N° 799 0,61 € Hebdomadaire d’information locale du 16 au 22 septembre 2009 www.lejsd.com

Jules-Guesde retrouve sa classeSupprimée juste après la rentrée, une classe estfinalement maintenue danscette école où les parentsétaient vent debout. page 2

19 et 20, c’estpatrimoineLes Journées du Patrimoine,désormais traditionnelles, se tiennent ce week-end,avec de nombreusespossibilités de découvertesen ville, dont le quartier dela Petite Espagne. page 17

Le bon départ des footeuxL’équipe première du Sdus,malgré un coup de freindimanche, est partie pied au plancher en divisiond’Honneur. page 18

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CHRONIQUES DIONYSIENNESTentes et tentes. Quatre joursavant le premier des deux concertsde Mylène Farmer au Stade deFrance, les 11 et 12 septembre, lesplus fans avaient installé quelquestentes aux portes du temple pourêtre les prems à l’ouverture. Lestoiles du camping provisoire faisaientface à un autre campement defortune installé, fin mai-début juin,par les expulsés de la rue Brise-Échalas. Mylène partie, eux sonttoujours là… Jusqu’à quand? D.Sz

Paul-Éluard s’expose à Paris. En2008, les élèves de 1re ES1 sontpartis, les veinards, sur la frontièreaméricano-mexicaine. Ils ont, bien sûr, fait des photos d’abordvisibles au lycée puis maintenant,depuis aujourd’hui mercredi, à la galerie Milyeux, 89, avenueDaumesnil, dans le 12e

arrondissement de Paris. D.Sz

C’est le pied! Pour ses 10 ans, le Stade de France a inauguré son « boulevard » sur lequel sontscellées les empreintes des visiteursles plus célèbres. On annonce pour bientôt deux nouveaux venus, le sprinteur Usain Bolt et l’inoxydable Johnny Hallyday. C’est rock, coco. G.R.

L’Histoire si proche. C’est cheznos voisins de Pierrefitte, tout prèsde la Dionysienne Paris 8, que lesArchives nationales, un pan de lagrande Histoire donc, vont s’installer.Le Premier ministre est venu lancerle chantier, le 11 septembre. D.Sz

AU COIN DE LA UNELa gripperend… muetVendredi 11septembre, l’école Vieille-Mer a été fermée par décision pré-fectorale dans l’après-midi. Quandnous avons appris, fortuitement,cette information et que nous l’a-vons vérifiée, nous l’avons mise enligne sur notre site (www.lejsd.com).Puis nous avons téléphoné pourglaner des précisions susceptiblesd’expliquer cette décision. Il y avaitsûrement des cas de grippe A H1N1,sinon l’établissement serait ouvert.Mais combien? Et l’école, ferméejusqu’à quand ? Et là, partout, lemutisme a été de rigueur. Devoirde réserve de la directrice de l’écolejointe au téléphone. Motus bouchecousue à l’inspection de l’Éduca-tion nationale. La mairie, peut-être…Elle ne pouvait pas non plus nousêtre d’un grand secours : jusqu’àlundi en toute fin de matinée, au-cune notification officielle de la pré-fecture signifiant la décision de fermer n’était arrivée. Puis elle a reçu,dans l’après-midi, deux télécopies du préfet en même temps : l’une an-nonçant la fermeture, l’autre, la réouverture. Restait au JSD à contacter la préfecture, seule habilitée à communiquer.Accueil aimable, on revient vers vous… C’était lundi matin et on attendtoujours. L’établissement a finalement rouvert ses portes mardi 15 sep-tembre. Il n’aura donc été inaccessible qu’une journée et quelques heu-res. Il semblerait que les cas de grippe n’en étaient pas puisqu’un com-muniqué de la Ville envoyé le 14 septembre au soir évoque «des investigationsréalisées par les services sanitaires qui ont démontré qu’il ne s’agissaitpas du virus de la grippe A H1N1 ». Des chefs d’établissements disent àjuste titre (lire page 2) qu’il faut éviter de dramatiser et de tomber dansl’écueil de la psychose. Le mutisme n’y contribue-t-il pas ?

LandyFrance, nouvelle étape

Aménagement de la Plaine

SUR 13 HECTARES, les grues s’activent de nouveau aux abords de l’avenue du Président-Wilson du côté de la rue Campra. Studios detélévision, complexe hôtelier, centre international de conférences sont notamment au programme de cette nouvelle phase de développement du secteur. L’ensemble hôtel (1 250 chambres) et centre de conférences devraient bénéficier plus directement à l’emploilocal que lorsque des sièges sociaux s’installent en arrivant avec leurs salariés. Malgré la crise, les transactions de bureaux et de locauxd’activités sont toujours importantes à Saint-Denis, avec 50 000 m2 pour le premier semestre 2009. Les annonces récentes de l’implanta-tion probable d’une future gare TGV à Pleyel devraient encore favoriser le développement de cette partie de Saint-Denis. page 3

Chantier du LandyFrance II.

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Lundi 14 septembre, sortie d’école souriante à Jules-Guesde.

2 JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

actualités

Grâce à la mobilisation des parents

Jules-Guesde conserve sa classeSupprimée en début de semaine dernière, la classe de CM2 decette école classée ZEPsituée en centre-villeest finalementmaintenue.

VENDREDI 11 SEPTEMBRE, lesparents d’élèves de l’école Jules-Guesde (lire JSD N° 798, du 9 sep-tembre 2009) ont appris par letruchement de l’inspection aca-démique que la classe de CM2initialement supprimée allait êtremaintenue, du moins à titre pro-visoire. Un retournement de ma-nivelle confirmé définitivementlundi 14 et qui sera officiellemententériné lors d’une commissionparitaire prévue en janvier. La le-vée de boucliers menée par lesfamilles des élèves scolarisés danscette école élémentaire, situéerue du Corbillon, s’est donc avé-rée payante.

« C’est surtout la victoirede la logique »

Après une semaine de forte mo-bilisation – l’occupation paci-fique du bureau de la directriceet la publication d’une pétitionqui a recueilli une centaine designatures – d’aucuns ne ca-chaient pas leur soulagement leverdict une fois rendu. « C’estune belle satisfaction d’avoir ob-tenu le maintien définitif de cetteclasse, a fait savoir Michel Cogne,militant FCPE, l’association deparents d’élèves qui fut au pre-mier plan dans cette affaire. Maisje dirais que c’est surtout la vic-toire de la logique. » Logique de

fait au regard de tous les motifsqui ne justifiaient pas la ferme-ture de cette classe. Au premierrang desquels les effectifs. Cetteannée, 301 élèves y sont inscrits,or la suppression d’une classene peut être envisagée que si lenombre d’élèves ne dépasse pas299 enfants. D’autre part, 112 logements de-vraient être livrés dans le quar-tier d’ici un mois, attirant dansleur sillage un flot de nouveauxhabitants et, par conséquent, denouveaux élèves. « C’était detoute façon tout sauf le moment,s’exclame Daniel Mollier-Sabet,

un autre parent d’élève, qui di-rige la FCPE au niveau de la ville.Jules-Guesde se trouve dans unquartier en proie à de grandesdifficultés sociales, nul besoinde l’accabler encore plus. »

23 élèves par classe :l’équilibre parfait

Pour Michel Cogne, le risque devoir une classe disparaître auraitinévitablement conduit à une si-tuation de « doubles niveaux, les-quels sont contraires aux prin-cipes pédagogiques en vigueur.Avec 23 élèves par classe, l’équi-libre parfait avait été trouvé, il

suffisait qu’on supprime une classepour être en sureffectif. »En début de semaine dernière,David Proult, maire adjoint àl’enseignement, avait aussi faitpart de son indignation dans lescolonnes du Journal de Saint-Denis. « Les fermetures de classesvont pénaliser enfants et ensei-gnants, avait-il déclaré. Elles netiennent pas compte de la réa-lité de ces écoles et n’anticipentpas toutes les prochaines livrai-sons de logements neufs. » Despropos croisés qui ont, depuis,manifestement été entendus.

Grégoire Remund

Grippe A H1N1

Le milieu scolaire se prépareENTRE ÉMOI et sérénité. Le pland’action face à la grippe A H1N1mis en place par l’Éducation na-tionale dans les écoles depuis larentrée fait débat dans le Lander-neau scolaire. À Saint-Denis, lecorps enseignant est divisé sur l’ef-ficacité de ce dispositif. Le secteurdu primaire (écoles maternelleset élémentaires), globalement plusexposé aux risques de contami-nation que les collèges et les ly-cées, notamment parce que la pro-miscuité y est plus importante, estparfois confronté à quelques man-quements. À l’école maternelledes Gueldres, par exemple, lesgestes n’ont pas suivi les parolesen terme de prévention. Ainsi lessavons boules en forme de citronet les torchons en rouleaux n’ont

toujours pas été remplacés par lesavon liquide et les serviettes enpapier promis par les autorités sa-nitaires de la Ville. « J’ai dû de-mander aux parents d’élèves d’enapporter », déplore Catherine Ker-noa, directrice de l’école et repré-sentante du syndicat SNUipp (prin-cipal syndicat enseignant dans leprimaire). Une situation qui vients’ajouter à un problème « tout aussistressant », selon la directrice, àsavoir « les petits rhumes de sai-son qui vont commencer à faireleur apparition. Il ne faudra alorssurtout pas tomber dans l’écueilde la psychose. »Éric Souève, principal du collègePierre-Degeyter, dit avoir remplisa tâche : informer les élèves, lepersonnel et les familles sur les

risques d’une épidémie. « Des dé-pliants ont été distribués et les élèvesont reçu une information sur les“gestes barrières” à observer, commese laver les mains plusieurs foispar jour ou utiliser un mouchoirjetable pour se moucher ou tous-ser. » Et le principal d’ajouter :« Tout s’est fait très calmement carnous avions d’une certaine façondevancé ce dispositif en déployantun site à proximité de la cantineoù les élèves peuvent se laver lesmains avant d’aller déjeuner. Celaavait été mis en place à titre édu-catif et pédagogique. »

Redoubler de vigilance

Même son de cloche au lycéePaul-Éluard, où son proviseur Gé-rard Willem assure avoir « suivi

toutes les procédures réclaméespar la Région, l’Académie ou lerectorat. Aussi bien les profs queles élèves ont été préparés. Pourl’heure, chez moi, tout se passebien. La seule difficulté est quej’ai ici sous ma responsabilité2 000 jeunes, je ne vais pas pou-voir aller vérifier si chacun res-pecte les gestes de précaution, enprenant soin de ne pas se serrerla main tous les matins. » Le pro-viseur estime enfin que redou-bler de vigilance ne signifie paspour autant basculer dans « ladramatisation abusive ». « Pour-quoi vouloir créer un effet de pa-nique ? La menace de la grippe Aplane partout, pas uniquementen milieu scolaire. »

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À L’OCCASION de la Journéemondiale de la Paix, le Mou-vement de la paix organise desrencontres, débats et specta-cles les samedi 19, dimanche 20et lundi 21 septembre. Uneexposition se tient au lycée Su-ger sur les 60 ans du mouve-ment (renseignements au06 27 03 08 31). Dans le quar-tier Plaine, samedi est prévueune « visite des lieux symbo-liques de la paix et de la vie ou-vrière » avec l’association Mé-moire vivante de la Plaine etJeunes espoirs de Paix (ren-seignements au 01 42 43 88 72).

Dimanche, de 10 h à 17 h, au-tour de l’arbre de la paix surl’esplanade devant la basilique,projection de film, débat, expo,chants. Avec le Mouvement dela paix, Femmes solidaires,l’Agence pour la promotionde la culture et du voyage(APCV), Raid pour la paix, Fla-menco art et mémoire. Par ailleurs, l’APCV organisesamedi 19 septembre à 21 h àla bourse du travail, 9/11, rueGénin, « une soirée de l’amitiéà l’occasion du ramadan » (ren-seignements au 01 48 20 54 66et sur http://www.apcv.org).

Du 19 au 21 septembreLa paix au menu

Le 11 septembre, salle de la Légion d’honneur.

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MERCREDI 23 SEPTEMBRE vase tenir, dans la salle de la Lé-gion d’honneur, le premier Fo-rum des métiers de la Défense,de l’Intérieur et des Douanes,organisé conjointement parPôle emploi, la ville de Saint-Denis et l’association Objec-tif emploi. Piloté par Nadine Reunif avecKhoukha Bouzerita, toutes deuxdu Pôle emploi, ce rendez-vous« ouvert à tous les jeunes de 16à 26 ans, avec ou sans diplôme,permettra à chacun de ren-contrer des personnels de la po-lice, de la gendarmerie, des

pompiers, de l’armée, desdouanes… qui tous recrutent,soit directement, soit sous formede concours. Ce que nous vou-lons aussi, c’est donner dessuites à cette journée, notam-ment en aidant les postulantsà monter leurs dossiers, et enles orientant si nécessaire versdes formations de remise à ni-veau ». Il est vivement conseilléde se présenter au forum avecplusieurs CV.

G.R.� Mercredi 23 septembre de 9 h 30

à 17 h, au 6, rue de la Légion-d’honneur. Entrée gratuite.

Salle de la Légion d’honneurForum des métiers de l’armée, des douanes, de la police…

LA DEUXIÈME édition du repasde rupture du jeûne organisé parle centre Tawhid, le 11 septem-bre salle de la Légion d’honneur,a fait le plein. Près d’un millierde personnes a partagé un cous-cous et il a fallu installer des ta-bles dans la cour de l’école pourpouvoir accueillir tous les convives. Plus de monde donc que l’annéedernière, mais moins de res-ponsables politiques que pour laprécédente édition (1). Au nomde la municipalité représentéepar Bally Bagayoko, Hakim Re-biha et Bilal Khadja, FlorenceHaye a pris la parole. La premièreadjointe a estimé qu’une « tellerencontre fait partie du vivre en-semble ». « En tant qu’élus de lapopulation et de la République,il est de notre responsabilité defaire vivre la laïcité, auxquellesnous sommes profondément at-tachés, dans la diversité de nosconvictions, a-t-elle dit. Ces va-leurs nous les portons dans un es-prit de dialogue et cette initiativemarque précisément une volontéd’ouverture et de dialogue. » Interrogé par le JSD, Abdelbas-set Zouiten, président du centre

Tawhid, explique que « ce moisdu partage est l’occasion d’invi-ter les autres, de toutes confes-sions ainsi que tous les Diony-siens qui ne sont pas croyants.Ce qui compte, c’est l’humain, lavolonté de faire tomber les bar-rières pour se retrouver musul-mans et non musulmans, jeuneset vieux… » Interrogé sur le choix de la datedu 11 septembre pour organiserla soirée, M. Zouiten précise quesi l’initiative a lieu le jour anni-versaire de l’attentat d’Al Qaïdaà New York, ce n’est que pourdes opportunités de calendrier.Mais il dit aussi, dans une ré-flexion à haute voix, que « c’estaussi l’occasion de dépasser lesmauvais moments de cette datede deuil, d’être optimiste pourl’avenir, de voir la vie plus enrose ».

D.Sz� (1) Nous avons croisé Jean Brafman,

conseiller régional (Communisteunitaire) et Abdelmajid Wannass(conseiller municipal du groupe PS et partenaires). Côté religieux, Jean Courtaudière, du diocèse deSaint-Denis, était présent.

Repas de rupture du jeûnePrès d’un millier de personnesà table

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3JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

actualités

C’est parti sur les 13 hectares deLandyFrance Nord. Aux constructions desstudios de télévision et des immeubles debureaux s’ajouterontprochainement cellesdu complexe hôtelierde 1200 chambres haut de gamme et du centre de congrèsinternationaldésormais relancés.

ELLES POINTENT leurs flèchescolorées à deux pas des voiesferrées. Là même où siègent en-tre autres Generali, une direc-tion de la SNCF, ArcelorMittal…Pas loin de l’académie Fratellinidu cirque, au pied de la gare D duRER Stade de France. De part etd’autre de l’avenue François-Mit-terrand, c’est LandyFrance I. Unnom choisi par les promoteurspour conserver une partie de l’his-toire du lieu où s’est tenue auMoyen Âge l’historique foire duLendit. Désormais, entre l’A86, leréseau ferré, l’A1 et la rue Cam-pra, les chantiers de LandyFranceII, ou Nord, s’activent. Dans lacontinuité du LandyFrance I. Etsur 13 hectares. Bientôt, c’est-à-dire d’ici un anou un peu plus pour les premièreslivraisons d’immeubles, le sec-teur présentera un visage méta-morphosé. D’ores et déjà, troischantiers distincts sont en cours.Celui de la première tranche desstudios de télévision (15 300 m2

sur 45 000 au total) est le plusproche de la gare. Ces studiosseront exploités par le groupe VCFdéjà fortement installé sur lesite des EMGP, près de la Porte dela Chapelle. Tout près s’érige leLendit Lumière, un bâtiment debureaux de 6 000 m2, les deuxayant pour investisseur la Fon-cière Paris France.

Des financeurs confiants

Plus près de l’autoroute du Nord,un autre investisseur, Silic, a lancéla construction de 22 000 m2 debureaux sur les 80 000 prévus là.Pour l’heure, les occupants deces espaces (construits en blanc)ne sont pas connus, mais les fi-nanceurs sont confiants. Pourpreuve, après la défection desgroupes AGF et Horizon il y aquelques mois, en raison des ho-quets provoqués par la crise éco-nomique, Silic a pris leur place,devenant ainsi le principal in-vestisseur du programme, pré-sent désormais dans trois îlotssur quatre. Déjà bien implantéen Île-de-France dans les pôles

de la Défense et des aéroports deRoissy et Orly, Silic pourra alorsfaire figurer sur sa carte de visitela gestion d’environ 1 200 000 m2

de bureaux.

Des centaines d’emplois

Autre construction à venir surles 13 hectares, l’hôtel de 1 250

chambres haut de gamme, agré-menté d’un centre internationalde conférences qui devrait pou-voir accueillir jusqu’à 7 000congressistes. En mars 2007, laCDEC (Commission départe-mentale d’équipement com-mercial) a délivré un avis favo-rable et unanime pour l’instal-

lation de ce duo. Lequel devantse traduire localement par la créa-tion de plusieurs centaines d’em-plois. Car à la différence de nom-breux arrivants, qui débarquentavec la plupart de leurs salariésdans leurs cartons quand ils serelocalisent à Saint-Denis, cen-tre de conférence et hôtel, qui

sont des créations pures, recru-teront dans le secteur. Désormais,ce projet est relancé, après lerenoncement de l’exploitant al-lemand Estrel, longtemps inté-ressé. C’est le groupe interna-tional Rezidor avec ses hôtels Ra-disson qui est en piste, maisl’investisseur n’est pas encore

Nouveau chantier à la Plaine

LandyFrance saison II

50 000 m2 de transactions immobilières au premier semestre 2009

Capitale mondiale des centres informatiques internationauxHORS LANDYFRANCE Nord, lestransactions de locaux d’activi-tés et de bureaux se poursuiventà un rythme soutenu, en dépit dela conjoncture générale. Pas moinsde 50000 m2 d’opérations immo-bilières ont ainsi été recensés aupremier semestre 2009 sur la seuleville de Saint-Denis, avec un peuplus de locaux de bureaux quede locaux destinés à des activitésdiverses. Le volet des entrepôtsétant résiduel, avec seulement unpeu plus de 5000 m2.Au chapitre des départs, on re-tiendra une entreprise assez sym-bolique, la CIPP (Riccobono) qui,

au 72, rue Ambroise-Croizat, im-primait les quotidiens Libérationet l’Humanité, des hebdomadairescommeLe Canard enchaîné… Elleest désormais installée à La Cour-neuve. Petit déménagement dansPlaine commune donc. Et Saint-Denis, qui accueillait jusqu’auxannées 80, avenue Wilson, d’au-tres imprimeries de presse, pourFrance soir, les ÉchosouLe Monde,tourne désormais la page.Au chapitre des arrivées, Forclum,filiale électricité/électronique dugroupe Eiffage, inaugure le 2 oc-tobre son siège social rue du Landy,dans les 6000 m2 de l’immeuble

Volta. C’est un retour pour cettesociété qui a longtemps occupédes locaux à la Porte de Paris, avantde s’expatrier quelques années auBlanc-Mesnil.

L’antre des data centers

Avenue Ambroize-Croizat, ce sontles très hautes technologies quiont pris place sur 14000 m2, avecun data center qui regroupe lesliaisons informatiques de grandesfirmes internationales. Rue duLandy, sur 7400 et 4500 m2, Mé-diacom 2 et 3 sont aussi des datacenters, et cet ensemble (auquels’ajoutent des unités déjà opéra-

tionnelles) fait désormais de Saint-Denis et de Plaine commune la ca-pitale française de ces centres dedonnées informatiques surpuis-sants. Lesquels ont trouvé dans cenord parisien non seulement laforte puissance électrique indis-pensable, mais aussi un foncier àdes prix abordables. Dans le désordre et pour pour-suivre cette énumération incom-plète : sur le parvis des Droits-de-l’Homme, à la gare B du RER, l’im-meuble Balthazar accueillera àla fin de l’année 2009 les salariésde France Telecom. Dans le quar-tier Cristino-Garcia, chemin du

Cornillon, sur 6000 m2, l’Aequova loger une filiale de la directionde l’ingénierie de la SNCF (elle-même occupant un bâtiment ave-nue François-Mitterrand). L’Ama-rante, à proximité du site Chris-tofle, va accueillir les servicesfinanciers communs à une filialeSociété Générale/Banque postale.Quant à l’un des leaders du com-merce par Internet, Ventepri-vée.com, déjà bien présent dansun bâtiment des EMGP, il va se dé-velopper rue du Landy, sur 300m2,avec des bureaux et des studios deprise de vue.

G.R.

Entre la tour Pleyel et le Stade de France s’étend le chantier du Landy II.

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connu. L’annonce, dans le cadredes projets du Grand Paris, del’implantation possible d’unegare TGV du côté du quartierPleyel, soit juste en face du Lan-dyFrance Nord, devrait fortementbooster l’ensemble…

Gérald Rossi

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Rue Brise-Échalas, l’axe principal du trafic de stupéfiants.

5JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

actualités

Démarche-quartier Gare du 8 septembre

« À problème hors normes, moyens hors normes »Les habitants avaient à cœur d’interpeller les élus présents à laréunion sur la situationde leur quartier, endégradation constanteselon eux. Auxdemandes pressantesde solutions, le maireadjoint Stéphane Peufonde de sérieuxespoirs sur la nouvellepolice métropolitaine.

LE MARDI 8 SEPTEMBRE, ilsétaient près d’une centaine àaffluer dans le hall de la mater-nelle Brise-Échalas. Pour les ha-bitants du secteur République-Gare, c’était en effet LA réu-nion de démarche-quartier à nepas rater. L’été, saison la plustendue sur le front de l’insécu-rité dans le quartier, avait été fer-tile en événements. Rencontresavec le préfet, opération policièred’envergure (lire le JSD n°798)…Pour quels résultats, et quellesperspectives un tant soit peu pal-pables ? Impatients d’interpellerla Ville sur ces questions pres-santes, les habitants espéraientaussi profiter du relais média-tique offert ce soir-là avec la ca-méra d’une équipe de France 2(1). D’autant qu’ils constatentune aggravation continue.

« Les dealers font leurcommerce dès 8 h »

« Maintenant, les dealers font leurcommerce dès 8h du matin quandon emmène nos enfants à l’école ! »Quant aux toxicomanes, « ils ren-trent partout, jusque dans la rueMoreau, la rue des Ursulines ».« On se barricade la nuit parcequ’il y a des zombies ! » « Il n’estpas normal que des gamins fas-sent un détour d’un kilomètrepour rentrer chez eux », ajoute-t-on à propos d’un ado agressé.Tapages nocturnes, bagarres, pros-titution… « On a eu un échangeconstructif avec le préfet, recon-naît une jeune femme, qui étaitde la délégation d’habitants re-çue avec des élus en juillet. Maisils sont toujours là ! Ce quartierne nous appartient plus. »Parmi les avancées relevées parles élus délégués sur le quartier,les caméras de surveillance pro-jetées par la SNCF sur le parvisde la gare. Stéphane Peu souhaiteen accélérer la mise en place. Ilsignale l’étude en cours à l’ini-tiative du préfet et du directeurdépartemental de la police pourétendre le dispositif aux rues voi-sines. « Dès qu’elle sera finie, onreviendra vers vous. » Étonne-ments sarcastiques dans l’audi-toire. Ces caméras, « j’avais ré-

pondu voici un an que j’y étaisfavorable, tant la situation est ex-ceptionnelle dans sa gravité »,rappelle l’élu. Ex-adjointe aumaire, sans étiquette, CatherineBachelez n’en insiste pas moinssur le « blocage idéologique » dela municipalité vis-à-vis de la vi-déosurveillance, d’ailleurs reje-tée en 2008 par un vote du conseil,PS et droite exceptés. Quoi qu’ilen soit, les caméras, d’après « lebilan de la police, c’est 10 % dedissuasion pour 90 % d’aide àl’enquête, reprend M. Peu. Ce n’estpas rien. Mais ça ne saurait êtrela réponse à la question des ef-fectifs de police ». Les habitants

sont bien d’accord : « On n’en de-mande pas partout, mais là oùsont les points noirs. »

« La réouverture jour et nuit du commissariat »

Dans l’assemblée ce soir-là, Ma-thieu Hanotin, conseiller géné-ral socialiste, réclame surtout« la réouverture, jour et nuit »du poste de police de la gare. Ilsuggère même une mobilisationpour y voir créé un « commis-sariat de plein exercice ». « L’Étatn’a pas respecté sa conventionenvers la région » qui en avaitfinancé l’aménagement, estimeen outre un autre élu présent ce

soir-là, le conseiller régionalcommuniste Jean Brafman.« J’habitais le quartier Stalin-grad quand il a été confronté auxproblèmes de toxicomanie », pour-suit-il. Et là, l’intervention a eulieu sur « décision de l’État, pasde la ville de Paris ». Il saluedonc la nouvelle police métro-politaine, sur laquelle StéphanePeu vient de dire ses espoirs d’unrèglement rapide. « À problèmehors normes, moyens hors normes.Il faut rencontrer le préfet de po-lice de Paris de la même manièrequ’on a rencontré le préfet », pré-cise le maire adjoint, qui pré-voit de le solliciter dès le 14 sep-

tembre, date de mise en œuvrede ce dispositif policier sur Pa-ris et sa petite couronne.

« Une misère sociale,économique, affective »

Autre échéance, début octobre oùdevraient être connues les villesbénéficiaires des subventions duProgramme national de requali-fication des quartiers anciens etdégradés, lancé en mars dernier.Vingt villes pour quelque deuxcents candidatures. Mais le quar-tier de la Gare est dans un tel étatqu’il devrait être retenu, pronos-tique l’élu. « Un quartier aban-donné depuis des lustres. » Les ha-bitants s’en plaignent souvent.Mais ce soir-là, c’est d’une «Franceabandonnée des politiques » dontparle Arnaud Schneider, directeurde Jules-Vallès, l’école élémen-taire du quartier. « Ceux qui ha-bitent-là sont des oubliés de la Ré-publique. » Des familles entasséesdans des taudis, des enfants quitraînent dans la rue, un territoiresans service public de proximité…L’enseignant déplore une « misèresociale, économique, affective »dont résulte « la déroute scolaire ».«Dans cette école, on en crève. Pourse faire entendre, la populationdoit se mobiliser, occuper l’es-pace médiatique », lancera-t-il àla suite d’une habitante qui pré-conise elle aussi «une action forte».

Marylène Lenfant� (1) Pour l’émission Complément d’enquête

du 28 septembre. Également présent le quotidien Le Parisien.

La police est intervenue en août

Quatre commerces sur la selletteFACE au scepticisme des habi-tants sur les retombées de la vi-site du préfet à la fin juillet, lesélus en charge de la démarche-quartier ont rappelé le bilan del’intervention policière réaliséele 19 août sur réquisition du tri-bunal de Bobigny. Les contrôlesportant sur plus de 190 personneset 7 commerces, se sont soldéspar 11 gardes à vue et la demandede 4 fermetures administratives,qui doivent être ratifiées par le

préfet. Sont ainsi visés pour dif-férents délits, liés aux stupé-fiants, au recel et à la déten-tion de faux documents, La Ca-lebasse dans la rue Brise-Échalas,l’Étoile d’Or, rue Ernest-Renan,le Kilimandjaro et Tim Café dansla rue Dezobry. « D’autres sontdans le collimateur », a préciséle maire adjoint Stéphane Peuen désignant, rue Renan, uneépicerie « qui ne respecte aucuneréglementation », en particulier

l’arrêté renouvelé par le maired’interdire la vente d’alcool après22 h. Également pointé par leshabitants, le cas de l’immeu-ble de logements du 29, rue Au-guste-Delaune, dont le hall ou-vert à tous vents est devenu unpoint de fixation pour le traficde stupéfiants. La seule solutionentrevue par les élus est de réu-nir les copropriétaires pour lesinciter à agir.

M.L.

D.R.

En BrefDisparitionsJacques Roussillon estdécédé le 13 août, à l’âge de 79 ans. Ce Dionysien,militant communiste, avaitfondé, en 1959, avec l’appuide Louis Aragon et de JackRalite, un théâtre à Saint-Denis qui allait devenir le Théâtre Gérard-Philipe. Il en fut le directeur jusqu’en1966. Fidèle à la ville qui ainstallé le premier théâtre enbanlieue, il habitait toujoursla cité Gabriel-Péri.

Célestine Tissot, née Tores,et femme d’Abel qui nousgratifie de temps à autre deses riches souvenirs del’histoire locale, est décédéeau cœur de l’été (26 juillet)dans le Jura, à l’hôpital deLons-le-Saunier. Âgée de 84 ans, elle avait dû êtreopérée après une fracture du col du fémur, suite à unechute. Célestine était néequartier Cristino-Garcia, dansla Petite Espagne.

Jean-Luc Cartier est mort le 16 août des suites d’uneleucémie. Ce maître nageur,très actif au sein del’association Nautic club deMarville, avait 52 ans.

Jardin PicouMontée en 2008 avec desintervenantes formées à lapédagogie Steiner, la crècheparentale du Jardin Picou a rouvert ses portes, auxabords de la Porte de Paris.Elle accueille des enfants de 2 à 6 ans. Quelques placessont disponibles, le lundi et le mardi. Renseignements par mail :jardin.picou@gmail.com ou par Tél. : 06 14 47 98 00 ou06 07 79 21 72.

UFC Que choisirL’Union fédérale desconsommateurs Que choisirreprend ses permanencesd’aide aux règlements deslitiges, le 3e mercredi dechaque mois, de 18 h à 20 h, àla bourse du travail : 9-11, rueGénin. Mail : ufc-quechoisir.saintdenis@numericable.fr

Paralysés de FranceL’Association des Paralysés de France (APF) tient unepermanence pour renseignerles personnes en situation de handicap, quelles quesoient leurs difficultés.Friedrich Muller, référent APF à Saint-Denis, accueille tousles lundis de chaque mois(hors vacances scolaires), de 14 h à 17 h, à la Maison de la vie associative, 19, rue de la Boulangerie. Tél. : 01 49 17 02 60.

OuagadougouLe 1er septembre, des pluiesdiluviennes ont causé des inondations qui ont fait à Ouagadougou, la capitaledu Burkina Faso, sept morts,150 000 sans-abri, 24 000maisons effondrées, détruitdes ponts et des barrages.Devant cette catastrophe, les associations ForumMichel-Simon, Les Fousd’encre et la librairie Foliesd’encre, depuis longtempspartenaires d’artistesburkinabés, ont décidé de collecter des fonds en solidarité. Les dons sontrecueillis à la librairie (22, rueJean-Jaurès).

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Lundi 14 septembre lors de la réunion du Comité.

9JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

actualités

Élections régionales de mars 2010

Braouezec candidat à la candidatureLe président de Plainecommune et députéest prêt à conduire une liste de gauche dela gauche, autonomedu PS au premier tour.

L’IDÉE PLANAITdepuis plusieursmois et elle a atterri finalementdans les colonnes du journal LeMonde en date du 12 septembre,en pleine Fête de l’Huma: PatrickBraouezec, dans une interview, sedit prêt à conduire, en Île-de-France,la liste d’une gauche de la gaucheaux élections régionales demars 2010. Le député et prési-dent de Plaine commune plaidepour qu’elle soit indépendante duPS au premier tour et qu’elle ras-semble bien sûr des communisteset des militants du Parti de gauche,mais aussi des réseaux de la gauchealternative de la Fédération, desmilitants des quartiers populaireset, pourquoi pas s’ils s’en trou-vaient en route, des déçus du PSet d’Europe écologie qui refusentl’idée même d’une alliance avecle MoDem. Patrick Braouezec a réuni lundisoir ses amis du Collectif d’initia-tives et d’actions, qu’il sollicite àéchéances régulières pour les in-former de son travail à l’Assem-

blée nationale, et ils ont pu l’écou-ter expliciter son choix. « Le bilandes élus régionaux de gauche, entous les cas en Île-de-France, n’estpas négatif,a précisé Patrick Braoue-zec. Mais il est en deçà des poli-tiques à mener en regard des ques-tions posées à la société. Nous avonsbesoin de politiques régionales vé-ritablement correctrices de la po-litique nationale, en termes dedéveloppement, de logements, decroissance…»Rupture avec la stra-tégie antérieure au premier tourdonc (lors du précédent scrutinrégional, le PC s’était allié au PS)et pour le second tour « on se re-trouve pour battre la droite ».

Aucun accord avec le MoDem

Quant à savoir s’il conviendra encas de victoire de la gauche de par-ticiper à l’exécutif, la réponse esten suspens. « Cela dépendra dela clarté ou non des choix politiquesà mettre en œuvre. Et égalements’il n’y a aucun accord avec le Mo-Dem. » Patrick Braouezec n’en estpas là. Avant de conduire effecti-vement la liste, il faudra que la di-rection du Parti communiste dé-termine sa stratégie. Et là, « il y aun embarras, une ambiguïté que

je déplore », explique-t-il, avantd’aller plus loin : « La direction ainvité le PS à participer à des ate-liers pour discuter des contenus.Ce n’est pas une bonne idée : surle papier, les socialistes peuventdire oui à beaucoup de choses pourobtenir un accord de premier tour,mais après… »Dans la balance des choix de ladirection nationale pèsent 185élus qui siègent dans les conseilsdes régions avec des participa-tions aux exécutifs. D’où le di-lemme du choix des alliances etla danse du ventre entrevue à laFête de l’Huma entre Martine Au-bry, tout sourire, Jean-Luc Mé-

lenchon, plus crispé, et OlivierBesancenot qui n’était pas sur laphoto.Au niveau local, Frédéric Pluchon,responsable du Parti de gauche,prend soin de préciser que c’estaux communistes de choisir unetête de liste, mais une fois affir-mée cette règle d’indépendancedes choix de chacun, il trouve que« ce que dit Patrick Braouezec vadans le même sens que les nôtres.Nous partageons cette idée d’au-tonomie par rapport au PS au pre-mier tour et nous nous félicitonsque des voix s’élèvent en ce sensau sein du PC ».

Dominique Sanchez

M. Gabriel libéré, M. Mazhidov arrêté

Le combat sans fin de RESF pour les papas sans-papiersLA NOUVELLE a été accueillie le9 septembre par un cri de vic-toire parmi les militants du Ré-seau éducation sans frontières(RESF). Au terme d’une vaste mo-bilisation amplifiée par les mé-dias, Joao Abel Gabriel, Angolaissans-papiers et habitant de Saint-Denis, venait d’être libéré la veilleau soir du centre de rétention deBobigny où il était maintenu de-puis le 26août. Il était sous le coupd’un arrêté de reconduite à la fron-tière qui avait soulevé l’indigna-tion. M. Gabriel ayant à sa seulecharge un fils de 5 ans et demi,Chama. L’enfant, élève de CP àJean-Vilar, a donc retrouvé sonpère. Mais les militants de RESFn’ont pas relâché leur appui. Ilsont appelé pour ce mercredi 16sep-tembre à accompagner M. Gabrielà la préfecture de Bobigny, où ren-dez-vous lui a été donné pour leréexamen de son dossier. Aujourd’hui, dans leur combatsans fin pour les parents sans-pa-piers, les Dionysiens du Réseau

s’emploient à relancer une nou-velle mobilisation pour contrerl’expulsion d’un père de famille.Un Tchétchène de 32 ans, origi-naire de Russie, qui est depuis le3 septembre placé au centre de ré-tention de Bobigny. Père d’Alina,fillette de 3 ans et demi, scolari-sée à l’école maternelle des Dra-piers, Usup Mazhidov a été arrêtélors d’un contrôle d’identité le2 septembre à Noisy-le-Grand.C’était au bas de l’immeuble oùavec son épouse, elle aussi tchét-chène, il est hébergé depuis cinqmois. La famille vivait auparavantà la résidence hôtelière Plaine Lu-mière, où l’avait adressée le Samusocial de Paris.

M. Mazhidov a épuisé tous les recours

En France depuis quatre ans, lecouple a fui le Daguestan, répu-blique de la Fédération de Russie,où « M. Mazhidov est menacé demort. Il y est toujours recherché,raconte Malika Chemma, de RESF.

Mais il n’a pas pu en fournir lespreuves quand il a fait sa demanded’asile en 2005 ». Son épouse Zu-lipat a été elle aussi déboutée parl’OFPRA, Office français de pro-tection des réfugiés et apatrides.Aujourd’hui, M.Mazhidov a épuisétous les recours. Le juge des li-bertés a décidé le 5 septembre deson maintien en rétention. Et letribunal administratif (TA) a ava-lisé le 9 septembre l’arrêté de re-conduite à la frontière consécutifà tout rejet d’une régularisation.Malgré la pétition des parents del’école des Drapiers (1). « En unematinée, on avait eu 90 signa-tures », rapporte Rafael Catoire,qui se dit très préoccupé du de-venir de M. Mazhidov dans unpays où « il y a des disparitions,des exécutions sommaires ». Ils’inquiète aussi du sort de la pe-tite Alina, qui est suivie en cen-tre médico-psycho-pédagogique(CMPP).Avec d’autres parents, M. Catoirea eu l’initiative d’un « petit-dé-

jeuner de sensibilisation » le mardi15 septembre à l’école des Dra-piers, où étaient conviés le députéPatrick Braouezec et plusieurs mé-dias. « On a apposé aussi des af-fiches un peu partout dans l’école.On veut sensibiliser tout le mondeà l’impact dans les classes sur lesenfants de cette traque aux sans-papiers. Il y a trois ou quatre au-tres cas dans cette école, dont ce-lui d’une personne avec trois en-fants qui fait l’objet d’une OQTF(obligation de quitter le territoirefrançais). » Cette « traque », lesmilitants dionysiens ont égale-ment tenté d’y parer tout au longde l’été pour Joseph Kofi Asamoa,un Ghanéen, père de cinq enfantsnés à Saint-Denis depuis dix ans,pour Ruben Lazaro, un Bolivien,dont la petite Rosa est née en 2007…26000 reconduites à la frontière,c’était en janvier dernier l’objec-tif annoncé pour 2009 par le mi-nistre de l’Immigration.

Marylène Lenfant� Pétition en ligne :http://resf.info/P1287

Attention escrocs ! Depuis quelque temps, à lacité Paul-Éluard, un homme etune femme se faisant passerpour des agents de la Sécuritésociale au moyen d’une faussecarte démarchent auprès deslocataires pour leur vendre de prétendues couverturesmédicales. Il s’agit de fauxagents, dont le seul but estd’escroquer les habitants.

Croisières sur le canalL’office de tourisme de Saint-Denis Plaine communeorganise des croisièrescommentées sur le canalSaint-Denis et la Seine à partirde l’écluse n°5 du Stade deFrance. Dimanche27 septembre et samedi10 octobre à 10 h 30 et 14 h.Tarifs : adultes 7 €, 3 à 16 ans 3 €, moins de 3 ans gratuit.Réservations obligatoires au01 55 870 870.

Floréal loisirs clubL’association reprend ses coursde danse modern’jazz pour lesenfants à partir de 3 ans et lesadultes, à la maison de quartierFloréal. Renseignements :01 42 35 86 82 ou au06 84 23 40 62. Les cours degymnastique pour adultesreprennent à partir du lundi21 septembre de 18 h à 20 h etle jeudi, aux mêmes heures, à l’école Langevin derrière La Baleine. Renseignement :01 42 35 86 82.

Conseil municipalLa prochaine séance publiquedu conseil municipal se tiendraen mairie jeudi 24 septembre àpartir de 19 h.

Bel-Air/Franc-MoisonPermanenceLynda Fellahi, conseillèremunicipale en charge de ladémarche-quartier, reçoit lemercredi 23 septembre, de16 h 30 à 18 h, à l’Espace

services publics, 75, rueDanielle-Casanova, au 1er

étage. Prendre rendez-vousau 01 49 33 70 30/70 25.

PlaineDémarche-quartierRéunion jeudi 17 septembre à19 h pour informer leshabitants sur les travaux devoirie de l’impasse chaudronet du secteur Saint-Just. À lamaison de quartier Plaine, rueSaint-Just. Brocante et balLa maison de quartierorganise une brocante lesamedi 19 septembre, de 9 hà 18 h. Inscription à l’accueil(120, avenue Wilson. Tél. :01 49 98 15 90) à partir du8 septembre. Se munir d’unepièce d’identité. 4 € les 2 m.Plus spectacle et bal (lire p.16).

Mutuelle/Barbusse/R.-Rolland/CachinDémarche-quartierRéunion jeudi 17 septembre à18 h 30, salle Ambroise-Croizat,14, av. Romain-Rolland. À l’ordre du jour, un point sur lestravaux d’aménagement devoirie (rues de Chantilly, deBonneuil et de la Saussaie) et le nouveau découpage de lacarte électorale… En présencedes conseillers municipauxdélégués Patrick Vassallo etBilal Khadja, et de la conseillèremunicipale Mathilde Caroly.

Floréal/Saussaie/CourtilleDémarche-quartierRéunion mardi 22 septembre,à 18 h 30, à la maison dequartier Floréal, 3, promenadede la Basilique. L’occasion defaire le point sur la rentréescolaire et de présenter lesactivités périscolaires (centresde loisirs, antennejeunesse…). En présence desmaires adjoints BallyBagayoko et Nadia Ghassab.

RÉALISER à une dizaine de per-sonnes, et à partir de rencon-tres et de sorties, un livret sur lerecyclage, l’éco-développement,le traitement de l’eau… Tout cequi touche à l’environnement.C’est le projet de Mustapha Guir,directeur de la jeunesse pour lesquartiers Mutuelle, Joliot-Curieet Champ-de-Courses. « C’estparti d’une discussion avec desjeunes filles très sensibles à cesquestions. » S’il travaille auprèsdes 18-30 ans, il aimerait « consti-

tuer un groupe ouvert à tous, sanslimite d’âge, pour s’investir pourune durée qui ne dépassera passix mois ». En s’instruisant pareux-mêmes, « ils pourraient ai-der à mieux faire passer le mes-sage », auprès des plus jeunesnotamment.« C’est une démarchecitoyenne. » Les réunions se tien-dront à la maison de la jeunesse,en centre-ville.

M.L.� Pour tous renseignements

contacter M.Guir, au 06 28 69 46 52.

Mutuelle, Curie et Champ-de-CoursesDes jeunes pour l’environnement

RETOUR EN IMAGES

Paillard et Demota. Le maire de Saint-Denis et leleader du LKP guadeloupéen ont discuté ensemble de lasituation aux Antilles, le 11 septembre, lors de la Fête de l’Huma. « Ce n’était pas programmé, explique DidierPaillard, mais ce fut une belle rencontre. »

J.-Y.L

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Vendredi 11 septembre, Slam’Aleikoum au TGP animépar Grand Corps Malade et Ami Karim.

10, rue Cristino-Garcia, haut lieu de mémoire de la Petite Espagne.

17JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

cultures

DIMANCHE 20 septembre à16 h 30, l’académie Fratelliniaccueille Ezna Redzepova, cellequ’on appelle la Reine Mèredes Roms de Macédoine. Ceconcert exceptionnel est pro-grammé par le Festival d’Île-de-France, qui se déroule

jusqu’au 25 octobre à Paris etdans sa banlieue. Mais sa re-nommée dépasse largement leslimites de son pays natal et réu-nit l’ensemble de la commu-nauté rom. Ezna Redzepova est née dansla banlieue de Skopje et est re-pérée dès 1965, à la faveurd’une émission de télévision.Depuis, elle parcourt le monde,publie de nombreux enregis-trements et incarne la joie etla douleur de son peuple. Ellesoutient la cause des femmesroms et des Tziganes du mondeentier. Elle sera entourée deson orchestre, le Kocani Orke-star, dans la plus pure tradi-tion des fanfares balkaniquesqu’Emir Kusturica a contribuéà rendre célèbres.

B.L.� Dimanche 20 septembre à

16 h 30 à l’académie Fratellini, rue desCheminots à la Plaine. Tarifpréférentiel pour les Dionysiens, 10 €.Tél. : 01 58 71 01 01.

ACADÉMIE FRATELLINI concert

Ezna Redzepova, la voix des Roms

C’EST DANS LE CADRE cha-leureux de la cafétéria du TGPque s’est déroulée, vendredi11 septembre, la première ses-sion Slam’Aleikoum de la sai-son, avec Grand Corps Maladeet Ami Karim aux manettes.Nouveau lieu, puisque le Caféculturel a fermé ses portes, maismême ferveur des participantset du public. Voilà qui doit mettre du baumeau cœur de la présidente del’association Café culturel, Cris-tina Lopes, toujours à la re-cherche d’un local. L’idée dela reprise de l’ancien maga-sin de vidéo de la place du Ca-quet, avec la librairie Foliesd’encre, est toujours dans l’air,mais le prix du loyer est pourl’heure bien trop élevé. « À cejour, rien n’a l’air de bouger »,se lamente-t-elle. Si sa volonté de rester implan-tée à Saint-Denis, sa ville,comme elle l’est depuis onzeans, est intacte, elle se dit bien

obligée de réfléchir à d’éven-tuelles positions de repli. « Ceserait dommage, car nous avonsétabli des liens très forts avecles habitants. J’attends vrai-ment un geste des décideurs.Nous avons encore des ren-contres prévues », ajoute-t-elle en espérant. Du côté de la mairie et de Plainecommune habitat, on suit ledossier avec attention, et desrencontres avec Cristina Lopessont prévues. Tout cela n’em-pêche pas cette dernière de tra-vailler aux prochains projetsde l’association : outre les ses-sions slam mensuelles accueilliesau TGP, un nouveau spectaclede la Fabrique du Macadamaura lieu dimanche 1er novembreau théâtre de la Belle étoile,chez les Jolie Môme, dans lecadre du festival hip-hop dela ville et des concerts Villesdes musiques du monde.

B.L.

TGP slam’aleikoum

Le Café culturel en quête de lieu

JOURNÉES DU PATRIMOINE les 19 et 20 septembre

Voyage au cœur de la Petite Espagne

Le programme du week-end

Lieu témoin del’émigration espagnoleà la Plaine, El Hogar de los Españoles,centre socioculturel,invite à découvrir ce quartier historiqueau travers d’une expo,d’un film ou d’une visite guidée.

C’EST À UN VOYAGEgéographiqueet historique que nous convie laFaceff (Fédération d’associationset centres d’Espagnols émigrés enFrance) à l’occasion de ces Jour-nées du patrimoine 2009. Un voyageau sein d’un petit périmètre em-blématique de la Plaine Saint-De-nis. Il s’agit de ce triangle délimitéau nord-ouest par la voie ferrée,au sud par la rue du Landy et àl’est par le canal. Il s’agit de laPetite Espagne avec, en son cœur,au 10 de la rue Cristino-Garcia (mi-litant communiste espagnol etcombattant républicain fusilléen 1946), El Hogar de los Espa-ñoles, le foyer des Espagnols. LeHogar, comme on l’appelle, abriteaujourd’hui le siège social de laFaceef, un centre social intitulé LaMaison d’Espagne ouvert en prio-rité aux personnes âgées et l’as-sociation socioculturelle El Hogar

de los Españoles. Le lieu existe de-puis 1926. De nombreux jeunesEspagnols venaient depuis les an-nées 1860 chercher du travail dansles entreprises de la Plaine, en pleinessor industriel. Un afflux qui s’estpoursuivi jusqu’à la fin des an-nées 1970. Les industriels trou-vaient-là leur main-d’œuvre pourles verreries, les forges, le gaz.Beaucoup venaient de la région

d’Estremadure et se sont regrou-pés dans ce quartier, d’où son nomde Petite Espagne. Et c’est là quefut fondé le Hogar. « C’était à l’origine une société desecours mutuels, créée avec desfonds catholiques privés, qui ve-nait en aide aux ouvriers espa-gnols en difficulté, raconte Mar-cos Velasco, chargé des affairesculturelles à la Faceef. Il y eut

d’abord une chapelle, un dis-pensaire et un théâtre. »

Une véritable histoire, une mémoire vivante

Cette colonie espagnole fut biensûr bouleversée par la Guerre ci-vile, le Hogar étant d’obédiencecatholique alors que de très nom-breux ouvriers étaient républi-cains. La Petite Espagne, c’est unevéritable histoire, une mémoirevivante née de ces années de dif-ficultés, de luttes et de vies. Et l’onpourra s’en rendre compte lors deces Journées du Patrimoine 2009à travers trois axes. Une exposi-tion intitulée Les républicains es-pagnols pour témoins, 1930-1975,réalisée par les éditions Tirésias,sera présentée dans le théâtre du-rant les deux jours. Dimanche20septembre à 14h, Natacha Lillo,historienne et auteure de l’ou-vrage La Petite Espagne de la PlaineSaint-Denis 1900-1980 (éditionsAutrement, 2004), proposera unevisite commentée du quartier etde ses lieux les plus remarqua-bles et les plus signifiants. « Nouspartirons du Hogar pour aller versl’impasse Boise, le jardin des Droits-de-l’Enfant, les petites rues duquartier », annonce-t-elle. Enfin,à 16h, sera projeté un documen-taire de Sophie Sensier, La PetiteEspagne, basé sur des témoignagesd’habitants et d’enfants d’immi-grés espagnols.

Benoît Lagarrigue� El Hogar de los Españoles (10, rue

Cristino-Garcia) : samedi 19 septembrede 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h,dimanche 20 de 10 h à 12 h et de13 h 30 à 18 h. Exposition, visite guidéedu quartier dimanche à 14 h, film à 16 h.Tél. : 01 49 46 35 46.

Basilique cathédrale (1, rue de la Légion-d’honneur) : samedi de 10 h à 18 h 15, dimanchede 12 h à 18 h 15. Visites, concerts, jardinmédiéval, parcours théâtral. Tél. : 01 48 09 83 54.Musée d’art et d’histoire (22 bis, rueGabriel-Péri) : samedi de 14 h à 18 h 30,dimanche de 11 h à 18 h 30. Visites, ateliers enfamille, lecture de poèmes, présentation du fondsÉluard. Tél. : 01 42 43 37 57.Fouilles archéologiques de l’îlotCygne (4, rue du Cygne) : samedi et dimanchede 11 h à 19 h. Visites libres et guidées. Tél. : 01 49 33 80 20.Institut national du patrimoine (150,avenue Wilson) : samedi et dimanche de 11 h à18 h. Visites des ateliers, films sur les métiers de restaurateurs. Tél. : 01 49 46 57 00/57 14.Réserves du musée des Arts et Métiers (218, avenue Wilson) : samedi et dimanche de 10 h à 16 h. Visites guidées surréservation. Tél. : 01 49 15 98 98.Ateliers d’art de la Réunion des musées nationaux (1, rue des Blés ou 1, impasse du Pilier) : dimanche de 10 h à 17 h.Visites conférences. Tél. : 01 49 46 25 60.Couvent des Ursulines (16, rue desUrsulines) : samedi et dimanche de 14 h à 18 h.Visites guidées, concert avec les Fragments de la Nuit, dimanche à 18 h. Tél. : 01 42 43 18 02.Atelier-boutique Franciade (42, rue de laBoulangerie) : samedi et dimanche de 12 h à 19 h.Visites, ateliers d’initiation aux techniquesartisanales, théâtre avec Les Cromagnonsdimanche à 15 h. Tél. : 01 48 09 15 10/01 48 26 25 79.Le Soixante (60, rue Gabriel-Péri) : samedi àpartir de 10 h, dimanche de 15 h à 22 h.

Exposition collective éclair des membres del’Adada, petit-déjeuner participatif samedi à 10 h,ateliers l’après-midi, histoires racontées lesamedi soir, apéro dînatoire le dimanche soir. Visites avec l’office de tourisme (1, ruede la République) : samedi de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h, dimanche de 10 h à 13 h et de 14 hà 16 h. La Maison d’éducation de la Légiond’honneur et les Entrepôts et magasins générauxde Paris (EMGP). Réservation obligatoire. Tél. : 01 55 870 870.El Hogar de los Españoles (10, rueCristino-Garcia) : samedi de 15 h 30 à 17 h 30.Rencontre débat organisée par l’associationSynesthésie sur le situationnisme à Aubervilliers,avec l’écrivain Didier Daeninckx et le critique YanCiret. Tél. : 01 40 10 80 78.Stade de France (entrée porte H) : samedi etdimanche de 10 h à 17 h. Visites libres et guidées.Tél. : 08 92 700 900 (0,34 €/mn).Atelier d’artiste Gilles Chemla (6, rue deLorraine) : samedi et dimanche de 14 h à 18 h.Visite libre. Tél. : 06 10 30 66 01.Jardins familiaux de la Plaine (5, avenueFrancis-de-Pressensé) : samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Visites libres. Tél. : 06 37 03 07 93.Parcours à la Plaine (RDV impasseMarteau) : samedi de 14 h à 17 h. Parcourspédestre avec les associations Mémoire vivantede la Plaine et Jeunes espoir de Paix. Tél. : 01 42 43 88 72.Patrimoine du XXe siècle (RDV station duRER B) : samedi de 14 h à 18 h. Parcours en car de Saint-Denis à Villepinte avec l’historien BenoîtPouvreau. Réservation obligatoire. Tél. : 01 43 93 75 32.

Ezna Redzepova.

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Bal animé par le collectif Bringuebal.

L’ÉCRAN�Place du Caquet. Répondeur-

programme : 01 49 33 66 77. Site : www.lecranstdenis.org Tarifs : 6 €, réduit : 5 € etabonnés 4 €. Films « f » : 3 €.

L’ARMÉE DU CRIMEde Robert Guédiguian, France,2008, 2 h 19mer : 14 h, 16 h 45, 20 h ; jeu :18 h, 20 h 30 ; ven : 14 h, 16 h 30,20 h 15 ; sam : 14 h, 16 h 45,20 h 30 ; dim : 13 h 45, 16 h 15,18 h 45 ; lun : 14 h, 16 h 30, 20 h ;mar : 18 h, 20 h 30LA FEMME INVISIBLEd’Agathe Teyssier, France, 2008,1 h 30mer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 15 ;ven : 14 h 15 ; sam : 16 h 30 ;lun : 16 h, 20 h 30.LASCARSd’Albert Pereira-Lazaro et Emma-nuel Klotz, France, 2009, 1 h 36,animation, à partir de 10 ansmer : 16 h 30 ; ven : 18 h 15 ; dim :14 h 30, 16 h 30 ; mar : 18 h 30.36 VUES DU PIC SAINT-LOUPde Jacques Rivette, Italie/France,2008, 1 h 24mer : 20 h 30 ; jeu : 18 h 30 ;ven : 16 h 15 ; sam : 14 h 30,18 h 30, 20 h 15 ; dim : 18 h 30 ;lun : 14 h 15, 18 h 30 ; mar : 20 h 15.PIERRE ET LE LOUPde Suzie Templeton, Grande-Bretagne/Pologne, 2006, 43’,marionnettes, à partir de 7 ans(en avant-première, suivi d’unatelier musical)mer : 14 h 30LA GRANDE VIEd’Emmanuel Salinger, France,2009, 1 h 25 (en avant-premièreexceptionnelle, à l’occasion de laprésentation de saison à l’Écran)ven : 20 h 45 (+ rencontre).

GAUMONT�Avenue Jules-Rimet. Tarif plein

8,70 € ; tarifs réduits : 6,90 €*(plus de 60 ans) ; 6,30 € (pour lesmoins de 12 ans, tous les jours,toutes les séances) ; 6,90 € (pourles moins de 18 ans, tous les jours,

toutes les séances) ; 6,90 €* (étu-diant) ; Tarif Imagin’R semaine,5,90 €, Imagin’R week-end,6,70 €. Les séances de 11 h sont à5,90 €. Carte 37,50 €, 5 places valables 2 mois dans toutes lessalles Gaumont (maxi 3 places parséance). Info : 0892 696696 code#193/0,34 €/mn. * Sous condi-tions particulières.

L’AFFAIRE FAREWELLVF, 1 h 52, en avant-premièrevendredi 18 septembre : 20 h,22 h 10.DISTRICT 9VF, 1 h 52, nouveautéTLJ : 13 h 35, 15 h 45, 17 h 55,20 h 05, 22 h 15 + dim : 11 h 15.DESTINATION FATALE 4VF, 1 h 22, Int. - de 12 ansTLJ : 13 h 55, 15 h 55, 17 h 50,20 h, 22 h 20 + dim : 11 h 15.ULTIMATE GAME 4VF, 1 h 35, Int. - de 12 ansTLJ : 13 h 45, 15 h 50, 17 h 55,20 h 05, 22 h 20 + dim : 11 h 10.INGLOUTIOUS BASTERDSVF, 2 h 29, Int. - de 12 ansTLJ : 21 h 35.LE COACHVF, 1 h 32TLJ : 14 h, 16 h, 18 h, 20 h 05(sauf ven), 22 h 15 (sauf ven) + dim : 11 h 10.NEUILLY SA MÈREVF, 1 h 31TLJ : 13 h 45, 15 h 50, 17 h 45,20 h, 22 h 10 + dim : 11 h 10.LE PROPHÈTEVF, 2 h 3, Int - de 12 ansTLJ : 14 h, 17 h 15, 21 h 30 +dim : 11 h.L’ABOMINABLE VÉRITÉVF, 1 h 36TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 45,19 h 55, 22 h 10 + dim : 11 h 10.G.I. JOE – LE RÉVEIL DUCOBRAVF, 2 hTLJ : 13 h 50, 16 h 15, 19 h 40,22 h 05 + dim : 11 h 10.LÀ-HAUTVF, 1 h 35TLJ : 13 h 40, 15 h 40, 17 h 40,19 h 35 + dim : 11 h 15.

CINÉMA semaine du 16 au 22 septembre

16 JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

cultures

Bloc-Notes

AGENDA les rendez-vous de l’actualité culturelleBOURSE DU TRAVAIL� 9/11, rue Génin

Tél. : 01 48 20 54 66GALAL’APCV (Agence de promotion descultures et du voyage) propose, avecl’espace Le Scribe L’Harmattan un galades cultures de la paix à l’occasion duramadan. Au programme, chansonsandalouses, arabes, françaises etkabyles, chants et danses du désert,mélodies du Liban, d’Égypte, du Maroc. Samedi 19 septembre à 21 h. Participation : 10 €.

LE SOIXANTE� 60, rue Gabriel-Péri

Tél. : 06 42 28 57 10CERCLE PHILO ET LITTÉRAIRELe cercle philo (14 h à 15 h 30) aborderala question : altruisme et égoïsme, deuxnotions compatibles ? La partie littérairedans un cycle intitulé Masculin-féminin, portera à 16 h sur le livre Lacourse au mouton sauvage, d’HarukiMurakami. Samedi 19 septembre de 14 h à 18 h. Entrée libre.

STADE DE FRANCE� Tél. : 01 55 93 00 00EXPOSITIONSur les grilles à l’extérieur du stade, lepeintre Thomas Guichard présente une

exposition sur le thème de la diversitémusicale au Stade de France visant à immortaliser les grands momentsmusicaux accueillis au stade. Jusqu’au 30 septembre. Visite gratuite.

MÉDIATHÈQUE� Médiathèque du centre-ville

4, place de la Légion-d’honneurTél. : 01 49 33 92 40

CONTESLes histoires des Tricoteurs lisent desalbums pour petits et grands.Samedi 19 septembre à 10 h 30. Entrée libre.

RÉSIDENCE BASILIQUE� 2/4, rue du Pont-Godet

Tél. : 01 55 87 64 81LECTUREL’association Mots et regards proposeune lecture d’albums pour enfants de 6 à 10 ans.Dimanche 20 septembre à 16 h 30. Entrée libre.

RENTRÉECOURS DE CÉRAMIQUEL’association Franciade, le goût de laconnaissance propose des coursd’initiation aux techniques dumodelage, du colombin et de la plaqueà partir d’éléments du patrimoinedionysien. Ces séances Céramique et

Patrimoine sont animées par AranzaVaquero et Liney Serrano. Coursenfants le mercredi de 14 h à 15 h 30 ;cours adulte le lundi de 18 h 30 à 20 h 30ou le mardi de 12 h à 13 h ou le jeudi de10 h à 12 h. Renseignements au 01 48 09 15 10 ou sur le site www.franciade.fr

DANSEFLAMENCOL’association Flamenco art et mémoirereprend ses ateliers de danse flamenca à partir du samedi 26 septembre à lamaison de quartier Plaine le matin, et à la maison de la jeunesse l’après-midi.Elle donne rendez-vous aux personnesintéressées le samedi 19 septembre, à 14 h 30, à la Maison de la jeunesse pourune réunion d’information au cours delaquelle se feront les inscriptions. Tél. : 06 15 69 84 73.RYTHMES AFRICAINSL’association Afrique Cadence Nimbareprend ses cours de danse et de musique africaine pour enfants et adultes avec un premier cours d’essaigratuit les jeudi 17 et les vendredi 18septembre entre 18 h et 20 h 30 à l’écoleSorano, 3/5, boulevard Félix-Faure. Tél. : 06 75 50 28 24.

ÉDITION PHOTOL’expositionAvec elle, avec lui, réaliséepar Andreia Florentino, Nicolas etAnthony Rougier et ses élèves d’uncollège d’Aubervilliers, devenue un livrepublié aux éditions de l’Atelier, est ànouveau présentée du 16 septembre au15 octobre au FIAP Jean Monet (30, rueCabanis, Paris 14e).

À L’OCCASION de la fête du quar-tier Plaine qui a lieu samedi 19 sep-tembre, avec notamment une bro-cante (de 9 h à 18 h rue Saint-Just), le théâtre de la Belle étoileaccueille deux spectacles. Le pre-mier à 16 h 30, devant le théâtre,par la compagnie Jolie Môme,qui donnera son désormais cé-lèbre Basta Ya !, nourri de toutesnouvelles chansons. Le second, en forme d’apothéosede la journée, à partir de 18 h,avec un grand bal concert animépar le Bringuebal, collectif à dan-ser parisien né en 2001. Ces mu-siciens venus d’horizons diffé-rents, « volubiles agités des gui-bolles et du bocal », comme ils sedéfinissent eux-mêmes, n’aimentrien tant qu’entraîner le publicdans leur univers de rythmes etde couleurs. Au programme,

valses, tangos, mazurkas, chan-sons populaires, tubes récents oumoins, bref il y en a pour tous lesgoûts et tous les âges. Et qu’onse le dise : c’est ouvert à l’en-semble des Dionysiens, qu’ils

soient « Plainards » ou pas. Cettesoirée est la première d’une sé-rie qui s’inscrit dans le cadre dequatre rendez-vous autour desbals prévus cette saison.

B.L.

PLAINE fête de quartier

C’est trop d’la bal

CINÉMA théâtre

De la cité Allende aux planches new-yorkaises ?Les membres d’Hyper-Cut, association née après les émeutesde 2005, aimeraienttirer de leur film Le Hallune pièce de théâtre.Un projet qui intéressele metteur en scèneaméricain Paul Mac Isaac.

L’ASSOCIATION HYPER-CUTporteactuellement un projet ambitieuxde création d’une pièce de théâ-tre, intitulée Le Hall. Née dans lequartier Allende à la suite desémeutes de novembre 2005, Hy-per-Cut s’est donné pour objectifde développer des projets audio-visuels. « Lorsque nous avons vula tournure médiatique de ces évé-nements, nous avons décidé de réa-gir et de montrer que la réalité quenous, habitants de ces quartiers,

vivons, n’était pas celle décriéedans les médias », rappelle DanielBrayer, le président et l’un des fon-dateurs d’Hyper-Cut. C’est ainsique naît Le Hall. D’abord un filmréalisé en plaçant une caméra dansun hall d’immeuble. Sketches, pe-tits films, tribune d’expression sesuccèdent. Puis, vient l’envie d’enfaire une pièce de théâtre.

Appel aux acteursbénévoles dionysiens

Le projet évolue doucement lorsque,en février 2007, à l’occasion del’édition Média Crisis du festivalEst-ce ainsi…organisé par l’Écran,le metteur en scène new-yorkaisPaul Mac Isaac, directeur du Play-back Theater de New York, venuparler du phénomène du News-real, rencontre les membres d’Hy-per-Cut. « Je travaille beaucoup

sur les questions d’immigration etdes droits civiques, et ce projet m’aintéressé», dit-il ce vendredi 11sep-tembre à la bourse du travail, oùdes séances étaient programmées.« J’ai plusieurs projets de collabo-ration à travers le monde, et il fautvoir comment on peut y intégrercelui d’Hyper-Cut », ajoute-t-il. Pour l’heure, il s’agit de travailleravec des acteurs venus de diffé-rents quartiers de la ville. Et cen’est pas facile, le projet étant basésur le volontariat. C’est pourquoiaucune échéance n’est aujourd’huifixée quant à la date d’une repré-sentation publique du Hall. « Nousvoulons d’abord le jouer à Saint-Denis, affirme Daniel Brayer, avantde, si c’est possible, aller le jouer àNew York, dans le théâtre de PaulMac Isaac », espère-t-il.

Benoît Lagarrigue

Daniel Brayer, d’Hyper-Cut, et Paul Mac Isaac.

YAN

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R.

Les soirées de l’ÉcranLa grande vie annoncela saisonC’est vendredi 18 septembre que se déroulerala désormais traditionnelle soirée deprésentation de la saison 2009-2010 del’Écran. L’occasion pour Boris Spire et l’équipedu cinéma d’accueillir dès 19 h 30 lescinéphiles dionysiens autour d’un verre, avantde dévoiler à 20 h les grandes lignes quiconstitueront le fil de la saisoncinématographique. Cette présentationprécédera la projection en avant-première dufilm d’Emmanuel Salinger, La grande vie. Le réalisateur sera présent pour dialogueravec le public. B.L.� L’Écran place du Caquet. Tél. : 01 49 33 66 88.

Site. : www.lecranstdenis.org

À voir à l’Écran36 vues du pic Saint-LoupCe Rivette est un petit bijou de légèreté et d’humour, une nouvelle déclarationd’amour à la scène (après le théâtre, ici, lecirque), qui nous mène avec douceur dansles zones d’ombre et de douleur d’une familleet d’une femme. Kate a quitté le petit cirquefamilial à la suite d’un tragique accident qui,survenu au cours d’une représentation, a coûté la vie à l’homme qu’elle aimait. Elle a refait la sienne à Paris, mais sa blessured’amour ne s’est jamais refermée. Quinzeans plus tard, à la mort de son père, Kate rejoint la petite troupe qui entame sadernière tournée dans l’été lumineux du Languedoc. Un bel Italien s’attache aucirque et l’accompagne jour après jour.Parviendra- t-il à délivrer la « princesse Kate »de ses sombres sortilèges ? 36 vues du picSaint-Loup de Jacques Rivette est unmoment de pur enchantement, entre maliceet gravité. C.H.

www.lejsd.comd’infos locales d’images sur PLUS

RETROUVEZ vos rubriques habituelles (actualités, sports, cultures, portraits…), enrichies d’images, avant leur parution dans le JSD papier.

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Stade Delaune, piste d’athlé en réfection.

19JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

sports

L’ACTUALITÉ internationale dufoot dirige ses projecteurscomme l’on sait sur la prochaineCoupe du monde qui se joueraen Afrique du Sud du 11 juinau 11 juillet 2010. Que ferontles Tricolores après leur nul (1-1) du 9 septembre en Serbie ?Voilà une affaire à suivre. Dansle même temps, des regards seportent déjà sur la préparationde l’Euro 2016 pour lequel laFrance est candidate. L’UEFA(union européenne du ballonrond) ne désignera pas le payschoisi avant le 27 mai 2010.Mais dès ce mois de novembre,la fédération française doit faireconnaître la liste des villes re-tenues, et une quinzaine desites sont dans la course. C’estle cas de Saint-Denis, avec leStade de France, comme en té-moigne par exemple le grand

panneau accroché sous la bre-telle de l’autoroute A1 à la Portede Paris, en face du SDF. Dans son argumentaire, la villede Saint-Denis, imagine « unévénement écologique et écoresponsable », et rappelle quelors de la Coupe du monde derugby en 2007, « 45 mesuresenvironnementales » avaientété mises en place. Elle sou-ligne aussi qu’« en 2016, le ter-ritoire devrait disposer d’unatout supplémentaire de tailleavec le futur métro express prévuà Pleyel dans le cadre du GrandParis… ».L’Euro 2016, ce sera un moisde compétition de la mi-juinà la mi-juillet, 51 matches, 24équipes, 9 villes d’accueil. 2 mil-lions de téléspectateurs sontd’ores et déjà estimés.

G.R.

FOOTBALL

Sur la ligne de l’Euro 2016

LES 4 ET 5 JUILLET, l’équipeféminine de water-polo du Saint-Denis union sports, qui évoluedésormais en Nationale 1, a par-ticipé aux Pays-Bas à la 30e édi-tion du tournoi Moby Dick. Dansune poule au niveau particu-lièrement relevé, les filles ontété opposées notamment auxéquipes d’Utrecht, de Gronin-gen, d’Amsterdam… Elles ontterminé 6e, « mais les scores del’ensemble des matches étaientassez serrés », disent-elles. Place maintenant à la premièresaison de l’équipe féminine auplus haut niveau national. Les

entraînements ont repris, dansla perspective du premier matchà domicile contre les poloïstesde Nice, les championnes sor-tantes de N1. Ce sera le sa-medi 17 octobre en soirée à LaBaleine. Le premier choc de lasaison.Quant aux garçons, après un re-pêchage administratif qui les amaintenus en Nationale 2 alorsqu’ils descendaient en N3, ilsreprennent la compétition le sa-medi 10 octobre et reçoiventToulouse à La Baleine. Pour euxaussi la saison sera chaude.

G.R.

WATER-POLO

Les Dionysiennes aux Pays-Bas

Calendrier BASKET-BALLNationale 3Samedi 19 septembre à 20 h, le Saint-Denis US basket-ballreçoit Cormontreuil (Marne)pour le premier match de lasaison. Supporteurs bienvenusdans la grande salle du palaisdes sports Auguste-Delaune.Ambiance garantie.À DelauneDimanche 20 septembre :minimes f1/Bihorel à 13 h 15.À l’extérieurSamedi 19 septembre : seniors g2/Paris à 20 h 30,seniors g3/Bondy à 20 h 30.

CYCLOTOURISMESortiesÉcole cyclo, tous les samedis de 14 h 30 à 17 h 30 au parc dessports Delaune. Dimanche20 septembre, sorties cyclo àPantin et Auvers-sur-Oise. Tousles mercredis matin, sorties dutemps libre. Renseignementset inscriptions au01 34 12 77 43, et par mail :cyclosdus93@hotmail.fr

FOOTBALL Coupe de France (3e tour)Dimanche 20 septembre,l’équipe fanion du Saint-DenisUS se déplace à Cormeilles-en-Parisis (95). De son côté, leCosmos FC rencontre Entente2m à Méry-sur-Oise (95).DSR (U19)Dimanche 20 septembre,Saint-Denis US se déplace àBobigny (13 h 30).DHR (U17)Dimanche 20 septembre,Saint-Denis US reçoit Rueil-Malmaison à Delaune (13 h 30).

RUGBYFédérale 3Dimanche 20 septembre,Saint-Denis US se déplace àDouai (Nord). Première journéedu championnat.

TENNIS DE TABLEPro AMardi 22 septembre, Saint-Denis US TT93 se déplaceà Istres (Bouches-du-Rhône).Premier match de la saison dechampionnat.

VOLLEY-BALLNationale 3Dimanche 20 septembre,l’Avant-Garde de Saint-Denis sedéplace à Issy-les-Moulineaux(première journée duchampionnat).

En brefL’escrime pour tous (1)Le Cercle d’escrime de Saint-Denis a rouvert ses portes. Rap-pelons qu’il prête le matériel né-cessaire et propose des tarifsréduits aux membres d’unemême famille et aux personneshandicapées. Les cours se dé-roulent au gymnase de la Cour-tille (rue Jacques-Vaché) les mar-dis et jeudis, de 18 h à 21 h 45selon les catégories. Rensei-gnements au 01 48 27 33 98.

L’escrime pour les jeunes (2)L’école du Cercle d’escrime deSaint-Denis a repris ses activi-tés mardi 15 septembre. Elle

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Les filles du Sdus aux Pays-Bas début juillet.

D.R.

Sous la bretelle de l’A1, Porte de Paris, face au SDF.

GÉRA

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ENCORE un peu de patience, etla remise à neuf de la piste d’athlé-tisme du stade Delaune (notrephoto) sera terminée d’iciquelques semaines. Son inau-guration devrait avoir lieu ennovembre. Jusqu’à la fin totaledes travaux, le terrain de footne peut pas être utilisé. Lesmatches du Saint-Denis US « àdomicile » se jouent donc surle terrain du parc interdéparte-mental de Marville.

Au chapitre des travaux dansle parc Delaune, des dispositifsempêchant l’entrée des deux-roues ont été mis en place à plu-sieurs portes. Ces passages pourles seuls piétons ne permettentpas l’accès des poussettes et fau-teuils roulants. Dans un deuxièmetemps, pourraient être installésdes systèmes d’interphones avecouverture à distance, dit-on auservice municipal des sports.

G.R.

ATHLÉTISME

La piste du stade Delaunebientôt terminée

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et vous attend au 136, rue Gabriel Péri 93200 SAINT-DENIS (à l’angle de la rue Bonnevide).

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Mardi de 9h à 19 h Mercredi de 9h à 18 h Jeudi de 9h à 19h 30 Vendredi de 9h à 19 h Samedi de 8h 30 à 19 h

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et de 11 h à 12 h pour les 4 à 6ans, ainsi que tous les mer-credis de 10 h 30 à 12 h. Le pre-mier cours d’essai est gratuitet sans engagement. Reprisele samedi 19 septembre. Ren-seignements et inscriptionssur place au 4, avenue de Sta-lingrad, et sur www.agsd.fr

Actigym’seniorReprise mardi 22 septembre à10 h 30 des cours de gym vo-lontaire pour les seniors (acti-gym’senior) à la maison du quar-tier de la Plaine, allée Saint-Just. Tél. : 01 49 98 15 90. Lesséances ont lieu les mardis etjeudis de 10 h 30 à 11 h 30.

RésultatsATHLÉTISMESaint-Denis ÉmotionDécaNationMercredi 9 septembre au stade Charlety à ParisJessica Cerival, de Saint-DenisÉmotion, sélectionnée en équipe deFrance pour le DécaNation, s’estclassée 5e au lancer de poids, à 17m05, la 1re place étant remportéepar l’Allemande Nadine Kleinert avecun lancer à 18,92m.

FOOTBALLSdusDHDimanche 13 septembre Sdus/Issy : 0-2.seniors b Sdus/Igny 0-1.seniors c Sdus/Rosny-sous-Bois 1-0.Coupe GambardellaDimanche 13 septembre (2e tour) Arcueil/Sdus : 0-1. Saint-Denis estqualifié pour le tour suivant.Cosmos FCseniors excellence dimanche 13 septembre.Montfermeil/Cosmos : 3-1.

Infos sportives dans le JSDAmis correspondants et responsablesd’activités sportives, les résultats et infosconcernant vos clubs doivent nous parvenir le lundi avant midi pour être insérés dansl’édition du mercredi du JSD et sur Internetdès le lundi soir (http://www.lejsd.com).Ces informations sont à transmettre depréférence par mail (lejsd.gr@wanadoo.frou gerald.rossi@lejsd.com), par Tél. : 01 55 87 26 81, ou par fax : 01 55 87 26 88.

est ouverte aux enfants de 7 à11 ans, et les cours ont lieu augymnase de l’école Jean-Vilar(rue des Boucheries). Rensei-gnements au 01 48 27 33 98.

Éveil de l’enfant à l’Avant-GardeLe club omnisports l’Avant-Garde de Saint-Denis proposeune activité aux plus jeunesdes Dionysiens, dès 2 ans etdemi, baptisée « éveil globalde l’enfant ». Il ne s’agit pasd’un sport, mais d’une initia-tion sous forme ludique. Lescours sont mixtes, ils ont lieutous les samedis de 10 h à 11 hpour les 2 ans et demi à 4 ans,

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Mercredi 9 septembre, l’équipe première du Sdus football s’entraîne au stade annexe.

18 JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

sports

En division d’Honneur,l’équipe première du Sdus foot a biendémarré la saison.Outre le championnatet sa vingtaine dematches à venir, lesjoueurs entraînés parAbdel Chouache visentaussi la Coupe deFrance et, dimanche 20,ils rencontrentCormeilles pour le 3e

tour.

LUNDI SOIR, salle du club defoot du Saint-Denis US. Dans lesentrailles de la tribune du ter-rain d’honneur, stade Delaune.Ambiance des années 80, pos-ters jaunis, comptoir de bistrot,un vieux réfrigérateur ronronne.Écho des vestiaires et des douchestout proches. Autour de la ta-ble, Abdel Chouache et HotmanKhmissi. Coach et préparateurphysique de l’équipe de DH etdu club. Ils entament dans cetété finissant leur troisième sai-son, le second comme adjointdu premier. Et tous les deux ontle sourire modeste. Le Saint-De-nis US, après quatre matches,a gagné les trois premiers, et oc-cupe la première place du clas-sement général. L’inverse del’année précédente à la même

époque. Douze points au lieu dequatre. « Mais dès les premiers matchesj’ai calmé les gars, explique Ab-del. Bien sûr, on ne boude pas no-tre plaisir, mais il reste une ving-taine de rencontres… L’autre jour,dans la tribune, on a entendu desslogans comme “Saint-Denis enCFA2”, alors je dis attention : évi-demment, on peut avoir des ob-jectifs, des ambitions, et on nelaissera rien passer, mais vivonsles choses au jour le jour… » Pru-dence, prudence.

« Nous devons avoir des exigences fortes »

Le premier match de la saisons’est disputé le 23 août à Fleury-Mérogis pour les Dionysiens quil’ont emporté 2 à 1. « La prépa-ration a débuté le 22 juillet, ex-plique Hotman. Avant les va-cances, j’avais donné un pro-gramme à suivre à chaque joueur,et 80 % d’entre eux l’ont suivi. Cesont des recettes de bon sens pourmaintenir une bonne forme toutel’année, comme boire beaucoupd’eau, manger équilibré avec debonnes parts de légumes, desviandes blanches, des laitages,respecter ses besoins de sommeil,et aussi ne pas s’entraîner ailleurs.Ce que l’on fait ici est suffisant. »

Depuis cette rentrée, on frise laquarantaine de rendez-vous, encomptant les entraînements, lesmatches amicaux et les premièresrencontres. « Il faut poursuivrele travail d’endurance, de sou-plesse, de vitesse, ajoute Hot-man, même si nous sommes sansprétention, avec des amateursqui évoluent autour de la divi-sion d’Honneur (DH), mais nousnous devons d’avoir des exigencesaussi fortes que pour des clubsde CFA (championnat de Franceamateur, deux catégories au-dessus de la DH. ndlr). » « Tout

ce travail de l’ombre est indis-pensable pour être au niveau, àla fois athlétiquement, sporti-vement et intellectuellement »,ajoutent les deux coaches enduo. « C’est notre façon de tra-vailler, et elle s’appuie sur no-tre expérience. » Entre la fin de la saison passéeet le début de la nouvelle, unebonne dizaine de joueurs a dé-cidé de quitter le maillot blanc etbleu pour aller enfiler les cou-leurs de clubs de niveau supé-rieur en général. Alors, le Sdusa recruté. Jusqu’à quatorze nou-

veaux, dont deux « anciens » quisont de retour, intégrés dans ungroupe de 35 gars, « avec unemoyenne d’âge un peu plus éle-vée que par le passé, et c’est bienainsi ». Mais comme les annéesprécédentes, le club se contentede verser des primes de matches,alors que la plupart des concur-rents assurent un fixe aux joueurs.Les ressources sont ce qu’ellessont. Modestes. Seuls deux spon-sors, l’électricien Bentin et legéant Veolia, mettent la main àla poche et rien n’est garanti pourle futur…

Les objectifs du club sontmultiples

Le groupe se retrouve au moinstrois fois par semaine en dehorsdes matches. Les lundis sont trèsphysiques, dans le sens « dé-crassage », puis le mercredi Fran-çois Sylva rejoint les coachesavec les joueurs de la B, et levendredi l’ensemble se sépare ;d’un côté s’entraînent les joueurssusceptibles de jouer le matchdu dimanche en DH, et de l’au-tre ceux de l’équipe B et del’équipe 3. « Avec cette pratiquenouvelle, nous voulons permet-tre à chacun de trouver sa place,de donner le meilleur de lui, etsi c’est valable pour les seniors,ça l’est aussi pour les jeunesqui joueront dans l’équipe pre-mière le moment venu. On ou-vre des perspectives pour tout lemonde », souligne Abdel. D’au-tant que les objectifs sont mul-tiples « et qu’un groupe nom-

breux comme le nôtre peut per-mettre d’être présent sur plusieurstableaux et dans de bonnes condi-tions physiques », poursuit Hot-man. Car en plus du champion-nat, les Dionysiens aimeraientbien figurer le plus longtempspossible en Coupe de France. Ilsy entrent au 3e tour dimanche20 septembre contre Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise ; niveauExcellence). « Nous espérons bien passer leplus de tours possibles, note Ab-del, car cette compétition met lesclubs à l’honneur, et permet ausside se confronter à des équipes deniveau supérieur. » La dernièrefois que les footeux dionysiensont un peu brillé en Coupe deFrance, c’était en 2000, avec uneélimination au 8e tour, contre lesNordistes de Marcq-en-Barœul. Ce qui est sûr, c’est que la saisonne fait que commencer. « Si à latrêve (Noël) on frôle les 40 points,ce sera très réussi… On peut tou-jours l’imaginer, et ce serait trèsbien pour l’avenir. » Mais, lesmains bien à plat sur la table, lescoaches insistent : « Il ne faut pass’enflammer. Chaque match a savérité. » Bientôt 20 h. Début de l’entraî-nement sur un terrain synthé-tique, en attendant l’achèvementdu chantier de la piste d’athlé-tisme de Delaune qui interditd’utiliser la pelouse. Rires dansles vestiaires. Bruits de cramponssur le carrelage des couloirs.

Gérald Rossi

FOOTBALL

Quel début de saison !

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La section football du club omnisports Saint-Denis US licencie plusde 850 adhérents, aligne une trentaine d’équipes et dispose de 36éducateurs. « Nous avons un staff solide et bien structuré, quis’appuie sur des gars formés au club, sur d’anciens joueurs deSaint-Denis qui reviennent, ce qui nous permet d’avoir un groupequi se connaît bien et qui fonctionne bien », se félicite Alex Ngang, leprésident de la section.Abdel Chouache est l’entraîneur de l’équipe fanion, avec HotmanKhmissi pour le seconder et Erwan au poste d’ostéopathe. Nasser Izzouane entraîne les U19 (nouvelle appellation des 18 ans),l’antichambre des équipes seniors, et il coordonne aussi leséquipes U13 et U15. François Sylva, avec Kamel Koukene, entraîne l’équipe seniors B.Mohamed Titouh coordonne l’école de foot avec Salim Berkani. G.R.

ÉCLAIRAGELa fiche technique du club

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21JSD n° 799 du 16 au 22 septembre 2009

serv i ces

Assistante maternelle agréée recherchebout’chou à garder (contrat enseignantuniquement, de nuit uniquement).0617668455.

Auxiliaire de vie avec 11 ans d’expériencepeut s’occuper d’une personne âgée4/5h par semaine et garde de nuit auprèsde vos enfants le week-end.0618960935 dès 18 h.

Femme avec expérience cherche à garderpersonnes âgées, invalides ou enfants,heures de ménage et repassage.0614266108.

Femme sérieuse cherche enfants àgarder. 0634318588.

Cherche heures de repassage chez moi,travail soigné. 0637221862.

DEMANDES D’EMPLOIJeune femme sérieuse donne cours dechinois, japonais et anglais tous niveauxet tous âges. 0668985140.

Jeune homme sérieux propose aide + dépannage informatique à domicilesur PC/Mac + initiation Word + Internet.0685231640.

Dame sérieuse 54 ans avec référencescherche enfants à garder ou récupérer àl’école. 0623299672 entre 18 et 20 h.

Assistante maternelle agréée cherche à garder enfants 3 places libres de suite.0622186563 ou 0158348594.

Maman sérieuse avec expérience chercheenfants ou bébé à garder.0148263611 ou 0612532207.

NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune communauté d’agglomération 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital 01 42 35 61 40Samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 28 boulevard Jules-Guesde, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 plaine commune promotion www.plainecommunepromotion.com allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70gare sncf 01 48 20 96 65 taxis Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez : 01 49 71 59 10 Bureau principal : 01 49 40 14 30 République : 01 55 84 02 30 Franc-Moisin : 01 48 13 96 00 Floréal : 01 55 83 01 90 Plaine : 01 49 98 14 42 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde dimanche 20 septembre : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 01 40 11 02 52, ou Hemon, 97, avenue de la République, ÉPINAY, 01 48 26 88 03. Pour tout renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens, appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.

Professeur anglophone donne coursd’anglais CM1 à terminale.0148223618.

Femme sérieuse cherche enfants à garder, bons soins assurés, secteurcentre-ville. 0676255480.

VENTES ACHATSVds gazinière Faure, - de 2 ans, état neuf, 200 € à débattre ; lave-linge/sèche-linge Candy, bienentretenu, 200 € ; table à manger avec rallonge et 4 chaises ; lecteur DVD Sony, état neuf, 80 €.06 70 89 22 67.

Vds blouson blanc taille L, 30 € ;chaussures femme escarpins T38 ;machine à écrire électronique Canonavec mallette de rangement et cassettesd’encre ; dictionnaire état neuf Harrap’sfrançais/anglais. 01 48 23 21 56.

Vds vêtements fille 5/6 ans par lots de10 pièces, 10 € ; chaussures et bottesfemme T38, 5 €. 06 62 66 71 92.

Vds cage pour lapin Ferplast,50lx100Lx46h, 25 €. 06 65 68 77 51.

Vds canapé 2 places cuir vert clair, 60 € ; bibliothèque vitrée, 50 € ; frigo,50 € ; bureau enfant, 20 € ; micro-ondes, 20 €. 01 48 23 29 16.

Vds poussette double bon état, 50 €.06 03 04 05 64.

Vds bureau Ikea très bon état, larg.1m50, 80 € ; set cuisine 3 piècesmixeur, batteur, fouet, 10 €.01 48 27 36 11 ou 06 65 47 15 58.

Vds TV 85 cm, 190 € ; frigo blanc, 80 € ; chambre adulte noir laqué, 160 €. 01 49 98 68 20 ou06 19 37 45 53.

Vds poussette Mac Laren, transat,couffin, jouets divers, chaise haute,accessoires biberon. 06 08 02 23 00.

Vds livres romans adulte et enfant, de 0,50 à 4 € ; vêtements fille 8/10 ans ; appareil abdo + tapis, 15 €.06 37 22 18 62.

DIVERS Tristan, 7 ans cherche une baby-sittersympa, de 3 à 4 soirs par mois, de 16 h ou 19 h jusqu’à 21 h ou 23 h (venir me chercher à l’école, rue duCorbillon, et me garder chez moi jusqu’auretour de ma maman). 06 80 61 43 51.

Parents (la Plaine quartier Diderot)cherchent nounou (sérieuse,attentionnée, ponctuelle, organisée, avecexpérience des enfants en bas âges etréférences), remplacement congé mat. denotre nounou sept.-déc. 2009, 18h-20hlundi, mardi, jeudi + vend. Récupérer nos2 garçons : 1 an (crèche Landy) et 3 ans(école Drapiers Montjoie), bain et dîner,contrat CDD. 06 10 24 30 06.

Petites annonces gratuites :recherche d’emploi, offre de services,achat et vente d’objets divers… Les faire parvenir sur papier libre parcourrier ou en les déposant au Journal de Saint-Denis, 59, rue de laRépublique, 93200 Saint-Denis, ou par mail : lejsd@wanadoo.fr

Petites annonces payantes : véhicules et immobilier (vente, achat,location). S’adresser à la régiepublicitaire : PSD, 121 rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Tél. : 01 42 43 12 12.

Rédaction 59 rue de la République. 93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80. Fax : 01 55 87 26 88. Mail : lejsd@wanadoo.fr

Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication GillesHénique. Directeur, directeur de la rédaction DominiqueSanchez : 01 55 87 26 80, lejsd.ds@wanadoo.fr Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, lejsd.gr@wanadoo.frAdministratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, lejsd.fl@wanadoo.frSecrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80,lejsd.pdsc@wanadoo.fr Maquettiste Véronique Le Coustumer :01 55 87 26 80, lejsd.vlc@wanadoo.fr Rédacteurs : Benoît Lagarrigue :01 55 87 26 84, lejsd.bl@wanadoo.fr ; Marylène Lenfant :01 55 87 26 82, lejsd.ml@wanadoo.fr. Photographes: YannMambert : 01 55 87 26 86, lejsd.ym@wanadoo.fr ; Gérard Monico :01 55 87 26 86, lejsd.gm@wanadoo.fr Pré-presse, édition, impressionPSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité MartineDe Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé).Numéro de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 € ;chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis ».

MENUS SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRSMercredi 16 septembrepizza au fromage, choucroute de volaille,camembert, prunes.Jeudi 17 septembretaboulé, filet de poisson pané + citron,épinards à la crème, petit suisse nature,pomme.Vendredi 18 septembrecoupelle de pâté de volaille, petit salé aux lentilles, tomme, banane.Lundi 21 septembrecarottes râpées, cannelloni, Babybel,compote de pommes individuelle.Mardi 22 septembreconcombre bulgare, sauté d’agneau à la gâtinaise, haricots beurre, saint-paulin, glace.Mercredi 23 septembretomates à la ciboulette, cassoulet de volaille, brie, pêche au sirop.Jeudi 24 septembretaboulé, roulade de poulet aux herbes,tarte aux légumes, yaourt nature + sucre, fruit (repas bio).

La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française,animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de larestauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchéset des effectifs.

BON À SAVOIRDu côté des publicationsDeux nouveaux guides Deux guides ont été édités par la Ville, l’un concernant lesenfants de 3 à 10 ans et l’autre les personneshandicapées. Le premier informe tant sur les structures scolaires, la responsabilité de chaque administration à l’intérieur du système éducatif que sur les engagements municipauxvis-à-vis des enfants sur les terrains des loisirs, du jeu et de la culture…Le deuxième recense les aides, les associations, lesstructures, que ce soit au niveau local ou départemental,pouvant apporter des réponses aux problèmes querencontrent les personnes handicapées. Ce guide passe enrevue les droits des handicapés et ce aussi bien enfonction des différents types de handicaps que de tranchesd’âges.� Ces publications sont téléchargeables sur http://www.ville-saint-denis.fr.

Le guide des 3-10 ans a été distribué aux élèves dans leurs établissements. Il reste disponible au service enfance ou enseignement, 1er étage du centre administratif,place du Caquet.

Du côté des cours du soirAnglais et FLE au GretaLa ville de Saint-Denis propose aux habitants ou auxsalariés de Saint-Denis des cours du soir au Greta (au lycéePaul-Éluard). Il s’agit d’un cours d’anglais et d’un cours de français langue étrangère (Fle) s’adressant auxpersonnes ayant besoin de soutien dans la pratique decette langue (à l’oral et à l’écrit). Deux réunionsd’information sont organisées, l’une le mardi22 septembre à 18 h et l’autre le jeudi 24 septembre à lamême heure. Les personnes intéressées y trouveront les réponses aux questions qu’elles se posent à propos deces formations.� Greta : lycée Paul-Éluard, 19, avenue Jean-Moulin, 01 48 19 21 82.

Du côté de la santéAccès à la couverture maladieAprès une interruption estivale, la permanence quiaccueille depuis quelques mois les personnes sanscouverture médicale a repris. Elle est tenue par MadameBerrada (association Partenaires pour la Ville) tous les vendredis de 9 h à 12 h, sans rendez-vous, au Centrecommunal d’action sociale (place du Caquet, 2e étage) etaide les personnes ayant droit à retrouver une couverturemaladie (CMU, AME) et à constituer leur dossier.

Le rendez-vous des retraitésBal Le samedi 19 septembre, les plus fervents danseurspeuvent aller au théâtre de la Belle étoile à la Plaine, lacompagnie Jolie Môme y donne rendez-vous pour le « Bringuebal » (voir p.16) à 18 h. Valse, tango, mazurka,chansons populaires et tubes récents au programme.� La Belle étoile, 14, rue Saint-Just, la Plaine.

Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique « Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs.

Petites annonces

Loue parking, sous-sol résidence fer-mée. Pleyel.01 47 86 16 36, après 20 h.

L O C A T I O N

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CET HOMME est un volcan. Bien-veillant et permanent. Doux etbouillonnant, sans cesse en mou-vement. Encore plus lorsqu’il parlede ses deux amours, Saint-Deniset la musique. Ou l’inverse. À 56ans, Salah Khemissi a connu plu-sieurs naissances qui, couche aprèscouche, l’ont façonné. Né à Tour-coing de parents kabyles venusdans le Nord pour travailler dansle textile, il se souvient encore dela petite maison de son enfance,dans un coron. Et du déménage-ment, de nuit, dans une vieilletraction, sans bien comprendre cequi se passait, le père militant auFLN étant grillé dans la région.C’est là, à 6 ans, qu’il arrive à Saint-Denis, rue de la Ferme. « J’ai passémon enfance avec les Espagnols,les Bretons, les Italiens, les Kabyles,à l’image de la ville », sourit-il. Au collège, il décroche, commeil dit. « Personne ne m’a aidé.Moi, je voulais faire du dessin. »Alors zou, au CET avenue Lé-nine, section mécanique, pourtrois ans. Logique de l’époque.Pour s’évader, il y a la lutte (spor-tive pour l’instant…), les viréesà vélo avec les potes pour grap-piller les cerises, les poires, àStains, à Pierrefitte. Et puis il y a

la musique. « On passait notretemps à faire des boums, on fai-sait des concours de danse rock. »Souvenirs, souvenirs. Après le CAP, Salah devient ajus-teur. Et découvre le monde dutravail, les conflits syndicaux àCazeneuve, Babcock, la Satam,devient délégué CGT. « C’étaitaprès Mai 68, j’ai choisi mon camp,lance-t-il comme une évidence.Et j’ai découvert une autre phi-losophie de la vie : il y a un mondemeilleur à bâtir, en luttant. » Maisil ne peut être l’homme d’uneseule vie. Il pratique le karaté,avec succès, raconte fièrementqu’il fut la première ceinture noirede Saint-Denis. Tout va bien,jusqu’à l’accident, au karaté, puisle licenciement, pour délit degrande gueule syndicale. Coupd’arrêt ? Nullement. « J’ai alorsprofité de la vie », dit-il, gour-mand. Et ce sera une vie musi-cale. Les percussions avec Guem,la découverte de nouveaux sons,venus du monde entier. « Mesoreilles se sont ouvertes. » Parallèlement, il monte une asso-ciation, « avec des potes », Saint-Denis Fraternité, qui organise desfêtes et des concerts pour finan-cer des projets de jeunes. Et ça

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marche ! C’est comme cela qu’ildevient animateur jeunesse, dé-couvre le monde associatif, orga-nise des concerts. « C’est vraimentça que je voulais faire. » Ça tombebien, c’est là où il excelle. Fort de ses connaissances acquisesdans le milieu, il fait venir à Saint-Denis la Mano Negra, Zebda,les GarçonsBouchers, Sa-lif Keita, Idir,des dizainesd’autres et,bien sûr, metle pied àl’étrier deslégendairesNTM… Desm o m e n t sinoubliables,conçus d’abord pour les jeunesde Saint-Denis. Sans cesse tournévers l’avenir, il s’enflamme, dé-borde d’idées, parle de sa villequ’il aime, qu’il compare à ungrand plat épicé où les mélangessubtils s’agrègent sans se nuire,et veut toujours plus y dévelop-per les pratiques artistiques et lesdécouvertes musicales, dans toutesleurs diversités. Le volcan n’estpas près de s’éteindre.

Benoît Lagarrigue

« C’était aprèsMai 68. J’ai découvert une autrephilosophie de la vie : il y aun mondemeilleur à bâtir,en luttant. »

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