plus souvent opposés et contradictoires .L’argent se fabrique par la destruction des richesses du jour pour fabriquer les problèmes, besoins et nouveaux marchés de demain, ce nouveau monde qui à son tour sera encore mieux et plus détruit après demain pour toujours plus d’argent.

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Le travail professionnel c’est de fabriquer ce qui vaut de l’argent, le travail politique c’est de fabriquer combien d’argent ça vaut.Le bon travail politique fabrique que les richesses valent de moins en moins cher, et les libertés augementent.Le mauvais travail politique fabrique l’inverse, il rend les ressources de plus en plus chères et difficiles d’accès.

Bien travailler c’est produire + avec moins, + vite et moins cher, c’est augmenter la production en diminuant les emplois et les marchés.

Quand externaliser les coûts ne coute rien, réparer leurs destructions fabrique beaucoup d’activité et d’argent, et beaucoup d’appauvrissement.

le temps n’est pas seulement celui d’une vie

Le temps d’une vie, d’un acte, d’une conséquence, sont trois temps très différents.

Un seul de mes actes peut durer peu de secondes et porter à conséquence une éternité humaine.

Oui, certes, chaque invention, le zéro, l’écriture, les nombres, le calcul, le feu, la démocratie, prend quelques générations pour s’inventer, s’enfanter, se consolider socialement, se diffuser, s’enraciner dans les concepts et pratiques d’une collectivité puis de ses voisines.Pourtant oui aussi chacune a eu besoin de commencer par des éclairs éphémères, un acte, une observation, une analyse, une déduction, un essai, des tatonnements.Avant la maturité il y a l’enfance, la naissance, et même voire surtout la conception.

Attendre la maturité pour s’intéresser à une existence est une position de chasseur cueilleur, archaïque et inadaptée à la maitrise des monstres sociaux que nos technologies ont enfantées. Attendre les solutions à nos crises, se plaindre que personne n’y propose une bonne solution, est une position archaïque, irresponsable, infantile.

Avant la conception, être déjà affamé, en recherche, quête, actions de questionnement, curiosité, disponibilité gourmande, c’est un autre positionnement individuel, plus apte à contribuer à la maturation de solutions durables pour nos collectivités. Car être conceptuellement affamé du besoin d’une nourriture saine crée un milieu propice à la conception. S’il n’y a pas de faim la nourriture trouvée devient gaspillée, ne se propage pas, n’intéresse personne, les étapes intermédiaires se perdent et la progression recule.Chacun est responsable de son investissement en curiosité et exigences pour de meilleures informations sur nos crises et leurs racines, sur nos systèmes humains avec leurs variables et leur fonctionnement.

L’instant d’un acte individuel peut être très bref, ses fruits sont le plus souvent invisibles pour son auteur vu la durée souvent en générations pour sa diffusion sociale, et pourtant ses conséquences peuvent être immenses.

Pour qui souhaite le développement durable des libertés individuelles et de la qualité de vie pour tous, par et pour le respect des diversités, oui à l’échelle d’une vie, de sa vie, c’est du temps perdu, et oui il en ignore les fruits à l’échelle du futur, mais cela n’empêche en rien la responsabilité individuelle de s’investir ou non essayer d’en concevoir, planter et cultiver les graines.

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Au lieu de simplement perdre sa vie à la gagner matériellement en détruisant l’environnement matériel et humain de ses propres enfants, ce n’est pas perdre sa vie que s’investir aussi en fortes exigences quotidiennes de comportements propices à de meilleurs lendemains, et ce même si les fruits en restent invisibles toute notre vie.

Parce que ce que j’aime me fait respirer, parce que j’y aime ma respiration, parce que cela m’est vital de respirer, parce que c’est mon karma, mon choix vital, oui je plante des graines dont la récolte peut se faire après ma mort.

Qui plante la graine d’un arbre n’en récolte pas les fruits la même année.

la réalité sociale n’est pas la réalité immuable. D’ailleurs la réalité immuable n’existe pas, ce n’est qu’un concept limité à une durée tellement supérieure à nos vies humaines que nous le baptisons éternel. Autant que nos ancêtres voyaient les montagnes comme éternelles, avant que la géologie nous enseigne ou plutôt constate qu’elles naissent et disparaissent comme chacun, mais dans un cycle de vie plus long.En sus, une fois admise la relativité d’une éternité, cela ouvre à un plus vieux qu’elle.Par exemple les montagnes ont une éternité de quelques millions d’années, elles sont très éphémères à l’échelle de la terre, de entre 4 et 5 milliards d’années, elle-même plus jeune que le big bang, de 12 à 15 millards d’années, lui-même un nouveau né par rapport à … ? D’ailleurs, à ces échelles, qu’en est-il du temps lui–même , n’est-il perçu linéaire et par intervalles constants, rythmés par l’horloge à quartz autant que par notre cœur, que dans la toute première approximation linéaire de cette toute petite échelle de quelques milliards d’années, alors que dans d’autres échelles plus larges il n’est qu’une variable bien plus irrégulière au déroulement bien plus folâtre.

Tout cela pour dire qu’observer n’est pas fatalisme. C’est l’inverse, c’est le début de la manipulation, responsable. Nous avons toujours fait nos plus grandes transformations de la réalité par nos transformations de nos grilles d’observations, de nos lunettes culturelles.

Même si l’intervalle de temps entre observer et agir peut être en générations, la réalité sociale est certes observable mais pas immuable. La révolution démocratique a eu lieu, avec tous ses inconvénients, atrocités et massacres, internes (révolutions) et externes (colonies), puis distorsions, récupérations et retour aux dictatures financières dans un décor médiatique de démocraties pour accoucher de sa domination virtuelle mondiale (les populations se mobilisent pour davantage de démocratie) sur toutes les autres formes de dictatures (roi, empereur, shah, shogun …) perçues jusque là normales et immuables par leurs habitants. L’immuable est un positionnement individuel, un choix responsable de ses conséquences.

Aujourd’hui notre système dominant est la destruction systématique de nos libertés et de nos richesses.Le croire bienveillant ou immuable, croire en la vertu des démocraties de marché, du libre échange ou de la croissance de l’argent, est un choix politique personnel et responsable.

Plus précisément plutôt atrocement irresponsable, digne de « “Si manifestement par les fenêtres d’une maison sortait flamboi de brûlement, et qu’un passant demandat si là-dedans il y a le feu, et qu’un autre lui répondît que oui, je ne saurais bien juger lequel des deux est plus à railller . «  Dante, Convivio, I,12.

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II - PAS OU MAIS ET

Pas ou mais et

Dans beaucoup de nos situations où nous devons faire un choix, ou est excessif.  Il s’agit de quitter le faux choix dichotomique collabo ou resistant, pompier ou pyromane, gagner sa vie ou produire des richesses, cultiver l’argent ou le gratuit.Il s’agit de quitter le toujours extrémiste d’un extrême ou l’autre. Il s’agit de quitter le noir ou blanc, ténèbres ou lumière, progrès ou retour à la vie sauvage.Il s’agit d’autoriser sa réalité à inclure la diversité des couleurs du monde.

Passer du ou au et détruit le faux choix entre deux extrêmes qui chacun recrute ses terroristesFaux car limiter la réalité à cette dichotomie entre deux intégrismes nous aveugle par étroitesse d’esprit.Elargir notre représentation aux perspectives intermédiaires nous ouvre une toute autre réalité.Sortir du noir ou blanc, du qui n’est pas avec moi est contre moi, nous éblouit de la diversité des couleurs du monde.  Quitter une fermeture d’esprit, de relations, de perceptions, d’obédiences, élargit notre réalité.  Quitter je ne peux pas trahir ma famille élargit vers je peux voir autrement mieux, vers quitter l’omerta et mieux servir mon entreprise en témoignant de ses méfaits.  Einstein disait : “You cannot solve current problems with current thinking. Current problems are the result of current thinking.”

Le current thinking que je propose de quitter est ce devoir de choisir un camp d’exclusion, droite ou gauche, collabo ou resistant,  pompier ou pyromane, salarié muet ou exclus bavard.  Passer du ou au et transforme l' exclusion du ou  en diversité de tous ensemble par  le et.

Il faut choisir ? oui ! Mais pas seulement entre les deux solutions extrêmes du ou terroriste. Inclure auissi le et dans le choix permet de quitter ces extrêmes vers l’équilibre dans la diversité. Rien n’est poison, tout est dans la quantité. Tout est dans la dose. L’excès en tout est un défaut.

l’excès en tout est un défaut. Rien n’est poison, tout est dans la quantité, tout est dans la dose. C’est le culte de la diversité par la recherche de l’équilibre.Personne ne questionne les yeux ou les oreilles, le goût ou le toucher, ou l’odorat, nous disposons de plusieurs sens et chaque organisme vivant est un choix d’équilibre dans cette diversité. Cela fonctionne de même pour les autres organismes vivants que sont les collectivités, ici humaines.

Gauche ou droite, communisme ou socialisme, capitalisme ou fascisme, payant ou gratuit, ces choix présentés en alternatives totalitaires (tout ou rien, pas de milieu, à prendre ou à laisser, ça et rien d’autre, moi ou le chaos) sont déjà un non choix car toutes les options y sont totalitaires.

Gauche et droite, communisme et socialisme, capitalisme et fascisme, payant et gratuit, sont le bon choix. La bonne solution est tous ensemble, mais en orientant, maintenant, contraignant, limitant chacun vers sa bonne dose, adaptée à l’intérêt de tout l’organisme.

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Aujourd’hui la direction gagnante dans notre évolution, ce qui rendra une collectivité plus compétitive et puissante par rapport aux autres, est de cultiver la croissance du gratuit.

Davantage de puissance et de ressources manipulées par moins d’effort en travail et de consommation en ressources, c’est la combinaison gagnante qui depuis des siècles fait émerger les nouvelles civilisations dominantes au détriment des anciennes.

Avec en sus dans cet axe du gratuit la priorité donnée aux médias, à la richesse individuelle dans et par la richesse de sa relation avec les autres et avec lui-même, à la culture de la diversité de consciences et langages d’aimer dans des relations matérielles rendues moins essentielles car mieux partagées.

pompiers et pyromanes

Nous sommes tous des pompiers pyromanes. Pyromanes politiques pour pompiers professionnels.

Une démocratie, la liberté, cela inclut de mettre sa première identité dans son travail politique, au service de tous.Sinon, mettre son identité dans son travail d’exécutant professionnel nous construit exécutant, esclave, abruti, asservi dans la prolifération de dictatures pour tous, soi inclus.Cultiver la croissance de l’argent nous a transformés en pyromanes politiques qui exigeons la croissance des problèmes pour protéger de mériter nos revenus par nos emplois. Au lieu que nos emplois ne nous apporte qu’un complément de revenus, pour enfin être incités à augmenter nos richesses c’est-à-dire enfin exiger de diminuer nos emplois actuels en cultivant préventif et productivité amont, car depuis toujours davantage de richesses et de puissance se fabriquent en produisant davantage de quantité et qualité par moins de travail. Oui, casser davantage augmente les besoins de s’activer mais pour y vivre de plus en plus mal. produire de l’argent et produire des richesses, collaborer et résister

Egoïste, à court terme, menteur, irresponsable, et honnête, responsable, intérêt collectif, durable. Collaborateur ou résistant sont les deux extrémités d’un choix unique, collaborateur et résistant.

Oui, tous les secteurs d’activité font leur argent par destruction systématique et volontaire des richesses collectives. Ce n’est pas un scoop. Ce film (GAZLAND) a ses équivalents dans tous les secteurs. Lord of war pour les marchands d’armes. The insider (1999, histoire du whistle blower Jeffrey Wigand) et la conspiration, deux films sur les décennies de  résistance et mensonges par l'industrie du tabac aux USA et worldwide.All the president’s men, film sur le watergate avec le silence complice de toute l'équipe de Nixon, plus de quarante personnes muettes tout à fait au courant des écoutes téléphoniques illégales.Les nombreux films sur le 11 Septembre avec les immenses lacunes de l’enquête officielle sur cet attentat qui a surtout enrichi et renforcé l’extrême droite américaine (immonde patriot act).JFK, sur cet assassinat qui prolonge la guerre du Vietnam et aux banques leur pouvoir de créer de l’argent (deux stop que Kennedy allait faire mais que Johnson a annulé), ainsi enrichissant et renforçant l’extrême droite américaine, qui impunie d’un coup aussi énorme récidiva le 911). Pas besoin de film pour l’absence d’arme de destruction massive en Irak, pour une fois les mass media n’ont pas réussi à faire gober ce mensonge car le va t’en guerre américain pour enrichir et renforcer l’extrême droite américaine y a dérangé trop d’autres pays. Les nombreux films sur les liens pétrole (excellent livre The Prize, par Daniel Yergin), armement et guerres. Le film sur Monsanto et les désastres des OGM sur les populations locales en Am Sud,

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etc ... mais ils ne sont pas diffusés par nos mass-media, puisque la prise de pouvoir de l’argent sur notre cerveau collectif l’oriente à nous diffuser en repères partagés d’ineptes valeurs affichées pour mieux occulter les comportements pratiqués pourtant tellement plus réels et plus souvent  observables

Le scoop illustré par tous ces films est que nos destructions collectives sont l’action volontaire non pas de quelques méchants mais bien de tous les acteurs de chaque secteur d’activité con cerné.Fracking du secteur pétrolier, ou OGM et pesticides du secteur agroalimentaire, ou guerres pour ventes d’armes du secteur militaro industriel, tout secteur a ses films disponibles. Le secteur du tabac a bien nié ses liens avec des cancers pendant des siècles, jusqu’aux années 1980.

Dans tous ces films sur les méfaits d’un secteur d’activité, l’information principale n’est pas l’immonde comportement du méchant chef, pas du tout. C’est surtout le silence des acteurs, combien de haut en bas chacun est actif, contributif, et veut s’y voir et vivre irresponsable. D’une part ceux qui subissent ces dégâts trouvent incroyable ce qui leur arrive. Ils arrivent à ne découvrir que ce système n’est pas gentil que quand c’est à leur tour d’en subir les coups, ce qui témoigne de leurs longues décennies d’aveuglement et d’indifférence aux mille coups qui depuis tant de décennies frappent tellement partout tous leurs voisins.

D’autre part ceux qui assènent les coups s’y manifestent tous innocents, base inclue. Exécutants en besoins de leur argent à court terme, ouvriers pour leurs salaires ou actionnaires pour leurs dividendes, tous partagent le même comportement de privilégier leur égoïsme en incluant dans leur professionnalisme de nier les faits qui diminueraient leur argent.De la base à la tête, les méchants sont partout, par responsables pour eux et tant pis pour les autres. Le patron n’est que le leader, le représentant des valeurs de cette population d’exécutants efficaces qui tous exigent de se ça voir irresponsables et visent la croissance de l’argent pour soi en cultivant la croissance systématique et volontaire des destructions pour tous, soi inclus. Comme tant d’autres films sur tant d’autres secteurs d’activité, ce film illustre la collaboration de tous :

- ceux qui subissent ont une longue pratique de collaboration par leurs aveuglements précédents quand les coups frappaient les autres. Ils collaborent même au malheur qui les frappe en jouant encore leur carte individuelle et leur manque d’action collective (chacun pour soi, je me plains mais j’ai accepté d’être payé pour me taire avec tant pis pour les autre),

- et ceux qui cognent respectent l’omerta sur leur entreprise et incarnent ses mensonges.

Le dilemme « collaborateur ou résistant » est un égoïste mensonge, une fausse dichotomie entre ombre ou lumière, entre collaborer sans résister ou être exclus. Ce non choix n’est qu’un extrême. Le vrai choix est « collaborateur et résistant », quelle dose entre collaborer et résister, entre davantage pour moi avec tant pis pour les autres, et davantage pour tous car tant mieux pour moi.

Oui, nous devons nous nourrir dans ce système vicieux qu’est l’objectif de croissance de l’argent et y gagner notre pitance, mais oui aussi nous y choisissons notre dose entre sous mission et résistance.

Patron ou ouvrier peu importe, seule notre action médiatique nous fait produire ou détruire les richesses de notre collectivité. C’est notre travail principal, que nous maltraitons si nous limitons notre activité à la destruction professionnelle systématique de nos richesses collectives pour augmenter l’argent en nous taisant sur les méfaits de notre secteur.

Le système global actuel exige la croissance de l’argent par la croissance des destructions.Les patrons n’y sont pas plus coupables que les ouvriers. De la base à la tête, parler éjecte et ne pas parler détruit.A tout niveau chacun risque sa place s’il refuse l’omerta et témoigne des méfaits de son secteur, son industrie, son entreprise, ses actionnaires.

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Dans ce monstrueux système à tout détruire pour faire de l’argent, personne n’est obligé d’y être seulement collaborateur. C’est un choix, où chacun peut aussi être résistant. Assisté, ouvrier, patron, peu importe, oui chacun y a besoin d’argent sous peine de mort sociale, mais dans son choix personnel principal qui est la dose d’énergie dépensée à résister : média actif !

Résister c’est comment ? Qu’y faire ?Un peu moins d’égoïsme, un peu moins de silences. Un peu moins de manifestations égoïstes, un peu plus de témoignages en faveur de tous. Notre énergie individuelle un peu moins dépensée pour davantage d’argent vers soi par davantage de destructions collectives, et un peu plus contre les causes systémiques pour la croissance de nos richesses totales. Par préventif et productivité amont, pour la croissance de nos richesses par moins de nos emplois actuels.

Chacun peut médiatiser les méfaits et leurs causes.Par mieux observer, comprendre, témoigner et exiger, chacun choisit sa dose de résistance.Pas pour soi, pas ces égoïstes grèves pour mon emploi, mon salaire, mes effectifs, ma retraite, mon SMIC, mon RSA, mais pour tous, se manifester pour davantage de richesses par davantage de gratuit, par moins de destructions et davantage de productivité amont, donc moins de nos emplois actuels … pour tous plus riches avec moins d’argent.

droite et gauche

L'intérêt général est que les gouvernants soient contrôlés par les gouvernés.

Pour construire et entretenir un système médiatique capable de canaliser politiquement  les énergies des acteurs financiers, législatifs, judiciaires, exécutifs,  économiques, pour séparer leurs pouvoirs par une indépendance des media, pour que dans " un homme une voix" cette voix ne soit plus principalement électorale mais bien davantage amont et aval, (amont pour observer, comprendre et exiger, aval pour contrôler) la clé est de séparer les pouvoirs médiatiques et financiers, et c’est pourquoi le travail individuel principal est citoyen, media-actif, en faveur de tous. En amont pour que les perspectives de chacun soient représentées pour observer comprendre exiger.En aval pour contrôler en faveur de tous, et pas seulement des destructions systématiques égoïstes et à court terme que gauche et droite cultivent pour leur pouvoir démagogique (gauche) ou oligarchique (droite)   Je n'ai JAMAIS prôné davantage de confiance entre gauche ou droite, dans aucune de mes pensées et aucun de mes écrits. Au contraire, je les dessine tous deux dans leur comportements systémiques de cultiver les problèmes, gauche et droite autant même si différemment.

Haine du préventif chez les deux pour cultiver travail et argent par culture des problèmes chez les deux, explosion démographique en tête autant cultivée par les deux.

Haine de la productivité amont pour la gauche, qui subit en frein toutes les transformations des processus et des métiers.

Amour de l'externalisation des coûts à droite, qui cultive les destructions, marges et profits des casseurs et créer ainsi les nouveaux marchés des réparations à payer par tous

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destructions (écologiques, militaires, sanitaires, environnementales, sociales, ...) systématiques qui ne coûtent rien à leurs auteurs le plus souvent privés qui restent cachées autant que possible et dont seule une toute petite partie émergente nous est communiquée le plus tard possible comme "regrettable incident", ou mieux encore oubliée (pas d' enquêtes sur les sources du SIDA, crises financières créées par les financiers mais aux remèdes pas payées par eux, merveileux capitalisme vert où personne ne paie pour les origines des problèmes, je ne veux pas ici refaire toute la liste des coûts externalisés  qui débordent de partout).   Je ne sais pas si tu joues ou si tu y croies quand tu utilise ce catastrophique amalgame "qui n'est pas avec moi est contre moi", "qui ne prêche pas les dogmes mensongers de mon église prêche donc automatiquement les autres dogmes aussi destructeurs et mensongers de mon ennemi", "puisque je ne prêche pas pour ta paroisse du libre échange mondial je prêche donc pour les fonctionnaires !!!" Je bondis car toute ma vie, seulement parce que je n'ai jamais pu partager les mensonges dominants d'aucune collectivité, je me suis retrouvé isolé alors que je n'y ai aucun goût.  Ceci dit très content d'avoir de tes nouvelles.

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Phénoménologie … perspectives et représentation de sa réalité, vérités et sens

La réalité extérieure se voit en perspectives différentes selon les points de vue d'où on la regarde.C'est à dire que tu peux ne pas voir la même chose que moi, et nous pouvons tous deux avoir parfaitement raison, bien décrire la même chose, la même réalité extérieure, mais en étant placés en deux points d'observation différents qui nous donnent deux perspectives (ce que l'on voit d'un point de vue) différentes.   La représentation n'est pas la chose, la carte n'est pas le territoire, la réalité extérieure est bien plus large qu' une de ses perspectives ou représentation (synthèse d'une diversité de perspectives observées).  Autrement dit nos différences de points de vue peuvent enrichir chacun notre représentation de la réalité, en nous en fournissant de nouvelles vues (perspectives). Je vois blanc et tu vois noir peuvent être simultanément vrais et décrire la même chose ... vue d'ailleursBref, au lieu de chercher une vérité, qui a tort ou qui a raison, accepter les deux perspectives comme simultanément vraies peut enrichir chacun dans sa connaissance de la chose, en améliore sa représentation par cet ajout d’une nouvelle information, une nouvelle vue, une nouvelle perspective.  L’origine fréquente d’une rupture scientifique majeure est d’arrêter d’invalider une observation certes connue mais rejetée car non conforme au modèle dominant. Accepter d’inclure valable cette observation qui détruit le modèle ancien ouvre la voie à un nouvel inconnu d’où sortira le modèle nouveau qui transformera toute notre réalité en déménageant ses territoires par disparition de certains et suréquipement d’autres. Le feu, l’électricité, le nucléaire, chaque territoire aujourd’hui quotidien pour l’humanité lui a été au début une toute autre représentation.Le feu était dangereux, l’électricité une distraction sans aucune force, le nucléaire invisible et inattendu.Nos explorateurs scientifiques ou religieux transforment nos comportements dans la toujours même réalité externe en élargissant nos représentations à inclure les nouveaux territoires insoupçonnés des anciens modèles.

Les premiers pas vers le nucléaire commencèrent à une époque où les physiciens pensaient avoir fait le tour de leur territoire, n’avoir plus rien à y découvrir, par la découverte stupéfiante de la radio activité, une émission d’énergie aux sources inconnues et totalement incompatibles avec les modèles du jour.

La réalité dépasse la fiction de nos modèles dominants.Accepter vraies des observations incompatibles avec nos modèles du jour transforme nos représentations.Accepter de re-connaitre ces incompatibilités certes dé-range et fragilise la validité de nos modèles et la puissance sociale de leurs serviteurs experts, scientifiques, religieux ou autres, qui sont donc souvent la plus grande force d’opposition à ces ruptures.

Oublieux des origines historiquement dérangeantes de ses modèles et certitudes du jour, le trop fréquent expert borné restreint sa mission à n’être que le serviteur de l’outil du jour et s’oppose à toute transformation de nos représentations qui fut pourtant à l’origine de ses propres certitudes.

Loin de nous appauvrir, accepter cette incompatibilité entre notre représentation et l’observable nous enrichit en élargissant notre réalité interne à de tous nouveaux territoires de la toujours même réalité externe.

Comme il y a la lutte pour la vie parmi nos plantes, il y a lutte pour la vie parmi nos représentations, en particulier parmi la diversité des perspectives qui nous sont accessibles, nous sélectionnons celles que nous acceptons comme vraies, valides, et intégrons dans la construction de notre représentation.

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Se représenter seulement serviteur des représentations acquises ou aussi concepteur des nouvelles représentations à découvrir sont deux représentations culturelles et personnelles distinctes. La première convient aux totalitarisme, la seconde aux démocraties. Sur-diffuser dans notre éducation, nos formations et nos métiers les valeurs d’obéissance et d’exécution, sous-diffuser celles de curiosité et créativité, sert le totalitarisme financier et dessert la propagation de démocraties.

La réalité externe est mille fois plus large que notre représentation culturelle.Notre réalité interne, personnelle et culturelle, se limite à la variété de nos perspectives vues dans nos lunettes culturelles. En intégrant de nouvelles perspectives qui dé-rangent nos modèles précédents, nous transformons sans cesse notre réalité.Les outils (macro, micro, nano, autres sens …) que nous fabriquons par nos modèles élargissent nos cinq sens incarnés vers de nouvelles perspectives reçues de la réalité externe et nous façonnent de toutes autres perceptions et représentations.

La phénoménologie est la tentative d’acepter d’observer en laissant nos modèles à leur place, d’une représentation culturelle éphémère et restreinte, certes extrêmement utile mais sans la confondre avec la réalité externe.

Enfin, ce concept de réalité extérieure est déjà un choix, le choix culturel d’une représentation. Une autre culture peut trouver insensé de ce con se voir en enveloppe individuelle séparée de son environnement.

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discours et réalité

Pour que le discours devienne réalité, plusieurs chemins peuvent être simultanément parcourus.

Le chemin le plus souvent fréquenté est de travailler à rapprocher la réalité du discours, de vouloir que la réalité devienne enfin ce que le discours demande, promet, fait miroiter et espérer.Mais s’il utilise la réalité souhaitée pour oublier la réalité du jour, il y cultive des mensonges qui le conduisent alors systématiquement à l’échec et loion de son but. Tel le reproche classique des électeurs à leurs élus de ne pas réaliser les belles promesses des discours des campagnes électorales alors qu’ils savaient d’avance que ces discours s’appuyaient sur des mensonges concernant la réalité du jour. Tel le reproche classique à tous les partis révolutionnaires qu’une fois au pouvoir ils pratiquent l’inverse de leurs promesses. Toute promesse a besoin de contrôles indépendants, tout pouvoir a besoin de contrôles indépendants, toute envie a besoin de respecter l’observable, sont des réalités à na pas omettre sous peine de résultats opposés au souhaité.

Le deuxième chemin est l’inverse. Loin de chercher à rapprocher la réalité du discours, il travaille à rapprocher le discours de la réalité.Cela peut paraitre débile, stupide, trop simple, de seulement mieux décrire l’actuel abhorré au lieu de mieux décrire le souhaité attirant. C’est pourtant souvent le plus fort chemin pour détruire à jamais cette réalité du jour.Car, vu l’immensité des écarts permanents entre discours et réalité, mieux décrire notre réalité du jour dans un discours davantage bâti sur les informations (perspectives) disponibles à partir de la diversité de tous les points de vue, la diversité des observations, analyses, exigences et contrôles, est une transformation aux conséquences aussi immenses qu’imprévisibles.Ce chemin se parcourt par le travail de passer de l’atroce politiquement correct au souhaitable politiquement observable en diminuant omerta, tabous, égoïsmes et mensonges partagés,

Les autres chemins sont non pas entre ces deux extrêmes mais avec eux. La règle est que la réalité dépasse la fiction, et que le mensonge fait partie de la réalité.Les deux chemins sont toujours simultanés, Il s’agit d’en changer la dose. Un peu moins de mensonges.Diminuer nos mensonges nous transforme plus profondément vers nos satisfactions les plus profondes dont inconscientes que la seule exigence superficielle de réaliser nos rêves conscients.

Après les révolutions scientifiques et matérielles qui émergèrent du XVII-ième siècle des lumières, nous avons besoin des révolutions relationnelles et spirituelles qui émergeront du XXI-ième siècle de l’ombre.

Au lieu de fuir et nier nos noirceurs, les mieux accepter, observer, éclairer, voir et décrire est un excellent chemin pour nous mieux traiter en les mettant enfin à leur bonne place énergique de nouveaux éclairages.

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III - MEDIA-ACTIF

un homme une voix … médiatiqueinclut chaque voix égale, en financement des campagnes électorales et en temps d’expression dans les médias.

Une démocratie n’est pas seulement la présence de contre pouvoirs, Il ne s’agit pas seulement de diminuer la dictature d’une minorité sur une majorité. Une démocratie est la recherche d’un équilibre harmonieux dans la diversité, autant que seule la coordination entre l’immense diversité de ses organes permet à un organisme et à son système nerveux d’exister. Cerveau ou tripe, toute dictature d’un organe sur l’ensemble des autres n’est qu’un suicide accéléré pour l’organisme … et la mort pour chacun de ses organes. Oui, à chaque type de décision correspond un organe principal c'est-à-dire le niveau d’arbitrage dans la prise de décisions. Mais non, aucun organisme n’a systématiquement le même organe principal. Beaucoup de décisions de régulation physiologique sont gérées très loin et bien ailleurs du cerveau conscient. Si par excès de pouvoir du cerveau, ou des tripes, certains organes de décision deviennent atrophiés, c’est toute la capacité de régulation de l’organisme pour ce type de situations qui devient d’abord infirme handicapé, puis rapidement dépassée, incapable et impuissante. C’est ce qui arrive à nos collectivités quand elles laissent trop de pouvoirs aux organismes financiers sur nos medias.

Une démocratie est une recherche d’équilibre entre une diversité de pouvoirs.Y empêcher toute prise de pouvoir excessif d’une minorité sur les circonstances médiatiques et électorales est indispensable pour toute démocratie.

Equilibrer l’accès de tous les candidats aux financements et aux médias exigé par « un homme une voix ». - en financement des campagnes électorales, par exemple n’autoriser les candidats à récolter

qu’auprès des seuls individus et avec un plafond de don individuel accessible aux plus pauvres !!! Inciter à donner sans limite bien au-delà de ce plafond, pour financer non pas son candidat mais sa démocratie, autoriser aussi les dons des structures (entreprise, fondation, …), regrouper toute cette autre collecte pour la répartir pre et post élections vers tous les candidats au pourcentage des voix récoltées !Autrement dit pour ne pas biaiser la sur-représentation des élus en faveur des riches, il s’agit d’empêcher entreprises ou riches de sur-financer leurs candidats au détriment des plus pauvres.

- Au moins aussi important est d’équilibrer aussi l’accès aux médias.

un homme une voix … médiatique Le fonctionnement démocratique d’un système politique exige qu’ « un homme une voix » signifie l’égalité de la voix de chacun autant en amont dans les mass medias qu’en aval dans le vote.

Sinon « dis moi qui te paie, je saurai qui tu sers ».Nos mass medias sont nos cerveaux collectifs. Laisser notre oligarchie financière avoir sa voix médiatique surreprésentée dans nos mass medias,

- directement car propriétaires ou annonceurs de nos mass medias privés, - indirectement car ils déforment à leur service nos mass medias publics en finançant les

campagnes électorales des élus qui en nomment les dirigeants et contrôlent leurs actions, … transforme les promesses électorales de « l’élu au service du peuple » en déguisements éphémères et mascarades électorales dont le fruit principal est de détourner l’attention du principal .

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Le principal est que la sous mission de nos mass medias à nos dictatures financières accouche systématiquement de programmes et pratiques politiques dont la finalité et les résultats sont de nous appauvrir pour nous asservir.

Pour « ne pas jeter bébé avec l’eau du bain », il faut distinguer entre bébé et eau du bain, ne pas se contenter d’amalgames partisans qui par excès de haine (gauche) ou amour (droite) du capital financier diminuent notre compétitivité et nous appauvrissent. Le bébé est la puissance bénéfique du capital, surtout non financier mais aussi financier s’il est bien maintenu à sa bonne et saine place de serviteur. L’eau du bain est la puissance maléfique du capital financier quand il prend le pouvoir politique de dominer nos medias pour nous appauvrir et nous asservir afin de mieux nous sous mettre et s’enrichir. Pour que nos medias servent les intérêts non pas de l’oligarchie financière mais de tout l’organisme humanité mondiale, pour augmenter les bienfaits du capital financier et en diminuer les méfaits, il urge de transformer notre système médiatique vers « un homme une voix médiatique « , pour enlever à l’argent son exécrable place de maitre catastrophique et l’y repositionner à sa place d’excellent serviteur.

Cela se fait en transformant le travail media-actif de chacun, moins au service égoïste d’intérêts personnels ou corporatistes, et davantage au service de toute sa collectivité même contre ses intérêts personnels apparents.

Exemples :- au lieu de « davantage des miens car trop d’autres », promouvoir une diminution démographique.- au lieu d’entériner un système médiatique vicieux car biaisé par l’argent en faveur de l’argent en

s’y limitant à promouvoir sa propre voix au pro-rata de sa position sociale et puissance financière, intervenir et se manifester pour que nos systèmes médiatiques expriment mieux la diversité des témoignages et points de vue, pour « un homme une voix ».

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le premier travail citoyen n’est pas son travail électoral mais son travail médiatiquede s’informer et d’informer. C’est la phase amont dont l’étape électorale en aval et n’en est que la récolte les fruits de ce travail amont et principal. C’est l’agriculture élevage de nos programmes électoraux azu lieu de la chasse cueillette de nos élus. . Tous les repère citoyens qui suivent sont des EXEMPLES du territoire individuel de l’action politique

A chaque niveau du jeu social, certaines contraintes de l’exécutant sont les variables d’au dessus, de son supérieur concepteur – stratège - décideur.Les contraintes de nos systèmes économiques, les règles du jeu qui canalisent nos comportements professionnels, sont des variables que nos choix politiques transforment en contraintes économiques. Les contraintes de nos systèmes politiques (législatif, exécutif, judiciaire, financier et médiatique) , les règles du jeu qui canalisent nos comportements politiques (informations, manifestations, exigences, laisser faire …), sont des variables que nos choix citoyens transforment en contraintes politiques.

Chaque individu a deux missions simultanées, exécutant professionnel et gouvernant citoyen, et chacun y est responsable de ses choix et priorités, répartit son investissement personnel entre ses deux misssions. Parmi nos deux missions, notre travail individuel principal n’est pas professionnel mais médiatique.

Autant le cerveau et notre système nerveux commande nos muscles, autant nos medias et nos systèmes médiatiques commandent nos comportements.

Or aujourd’hui, avec nos systèmes médiatiques viciés par l’excès des pouvoirs de l’argent sur nos médias, notre économie cultive la croissance de problèmes durables pour la croissance de l’argent et la dictature de ses détenteurs.

Privilégier le travail professionnel d’être un bon exécutant, accepter comme contrainte la règle du jeu économique fixée par le niveau politique actuel, renforce donc durablement la croissance de nos problèmes et difficultés, de notre appauvrissement et diminution de nos libertés.

Privilégier le travail citoyen média-actif d’être un bon gouvernant médiatique au service de tous, se représenter comme variable sous notre responsabilité la règle du jeu politique qui résulte de notre travail citoyen média-actif, est prioritaire pour transformer nos représentations, assainir notre économie, concevoir et mettre en place une économie vertueuse où l’argent passe au service de la croissance du gratuit pour la croissance de nos ressources durables et de nos libertés.

Y choisir passivité ou égoïsme mensonger (davantage pour moi, ma tribu, ma corporation, mon pays … !) soutient et renforce la destruction systématique des richesses de la collectivité humaine mondiale.

Y choisir de s’y activer (média actif) au service de tous, pour orienter nos représentations vers davantage de richesses durables, facilite la survie de notre espèce et augmente nos libertés individuelles.

Chaque citoyen y choisit son comportement, et chaque collectivité en reçoit les conséquences.

Pour que produire des richesses gagne de l’argent (cultiver le préventif), et que détruire des richesses ne gagne pas d’argent (diminuer l’externalisation des coûts), le premier travail de chacun est citoyen politique, médiatique. C’est son travail média-actif.

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travail principal

Toute démocratie résulte d’un combat permanent par ses citoyens pour un système politique sain, c'est-à-dire où nos medias servent nos visions, compréhensions et comportements vers mieux vivre pour tous. Nos mass medias sont le cerveau de notre organisme collectif « humanité mondiale », ils fabriquent et orientent nos représentations en visions, compréhensions et comportements.

Notre travail principal est d’être citoyen média-actif en faveur de tous. Etre payé à s’activer pour éteindre les incendies que nos systèmes politiques vicieux cultivent en croissance systématique, n’est qu’un travail d’exécutant professionnel, ce n’est pas notre travail principal de concevoir et contrôler des systèmes sains car favorable au mieux être et vivre de toute la collectivité.

Notre travail principal est notre travail médiatique, qui fabrique la conception amont et le contrôle aval de ce qui vaut de l’argent. L’enjeu d’améliorer nos systèmes politiques est que ce qui mérite d’être payé passe de détruire les richesses de notre collectivité à les augmenter.

- par en amont mieux concevoir et exiger des politiques préventives et de la productivité amont, - par en aval mieux contrôler nos exécutants élus et financiers dans leur mise en place de nos choix.

Oui, je propose diagnostic et traitement pour nos améliorations collectives.

Le diagnostic est que par abandon de notre travail principal, par peur, égoïsme et mensonges, nous avons laissé nos démocraties tomber aux mains d’une faction, l’oligarchie financière mondiale, qui biaise nos medias à son service, déforme autant l’histoire que l’actualité, autant les racines de nos situations que le contrôle des acteurs, qui pour augmenter sa domination cultive notre aveuglement vers nos destructions et problèmes, vers nos explosions démographiques et guerres mondiales … économiques !

Le traitement est d’augmenter notre efficacité médiatique personnelle, par des repères sensibles pour mieux observer, analyser et exiger, pour améliorer nos systèmes politiques par nos actions et dépenses citoyennes sur nos systèmes médiatiques.

Je sais, chacun est son maitre de sa vision du monde, de comment il le voit, l’analyse et s’y comporte.Mais non, toutes ces visions ne sont pas du tout équivalentes en conséquences. Au lieu d’accélèrer notre plongée vers le gouffre des souffrances de tous pour la croissance de l’argent, vous pouvez transformer nos systèmes vicieux actuels vers nous faire vivre tous de mieux en mieux. Oui,

- pour passer de la chasse cueillette de nos élus à l’agriculture élevage de nos médias, - pour des repères plus propices à un développement durable, par mieux voir, exiger et contrôler,

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CONCLUSION

phrases et images … index, aide-mémoire, formules et mots pour une vue d’ensemble

Deddy, démographie et digitalisation, un ouragan sur le monde.

Démographie, davantage des miens car trop d’autres n’aboutit qu’à trop de tous !

Digitalisation, nos mass medias sont le cerveau de notre collectivité humaine mondiale.

L’argent est un excellent serviteur mais un maitre catastrophique.

Placer la croissance de l’argent en objectif principal est systématiquement catastrophique.

salariés exécutants pompiers cultivent financiers patrons pyromanes, et réciproquement.

La machine à tout casser et la croissance de l’argent fonctionnent en symbiose, chacune nourrit l’autre.

Les coûts externalisés sont une pompe à destructions pour pompe à finances.

L’oligarchie financière est un vendeur de béquilles qui travaille à casser la jambe de chaque humain.

Il faut bien gagner sa vie nous perd, car cela cultive nos destructions et nous appauvrit.

Ce qui est fou et incroyable, c’est de prendre comme norme les mensonges de nos mass medias au lieu de nos capacités d’observations et de témoignages.

Transformations mondiales, comment peut-on croire qu’on n’y peut rien alors con y fait tout !

Nos contraintes professionnelles sont nos variables politiques.

Oui, l’homme ne change pas, mais changer nos systèmes transforme nos comportements.

Oui on fonce dans le mur, et ce mur est virtuel, il se traverse en transformant nos repères culturels.

Notre travail principal est notre travail politique, média-actif au service de tous.

Un dégrippant intellectuel pour nettoyer nos lunettes culturelles des saletés que l’argent y cultive.

Le fleuve du gratuit sera le nettoyeur des écuries d’Augias des excès du payant.

La solution est de passer de la chasse cueillette de nos élus à l’agriculture élevage de nos médias.

la guerre des concepts, soldat médiatiques, guerriers médiatiques, troupes médiatiques,

Guerres médiatiques = déplacement des points de vue, transformation des concepts hégémoniques

Puissance par le gratuit = la puissance matérielle de peser dans la guerre virtuelle, et réciproquement.

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Bruno MARTIN-VALLAS, Route de Mudaison, 34 130 LANSARGUES tél : 06 24 34 05 83 - email : bruno [email protected]

cvdd Bruno MARTIN-VALLAS Route de Mudaison 34 130 LANSARGUES tél 06 24 34 05 83 [email protected]

Né à Neuilly le 3 Mars 1948, habite à Auteuil jusqu’à 13 ans puis à Passy jusqu’à 22 ans, enfance « Auteuil Neuilly Passy » qui m’a appris que le bonheur n’était pas l’argent.Par exigence sensible pour moi (développement personnel) et pour les autres (évolutions mondiales), je deviens ensuite isolé socialement car trop débranché des puissants mensonges dominants de tous bords. Avec mon épouse princesse des mille et une nuits nous avons pratiqué mille métiers, dont 7 ans à Londres. Nos 3 enfants et notre maison sont multilingues (anglais, français, perse, un peu japonais) et pluriculturels.

Objectif professionnelEtre utile à ma collectivité, heureux, moi avec les autres, chaque jour davantage.Enrichir les trois dimensions des relations sociales : personnelles, professionnelles et politiques. Concevoir et diffuser des repères utiles à l’harmonie dans la diversité. Où sommes nous, d’où venons nous, où allons nous, et surtout qu’y puis-je et que pouvons nous y faire d’utile, vois là l’unique objet de mes préoccupations et de mes activités.

MERCENAIREPolytechnicien (X 1968), INSEAD (MBA 1972), fluent in english Consultant   en Management : ECRIVAIN, CONFERENCIER, FORMATEUR, COACH et PILOTE de PROJETS (Solving 1984, IDRH 1988, Bossard 1989-1994, Nano1995-2000, Deddy 2003+). Trente ans d’interventions pour tout type d’entreprises (Ministères, multinationales, ONG, PME), secteurs d’activité (Santé, Transport, Energie, Défense, Automobile, Education, Environnement, … ) et de prestations (conception stratégique d’une nouvelle activité, déploiement commercial, développement de simulateur ou système informatique, coaching d’individus et équipes dirigeantes, transformation des organisations …),Ces interventions ont nourri ma famille et mon expérience sur la diversité des règles du jeu et comportements pratiqués en management des individus et des collectivités professionnelles et politiques.

citoyen militant en MANAGEMENT DURABLE1/ enseignant … exemples de COURSRecherche Opérationnelle puis Entreprise Citoyenne (ESCMontpellier 1976- 1982), Ressources Humaines (ESCParis 1987-88), Management de Projet (Campus Veolia 2004–06 et College de Polytechnique 2005–06), Techniques de Management (IRIS 2004-06), Economie pour un Développement Durable puis Economie Crise et Mutation (Université d’Aix-MarseilleIII 2001-04) …

2/ conférencier … exemples d’ INTERVENTIONSmondialisation et management, économie pour un développement durable, économie crise et mutation, management et développement durable, manager citoyen, éloge de la gratuité pour augmenter nos richesses, perso – micro – macro, la puissance par le gratuit, transformations mondiales, circonstances : évènements (assemblée annuelle, convention régionale, Université d’été …), Formation initiale (Masters) ou Continue, club de dirigeants ou de managers, groupes professionnels ou citoyens …

3/ écrivain … exemples de TEXTES cours   : vision globale du management (1989), économie crise et mutation (2001), management de projet (2003), techniques de management (2006)… articles : démographie, retraite à 25 ans, histoires citoyennes, média-actif, machine à dégatsdossiers : Principes de l’Humanie 1988, Vision globale du management 1989, Enjeux mondiaux et Systèmes humains (le monstre libéral 1988, le miroir aux alouettes 1991, le fond du puits 1995).L’économie c’est politique 1997, Deddy, ouragan sur le monde 1999,livres : Amusements mathématiques(1986), Transformations mondiales : en recherche d’éditeur (2011)

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