Rptition et compulsion Rptition transgnrationnelle et contexte
social Transmission et hritabilit Le cerveau model par
lenvironnement Approche intgrative Conclusion : oubli de loubli ?
2
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3
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1er usage Usage rpt non problmatique Usage compulsif arrt
rechute arrt Lusage normal est modulable (il tient compte de
lenvironnement et des expriences) : facteurs sociaux Dans la
dpendance, lusage est autonome, il ne tient plus compte de
lenvironnement ni des expriences : vulnrabilits Accumulation de
dommage 4
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Date of download: 9/11/2013 Copyright American Psychiatric
Association. All rights reserved. From: DSM-5 Criteria for
Substance Use Disorders: Recommendations and Rationale Am J
Psychiatry. 2013;170(8):834-851. doi:10.1176/appi.ajp.2013.12060782
DSM-IV and DSM-5 Criteria for Substance Use Disorders a One or more
abuse criteria within a 12-month period and no dependence
diagnosis; applicable to all substances except nicotine, for which
DSM-IV abuse criteria were not given. b Three or more dependence
criteria within a 12-month period. c Two or more substance use
disorder criteria within a 12-month period. d Withdrawal not
included for cannabis, inhalant, and hallucinogen disorders in
DSM-IV. Cannabis withdrawal added in DSM-5. Figure Legend: 6
Page 7
Addiction affects multiple brain circuits, including those
involved in reward and motivation, learning and memory, and
inhibitory control over behavior. Some individuals are more
vulnerable than others to becoming addicted, depending on genetic
makeup, age of exposure to drugs, other environmental influences,
and the interplay of all these factors. Principles of Effective
Treatment. 7
Page 8
No single treatment is appropriate for everyone. Matching
treatment settings, interventions, and services to an individual's
particular problems and needs is critical to his or her ultimate
success in returning to productive functioning in the family,
workplace, and society. Treatment needs to be readily available.
Remaining in treatment for an adequate period of time is critical :
at least 3 months. Recovery from drug addiction is a long term
process and frequently requires multiple episodes of treatment.
8
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Facteurs de risque lis aux produits Facteurs individuels de
vulnrabilit (ou de rsistance) Facteurs de risque (ou de protection)
environnementaux Addiction : la rsultante de la rencontre entre un
produit et un individu dans un environnement socio-culturel donn
9
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Potentiel addictif : Rapidit dinstallation de la dpendance
induite chez lanimal Rapport consommateurs dpendants/consommateurs
non dpendants Modes de consommation : per os, fum, IV, snif, etc.
Risques dapparition de complications sanitaires, psychologiques ou
sociales 10
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11
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Gntiques et biologiques : lignes de rat plus ou moins sensibles
au risque addictif des substances Rle par exemple de lallle A1 du
gne codant le rcepteur dopaminergique D2 Psychologiques : Traits de
personnalit Tempraments Perturbations du comportement
Psychiatriques 12
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Date of download: 6/13/2013 Copyright American Psychiatric
Association. All rights reserved. From: Transitions in Illicit Drug
Use Status Over 3 Years: A Prospective Analysis of a General
Population Sample Am J Psychiatry. 2013;170(6):660-670.
doi:10.1176/appi.ajp.2012.12060737 Modeling Approach to Transitions
in Drug Use Status From Baseline to 3-Year Follow-Up Among U.S.
Adults Age 18 and Older aa Predictors based on reduced multinomial
regression models (from Table 3). Figure Legend: 13
Page 14
Lien entre environnement et fonctionnement psychique,
dysrgulation de laxe corticotrope vnements familiaux :
Surreprsentation des dcs prmaturs (pres) Conduites dintoxication
alcoolique du pre Conduites dintoxication mdicamenteuse de la mre
Probmes multiples : deuils, divorces, sparations, abandons, etc.
vnements individuels : Pertes et deuils Grossesses non dsires Abus
sexuels, viols, incestes Traumatismes Maladies graves Absence de
domicile stable Place des PTSD et du stress dans la rechute 14
Reprsentation mdicale : laddiction, lintemprance (B. Rush,
1785), en tant que maladie avec des symptmes physiques, psychiques,
moraux et sociaux Une cause : la drogue Un modle : lintoxication Un
traitement : le sevrage (dsintoxication) Une politique : la
prohibition 17
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Benjamin RUSH 1784 An Inquiry Into the Effects of Ardent
Spirits Upon the Human Body and Mind La date, tout dabord : Poser
la naissance de laddiction maladie aux alentours de 1785 en fait
une invention contemporaine de la naissance de la dmocratie, et
18
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Tous les usagers ne deviennent pas dpendants La plupart des
dpendants rechutent aprs un sevrage Donc, il y a dautres facteurs
causaux : individuels, familiaux et/ou sociaux : observations
cliniques Laddiction en tant que symptme Dun trouble global,
mdico-psychosocial, gntique , quelle aggrave secondairement :
thorie de la dgnrescence de Morel et Magnan, Magnus Huss, Cesare
Lombroso, hyginisme, eugnisme, darwinisme social Dun trouble
psychologique : modle de lauto- mdication 19
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Transmission et dterminismes familiaux et sociaux : une mmoire
trans-gnrationnelle ? 20
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Dgnrescence : 1857 le terme, attribu par Morel Buffon, dsigne
tout trouble mental ayant pour origine, soit lhrdit, soit une
affection acquise du jeune ge. Cest une dviation maladive du type
primitif adamique parfait, dviation amplifie par la prcarit sociale
et lusage des substances et transmissible, aggrave, la gnration
suivante Saint Augustin, Rousseau 21
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Elle se transmet selon le second principe lamarckien de lhrdit
des caractres acquis et volue, de gnration en gnration, selon une
nosologie unitaire et hirarchise de gravit croissante : depuis la
simple exagration du temprament nerveux , puis lalination mentale
jusqu la dgnrescence finale, sanctionne par la strilit, limbcillit,
lidiotie , qui conduit llimination de la ligne dgnre . 22
Page 23
Elle relve, selon le premier principe de Lamarck, de
ladaptation de lindividu son milieu, naturellement dgnrateur :
interactions individu/environnement Lamarck, Systme analytique des
connaissances positives de lhomme (1820) : lhomme tant un tre
naturel, la sociologie doit relever de la biologie, dautant que la
socit engendre et amplifie les ingalits naturelles autant que
sociales. Lamarck accuse le pauprisme urbain : les hommes sont
resserrs dans des lieux malsains, ne respirant quun air vici,
irrgulirement et mal nourris, se livrant toutes sortes dexcs
lorsquils en trouvent loccasion , et sujets des maladies en quelque
sorte endmiques , qui se perptuent chez eux par la gnration 23
Page 24
Les travaux de Huss (1852) sur ce quil baptise alcoolisme , de
Moreau de Tours (1845) sur le haschich, de Morel (1855, 1864)
lui-mme sur le crtinisme et dautres sur la tuberculose, le
pauprisme, le tabagisme, le crime, la prostitution, les toxiques,
lindustrialisation, lurbanisation, la syphilis, la promiscuit, la
consanguinit Puis son lve Magnan, la suite de la parution de luvre
de Darwin (1859) fait voluer cette thorie vers le darwinisme social
24
Page 25
Le tableau clinique, psychique et physique, dun malade mental
correspond son niveau de dgnrescence, tabli selon sa place sur
larbre gnalogique familial, et son hrdit de transformation de
laffection dont il a hrit en la sienne propre, de gravit accrue.
Inn/acquis Cest ce quillustreront en 1862 Les misrables de Hugo,
dnonant la dgradation de lhomme par le proltariat, la dchance de la
femme par la faim, latrophie de lenfant par la nuit , savoir
lignorance. Puis Zola ! 25
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26
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Avant mme de rdiger le premier roman de la srie, Zola avait
dress en 1868 un arbre gnalogique de ses personnages. Pour l'hrdit,
Zola s'est inspir des travaux du docteur Claude Bernard
(1813-1878), compagnon dinternat et de chambre de Morel Il
s'agissait pour Zola d'affirmer que, dans le roman naturaliste, il
n'y a plus de barrire entre science et littrature. Alphonse Daudet
aurait dit que, s'il avait possd un tel arbre, il se serait pendu
sa plus haute branche. Rfrence directe et explicite la thorie de la
dgnrescence 27
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28
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Gervaise (Lassommoir): ne en 1828 ; a deux garons d'un amant,
Lantier, dont l'ascendance compte des paralytiques, qui l'emmne
Paris et l'y abandonne ; pouse en 1852 un ouvrier, Coupeau, de
famille alcoolique, dont elle a une fille ; meurt de misre et
d'ivrognerie en 1869. Traits du pre. Conue dans l'ivresse.
Boiteuse. Blanchisseuse. tienne Lantier (Germinall) : n en 1846.
Ressemblance physique de la mre, puis du pre. Mineur. Vit Nouma
avant de partir vers une destination inconnue, dport. Il finit
seul, sans famille. Jacques Lantier (La Bte humaine) : n en 1844,
meurt en 1870 d'accident. Traits de la mre. Ressemblance physique
du pre. Hrdit de l'alcoolisme se tournant en folie homicide. tat de
crime. Mcanicien. 29
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30
Page 31
Des facteurs gntiques ont depuis longtemps t voqus dans
ltiologie des addictions Il sagit dinfluences gntiques complexes
sur la mtabolisation des drogues, la sensibilit aux drogues ou sur
le contrle des influences environnementales. Ces influences
complexes ne sont pas dues laction dun seul gne spcifique et
nobissent pas un simple modle mendlien. 31
Page 32
Hritabilit = face un trait comportemental particulier, son
hritabilit est la part causale attribuable des facteurs gntiques
hrits par opposition des facteurs environnementaux Pour la prciser
face des traits gntiques complexes, on sappuie sur les tudes de
jumeaux (monozygotes/dizygotes) et les tudes dadoption Hritabilit
moyenne des addictions : 40 % 32
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33
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34
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Toutes ces tudes montrent des diffrences significatives de
prdisposition la dpendance selon les classes de substances ou
daddictions Vulnrabilits communes : impulsivit, prcocit des
consommations En aucun cas lhritabilit nest gale 100 %, ce qui est
fortement vocateur dinteractions complexes
polygniques/environnement interactions rciproques (y compris
influence de lenvironnement sur lexpression des gnes) 36
Page 37
Le travail rcent de Kenneth S. Kendler et al ( Genetic and
Family and Community Environmental Effects on Drug Abuse in
Adolescence : A Swedish National Twin and Sibling Study, AJP in
advance, 09/2013 ) a permis de prciser les influences gntiques,
familiales et sociales. Les registres permettent en effet de
prciser non seulement certains facteurs gntiques mais aussi la dure
de cohabitation sous le mme toit, la prsence dune fratrie, le
niveau socio- conomique de la famille et du quartier de rsidence
puis de croiser ces donnes avec la prvalence des usages de drogues.
37
Hritabilit confirme : corrlations nettement plus fortes chez
les jumeaux monozygotes que chez les dizygotes Les corrlations chez
les DZ, MM ou FF, sont suprieures la moiti des corrlations chez les
MZ : influences environnementales familiales Effets
environnementaux plus marqus chez les garons que chez les filles et
donc hritabilit plus leve chez les filles Les jumeaux dizygotes se
ressemblent plus, en profil addictif, que les fratries simples
linfluence est majeure quand lcart dge est 2 ans (ancadet) 40
Page 41
Le nombre dannes partages dans la mme maison accroit le risque
de ressemblance addictologique dans la fratrie Surtout si les ges
de naissance sont rapprochs (leffet disparait quand il y a plus de
12 ans dcart) Leffet environnemental (vivre dans le mme quartier ou
la mme agglomration) est similaire celui de vivre sous le mme toit
41
Page 42
Ces donnes suggrent quune grande part des effets
environnementaux provient dinfluences sociales (disponibilit de la
drogue, environnement scolaire, effets des pairs) plutt que
dinfluences familiales (monitoring parental, qualit relationnelle
parent-enfant) Effets plus marqus chez les garons : influence des
pairs plus intense et durable, plus grande sensibilit aux
environnements dfavoriss, quittent la maison plus tard, prcocit des
usages 42
Page 43
Ltude du contexte social de ces familles et de leur
environnement de quartier ainsi que les donnes de dclassement
social confirment que les enfants grandissant dans des milieux
prcaires sont plus risque de conduites externalises comme les
usages de drogues. Les donnes de ltude indiquent que le statut
socio-conomique des familles et, surtout, le dclassement de
lenvironnement de quartier sont des facteurs prdictifs indpendants
dabus de drogues. Ralit de la transmission sociale (horizontale) de
lusage et de labus de drogues ladolescence. 43
Page 44
Confirmation des modles trivaris : produit/sujet/environnement
Et des intuitions des cliniciens du XIX me sicle sur linfluence du
milieu et sur les interactions croises et transmissibles , innes et
acquises 44
Page 45
Les addictions et lhrdit sans gnes 45
Page 46
Dus la consommation de drogues Ou un stress chronique Ils
modifient le cerveau confront ces expriences Prdisposition rsister
ou succomber la dpendance (la dpression ou dautres maladies
psychiques) Interactions gnes/environnement Transmission
intergnrationnelle de ces modifications pigntiques 46
Page 47
Un gne est une squence dADN imposant la composition des
protines, molcules qui assurent la plupart des processus
biologiques. LADN nest pas repli au hasard dans le noyau
cellulaire, il est enroul autour de protines (histones) et forme
des paquets qui constituent les chromosomes. Protines + ADN dans
les chromosomes = chromatine 47
Page 48
Cet arrangement permet de contrler lactivit des gnes Quand
larrangement est compact, les gnes restent silencieux (ex : dans un
neurone, gnes qui codent les enzymes du foie, enfouis dans des
rgions chromosomiques compactes) Zones relches : la machinerie
cellulaire peut transcrire lADN en ARN 48
Page 49
Ltat dans lequel se trouve la chromatine (condense ou non)
dpend des marques pigntiques, des molcules qui se fixent sur les
histones ou sur lADN lui- mme. Ces marques crent une sorte de code
qui indique le degr de compacit de la chromatine et, par l-mme, si
les gnes sous-jacents doivent ou non tre transcrits. 49
Page 50
I. Maze & Eric Nestler, Institut Friedman de recherche sur
le cerveau, Hpital Mount Sina, New York Nature annals of the NY
Academy of sciences, 2011, 1216, 99-113 50
Page 51
Lexposition des drogues comme la cocane peut modifier
lexpression des gnes en modifiant la compacit de la chromatine Plus
cette exposition est rpte, chronique, plus ces modifications sont
durables : hypersensitivit le + souvent Lenvironnement peut influer
sur lactivit des gnes en rgulant le comportement des scripteurs et
des effaceurs pigntiques. 51
Page 52
Certaines modifications pigntiques provoquent des changements
de comportement permanents : soins maternels et comportement de la
progniture (Meaney, Universit Mc Gill) Les changements pigntiques
peuvent tre transmis dune gnration la suivante sans tre transmis
par les cellules sexuelles 52
Page 53
Quand le comportement dune mre (ratte) modifie la rgulation
pigntique dans le cerveau dun de ses petits, ce dernier prsente le
mme comportement que sa mre, lequel modifie les marques pigntiques
et, par consquent, le comportement de ses petits, et ainsi de suite
53
Page 54
Pas de preuves convaincantes malgr des travaux vocateurs sur la
transmission intergnrationnelle du stress chronique (I. Mansuy,
Universit de Zurich) Le retour de Lamarck ? 54
Page 55
Genetic Background Development Deleterious Perinatal
Environments Epigenetic Mechanisms Phenotype State / Trait Life
events Trauma Unhealthy society Allostatic State Vulnerability
Biobehavioral Disorders Drug abuse Psychopathology Systemic
Diseases Long-term Maladaptation Coping Social support Resilience
55
Page 56
Phnomne pluridimensionnel 56
Page 57
57
Page 58
The burden of coordinating care and meeting the service needs
of the population should rest on the system, not on the families or
consumers who are already struggling because of a serious illness
Presidents New Freedom Commission, 2003 Goal is go from a system
where services are system centered to one where they are client
centered. 58
Page 59
Improve access to both mental health and substance abuse
services Make interventions more focused on client needs. Transfer
the burden of coordinating treatment from the client to the system.
Drake et al., 2008 59
Page 60
Linfluence ngative des comorbidits sur le pronostic et leur
sous-diagnostic / filire Dvelopper les capacits de reprage ( no
wrong door system ) et dinterventions Squentielles Coordonnes
Conjointes Intgres Un vritable dfi 60
Page 61
-Soins primaires et addictologie -Mdicaments et approche
psychosociale -Psychiatrie et addictologie 61
Page 62
Dimension verticale : dveloppement de la trajectoire addictive
(usage, usage risques, abus, addiction), ncessit dune approche
intgrative prvention/ soins : ex des CJC, consultations avances,
partenariats jeunesse Dimension horizontale : hpital, maternit,
sant au travail, sant scolaire, communaut, famille, populations
spcifiques Acteurs sociaux 62
Page 63
63
Page 64
Denise A. Hien, Ph.D., Huiping Jiang, Ph.D., Aimee N.C.
Campbell, Ph.D., Mei-Chen Hu, Ph.D., Gloria M. Miele, Ph.D., Lisa
R. Cohen, Ph.D., Gregory S. Brigham, Ph.D., Carrie Capstick, Ph.D.,
Agatha Kulaga, M.S.W., James Robinson, M.Ed., Lourdes Suarez-
Morales, Ph.D., and Edward V. Nunes, M.D. Am J Psychiatry 2010;
167:95-101 OBJECTIVE: The purpose of the analysis was to examine
the temporal course of improvement in symptoms of posttraumatic
stress disorder (PTSD) and substance use disorder among women in
outpatient substance abuse treatment. RESULTS: Subjects exhibiting
nonresponse, substance use response, or global response tended to
maintain original classification; subjects exhibiting PTSD response
were significantly more likely to transition to global response
over time, indicating maintained PTSD improvement was associated
with subsequent substance use improvement. Trauma-focused treatment
was significantly more effective than health education in achieving
substance use improvement, but only among those who were heavy
substance users at baseline and had achieved significant PTSD
reductions. CONCLUSIONS: PTSD severity reductions were more likely
to be associated with substance use improvement, with minimal
evidence of substance use symptom reduction improving PTSD
symptoms. Results support the self-medication model of coping with
PTSD symptoms and an empirical basis for integrated interventions
for improved substance use outcomes in patients with severe
symptoms. 64
Page 65
In a previous study we showed that 6 women with SUD-PTSD and
assigned to eight sessions of EMDR focused on traumatic memory
showed a significant reduction in PTSD symptoms but not in SUD
symptoms (Perez & Tapia, in press). Previous studies engaged in
integrated-treatment intervention for SUD showed that: -early
maladaptive schemas underpin psychological problems such as PTSD
(Cockram et al., 2010) and SUD (Brotchie et al., 2004)
-reprocessing the addiction memory with EMDR decreased craving for
alcohol post-treatment (Hase et al., 2008) In a previous study we
showed that 6 women with SUD-PTSD and assigned to eight sessions of
EMDR focused on traumatic memory showed a significant reduction in
PTSD symptoms but not in SUD symptoms (Perez & Tapia, in
press). Previous studies engaged in integrated-treatment
intervention for SUD showed that: -early maladaptive schemas
underpin psychological problems such as PTSD (Cockram et al., 2010)
and SUD (Brotchie et al., 2004) -reprocessing the addiction memory
with EMDR decreased craving for alcohol post-treatment (Hase et
al., 2008) CPDD, Puerto Rico, June17th, 2014 REFERENCES Back, S.E.
(2010). Toward an improved model of treating co-occurring PTSD and
Substance Use Disorders. American Journal of Psychiatry, 167 (1),
11-13. Brotchie, J., Meyer, C., Copello, A., Kidney, R., &
Waller, G. (2004). Cognitive representations in alcohol and opiate
abuse: the role of core beliefs. British Journal of Clinical
Psychology, 43 (3), 337342. Cockram, D.M., Drummond, P.D., &
Lee, C.W. (2010). Role and treatment of early maladaptive schemas
in Vietnam veterans with PTSD. Clinical Psychology and
Psychotherapy, 17, 165-182. Hase, M., Schallmayer, S., & Sack,
M. (2008). EMDR reprocessing of the addiction memory: Pretreatment,
posttreatment, and 1-month follow-up. Journal of EMDR Practice and
Research, 2 (3), 170-179. Perez-Dandieu, B., & Tapia, G. (in
press). Treating trauma in addiction with EMDR: A pilot study.
Journal of Psychoactive Drugs. REFERENCES Back, S.E. (2010). Toward
an improved model of treating co-occurring PTSD and Substance Use
Disorders. American Journal of Psychiatry, 167 (1), 11-13.
Brotchie, J., Meyer, C., Copello, A., Kidney, R., & Waller, G.
(2004). Cognitive representations in alcohol and opiate abuse: the
role of core beliefs. British Journal of Clinical Psychology, 43
(3), 337342. Cockram, D.M., Drummond, P.D., & Lee, C.W. (2010).
Role and treatment of early maladaptive schemas in Vietnam veterans
with PTSD. Clinical Psychology and Psychotherapy, 17, 165-182.
Hase, M., Schallmayer, S., & Sack, M. (2008). EMDR reprocessing
of the addiction memory: Pretreatment, posttreatment, and 1-month
follow-up. Journal of EMDR Practice and Research, 2 (3), 170-179.
Perez-Dandieu, B., & Tapia, G. (in press). Treating trauma in
addiction with EMDR: A pilot study. Journal of Psychoactive Drugs.
Tapia Geraldine c, Perez-Dandieu Beatrice a, b, Lenoir Hugo c,
Othily Erika c, Cassen Myriam b, Delile Jean-Michel a a
CEID-addiction, 24 rue du Parlement Saint-Pierre 33000 Bordeaux,
France, [email protected] b Institut Michel Montaigne, Cenon,
France c EA4139, Laboratoire Psychologie, Sant et Qualit de Vie,
Universit de Bordeaux, France, [email protected]
Introduction Method Results Discussion The present study suggests
that reprocessing both traumatic and addiction memories using EMDR
procedure associated with ST reduces not only PTSD symptoms and EMS
(after 8 sessions) but also craving and addiction severity (after
16 sessions). These results suggest that co-occurring PTSD symptoms
and EMS may have a strong impact on SUD symptoms. Thus, with our
study, we enlarge evidence- based support for EMDR and ST as
valuable treatments for SUD. The present study suggests that
reprocessing both traumatic and addiction memories using EMDR
procedure associated with ST reduces not only PTSD symptoms and EMS
(after 8 sessions) but also craving and addiction severity (after
16 sessions). These results suggest that co-occurring PTSD symptoms
and EMS may have a strong impact on SUD symptoms. Thus, with our
study, we enlarge evidence- based support for EMDR and ST as
valuable treatments for SUD. Conclusion This study offers
integrated treatment to address PTSD and EMS early on in therapy
for SUD symptoms. Finally our research reinforces the idea that
integrated-treatment intervention are needed for improving SUD
outcomes (Back, 2010). PCL- S PTSD severity ASIASI ASIASI Addiction
severity OCD S Alcohol Craving YSQ -S2 Schemas severity MCQ
Cannabis Craving This study investigated in the treatment of SUD
among 7 women receiving as usual social and medical care (for 2
years) for resistant addiction problems (polydrug users) in a drug
treatment centre in Bordeaux. The selected outpatients met the SUD
and PTSD comorbidity according to the DSM-IV diagnostic features
for SUD and PTSD (APA, 1994). We proposed a 2-phase-protocol
therapy: -a: 8 EMDR sessions (traumatic memory) associated with ST
(attachment disorder) -b: 8 EMDR sessions (addictive memory)
associated with ST. We evaluated PTSD symptoms (PCL-S), Early
Maladaptive Schemas - EMS(YSQ-S2), alcohol craving (OCDS), cannabis
craving (MCQ) and addiction severity (ASI) before and after
treatment. This study investigated in the treatment of SUD among 7
women receiving as usual social and medical care (for 2 years) for
resistant addiction problems (polydrug users) in a drug treatment
centre in Bordeaux. The selected outpatients met the SUD and PTSD
comorbidity according to the DSM-IV diagnostic features for SUD and
PTSD (APA, 1994). We proposed a 2-phase-protocol therapy: -a: 8
EMDR sessions (traumatic memory) associated with ST (attachment
disorder) -b: 8 EMDR sessions (addictive memory) associated with
ST. We evaluated PTSD symptoms (PCL-S), Early Maladaptive Schemas -
EMS(YSQ-S2), alcohol craving (OCDS), cannabis craving (MCQ) and
addiction severity (ASI) before and after treatment. The impact of
EMDR and Schema Therapy on addiction severity among a sample of
French women suffering from PTSD and SUD cut-off Abstract
Objective: Examining the effects of eye movement desensitization
and reprocessing (EMDR) associated with Schema Therapy (ST) on the
improvement in symptoms of posttraumatic stress disorder (PTSD) and
substance use disorder (SUD) among women in outpatient substance
abuse treatment centre. Hypothesis: Reprocessing both traumatic and
addiction memories using EMDR associated with Schema Therapy (ST)
reduces PTSD symptoms along with alcohol and drug consumption.
Results: 1. PTSD symptoms and early maladaptive schemas started to
decrease after 8 sessions (EMDR + ST) focused on traumatic memory
2. Addiction severity and craving started to decrease after 8
additional sessions (EMDR-ST) focused on addictive memory Abstract
Objective: Examining the effects of eye movement desensitization
and reprocessing (EMDR) associated with Schema Therapy (ST) on the
improvement in symptoms of posttraumatic stress disorder (PTSD) and
substance use disorder (SUD) among women in outpatient substance
abuse treatment centre. Hypothesis: Reprocessing both traumatic and
addiction memories using EMDR associated with Schema Therapy (ST)
reduces PTSD symptoms along with alcohol and drug consumption.
Results: 1. PTSD symptoms and early maladaptive schemas started to
decrease after 8 sessions (EMDR + ST) focused on traumatic memory
2. Addiction severity and craving started to decrease after 8
additional sessions (EMDR-ST) focused on addictive memory *** ** *
*** ** *** ** * ***
Page 66
Approche bio-psychosociale : CSAPA Mdicaments et psychothrapie
TSO et traitement psychosocial Addictologie et psychiatrie Mdecine
et addictologie : douleur et addiction Soins primaires et
addictologie Mais dveloppement insuffisant : financements,
cloisonnements, change dinformation, mconnaissance, reprsentations,
disponibilit 66
Lutter contre les ingalits sociales (de sant) Aide la petite
enfance, soutien la parentalit, reprage prcoce des problmes RPIB
jeunes avec valuations individuelles Approche thrapeutique globale
et individualise Approche intgre addictologique, psychiatrique et
sociale pour les cas complexes Oubli de loubli ? 68