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  • 10 Sports Tribune de Genève | Lundi 15 janvier 2018

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    dredi contre Lausanne. Unmatch gagné sur le fil. Nousétions un peu émoussés, physi-quement et mentalement, etnous avons accusé la fatigue»,expliquait le coach Romain Gas-poz. Il est vrai que Boncourt est

    Des Lions aux deux visages matent Boncourt

    À la mi-décembre, les Lions deGenève avaient mangé tout cru(106-70) un Boncourt dépassépar les événements en match debarrage pour le «Final four» de laCoupe de la Ligue. On a long-temps cru revivre un scénarioidentique hier au Pommier, lesJurassiens assistant durant 35minutes en spectateurs, ou pres-que, à une domination sans par-tage des hommes de Vedran Bos-nic. Avant qu’un relâchementgenevois ne permette aux Juras-siens de limiter les dégâts. Sansespoir néanmoins…

    «Alors que Genève préparaitla rencontre durant toute la se-maine, nous avons joué ven-

    passé sans délai sous le joug desLions, avec une avance de10 points dès la 4e minute pourdes Genevois parfaitement en-trés dans la partie et déjà large-ment détachés (31-19) après10 minutes de jeu.

    Nantis à la pause d'uneavance de 27 points qui devaitcroître encore pour attendre lacote +39 (76-37) dans le courantdu 3e quart, les locaux ont toute-fois choisi ce moment pour tirerla prise et laisser les Jurassiensgrignoter leur retard. Manqued’intensité en défense – le fabu-leux Brandon Brown (38 points)put enquiller en toute quiétude –et jeu collectif déficient en atta-que, les Genevois ont vu leur ad-versaire revenir à 14 unités(91-77) dans le dernier quart!

    On veut bien que les Boncour-tois aient procédé «à de bonsajustements au retour sur le ter-rain», ainsi que l’estimait leFranco-Suisse Marc Seylan, leseul à avoir pu apporter un réelsoutien à son top scorer, mais il abien fallu que «la meilleureéquipe de Suisse», ainsi que laqualifiait Gaspoz, y mette gran-

    dement du sien pour laisser sonavantage fondre comme neigeau soleil… Dommage d’avoirlevé ainsi le pied, même si la vic-toire était bien évidemment déjàacquise.

    «Ce fut un bon match pournous, dans lequel j'ai pu donnerleur chance à tous les joueurs.On a manqué d’intensité dans ledernier quart, mais il faut aussidonner du crédit à Boncourt», lâ-chait un Vedran Bosnic bonprince. Il est vrai qu’il avait vudurant une bonne partie dumatch des Lions parfaitement àleur affaire et qui avaient fait unenouvelle fois étalage d’un im-pressionnant potentiel lorsquel’équipe tournait à plein régime,pied au plancher.

    Ce d’autant qu’Éric Williams,impressionnant de puissancesous le panier, joue une partitiontoujours plus précieuse et que ledernier arrivé, le Bosnien DejanJeftic (11 points en 22’), a démon-tré pouvoir être d'un apport inté-ressant. Sans oublier qu’Addi-son Marquis ou le top scorerMarko Mladjan sont toujours fi-dèles à eux-mêmes…

    Longtemps irrésistibles, les joueurs de Vedran Bosnic finissent la rencontre au petit trot face aux Jurassiens…Philippe Roch

    Basketball

    Le joueur genevois Arnaud Cotture (à droite) au duel avec le Jurassien Amir Williams. KEYSTONE

    Lions GE 98 (59)Boncourt 81 (32)

    Quarts: 31-19, 28-13, 27-26, 12-23.Pommier, 990 spectateurs.Arbitres: MM. Marmy, Hüsler et Mme Bovard.Lions de Genève: Mas-samba 8, Kovac 8, Mladjan 16, E. Williams 17, Addison 18; Pythoud 2, Cotture12, Jeftic 11, Gravet 3, Grünin-ger 3, Kuba.Boncourt: Seylan 17, Brown 38, Kozic 5, Danys 1, A. Williams 7; Kessler 5, Savon 2, Olaniyi 6, Mputu.Notes: Olaniyi (33e) et Danys (39e) sortis pour 5 fautes.

    Le 30 juin, cela fera dix ans que savie a basculé. Sans cette terriblechute de cheval, peut-être bienqu’elle défierait aujourd’hui l’im-mense Isabel Werth; qu’elleaurait été, qui sait, championneolympique à Londres ou à Rio.Mais le destin a choisi un autrechemin pour Celine van Till.Après avoir passé un mois dansun trou noir, alors qu’elle n’avaitque 17 ans, ce grand espoir dudressage suisse en est ressorti mé-tamorphosée. Devenue partielle-ment tétraplégique et mal-voyante (elle voit en deux dimen-sions), cette femme volontaire etcourageuse a réappris à marcher,parler, écrire et manger pour re-venir, «pas à pas», de si loin. Et seremettre progressivement enselle, avec Amanta, jusqu’à vivreun rêve de gamine: participer auxJeux paralympiques de Rio, en oc-tobre 2016.

    C’est en rentrant du Brésil quecette cavalière genevoise s’est dé-couvert une nouvelle passion: lacourse à pied. Une révélation, aupoint de se poser sérieusement laquestion. Après avoir enchaînédurant sept ans des succès et debelles performances sur la scèneinternationale de paradressageavec sa jument, elle a décidé deprendre ce nouveau virage. Soncheval a été la source de ses en-nuis mais, surtout, un excellentthérapeute et son meilleur ami.«Je ne vais pas la laisser tomber ettoujours m’occuper d’elle, ellefait partie de ma vie, c’est monamour, ma moitié, mon mouve-ment, ma thérapie.» Mais pour el-les, la compétition, c’est fini.

    «Après deux championnatsd’Europe, deux championnatsdu monde et les Jeux à Rio, maisaussi un livre (Pas à pas, ÉditionsSlatkine) et un film (Bucéphale),j’avais besoin d’autres défis», ex-plique-t-elle. Accompagnée d’unguide lors de ses courses, elle a ra-pidement été envoûtée par cettediscipline. Tout a commencé par

    Sport handicapLa cavalière malvoyante ne montera plus avec «Amanta» en compétition. La Genevoise se lance dans la course à pied

    Celine van Till prendun nouveau départ

    un défi. Pour «Décrochons laLune», elle apprend à courir avecson handicap, à bouger ses jam-bes et mettre à l’épreuve soncorps, dont l’équilibre pose pro-blème. Depuis, elle ne peut pluss’en passer. «Je suis tombée dansla marmite!» image la cavalière dela Pallanterie. Marraine des20 km de Genève, impliquée à laCourse de l’Escalade, qu’elle bou-cle au 190e rang (sur 885 fem-mes), elle reçoit un gros soutiendu public mais aussi d’un cham-pion comme Tadesse Abraham,qui la pousse à poursuivre cequ’elle aime. «Dans cette disci-pline, j’ai trouvé un enthou-siasme répondant à mes effortscomme je ne l’avais jamais vécu,ainsi qu’une plus grande possibi-lité d’inspirer et d’impacter lespersonnes autour de moi! Je veuxmontrer que tout le monde peutenfiler des baskets et courir.»

    Opérée des yeux récemment,Celine van Till a une nouvelle vi-sion pour 2018. «Dans tous lessens du terme, se marre-t-elle.Même si je suis encore à moitiéaveugle, je vois moins doublequ’avant. J’ai même pu aller cou-rir dans la neige sans tomber et engardant une belle allure.» Aprèsavoir découvert les Jeux à Rio, laGenevoise a des ambitions, bienque le chemin soit encore trèslong. «J’aimerais voir jusqu’où jepeux aller, en m’y dédiant com-plètement et en me donnant lesmoyens!»

    Dix ans après, pour Celine vanTill, «tout est possible» – c’est sadevise. Christian Maillard

    Celine van Till donne le coup d’envoi d’un nouveau défi. DR

    En bref

    Rien ne sera simple pour Chênois!Volley-ball Samedi, Chênoisavait réussi un joli coup en domi-nant sans trop trembler 3-0 Jona,un adversaire réputé pas com-mode auquel il rendra à nouveauvisite samedi prochain! Il pointaitalors à la 4e place, sans se douterque Schönenwerd allait signerl’exploit du dimanche en battantle leader et double champion entitre Amriswil 3-2. Du coup, levoilà… 6e à égalité de points avecles Soleurois et Lucerne! Loin der-rière le trio dominant, la luttepour la 4e place (précieuse en vuedes play-off) risque d’être serréejusqu’à la fin du 3e tour. P. B.

    Une Chamoniarde reine des EvauxCross-country La ChamoniardeSarah Tunstall et le StadisteGuillaume Cachelin ont remportésamedi aux Evaux le cross gene-vois. La visiteuse a dominé les Ge-nevoises Nisa Camelo, Maya Chol-let et Nathalie Philipp. Chez lesmessieurs, Guillaume Cachelins’est imposé devant un autre cou-reur du Petit-Lancy: Simon Senn!Organisée par le Stade Genève,l’épreuve servait de généraleavant les Championnats de Suisse,à l’affiche le 3 mars sur le terrain.P. B.

    Le CC Genève s’illustre en ÉcosseCurling Le CC Genève est enforme à moins d’un mois du débutdes JO de Pyeongchang. L’équipeemmenée par le skip Peter deCruz a confirmé cet état de fait enatteignant la finale du Perth Mas-ters en Écosse. Valentin Tanner,Peter de Cruz, Claudio Pätz etBenoît Schwarz ont remporté lesquatre parties du tour prélimi-naire et les deux suivantes en éli-mination directe. Ils se sont finale-ment inclinés 7-4 en finale face à laSuède du skip Niklas Edin. ATS

    Nouveau scandale raciste à HanovreFootball Deux joueurs deMayence, les Nigérians AnthonyUjah et Leon Balogun, ont été vic-times de cris racistes samedi lorsdu match perdu à Hanovre (3-2).Le club local a publié un commu-niqué pour affirmer: «Il va sansdire que nous nous distançonsstrictement, clairement et avec laplus grande fermeté de ces agisse-ments. C’était l’action d’un petitgroupe d’individus décérébrés.Nous avons déjà mis en action lesmesures nécessaires et nous fe-rons tout ce qui est en notre pou-voir pour les identifier, afin qu’unsemblable incident honteux nepuisse pas se reproduire.» ATS

    L’histoire d’un match ne s’écrit pasd’une seule traite. Elle se nourrit deruptures, de pertes ou de sursauts d’inspiration, de renversements desituation. Samedi, le choc au som-met de LNB entre Genevoises et Bernoises aurait pu se jouer en troisactes. «Oui, on aurait dû régler l’af-faire sans plus attendre», mar-monne la revenante Marion Vau-cher, plus frustrée que dépitée. De fait, à 15-12 dans le troisième set, unautre match a commencé. Drôle detrame narrative. Jusque-là domi-nantes, les volleyeuses locales ont

    Volley-ballAvec le retour de Marion Vaucher, l’équipe a failli s’imposer avant de craquer

    brusquement perdu le fil de leur jeu. «Ça a été l’extinction des feux»,assène Ludovic Gruel. Et impossi-ble de retrouver la prise…

    Comme l’automne dernier, leleader Münchenbuchsee s’est donc imposé à l’usure, 15-8 au tie-break, en bombardant l’arrière-garde genevoise. «C’est une grosse piqûre de rappel. En volley, on ne gagne pas si on flanche en récep-tion. C’est une règle d’or», ajoute l’entraîneur genevois. Sa réflexion est d’une implacable lucidité. Lu-dovic Gruel est du genre pince-sans-rire. Ses joies comme ses colè-res sont intérieures. «Même en remportant aisément les deux manches initiales, mes filles n’ont pas été extraordinaires, dit-il. C’était un match de reprise,

    moyen. Et puis, en face, il faut dire qu’elles ont sacrément bien servi…»

    Au-delà du résultat et des insuf-fisances qu’il a révélées, tout n’est pourtant pas à jeter! Le potentiel deGenève Volley est là, incarné par la jeunesse de son six (21 ans de moyenne d’âge!), par le culot de sa benjamine, la centrale Louise Gillon, par l’envergure (pas tou-jours bien exploitée) de l’immense Américaine Annayka Legros (1,96 m!), par le punch de Shanon Berger et le calme de Nicole Hess, l’autre renfort des États-Unis.

    Et puis, il y a Marion Vaucher,«un vrai plus pour l’équipe, qui va beaucoup lui apporter dans le tour final», estime Ludovic Gruel. Aprèsdeux ans d’études aux États-Unis,

    Ce n’est pas une défaite qui va briser l’envie de Genève Volley

    l’ancienne internationale juniors a retrouvé avec bonheur le plancher et le public de Henry-Dunant. Mal-gré un coup de pompe en fin de partie et un rôle d’oppo qui ne la ra-vit pas vraiment, l’ailière n’en a pasmoins tiré son épingle du jeu en marquant 15 points. Pour le club genevois, qui vise plus que jamais lapromotion en LNA (il a fait acte de candidature auprès de Swiss Vol-ley), cette défaite «anecdotique» nediminue en rien sa détermination. Pascal Bornand

    Genève - Münchenbuchsee 2-325-16 25-19 19-25 19-25 8-15Henry-Dunant, 160 spectateurs.Genève Volley: Guscetti, Legros, Hess, Vaucher, Gillon, S. Berger; Perroud, K. Berger, Aveni, Mèche.


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