Zacharias-Le caractère satanique du sionisme

8/14/2019 Zacharias-Le caractre satanique du sionisme

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Zacharias

Le Caractre satanique duSionisme !

REPONSE A M. VINCENT MORLIER

Dmonstration de la radicale erreurde la thse contenue dans :

La rsurrection nationale d'Isral,signe eschatologique .

Novembre 2009

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Benot XV (1854-1922)

Les Juifs n'ont aucun droit de souverainet sur la Terre sainte.

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TABLE

Introduction

1. Examen dun raisonnement erron

2. Fausset de linterprtation des prophties voques

3. Sens rel des prophties,et nature vritable de la Terre promise par Dieu aux Juifs

4. caractre satanique du sionisme

Conclusion

Annexe :

La rsurrection nationale d'Isral, signe eschatologique (Extrait) Vincent Morlier

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AVERTISSEMENT

Rassurons immdiatement nos lecteurs, qui pourraient craindre de voir leur patiencesollicite excessivement. Point ne sera besoin dun gros in-folio pour mettre en vidence lerreur de M. Vincent Morlier. Celle-ci apparat rapidement et sans difficult particulire, car participant dune

logique inexacte et dune conception fausse de lHistoire, lune et lautre doubles, par leffet duneignorance mtaphysique et thologique singulire, dune incomprhension dramatique du sens desPromesses de lEcriture.

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REMARQUES

- 1) - Faute de possder une indication de pagination, on pardonnera le fait que nos citations

du texte de M. Morlier ne soient pas accompagnes de la prcision normative habituelleconcernant les pages voques en rfrence.

- 2) - Comme M. Morlier utilise de faon systmatique ce qualificatif, qui revient souventsous sa plume, cela facilitera le travail de son correcteur avant la publication, ventuelle, de soncontestable essai : ngationisme, scrit [ngationnisme] avec deux n , comme protectionnisme ou abolitionnisme.

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Introduction

Jrusalem, cit bienheureuse que le Seigneur avait cho fut la figure de l'glise

et la figure du ciel o Dieu se fait voir ses enfantsBossuet

Nous avons bien lu, attentivement, dans un esprit dcoute et de bienveillante disposition, au cas

les arguments seraient fonds et pourraient obliger une rvision de nos positions, les thses contenues dansLa rsurrection nationale d'Isral, signe eschatologique,texte que nous a fait parvenir Vincent Morlier1, et que nous joignonsici en Annexe, p. 27, pour que chacun puisse en prendre connaissance.

Cette lecture prsent effectue et il nous faut remercier M. Morlier pour le don de son esainsi envoy gnreusement par le biais des commentaires deLa Question - ce qui aura permis chacun depouvoir le dcouvrir et davoir accs directement lexpos argument et non censur de ses opinions - nallons donc rpondre, de faon synthtise videmment, car il nest pas dans notre intention de produire un lcomplet mme si le sujet pourrait aisment sy prter tant il soulve de nombreux points intressantspassionnants, mais duniquement clairer les lments fautifs de son raisonnement.

1 Voici le message introdutif de Vincent Morlier, par lequel il jusifiait l'envoi de son Essai : Un ami m'afait connatre votre blog, je constate avec rprobation votre "antisionisme" militant, que vous croyez couvpar l'autorit des papes s'tant positionn (damnablement) en la matire... Je crois qu'il y a d'abord uquestion de mots traiter, car on diabolise un mouvement certainement d'origine DIVINE, savoir le Retprophtiquement annonc des juifs en leur mre-patrie l'poque de la fin des temps, en le baptisapjorativement "sionisme". Le sionisme n'est en fait que la politisation plus ou moins inde d'un mouvem vraiment suscit par Yahweh-Dieu... d'o le caractre hautement rprouv de se positionner contre l

Reconnatre les dfauts du sionisme, oui bien sr, mais rejeter "l'enfant avec l'eau du bain", non. Etant autditeur catholique, et mme traditionaliste (tiquette que je n'aime pas d'ailleurs), j'ai rdig il y a quinzaine d'annes, tout un article sur cette question, que je viens de remanier quelque peu. Je crois que ides sont si opposes que la premire tentation, ce serait tout btement de s'envoyer des invectives la tce qui serait la solution de facilit pour viter d'avoir tudier humblement, dans l'esprit de patience eCharit divine, les arguments de l'autre. J'ai lu les vtres patiemment, je vous conseille de faire l'effort dles miens, et de me faire part de vos remarques. Je vais donc tcher de mettre ci-dessous cet article qui faipages environ, j'espre qu'il n'y aura pas de problme technique. Dites-moi si vous avez bien tout rceptioj'ai eu un problme avec un autre site pour un article sensiblement aussi long, le texte tait tronqumoiti. VM. Mardi 3 novembre 2009.

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- Commenons par quelques aspects auxiliaires, un peu drangeants, qui augurent mal de la droiture

sens dorthodoxie doctrinale et religieuse, et de lorientation dans laquelle on voulait absolument nentraner.

On nous parle, en effet, avec une surprenante lgret de la position ngative et critique depontifes romains lorsquils eurent, ou ont encore sexprimer au sujet du sionisme, nhsitant pas dclal'autorit des papes s'tant positionn [s] (damnablement) en la matire... . On ajoute, mme, demanire assez curieuse un peu plus loin : Nos yeux stupfaits et scandaliss verront un nombre important de catcontemporains du fait du Retour (), autant du reste chez les traditionalistes que chez les conciliaires modeconservateur trop et mal imbib de scolastique classique, hlas le pape leur tte , en rester mordicus cette dite premire interprtation de la prophtie MALGR LE FAIT ARRIV, AVR, DU RETOUR.

Cette entre en matire, prsentant une sensibilit plutt dsagrable car, non seulement blessanpour les pieuses et sages lumires de la scolastique, mais de plus contestant en des termes inacceptables,moins que lautorit du Magistre de lEglise en la personne du Saint Pre, est suivie par une remarque dsobligeante qui ne peut que nous heurter profondment tant elle est choquante et injuste envers AugusLemann : l'abb Lemann, juif ayant vcu au XIXe sicle, converti au catholicisme et devenu prtremais hlas converti en mme temps au no-pharisasme anti-prophtique et donc anti-juif desscolastiques classiques

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Nous aurons revenir sur ces assertions pour en montrer lentire fausset, en dnonant la valede ce prtendu no-pharisasme anti-prophtique et anti-juif des scolastiques classiques, mais le tonest, hlas, ainsi donn rapidement dans ce texte, ton qui est, il faut en convenir, singulirement dplaisansurtout significatif dune pnible sensibilit non traditionnelle, dautant queMgr Augustin Lehmann(1836-1909) fut chanoine honoraire de la Primatiale et professeur aux facults catholiques de Lyon, proche du papeIX, et participa activement au concile Vatican I o il rdigea, avec son frre Joseph, unPostulatum , ce qui en fait, lvidence, un homme dEglise pntr de la doctrine et de lenseignement du Magistre.

Donc, il nous est affirm, avec une incroyable lgret, mais sans prendre la peine dun examsrieux de ses positions : La suite de notre tude nous obligera critiquer la thse de l'abb Lemann, expos"L'avenir de Jrusalem" .

De la sorte, on sen doute, cest de cette critique que nous allons rendre justice, afin de dissiper tranges effluves, enivrantes et aveuglantes, des vapeurs parousiques pentectistes qui semblent, par leffetpuissant sortilge, stre empares de lesprit de M. Morlier.

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- I -

Examen dun raisonnement erron

Un fait (sic) semble pour Vincent Morlier tre dterminant dans son raisonnement : les Jusont de retour en Isral ! A partir de l il induit, fautivement, une essence ce fait, non en fonction de sa na vritable, mais par la seule vertu de sa positivit concrte. Cest ce quil ne cesse de rpter chacune dlignes : dans la perception de la vrit, c'est le fait qui prcde l'ide, c'est ce que veut dire l'adage scolastiqu: contra factumnon argumentum,contre les faits on n'argumente pas .

Le problme, et cest bien l o sa patente ignorance de la scolastique le place dans un pigquivoque regrettable, cest que, sil nest pas question de nier ce fait , il convient cependant den analyssens et den percevoir sa nature distinction scolastique entre lapparence formelle des choses et leur vr

nature [ le vrai, expose s. Thomas,selon sa raison formelle premire, est dans l'intelligence, puisquechaque chose est vraie selon qu'elle possde la forme qui est propre sa natureSomme Thologique , II, IIq.6 a1], analyse critriologique qui est la base de toute la sublime pdagogie de lcole, empchant M. Mdans le cas qui nous intresse, de percevoir le caractre propre du sionisme, puisque mconnaissant les crididentit de ce fait pour ne considrer que sa superficielle visibilit.

Il en arrive ainsi se retrouver, follement, sur les positions classiques du sionisme chrtiemouvement du fondamentalisme protestant qui voit dans lEtat dIsral laccomplissement de la prophbiblique, qui tout comme lui, nombreuses citations scripturaires lappui incomprises, considre que cet

mrite un soutien inconditionnel, politique, militaire, financier et religieux. [1]

*

Ainsi selon M. Morlier, jugeant avant mme davoir examin la question, et dveloppant raisonnement sophistique singulirement fallacieux, et grandement insoutenable pour plusieurs raisconvergentes que nous allons numrer, si les Juifs sont de retour en Palestine cest que les Temps sont advedonc nous assistons laccomplissement de lHistoire divine, donc le sionisme est dessence divine. CQFD.

On ne peut faire mieux dans labsurde !

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- 1) Tout dabord cest faire totalement limpasse sur les conditions de la ralisation de ce Fait . Juifs, on ne peut le passer sous silence, ne se sont pas retrouvs par hasard de nouveau sur cette terre, ni leffet dune intervention de Dieu. Les conditions de ce retour en 1948 sont absolument criminelles, injustifi

et scandaleuses. Cest un point non ngligeable qui invalide lanalyse de M. Morlier. - 2) M. Morlier spuise faire succder, ligne aprs ligne, une ptition de principe quil rsume dsorte : le Retour [est] en effet de l'ordre du miracle / L'origine divine du mouvement est d'ailleurs tellemvidente . Le problme, qui lui chappe tragiquement, cest que ce Retour et ce mouvement , ne reni du miracle ni dune origine divine ! Il sont, conjointement, une entreprise de brigandage et de terrorismhaut niveau quil serait fastidieux de dcrire en son ensemble, laquelle les Palestiniens ont donn pour Nakba (Catastrophe), consquence dun immoralisme frapp de ltoile de David.

*

Ces actes criminels et abjects, mritent cependant dtre rappels:

Afin d'occuper les territoires palestiniens et de crer l'Entit sioniste, des bandes de Sionistes armpratiqurent, de 1937 jusqu'en 1948, une longue srie de crimes qui furent commis pour semer la terreucur des Palestiniens afin qu'ils quittent leurs domiciles, leurs biens, leurs terrains, enfin leur patrie.

En voici la longue liste attristante et terrifiante, accumulant horreurs sur horreurs :

Massacre de Hafa : il fut perptr le 6 mars 1937, dans le march de la ville. Un membre des bandelana une bombe sur des Palestiniens pour en tuer 18 et en blesser 38 autres. Massacre d'Al-Quds : il fut perptr le 31 septembre 1937, dans le march de lgumes de la villel'organisation terroriste sioniste d'Alatsel lana une bombe sur le march avoisinant le portail de Napde Palestiniens y prirent et tant d'autres furent blesss. Massacre de Hafa : il fut perptr le 15 juillet 1937, dans le march de la ville. Les terroristes de firent exploser deux voitures piges. 21 Palestiniens tombrent en martyre ; 52 autres furent blesss. Massacre d'Al-Quds : il fut perptr le 15 juillet 1938. Un membre de l'organisation terroriste sioniune bombe sur des croyants palestiniens qui quittaient une mosque de la ville. 10 personnes y laiss furent blesses.

Massacre de Hafa : il fut perptr le 25 juillet 1938, dans un march de la ville. Les terroristes de firent exploser une voiture pige, dans le march arabe de la ville. 25 Palestiniens tombrent en m furent blesss. Massacre de Hafa : il fut perptr le 28 juillet 1938, dans un march de la ville. Un terroriste de lalana une grenade pour tuer 47 Palestiniens. Massacre d'Al-Quds : il fut perptr le 26 aot 1938, dans le march arabe de la ville d'Al-Quds. La bsauter une voiture pige pour tuer 34 Palestiniens et en blesser 35 autres. Massacre de Hafa : le 27 mars 1939, deux bombes furent exploses par la bande d'Alatsel pourPalestiniens et en blesser 39 autres.

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Massacre du village Al-Cheikh : 12 juin 1939, des membres de l'organisation terroriste Haganah attadu sud-est de la ville de Hafa. Ils enlevrent cinq de ces habitants pour les tuer plus tard. Massacre de Hafa : le 19 juin 1939, dans un march de la ville, un juif lana une grenade. 9 Palestinmartyre ; 4 autres furent blesss. Massacre de Hafa, le 20 juin 1938, dans un march de la ville, quelques membres des bandes Alatse

une bombe dans une caisse de lgumes pour qu'elle explose et tue 78 Palestiniens et en blesse 24 autre Massacre d'Al-Abbassia : le 13 dcembre 1947, la bande sioniste Aragon attaqua le village d'Al-Abbla ville de Java. Ils ouvrirent le feu sur un certain nombre de ses habitants et turent 9 personnes et en Massacre d'Al-Khassas : le 13 dcembre 1947, une force de Balmakha attaqua le village d'Al-Khssas femmes et enfants. Massacre de Bab Al-Amoud : un groupe de l'organisation terroriste Aragon, le 29 dcembre 1947, mde produits explosifs ct de Bab Al-Amoud, une porte de la ville d'Al-Quds. L'explosion de ce bar27 blesss parmi les Palestiniens. Et le lendemain, 11 Palestiniens et 2 ressortissants britanniques fummes criminels et sur le mme lieu. Massacre d'Al-Quds : le 30 septembre 1947, l'organisation sioniste Aragon lana, d'une voiture en mbombe qui tua 11 Palestiniens. Massacre de Cheikh Brik : dans la ville de Hafa, une force sioniste attaqua, le 30 dcembre 1947, le Brik et tua 40 de ses habitants. Massacre de l'htel Samir Amis : dans le quartier Al-Yaqtamoun de la ville d'Al-Quds, la bande Aracet htel, le 5 janvier, et tua tous ses occupants. 19 personnes tombrent en martyre et plus de 20 atous des Palestiniens. Massacre d'Al-Quds : un membre de la bande Aragon lana, le 5 janvier, une bombe sur le portail de d'Al-Quds. 18 Palestiniens tombrent en martyre, 41 autres furent blesss. Massacre les Sarayas arabes : dans ce haut btiment des Sarayas arabes, situ devant la clbre ho Java, qui abritait le sige du Comit National Arabe, quelques bandes sionistes firent exploser une voPalestiniens et pour en blesser des dizaines d'autres. Massacre des Sarayas Al-Qadima : le 14 janvier, quelques membres de l'organisation terroriste Aravoiture pige ct de l'ancien btiment d'administration de la ville de Java (saraya en arabe). Son ebtiment et tua 30 Palestiniens. Massacre de Hafa : le 16 janvier, plusieurs terroristes sionistes dguiss en soldats britanniques magasin commercial, non loin de l'immeuble Al-Maghrabi, dans la rue Saladin de la ville de Had'inspection. Ils y laissrent une bombe qui le dtruira et tuera 31 hommes, femmes et enfants. PPalestiniens furent aussi blesss. Massacre de Yazour : plusieurs membres de Haganah attaqurent, le 22 janvier, les habitants du villkm au sud-est de la ville de Jafa. Ils turent 15 personnes ; la plupart taient encore dans leur lit ! Massacre de la rue Abbas : plusieurs terroristes sionistes laissrent tomber, le 28 janvier, partir du hHader, un baril rempli d'explosifs sur la rue arabe d'Abbas pour dtruire plusieurs maisons, tuer 20 Pblesser une cinquantaine. Massacre de Tira : un groupe de terroristes sionistes stopprent, le 10 fvrier, un certain nombretournaient leur village de Tira, dans la ville de Tulkarem. Ils ouvrirent le feu sur eux pour tuer blesser 5. Massacre de Sa'sa' : une force de la brigade Balmakh, branche de l'organisation sioniste Haganah, inSa'sa' et dtruit une vingtaine de maisons sur leurs habitants qui hissaient des drapeaux blancs. Sou

environ 60 Palestiniens, femmes et enfants en majorit, prirent.

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Massacre du btiment Al-Salam (la paix) : le 20 fvrier, la bande terroriste Chterne volrent unbritannique pour la remplir et la mettre devant le btiment Al-Salam, dans la ville d'Al-Quds. Son ePalestiniens et en blessa 26 autres. Massacre dAl-Hossenia : le 13 mars, dans ce village, la bande de Haganah dtruisit plusieurs maisonexplosifs et tua plus de 30 personnes.

Massacre d'Al-Ramla : le 30 mars, dans le march de la ville d'Al-Ramla, 25 Palestiniens furent asterroristes sionistes. Massacre du train Caire-Java : le 31 mars, cette ligne ferroviaire fut dynamite par la bande sion personnes tombrent en martyre et plus de 60 autres furent blesses. Massacre du train Java-Hafa : un groupe de la bande Haganah fit exploser cette ligne ferroviair Natania. 40 personnes trouvrent la mort. Massacre dAbou Kabir : le 31 mars, des divisions de Haganah attaqurent le quartier Abou Kabir ddtruisirent des maisons et turent les gens qui fuyaient leurs maisons. Massacre de Dir Yacine (9 avril) : des membres des bandes sionistes de Chterne et d'Aragon attaquDir Yacine, situ 6 km l'ouest de la ville d'Al-Quds, et assassinrent tous ceux qui trouvaient danssurcrot, ils mutilrent leurs victimes et les jetrent dans le puits du village. Ils laissrent au moins 2enfants et gens gs en majorit. Massacre de Qalwina (12 avril) : une force de l'organisation sioniste terroriste de Balmakh attaq Qalwina, 7 km plus loin de la ville d'Al-Quds. Plusieurs maisons furent dynamites et 14 personnes a Massacre d'Al-Lajoun (13 avril) : ce village de la sous-prfecture de Jnine fut attaqu par la bande s13 habitants furent tus. Massacre de Nasser Al-Dine (14 avril) : les bandes d'Aragon et Chterne envoyrent une force dont lhabills en Arabes au village de Nasser Al-Dine, au sud-ouest de la ville de Tabaria. Elle ouvrit le feu pour en tuer 50 personnes. A savoir que ce village ne comprenait que 90 habitants.

Massacre de Tabaria (19 avril) : les bandes sionistes firent exploser une maison et turent 14 personne Massacre de Hafa (22 avril) : du ct de Hadar Al-Karmel, la ville de Hafa fut attaque par des bdans la nuit. Ils occuprent des rues, des maisons et des btiments publics. Ils assassinrent 50 Palesti200 autres. Les habitants voulurent faire fuir leurs enfants et leurs femmes vers la zone du port, un stville d'Akka. Mais ce groupe fut attaqu par des Sionistes. 100 personnes tombrent en martyre et 2blesss. Massacre de 'Ane Al-Zatoune (4 mai) : dans 'Ane Al-Zatoune, ce village arabe palestinien de la sSafad, environ 70 captifs furent excuts, les mains enchanes, raconte l'crivaine juive Natiba Benlivre "Derrire les fallacieuses" Massacre de Safad (13 mai) : dans la ville de Safad, la bande terroriste sioniste Haganah assassina 70 Massacre d'Abou Chocha (14 mai) : des soldats sionistes de la brigade Jafati encerclrent de tous ctChocha, proximit de la ville d'Al-Ramla. Ils bombardrent le village par des balles relles et des otuer 60 de ses habitants.Massacre de Beit Drass (21 mai) : une force sioniste, paule par des blinds, encercla le village empcher l'arrive de tout secours. Puis elle le bombarda intensment en usant de ses canons et de se grand nombre d'enfants, de femmes, de personnes ges qui voulaient fuir le village furent extermivillage. Cet affreux massacre laissa 260 martyrs. Massacre dAl-Tantoura (22 mai) : Ce qui se passa dans le village d'Al-Tantoura tait un vrai caconfirma l'Isralien Thodore Kats, dans son mmoire de DEA prsent l'universit de Hafa. Il sou

fut occup la nuit du 22 au 23 mai 1948, par l'escadron 33 de la brigade Aleksanerouni. Pour des he

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soldats de loccupation poursuivaient et tuaient des habitants. Plus tard, le cimetire contenant les 20de ce carnage sera transform en parking servant la plage de la colonie sioniste de Dor, sur la Mditeville de Hafa.

Massacre d'Al-Ramla (1er juin) : dans la ville d'Al-Ramla, des officiers sionistes donnrent aux habitants lequitter leur ville ou l'emprisonnement collectif. Ce n'tait qu'une ruse. Ils assassinrent beaucoup jetrent leur corps sur la route publique Al-Ramlah-Allad. 25 familles y restrent seulement. Massacre de Jamzo (9 juillet) : une brigade sioniste de l'arme sioniste sous le nom de Yaftah se divUne prit la route du sud pour occuper le village d'Annaba et puis celui de Jamzo. Dans ce dernier, lesles habitants et ouvrirent le feu sur eux pour tuer 10 personnes. Massacre d'Al-Lad (11 juillet) : une unit commando sous la direction du terroriste Mochet Dayan invLad en tirant sur tout ce qui bougeait. Les Palestiniens, au nombre de 176, qui se protgeaient danDahach, furent massacrs. Ainsi, le nombre total du carnage s'leva 426 martyrs ! Massacre dAl-Majdal (17 octobre) : la brigade de Lihi guide par le mme terroriste de Mochet Dayd'Al-Madjal, inspecta les maisons et tira sur leurs habitants pour liquider des familles toutes entiresdont des femmes, des enfants tombrent en martyre.

Massacre de 'Aylbon (30 octobre) : l'arme de l'occupation isralienne occupa la zone de 'Aylbon et rau nombre de 14, pour les tuer sur le champ. Massacre d'Al-Hawla (30 octobre) : la division Krmili de l'arme de l'occupation isralienne occuHawla, et rassembla environ 70 Palestiniens pour leur tirer dessus. Massacre d'Arabe Al-Mowassi (2 novembre) : Arabe Al-Mowassi est une tribu arabe dont les mparpilles dans Akka, Tabaria et Safad. L'arme de l'occupation isralienne mit la main sur 16 jeuneles tua, sous prtexte qu'ils avaient coopr avec l'Arme de Sauvetage. Massacre de Majd Al-Koroum (5 novembre) : une force de loccupation isralienne entra dans le vKoroum sous prtexte de rechercher des armes. Elle regroupa ses habitants dans une place pour en tu

Massacre d'Om Al-Chof (30 dcembre) : une unit de la bande Al-Atsal trouva une fuse et un rfugis palestiniens. C'tait une excuse suffisante pour que cette bande tue de faon inconsidrhabitants. Massacre d'Al-Safsaf (30 dcembre) : dans le village d'Al-Safsaf, sous-dpartement de Safad, demirent la main sur 52 hommes pour leur tirer dessus et en tuer une dizaine. Et les femmes qui les avlaisser leur vie sauve furent violes. 4 d'entre elles furent tues. Massacre de Jiz (31 dcembre) : dans le dpartement d'Al-Ramla, des bandes sionistes investirent letuer 13 de ses habitants, dont une femme et un nourrisson ! [2]

Cette entreprise meurtrire est fidle ses sources. Ltat dIsral, ds les annes qui prcdre1948 (date de sa cration officielle), dut la vie au terrorisme, tant contre les Anglais puissance mandataique contre les Arabes premiers occupants depuis treize sicles.

Il s'agit donc d'un plan de guerre (discut dans les annes 30 et constamment mis jour) destinprendre le contrle des institutions mandataires ds leur vacuation par les Britanniques, et de la destructioncentres nvralgiques de lconomie palestinienne, de leurs rcoltes, commerces, moyens de communicationsafin de rendre impossible toute vie conomique et sociale chez les Palestiniens.

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Ce plan, selon lhistorien isralien Benny Morris, recommandait le nettoyage des villages palestiniens.

Rsultat de ce plan :

- 400 villages palestiniens ont t totalement rass pour rendre impossible leur retour et effacer demmoire du monde toute trace de ce crime de masse.

- 750 000 Palestiniens, estimation basse et nanmoins officielle de lONU, ont t chasss de leterres.

- 78% des terres de la Palestine mandataires sont passes aux, juifs ; ils nen possdaient que 7,6%1947.

- 5000 comptes en banque, des ttes de btails et autres biens ont t confisqus et officialiss par uloi de 1950 sur les biens des absents.

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Certes, Notre Seigneur dans les Ecritures parle du retour en Terre Sainte des Juifs (et nou verrons ce quil faut entendre par l), mais jamais dun retour obtenu dans ces horribles conditions criminellterroristes ! Nous sommes l en prsence dune histoire, caricaturale, parodique, immorale, antchrist et, adire le mot : satanique !

Jamais en effet, llection du peuple Juif ne lui donne pour mission de devoir reconquricomme une sorte de profanation incroyable, la Terre Sainte par les armes, loccupation militaire et loppresdes peuples de la rgion, pour asseoir le projet sioniste. On ne peut trouver tout ceci aucune justificatthologique, et surtout aucune trace dans lEcriture.

En revanche ce qui est certain,cest quil ny a aucune dimension spirituelle et divine dansle projet sioniste. Ni dans son intention (vision matrialiste, athe, laque, raciale), ni dans ses mthodescandaleuses (meurtres, attentats, violences, oppressions, spoliations, humiliations, etc.).

Dieu, fut et reste totalement absent du plan actuel doccupation de la Palestine par les Juifs. L Fait de leur prsence, qui donne damusantes extases de fin de lHistoire M. Morlier, est la consquencpires exactions commises par des voyous et des assassins ! Rien de divin l-dedans, bien au contraire ! Rien corresponde ce retour , dont nous allons voir de quelle faon il faut lentendre, qui serait le soi-disant sde la fin des temps.

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Fausset de linterprtation

des prophties voques

M. Morlier appuie sa dlirante thorie du Fait , par une lecture des prophties dont il est aismontrer quelle est irrecevable. Il crit : Car ceux-l () ont beau nous chanter que le Retour des juifs en Palestiqu'un "fait politique", c'est--dire pour eux un non-fait prophtique, ils n'oublient qu'une chose, c'est qu'un "fatout tat de cause, dans tous les cas de figure et dans tous les sens o on le retourne , D'ABORD un FAIT !Rien faire pour sortir de l ! OR, PRCISMENT, C'EST CE SIMPLE ET SEUL FAIT QUI EST PROPHTIS PAR NOTRE-SEIGNEUR COMME DEVANT SIGNIFIER LA FIN DES TEMPS.

Eh bien prcisment, ce que ne voit pas M. Morlier, cest que le Retour des Juifs en Palestine npas un fait prophtique aux yeux des chrtiens traditionnels, non parce quil serait un fait politique, mais pquil nest pas, justement, le Fait prophtis par Notre Seigneur !

Passons rapidement sur la ritration dune importante erreur analytique, conscutive son videignorance de la doctrine de s. Thomas, lempchant drastiquement de juger de la nature de ce Fait laveugle et ruine totalement son discernement, pour rappeler que lEglise conteste fortement et sans nuapour des raisons thologiques, l'ide d'un Etat Juif tel quil fut constitu selon les modalits de sa cration pa

sionistes, c'est--dire par les hommes et non par la volont divine, en lui rcusant tout caractre sacr. [3]

*

Pourquoi cette rcusation ?

Parce quappliquer les descriptions symboliques la reconstitution d'un tat juif en Palestine, queMorlier puise dans les passages bien connus dEzchiel [XXXVI XXXIX], Jrmie[XXX XXXIII] et [XLIII, XI, LXV], o les disperss depuis dix-neuf sicles btiraient de nouveau des maisons, et planter

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des jardins dont ils jouiraient dlicieusement , c'est tomber dans une grossire erreur historique puisque Jrs'adresse aux juifs captifs Babylone : Mais vous coutez la parole de l'ternel, vous tous captifs que j'aienvoys de Jrusalem Babylone. (Jrmie XXIX, 20).

Ce retour correspond donc la priode post-exilique qui devait suivre leur captivit, et n

absolument rien voir avec le XXe sicle ! Mais plus grave encore, cette erreur est renforce considrablement par un pige charnel et matrque saint Jrme signalait dj de son temps, et qu'il combattit avec force : Toutes ces descriptions, dit S. Jrome,les Juifs les conoivent d'une manire charnelle, en sorte qu'ils y voient Jrusalem et les villesde la Jude rtablies dans leur ancien tat. [4]

*

Cest ce quexpliquait galement Mgr Dadolle en 1901, Recteur des facults catholiques, face

premires manifestations du projet sioniste (Ble) : Le rve des propagateurs du mouvement sioniste prs'appuyer sur des prophties; il suppose par consquent une sorte de foi, sans doute fausse () maisproblme se pose :Oui ou non, les prophties de l'un et de l'autre Testament autorisent-elles l'espranced'une restauration d'Isral dans une patrie juive ?d'une restauration de Jrusalem dans la dignit de capitaled'un royaume juif ? enfin d'une restauration de l'ancien Temple, soit pour tre consacr au Christ, en hommde rparation, soit pour tre le thtre et l'objet d'une suprme profanation ? ()

Il y a dans l'criture des deux Testaments, un enseignement parfaitement explicite et clair, sellequel le Christ est la fin de la Loi. L'avnement du Messie a mis un point final l'histoire vivante des institujudaques, de telle sorte que de celles-ci rien ne doit revivre, ni le Temple, ni la Cit sainte, pas plus que la lide la vieille Synagogue.C'est pourquoi la conversion des Juifs, gnralement attendue pour la fin destemps, n'aura point pour suite et pour rcompense leur rintgration dans la terre des tribus. [5]

Voil le problme clairement pos pour M. Morlier : la fin des temps attendue, qui a poucorollaire la conversion des Juifs ne loublions pas, assez peu vidente cependant on lavouera aujourdhui, npoint pour suite, et pour rcompense, leur rintgration dans leur terre !

A partir de l, sachant que les Juifs nont pas rintgrer leur terre (mais autre chose de bisuprieur compris sous cette appellation que nous allons dcouvrir), on peroit immdiatement que la thseM. Morlier seffondre toute seule, pitoyablement, comme un fragile chteau de cartes renvers par le soufflsens vritable des prophties.

De la sorte, lorsquil clame : on diabolise un mouvement certainement d'origine DIVINE, savoir le Retour prophtiquement annonc des juifs en leur mre-patrie l'poque de la fin des temps, en le bapt

"sionisme".Le sionisme n'est en fait que la politisation plus ou moins indue d'un mouvement vraiment suscit p

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d'o le caractre hautement rprouv de se positionner contre lui. Reconnatre les dfauts du sionisme, oui"l'enfant avec l'eau du bain",non . , il sgare considrablement, terriblement, car il conjugue un profondaveuglement sur la nature du Fait , lignorance du sens rel des prophties quil convient dinterpcorrectement, et non selon le prisme troubl et inexact du littralisme protestant vanglique, prophties quparlent absolument pas dun retour charnel des Juifs dans leur terre.

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- III -

Sens rel des prophties,

et nature vritable de la Terre promise par Dieu aux Juifs

Ds lors, nous demandera t-on lgitimement, mais quelle est donc cette terre voque par leEcritures ? car une terre est bien indique dans les textes, mme si les textes allgus prouvent qu'en ral Terre Sainte tait promise aux Juifs pour toujours, mais condition qu'ils demeureraient fidles au Sei(indice qui aurait d veiller lattention de M. Morlier), et que reprsente ce retour qui signalera la fin des teou du moins du temps des nations pour reprendre lexpression de lvangile de Luc (Luc XXI, 24) ?

La rponse est simple, tellement simple et chrtienne, en correspondance avec la vrit de Rvlation, quelle nest mme pas parvenue la conscience prtendument catholique de M. Morlier !

La voici :

La Terre o Isral converti et repenti de ses pchs sera ramen n'est autre que l'glisede Jsus-Christ, 1'glise catholique, apostolique et romaine. C'est elle qui est la vraieTerre promise ence monde !

Sous le nom de terre, comme le dmontre parfaitement Mgr Lemann, quil me plat de remettre lumire cet instant, tax par malveillance de no-pharisasme anti-prophtique et anti-juif , qui, dansLAvenir de Jrusalem , livre magnifique crit par un Juif hautement instruit de la signification de son baptme, expliqceci : Le retour en Palestine des juifs et la fondation d'un nouvel tat juif, c'est la future catholicit del'glise du Christ qui est prdite sous ces figures. Si quelques dtails de la belle description de cet ge d'or sesont raliss pour les Juifs aprs la fin de la captivit de Babylone, la prosprit qu'elle annonce ne peutconvenir qu' l'Isral spirituel, l'glise chrtienne, o les vertus fleurissent sans cesse, et o les travaux etles succs des hommes apostoliques se succdent sans interruption.C'est donc en vain que les Juifs charnels

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se promettent que cette prophtie aura un jour, pour eux, un accomplissement littral conforme auxdsirs terrestres de leur cur. [6]

Ce que M. Morlier nommait, navement, sans percevoir leur signification authentique : lesadmirables prdictions qui nous donnent une vue d'ensemble sur le Plan divin,sur "les desseins du Coeur de

Yahweh". Isral, sans mrite de sa part mais pour manifester la Gloire de Dieu, sera replant dans son propre sol ", pas seulement pour lui mais pour le monde entier, na strictement rien voir avecloccupation matrielle du territoire de la Palestine, mais correspond au retour la Foi. La Foi, comme le dit Paul, qui est la vraie patrie cleste des authentiques croyants. [7]

Ces prophties qua lues M. Morlier sans aucune mise en perspective thologique, se rapporte l'glise ! Elles annoncent le rgne du Sauveur, chef de tous ceux qui deviennent, par la foi, les vritaIsralites. Il suffit dcouter saint Jrme sur ce point : Toutes ces choses [les prophties]se rapportent l'glise et aux temps du Sauveur, alors qu'il a tabli sa demeure dans l'glise, o il est devenu notre

Dieu, et nous, son peuple; alors qu'il a t tabli chef de tous, afin qu'on sache qu'il est le Seigneur et quec'est lui qui sanctifie Isral, non selon la chair, mais selon l'esprit... C'est vraiment l'avnement duSauveur et dans le baptme du Christ que ce qui tait depuis longtemps spar s'est runi, pour ne constitdsormais qu'un seul homme nouveau, une seule nation. [8]

*

Etait-il dans le plan de Dieu, dans les desseins arrts de sa Providence, que Jrusalem redevienun jour la capitale d'un tat juif reconstitu ? La clef de la question sioniste est l. Or la rponse est totalem

ngative ! Le sionisme, loin dtre voulu par Dieu est ainsi une chimre sanglante.

Les textes bibliques annonaient-ils, et, par consquent, permettaient-ils d'esprer lrtablissement d'un tat juif avec Jrusalem pour capitale ? Absolument non !

Le royaume d'Isral que Jsus-Christ est venu tablir, celui quil a annonc et prch aux fouqui venaient lcouter, Juifs et Gentils, est un royaume spirituel ! Cest le royaume des mes, le royaume desle royaume de Dieu.

L'Evangile n'en annonce pas d'autre telle est la Bonne Nouvelle ; et ds lors il n'y en aura pad'autre.Ce qui signifie quil n'y aura plus, et ne doit plus y avoir de royaume Juif temporel !

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- III -

Caractre satanique du sionisme

Ainsi donc, instruite de cette perspective toute spirituelle des prophties et de leur natur

non charnelle, lEglise davant Vatican II, malgr les assurances que Theodor Herzl apportait saint Pie X qau statut des Lieux saints, opposera toujours le fameux Non Possumus ! qui fut la rponse catholiquetraditionnelle dans son attitude face au sionisme et l'Etat d'Isral ; une attitude antisioniste fonde sur le rthologique durable d'un retour des Juifs sur leur terre ancestrale obtenu, certes sans le concours de la DivProvidence par lutilisation de moyens inacceptables et des mthodes en contradiction compltes avec les loDieu, dont les terribles effets nont de cesse de produire les fruits pervers dont une constante actualit nmontre les redoutables consquences, mais surtout en contradiction absolue avec toute la perspective Ecritures.

Ceci explique en quoi Jrusalem ne doit plus jamais tre juive, mais est appele devenircit commune des enfants de Dieu, dans laquelle ne se reconnaissent pas les distinctions d'origine terrestre

race ni de peuple, montrant en quoi galement il faut donc traiter de chimre sanglante et anti-chrtienne touteesprance, toute tentative qui aurait pour objet la restauration d'une Jrusalem terrestre, destine devenicapitale d'un nouvel tat Juif.

Augustin Lemann le dit trs bien : Les prophties mmes de l'Ancien Testament,sur lesquelles les Juifs ont appuy si longtemps leur espoir chimrique, s'opposent, ainsi qu'on vient de

le dmontrer, une pareille restauration. Accomplies en partie au retour de la captivit de Babylone, lors de lareconstitution de 1'tat juif par Esdras et Nhmie,ces prophties viennent toutes se parfaire, s'accomplirdfinitivement dans une construction plus haute, plus excellente, parce qu'elle n'est plus matriellemais spirituelle, l'glise de Jsus-Christ. Entreprendre de rtablir une Jrusalem terrestre juive, ce n'est pas autre chose que tenter de saisir et d'difier une ombre. [9]

Le plan divin s'oppose au projet des Sionistes, il sy oppose mme radicalement et ren

cruellement visible le caractre sinistre de lombre que constitue lEtat Juif qui sest difi en Palestine.

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La prsence des Juifs en Palestine aujourdhui, le fameux Fait aveuglant qui est cher M.Morlier, loin de correspondre la fin des temps , dont le signe, non reconnu, serait un pch contre le SEsprit [10], est bien plutt un signe dgarement grandiose, non pas un non-fait comme est accus DRaffard de Brienne de lavoir crit [11], alors quil prcisait simplement, ce qui est exact, que ce fait na rsurnaturel ni de divin et quil faut se garder de lui confrer, par un jugement empress, une dimension qui npas la sienne.

En ralit ce fait est un signe oui, mais un signe bien contraire celui que M. Morlier cr voir : cest le signe de la Bte !

Cest ce que dclarent les Pres de lEglise : Jrusalem redeviendra la possession des Juifs etun tat juif y sera reconstitu avec l'aide de l'Antchrist.

Saint Anselme crit en effet :

- L'Antchrist rdifiera l'ancienne Jrusalem, o il se fera adorer comme Dieu. Les Juifs, s'yrendant de tous les points de l'univers, le recevront avec un trs grand lan. [12].

Ceci est confirm par Cornelius a Lapide, lorsquil souligne que les Juifs croiront lAntchrist :

- l'Antchrist, auquel croiront les Juifs, qui ont rejet le Christ, selon cette annonce de saint PauC'est pourquoi Dieu leur enverra une opration d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge [13].

Par ailleurs, Bible de Vence nous indique ceci de trs important, et qui devrait frapper M. Morlier en raisolutilisation fautive quil fait des Ecritures :

- Saint Ambroise dit que l'Antchrist se servira mme des saintes critures pour prouverqu'il est le Christ. [14]

*

On peut de la sorte en tre convaincu, LEtat Sioniste et la Jrusalem Juive, qui rgnent par la violeet le meurtre, sont donc aujourdhui des signes patents de la prsence de lAntchrist en Terre Sainte !

Cest l lopinion des Pre, bien plus srieuse au demeurant que les fumeuses interprtatioparticipant dune trompeuse hermneutique vanglique rforme, embourbe dans un littralisme primaopinion que saint Irne exprime ainsi : L'Antchrist, au temps de son rgne, transfrera le sige de son empire Jrusalem terrestre, et il s'assira dans le temple de Dieu. [15]

*

La Jrusalem Juive, qui fait les aberrantes pamoisons des sionistes, chrtiens ou non, est le sigelAntchrist !

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Conclusion

Nous venons de constater le caractre aberrant des thses sionistes chrtiennes, qui ne se

distinguent en rien des pires lucubrations dispenses par les officines Juives belliqueuses, et surtout nous rendons compte quavec les meilleures intentions du monde, on peut parfois concourir au renforcement dequil y a de pire en ce monde, savoir les forces de ladversaire de Dieu, les puissances obscures de lennemhommes.

Cette question, empoisonne sil en est, du sionisme, depuis maintenant des dcennies, gnre dhaines terribles, des oppositions brutales, et rpand autour delle une atmosphre sinistre et mortifre. Commpeut-il en tre autrement de toute faon, eu gard aux lments propres qui sont la source du combat invisqui se joue depuis lorigine du monde ?

La vision catholique traditionnelle est sage et juste, elle est fidle Jsus-Christ, qui parla Royaume comme dune Palestine mystique et spirituelle qui l'emporte de beaucoup sur la Palestine physiqtemporelle qui fut autrefois sa figure . En effet, le seul signe eschatologique de la fin des temps, sera celulentre en masse des Juifs dans lEglise, de leur retour en Terre Sainte , cest--dire au sein de lIsral vquest le Christ.

Ce signe, grandiose par lui-mme, suffira, et il n'y en aura point d'autre attendre. Cest un sigmystique et Divin le signe que tracera de ses mains, saintes et sacres, la Divine Providence.

*

Les restes d'Isral, celui du troupeau aim de Dieu, seront un jour videmment rappels, ramendans leur authentique patrie dorigine, dans leur terre premire et essentielle, qui n'est autre que l'hritage spide la Foi. La main du Dieu des armes oprera cette merveille ; elle amnera les Juifs Jrusalem, c'est-dans le sein de l'glise.

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Cette figure de Jrusalem sous-tendant celle de lEglise, Bossuet en parlait en ces termes explicites convient de rappeler :

- Jrusalem, cit bienheureuse que le Seigneur avait choisie, tant qu'elle demeura dansl'alliance et dans la foi des promesses, fut la figure de l'glise et la figure du ciel o Dieu se fait

voir ses enfants. C'est pourquoi nous voyons souvent les prophtes joindre, dans la suite dumme discours, ce qui regarde Jrusalem ce qui regarde l'glise et ce qui regarde la gloirecleste. [16]

*

Augustin Lemann, sappuyant sur les Pres de lEglise ne dira pas autre chose, lorsquil voulut exp

laspect funeste du projet sioniste : S'il advient mme que, dans l'avenir, l'Antchrist russisse imprimer soudainement Jrusalem une splendeur antichrtienne, cette splendeur antichrtienne ne

sera que factice et passagre. Croire le contraire serait s'illusionner. [17] Cette splendeur constitue lactuelle illusion de M. Morlier, comme de tous les chrtiens gravemabuss par le projet sioniste ; cette illusion splendide est ce quil nomme UN FAIT .

Mais il est oubli, simplement, quoique tragiquement, que ceFAIT, savoir ltablissementrcent des Juifs de faon charnelle entranant la mort et la guerre, dans une terre qui nest plus la leur, taiFAIT SATANIQUE !

Ce FAIT , est une supercherie terrifiante instrumentalise et dirige par lANTECHRIST !

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Notes

1. Le sionisme chrtien diffre de la doctrine de lEglise, en partie du fait quil a t dvelopp par clercs et des thologiens anglais rforms libraux anti-tatistes. Aujourdhui, sa doctrine trouvesoutien significatif auprs des glises charismatique, pentectistes et bibliques indpendantes, ressortissent, toutes, au fondamentalisme protestant. Les sionistes chrtiens voient donc les orthodoxet les catholiques classiques dun il hostile, et ils considrent que le Conseil Mondial des Eglises que les organismes qui en dpendent, sont des instruments traverss par un antijudasme thologiqquils rprouvent. En Terre sainte, les sionistes chrtiens sont de mme hostiles aux Palestiniechrtiens et dtestent les musulmans. Des commentaires rcents de sionistes chrtiens tels Jerry FalwPat Robertson et Franklin Graham (fils de lvangliste Billy Graham) nont dailleurs fait quen rajoula suspicion avec laquelle de nombreux musulmans voient lOccident chrtien. Mais le vrai problme desvanglistes rforms pro-sionistes, cest quils ignorent totalement la mthode, sage et pntrante dLectio divina qui fonde son interprtation du texte rvl sur la doctrine des quatre sens de l'criture,dfinie par Origne et Jean Cassien, puis reprise par s. Jrme, s. Augustin, Bde le Vnrable, SErigne, Hugues de Saint-Victor Alain de Lille, s. Bonaventure, s. Thomas d'Aquin et s. BernardClairvaux. Les quatre sens ont t formuls au Moyen ge dans un fameux distique latin : littera gesta docet, quid credas allegoria, moralis quid agas, quo tendas anagogia , portant celui qui lit les Ecritures saisir la vrit selon plusieurs modalits afin daccder aux diffrents niveaux de ce que dit effectivemenParole de Dieu, vitant le pige, par unecomprhension plurielle du texte, dune interprtation littralistetroite, en ralit trs loigne du vritable sens de la Bible.Les quatre sens de l'criture, dans la tradition chrtienne, sont les suivants :- Historique,- Allgorique,

- Tropologique,

- A nagogique.

Jean Cassien, cit par K. Froehkich, indique, dans sa XIVe Confrence ( 8) : Les quatre figures se trouveront runies , si bien que la mme Jrusalem pourra revtir quatre acceptions diffrentes: ausens historique, elle sera la cit des Hbreux ; au sens allgorique, lglise du Christ ; au sensanagogique, la cit cleste, qui est notre mre tous ; au sens tropologique, lme humaine.Loubli de cette approche traditionnelle, empche les vanglistes rforms, de comprendre dans plnitude la Parole de Dieu, et leur fait commettre des contresens importants, les conduisant dattitudes profondment errones, dont celle de leur interprtation du fait sioniste est de ce point vue caractristique.

2. M. Bar-Zohar,The Armed Prophet , biographie de Ben Gourion, Londres, 1967.I.Papp, L e Nettoyage ethnique de la Palestine , Fayard, 2008.

3. Saint Pie X, ds 1904, dclarait fermement Theodor Herzl, pre fondateur de lidologie sionis Nous ne pourrons pas empcher les Juifs daller Jrusalem, mais nous ne pourrons jamais leencourager. Le sol de Jrusalem na pas toujours t sacr, mais il a t sanctifi par la vie de Jsus.Les Juifs nont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnatre le peuple juif . Non possumus . (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cit du Vatican). Cette position fut ensuite reprise etraffirme par Benot XV, qui souligna de faon extrmement explicite : Les Juifs n'ont aucun droitde souverainet sur la terre sainte. (Note en marge de la dclaration de Belfort 1917).

4. S. Jrme,Comment. in Isai ., lib. XVIII, cap. LXV, V. 21, 22.

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5. Mgr Dadolle, Lettre accompagnant lImprimatur de S. E. le cardinal Couill, archevque de Lyon, ldition deLAvenir de Jrusalem, esprance et chimres, de M. labb Augustin Lemann, 14 janvier 1901.

6. A. Lemann,LAvenir de Jrusalem, esprance et chimres,Librairie Charles Poussielgue, 1901.

7. Le Seigneur Jsus dit aux Juifs : Vous tes den bas ; moi, je suis den haut : vous tes de ce monde ; moi, pas de ce monde (Jean 8:23). Plus tard, alors quil recommandait les siens son Pre, il dit : Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde (Jean 17:16). Isral, aim dun amour ternel et choisi depuis lafondation du monde, peuple appel par Dieu occuper une place unique sur la terre, a entirement fa sa vocation. A la suite de plusieurs sicles de pch et de rbellion, sa mchancet culmina dancrucifixion du Messie promis. En raison de cet acte effroyable, Dieu a suspendu ses relations avecpeuple coupable, dicide et criminel, bien que cette sanction ne soit pas dfinitive. Ainsi, beaucoupprophties nous parlent clairement dun jour o Dieu tournera, par la Foi, les coeurs des Juifs vers vritable Jrusalem qui est lEglise et lauthentique Isral qui est le Christ. Il rtablira alors des reladirectes avec eux et ils deviendront le canal par lequel Dieu pourra bnir toutes les nations de la terre.attendant la restauration dIsral, Dieu a mis en lumire le propos quil avait conu avant la fondationmonde concernant lglise. Des hommes, tirs dentre les Gentils aussi bien que dentre les juidevaient tre rassembls en un seul corps pour appartenir de faon particulire Jsus-Christ, pour ses cohritiers et tre unis lui par les liens les plus troits. Ce fait tait un mystre cach au courssicles antrieurs. La Rvlation de ce mystre constitue un des traits caractristiques du christianismle distingue de tout ce qui a eu lieu avant, comme de tout ce qui le suivra. Mais cet hritage, ce quecomprennent pas les Juifs charnels et leur suite les chrtiens abuss par une lecture errone dEcritures et une interprtation fautive de leurs promesses, est de nature Cleste ! Pourquoi ? parce qles bndictions actuelles de lEvangile sont spirituelles, en contraste avec les bndictions temporellterrestres promises aux hbreux. Les chrtiens nont reu aucune promesse quant leur prosprit suterre. Au contraire ! On ninsistera jamais assez sur le fait que la cit du chrtien, prsente et futulactuelle habitation, pour les Juifs comme pour les Gentils, est dans les cieux ( Philippiens 3, 20). Lesbndictions promises aux Isralites en raison de leur obissance taient lies la prosprit sur la temais, ayant t infidles ces promesses ont cess. De la sorte, depuis le Christ, le Messie de tous hommes, les bndictions sont diffrentes, et ne regardent que le Ciel : Bni soit le Dieu et Pre de notre Seigneur Jsus Christ, qui nous a bnis de toute bndiction spirituelle dans les lieux clestes en Christ. ( Ephsiens , 1, 3).

8. S. Jrme,Comment in Ezech ., cap. XXXVII.

9. A. Lemann,op. cit .

10. M. Morlier crit sottement : Nous qui voyons les juifs ayant rintgr la Palestine, nous sommesnon seulement fonds, mais nous devons croire formellement que nous sommes la fin desTemps sous peine de rejoindre le camp des pharisiens qui "avaient des yeux et ne voyaient point" , pchant l trs certainement contre le Saint Esprit, et mettant ainsi nos mes sur la voie de la damnation.

11. Nouvelle approximation hasardeuse de M. Morlier, qui ne comprend visiblement pas le sens de ce qM. Rafard de Brienne exprima : Daniel Raffard de Brienne par exemple, se faisant le catalyseur de cette m,de ce no-pharisaque courant ngationiste (sic),osera soutenir dans les annes 1990, en pleine guerre du Gdans un numro ancien de la revue nationale "Le choc du mois",revue politicarde de soi-disant "bonne droite", cet

thse abominable : puisque les juifs ne doivent pas retourner en tant que juifs Jrusalem jusques et ycompris la fin du monde, alors, si on les voit cependant le faire, il ne peut donc s'agir que d'un fait qu

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n'existe pas, c'est un non-fait, un "fait politique , sous-entendu pour lui : sans signification prophtini surnaturelle d'aucune sorte.

12. S. Anselm., in Elucidario.

13. Corn, a L.,Comment. in Joan ., V, 43 ; Cf. in IIThessal . II, 10.

14. Ambr.,in Luc . XII.

15. S. Iren., Adv. hres., lib. V, cap. XXV.

16. Bossuet,Discours sur l'Hist. universelle , part. II, chap. XXII.

17. A. Lemann,op. cit.On ne peut lire sans une motion particulire ces lignes de labb Lemann, lorsquiparle, lui lenfant dIsral fidle la vocation spirituelle et sacerdotale de son peuple, de Jrusale Jrusalem ne redeviendra jamais la capitale ni le sige d'un nouveau royaume d'Isral. Unemarque divine a t galement imprime sur elle, celle du chtiment. Ni les combinaisonshumaines, ni aucune violence ne sauraient la faire disparatre. Tout ce qui fit autrefois sa gloiretribus d'Isral, palais de David, Temple de Salomon, Arche d'alliance, sacerdoce et sacrifices, tout s'est vanoui, vanoui pour jamais.Ce qui reste des tribus d'Isral, disperses de par le monde,rentrera dans l'glise ; mais Jrusalem ne reprendra plus sa place parmi les capitales.[] Quelles que soit donc les dominations venir qui pourront s'assujettir Jrusalem, quels que soient lesefforts de la civilisation son gard , toujours Jrusalem gardera le cachet de tristesse, les signes de deuil

et de sujtion qu'a imprims sur elle le vendredi saint. Jamais elle ne jouira de cette complte et tranquilsplendeur qui fait l'ornement de la plupart des grandes villes du monde . Les plerinages auront beau y amener desmilliers de plerins ; une pliade de communauts religieuses aura beau y lever de magnifiques couvau point que la ville ne sera plus reconnaissable toujours elle prsentera des signes dela dsolation dcrte .

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Il n'y a aucune utilit ce que l'tat juif se reconstitue la suite de la conversion finale.

Le signe palpable, manifest tous,de la rconciliation de Dieu avec son ancien peuple,

sera l'entre mme de celui-ci dans l'glise.

Abb Augustin Lemann

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ANNEXE :

La Rsurrection nationale d'Isral, signe eschatologique

(Extrairt)

Vincent Morlier

Un des signes eschatologiques majeurs de la fin des Temps est la fin de la dispersion des juifs(Diaspora), et leur retour sur la terre ancestrale, prlude de leur conversion.Notre-Seigneur, synthtisant en une phrase lapidaire les prophtes de l'Ancien-Testament sur ce sujet,cristallise sur Jrusalem l'accomplissement de ce grand Retour en Isral, Jrusalem tant une sorte dercapitulatif d'Isral, de manire que l'un suivra l'autre : ce que l'Histoire nous montre d'une manire

tonnante, la reconqute de Jrusalem suivant la mme progression que celle de tout le territoire d'Isral." Ils [les juifs] seront emmens captifs dans toutes les nations ; et Jrusalem sera foule aux pieds parles nations jusqu' ce que le temps des nations soit accompli " (Lc XXI, 24).Car lorsque ce Temps sera accompli, que ce sera la fin des Temps, alors, " Je ferai rentrer [monpeuple] dans le pays que J'ai donn leurs pres, et ils le possderont " (Jr. XXX, 3).

Nous allons donner ce signe majeur du grand Retour toute l'assise scripturaire, thologique, dont il abesoin pour tre inattaquable, ceci pour une raison bien simple : c'est que tout le monde peut constater,sans tude particulire, de la manire la plus simple du monde, si ce signe est ralis ou bien non ; or,chacun tant mme de voir qu'actuellement les juifs sont en Palestine et surtout Jrusalem,l'accomplissement de ce signe est donc, de soi, indiscutable, il s'impose absolument ; et si l'on veut niersa signification eschatologique, il faut alors lui ter sa valeur scripturaire prophtique, sur laquelle nousallons donc porter tous nos soins.Ce Retour est mme extrmement spectaculaire pour qui veut bien recueillir un tant soit peu son attentionsur ce fait " sociologique " indit, et c'est bon droit qu'il est dcrit dans la sainte-criture comme "une bannire leve pour les nations " (Is. XI, 12), c'est--dire quelque chose qu'on ne peut que voir,et qu'on ne pourra pas s'excuser de n'avoir pas vu, l'excuse tant absolument irrecevable. Soit dit enpassant, un signe " charnel ", qui ne requiert absolument pas le don de la Foi pour en discernerl'accomplissement (comme par exemple le signe de la grande Apostasie : pour se rendre compte si cesigne est ralis ou bien non, savoir l'oubli, la perte universelle de la Foi une poque donne quisera donc, selon saint Paul, celle de la fin des Temps, encore faut-il avoir soi-mme la Foi !), est

d'ailleurs notre sens, une grande misricorde du Seigneur pour notre gnration tellement engonce dansles choses de la terre... Car avec les juifs revenus dans leur terre, et singulirement Jrusalem, onpalpe & on fait palper.Ce signe eschatologique trs-contraignant permet notamment de tirer un grand trait sur ce lieu-commun,cette maxime mondaine diraient les auteurs asctiques, selon lequel " toutes les poques, des gens ontcru tre la fin des Temps et elle n'est pas venue... alors, notre poque aussi il y a de ces gens-l, qui parfois sont trs-respectables, mais ils se trompent videmment comme leurs prdcesseurs : c'estune constante sociologique ! " Ce raisonnement, on l'a vu, est en substance celui du dnomm Vernette,ci-devant " vicaire gnral " et porte-parole d'un " piscopat " galement ci-devant (ou plutt ci-derrire la Foi !), lequel, pour mieux tromper ceux qui l'coutent, s'appuie sur le mensonge historiquedes " terreurs de l'an mil ", fable invente par un historien fougueusement antichrtien du XIXe sicle,Michelet (cf. l'article de Jacques Berlioz, charg de recherches au CNRS, dans " L'Histoire " n 138,

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nov. 1990 ; son verdict, comme celui de tous les historiens contemporains srieux, est net & sansbavure : les fameuses terreurs de l'an mil n'ont jamais exist). Or, avec le signe eschatologique duRetour, ce beau raisonnement tombe l'eau tout seul sans qu'on ait mme besoin de le pousser dans ledos, on le comprend aisment : aucune poque avant notre XXe sicle, de prs ou de loin, n'avait vu,ni le Retour de la diaspora juive sur sa terre ancestrale, ni la concomitante Dlivrance de Jrusalem,Retour & Dlivrance prophtiss pour la fin des Temps. Donc, nos " prdcesseurs " n'taient pas

fonds, comme nous le sommes, croire que leur poque tait celle de la Fin. Alors que nous, notregnration, tout au contraire, non seulement y est fonde, mais la Foi lui fait obligation grave d'ysouscrire.Ainsi, jusqu'en 1917 (date que nous allons expliquer bientt), aucun chrtien n'tait fond se croirevritablement la fin des Temps, parce que les juifs n'avaient rintgr ni la Palestine ni Jrusalem, lesol que Yahweh a donn leurs pres.Ce n'est d'ailleurs pas un raisonnement nouveau, que nous soutenons l pour les besoins de la causeapocalyptique. Saint Thomas More, par exemple, crivait dans sa prison son " Dialogue du rconfort dansles tribulations " quelque temps avant de subir son martyre, en 1534 ; dans un passage, il se pose laquestion, assez ordinaire pour quelqu'un qui se sait condamn une mort imminente, si son poque estcelle de la fin du monde ou bien non, et notre saint en instance de martyre, crit, tout simplement :" ... mais il me semble que je n'aperois pas certains de ces signes qui, d'aprs l'criture, viendront unlong moment avant [la Parousie], entre autres le retour des juifs en Palestine, et l'expansion gnrale duchristianisme ". Le signe juif est donc majeur, pour saint Thomas More, et il l'appuie sur l'autoritinfaillible de la sainte-criture comme on l'aura bien remarqu. On ne va pas tarder se rendre comptequ'il est tout--fait fond le faire.Par contre, nous qui voyons les juifs ayant rintgr la Palestine, nous sommes non seulement fonds,mais nous devons croire formellement que nous sommes la fin des Temps sous peine de rejoindre lecamp des pharisiens qui " avaient des yeux et ne voyaient point ", pchant l trs-certainement contre leSaint-Esprit, et mettant ainsi nos mes sur la voie de la damnation.Ce signe, comme nous le disions plus haut, est donc en vrit extraordinairement contraignant : voil

pourquoi, ne pouvant en nier l'accomplissement, certains, disons... rfractaires, ont cherch nier dumoins qu'un Retour des juifs Jrusalem & dans la Palestine ait t prophtis dans la sainte-criturepour la fin des Temps. S'il fallait les en croire, la sainte-criture ne parlant vritablement que de l'gliselorsqu'il est question d'Isral, le Retour actuel ne serait qu'un " fait politique " (sic !) sans significationeschatologique aucune, et... le problme serait ainsi rgl la racine, in radice. Pour nier l'authenticit decette Prophtie du Retour, nos ngateurs agnostiques ont trouv des objections plus ou moins subtiles &toutes spcieuses. Il convenait de les rfuter, et nous allons certes nous y employer mais plus loin dansce travail, pour ne pas lasser le lecteur.Pour l'instant, comprenons bien qu'Isral est " signe au milieu des nations ", ce qui veut dire passeulement pour l'Ancien-Testament, mais pour le Nouveau et donc pour le Temps de la fin qui est lentre. La diffrence consiste seulement en ce que, dans l'Ancien, c'est un signe glorieux, alors que dansle Nouveau, c'est, par la faute de son dicide consomm par toute la nation juive (" Que son sangretombe sur nous & sur nos enfants ! "), un signe couvert d'opprobre & soumis l'glise... Donc,signe formidablement " foul aux pieds ", confin au charnel, au matriel, " le ventre coll lapoussire du sol " tant qu'on voudra, mais TOUJOURS SIGNE.Dans la sainte-criture, bien des textes formels prophtisent que les juifs disperss ds avant l'poque duChrist, retourneront un jour en Isral, et parmi ceux-ci, quelques-uns pour situer ce Retour la fin desTemps. Citons ces textes largement :" Ainsi parle Yahweh, Dieu d'Isral : cris dans un livretoutes les paroles que je t'ai dites.Car voici que des jours viennent, oracle de Yahweh,

o je ramnerai les captifs de mon peuple d'Isral et de Juda, dit Yahweh,

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et je le ferai rentrer dans le pays que j'ai donn leurs pres,et ils le possderont.Voici les paroles que Yahweh a prononces sur Isral et sur Juda :(...) Et il arrivera en ce jour-l, oracle de Yahweh des Armes,Je briserai son joug de dessus ton cou, et je romprai tes liens.Des trangers ne l'asserviront plus,

mais ils seront assujettis Yahweh leur Dieu et David leur roi,que je susciterai pour eux.Toi donc, ne crains point, mon serviteur Jacob ;oracle de Yahweh, ne t'effraie point, Isral.Car voici que je vais te retirer de la terre lointaineEt ta postrit du pays de son exil.Jacob reviendra, il sera tranquille.en scurit, sans que personne l'pouvante.

" (...) Car ainsi parle Yahweh :Pourquoi crier cause de ta blessure,de ce que ton mal est incurable ?C'est cause de la multitude de tes iniquits,et parce que tes pchs se sont accrus que je t'ai fait ces choses.(...) Je vais te panser de tes plaies, je vais te gurir,oracle de Yahweh. Car on t'appelle " Repousse ",Sion dont nul ne prend souci.

" Ainsi parle Yahweh :Voici que je vais rtablir les tentes de Jacob,Et j'aurai compassion de leurs demeures ;

la ville sera rebtie sur sa colline,et le palais rtabli sa place.Il en sortira des chants de louange et des cris d'allgresse.

" (...) Voici que la tempte de Yahweh, la fureur, va clater :l'orage se prcipite, il fond sur la tte des impies.Le feu de la colre de Yahweh ne retournera pas en arrire,qu'il n'ait agi et ralis les desseins de son coeur : LA FIN DES TEMPS VOUS LE COMPRENDREZ " (Jr. XXX).

" La main de Yahweh fut sur moi, et Yahweh me fit sortir en espritet me plaa au milieu de la plaine, et elle tait couverte d'ossements.Il me fit passer prs d'eux, tout autour ;ils taient en trs grand nombre sur la face de la plaine,et voici qu'ils taient tout--fait desschs. Et il me dit :Fils d'homme, ces ossements revivront-ils ?Je rpondis : Seigneur Yahweh, vous le savez ".[Suit l'extraordinaire vision, certes bien connue mais trop exclusivement applique au seul sens spirituel,ecclsial, o l'on voit des muscles, de la chair & de la peau mis sur les ossements tout--faitdesschs, puis l'esprit leur tant insuffl, des hommes revivre. Nous allons souligner dans la suite de laprophtie les termes qui ne peuvent recevoir une interprtation allgorique spirituelle]. Et le prophte

continue :

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" Et il me dit : Fils de l'homme, ces ossements, c'est toute la maison d'Isral.Voici qu'ils disent : nos os sont desschs,notre esprance est morte, nous sommes perdus !C'est pourquoi prophtise et dis-leur :Ainsi parle le Seigneur Yahweh :Voici que je vais ouvrir vos tombeaux,

et je vous ferai remonter hors de vos tombeaux, mon peuple,ET JE VOUS RAMNERAI SUR LA TERRE D'ISRAL.Et vous saurez que je suis Yahweh,quand j'ouvrirai vos tombeauxet que je vous ferai remonter hors de vos tombeaux, mon peuple.Je mettrai mon Esprit en vous, et vous vivrez ;et je vous donnerai du repos SUR VOTRE SOL,et vous saurez que moi, Yahweh, je dis et j'excute, oracle de Yahweh ! "

" (...) Ainsi parle le Seigneur YahwehVoici que je vais prendre les enfants d'Israldu milieu des nations o ils sont alls ;

je les rassemblerai de toutes partset je les ramnerai sur leur sol.Je ferai d'eux une seule nation dans le pays,sur les montagnes d'Isral ; un seul roi rgnera sur eux tous.Ils ne seront plus deux nations, et ils ne seront plus spars en deux royaumes.(...) Et ils habiteront dans le pays que j'ai donn mon serviteurJacob et dans lequel ont habit leurs pres ;ils y habiteront, eux et leurs enfants,et les enfants de leurs enfants, jamais.

Et David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.Et je conclurai avec eux une alliance de paix ;Ce sera une alliance ternelle avec eux ;et je les tablirai et je les multiplierai ;et j'rigerai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours.Mon habitation sera au-dessus d'eux ; je serai leur Dieuet ils seront mon peuple.Et les nations sauront que je suis Yahweh qui sanctifie Isral,quand mon sanctuaire sera au milieu d'eux pour toujours " (z. XXXVII).

" C'est pourquoi dis la maison d'Isral :Ainsi parle le Seigneur Yahweh :Ce n'est pas cause de vous que je le fais, maison d'IsralC'est pour mon saint nom que vous avez dshonorparmi les nations chez lesquelles vous tes alls.Je sanctifierai mon grand nom qui est dshonorparmi les nations au milieu desquelles vous l'avez dshonor,et les nations sauront que je suis le Seigneur Yahweh,oracle du seigneur Yahweh,quand je me sanctifierai en vous, leurs yeux.Je vous tirerai d'entre les nations,

je vous rassemblerai de tous les pays,

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et je vous ramnerai sur votre terre.Je ferai sur vous une aspersion d'eaux pures, et vous serez purs ;de toutes vos souillures et de toutes vos abominations,

je vous purifierai.Et je vous donnerai un coeur nouveauet je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau.

J'terai de votre chair le coeur de pierre,et je vous donnerai un coeur de chair.Je mettrai au-dedans de vous mon Esprit,et je ferai que vous suivrez mes ordonnances,que vous observerez mes lois et les pratiquerez.Vous habiterez le pays que j'ai donn vos pres,vous serez mon peuple,et moi, je serai votre Dieu " (z. XXXVI).

" Ainsi parle Yahweh : retiens ta voix de gmir,et tes yeux de pleurer.Car ton oeuvre aura sa rcompense, oracle de Yahweh :Ils reviendront du pays de l'ennemi.Il y a de l'esprance POUR TES DERNIERS JOURS, oracle de Yahweh,et tes enfants retourneront dans leurs frontires" (Jr. XXXI, 16-17).

" Ne crains point, car je suis avec toi ;De l'orient, je ramnerai ta postritet de l'occident je te rassemblerai.Je dirai au septentrion : " Donne-les ! "et au midi : " Ne les retiens pas ! "

Ramne mes fils des pays lointainset mes filles de l'extrmit de la terre,tous ceux qui portent mon nom,que j'ai crs pour ma gloire,que j'ai forms et que j'ai faits.Fais sortir le peuple aveugle, et qui a des yeux,et les sourds, qui ont des oreilles " (Is. XLIII, 5-8).

Nous sommes obligs, bien sr, de restreindre nos citations scripturaires, mais il faut absolument que lelecteur lise en leur entier ces admirables prdictions qui nous donnent une vue d'ensemble sur le Plan

divin, sur " les desseins du Coeur de Yahweh ". Isral, sans mrite de sa part mais pour manifester laGloire de Dieu, sera " replant dans son propre sol ", pas seulement pour lui mais pour le monde entier; et cette extraordinaire rsurrection nationale entranant seulement la fin du processus leur conversions'oprera l'poque de l'Antchrist et engendrera le changement de toute l'conomie politico-religieuse dumonde... aprs le jugement et la punition apocalyptique du monde entier.Afin de permettre au lecteur cette tude, nous donnons ici les rfrences prcises des prophties duRetour. Jrmie & zchiel les rcapitulent merveilleusement bien dans... des chapitres entiers : JrmieXXX XXXIII (Crampon en dit ceci : " Ils marquent le point culminant de la prophtie de Jrmie. Lesvues parses jusque-l sur l'avenir messianique sont ici runies et dveloppes avec une clart parfaite"). zchiel XXXVI XXXIX. Outre ces textes majeurs, on pourra encore consulter : Deut. XXX, 3-6(ds Mose, le Retour est prdit comme une caractristique fondamentale de la Loi, ce qui laisse rveur

quant son importance thologique dans le Plan divin...) ; Ps. L, Ps. CI, Ps. CXLVI / Soph. III,

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20 / Amos IX / Is. XLIII, XI, LXV / Jr. III, 12-18, XVI, XXIII, L, 19 / Zach. II, VIII & X / Bar. II,34-35, V, 6 / z. XI, 17.

Notons ds prsent que l'abb Lemann, juif ayant vcu au XIXe sicle, converti au catholicisme etdevenu prtre mais hlas converti en mme temps au no-pharisasme anti-prophtique et donc anti-juif

des scolastiques classiques, ne fait, dans son ouvrage " L'avenir de Jrusalem ", qu'une recensionminimaliste des prophties du Retour... et encore, expurge avec grand'soin des versets situantformellement ce Retour la fin des Temps !...Selon l'exgse traditionnelle, toutes ces prophties peuvent en effet recevoir trois sens. Le premier,historique (= comme ayant t accompli lors du premier Retour en Jude sous Cyrus, vers 530 av.J.C.), le second, spirituel, et c'est certes le plus important (= comme s'accomplissant dans l'glise quitire les lus de la Babylone du pch), et le troisime, prophtique (= comme devant s'accomplir lafin ultime des Temps ; sens que les Pres avaient l'habitude de traiter en " enfant pauvre ", mais qui at carrment supprim par beaucoup de scolastiques, et singulirement notre poque ecclsiale anti-prophtique, et donc pharisaque).

Prenons un seul de ces textes, pour ne pas rallonger notre propos inutilement, et laissons-le commenterpar saint Jrme, savoir Jrmie XVI, 14-15 : " Voici que viennent des jours, dit le Seigneur, et l'onne dira plus : vive le Seigneur qui a dlivr les enfants d'Isral de la terre d'gypte, mais : vive leSeigneur qui a dlivr les enfants d'Isral de la terre d'Aquilon, et de tous les pays o je les auraischasss, et je les ramnerai dans ce pays que j'ai donn leurs pres ".Et voyons prsent la glose de saint Jrme : " La future restitution du peuple d'Isral est prdite defaon manifeste, ainsi que la misricorde aprs la captivit. Ce qui, selon le sens littral [historique], at accompli en partie sous Zorobabel et le grand-prtre Jsus, et Ezra ; et, selon le sens spirituel[l'glise] a t ralis d'une faon plus vritable et parfaite au temps du Christ... " et de tous les pays" [prophtique] : ce qui n'a nullement t accompli sous Cyrus, le roi des Perses, mais sera ralis la fin ultime (ultimo fine), selon ce que dit l'Aptre : " Aprs que sera entre la plnitude des nations,alors tout Isral sera sauv ". prsent, disons tout-de-suite le noeud de la grande querelle : il porte sur le sens prophtique, icicependant fort bien dmarqu par saint Jrme, pourtant gnralement trs-peu enclin en parler (surtoutquand il est connot de millnarisme). Certains, au rebours de la Tradition, nient carrment, ou plusinsidieusement mettent en doute, ce troisime sens, prophtique, probablement parce qu'il ne figure qued'une manire tnue, efface, en retrait, dans les textes du Retour. Pour eux donc, la Bible ne prophtisepas un Retour des juifs en Palestine pour la fin des Temps ; et si l'actualit ( criante !) nousmontre un Retour, ce n'est qu'un hasard, un " fait politique " parmi tant d'autres. Pourtant, nosngateurs n'ont pas le droit de supprimer ce que le Saint-Esprit a mis dans la sainte-criture sous une

forme tnue...Nous avons mme vu, horreur, certains ngationistes aller jusqu'au bout de leur pch d'agnosticisme(= refus de la connaissance relle), et carrment verser dans l'incrdulit pharisaque, pchant ainsi trs-certainement contre le Saint-Esprit qui se manifeste par l'vidence des choses & des faits. En effet, poureux, la prophtie de Notre-Seigneur " Et Jrusalem sera foule aux pieds par les nations jusqu' ce quele temps des nations soit accompli " (Lc XXI, 24), serait lire de cette manire : Jrusalem serafoule aux pieds des nations jusques & y compris la fin du monde, c'est--dire que Notre-Seigneurprophtise par-l que JAMAIS PLUS les juifs ne retourneront Jrusalem ! Notons qu'on est auxantipodes complets du vritable sens de la Prophtie, qui est : les juifs ne fouleront plus Jrusalem

jusqu' la fin du temps des nations, MAIS une fois ce temps achev, alors, les juifs fouleront nouveaucette terre donne par Yahweh leurs pres et dont Il a d'ailleurs solennellement promis par les

prophtes de l'Ancien-Testament, on vient de les lire, qu'Il les y rintgrerait. Convenons que les deux

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interprtations s'opposent radicalement : soit la prophtie veut dire que les juifs retourneront Jrusalemaprs un certain temps, le temps des nations, soit elle veut dire exactement le contraire, qu'ils n'yretourneront jamais.Alors, laquelle est la bonne ?La vrit, c'est que l'on ne peut mme pas admettre, par hypothse de travail extrmement bienveillante,que les deux lectures de la Prophtie de Notre-Seigneur auraient pu tre mises en balance jusqu'au fait

lui-mme arriv du Retour la fin du XIXe sicle. Tout simplement cause des prophties non-quivoques de l'Ancien-Testament annonant formellement le Retour des juifs en leur mre-patrie pour lafin des temps, lesquelles, donc, invalident dj la premire lecture rvisioniste-ngationiste. Car l'critureclairant l'criture & l'Ancien-Testament " formatant " le Nouveau, cette soi-disant lecture ngationiste dela Prophtie de Notre-Seigneur comme quoi les juifs ne devraient plus jamais retourner Jrusalem, taitscripturairement dj formellement invalide, condamne, par tous les prophtes de YahwehMais, supposer, ce qui n'est pas le cas, que l'on aurait pu lgitimement mettre en balance les deuxinterprtations contradictoires avant le Retour, en tout tat de cause, de toutes faons, faut-il le dire (hlas, oui !!!), depuis ledit Retour concrtis des juifs Jrusalem, incarn fin XIXe sicle, il estprouv non seulement par la sainte-criture mais encore plus par les faits arrivs qui la confirmeabsolument, confirmatur, que la premire interprtation tait vraiment radicalement fausse, quand la secondeest dcidment la seule bonne, scelle depuis lors divinement dans le fait historique (le Retour tant eneffet de l'ordre du miracle) !Effectivement, il faut bien convenir que puisque nos yeux voient les juifs tre retourns Jrusalem qu'ilsfoulent dsormais librement de leurs pieds, c'est donc bien que la premire lecture tait fausse, savoirqu'il tait impossible que la Prophtie de Notre-Seigneur ait pu prdire que les juifs ne la foulassentPLUS, JAMAIS, avant la fin du monde (c'est tout bonnement une vrit de La Palice que de ledire !). C'est donc aussi, corrlativement, que la seconde interprtation de cette prophtie scripturaire taitla seule bonne, savoir qu'il ne faut pas mlanger " fin du temps des nations " et " fin du monde ",le temps des nations n'tant qu'une conomie particulire du monde dont la fin n'entrane pas forcmentcelle du monde avec elle, ce qui signifie que cette fin du temps des nations ayant lieu, les juifs pourront

tout--fait fouler de leurs pieds Jrusalem, marquant par-l mme ladite fin du temps des nations (etceci, pour engendrer " une rsurrection d'entre les morts ", annonce saint Paul, dans un cadremillnariste ou bien non, l'avenir le dira)LE FAIT, DONC, PRSENT HISTORIQUE, CONFIRME FORMELLEMENT LA SECONDEINTERPRTATION & RVOQUE NON MOINS ABSOLUMENT LA PREMIRE. On ne pouvait du reste ques'y attendre, puisque les prophties de l'Ancien-Testament invalidaient dj formellement la premire lecturengationiste de la Prophtie de Notre-Seigneur.Or, prodige de l'enttement perseverare diabolicum suivant l'humaine erreur, celle-ci seule tantexcusable, au lieu de se soumettre humblement au Saint-Esprit parlant, et par les prophtes de l'Ancien-Testament, et par les faits de l'Histoire, double Parole divine qui invalide par-l mme ipso-facto lapremire lecture, nos yeux stupfaits & scandaliss verront un nombre important de catholiquescontemporains du fait du Retour, tenants de la premire interprtation, autant du reste chez lestraditionalistes que chez les conciliaires modernes, tout un courant conservateur trop & mal imbib descolastique classique, hlas le pape leur tte, en rester mordicus cette dite premire interprtation dela prophtie MALGR LE FAIT ARRIV, AVR, DU RETOUR, prfrant diaboliquement non moins quepharisaquement REJETER LE FAIT POUR RESTER DANS L'IDE DE CETTE PREMIRE LECTURE,CEPENDANT SCRIPTURAIREMENT INDE, DE LA PROPHTIE DE NOTRE-SEIGNEUR !C'est tout simplement prfrer lucifriennement l'ide, l'idologie, contre le fait qui l'invalide. Or, dans laperception de la vrit, c'est le fait qui prcde l'ide, c'est ce que veut dire l'adage scolastique : contrafactum non argumentum, contre les faits on n'argumente pas. Prfrer la logique d'une ide prconue aufait qui la contredit, c'est peu prs cela, le pch contre le Saint-Esprit, une telle attitude rprouve

est en tous cas toujours, peu ou prou, ordonne ce pch-l, gravissime entre tous, irrmissible de

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soi, l'vangile nous en avertit.Car ceux-l qui osent soutenir pareil raisonnement, ont beau nous chanter que le Retour des juifs enPalestine n'est qu'un " fait politique ", c'est--dire pour eux un non-fait prophtique, ils n'oublient qu'unechose, c'est qu'un " fait politique ", c'est en tout tat de cause, dans tous les cas de figure & danstous les sens o on le retourne, D'ABORD un FAIT ! Rien faire pour sortir de l, moins d'intgrerles petites maisons de fous Charenton, avec ou sans camisole de force ! OR, PRCISMENT, C'EST

CE SIMPLE & SEUL FAIT QUI EST PROPHTIS PAR NOTRE-SEIGNEUR COMME DEVANT SIGNIFIERLA FIN DES TEMPS.Qu'on veuille, par ailleurs fort malhonntement, le ravaler au seul caractre " politique ", le baptisant cet effet pjorativement " sionisme " pour tcher de l'avilir, le ngativer, le bmoliser calomnieusement auxyeux des hommes, n'y change de toutes faons rien, strictement RIEN. Un fait est & restemtaphysiquement un FAIT, avant d'tre " politique ", comme on veut toutes forces nous le dire, maisd'ailleurs mensongrement.Car de plus le Retour n'est " politique " qu'en finale de son processus et par la force des choses de cetrs-bas monde, il ne l'est nullement dans ses origines & sa motivation profonde, trs-pures non moinsque divines, comme l'historique que nous allons en faire le montrera avec grande vidence. L'origine divinedu mouvement est d'ailleurs tellement vidente, forte, que l'on verra un des co-fondateurs du sionisme,Max Nordau, cependant athe et mme marxiste, en tre, comme malgr lui, frapp, et le rappeler sestroupes dcourages en un moment dur pour le sionisme : " Ce mouvement puissant n'est pas issu del'imagination des hommes dvous placs notre tte. Seules les aspirations manant du coeur d'Isralguident leurs pas et dictent leurs paroles " (" L'avenir de Jrusalem ", p. 129). Une autre fois, ils'criera : " Le judasme n'est en effet pas simplement un culte ; il est une nation, mais une nation quia une base essentiellement religieuse, une thocratie, une christocratie ; sans le Messie, la nationalitn'est plus rien. Si Gdon a vaincu avec l'lite des trois cents la multitude des madianites, c'est sur unordre divin que le hros d'Isral s'est born ce chiffre insignifiant ; et c'est par l'intervention divinedirecte qu'il a mis l'ennemi en fuite " (" L'avenir de Jrusalem ", p. 96)...Hlas, nos rvisionistes-ngationistes, plus aveugles que des juifs judaquement juifs, ne comprendront

pas, ou ne voudront pas comprendre, qu'un " fait politique " est avant tout un fait, ce qui diffrenciepourtant l'homme sain de l'insens, sachant faire usage de la raison que Dieu lui a donne, marquant lalimite infranchissable avec la folie rebelle du diable. Feu Daniel Raffard de Brienne par exemple, se faisantle catalyseur de cette mouvance, de ce no-pharisaque courant ngationiste, osera soutenir dans lesannes 1990, en pleine guerre du Golfe, dans un numro ancien de la revue nationale " Le choc dumois ", revue politicarde de soi-disant " bonne droite ", cette thse abominable : puisque les juifs nedoivent pas retourner en tant que juifs Jrusalem jusques & y compris la fin du monde, alors, si onles voit cependant le faire, il ne peut donc s'agir que d'un fait qui n'existe pas, c'est un non-fait, un" fait politique ", sous-entendu pour lui : sans signification prophtique ni surnaturelle d'aucune sorte.Nous sommes l, en vrit, exactement les deux pieds dans le raisonnement pharisien ainsi conu :puisque Jsus n'est pas le Messie, alors les miracles qu'Il fait, et que les prophtes nous ont pourtantenseign devoir tre le fait du vrai Messie, le charisme l'authentiquant, cesdits miracles ne sont pas devrais miracles, ce sont des non-miracles, c'est " par Belzbuth qu'Il les fait "!En vrit, seul le feu du Ciel peut terrasser pareil rejet en face de la Vrit, pareil ngationismeblasphmatoire, prenons bien conscience que nous sommes l en prsence du pch le plus grave quepeut commettre l'homme sur cette terre : refuser de prendre acte, dans le sens obvie, de ce que lesyeux voient & les oreilles entendentMais on va clore ici, pour l'instant, le dbat purement thorique, nous rservant de le rouvrir plus loindans cette tude, en mettant le soc de charrue dans le problme exgtique de fond, ce qui mettra lepoint final l'aspect thorique de la question, la fameuse " question juive ".

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Pour l'instant, le fait du Retour actuel des juifs en Palestine tant de nos jours des plus avr (sauf pour ceux qui ont des yeux & ne voient point), commenons les choses concrtes en traitant la questiondes dates, qui a son importance, avant de retracer un Historique.Pour certains, 1917 est la date-clef qui accomplit la prophtie du Retour ; pour d'autres, il faut attendre1948, ratification juridique de l'tat de fait, cr seulement en 1917 en Palestine par l'occupation juive. Quia raison ?

Rappelons la Prophtie pour en dcider. Et ayons garde d'oublier que c'est Notre-Seigneur Lui-mme quien est l'auteur : " Et Jrusalem sera foul aux pieds par les nations jusqu' ce que le Temps desnations soit accompli " (Lc XXI, 24).De cette affirmation claire, sans ambigut aucune, il ressort ceci : ds que Jrusalem ne sera plus fouleaux pieds par les nations, c'est--dire ne sera plus occupe par des non-juifs, et donc ds qu'elle seraoccupe ou plutt habite librement par les juifs en leur nom & surtout nationalit propres, alors le Tempsdes nations sera accompli, ce sera la fin des Temps. Il n'est pas question ici de la quelconqueconstitution politique d'un tat d'Isral venant couronner juridiquement l'occupation libre du sol de Jrusalempar les juifs, Notre-Seigneur n'ayant parl que de la libration PRATIQUE de Jrusalem. C'est donc unfait CONCRET que nous avons constater, car c'est un fait concret qui ralise la Prophtie divine.La question se rduit donc celle-ci : quand donc Jrusalem a-t-elle cess d'tre occupe par desnon-juifs ? L'Histoire ne laisse planer aucun doute sur cela : le 10 dcembre 1917, Jrusalemcommenait d'tre libre pour moiti. Commenait seulement, puisque de 1917 jusqu'en 1967, les juifs nefouleront librement de leurs pieds qu'une moiti de Jrusalem, manifestant on ne peut mieux que la findes Temps commenait seulement, en 1917 ; ce que l'tude des autres Signes eschatologiques confirmeraavec clat, le lecteur le constatera dans les chapitres suivants.Une dernire subtilit consisterait dire qu' cette date, ce ne sont pas les juifs proprement parler quiont possd Jrusalem, mais les britanniques et encore, pas en leur nom propre, mais en celui de laSocit Des Nations, la SDN anctre de l'ONU. Il est facile de rpondre cela que ce qui importe pourla ralisation de la Prophtie de Notre-Seigneur, c'est l'occupation pratique & libre de Jrusalem par les

juifs en tant que juifs : or, celle-ci est UN FAIT ds 1917. Car les juifs occupant Jrusalem ne sont pas

des sujets anglais ou SDN, ils occupent Jrusalem en leur nom & surtout en leur qualit de juifs,l'Angleterre n'exerant qu'un protectorat sur eux, dfini ainsi par la SDN : " ducation politique des juifsde la rgion palestinienne ".Finalement, qu'on le veuille ou non, on se retrouve avec les juifs en leur nom & qualit de JUIF,occupant librement la moiti de Jrusalem compter du 10 dcembre 1917.

Mais, prsent, tchons de mieux apprhender la ralisation historique de cette magistrale prophtie duRetour. La suite de notre tude nous obligera critiquer la thse de l'abb Lemann, expose dans son "L'avenir de Jrusalem ", il nous est donc bien agrable, ici, de nous servir principalement de l'historiquetrs-complet et fort bien fait qui introduit cet ouvrage, pour composer le ntre. sa lecture, le lecteurconstatera sans peine LE MIRACLE permanent qui se droule l-bas en Palestine, depuis plus d'unsicle, l o Notre-Sauveur a vcu, a prophtis, a fait des miracles, a souffert, a t crucifi, est mort,est ressuscit, nous a sauv si nous le voulons bien & o Il doit apparatre bientt, au grand dam desnations apostates mais pour le salut du petit reste, tant des chrtiens fidles que des juifs convertis.Et puisque Jrusalem rcapitule, ralise en microcosme, la prophtie du grand Retour, retraons notrehistorique partir de la prdiction de Notre-Seigneur : " Jrusalem sera foul aux pieds par les nations

jusqu' ce que les temps des nations soient accomplis ".

, il y eut des rabbins, des potes et d'autres [croyants] qui allrent en plerinage la Terre Sainte, afind'y passer leurs dernires annes dans l'tude religieuse et d'y tre enterrs. Le juif qui ne pouvait

entreprendre un si hasardeux voyage tait considr comme heureux quand, au moment de sa mort, une

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poigne de terre du mont Moriah tait place sous sa tte dans le tombeau, en sorte qu'il pt reposersur le sol sacr ; et la formule liturgique de consolation est encore de nos jours : Puisse le Seigneurvous soutenir entre tous ceux qui se lamentent pour Sion et Jrusalem ! (" Le mouvement sioniste ",Isral Cohen, aux d. de la terre retrouve -tout un programme, le nom de cette maison d'dition !-,1945, pp. 10-11).

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Zacharias

Novembre 2009

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Zacharias-Le caractère satanique du sionisme