2

Naissance de réflexions

Yann Le Guennec

4.66 612193

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 38 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 4.66 ----------------------------------------------------------------------------

Naissance de réflexions

Yann Le Guennec

2 2

2 3

L’Espoir d’une vie

J’ai toujours rêvé d’une vie mémorable, chaque être humain essayant de la construire

a trébuché quelque part, puis s’est relevé, vivant en suivant les morales des fables,

réfléchissant chaque seconde sans détruire ces centaines de bonnes actions élaborées.

Je m’améliore tous les jours à être heureux, partager ce joli bonheur autour de moi,

ce sentiment de puissance bat dans mon cœur. Trouvons cette âme sœur pour vivre une vie à deux,

défier tout ce monde et toutes ces lois, sans penser au malheur, et n’avoir aucune peur.

Je ne peux pas et ne veux pas être parfait, aimer écrire ne sera pas un défaut.

J’aimerais juste être quelqu’un qui soit ivre, l’espoir de vivre ne s’éteindra jamais,

l’espoir d’aimer ne tombera pas à l’eau, et l’espoir d’une vie, laissez-moi vivre.

2 4

Un instant de paradis

Arrivant dans cette ville, ma vue se déforme, soleil, palmiers, sable hors norme,

une glace refroidie mon palet. Sur la jetée, je ne peux m’empêcher de regarder les pinasses débarquer

des huîtres, et un verre de vin blanc. Une journée entière passée sur ce banc

d’Arguin, qu’on appelle aussi le désert du bassin, plateau de fruits de mer, je n’ai plus faim.

Dune du Pyla, Biscarrosse, on ne peut que souffler après avoir gravi

cette grande bosse. Des pins, l’odeur, la liberté,

je vis ici à l’année. Arcachon est un lieu magique,

la vie est tellement belle qu’il n’y a plus de logique, tout est tellement parfait qu’on ne repart jamais.

2 5

Lumière aphrodisiaque

J’entends des bruits, Je sens des mouvements,

L’endroit où je me trouverais, J’adore les bains bouillants,

Parfois même, j’aperçois des ombres, Parfois je ressens ces ombres.

Je suis un peu serré Presque à ne plus pouvoir respirer.

Je ne mange pas, ne bois pas, Ne peux pas me lever ni parler.

Même la vie, ne me dit rien, Les couleurs, les odeurs

Me sont inconnues. Tout simplement car je vois cette lumière,

Ces cris, oui je suis nu, Il commence à faire froid.

Mais qu’y a-t-il derrière cette lueur ? Dépêchons-nous, c’est l’heure.

Il est temps pour moi de commencer ma vie Moi qui, vraiment surpris,

Ai pris une tape sur les fesses, Mais ma maman a souri

Quand elle m’a appelé Helmès.

2 6

Petit homme

Mes pleurs sont séchés. Une fracture, ce n’est rien ;

Cela peut se réparer. Le canapé sera mon train-train

Le temps que je guérisse. Pas besoin de nourrice,

Un mois sans école, Quelques blagues et je rigole,

Un bon dîner et je souris. Un plâtre, pas très pratique pour le lit,

Où tout le monde pourra écrire Ce qu’il veut, tant que c’est gentil. Je ne vais quand même pas mourir

Pour une simple chute. La prochaine fois, je prendrai un parachute

2 7

Solitude obligatoire

Tant de haine dans mon cœur. Toi qui nous as tous quittés d’un coup.

Pourquoi ai-je tant de rancœur Et tant de mal à oublier… tout ?

Tu as pourtant pris cette décision Comme un homme, de front, Mais sans penser à personne,

Ceux qui vivraient seuls quand la cloche sonne. Tu m’as ouvert les yeux à la vie,

Appris à m’épanouir dans tant de domaines. Peu de choses suffisent à nourrir

Ce que l’on croit l’éternité. Je peux enfin dire : tonton, je t’aime.

Toi qui m’as appris à être fier, À toujours lever la tête.

Maintenant que vais-je faire ? Avancer vers ma quête.

2 8

Bonheur éternel

Qu’est-ce que le bonheur ? Un certain moment de plaisir, Ne jamais connaître la peur, Ou vers son objectif, courir,

Affolé, excité, désorienté, Sentir cette chaleur

S’infiltrer au plus profond de mon cœur. Faire ce que l’on veut est difficile. Au Tibet, je trouverai des moines

Voulant de mon exil. Une virée sur le Nil Désaltère mon âme

De toutes ces larmes. Au plus profond de moi, J’essaie de faire au mieux

Pour graver les effrois Et devenir heureux.

C’est un travail à plein temps De réfléchir à sa vie.

Vivre longtemps Ne veut pas dire que l’on sourit.

Une vie à deux Est souvent bien mieux.

2 9

Étoiles

Ces astres que je regarde de ce bout d’univers,

« belle bleue » prends garde tu es née bien avant hier,

mais tu n’es pas toute seule. Beaucoup de scintillement

brille dans mes yeux. Je veux toucher ces mondes, curieusement,

pourtant sans les connaître, rencontrer d’autres vies,

explorer des endroits démesurés, sentir l’apesanteur peut-être.

La poussière de notre lune, tout ce gris, paraît magique.

Peu de gens d’élite ont touché le rêve de se sauver de la terre, pour visiter un monde sans air.

J’aimerais effleurer l’espoir de partir, après avoir réalisé ce fantasme de toucher tout,

sauf les trous noirs, et j’aimerais me coucher

pour un soir, et ce, pour l’éternité.

2 10

Effroyable

Le déchirement de la séparation, cet explosif sur lequel mon camarade a sauté.

Chaque seconde, je fais attention. Pourquoi l’avoir déclenchée,

cette guerre qui ne sert à rien ? si !!! Juste aux politiques et aux Américains.

Je ne veux pas partir, je suis amoureux.

On ne peut même pas se nourrir, on est loin d’être heureux,

confinés dans ces tranchées. L’homme est un loup pour l’homme.

Ce sont les brebis qui se battent, quand les grands font une somme

effroyable avec cette bataille, leurs poches se remplissent,

et on baille. J’avais une vie remplie

de bonheur et de sentiments. À ce jour, je suis en treillis ;

ce ne sont pas des balles à blanc.