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DOSSIER DE PRESSE YANNICK RIEU yannickrieu.com Réalisation Pierre Chailler, 2010

Yannick Rieu-Dossier de Presse-2010-02-word Rieu-Dossier de Presse-2010-02-word.pdf · Les Garou, Marie-Élaine Thibert, Éric Lapointe, Isabelle Boulay ou Marie-Mai ont tous choisi

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DOSSIER DE PRESSE

YANNICK RIEU

yannickrieu.com

Réalisation Pierre Chailler, 2010

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CITATIONS FAMEUSES FAMOUS QUOTES

Son style est totalement libre, il manifeste une projection sans pareil, son phrasé n'est absolument pas orthodoxe, tout en révélant le background d'un musicien qui connait fort bien le patrimoine jazzistique. LA PRESSE, MONTREAL Intensity and integrity are two words that come to mind when talking about Yannick Rieu. PLANET JAZZ, MONTREAL Rieu n'a absolument rien à envier aux meilleurs souffleurs de sa génération. Point à la ligne. LA PRESSE, MONTREAL At the heart of the music was Rieu's tenor saxophone- sphinx-like, taciturn, creating a compression of phrases in which notes could breath and broaden (...) ART LANGE, NEW YORK (...) De la place accordée dans les solos au silence et à la respiration autant qu'à la tension, qui ne s'interrompt jamais par débauche d'énergie mais se défait comme un souffle qui s'éteint- cette musique prend le temps d'éclore et d'exister. SO WHAT, PARIS Contextually neither expressionist nor impressionist, avant-gardist nor neo-conservative, Yannick Rieu instead inhabits a middle ground, where inspiration is motivated by individual concern, a private vision. The choice he has made mark him as a musician of thoughtfull gesture and singular craft. ART LANGE, NEW YORK Yannick Rieu a envoûté littéralement les festivaliers. LA PRESSE, MONTREAL

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DISCOGRAPHIE DISCOGRAPHY

Projets de Yannick Rieu Projects

Spectrum 2009 Justin Time

Saint-Gervais 2007 Justin Time

"I" is Memory 2005 Effendi

Non Acoustic Project 2002 Effendi

Little Zab 2 2001 Effendi

Little Zab 1999 Effendi

What is the Colour of Love 1995 Rose

Sweet Geom 1994 Victo

In the Myth 1991 Amplitude

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DISCOGRAPHIE DISCOGRAPHY

A titre d’invité et soliste Guest player and soloist

Compilations Tribute to Jacques Brel 2008 Effendi Moods 2005

w/ François Richard Nouvel Orchestra 2008

w/ Phil Dwyer Sax Summit 2002

w/ Vic Vogel Le Big Band 1990

w/ Jean Beaudet J Beaudet Quartet 1987

w/ Bernard Primeau Perspective 1987 Propulsion 1989

w/ Christian Vander* Welcome 1995 Au Sunset 1999

w/ Guy Nadon La Pollution des sons 1987

w/ François Théberge Asteur 1997 Elénar 2006

w/ Daniel Thouin Organique 2006 Mile end St-Viateur 2006 Mile and Waverly 2006

w/ Daniel Lessard Barocco 2000

w/ Fred Fortin Planter le décor 2004

w/ Olivier Rennes Quintet Amalgam - Osiris 1996

w/ Laurent Fickelson* Under the Sixth 1998

w/ Simon Goubert* Désormais 2001

w/ André Duchesne L ou L 1990

w/ J-Loup Longnon Bop Dreamer 1998

* site web : seventhrecords.com

w/ artistes variés Nos stars célèbrent le jazz 2009

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PRIX et DISTINCTIONS AWARDS & PRIZES

Mention « CHOC » de la revue JAZZMAN 2008 Album Saint-Gervais, Justin Time

La Presse et Radio-Canada - Personnalité de la semaine 6 juillet 2006 Pour sa contribution au rayonnement de la musique canadienne FIJM - Prix Oscar Peterson 2006 Pour la qualité de son art et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien

ADISQ – Félix de l’album de l’année 2006 Catégorie jazz création "I" is Memory, Effendi records

ADISQ – Félix de l’album de l’année 2000 Catégorie jazz Little Zab, Effendi records

ADISQ – Félix de l’album de l’année 1996 Catégorie jazz What is the colour of Love, Rose

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saxophoniste ténor et soprano

compositeur et interprète

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MEDIAS - 2009

�Blogue Elixir musiques de Sylvain Picard http://elixirmusiques.wordpress.com/2009/11/28/trio-de-yannick-rieu-au-11-le-27-nov/ 28 novembre 2009 Par Sylvain Picard

Trio de Yannick Rieu au Dièse 11 le 27 nov. J’ai adoré le spectacle de Yannick Rieu hier.

Il était accompagné de John Fraboni à la batterie et Adrian Vedady à la contrebasse. J’ai apprécié, entre autres choses, les déformations sagement folles des mélodies, l’évolution organique des solos et des atmosphères, les références historiques (citations de Bird et autres) et stylistiques (similarités avec le jeu de Lee Konitz) et surtout le feeling! Wow!

�Citizenjazz.com 23 février 2009 Par Armel Bloch

Yannick Rieu Trio – Saint-Gervais Yannick Rieu est aussi connu outre-Atlantique qu’en France, où il a notamment beaucoup fréquenté les clubs parisiens. (On se souvient par exemple de ses collaborations avec les différentes formations de Simon Goubert). Il aime également citer ses rencontres avec Paul Bley, Horace Parlan et Bill Carrothers. D’ailleurs, cet album a été enregistré aux « 7 Lézards » en décembre 2006 et le saxophoniste dit s’être inspiré, pour ce huitième disque, de l’ambiance intime que reflétait cette cave disparue, mais aussi du quartier du Marais où elle était située (rue des Rosiers), sorte de village dans la ville. Emmené par une rythmique française de pointe - Philippe Soirat à la batterie et Nicolas Rageau à la contrebasse, Saint-Gervais permet à Rieu d’exprimer son admiration envers les grands saxophonistes de ces 60 dernières années : on entend en effet dans sa musique des références prestigieuses : Charlie Parker, Lester Young, Coltrane, Wayne Shorter, Steve Lacy. Belle façon de s’immerger dans la culture du saxophone jazz.

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Album Nos stars célèbrent le jazz à Montréal Spectra musique et FIJM Lancé le 29 juin 2009 Duo Michel Rivard – Yannick Rieu (My Funny Valentine)

�enmusique.ca 30 juin 2009

CD Nos stars célèbrent le jazz à Montréal

À l’occasion du 30e anniversaire du Festival International de Jazz de Montréal, la crème des artistes pop de la scène culturelle québécoise se renouvelle en interprétant quelques grands classiques de musique jazz. Les Garou, Marie-Élaine Thibert, Éric Lapointe, Isabelle Boulay ou Marie-Mai ont tous choisi une chanson, chacune arrangée et réalisée par Daniel Thouin. Des solistes renommés comme Yannick Rieu (sur la pièce de Michel Rivard), Benoît Charest (sur celle de Cœur de Pirate) et Jordan Officer (sur celle d’Isabelle Boulay) font l’honneur de leur présence. De plus, des bonus tracks, tels que Nature Boy de Céline Dion, viendront compléter l’album. De merveilleux arrangements qui permettront au grand public de découvrir ou redécouvrir ces standards.

�ruefrontenac.com 26 juin 2009 Par Philippe Rezzonico

Une galaxie de stars contemporaines d’ici pour un genre centenaire

Michel Rivard, My Funny Valentine : On a toujours célébré les qualités d’auteur-compositeur de Rivard bien avant ses interprétations. Ici - est-ce dû au fait qu’il chante en anglais ? -, il est rien de moins que transcendant. Et comme le saxophone de Yannick Rieu est génial, on nage en plein bonheur pour cette chanson habituellement d’une tristesse absolue.

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Album Spectrum (CD+DVD) Justin Time JTR 8546-2 Illustration : Jean-Sébastien Lajeunesse avec Jocelyn Tellier (g) Jean-Sébastien Williams (g) Daniel Thouin (cl) Rémi-Jean Leblanc (b) Adrian Vedady (b) Tony Albino (dr) Samuel Joly (dr) Philippe Melanson (dr)

�Cyberpresse.ca 10 mai 2009 Par Alain Brunet

Spectrum : spectral et visionnaire L'électrification généralisée des instruments de musique a marqué le jazz à la fin des années 60. Les technologies numériques y ont produit leurs premières mutations à la fin des années 90. Yannick Rieu, lui, ne s'est pas laissé prendre au piège du jazz-fusion, dont la majorité des concoctions se sont enlisées dans une virtuosité de plus en plus formatée.

Le saxophoniste québécois ne s'est pas non plus collé sur le groove électro-jazz... qui manifeste déjà des signes d'essoufflement.

Dans son art récent, l'intégration de l'électricité et de l'électronique participe plutôt d'une recherche fondamentale qui lui est propre, et dont les structures ouvertes rappellent un tant soit peu le grand virage de Miles Davis à l'époque Bitches Brew/In A Silent Way.

Ceci dit, il ne faut pas s'en tenir à cette évocation facile; les propositions rythmiques et harmoniques de ce travail collectif piloté par Rieu (au studio Victor ainsi qu'au Dièse Onze) s'avèrent résolument actuelles, en plus de puiser dans de multiples réservoirs patrimoniaux, tant africains qu'européens, tant sérieux que populaires. Ce projet, somme toute, en est non seulement un de tête, mais aussi un de tripes: à n'en point douter, ces concepts sont au service de l'émotion. ………………… 9 mai 2009

Yannick Rieu vient tout juste de lancer Spectrum, CD/DVDde haute tenue, un album de post-fusion de très bon goût, très loin de la fusak (expression composite entre fusion et musak) pratiquée par tant de super techniciens sans imagination.

Voilà une authentique expérience sonique.

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�montrealjazzfest.com 8 juillet 2009

Yannick Rieu avec Rémi-Jean Leblanc, Jocelyn Tellier, Philippe Melanson et Dan Thouin

Passion de la musique et net penchant pour l'improvisation, voilà ce que propose Spectrum, avec à sa tête Yannick Rieu, toujours aux saxophones et à la composition. Tous d'horizons différents, les acolytes de ce projet ont déjà donné de nombreux concerts au Québec et en Chine avant de lancer leur premier opus, en mai 2009, sous étiquette Justin Time. Improvisation et curiosité musicale sont les seuls mots d'ordre de cette époustouflante soirée !

�montrealexpress.ca 9 juillet 2009 Par Philippe Beauchemin

Festival de jazz: l'improvisation de Yannick Rieu… L'Astral était l'hôte d'un autre grand musicien hier soir, en la personne de Yannick Rieu. Lui qui était accompagné de Rémi-Jean Leblanc, Jocelyn Tellier, Philippe Melanson et Dan Thouin, la passion et l'improvisation musicale étaient au rendez-vous ce mercredi soir. Portant le nom plus que nostalgique de Spectrum, le projet musical a longtemps tourné en Chine et au Québec. Il en était à une première présentation à la salle L'Astral. Les gens ont donc pu y entendre cette improvisation de génie.

�Les carnets web de l’écrivain Stanley Péan www.stanleypean.com 16 mai 2009 Par Stanley Péan

Yannick Rieu, aventurier de l’inouï Avec ça, je suis rentré à Québec juste à temps hier pour le concert du saxophoniste Yannick Rieu et de sa formation Spectrum au café-spectacle du Palais Montcalm. Cet aventurier de l’inouï et ses comparses nous ont offert deux belles heures de jazz déluré et délirant, de quoi se rincer les oreilles de toutes les inepties dont la radio commerciale nous assaille à longueur de journée.

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�Cyberpresse.ca 16 mai 2009 Par Alain Brunet

Yannick Rieu : structures ouvertes Photo: Jocelyn Chevalier Généralement, Yannick Rieu n'est pas associé au jazz électrique ou électronique. Seuls le Non Acoustic Project, paru en 2002, et le tout nouveau CD/DVD Spectrum misent sur une électrification généralisée des instruments dont il fait usage. «Les projets acoustiques ne me satisfont pas à 100%», a expliqué le saxophoniste québécois. «Spectrum, pour moi, pose le musicien, ce n'est pas tant un groupe qu'une façon de penser ou de visualiser la musique. C'est un projet organique: j'écris des structures simples qui font rejaillir la complexité à travers l'improvisation. Les thèmes et les structures émergent alors, se crée un enchaînement de «cellules de composition» que je perfectionne dès leur apparition. À ces «cellules», je veux donner une direction claire tout en en favorisant l'évolution permanente. J'aime qu'il y ait un rapport entre chacune d'entre elles.» (…) Vu les structures ouvertes de Spectrum et la nature de son instrumentation, il est relativement facile de comparer ce travail de Rieu au contenu des albums Bitches Brew ou In A Silent Way, c'est-à-dire aux prémisses du jazz électrique. Ouverture d'esprit Pour mener à bien les destinées de Spectrum, un terme qui n'a rien à voir avec la défunte boîte montréalaise, mais plutôt à l'esprit d'un album fétiche de Billy Cobham paru dans les années 70 (aussi intitulé Spectrum), Yannick Rieu préconise la réunion de musiciens qui ne sont pas nécessairement associés au jazz. «Mon choix porte d'abord sur des artistes qui ont l'esprit ouvert; des musiciens polyvalents, mais qui ont une voix et une technique fortes. Je n'aime pas trop diriger, en fait; lorsque je choisis un musicien, je sais ce qu'il pourra donner.» Ainsi, Spectrum mise sur une communauté dont les représentants varient d'un concert à l'autre. Le week-end dernier, par exemple, Yannick Rieu a passé deux soirées au Dièse Onze avec un alignement qui ne sera pas tout à fait le même pour sa prochaine tournée en Chine, et qui précédera son passage au Festival international de jazz de Montréal - prévu à L'Astral le 8 juillet. «Jean-Sébastien William et Jocelyn Tellier, par exemple, ne sont pas exactement des guitaristes de jazz - Jean-Sébastien accompagne Térez Montcalm alors que Jocelyn tourne avec Mara Tremblay. Rémi-Jean Leblanc est un autre jeune musicien de grand talent; il a son vocabulaire à la basse électrique comme il l'a à la contrebasse. Le batteur Samuel Joly n'est ni jazz ni rock, mais quelque part entre les deux. Superbe! Au Festival de Montréal, il sera remplacé par Philippe Melanson; Rémi-Jean et Jean-Sébastien seront accompagnés par Dan Thouin aux claviers», a annoncé leur leader.

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�VOIR

14 mai 2009 Par Antoine Léveillée

Yannick Rieu - Aux limites du jazz Yannick Rieu: "C'est l'addition de toutes ces personnalités qui nous donne l'impression qu'il se passe quelque chose de différent." Yannick Rieu sait comment s'entourer pour mieux se mettre à l'épreuve. Il nous propose Spectrum, un collectif qui fait la fusion des genres. Le saxophoniste qui fut récipiendaire du prix Oscar-Peterson en 2006 ne cesse d'entrevoir et de défricher de nouveaux sentiers artistiques. Avec Spectrum, Yannick Rieu a plongé dans une expérience où les rencontres musicales se sont multipliées. À géométrie variable, ce groupe a intégré le guitariste Jocelyn Tellier, le contrebassiste Adrian Vedady et le claviériste Daniel Thouin, entre autres, dans un concept polyvalent et audacieux qui s'éloigne du jazz standard. Pour son spectacle à Québec, il sera accompagné du guitariste Jean-Sébastien William, du bassiste Rémi-Jean Leblanc et du batteur Samuel Joly, dans ce qui s'annonce comme une joute d'improvisation au caractère impressionniste. "J'ai fait appel à des gens de milieux différents, qui oeuvrent dans des disciplines musicales parfois indépendantes du jazz, explique-t-il. Je ne leur impose pas de directives précises, je ne suis pas là pour les diriger, au contraire. Mon écriture, elle est très simple: quelques cellules mélodiques qui sont très fortes et qui nous permettent de développer. Ces musiciens, ils m'accompagnent parce que j'aime la façon dont ils jouent. La seule demande que je peux leur faire, c'est d'être eux-mêmes. C'est l'addition de toutes ces personnalités qui nous donne l'impression qu'il se passe quelque chose de différent." À l'écoute de cette dernière production, nous avons l'impression que l'interprète opère une forme de cassure. Son précédent album, intitulé Saint-Gervais (2007), était en formule trio et ancré dans un répertoire jazz acoustique. Une formule plus standard qui contraste maintenant avec sa nouvelle création. "De l'extérieur, je peux comprendre qu'on considère ça comme une cassure, mais ce n'est pas le cas, affirme-t-il. Spectrum s'additionne aux autres projets qui sont en cours. Des projets acoustiques et plus standard justement. Par exemple, ces temps-ci, je travaille avec le pianiste François Bourassa dans une formule en quartette. C'est une forme d'expression que je trouve très intéressante, mais je ne peux pas m'empêcher d'aller voir ailleurs et de créer dans un cadre plus expérimental. Pour moi, c'est en continuité." Alors qu'il a pu présenter Spectrum en Chine, au Beijing NineGates Jazz Music Festival en 2008, l'artiste compte bien donner suite à ce rayonnement ce printemps. Un dénouement heureux alors que le gouvernement fédéral sabrait, il n'y a pas si longtemps, dans un programme d'aide aux tournées artistiques à l'extérieur du pays. "Au Canada, et au Québec en particulier, nous sommes très mal encadrés, constate-t-il. Nous ne sommes pas des Américains, alors on se dit que le jazz n'est pas notre musique. Il a fallu qu'on jongle pour cette prochaine tournée en Chine. D'ailleurs, nous avions acheté les billets d'avion sans savoir si ça allait marcher. Disons que c'était sur la corde raide. Le danger avec ces politiques, c'est de mettre sur le même pied la culture et les profits. Tout doit rapporter aujourd'hui. J'ai l'impression qu'on est train de dépasser certaines limites. Ça ne sert à rien d'être trop noir, mais parfois, j'ai l'impression qu'on est sur une pente descendante."

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�Sortiesjazznights.com 30 avril 2009 Par Claude Thibault

Lancement de Yannick Rieu Spectrum

Spectrum, l’ensemble fondé en 2007(…) permet à Yannick Rieu de s’éloigner de l’approche classique du quatuor de jazz et de réinventer ce son, cette approche particulière qui fait de lui un artiste incontournable. Voluptueuse, sa voix au saxophone rappelle Coltrane et Getz à la fois. C’est cette voix particulière qui touche depuis de nombreuses années les publics du Canada, d’Europe et d’Asie.

Spectrum réunit des musiciens venant d’horizons différents mais qui ont en commun l’amour de la musique et de l’improvisation.(…) Une approche plus globale, plus organique de l’improvisation se rapprochant des concepts de Weather Report mais aussi d’Ornette Coleman et plus récemment de Dave Douglas font de Spectrum un des groupes les plus excitants de la scène musicale actuelle.

CD : 10 enregistrements au Dièse Onze et au Studio Victor DVD : enregistré au Beijing NineGates Jazz Festival 2008, Chine

�VOIR 21 mai 2009 Par Stanley Péan

SPECTRUM Yannick Rieu Ma cote : Spectrum, c'est à la fois le titre du nouvel album du saxophoniste Yannick Rieu et le nom de la formation protéiforme avec laquelle il a conçu en studio et devant publics montréalais et chinois une partie de cette musique. Spectrum rappelle, par la manière et l'esprit, les expérimentations du Miles Davis de la période Bitches Brew et Live/Evil. Sur le CD constitué d'un mélange d'enregistrements en studio et en atelier ouvert au public, tout comme sur le DVD du concert présenté à Beijing, Rieu et ses comparses (parmi lesquels les brillants Jocelyn Tellier à la guitare et Adrian Vedady à la contrebasse) se placent en position de risque, travaillant sans filet à ces exercices de haute voltige jazzistique. Envoûtant.

�Shanghai Daily - CRIENGLISH.com 21 mai 2009 Par Liu Wei

A Jazz Spectrum of Musical Possibilities Canadian "poet in jazz" Yannick Rieu and his band Spectrum will perform at the Shanghai Oriental Art Center on June 14. Composer, tenor and soprano saxophonist Yannick Rieu has enjoyed an international career spanning 30 years and one of his missions is to turn Chinese young people on to jazz.

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�Radio-Canada, émission Désautels 8 mai 2009 à 15h40 Par Alain Brunet

Critique de Yannick Rieu Spectrum Un album vraiment intéressant, hautement créatif!

Les structures sont ouvertes, ça se passe dans la durée, dans la clarté, des atmosphères un peu éthérées. Il s’en passe des choses. (…) C’est expérimental, mais on se laisse prendre. C’est un travail qui réfère un peu à Bitches Brew/In a Silent Way de Miles Davis, les expériences fondatrices du jazz fusion, aussi avec beaucoup d’éléments de musique contemporaine, de musique classique européenne, de chanson française, de musique africaine. C’est un très beau mélange.

�Journal de Montréal 9 mai 2009 Par Christophe Rodriguez

Traits de génie Saxophoniste discret, infatigable globe-trotter, Yannick Rieu est un instrumentiste de premier plan.

Yannick Rieu est le saxophoniste des alliances comme le prouve cette hallucinante nouveauté, avec du jazz qui rend hommage à Joe Zawinul et son Weather Report, à John Coltrane évidemment, et à l’inoubliable Steve Lacy.

Depuis I is Memory et Saint-Gervais, enregistré devant public, le saxophoniste ténor et soprano Yannick Rieu poursuit son petit bonhomme de chemin.

Instrumentiste redoutable qui fait aisément le pont entre différents styles et générations, il est salué en Europe comme au Japon, où il est souvent en visite pour différents projets. Spectrum, d’une beauté insaisissable, se présente comme un cadeau princier, puisqu’un DVD concert accompagne sa quête multiforme qui demande une oreille légèrement avertie!

�Coastaljazz.ca, Vancouver 9 mai 2009 One of the greatest sax players to emerge from Quebec, tenor/soprano saxophonist Yannick Rieu plays jazz from A to Z. Rieu is a skilled improviser with phrasing that is innovative, captivating, and utterly free of clichés. A maverick artist who shuns standard concepts (having played with Pau Bley and Toots Thielemans), he draws inspiration from his personal vision and a poetic approach to music. Rieu’s current project, Spectrum, brings together a group of musicians from different backgrounds—jazz, rock, French chanson—who all share a passion for improvisation. This is incredible music with a master musician at the helm.

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Album Tribute to Jacques Brel

Wagram Music 2 Sorti en septembre 2008 Reprises de Jacques Brel par : Yannick Rieu : Voir un ami pleurer, Paris Jazz Big Band, Anne Watts, Nina Simone, Dalida, Juliette Greco, Laurent Viel

PUBLICITÉ La carrière de Jacques Brel s'étend sur 30 ans, de 1953 à son dernier album "Les Marquises". L'héritage musical de Jacques Brel est immense et certains morceaux comme "Quand on n'a que l'amour" ou "Ne me quitte pas" figurent désormais parmi la short-list des standards universels. Trente ans après sa mort, l'œuvre du Grand Jacques continue d'être régulièrement visitée par les générations successives. Il suffit de consulter la liste des interprètes ayant chanté du Brel, dont certains figurent au générique de cette compilation, pour se rendre compte de la résonance incroyablement vaste et prestigieuse que connaissent ses chansons à travers le monde.

� Le Quotidien, Saguenay 26 mars 2009 Par Christian Laforge

Quand 58 musiciens « jazzent » Quand 58 musiciens d'un orchestre symphonique «jazzent», ils électrisent le public. La présence d'Alain Lefèvre au piano et de Yannick Rieu au saxophone ajoutait au plaisir d'une salle manifestement enthousiaste. (…) Difficile de résister à l'intensité de l'interprétation de la chanson de Brel «Voir un ami pleurer».

���� jazzetblues.com Festival de l’Orchestre symphonique du Saguenay Lac Saint-Jean, Concert d’ouverture par Jocelyn Robert, directeur

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MEDIAS- 2008

Album Saint-Gervais Justin Time JTR 8536-2, paru en 2007 enregistré en 2006 aux 7 Lézards, Paris avec Nicolas Rageau (b) Philippe Soirat (dr)

Nomination de l’ADISQ : album de l’année 2008, catégorie jazz interprétation

����Jazzman, Paris Chronique CHOC JAZZMAN juin 2008 Par Alain Tercinet

YANNICK RIEU - Saint-Gervais • COUP DE FOUDRE Une musique que sa liberté ne fait ressembler à aucune autre car elle traduit l'univers de quelqu'un qui n'a que faire des filiations non plus que des chapelles. Yannick Rieu - un Canadien qui n'en est pas à son coup d'essai - connaît le jazz sous toutes ses formes et n'a négligé l'écoute d'aucun de ses géants. Ne compte-t-il pas parmi ses admirations Sidney Bechet et Wayne Shorter, Lester Young et Steve Lacy? L'essentiel réside dans le fait que, a partir de ces prolégomènes, il dessine un monde personnel, cohérent, dégagé de toute superficialité, dans lequel, au moyen de solos qui savent prendre le temps de respirer sans rien perdre de leur intensité, il entraîne son auditeur. Sans jamais l'abandonner en route, grâce autant à la force de sa vision qu'à l'art du suspense qui sous-tend son discours. Que ce soit à l'occasion du traitement de standards comme I'll Never Stop Loving You ou I Hear a Rapsody que l'on n'a guère eu l'occasion d'entendre traiter avec autant d'intelligence inventive, au long de compositions originales, Following, In the Myth ou dans la reprise de la première partie de la Freedom Suite de Sonny Rollins. L'instrumentation - audacieuse s'il en est une - de la version originale est celle qu'a choisie Yannick Rieu aux 7 Lézards. Soutenu par Nicolas Rageau et Philippe Soirat en état de grâce, le lauréat du prix Oscar-Peterson 2006 offre avec "Saint-Gervais" un album dont les richesses ne doivent rien à l'artifice. II est donc parfaitement indispensable.

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����Les dernières nouvelles du jazz www.ldndj.com 2008 Par Jean-Marc Gelin

Saint-Gervais On pourrait se croire descendant les marches étroites qui descendent à la cave du Smalls à New York et tomber sur ce petit trio qui joue acoustique et straight, du jazz comme on l’aime. C’est d’ailleurs peut être bien là que notre saxophoniste ténor y a rencontré ses compagnons de rythmique, Nicolas Rageau et Philippe Soirat, deux frenchies tous deux habitués des lieux. On s’y croirait d’autant plus que le saxophoniste canadien Yannick Rieu joue une musique qui ne détonnerait pas avec l’endroit, une musique qui vient tout droit de la tradition des trios pianoless. Cette tradition portée jadis haut par Sonny Rollins qui est ici une référence plus qu’évidente. Comment ne pas penser au fameux trio de Way out West ? Sauf que là c’est d’une autre cave qu’il s’agit puisque cet album a été enregistré à l’occasion d’un concert au « 7 lézards à Paris ». Paris- Montréal- New York ici confondus dans le grand creuset du jazz. Car à l’exception de deux compositions personnelles, ce saxophoniste de Montréal qui fit jadis ses classes avec Jean-Louis Chautemps connaît par cœur son histoire du jazz et navigue avec grande classe entre différents standards butinant ici un Like someone in love, là un Freedom suite 1ère partie de Sonny Rollins (toujours là), I’ll Stop loving you ou encore I hear a rhapsody. Yannick Rieu tient de bout en bout son discours, celui du jazz brut, celui du son, celui de l’énergie, celui de l’inventivité du saxophone totalement libéré, dans la lignée des saxophonistes increvables comme l’étaient Rollins ou Gordon. Marathonien toujours lyrique, toujours maître de la pulse et du tempo, Yannick Rieu nous renvoie à ce jazz jamais mort, ce jazz brut, cette classe suprême du saxophone qui s’enflamme sans jamais brûler. Pas de couacs, pas de cris aigus ici, au contraire le saxophone ténor jusqu’au bout. Totalement assumé. Celui qui vient de l’après bop. Digression toujours cohérente autour d’un thème. Pas de tourneries autour des harmoniques mais ici la mélodie et la pulse qui seuls constituent l’ossature du discours toujours brillant sans donner l’impression de l’être, toujours intelligent et inventif sans jamais se perdre. Nous perdre. Un jazz qui nous fait revivre de belles heures que nous avions un peu oubliées. Que Rollins lui-même a un peu perdu en chemin. On se demande bien pourquoi.

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����The Gazette 19 mars 2008 Par Adam Kinner

Yannick Rieu is Back in Town

Yannick Rieu, one of Quebec’s finest saxophonists, has been spending the year in Paris, at an apartment funded by the Conseil des Arts et des Lettres du Québec. That must be pretty nice, living in Paris on Quebec’s tab. But it’s obvious that Rieu hasn’t been lazing around, full of caviar and croissants. I saw him last night, visiting Montreal from his Paris sojourn, for the first of a string of performances at what has become the plateau’s only jazz club, Diese Onze.

Playing only soprano saxophone and interpreting bassist Adrian Vedady’s compositions, Rieu sounded as full and inventive as ever. Usually I'm a bit skeptical that the soprano can move me, so I was surprised at the richness and depth of his sound, out of an instrument that can sound so whiny and weak. He was full of poise and freedom, playing snaking lines that had ample time to breathe and that were delivered flawlessly.

Joining him on stage were some of Montreal’s great talents: the master bassist and composer Adrian Vedady, the young and inimitable Philippe Melanson on drums, and Francois Bourassa on piano—a charismatic leader in his own right. It made for a nice mix of young and old, with the maturity of Rieu and Bourassa tempering the energy of Melanson and Vedady.

Rieu will be camped out at Diese Onze for the rest of the week: Wednesday and Thursday with his large group “Spectrum,” Friday in a two-bass quartet, and Saturday with his normal quartet. Check out the Diese Onze website for details. After this Rieu will be back in Paris until festival time, so these dates—in an intimate space to boot—may be the last time you’ll get to see him for a reasonable price.

���� La Presse

6 juillet 2008 | Mis à jour le 8 juillet 2008 Par Alain Brunet

Dave Young et Oliver Jones évoquent Oscar Peterson ; Les 50 ans de carrière de Michel Donato

(…) D'abord, au Gesù, le contrebassiste Michel Donato accueillait le pianiste François Bourassa et le saxophoniste Yannick Rieu. Chaude était l'atmosphère de la soirée dans cet amphithéâtre bondé, qui a culminé dans une séance d'improvisation collective autour d'un jazz-blues bien senti. Avec Michel Donato, dont on célébrait un demi-siècle de carrière, s'étaient précédemment succédé des duos de choix avec Karen Young, James Gelfand, André Leroux, François Bourassa et Yannick Rieu.

Ce dernier s'est retrouvé plus tard à la salle Wilfrid-Pelletier, où l'on commémorait le 25e anniversaire de l'étiquette de disques Justin Time.

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����Le Journal de Montréal 5 juin 2008 par Philippe Rezzonico

au FIJM : Justin Time a 25 ans

Le Festival international de jazz de Montréal soulignera les 25 ans d'existence de l'étiquette Justin Time durant sa 29e édition avec un spectacle réunissant plusieurs poulains du label montréalais. Le pianiste Oliver Jones, les chanteuses Ranee Lee, Coral Egan et Dawn Tyler Watson, le contrebassiste Michel Donato, le saxophoniste Yannick Rieu ainsi que le Montreal Jubilation Gospel Choir seront au nombre des artistes et groupes qui seront de la fête. Apport «Ce sera une belle occasion de souligner l'apport de cette compagnie de chez nous à la réputation internationale, fondée par Jim West, note Oliver Jones. Pour ma part, je vais aussi faire un concert en duo avec le légendaire Hank Jones, le 26 juin.» Le concert de Justin Time aura lieu le 5 juillet, à la salle Wilfrid-Pelletier. Soit dit en passant, le FIJM confirme le retour dans une nouvelle version de Houdini, le spectacle musical. La production des créateurs montréalais Ben Gonshor et Elan Kunin a connu un succès monstre cet hiver dans le cadre du Festival Montréal en lumière. Elle sera présentée du 27 juin au 5 juillet au Théâtre Outremont. 2 juillet 2008 Par Caroline Ethier

au FIJM : Justin Time pour le concert de clôture

Le concert de clôture de la 29e édition du Festival international de jazz de Montréal mettra en vedette plusieurs artistes de l’étiquette jazz montréalaise Justin Time. Tout un cadeau pour l’étiquette qui célèbre cette année ses 25 ans d’existence.

Intitulée A Night to Remember, la dernière soirée jazzée qui aura lieu le samedi 5 juillet prochain promet d’être mémorable.

Seront réunis sur scène Billy Bang, Ranee Lee, le Montreal Jubilation Choir, Coral Egan, Yannick Rieu, Chet Doxas, la nouvelle recrue Lorraine Klaasen (fille de Thandie Klaasen, «la chanteuse préférée de Nelson Mandela»), Dawn Tyler Watson et Paul Deslauriers, Brian Lee & The Blues Power Band, et bien sûr, Oliver Jones, le tout premier artiste à paraître chez Justin Time.

«Il est fascinant de constater le respect qu’a gagné l’étiquette avec les années. Je crois sincèrement que nous avons la meilleure étiquette de jazz indépendante au Canada», avoue fièrement Jim West, fondateur de Justin Time.

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MEDIAS - 2007

����VOIR 8 novembre 2007 Par Stanley Péan

Saint-Gervais - Yannick Rieu Ma cote : Tous les mercredis depuis octobre et jusqu'à la mi-décembre, Yannick Rieu enregistre devant public au Dièse Onze la matière brute de son prochain CD. D'ici la parution de celui-là, on peut savourer ce Saint-Gervais capté live aux 7 Lézards, à Paris, avec Nicolas Rageau (contrebasse) et Philippe Soirat (batterie). Immortalisée par Sonny Rollins (dont Rieu reprend la Freedom Suite), la formule du trio saxo-contrebasse-batterie est assez casse-cou parce que, sans le support harmonique d'un piano, la musique exige une complicité et un sens mélodique sans faille. C'est le cas ici, tant dans les relectures que dans les compos originales. Et puis il y a ce son de saxo, ample, enveloppant. Un must!

« Rieu décline son discours sur le monde de la finesse.» LE DEVOIR « Une sonorité à la beauté irradiante, avec de l’âme surtout et un discours entier.» ICI

�Shanghailist, Shanghai

L’ensemble Yannick Rieu en Chine Shanghai Fuxing International Jazz Festival et Festival de Jazz de Beijing, 14 sept au 8 oct 2007 Definitely one of the highlights of the festival, his group played a unique type of jazz with sensitivity and communication among the players.

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����L’Express No 46, 20 au 26 novembre 2007 Par Dominique Denis

Dans l’intimité du jazz

J’ai toujours eu un faible pour les disques de jazz qui nous parlent sur le ton de la confidence, comme le ferait un vieil ami, instaurant d’emblée une intimité qui prédispose à l’écoute attentive et, du coup, à l’écoute intelligente. Et très rares sont les jazzmen capables d’établir un tel rapport avec autant d’aisance que Yannick Rieu, comme en témoigne Saint-Gervais (Justin Time/Fusion III), son huitième album à titre de leader.

Mais on aurait tort d’en conclure que la musique du saxophoniste, né au Québec de parents français, est facile. C’est simplement que Rieu masque ses procédés, nous faisant oublier tout le travail neuronal pour mieux nous en faire partager les fruits.

Ses idées prennent la forme d’un long chant, dont la fluidité et la cohérence laissent fréquemment pantois. C’est sans doute pour cela qu’on a l’impression que cette musique sort de lui comme l’eau sort d’un robinet, une impression tangible dès les premières mesures de I’ll Never Stop Loving You, qui donne le ton à l’album.

Complices aussi discrètes qu’attentives, la contrebasse de Nicolas Rageau et la batterie de Philippe Soirat instaurent d’emblée le chiaroscuro nécessaire, laissant deviner l’intimité feutrée du 7 Lézards, cette petite salle parisienne où eut lieu l’enregistrement en décembre dernier.

À ce stade de son développement, Rieu se trouve, me semble-t-il, au croisement de Stan Getz et Lee Konitz, deux saxophonistes viscéralement incapables de la moindre laideur, et que l’on suivrait sans hésiter dans leur quête d’absolu, devinant les récompenses qui nous attendent à chaque virage.

À l’écoute de Saint-Gervais, l’esprit bienveillant de ces maîtres à souffler n’est jamais loin, mais c’est un musicien habitant d’autres sphères – Glenn Gould, en l’occurrence – qui m’est venu à l’idée. Le cinéaste Bruno Monsaigeon a dit un jour que le génie de Gould était de donner à chaque auditeur le sentiment miraculeux de savoir lire la musique de Bach. Rieu possède le même don: à l’écouter penser tout haut sa musique intérieure, on a la sensation grisante de parler, nous aussi, le riche langage du jazz.

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���� Le Devoir 3 et 4 novembre 2007 Par Serge Truffaut

Jazz - L'hameçon de Yannick Rieu Parfois, lorsqu'on écoute pour la première fois un album, il arrive qu'on joue à... saute-mouton. Qu'on zappe un morceau parce que la curiosité pour le suivant est plus marqué. Parfois, c'est tout le contraire. Dès les premières notes du premier morceau, on est happé, ferré, accroché. Ce fut le cas cette semaine lorsqu'on a entendu la nouvelle production du saxophoniste ténor Yannick Rieu, intitulée Saint-Gervais. Enregistrée en public dans un petit club parisien baptisé Les 7 Lézards, elle a paru sur étiquette Justin Time. Bon, cela précisé, reprenons le fil de notre propos. Non seulement on a été capté dès l'introduction, mais on l'a écoutée, savourée plusieurs fois d'affilée. Comme si on voulait ausculter cet objet sonore dans ses moindres détails. On était à l'affût. Comme si on voulait débusquer chacune de ses qualités. Chose étonnante, le tout a été accompli avec un coefficient de difficulté élevé. De-que-cé? Ils sont trois, juste trois. On insiste: il n'y a ni piano, ni guitare, ni trompette, ni oud, ni accordéon, ni trombone, ni cor anglais, le bien nommé French horn en verlan. Ils sont trois: Rieu, Nicolas Rageau à la contrebasse et Philippe Soirat à la batterie. Et alors? Eh bien, qui dit trois signifie qu'il faut se débrouiller avec trois fois rien. Qui dit trois implique la comparaison avec d'autres trois parce que les trois dans l'histoire du jazz sont rares. On pense évidemment à Sonny Rollins et sa Freedom Suite, on pense également à Teddy Edwards et à l'aventure qu'il a menée avec Billy Higgins et Christian McBride. Puis? Rieu et ses comparses renouvellent le genre. C'est tout ce qu'il y a de sérieux. Parce qu'ils ont un sens de la mélodie, une maîtrise de la mélodie, de la lenteur, de la volupté, aussi étonnant que séduisant. Si vous aimez les ballades revues et corrigées par Stan Getz, vous adorerez ce Saint-Gervais. Si vous aimez les développements qui ont fait la réputation de Dexter Gordon, celui des enregistrements Steeple-Chase/Inner City, vous serez comblés. Car outre l'ampleur de son son, Rieu décline son discours sur le mode de la finesse. Comme s'il tenait mordicus à rendre hommage aux beautés composées par autrui. Il interprète du Rollins, du Sammy Cahn et Johnny Burke. Lorsqu'il ne prend pas à sa charge les thèmes écrits par ces messieurs, il nous propose ses propres visions musicales du monde. Et alors? Elles tiennent drôlement la comparaison. C'est très sérieux. Tellement qu'on souhaite que son prochain opus soit fait uniquement de ses compositions. Tout est dit. En fait, pas tout à fait: achetez-le. Nom dé diou! http://www.ledevoir.com/2007/11/03/162933.html

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���� VOIR 28 juin 2007 Par Stanley Péan

Yannick Rieu - Brève musique

Ambitieux, Yannick Rieu? Audacieux? Et comment! Depuis des années, le plus coltranien de nos saxophonistes fait alterner sa production phonographique entre des oeuvres en formation acoustique (Little Zab, vol. I et II; I Is Memory) et d'autres en formation électrique (Non-Acoustic Project). Dans le cadre de la soirée de clôture de l'Off Festival de jazz, on l'entendra au sein du quintette du pianiste Jean-François Groulx, au Lion d'Or le 1er juillet à 20 h. Puis, dans un spectacle conçu pour le FIJM, Rieu proposera un aperçu de toutes les musiques qui l'allument en compagnie de musiciens parmi les plus doués de la scène jazz québécoise, en l'occurrence le contrebassiste Michel Donato, l'excellent batteur Toni Albino et le claviériste Daniel Thouin, au Gesù le 6 juillet à 18 h.

���� VOIR – PAGE WEB sur YANNICK RIEU

Yannick Rieu Canada, France, Allemagne, Suisse, Brésil, le jazzman Yannick Rieu a baladé son saxophone tout autour du monde. Celui qui, en 1988, a été classé dans les 20 saxophonistes les plus prometteurs du monde par la bible du jazz "Down Beat", s'est déjà produit aux côtés de Dizzy Gillespie, Jon Hendricks, Horace Parlan, ou Bill Carrothers. C'est En 1992, il produit un premier disque formé de ses compositions et de classiques du jazz revisités, Il a reçu le "Prix Oscar Peterson" 2006 pour la qualité de son travail et le rayonnement de celui-ci au Canada.

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MEDIAS - 2006

����La Presse

PUBLIÉ LE DIMANCHE 9 JUILLET 2006

LA PERSONNALITÉ DE LA SEMAINE ENCORE PLUS QUE DU TALENT, DE L’INTELLIGENCE, MÊME DU GÉNIE,

L’EXCELLENCE NAÎT DE L’EFFORT

Yannick Rieu

Le jazz lui colle a la peau, mais il est amoureux de toute musique. Au Festival International de Jazz de Montréal, c’est Yannick Rieu qui a reçu le Prix Oscar Peterson, honneur qui récompense les musiciens qui contribuent à faire connaître et promouvoir le jazz canadien. C’est un personnage volubile et passionné, résolument engagé. Contre la misère, contre la guerre. Il ne fait pas une carrière de musicien qui réussit, confortable sur ses lauriers, mais préfère de loin continuer d’explorer, de « remettre cent fois sur le métier son ouvrage », et d’offrir au public différentes facettes de son talent. Il voit ainsi son rôle d’artiste. La musique est pour lui une source inépuisable de découvertes et d’émotions qu’il tient à partager. Véritable virtuose du saxophone, Yannick Rieu ne recherche pas l’effet prétentieux, mais veut rester comme un enfant, attentif et émerveillé devant tous les cadeaux de la vie.

����FIJM

1 juillet 2006

Yannick Rieu

Hier soir, j'ai assisté à mon premier spectacle en salle du Festival International de Jazz de Montréal 2006, celui de Yannick Rieu au Gésu. Laurent Saulnier, programmateur et V.P du Festival, en a profité pour lui remettre le Prix Oscar Peterson qui souligne l'ensemble de son œuvre originale. Il rejoint dans ce groupe de lauréats les Diana Krall et Oliver Jones, entre autres. Hier, Yannick Rieu était accompagné de François Bourassa au piano, Guy Boisvert à la contrebasse, Adrian Vedady aussi à la contrebasse et Michel Lambert à la batterie. Yannick Rieu alternait, quant à lui, entre le saxophone soprano et ténor.

�Shanghai Cultural Information

Yannick Rieu Quartet en Chine En octobre 2006, le Yannick Rieu Quartet a été invité par le Shanghai Fuxing International Jazz Festival. Ce quatuor comprenant Simon Goubert (France) à la batterie, Adrian Vedady (Canada) à la contrebasse et le pianiste Jianyi Huang (Chine) a laissé une forte impression sur les médias et le public chinois.

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Yannick Rieu récipiendaire du Prix Oscar Peterson

Montréal, le jeudi 29 juin 2006 – Le Festival International de Jazz de Montréal décerne cette année le Prix Oscar Peterson au saxophoniste et compositeur québécois Yannick Rieu. Le Prix lui sera remis au cours d’un point de presse qui aura lieu cet après-midi, à 13 h, au Salon Mont-Royal du Hyatt Regency Montréal. Le trophée lui sera également présenté sur scène, à l’occasion du concert que l’artiste donnera demain, vendredi 30 juin, à 18 h, au Gesù – Centre de créativité, dans le cadre de la série Jazz d’ici La Presse. Yannick Rieu est le 18e artiste à recevoir le Prix Oscar Peterson, créé lors de la 10e édition du Festival, en 1989, afin de souligner la qualité de l’art d’un musicien et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien. Reconnu comme l’un des saxophonistes les plus talentueux de la scène mondiale (entre autres par la bible américaine du jazz, Down Beat), le Québécois Yannick Rieu s’est produit à travers le monde et collectionne les éloges et les prix autant pour ses disques que pour ses prestations sur scène. Il entame sa carrière professionnelle à Montréal, en 1984, et collabore entre autres avec Vic Vogel, Bernard Primeau, Guy Nadon et Jean Beaudet. Musicien intense et sans compromis, le saxophone ténor est en constante recherche musicale, cherchant un sens à cette musique. Dans cette optique, Yannick Rieu privilégie de plus en plus le dépouillement, sans pour autant céder à la facilité ; au contraire, le musicien n’aime pas « s’installer » et cherche plutôt le déséquilibre, préférant l’incertitude et la vigilance du funambule. En remportant le Prix Oscar Peterson, Yannick Rieu succède à Bernard Primeau (2005), Diana Krall (2004), Kenny Wheeler (2003), Lorraine Desmarais (2002), Moe Kofman (2001), Charles Biddle (2000), Maynard Ferguson (1999), Guy Nadon (1998), Rob McConnell (1997), Nelson Symonds (1996), Michel Donato (1995), Paul Bley (1994), Fraser MacPherson (1993), Vic Vogel (1992), UZEB (1991), Oliver Jones (1990) et, bien sûr, à Oscar Peterson (1989). Source : Festival International de Jazz de Montréal www.montrealjazzfest.com

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���� Journal de Montréal 30 juin 2006

La consécration de Yannick Rieu Longtemps éloigné de la scène montréalaise, le saxophoniste Yannick Rieu recevra le prix Oscar-Peterson. Portrait d'un surdoué qui nous offrira, pour cet évènement d'importance, un concert avec deux trios. Si certains musiciens de jazz ont visité d'autres rivages pour accéder à la réussite, Yannick Rieu est toujours resté fidèle à lui-même, que ce soit payant ou non. Au cœur de son travail, il y a bien entendu l'improvisation, la recherche de thèmes fouillés, parfois incendiaires, et toujours la liberté de faire ce que l'on veut en tout temps. Cette quête du savoir l'aura mené pendant plus d'une décennie sur le continent européen où il aura fréquenté la crème des musiciens, tout en élargissant de façon spectaculaire son bagage musical. À l'automne 2005, il faisait paraître I is Memory, album surprenant où se côtoyaient les influences de Sydney Bechet, John Coltrane, Michel Portal et Steve Lacy, qui fut certainement son maître à penser. Entre deux lectures philosophiques et l'incontournable culture physique nécessaire au bon fonctionnement du musicien, nous avons parlé remise de prix et métier. Vingt ans après - Après vingt ans de travail, vous voilà récompensé par vos pairs. En deux temps, que représentent Oscar Peterson puis la remise du prix? «Souvent considéré comme un pianiste de jazz dit classique, ce grand musicien est à mes yeux un boulimique, chez qui tout le monde peut trouver une source d'inspiration. Que vous aimiez le ragtime, le swing, le jazz modal à la Bill Evans ou le style Herbie Hancock, Peterson est tout cela sans jamais avoir eu à copier qui ce soit. J'aime cette force de caractère qui pousse le musicien à se dépasser.» - Un peu comme vous. «Si vous le dites! Dans notre métier, surtout celui de créateur, la reconnaissance est souvent tardive. Quand les gens du Festival de jazz m'ont annoncé que j'étais le nouveau lauréat, j'ai immédiatement pensé à certains de mes collègues beaucoup plus talentueux que moi. Mais tant mieux, si cela peut ouvrir de nouvelles portes dans un monde en constante évolution, le jazz comme toute autre musique créatrice subit les contrecoups de la mondialisation, du piratage et d'un manque d'intérêt. Il faut que les musiciens arrivent à vivre de leur art, et pas uniquement deux semaines par année.» 2 X 3 = 5 Sous ce titre mystérieux se cachent les grandes lignes du concert, que Yannick Rieu donnera ce soir. Avec deux trios et le pianiste François Bourassa, que nous présentera-t-il ? «En grande partie des extraits de mon nouveau disque I is Memory, bien qu'il y ait toute une différence entre le studio et la scène. Il faut savoir captiver l'auditoire, modifier certaines lignes et s'adapter.» Pour cela, nous lui faisons confiance.

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���� VOIR 22 juin 2006 Par Denys Lelièvre

Deux fois Rieu Yannick Rieu: "J'ai toujours poussé les choses (...). Je n'ai pas attendu. J'ai, plus que jamais auparavant, le goût de partager. J'ai le sentiment d'apporter ma petite pierre." Le saxophoniste Yannick Rieu, récipiendaire du prix Oscar-Peterson 2006, nous présentera son travail le plus récent dans le contexte de deux trios qui joueront en alternance. Le projet Yannick Rieu Trio 2 X 3 = 5 s'inscrit dans la fort belle série Jazz d'ici qui regroupe chaque année plusieurs des musiciens les plus accomplis de la scène du jazz à Montréal. À l'automne 2005, le compositeur et interprète faisait paraître un septième album, "I" Is Memory, qui s'attira les éloges de la critique. Rieu aime reprendre des matériaux déjà utilisés, les exposer au danger, les explorer.

Le frottement de deux trios, l'un saxophone-piano-contrebasse, l'autre saxophone-contrebasse-batterie, permet de mener la recherche plus loin et d'ouvrir la voie vers l'inconnu: ""I" Is Memory était déjà une amorce de ça. Je veux présenter l'aboutissement de certaines idées. Je veux que le contraste entre les deux trios soit évident. Le trio avec la batterie sera plus énergique, plus robuste. À la fin, nous ferons une pièce tous ensemble." Le premier trio est formé de François Bourassa, Guy Boisvert et Rieu; le second, d'Adrian Velady, Michel Lambert et Rieu: "J'aime la façon dont Adrian pose ses notes. Ce que j'aime chez Michel, comme chez Robbie Kuster d'ailleurs, c'est son approche très mélodique. Il faut dire qu'il écrit beaucoup de musique." De quoi sera composé le répertoire? "De quelques standards, comme Like Someone in Love, Giant Steps, une chanson de Charles Trenet, le premier mouvement de l'oeuvre de Max Roach Freedom Suite."

Le FIJM remettra cette année à Yannick Rieu le prestigieux prix Oscar-Peterson qui souligne la qualité d'un musicien et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien. Il en sera le 18e récipiendaire, après les Oliver Jones, Paul Bley, Michel Donato, Diana Krall, Kenny Wheeler, Bernard Primeau. Le jury aura sans doute voulu souligner sa persévérance, son entêtement à se forger une identité et, du même coup, l'inspiration qu'il aura su donner à de jeunes créateurs: "Ma première réaction fut de dire que plusieurs autres musiciens auraient mérité ce prix. Des musiciens que j'admire. Des gens qui ont tracé une voie qui leur est propre. J'ai toujours poussé les choses, mais pas dans un but carriériste. Je n'ai pas attendu. J'ai, plus que jamais auparavant, le goût de partager. J'ai le sentiment d'apporter ma petite pierre."

Yannick Rieu a toujours nourri une grande passion pour plusieurs genres de musique, la chanson en particulier. Au moment de notre entretien, joue derrière lui la musique d'Orlando Gibbons, l'un des grands compositeurs de musique polyphonique.

C'est ainsi qu'il écrit la musique des spectacles de danse de Louise Lecavalier et l'interprète sur scène. Au début 2005, la danseuse créait Cobalt rouge, avec la complicité de Marc Boivin, Masahuru Imazu et Ted Robinson. À l'automne, la troupe se rendra en Extrême-Orient: "Nous irons en Chine, en Corée. Louise s'est fait opérer à la hanche au printemps dernier, et depuis, elle a retrouvé beaucoup de souplesse. Pour la musique, c'est très écrit. L'improvisation déstabilise les danseurs. Dans ce contexte, je ne joue que du soprano."

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���� 7lezards.com 1 juin 2006 Par Caroline Volcovici

Trio Yannick Rieu

Ethéré, épuré et minimaliste, le dernier album "I" is Memory (Effendi ) du saxophoniste Yannick Rieu semble inspiré par une quête profonde, celle du son ultime.L'ambiance nocturne de l'album est une vraie splendeur, qui enferme en son sein des compositions d'une grande finesse. Yannick revient ici avec un projet intimiste ou les duos et les trios mettent à l'honneur son immense talent, comme un peintre avec un trait ou une ligne pour faire ressortir, définir, suggérer une forme ou un ensemble de formes en mettant en relief des morceaux frontières /charnières. Pour ces deux soirées en trio il retrouve deux de ses compagnons/complices en musique parisiens...

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MEDIAS - 2005

Album "I" Is Memory Effendi FND 055, paru en 2005 avec François Bourassa (p) Guy Boisvert (b) Philippe Soirat (dr) Christian Lagueux (perc)

Prix de l’ADISQ : Félix de album de l'année 2006 - catégorie jazz création

����VOIR 6 octobre 2005 Par Denys Lelièvre

"I" Is Memory - Yannick Rieu Ma cote : Le dernier disque de Yannick Rieu, "I" Is Memory, est le fruit d'une profonde démarche spirituelle. Le désir d'éviter l'esbroufe pour aller plutôt vers le dépouillement, l'épuration, l'essentiel. La quête d'un sens profond. Le souffleur désirait retrouver un son plus acoustique, le son du piano en particulier. C'est ainsi qu'il s'est entouré de François Bourassa et de Guy Boisvert pour former, en tournée, un trio homogène. Cela prend des musiciens qui possèdent une qualité d'écoute exceptionnelle. Sur le disque, Philippe Soirat (batterie) et Christian Lagueux (percussions) se joignent au saxophoniste pour des échanges en duos. Certaines pièces anciennes sont retravaillées, prennent un coup de jeunesse. Dans ces pièces, pour la plupart au caractère très intimiste, le lyrisme abonde (Song H, PSG). L'impression que chaque note choisie est la meilleure.

����Québec Audio, Montréal 2005 Par Gilles Archambault Ce disque marquerait une rupture, en ceci que Rieu apparait plus que jamais comme un créateur d'ambiances sonores. Jamais, à mon sens, sa sonorité n'a été aussi empreinte de lyrisme.

����Jazzman, Paris Le plus grand poète des jazzmen canadiens.

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� www.allboutjazz.com 2005 Par Mark F. Turner

”I” Is Memory The thrust of many recent jazz recordings has been to play fast and loud, pushing the limits of the music. But creativity also runs in the slower lanes, as on “I” Is Memory. Saxophonist Yannick Rieu was noted by Downbeat magazine in 1998 as one of the most promising new saxophonists, along with Branford Marsalis and Joe Lovano; Rieu has earned acclaim and respect with his recordings and performances in France, Canada, and the United States.

”I” Is Memory takes its time. Quiet and introspective, but never somnolent, the music finds the leader in a number of duo and trio settings with compositions that are interlaced with rich and varied textures, as on the title piece, which features Rieu’s soprano dancing with the colorful percussion of Christian Lagueux. Other tunes may find the saxophonist in a trio with the heralded Canadian pianist François Bourassa and bassist Guy Boisvert, or paired with drummer Philippe Soirat.

Rieu’s sound brings to mind sax leaders Wayne Shorter and Ravi Coltrane with his brush-like phrasing and probing lines on the exquisite “Hazy Listening” and “Petit Songe Garanti,” where Rieu also integrates electronically sampled children's voices from a playground to create a dream-like sequence. Although his technique is one of poise, he also can heartily swing, as on the sax/drum duo “Like Someone In Love.” The other musicians’ contributions are key in creating atmospheric and cool vibrations of tempo, melody, and style. If you’ve never heard of Yannick Rieu, this recording would make a fine introduction.

Track listing: Watp; R O; Song H; Like Someone In Love; Petit Songe Garanti; Hazy Listening; Roja; PSG; I Is Memory.

Personnel: Yannick Rieu: soprano & tenor saxophones/sampling; François Bourassa: piano; Guy Boisvert: bass; Christian Lagueux: percussion; Philippe Soirat: drums.

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MEDIAS - 2003

����Le Journal de Montréal 26 juin 2003 Par Philippe Rezzonico et Patrick Gauthier

24e FIJM: chaud devant! La 24e édition du Festival international de Jazz de Montréal a pris son envol ce midi dans la chaleur. Au menu: dix jours de musique en plein air et en salle pour tous les goûts. Outre la chaleur, la météo semble vouloir être du côté des festivaliers et organisateurs. Voici un survol des spectacles à venir.

Une programmation locale relevée

Fait remarquable: on retrouve une pointure locale dans presque toutes les séries en salle: Vic Vogel (Les Grands Concerts), Bob Walsh (Les Couleurs), Térez Montcalm (Chanteuses, Chanteuses), François Théberge (invité par Lee Konitz dans la série Invitation), Gino Vannelli (Pleins feux), Tom Walsh (Jazz contemporain), Bet. e and Stef (Rythmes), François Bourassa (Piano solo), François Carrier (Jazz dans la nuit) et Ramasutra (Les Nuits).

La série Jazz d’ici est également relevée cette année, à commencer par l’étonnant trio deux basses-une batterie que nous offre Michel Donato ce soir.

Charles Papasoff, Yves Nadeau, Jean Beaudet, Jeff Johnston, l’alléchant Effendi Jazz Lab, le François Bourassa Trio, l’excellente Christine Jensen et l’éclatant saxophoniste Yannick Rieu offrent autant de concerts incontournables pour l’amateur.

Notre talent local brillera sur les scènes extérieures également. Il faut voir [Iks], les trio et quartette de Yannick Rieu, le batteur Guy Nadon et le groupe ska The Kingpins.

���� FIJM

6 concerts au FIJM 2003 : 2 juillet Yannick Rieu Non Acoustic Project 22h 3 juillet Yannick Rieu Trio 19h et 22h 4 juillet Yannick Rieu Quartette 19h et 22h 5 juillet Yannick Rieu « Special Project » 18h Yannick Rieu, voici un musiciens intelligent, combatif, aussi habile à discuter jazz qu'à en jouer en mode improvisation libre et audacieuse et ce, pendant pas moins de six prestations au Festival en 2003.

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MEDIAS - 2002

Album Non Acoustic Project Effendi FND 026, paru en 2002 avec Daniel Thouin (k) Al Baculis (b) Tony Albino (dr)

����VOIR 26 septembre 2002 Par Gilles Tremblay

Non Acoustic Project - Yannick Rieu Ma cote : Le nouveau projet de Yannick Rieu explore ce qui s'avère pour lui de nouvelles avenues. Sur Non Acoustic Project, le propos se fait plus libre, l'improvisation plus débridée en restant toujours aussi maîtrisée. Rieu recherche de nouvelles sonorités par l'intervention de l'électronique (échantillonnage, réverbération) jumelée à de solides performances musicales de Maxime Saint-Pierre, trompette, Daniel Thouin, claviers, Al Baculis, basse, et Tony Albino, batterie. Et il faut bien avouer, à l'écoute de Groove 6.1, The Man with the Green Horn ou Marc M., que le résultat dépasse toutes les attentes.

����Québec Audio, Montréal www.quebecaudio.com 2002 Une subtilité et une intériorité qui ne sont pas des caractéristiques que l'on rencontre si souvent en jazz.

����club-culture.com 2002 Par Francine Charrette Des pièces éclectiques, effervescentes, thématiques, marginales. Voici un disque qui s’inscrit à vif et sans ambiguïté dans la catégorie résonante et créatrice de Rieu. Moments poétiques, variété des thèmes et des climats, vision intérieure, aux parfums tantôt orientaux, une modernité indéniable, une vigueur, une précision des lignes et une puissance actuelle. Yannick Rieu est un musicien actuel, original qui mêle bien les courants. Il garde cependant un accent très « West Coast » charmant. La musique de Yannick Rieu en est une qui ne fait aucune concession. Elle est impulsive comme la gestuelle de premier jet pour le peintre…

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Album Sax Summit Disques SRC 3001, paru en 2002

����Radio-Canada octobre 2002 - PUBLICITÉ Les disques SRC propose un enregistrement dédié au saxophone, symbole même de cette musique. Ce disque met en vedette sept saxophonistes regroupés sous le titre SAX SUMMIT (le Sommet du Sax). Ce projet a été enregistré au Studio Glenn Gould de Toronto en janvier 2002 lors d'une grande soirée jazz sous la direction musicale de PHIL DWYER : Ce disque regroupe de très grands interprètes. Le directeur musical PHIL DWYER, que l'on retrouve également au sax ténor et soprano, a été décrit comme un " musicien complet ". Il étonne constamment dans son approche de ce répertoire et il signe les arrangements de cet album et la composition de la pièce intitulée Appearing Nightly. Au sax ténor on retrouve SEAMUS BLAKE, et MIKE MURLEY, récipiendaire à quatre reprises du titre Saxophoniste ténor de l'année de la revue Jazz Report's; Mike Murley joue aussi du sax soprano sur cet album. Également au sax ténor, le lauréat d'un prix Juno P.J. PERRY, et CAMPBELL RYGA, dont on retrouve le nom sur plus de trente enregistrements jazz. Ce disque met également en vedette YANNICK RIEU, un musicien d'une grande rigueur et d'une intensité musicale surprenante. La revue Downbeat a décrit Yannick Rieu comme faisant parti des vingt saxophonistes les plus prometteurs de la nouvelle génération. Et pour compléter ce sextet de sax, PERRY WHITE, un musicien que l'on retrouve aussi bien sur des enregistrements de Shuffle Demons que de Boss Brass, et dont le travail couvre des répertoires allant du jazz aux compositions pour la télévision et la radio. Pour accompagner ces six musiciens exceptionnels, on retrouve le pianiste MARK EISENMAN, le bassiste NEIL SWAINSON, ainsi que TERRY CLARKE à la batterie.

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MEDIAS - 2001

����OFF Festival 2001 juin 2001 - PUBLICITÉ

2e Off-Festival de jazz de Montréal Faire « bands » à part Pour la deuxième année consécutive, le Festival International de Jazz de Montréal rencontre la fronde des musiciens locaux qui estiment que le grand festival les délaisse au profit des musiciens étrangers. Ils ont réagi en créant leur propre festival. Ce n’est pas le public qui s’en plaindra. (…) C’est au saxophoniste Yannick Rieu qu’on a confié le soin de donner le coup d’envoi officiel de l’événement, avec rien de moins qu’un programme double. Au Lion d’Or le 28 juin à 20h30, Rieu se produira d’abord en formation acoustique avec le guitariste Sylvain Provost et le bassiste Norman Lachapelle, deux virtuoses et complices de longue date ; puis, pour le deuxième concert, Rieu sollicitera une formation élargie, son Non-Acoustic Project, avec Daniel Thouin aux claviers, Al Baculis à la basse, Ben Charest à la guitare, Maxime St-Pierre à la trompette et Tony Albino à la batterie.

���� Citizenjazz.com 2 juillet 2001

Echos de la note bleue Quitter David Murray et ses troupes au théâtre Maisonneuve pour retrouver Yannick Rieu et les siennes au Lion d’Or, c’est passer d’un éblouissement à un autre, de même acabit. J’arrive à temps pour la deuxième partie de son concert, coup d’envoi officiel de la programmation du off. Classé parmi les vingt meilleurs saxophonistes au monde par le magazine Down Beat en 1988, Rieu a écumé au fil des années 80 les bars de la métropole en compagnie du bassiste Normand Guilbeault et du batteur Michel Ratté, combo visiblement inspiré des trios sans piano de Sonny Rollins, l’un des mentors de Rieu. Outre Rollins, ce Saguenéeen d’adoption revendique des influences nombreuses et diverses qui vont de Miles Davis à Glenn Gould, en passant inévitablement par John Coltrane. Revenu à Montréal après un séjour de quelques années à Paris, Rieu a repris la tournée des bars montréalais, quoiqu’on ait pu l’entendre principalement au Café Sarajevo les mardis soirs. Saxophoniste qui tend volontiers vers le paroxysme, Rieu n’est cependant pas bâillonné par le legs coltranien. Au contraire, sa maturité tôt acquise lui a permis de vite transcender cette influence pour en arriver à articuler son style éminemment personnel. Pour ce set avec son « Non Acoustic Project », Rieu s’est entouré des solides escrimeurs que sont le claviériste Daniel Thouin, le guitariste Benoît Charest, le bassiste Al Baculis Jr., le trompettiste Maxime St-Pierre et le batteur Tony Albino. Au programme, des compos aux structures ouvertes, aux climats volontiers sombres qui n’étaient pas sans évoquer la période Bitches Brew de Miles et le meilleur des débuts de Weather Report. Visiblement ravi l’accueil d’un public chaleureux et conquis, Rieu s’est montré à la hauteur de sa réputation. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? » n’a cessé de répéter Rieu, comme un mantra, en guise d’introduction à chaque pièce. Pourquoi parler quand la musique, comme une image, vaut bien mille mots ou plus ? En tout cas, ce set nous donne la force de patienter jusqu’à la sortie en août prochain du nouveau disque de Rieu, intitulé Little Zab, vol. 2 – qui fera suite au premier Little Zab (Effendi) qui lui a mérité le Félix du meilleur album de jazz au Gala de l’ADISQ en 2000.

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Album Little Zab 2 Effendi FND 021, paru en 2001 avec Frédéric Alarie (b) Norman Lachapelle (gb) Sylvain Provost (g) Philippe Soirat (dr)

Nominations de l’ADISQ : album jazz et compositeur de l’année 2002

����VOIR 13 décembre 2001 Par Claude Côté

Little Zab2 - Yannick Rieu Ma cote : En format quintette (Fredéric Alarie, contrebasse, Norman Lachapelle, guitares basses, Sylvain Provost, guitares, Philippe Soirat, batterie et lui-même au sax ténor), Yannick Rieu propose un disque aux sonorités veloutées et apaisantes. Allure détendue quel que soit le tempo: entre finesse et densité, Rieu tient un discours à l'équilibre remarquable. Les sonorités rugueuses des débuts se font désormais souples et moelleuses, ses effets d'attaque et ses phrases serrées ne se refusent plus les douces enjolivures qui rehaussent son jeu. Est-ce parce que Yannick est devenu père de jumeaux? On pourrait aisément croire que cette étape de sa vie rejaillit sur sa façon de jouer. Coulant et fluide comme ça, c'est presque du Ben Webster. Brillant.

����Québec Audio, Montréal www.quebecaudio.com 2001 Une subtilité et une intériorité qui ne sont pas des caractéristiques que l’on rencontre si souvent en jazz. Aucun accroc, aucune dissonance dans la démonstration.

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MEDIAS - 2000

Album Little Zab Effendi FND 007, paru en 1999 avec Sylvain Provost (g) Frédéric Alarie (b) Guy Boisvert (b) Philippe Soirat (dr)

Prix de l’ADISQ: Félix du meilleur album jazz de l'année 2000

����Le Soleil, Québec 2000 Dès qu’il s’approprie l’anche, le souffle nous frappe au coeur. La rencontre du saxo de Rieu et de la guitare de Provost nous amène à croire, le temps de quelque notes, que le ciel existe. Tout ça n’est que beau. Rien de trop. Que de l’essentiel !

����Jazzman, Paris 2000 L'un des plus beaux disques de ballades de ces dernières années.

����Jazz Hot, Paris 2000 Un saxophone dont le son recherche en permanence la beauté, la tendresse et le cœur. Une sorte de défie, car d'ordinaire le lyrisme va rarement avec la pudeur, la distance.

����Son et Image avril 2000 - ENTREVUE Yannick Rieu : « Pouvoir jouer de toutes les musiques sans nécessairement les étiqueter, les définir, qu'elles soient actuelles, contemporaines ou pur jazz. […] Je suis vivement intéressé par les défis nouveaux qu'apportent les contextes en mutation du monde musical. Je ne veux pas rester en place, car la monotonie et la routine m'endorment et alors je ne sais plus créer. J'ai compris depuis longtemps que le vertige et le déséquilibre sont des moteurs créateurs dans ma vie. Ils me forcent à aller plus en avant et plus loin. »

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����Radio-Canada 24 septembre 2000 Par Marc Fortin En l987, le magazine de jazz DownBeat classait Yannick Rieu dans les dix saxophonistes de la relève à surveiller. Ce chroniqueur ne s'était pas trompé et la preuve en est faite avec ce récent enregistrement Little Zab dans lequel le saxophoniste fait montre d'une profonde maturité. Les musiciens qui l'accompagnent donnent toute l'ampleur nécessaire à ce projet, de même que le choix des pièces : tirées du répertoire jazzistique, d'autres sont moins coutumières (Voir un ami pleurer/ J. Brel, ou Smile/C. Chaplin), en plus de cinq compositions. D'ailleurs, ces choix démontrent l'étendue des connaissances et des influences musicales de Yannick Rieu, la marque des grands.

����Clubculture.com (www.club-culture.ca) 2000 Par Michel Paul Beaudry Il faut dire dès le départ que le quartette de Yannick Rieu nous donne ici une prestation extraordinaire de "cool jazz" avec de magnifiques improvisations de la part du saxophoniste et leader du groupe. Little Zab est le quatrième disque de Yannick Rieu. Il comprend 11 pièces dont 5 sont des compositions originales complétées par une judicieuse sélection de pièces pas très connues du répertoire et par deux superbes ballades "Voir un ami pleurer" de Jacques Brel et "Smoke gets in your eyes" de Jerome Kern. Yannick Rieu, originaire du Saguenay, qui vit actuellement en France, revient régulièrement au Québec. Il déclare à qui veut bien l’entendre qu’il n’est pas un fan du jazz et que cette musique l’intéresse dans la mesure où elle lui permet d’improviser. Il ajoute que la musique classique et le fait de jouer en Europe avec des musiciens d’Afrique de l’Ouest le nourrissent beaucoup. Ses déclarations s’avèrent tout à fait vraies dans son dernier enregistrement. On a souvent comparé Rieu au grand saxophoniste ténor, John Coltrane. Il a, en effet, le souffle colossal et intense propre à ce dernier. Mais Rieu n’imite pas Coltrane, il le transcende. Dans ses duos ou ses solos, son instrument s’apparente à la voix d’un chanteur avec une prise de son très proche, très intime afin d’obtenir toutes les subtilités à l’intérieur du son ayant ainsi recours à une parcimonie de notes. Toutes ses improvisations demeurent joliment mélodiques. Yannick Rieu est fort bien appuyé par ses musiciens dans cet enregistrement impeccable du Studio Fast Foward exécuté par Denis Cadieux. Un très beau disque de jazz à ajouter à votre collection de CD. Je vous le recommande fortement et très chaleureusement. Tout au long de l’écoute, j’avais l’impression de me retrouver au "Black Bottom" ou à "La tête de lard", deux célèbres boîtes de jazz montréalaises du temps. J’y prenais mon pied régulièrement et je l’ai également pris avec Little Zab.

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MEDIAS - 1996

Album What Is The Colour Of Love Rose 4570, paru en 1995 avec Laurent Fickelson (p) Philippe Soirat (dr) Frédéric Alarie (b)

Prix de l’ADISQ: Félix du meilleur album jazz de l'année 1996

���� La Presse 1996 Par Alain Brunet Sa quête l’a fait parcourir toutes les tendances du jazz acoustique et il a finit par circonscrire son territoire: des structures compositionelles relativement simples, un certain classicisme, et toujours cette audace sur le plan de l'improvisation.

����Paroles et musique, Montréal 1996 Fignolées, inattendues, renversantes, les huit pièces, six de Yannick Rieu, une de John Coltrane (Giant Steps) et une de Frédéric Alarie, s’attaquent à l’émotion. Que vous soyez néophyte ou amateur éclairé, ses compositions vous transcendent.

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MEDIAS – 1994

Album SWEET GEOM Victo 030, paru en 1994 avec Frédéric Alarie (b) Paul Léger (dr)

Son deuxième disque, Sweet Geom, enregistré en concert au Festival de musique actuelle de Victoriaville en 1994, présente ses propres compositions et une interprétation de Freedom Suite de Sonny Rollins.

����Downbeat mai 1995 4 Stars - Very Good - "...Rieu combines gentility and delicacy with firmness and surety....terse linearity and granite tone....A strong composer, Rieu knows how to write memorable lines with lots of inherent possibilities....SWEET GEOM bears the mark of quality Canadian craftsmanship..."

����Jazz Magazine, Paris 1994 Yannick Rieu combine droiture de l’énoncé et tendresse sonore d’une façon très originale, jouant sur les valeurs du souffle et du grain de l’instrument, passant du murmure à l’éclat, du silence à la volubilité. Il se dégage de ce concert public une sorte de jouissance du bien dire qui mérite d’être soulignée.

����Le Devoir 1994 Un univers flamboyant, riche. Et prometteur.

����Orchêstra International, France 1994 Avec des manières de vieux briscard qui aurait beaucoup écouté les ténors de la West-Coast, Yannik Rieu se déchaine selon une technique de plus en plus personnelle, tenant d'une esthétique coltranienne, proche aussi de Sonny Rollins et d'autres impétueux souffleurs.

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MEDIAS – 1992,1991

Album In the Myth Amplitude 4011, paru en 1991 avec Michel Ratté (dr) Normand Guilbeault (b) Paul Bley (p), invité

In the Myth marque l’aboutissement de deux années d’exploration libre au Café Central à Montréal. Nomination à l’ADISQ - album jazz de l’année 1991

����VOIR 1992 Un souffle à la fois puissant et lyrique, parfois révolté. Un premier album d’une maturité étonnante.

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LIENS AUDIO-VIDEO / LINKS

Album Spectrum, entrevues et extraits musicaux 1) Entrevue « Plein spectre » en 3 parties avec Stanley Péan sur Espace Musique � http://musique.radio-canada.ca/blogue/blogue.asp?idBlogue=1018&id=120157#commentaire Spectrum désigne à la fois le nouvel album de Yannick Rieu et la formation à configuration variable avec laquelle il a conçu en studio et devant des publics montréalais et chinois une partie de cette musique. Lors de notre entretien la semaine dernière, le saxophoniste rappelle en effet que les morceaux que l’on peut voir et entendre sur son CD/DVD ont été partiellement enregistrés en atelier public, lors d’une résidence de création au club Dièse Onze. En ce sens, ces œuvres nées du collage d’improvisations en studio et en public prolongent les expérimentations du Non-Acoustic Project de Rieu et rappellent par leur esprit les aventures de Miles Davis dans les années 70. Sur le DVD inclus dans Spectrum, on trouve Rieu et quelques collègues en concert à Beijing, ville que le saxophoniste connaît fort bien pour y avoir séjourné à plusieurs reprises. Dans la dernière partie de notre entretien, le saxophoniste québécois me parle de sa vision de la société chinoise, du statut du jazz et des jazzmen là-bas. Flanqué de ses partenaires, Yannick Rieu poursuit cette semaine la tournée de lancement de Spectrum: ce soir, il se produit au restaurant Arousse à Sainte-Thérèse; vendredi, au Palais Montcalm de Québec; et samedi, chez Musique avant tout à Chicoutimi. Ensuite, Rieu s’envolera à nouveau vers la Chine, où il tournera du 22 mai au 16 juin à l’occasion de l’Expérience Jazz canadien 2009.

2) Entrevue « Une image vaut mille sons » avec Arnaud Aubin sur Radio-Montréal � http://cibl1015.com/radiomontreal/yannick-rieu-une-image-vaut-mille-sons

3) En spectacle au Dièse Onze (youtube.com) : Lancement de l’album Spectrum � http://www.youtube.com/watch?v=qjpdu8M8AVo&feature=channel_page Lancement d’Adrian Vedady � http://www.youtube.com/watch?v=tznNS0sAtPk&feature=channel_page