ZOOM SUR LA SAUVEGARDE DU CANAL DE MANOSQUE · 2018-06-20 · phique Wat.gis, développé par Somei pour gérer le pa-trimoine des réseaux, est-il relié à Wat.erp. Ce qui permet

JUIN 2018 - N°16 eauxdemarseille.fr

DOSSIER

LA GESTION DE CLIENTÈLEEN MODE WEB

L’INVITÉ

CHRISTIAN REY DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MARSEILLE INNOVATION

ZOOM SUR...

LA SAUVEGARDEDU CANAL DE

MANOSQUE

MAG N°16_MAGAZINE 19/06/18 10:37 Page1

Publication du Groupe des Eaux de Marseille 25, rue Edouard Delanglade - 13006 - Marseille

Tél : 04.91.57.60.15 e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Patrick Fancello Rédacteur en chef : Thierry Gardetto Photos : Jean-Marie Huron. Une équipe de correspondants : Catherine Allard,

Nadine Azra, Bruno Coye, Sophie Fleury, Laurent Marchetti, Guillaume Lemaire, Adeline Leveque, Eric Meunier, Laurent Moscardi, Gilles Offmann, Sabine Payen,

Myriam Santiago.Flashage et impression : INA - 16 avenue du Labbé - ZI Les Paluds - 13400 - Aubagne. N°ISSN : 2265-3767.

inf’eaummaaggaazziinnee 2

ÉDITORIAL

Le Groupe des Eaux de Marseille a souhaité produire cette publication dans le respect de l'environne ment. Ainsi, l'im-

pression a été réalisée avec des encres et vernis BIO, à base d'huile végétale. Le papier sélectionné pour ce maga zine

est du Condat Silk certifié 100% PEFC. Il est composé de fibres à base de bois issu de forêts gérées durablement.

La sauvegarde du canal

de Manosque

Un nouveau procédé de

filtration d’eau potable

ZOOM SUR...

L’INVITÉ

AcTUALITÉ

DOSSIER

AcTUALITÉ

SOMMAIRE

Christian Rey Directeur général de Marseille Innovation

La gestion de clientèle

en mode web

Qu’est-ce que le télé relevé

des compteurs ?

Peipin fait confiance

à la Sem

Airbus Helicopters

renouvelle sa confiance

INFO-cONSO

3

8

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18

TEchNIqUE

DEVOIR DE NATUREDéveloppement de l’économie circulaire, évaluation

de l’empreinte environnementale, préservation de la

biodiversité, évaluation des écosystèmes : le réper-

toire des initiatives durables se veut riche.

Dans le même temps, la nature continue à s’appau-

vrir avec des besoins humains de plus en plus lourds.

Il se passe rarement un jour sans que s’allonge la

liste noire des atteintes à la santé de notre planète

avec la disparition d’espèces animales, les déforesta-

tions massives, l’asphyxie des océans par les ma-

tières plastique, la réduction de la couche d’ozone

ou le dérèglement climatique.

Faut-il donc céder à la résignation ? Bien au

contraire. Il nous revient de redoubler d’efforts.

Au Groupe des Eaux de Marseille, la protection des

ressources en eau est un travail permanent pour li-

miter les prélèvements, lutter contre le gaspillage et

veiller à la qualité des rejets en mer. Mais les enga-

gements vont beaucoup plus loin avec l’exploitation

d’un service neutre en carbone à l’appui de techno-

logies de pointe, le repeuplement des cours d’eau,

l’entretien « raisonné » des espaces naturels, la

plantation d’arbustes, la mise en place de ruches et

de nichoirs à oiseaux…

Au-delà des actions de terrain quotidiennes, il est

également indispensable de persévérer dans la sen-

sibilisation, l’information, la mobilisation des popula-

tions. Des missions qui passent aussi par de grands

rassemblements de scientifiques, de représentants

d’ONG et de personnalités politiques.

Dans ce contexte d’échanges et de recherche de so-

lutions, Marseille avait accueilli le Forum mondial de

l’eau en 2012 et se retrouvera à nouveau sur le de-

vant de la scène internationale en 2020 avec l’orga-

nisation du Congrès mondial de la nature. On ne

peut que se féliciter de la place prépondérante prise

par une ville dotée d’un Parc National des Calanques

unique en son genre et d’une rade bientôt olym-

pique. C’est une responsabilité immense à un mo-

ment crucial. Nous saurons y faire face.

Loïc FAUCHON


DOSSIER

inf’eaummaaggaazziinnee3

Conçu voici une quarantaine d’années par Somei, la filiale informatique du Groupe des Eaux

de Marseille, Wat.erp a largement dépassé sa seule vocation de gestion des abonnés pour de-

venir une suite logicielle qui met en synergie la plupart des fonctions support et opération-

nelles d’une entreprise.

S’appuyant sur les plus récentes technologies du web, sa dernière version, plus souple et per-

sonnalisable, permet un gain d’efficacité aux gestionnaires de services publics d’eau, d’assai-

nissement et d’énergie.

LA GESTION DE CLIENTÈLE PASSE

EN MODE WEB

SUITE EN PAGE 4

La version web du progiciel

Wat.erp permet une utilisa-

tion plus ergonomique et

une présentation plus

dynamique des données,

graphiques à l'appui.


DOSSIER

SUITE DE LA PAGE 3

inf’eaummaaggaazziinnee

e progiciel Wat.erp s’est imposé au fil du tempscomme un système d’information incontourna-ble pour gérer et suivre avec efficacité tous lesaspects de la gestion clientèle d’une entreprise

spécialisée dans les métiers de l’eau.Cet outil permetd’assurer les relations avec les clients, de gérer les de-mandes d'intervention et l’ensemble des données fi-nancières et techniques liées aux abonnements. Ilpermet aussi de gérer le suivi des consommations, lafacturation, les prises de rendez-vous à domicile pourun devis ou une intervention technique. Avec, à la clé,la garantie d’une traçabilité sans faille de chaque de-mande et intervention.

AdAptAtion permAnenteCe n'est pas par hasard si la solution Wat.erp gère à cejour plus de 6 millions d'abonnements et quelque 30millions de factures chaque année, en France et àl'étranger. L'expérience acquise par Somei a permisd'appréhender les spécificités liées aux métiers de l’eauet de l’assainissement et d’y répondre, notamment enprivilégiant l'échange permanent avec les utilisateursaux profils les plus variés : conseillers clientèle, techni-ciens réseaux, agents de planification, comptables... Il faut rappeler que les exigences actuelles des opéra-teurs ne sont pas seulement techniques. « En tant queconcepteurs de systèmes informatiques nous devonsêtre en phase avec les préoccupations des collectivitéset des gestionnaires et prendre en compte les change-ments dans leur environnement réglementaire et socié-tal », note Olivier Cadars, chef de projet chez Somei.Des évolutions récentes telles que la loi Warsmann quilimite la facturation en cas de fuite d’eau, la loi Macronsur la mobilité bancaire ou la loi Hamon qui renforce lesdroits du consommateur, par exemple, ont été inté-

L

QU'EST-CE QU'UNE APPLICATION WEB ?C’est une application accessible grâce à un navi-

gateur web. De la même manière que les sitesweb, elle est généralement hébergée sur un ser-veur et fonctionne via internet. Elle permet doncaux utilisateurs d’accéder au logiciel et à ses fonc-tionnalités sans avoir été installée sur le poste informatique.

lWat.erp nourrit la plupart des applications connexes du Groupe

des Eaux de Marseille, dont ''Smartplanning'' qui gère les interven-

tions des agents.

Paramétrage du

compteur télérelevé

sur ‘‘Smartmobility’’.



SUITE EN PAGE 6

grées dans les processus liés à la facturation ou l'encais-sement. «L'objectif est d’automatiser un maximum detâches pour assurer un gain en efficacité». En adoptant cet outil, le gestionnaire est assuré de bé-néficier d'un traitement personnalisé et d'une presta-tion sur-mesure tout au long du déploiement deWat.erp, quelle que soit la situation de départ. «Auxcôtés de nos interlocuteurs, nos équipes assurent la mi-gration des données, le paramétrage adapté aucontexte, la formation et l'assistance des utilisateurs,mais aussi l'accompagnement et la conduite du change-ment » note Christophe Galvez, directeur Marketingchez Somei.

des outils mobiles et interconnectésLa connaissance des métiers de l’eau et de leurs enjeuxconstitue un atout de poids. «Aujourd'hui, on ne parleplus de progiciel ou de logiciel, mais de suite logiciellepuisqu’à partir d'un noyau commun, plusieurs modulesont été déclinés pour prendre en compte les différentesactivités de l'entreprise et rendre leurs échanges plusfluides et performants», précise Christophe Galvez.Ainsi, par exemple, le système d'information géogra-phique Wat.gis, développé par Somei pour gérer le pa-trimoine des réseaux, est-il relié à Wat.erp. Ce quipermet aux agents de mieux localiser les canalisations àpartir de leur outils nomades (tablettes ou smart-phones) et de mettre à jour la cartographie en tempsréel. C’est le cas aussi de Wat.pro, un outil collaboratifaccessible via le web qui met en commun toutes lesdonnées utiles à la réalisation d’un chantier dont cellesdirectement issues de Wat.erp.

souplesse et mobilitéLa technologie du web présente de nombreux avan-tages pour les clients de Wat.erp. L'application peutêtre hébergée directement sur internet, c’est-à-diredans un ‘‘cloud’’ Somei où se connecte le client. Ce der-nier peut ainsi choisir de ne pas acheter le logiciel, maisd'y accéder moyennant un abonnement. C'est ce qu'onappelle le « saas » (software as a service). Cette optionpermet de travailler avec des outils de pointe actualisésen permanence. L’autre atout réside dans la simplicité d’utilisation desapplications. «L'ergonomie de nos produits est étudiéepour qu'ils soient intuitifs, afin de faciliter leur prise enmain. Les écrans sont attractifs et donnent envie d'ap-prendre » relève Christophe Galvez. Une ergonomie quis’inscrit dans la mobilité avec d’autres applicationscomme ‘‘Smartmobility’’ qui permet aux techniciens de

Présentation de ''Wat.gis'',

le système d'information

géographique pour la gestion

des réseaux.

La cartographie est accessible

aussi depuis les smartphones.


inf’eaummaaggaazziinnee 6

DOSSIER

SUITE DE LA PAGE 5

TÉMOIGNAGESNPATRICE LE STERDirecteur Somei Maroc

«L'an dernier, nous avons ef-fectué l'installation d'une pre-mière agence en ligne chezAmendis, société du GroupeVeolia au Maroc, qui gère lesabonnés de Tanger et Te-touan. Ces deux villes concen-trent, à elles seules, plus d'unmillion d'abonnements eau, assainissement et électri-cité. En proposant un véritable prolongement deWat.erp jusque dans les foyers des consommateurs, lafonctionnalité web représente un atout pour les régiesmarocaines dans un pays éminemment jeune et tota-lement acquis au numérique.Wat.erp est également opérationnel dans 5 autresvilles importantes au Maroc : Marrakech, Fès, Meknès,Oujda et Taza pour un total de plus de 3 millions

d'abonnements.»

ANAS BENJELLOUN

Directeur Support Clientèle

Amendis Tanger-Tétouan

«Nous avons été le premieropérateur marocain à adop-ter la solution Wat.erp, il y a12 ans déjà. Grâce à cet outil,la facturation est aujourd’huimensuelle et s’effectue auréel. Cela représente l'émis-sion de 1,2 million de fac-tures par mois. Somei a sus'adapter à nos contrainteslocales en développant des

modules adaptés. Ainsi, par exemple, l’applicationconçue par Somei permettant à nos releveurs detransmettre les index en temps réel, mais aussi d’opti-miser leurs tournées.De même, l’agence en ligne développée par Someipermet le règlement des factures via internet par cartede crédit, mais aussi en espèces, le mode de paiementle plus répandu au Maroc. Wat.erp est un outil structu-rant qui a fait de notre expérience de la relationclient une référence dans le pays.»

gérer tout type d’intervention sur le réseau et de géné-rer sur place un retour de leur activité. « Les releveursde compteur, par exemple, ne sont plus obligés de pas-ser au bureau pour décharger les données de tournée :ils se servent de leurs smartphones ou tablettes pour lefaire. Plus autonomes et polyvalents, les agents peuventainsi se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajou-tée » commente Gérald Duciel, chef de projet Somei. Résultat : ces avancées profitent autant au client final

''Wat.ems'' est le nouvel outil de gestion

et maintenance du patrimoine.

Les utilisateurs de Wat.erp sont non seulement formés, mais aussi

totalement impliqués dans le développement de la version adaptée

au web.

‘‘Wat.pro'' a été conçu pour

gérer tous les aspects des

chantiers et leurs acteurs.


77 inf’eaummaaggaazziinnee

TÉMOIGNAGESNGREG CYPRIENDirecteur Clientèle

d’Eau d’excellence

«Depuis le 1er janvier 2017,la Régie Eau d’excellencegère le service public del’eau et de l’assainissementsur un territoire qui re-groupe le quart de la popu-lation de la Guadeloupe : les Abymes, Baie-Mahaultet Pointe-à-Pitre, soit 56 000 abonnés. Au 1er janvier 2017 la régie est passée d’une factu-ration semestrielle estimée à une facturation tri-mestrielle au réel sur l’ensemble des communes ens’appuyant sur Wat.erp, paramétré en un tempsrecord ! C’est aujourd’hui un logiciel qui répond pleinementà nos besoins en termes de relève, facturation etgestion client. A terme, nous souhaiterions mettreen place le radio relevé. Il nous reste désormais àposer, avec Wat.erp, les jalons de notre route vers

l’excellence.»

JÉRôME BOUVET

Directeur Clientèle

d’Eau d’Azur

«Dans le cadre d’un appel d’of-fres, la Régie Eau d’Azur a re-tenu le logiciel Wat.erp le1er janvier 2017. Pour cela,nous avons travaillé avec leséquipes Somei pendant uneannée pour le déploiement etla mise en place de l'outil, l'in-

tégration des données et la formation. Plus d'une cen-taine de collaborateurs (clientèle et exploitation) ontété ainsi formés à l’utilisation du logiciel.Les délais ont été tenus et aujourd’hui, la Régie Eaud’Azur assure le service de l’eau potable pour 43 des 49communes de la Métropole Nice Côte d’Azur. En étroitecollaboration avec Somei, nous assurons la relationclient, la relève, la facturation et l'hébergement de nosdonnées. Notre prochain challenge : le passage à la ver-sion web de Wat.erp, d'ici l'an prochain. Dès le mois deseptembre, nous lançerons la phase projet.»

qui dispose ainsi de nombreux services à distance(agence en ligne) qu’à l’opérateur qui voit la capacitéde déploiement de son outil multipliée à moindre coût.«Sur le continent africain, on l’a compris depuis delongues années. La souplesse du web permet deconcevoir des solutions personnalisables en fonctionde contextes très différents» rappelle Olivier Cadars,responsable commercial chez Somei.

ANNA GALvAN

''Wat.ems'' est le nouvel outil de gestion

et maintenance du patrimoine.


ACTUALITÉ

Dans le cadre du pro-gramme 2018, des tra-vaux d’envergure ont étémenés à la sortie de larocade L2 , sous l'auto-route A7, à Saint-Joseph,dans le 15e arrondisse-ment de Marseille. Objectif : remplacer uneconduite d'eau potablede 700 mm de diamètre(feeder). Deux puits ont été forésà plus de 8 m de profon-deur, de part et d'autrede l'autoroute. Unmicro-tunnelier a reliéles deux forages enpoussant un fourreau le

long des parois. Ce procédé a permis deconsolider cette galerie de 45 m de long etd'un mètre de diamètre, où a été introduitela nouvelle canalisation

8inf’eaummaaggaazziinnee

UN TUNNEL SOUS L'AUTOROUTE A7

La commune de Peipin, dans les Alpes-de-Haute-Pro-vence, a confié la gestion des services d'eau potableet d'assainissement à la Société des Eaux de Marseillepour 15 ans, après 24 ans de gestion en régie. Depuisle 1er avril 2018, les équipes de l'agence d'Aix ontpris en charge l'exploitation des 19 km de conduitesd'eau potable et de 21 km de collecteurs ainsi quedes ouvrages de la commune dont une station d'épu-ration biologique. Le village compte 1525 habitantspour quelque 900 abonnés au service de l'eau et 750abonnés à l'assainissement.Au programme des travaux : supervision des équipe-ments, sectorisation du réseau, remplacement de 45branchements en plomb et étanchéité duréservoir de la montagne de Lure. L'amélioration durendement du réseau et la réalisation d'un schémadirecteur d'eau potable font également partie desobjectifs contractuels prioritaires. Enfin, au chapitre

de la solidarité, un fonds d'aide aux plusdémunis sera consacré au paiement des factures, enliaison avec le Centre communal d'action sociale.

Les sociétés Amendis Tanger et Amendis Tétouan ont re-nouvelé les marchés de recherche de fuites avec Eaux deMarseille Maroc (EMM) pour une durée de 3 ans dans lespérimètres de délégation de ces deux villes côtières aunord du pays.La Régie autonome de Kénitra et la Lyonnaise des Eaux deCasablanca viennent également de confier à EMM de nou-veaux marchés de recherche de fuites. La filiale marocainedu Groupe confirme ainsi sa position de leader dans l'amé-lioration de rendement de réseaux et la recherche defuites au Maroc auprès de donneurs d'ordre publics et privés.

LEADER DE LA RECHERCHEDE FUITES AU MAROC

MARCHÉ

PEIPIN FAIT CONFIANCE À LA SEM

INTERNATIONALRÉSEAUX


Puyloubier a confié à la Société desEaux de Marseille la maîtrise d’œuvrede réhabilitation du réservoir commu-nal et de la station de filtration atte-nante. Situé sur le site de laSainte-Victoire protégé ''Natura 2000'',cet ouvrage construit en 1912 est ins-crit au patrimoine historique de la ré-gion. Il a ainsi fallu faire appel à unarchitecte et à une paysagiste spéciali-sée afin de concevoir les aménage-ments de l'ouvrage et de mettre envaleur les structures en pierre exis-tantes et la flore méditerranéenne lo-cale autour du réservoir.

ACTUALITÉ

AUX BONS SOINSDES PISCINES MUNICIPALES

Jean-Claude Gaudina remis un trophéeau Groupe Eaux deMarseille, parmi unedizaine d'acteurs éco-nomiques et de la for-mation fortementimpliqués dans le ré-seau d'insertion "100chances 100 em-plois". Le sénateur-maire deMarseille a salué ledynamisme et l'enga-gement des membresdes 77 entreprisesmobilisées dans ceprojet et donné lecoup d'envoi de la 6esession de ce réseaulocal. Ce dernier a permis d'accompagner et de révéler le potentiel de 310jeunes marseillais peu qualifiés et issus de quartiers sensibles dont75% d'entre eux ont accédé au monde du travail via un emploi ou uneformation en alternance.

CHLORATION

LE GROUPE PRIMÉ POUR SON ACTION ‘‘100 CHANCES 100 EMPLOIS’’

Après avoir assuréces prestations pen-dant 4 ans, la Semvient à nouveau d'ob-tenir le marchéconcernant la stérili-sation au chlore despiscines municipalesmarseillaises équi-pées de ce système.La prestation com-prend la fourniture, lalivraison et la mise enplace des bouteillesde chlore gazeux. Lecontrat, d'une duréed'un an, est renouve-lable trois fois.

INSERTION


INGÉNIERIE

RÉHABILITATIOND'UN RÉSERVOIRHISTORIQUE À PUYLOUBIER

Plus de 70 ingénieurs et techniciens de la fonction publique et du secteurprivé se sont réunis, mi-mars, au centre de production d’eau potable deSainte-Marthe, à Marseille. Objectif : présenter la démarche engagée parla SEMM pour un service de l'eau ‘’zéro carbone’’, à l’occasion d’une jour-

née technique organi-sée en partenariatavec l’AssociationScientifique et Tech-nique pour l'Eau etl'Environnement(ASTEE), l’Associationdes ingénieurs territo-riaux de France (AITF)et la Métropole Aix-Marseille-Provence.

JOURNÉE TECHNIQUE

POUR UN SERVICE DE L’EAU‘‘ZÉRO CARBONE’’


—

INFOS CONSO

QU’EST-CE QUE LE TÉLÉ RELEVÉ DES COMPTEURS ?

10

Faut-il craindre les émissions

d'ondes ?

• Non, car leur intensité est très

faible (moins de 25 mW) et large-

ment sous le seuil des normes au-torisées. C'est beaucoup moins

qu’un téléphone portable (environ250 mW) ou qu’une télécom-mande de portail automatique. • De plus, les émissions sont detrès courte durée, de l’ordre de 4 à5 secondes par jour au maximum.

C'est une nouvelle technique

qui permet de relever les comp-

teurs d’eau, tous les jours, et de

mettre les informations collec-

tées à la disposition des clients,

via Internet. Celles-ci sont

consultables et paramétrables

depuis leur domicile.

Comment ça marche ?

• Le nouveau compteur ins-tallé est équipé d'une tête

émettrice qui transmet lesindications de consomma-tion et de fonctionnementà la Société Eau de Mar-seille Métropole. Celles-cisont immédiatement misesà disposition sur le site in-ternet eaudemarseille-me-tropole.fr dans un "EspaceClients" sécurisé.

Combien ça coûte ?

• Rien. Le remplacement ducompteur et son entretien sontpris en charge par la Société Eaude Marseille Métropole.

Quels bénéfices pour l’abonné ?

• Il n'est plus utile d’être présent au moment des relevés puisque ceux-ci sefont automatiquement et à distance. • Le budget familial est maîtrisé grâce à la consultation de ses consomma-tions au quotidien, par semaine ou par mois. • Il est possible de programmer des alertes par e-mail ou SMS. Elles indi-quent d’éventuels dépassements, lors d’une absence pour des vacances parexemple, et permettent de détecter toute fuite accidentelle. • Les factures sont établies à partir de consommations réelles, et non plussur la base d’estimations. On peut recevoir les factures détaillées sur sim-ple demande.

Et pour l’environnement ?

• La maîtrise de la consom-mation, mieux contrô-lée, aide à lapréservation de la

ressource en eau. • La limitation desdéplacements en vé-hicules, pour releverles compteurs et assurerleur contrôle, per-met de réduire l’émission de CO2.



L’INVITÉ

Christian Rey est à la tête du plus grand centre

européen d’entreprises et d’innovation de la

région provençale, qu'il a lui-même fondé en 1996.

Associé tout récemment à l’organisation de la

2ème édition du Trophée Eau Métropole

Innovation (voir encadré page 13), cet homme de

conviction revient ici sur les enjeux du territoire

et de ses talents qu’il s’emploie à fédérer avec

passion.

CHRISTIANREY

«LE CITOYEN EST AUCœUR D'UN NOUVEAU MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE »

—

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MARSEILLE INNOVATION

SUITE EN PAGE 12

11


-

12

SUITE DE LA PAGE 11

L’INVITÉ

- Quel est l'intérêt d'un concours comme le Trophée Eau

Métropole Innovation ?

Christian Rey : Un tel concours est à considérer commeun ‘‘attracteur’’ de projets. Il permet de cristalliser desinitiatives autour d'une thématique. L’exemple duconcours porté par l’Olympique de Marseille, l'OM Inno-vation Cup, est éloquent : il a mobilisé presque 300 pro-jets de start-up dans des domaines aussi divers que ledigital, la santé, le sport, le marketing… Avec pour objec-tif de diversifier les activités du club auprès d'une com-munauté engagée et friande de nouveautés.

- Quelle est la particularité de ces nouvelles entreprises

innovantes ?

C.R. : Au siècle dernier, l'innovation était issue de la re-cherche fondamentale dans différents domaines techno-logiques. Des incubateurs inter-universitairespermettaient ce passage vertical du labo de recherche àl'industrie. On aidait des chercheurs en leur amenant unmarché, en leur permettant de développer des usages, depasser à la réalisation. Aujourd'hui, on fait le chemine-ment inverse. Nous avons affaire à des créatifs. 85% desjeunes start-up que l'on trouve dans nos murs partent dunumérique et ont besoin d'aide pour concrétiser leursprojets.

- Comment Marseille Innovation aide-t-elle

ces entrepreneurs ?

C.R. : Nous leur proposons un coaching complet person-nalisé, les hébergeons et les aidons à trouver des finance-ments. Pendant 4 ans, ils sont soutenus par des expertsdans différents domaines : financier, juridique, stratégiedigitale, commercial... et des mentors, des entrepreneurspour la plupart issus des ‘‘pépinières’’ de Marseille Inno-vation. Notre double ambition est d'être à la fois un accé-lérateur de croissance et un attracteur de talents. Depuisplus de vingt ans, nous avons accompagné plus de 500start-up, parmi lesquelles plus de 90 % ont passé le capdes cinq ans. Plus de 100 ‘‘jeunes pousses’’ nous fontconfiance aujourd’hui et nous prévoyons de passer à 150entreprises accompagnées à l'horizon 2021.

- Entreprises traditionnelles et start-up collaborent-elles ?

C.R. : Les grandes entreprises industrielles ont bien com-pris l'intérêt de l'apport de ces jeunes structures. Cesdernières travaillent sur des offres ‘‘agiles’’ autour dethématiques d’avenir - logistique, énergie, objets connec-tés, numérique… Elles ont une forte capacité à s'adapteren répondant à de nouveaux besoins et à pivoter versd'autres marchés. En puisant dans ces collaborations,certains grands groupes ont mis des démonstrateurs enplace (tests du futur produit auprès de vrais clients) pouropérer leur transformation digitale. Les start-up y trou-vent évidemment leur compte à travers un soutien finan-

cier, mais surtout en bénéficiant du réseau de parte-naires et de la visibilité du porteur du projet.

- Comment favoriser l’innovation en entreprise ?

C.R. : De nombreuses entreprises ont pris la mesure duchangement et sont à l'origine de nombreuses rencon-tres collaboratives, comme les ‘‘hackatons’’, afin de faireémerger des idées à mettre en œuvre. D’autres créentdes groupes de réflexion en interne pour échanger

“ Térence HUERTAS, le président fondateur de

la société SmartEmbed, trophée en main.


-

En partenariat avec la Métropole Aix-Marseille Provence, La Société Eau de Marseille Métropole a créé le Tro-phée Eau Métropole Innovation en 2016 pour récompenser les solutions innovantes dans les domaines de l'eauet de l'environnement. Lors de la 1ère édition, c'est un dispositif pour la détection de micro-fuites d'eau dans lesréseaux privés qui a été primé. Au menu de la 2e édition pilotée par Marseille-Innovation : les solutions intelligentes pour la maîtrise desconsommations d'eau à usage domestique. Parmi les 8 start-up sélectionnées, le vainqueur désigné par le jury d'experts est la société Smartembed pour sonprojet Eddo, une application qui favorise l’économie d’eau des douches collectives grâce à des bracelets connec-tés sans contact. Elle remporte une dotation de 10 000 euros et une prestation d'accompagnement délivrée parMarseille Innovation.Se sont classées respectivement à la deuxième et troisième place la société C4Hydro, pour son projet de détec-tion des légionnelles et la société Multiwave, pour son capteur à micro-ondes de détection de polluants.

inf’eaummaaggaazziinnee13

“

Propos recueillis par

Anna GALvAN

autour de l'innovation, sans barrière hiérarchique. C'estce qu'on appelle ‘‘l'intrapreneuriat’’ : je suis salarié et jemets à profit mon expertise et mes idées pour dévelop-per une nouvelle offre au sein de l'entreprise.

- Quels sont les défis technologiques à relever dans le

domaine des services connectés et de la ville intelli-

gente ?

C.R. : Le projet Smartseille, démonstrateur de la ville dura-ble, est un bel exemple de co-accélération innovante avecl'intégration d'une multitude de projets sur un petit terri-toire : le futur éco-quartier de l'îlot Allar. Nous sommesface à un modèle de croissance avec une forte compo-sante de capital-risque. Il y a une réelle volonté de la puis-sance publique d'être moteur de cette attractivité afin decréer une dynamique économique et des emplois durables.

- Quels sont les atouts du territoire métropolitain ?

C.R. : Au-delà des infrastructures de transport de hautniveau, la région compte la plus grande université fran-cophone du monde avec Aix-Marseille-Université et ses77 000 étudiants. Ce n'est pas un hasard si 8 datacen-ters sont basés à Marseille, ce qui permet de dévelop-per des services à forte valeur ajoutée dans le domainedu numérique. Enfin, 6 pôles de compétitivité sontadossés à Marseille Innovation dans des domaines quivont de la sécurisation des données au multimédia, enpassant par l'imagerie et la production de solutions nu-mériques.

- L'environnement de l'entreprise innovante est-il dura-

ble et responsable ?

C.R. : Les jeunes entreprises ont intégré la notion d' ‘‘in-novation frugale’’ : faire mieux avec moins. La tendanceest à la production individuelle et locale de ressourcesvoire à la réutilisation et au partage entre usagers. A celas’ajoute l'intelligence collaborative qui découle de ten-dances générationnelles comme l'est le besoin d'immé-diateté. Les nouveaux entrepreneurs des générations Y

UN TROPHÉE SOUS LE SIGNE DE L'ÉCONOMIE DE LA RESSOURCE

et Z (25 – 35 ans) sont moins dans l'affect, mais pluspragmatiques. Cette génération est en train de changerles usages. On travaille aujourd’hui en communauté,c'est le ‘‘co-working’’, mais aussi le ‘‘co-living’’ puisqu’onretrouve sur le lieu de travail des espaces dédiés à touteune offre de loisirs et de services…

- Et la place du citoyen dans tout cela ?

C.R. : Prenons l’exemple du déploiement des compteursd'eau connectés. A partir de données brutes de consom-mation, une gamme de services va pouvoir être dévelop-pée et proposée au citoyen, au plus près de ses besoins.La donnée a révolutionné le ‘‘business model’’ : le clientest de plus en plus associé au processus de création deces nouveaux services et produits. Il est sollicité pour lestester et donner son avis. Le paradigme économique a changé : le citoyen est désormais au cœur de ce processus.

Térence HUERTAS, le président fondateur de

la société SmartEmbed, trophée en main.


e Contrat de canal de Manosque a permis d’entre-prendre, au cours des 8 dernières années, un pro-gramme de travaux ambitieux conduit parl’Association syndicale du canal de Manosque (ASCM).

Soit un budget de 13 millions d’euros financé principalementpar l'agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse et la RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur pour restaurer et moderniser l’ou-vrage en plusieurs étapes : confortement du canal maître surprès de 6 km et de 38 aqueducs, sécurisation de 11 ouvrages

Partie intégrante du patrimoine des

Alpes-de-Haute-Provence, le canal de

Manosque irrigue les coteaux en rive

droite de la moyenne Durance depuis sa

construction en 1881.

En 2009, un Contrat de canal a notam-

ment permis d’engager la réhabilitation

et la modernisation de l’ouvrage au gré

de plusieurs chantiers où est intervenue

la Société des Eaux de Marseille en qua-

lité de maître d’œuvre.

L

LA SAUVEGARDE DU CANAL DE MANOSQUE

ZOOM SUR...

14

L'aqueduc de Saint-Saturnin, à Villeneuve.

Elargissement des berges.

Les parois de l'ouvrage ont

été confortées sur 6 km.


15

dangereux, amélioration de la gestion hydraulique, modernisa-tion de la desserte gravitaire... Nombre de ces chantiers ont été menés sous la conduite de laSociété des Eaux de Marseille. Depuis la rénovation de l’aque-duc de Saint-Saturnin en 2008, une douzaine de missions demaîtrise d’œuvre lui ont été confiées dans le cadre d'appelsd'offres par l'ASCM. Et encore tout récemment pour conduire la

LE CANAL DE MANOSQUE EN CHIFFRES

- 13 communes traversées.- 4400 adhérents.- 3350 hectares desservis. - 53 km de long.- 197 ponts.- 33 galeries.- 22 siphons.- 73 aqueducs.- 179 km de rigoles (réseau secondaire).- 1000 petits ouvrages d'art de type regard

ou puisard sur le réseau secondaire.

SUITE EN PAGE 16

LA SAUVEGARDE DU CANAL DE MANOSQUE

Les parois de l'ouvrage ont

été confortées sur 6 km.

Le canal est traversé par 197 ponts.

Soudure des garde-corps sur l’aqueduc.


16

ZOOM SUR...

SUITE DE LA PAGE 15

modernisation de la desserte secondaire du canal, ache-vée au mois de février dernier. Il s’agissait de mettre souspression 5 kilomètres de réseaux d'irrigation dans lescommunes de Volx, Villeuneuve et Peyruis.

moderniser les réseAuXUn premier tronçon de 2441 mètres de l'ouvrage et de 88branchements a été réhabilité, durant l’hiver 2016, afind'améliorer la desserte des adhérents. La seconde tranchede travaux a été réalisée, l’hiver dernier, à Villeneuve etPeyruis, avec la création de deux nouveaux ouvrages deprise et la mise sous pression de 2670 m de canalisationset 84 branchements. Et ce n’est pas fini.... Les ingénieurs de la Sem ont com-mencé les études pour réhabiliter 1350 mètres du canalsur la commune de Sainte-Tulle. Un défi technique d’en-vergure en raison des difficultés d'accès pour les engins dechantier et le déploiement des travaux sur ce site naturelsensible.

Directeur de l'Association Syndicale

du Canal de Manosque

- Quel bilan tirez-vous de

ces 8 années de travaux ?

Romain Boulet : «Le bilanest globalement positif etcertains des projets enga-gés sont encore en coursactuellement. De nom-breux projets restent à lan-cer au point qu’ons'orienterait vers un second Contrat de canal pourpoursuivre la modernisation du canal principal etde ses réseaux. Nous avons besoin cependant demobiliser des ressources financières, notammentpour faire face à la baisse des financements publicsmalgré les aides de l'Europe et de l’Agence del’Eau.

- Quels sont les principaux enjeux aujourd’hui ?

R. B. : Il faut satisfaire la demande de l’ensembledes usagers du canal - exploitations agricoles, col-lectivités, particuliers, industriels – tout en optimi-sant la régulation du canal en vue de préserver laressource, en anticipant les effets des changementsclimatiques.

- Quelles sont vos ambitions d'un point de vue en-

vironnemental ?

R. B. : Nous avons lancé une étude pour mesurerl'impact des entrants sur la qualité de l’eau - rejets,pollution de surface, réseau pluvial -, mais aussi leseffets des produits phytosanitaires dont nous envi-sageons de réduire l'utilisation. C'est d’ailleurs le la-boratoire de la Société des Eaux de Marseille qui aété retenu pour effectuer les analyses dans le cadrede cette étude.»

QUESTIONS À...3ROMAIN BOULET

3350 hectares sont desservis par le canal.

L'un des 73 aqueducs du patrimoine.


uste avant le grand nettoyage de printemps du dé-canteur, un nouveau procédé a été testé au centrede production d’eau potable de La Ciotat : l’un deses 14 bassins de filtration a été équipé d'un plan-

cher filtrant proposé par la société Andritz, spécialiséedans le traitement des eaux. Une dalle en béton a ainsiété coulée sur le fond du bassin, sur laquelle a été fixéeune succession de tamis semi-cylindriques rainurés, quilaissent s'écouler l'eau filtrée gravitairement. «L’un desavantages de ce système réside dans sa facilité d'installa-tion», explique Etienne Froger, ingénieur technico-com-mercial chez Andritz. «En seulement une journée, lematériel, façonné sur mesure, peut être facilement misen place, y compris par les équipes de l'exploitant et sansinterruption du service.». Unecouche de sable, substrat filtrantcouramment utilisé, vient ensuiterecouvrir ce plancher pour com-pléter le dispositif qui, outre le la-vage de filtres, ne nécessite aucunentretien.

performAnt et économeLa conception robuste en inox destamis permet d'éviter les risquesde rupture rencontrés avec lesdalles poreuses classiques enbéton et de colmatage des buse-lures (perforations), qui restent lemaillon faible des systèmes de fil-tration traditionnels. «En augmen-tant la zone de filtration à toute la

NOUVEAU PROCÉDÉDE FILTRATION D’EAU POTABLE


TECHNIQUE

UN

C'est à La Ciotat qu'une nouvelle solution de

filtration a été testée au printemps dernier.

Explications.

J

Pose du plancher

filtrant au centre

de La Ciotat.

surface du lit filtrant, ce système devrait permettre d'op-timiser les cycles de lavage, plus courts et moins fré-quents, et d'augmenter la vitesse de filtration», préciseJean-Jacques L'Henry, responsable du service Productionà la SEMM. «Cela permet un gain en performance de lastation et des économies d'énergie substantielles», com-plète-t-il. Dans les mois à venir, une étude sera menée afin de me-surer l'efficacité du système et les économies à attendreen termes d'eau de lavage et d'énergie. En fonction desrésultats, d’autres tests pourraient être renouvelés dansd'autres installations gérées par le Groupe des Eaux deMarseille dans un avenir proche et le procédé adopté. Asuivre…

A.G.


79%des prélèvements d’eau douce en Europe sont desti-nés à l’industrie et au secteur tertiaire.(Source 2018 : www.fao.org)

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ACTUALITÉ

AIRBUS HELICOPTERS RENOUVELLE SA CONFIANCE

SESSIONS CATEC®POUR EAU D'AZUR

NOUVEAU SITE LABELLISÉ E.V.E.

MARCHÉS INDUSTRIELS

BIODIVERSITÉOFFRE DE FORMATION

Un nouveau contrat de 3 ans aété conclu entre Airbus Helicop-ters et le Groupement formé parVPIS (Veolia Propreté IndustrieServices) et la Sem. Dans ce cadre,VPIS est chargée de la gestion desdéchets tandis que la Sem pour-suit les prestations d'Environne-ment opérationnel, c'est-à-dire, letraitement des effluents issus desbains de surface pour la fabrica-tion de pièces ainsi que l’entre-tien, le réapprovisionnement desréactifs et la maintenance de cesinstallations.Par ailleurs, le contrat de mainte-nance des installations d'extinc-tion d'incendie du site deMarignane a également été re-nouvelé.

Dans le cadre de sa démarche de gestion du-rable des zones végétalisées, la SEMM est envoie d’obtenir le label Espace Végétal Écolo-gique du site marseillais de production d’eaupotable de Vallon Dol. La certification portesur 10 thématiques : paysage, biodiversité,eau, sol, air, bruit, énergie, déchets, maté-riels, matériaux et produits, aspects sociauxet humains.

Le marché remporté l'an dernierpar la Sem pour la réalisation deformations CATEC® (Certificatd’Aptitude au Travail en EspaceConfiné) auprès de la régie Eaud'Azur a été reconduit pour 4 ans.Ce marché prévoit, chaque année,la formation d'une trentained'agents de cette régie qui gère lesservices d'eau et d'assainissementde 43 communes de la MétropoleNice Côte d’Azur.

LE CHIFFRE



ACTUALITÉ

ÉVÉNEMENT

MAROC

Du 18 au 23 mars 2018, la Société desEaux de Marseille a activement participéau 8ème Forum Mondial de l’Eau deBrasilia qui a rassemblé 11000 déléguéset près de 100 000 visiteurs de 160 pays,autour de 250 sessions thématiques, ré-gionales, interrégionales, politiques etcitoyennes. En tant que Président hono-raire du Conseil mondial de l’eau et Pré-sident de la Société des Eaux deMarseille, Loïc Fauchon s’est exprimé àl’ouverture du Forum devant 3500 per-sonnalités de 150 nationalités. Il est éga-lement intervenu au sein d’un Panel deHaut Niveau sur la Sécurité de l’eau, co-organisé par le Ministère chinois desRessources en eau, et lors de la Cérémo-nie de remise du Grand Prix Hassan II del’Eau. L’expertise de l’entreprise a notamment été mise en va-leur lors de 6 sessions techniques et 2 tables rondes, parplusieurs présentations portant sur l’économie de la res-

WAT.ERP ÉQUIPE UNE NOUVELLE RÉGIELes équipes de Somei Maroc ont mis en ser-vice Wat.erp à la Radeec (Régie de distribu-tion d’eau et d’électricité de la Chaouia) au

Maroc. De-puis le moisd’avril, lasuite logiciellede gestionclientèle

conçue par la Somei gère ainsi les 100 000abonnés eau et assainissement de la régie.Cette dernière dessert une région située àproximité de Casablanca, au nord-ouest duMaroc, qui s’étend vers l'intérieur du payset comprend la ville de Settat (240.000 ha-bitants), 6 autres municipalités et 4 com-munes rurales.

SPGS REMPORTE PLUSIEURS CONTRATS

RÉSEAUX

Cette filiale spécialisée du Groupea obtenu plusieurs contrats pour ladétection, le géoréférencement,l'inspection et les contrôles aprèstravaux des réseaux enterrés. Elles'est vue confier le marché de re-pérage des réseaux d'Aix-en-Pro-vence en groupement avecl’entreprise arlésienne VRD'TECT,mais aussi celui de la Communautéde communes de la vallée desBaux-Alpilles pour les inspectionsde réseaux, essais de compactageet d’étanchéité de ses réseauxneufs. Enfin, la Métropole Aix-Marseille-Provence a conclu avec SPGS unaccord cadre d'un an concernant le contrôle avant réception desréseaux d'assainissement sur le territoire du Pays salonais.

AU RENDEZ-VOUS DU 8ÈME FORUM DE BRASILIA

source et l’amélioration des rendements de réseaux, lessolutions innovantes de gestion des consommationsd’eau et d’énergie, le service d’eau neutre en carbone etles systèmes d’information innovants.



Documents

ZOOM SUR LA SAUVEGARDE DU CANAL DE MANOSQUE · 2018-06-20 · phique Wat.gis, développé par Somei pour gérer le pa-trimoine des réseaux, est-il relié à Wat.erp. Ce qui permet