Cadre Harmonisé d’identification des zones à risques et des populations vulnérables au Sahel et en Afrique de l’Ouest
N’Djaména, 10 - 14 Mars 2014
RÉSULTAT DE L’ANALYSE DE LA SITUATION DE L’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE AIGUË ACTUELLE
PRINCIPAUX RÉSULTATS ET PROBLÈMES POUR LES SITUATIONS COURANTES ET PROJETÉES
MÉTHODOLOGIE ET DIFFICULTÉS DANS L’ANALYSE
CALENDRIER SAISONNIER ET SUIVI DES INDICATEURS
RECOMMANDATIONS POUR LES ANALYSES SUIVANTES
ANALYSE CONSENSUELLE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET
NUTRITIONNELLE
Photo de famille de l’atelier d’analyse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
1
Cadre Harmonisé d’identification des zones à risque et des populations vulnérables au
Sahel et en Afrique de l’Ouest
TCHAD Résultats de l’analyse de la situation de l’insécurité alimentaire aiguë actuelle
Valable pour : Mars à Septembre 2014 Créé le : 20 mars 2014
Consommation alimentaire : La disponibilité
alimentaire est moyenne à bonne. Mais, la diversité alimentaire n’est pas garantie pour la majorité des ménages dans certaines régions.
Evolution des moyens d’existence :
Stabilité et/ou évolution favorable pour la majorité des moyens d’existence. Déficit prononcé de protection des moyens d’existence surtout zones de cultures céréales principalement dans la région de Wadi Fira
Nutrition : Taux assez élevé de MAG atteignant dans
certaines régions sahélienne la phase 3 (+18%) selon les résultats de l’enquête SMART (Juillet-‐Août 2013)
Mortalité : Les enquêtes récentes n’ont pu être
réalisées. L’analyse des données structurelles fait ressortir un niveau de mortalité élevé
Résumé narratif des causes, du contexte et des principaux problèmes • Les résultats définitifs de la campagne agropastorale 2013/14 donnent une
production céréalière totale de 2 622 364 tonnes. Celle-‐ci assure une bonne disponibilité céréalière à l’échelle du pays, en dépit des productions médiocres par endroits. Elle est en hausse de 14,8% par rapport à la moyenne de cinq dernières années, mais en baisse de 17% par rapport à l’année dernière.
• La production de riz enregistre une hausse importante de 125% par rapport à la moyenne de cinq dernières années et de 113% par rapport à l’année dernière essentiellement dues aux apports en irrigation et intrants. Pour le maïs, la production est en hausse de 49% par rapport à la moyenne tandis que les productions de mil et de sorgho (berbéré) sont moyennes.
• La production des oléagineux est en hausse par rapport à la moyenne de cinq dernières années, près de 48% pour le sésame et 20% pour l’arachide.
• Toutefois, par endroits dans la zone sahélienne, la production céréalière a baissé par rapport à la moyenne des cinq dernières, notamment dans les régions de Wadi Fira (-‐49%), du Kanem (-‐77%), du Barh El Gazal (-‐25%) et du Sila (-‐21%).
• La disponibilité des ressources fourragères est satisfaisante dans l’ensemble, malgré un assèchement prématuré de certains points d’eau de surface occasionnant une transhumance précoce vers le sud du pays et un début de concentration du cheptel en partance ou en provenance de la Centrafrique.
• Les marchés céréaliers sont suffisamment approvisionnés en céréales grâce aux apports des récoltes de décrue et de maraichage qui renforcent l’offre existante des denrées alimentaires locales et importées. Les récoltes de sorgho de décrue (berbéré) vont se poursuivre jusqu’en avril 2014, principalement dans les régions de Salamat, Guera et Moyen Chari ; alimentant ainsi les flux internes. Dans la zone sahélienne (Guera), le sésame est en face de devenir la principale source de revenus à cause de la forte demande extérieure. Le terme de l’échange sésame/sorgho au Guera (Mongo) est nettement supérieur : 4 kilos en février 2014 contre 2.3 en février 2013 et 1.3 seulement en moyenne. La demande céréalière au niveau de ménages augmente dans certaines régions de la zone sahélienne avec l’amenuisement des stocks par endroits du aux médiocres performances de la campagne passée. De même que la demande institutionnelle (ONASA) augmente grâce aux opérations d’achats dans certains marchés excédentaires (Abéché, Mayo-‐Kebbi, Lac). Cette augmentation de la demande explique la hausse récente des prix de céréales.
• Les prix des céréales (mil, sorgho, riz, maïs) restent toujours élevés et supérieurs à la moyenne des cinq dernières années : +26% à Moundou pour le sorgho et +20% pour le maïs à N’Djamena. Par contre, la mise sur les marchés des céréales en vente à prix modérés à Moussoro (BEG) et Bol (Lac Tchad) a entrainé une baisse locale sur le prix du maïs en février 2014 par rapport à janvier 2014 de -‐27% et -‐13%. Si non, la hausse saisonnière des prix de céréales pourrait continuer et être accentuer par endroits par les achats institutionnels qui se poursuivent dans certaines régions excédentaires en céréales.
2
• Sur le marché du bétail, l’offre en février 2014, reste stable avec une tendance à la hausse à l’entrée de la période de soudure pastorale dans les zones de Kanem, Barh El Gazel, Ouaddaï où la disponibilité fourragère et en eau d’abreuvage se poseront avec acuité.
• Sur les marchés du bétail suivis, les prix en février 2014, restent caractérisés par une relative stabilité et une légère baisse par rapport à janvier 2014 comme observé sur le marché de Moundou où le prix du caprin et celui de l’ovin ont connu une baisse de 6% par rapport à leur niveau de janvier 2014.
• Malgré les niveaux globalement élevés des termes de l’échange (bétail/mil) en février 2014 dans les zones pastorale et agropastorale, la hausse saisonnière des prix des céréales et la légère baisse des prix des animaux concourent à une baisse des termes de l’échange mouton/mil qui réduit la capacité d’achat des éleveurs depuis février. L’équivalent mouton/mil en février 2014 est inférieur à celui de février 2013 au détriment de l’éleveur dans le Ouaddaï (-‐43Kg) et dans le Sila (-‐6 kilos). Les prix du bétail, continueront leur baisse saisonnière pendant toute la période de soudure des animaux (avril-‐juin) à cause de la dégradation des conditions pastorales et à l’importance de l’offre sur les marchés nationaux et de la sous-‐région. Cependant, à partir de juin, l’avènement des fêtes religieuses et l’état d’embonpoint satisfaisant des animaux retrouvé pendant l’hivernage, vont engendrer un renchérissement des prix des animaux jusqu’aux nouvelles récoltes.
• Sur l’ensemble des zones de moyen d’existence, les populations les plus vulnérables dont les plus pauvres font recours à certaines activités pour générer des revenus et accéder aux ressources alimentaires : la cueillette, vente de bois de chauffe, l’artisanat, les travaux journaliers agricoles et non agricoles et l’’exode. Actuellement, la majorité des moyens d’existence connaisse une évolution stable ou favorable suite aux bonnes conditions agropastorales des campagnes passées, les termes de l’échange bétail/céréales et produits de rente/céréales, les activités génératrices de revenus et au maintien des stratégies d’adaptation habituelles. Toutefois, des déficits prononcés de protection des moyens d’existence sont enregistrés dans la zone Est céréales pluviales de la région de Wadi Fira et la zone Centrale agropastorale des régions de Barh El Gazel et de Guera.
• Pour la nutrition, l’absence des données récentes n’a pas permis une analyse de la situation courante. L'analyse des données historiques des enquêtes SMART et des données d’admission des enfants malnutris dans les centres nutritionnels renforcés ont permis de dégager les tendances évolutives de la malnutrition aiguë en cette période post-‐récoltes. Cette analyse des tendances fait apparaitre une détérioration de la situation nutritionnelle dans certaines régions de la bande sahélienne avec une propension à la hausse des taux pouvant aller au-‐delà du seuil critique de l’OMS de 15% (Wadi Fira, Barh El Gazel et Kanem) avec des disparités intra régionales. Malgré la phase minimale (1) ou sous pression (2) d’insécurité alimentaire observée dans certaines zones (Batha, Guerra, Sila et Ouaddai), la situation nutritionnelle demeure toujours précaire dans ces zones. Aussi, les facteurs les plus déterminants dans les zones en phase 2 (sous pression) et 3 (Crise) sont principalement liés à l’état nutritionnel dans un contexte de taux de malnutrition aiguë globale élevés enregistrés en juillet 2012. Par conséquent à travers ces zones, les interventions de prévention et de prise en charge de la malnutrition doivent être maintenues voir intensifier pour inverser les tendances.
3
• Pour les populations en phase crise (3), dans les régions de Kanem, Barh El Gazel et Wadi Fira et par endroits dans d’autres régions l’analyse dénombre approximativement 442 779 personnes. Celles dénombrées en phase 4 (urgence) sans qu’on ne soit en phase 4 dans une quelconque région, s’élèvent à 6 095 dans la seule région de Wadi Fira. Pour l’ensemble de ces populations, une assistance alimentaire immédiate est requise et y compris aide alimentaire gratuite, vente à prix modéré, cash transfert et toute autre activités de relèvement et de renforcement de la nutrition, santé, de l’accès alimentaire, des moyens d’existence et des capacités de résilience. Les populations en phase sous pression (2), elles nécessitent un soutien pour reconstruire leur résilience, développer leurs moyens d’existence et s’assurer que la malnutrition aigüe restera contenue dans son niveau actuel voire réduit.
Principaux résultats et problèmes pour la situation courante : Janvier-‐mars 2014
Source : SISAAP/Cadre Harmonisé, mars 2014.
• Régions en phase 4 "Urgence" -‐-‐-‐aucune. Pour la période Janvier-‐Mars 2014, l’analyse estime qu’aucune région n’est en situation d’urgence d’insécurité alimentaire au Tchad. Toutefois, approximativement, 6095 personnes sont dénombrées en Phase 4 (Urgence). Les déficits de consommation alimentaire considérables et les taux de malnutrition supérieur aux seuils d’urgence de l’OMS (15%) expliquent la phase d’urgence de ces populations de la région de Wadi Fira. Ces populations nécessitent une assistance alimentaire gratuite sous diverses modalités, notamment l’assistance gratuite, les transferts monétaires, la vente à prix modérée, etc.
• Régions en phase 3 "Crise"—Actions d’atténuation (alimentaire y compris en vente à prix modéré et cash transfert) et de relèvement des moyens d’existence sont requises
Pour la période Janvier-‐Mars 2014, l’analyse estime trois régions en phase 3 (Crise) : Kanem, Barh El Gazel et Wadi Fira et par endroits dans d’autres régions, accumulant approximativement 442 779 personnes. Les déficits de consommation alimentaire considérables et les taux de malnutrition supérieur aux seuils d’urgence de l’OMS (15%). Les prévalences de la malnutrition les plus élevées persistent dans la bande sahélienne. L’analyse des
4
tendances des taux de malnutrition fait apparaitre une détérioration de la situation nutritionnelle dans certaines régions de la bande sahélienne avec une propension à la hausse des taux pouvant aller au-‐delà du seuil critique de l’OMS de 15% (Wadi Fira, Barh El Gazel et Kanem) avec des disparités intra régionales. Aussi, les facteurs les plus déterminants dans les zones en phase 2 (sous pression) et 3 (Crise) sont principalement liés à l’état nutritionnel dans un contexte de taux de malnutrition aiguë globale élevés enregistrés en juillet 2012. Par conséquent à travers ces zones, les interventions de prévention et de prise en charge de la malnutrition doivent être maintenues voir intensifier pour inverser les tendances. Dans l’ensemble, les causes de la malnutrition sont diverses dont : le manque d’accès à l’eau potable, la mauvaise pratique des soins et d’alimentation des nourrissons (allaitement maternel) et des jeunes enfants, la diversité alimentaire, le non-‐respect des conditions d’hygiène, l’éducation etc… Ces populations en phase crise nécessitent une assistance alimentaire immédiate y compris aide alimentaire gratuite, vente à prix modéré, cash transfert et toute autre activités de relèvement et de renforcement de la nutrition, santé, de l’accès alimentaire, des moyens d’existence et des capacités de résilience.
• Régions en Phase 2 "Sous pression" – Améliorer la résilience de près de 2 184 721 personnes
• Les régions du Batha, Lac, Guera, Moyen Chari, Ouaddai, Salamat, Mandoul et Logone Oriental sont en Phase 2 "Sous pression" pour la période Janvier-‐Mars 2014. D’autres régions recouvrent des populations en phase 2 sans être en phase 2. Les populations en phase 2 sont estimées à 2 184 721 personnes. Ces personnes n’ont pas besoins d’assistance alimentaire immédiate, mais nécessitent un soutien pour relever leur résilience, développer leurs moyens d’existence et maintenir les taux de malnutrition aigüe à des niveaux acceptables. Les capacités de résilience des ménages surtout les plus pauvres jusqu’alors très faibles (par exemple, la faible diversification de sources de revenu et nourriture) sont à renforcer.
• Régions en Phase 1 "Minimale"
Le reste des régions du pays (Chari Baguirmi, Logone Occidental, Mayo Kebbi Est, Sila, Mayo Kebbi Ouest, Hadjer Lamis et la Tandjilé) sont en phase minimale. Les ménages peuvent couvrir leur besoin alimentaire et non alimentaire sans recourir aux stratégies de survie inhabituelle et à l’assistance tant qu’ils ne subiront pas d’autres chocs importants.
• Régions non analysées
Cinq régions n'ont pas été analysées par manque de données relatives aux indicateurs de résultats pour la sécurité alimentaire. Il s’agit de : Borkou, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Tibesti, N’Djamena. Elles hébergent une population estimée à 1 486 609 personnes. Il est recommandé que le SISAAP inclue dans son dispositif le suivi permanent de ces régions.
Principaux résultats et problèmes pour la situation projetée : Juin-‐septembre 2014
• Régions en phase 4 "Urgence" Pour la période Juin-‐septembre, l’analyse atteste qu’aucune région n’est en situation d’urgence d’insécurité alimentaire au Tchad. Mais 20 254 personnes sont en situation des déficits de consommation extrêmes pouvant occasionner une perte totale des avoirs relatifs aux moyens d’existences. Ces populations nécessitent pendant la période de soudure une assistance alimentaire gratuite sous diverses modalités, notamment l’assistance gratuite, les transferts monétaires, la vente à prix modérée, etc.
• Régions en phase 3 "Crise" – Contenir les tendances dans les régions sous pression Pour la période Juin-‐septembre, l’analyse atteste quatre régions sont en phase de crise. Kanem, Barh El Gazel, Guera et Wadi Fira. 791 316 personnes sont dans une situation des déficits de consommation considérables avec des taux de malnutrition supérieur à la normale. Ces personnes ne sont pas capables de couvrir tous leurs besoins alimentaires et non alimentaires sans assistance alimentaire. Ces populations surtout celles de retour des zones de conflits, nécessitent une assistance alimentaire gratuite sous diverses modalités, notamment l’assistance gratuite, les transferts monétaires, la vente à prix modérée, etc.
5
• Régions en Phase 2 "Sous pression" – Améliorer la résilience de près de 3 110 233 personnes
Les régions du Batha, du Lac, Moyen Chari, Ouaddai, Salamat, Sila, Tandjilé, Logone Occidental, Mandoul, Hadjer Lamis et Logone Oriental sont en Phase 2 "Sous pression" pour la période Janvier-‐Mars 2014. Cela équivaut à une population estimée à 3 110 233 personnes. Ces personnes n’ont pas de besoins immédiats, mais nécessitent un soutien pour reconstruire leur résilience, développer leurs moyens d’existence et s’assurer que la malnutrition aigüe restera contenue à son niveau actuel voir réduit.
• Régions en Phase 1 "Minimale"
Le reste des régions du pays (Chari Baguirmi, Mayo Kebbi Est, et le Mayo Kebbi Ouest) sont en phase minimale. Les ménages peuvent couvrir leur besoin alimentaire et non alimentaire sans recourir aux stratégies de survie inhabituelle et à l’assistance.
Les analyses ont été effectuées en groupes. L’unité d’analyse est la région. La collecte des données a démarré deux semaines avant l’atelier d’analyse par un groupe d’experts nationaux (SISAAP/DPSA/CNNTA/FEWS NET/PAM/DESPA/DPA). Les sources d’information/preuve sont notamment : les bulletins d’information des partenaires et du gouvernement, les rapports de mission, les rapports d’évaluation, les bases de données agricoles, les données marchés agricoles et de bétail, les rapports d’enquête, etc. Leur collecte a été faite auprès des structures centrales et des institutions décentralisées de l’Etat, des ONGs, des Autorités Administratives et autres informateurs clé (mission conjointe de pré évaluation), des partenaires au développement. Cinq tableaux ont été renseignés avant de classer les régions/département en fonction des niveaux de sécurité alimentaire. Au cours de l’exercice, les difficultés ci-‐après ont été rencontrées :
*disparité des données fiables récentes sur des indicateurs de résultats par régions et départements ;
*disparité des niveaux d’expertises et de connaissances des documents disponibles par les participants ;
*nombre limité des rapports sur les outcomes analysis des HEA réalisés ;
*représentativité régionale des évaluations de la situation alimentaire et nutritionnelle (ENSA, SMART) qui empêchent de procéder à des analyses au niveau 2 et absence des données SMART récentes ;
*disparité des niveaux de connaissances des membres des équipes en matière de l’analyse CH ;
Calendrier saisonnier et suivi des indicateurs
• Le calendrier de mise en œuvre des activités de suivi est en préparation avec la redynamisation du SISAAP. Toutefois, des enquêtes nationales, régionales, locales seront déroulées et vont permettre de disposer de quelques données à jour.
• Enquête SMART réalisée dans la bande soudanienne et dans la bande sahélienne soit en période de soudure soit en période de récolte non encore disponible.
• L’analyse des résultats sur cinq zones d’économie des ménages (AEM) ont été réalisée à des échelles plus réduites selon les zones de moyens d’existence. La réalisation de 8 profils dans différentes zones est programmée et en cours.
Recommandations
- Créer la cellule nationale d’analyse du Cadre Harmonisé sous l’égide du SISAAP
Recommandations pour les analyses suivantes
Méthodologie et difficultés dans l’analyse
6
- Assurer la formation des participants sur l’outil et la collecte des données des indicateurs par le CILSS/SISAAP ;
- Faire le suivi des recommandations de l’atelier par un comité de suivi ; - Prendre en compte les autres régions (BET), non prises en compte dans l’analyse actuelle ; - Accompagner les cartes des notes explicatives sur les spécificités existantes au niveau désagrégé ; - Faire les mises à jours des données du cadre harmonisé trimestriellement ; - Renforcer les capacités des cadres (Services pourvoyeurs d’Informations, SISAAP) sur le Cadre
harmonisé et l’analyse globale de la sécurité alimentaire par le CILSS et ses partenaires PAM, FAO, FEWS NET;
- Réaliser à l’échelle nationale avec une représentativité départementale toutes les évaluations relatives à la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SMART, ENSA, etc) pour rendre disponible les données pour les cycles CH ;
- Fédérer les efforts de collecte des SPI et partenaires au développement autour du SISAAP pour un suivi de routine niveau 2 ;
- Intensifier la sensibilisation sur l’outil Cadre Harmonise et l’interprétation des résultats CH à l’endroit des Décideurs, ONGs et tous les utilisateurs potentiels
- Planifier une mission d’affinement de ciblage et d’estimation des besoins d’assistance alimentaires et non alimentaires pour les populations en Phase 3 « crise » et mener dès à présent des actions de prise en charge nutritionnelles.
- Assister les populations identifiées en Phase 2 "Sous Pression" par des appuis de renforcement de la résilience des ménages notamment appuis aux cultures de contre saison, de maraichage et de commercialisation des produits agricoles;
- Assurer un suivi rapproché de la sécurité alimentaire des populations à risque pour une prise de décision rapide ;
- Accompagner les services pourvoyeur à fournir des efforts pour collecter, produire et fournir des données beaucoup plus désagrégées et en synchronisation avec les cycles d’analyse du CH
- Il est recommandé que le SISAAP inclue dans son dispositif le suivi permanent dans les régions du BET.
Nb. Les grilles d’analyse complètes sont disponibles sur demande.
ETAPE 3, TABLEAU 3 – SYNTHESE ET CLASSIFICATION DE LA ZONE -‐COURANTE PAYS : Tchad Synthèse des Phase d’analyse et des Impacts des facteurs contributifs sur les indicateurs de résultat et classification de la Phase pour la zone
1. En se basant sur les résultats de la convergence des preuves du TABLEAU 2, reporter les informations de la façon suivante : a. Pour les INDICATEURS DE RESULTATS, indiquer les couleurs de Phases décidées de façon consensuelle dans le Tableau 2. Pour l’
« évolution des moyens d’existence », reporter les Phases pour chacune des zones en fonction de ce qui a été entré dans le Tableau 2.
b. Pour les FACTEURS CONTRIBUTFS, reporter les Impacts (positifs et/ou négatifs) sur les Indicateurs de résultat comme décidé de façon consensuelle dans le Tableau 2.
c. Dans la colonne ‘Conclusion(s) et classification finales pour le 2émeniveau administratif’, inscrire la Phase consensuelle pour l’unité administrative.
d. Toujours dans la colonne ‘Conclusion(s) et classification finales pour le 2émeniveau administratif’, inscrire une brève conclusion justifiant la Phase.
e. Finalement, toujours dans la colonne ‘Conclusion(s) et classification finales pour le 2émeniveau administratif’, inscrire le niveau de confiance de la classification en fonction des critères CH (* = Acceptable, ** = Bon, *** = Elevé)
2. Comme pour les autres tableaux, renseigner les niveaux administratifs. Ce tableau ne concerne que les conclusions ayant trait à la situation COURANTE.
3. Pas besoin d’utiliser les facteurs contributifs dans le phasage global de la zone, si tous les 4 facteurs de résultats sont de niveaux fiabilité 3 et convergent
4. Ne pas classer une zone s’il n’existe aucun indicateur de résultat fiable, avoir au moins un indicateur de niveau de fiabilité 2 pour une zone
Période d’analyse courante : Mars 2014
A d m i n 1 A d m i n 2 Zone de INDICATEURS DE RESULTATS IMPACT DES FACTEURS CONTRIBUTIFS Conclusio
7
moyens d’existence
Consommation
alimentaire
Evolution des
moyens d’existence
Etat nutrition
nel
Mortalité
Danger et
vulnérabilité
Disponibilité
alimentaire
Accès aux
aliments
Utilisation des
aliments, y compr
is l’eau
Stabilité
n(s), classificati
on et finales et niveau de confiance pour le
2émeniveau
administratif
Batha
2 1 3 -‐moy/CA, ME et Mort
-‐moy/CA, ME et Nut
-‐moy/CA, ME, Nut
+léger/CA, Nut
2
***
Chari Baguirmi
1 1 2 -‐léger/CA, ME
+moy/CA, ME, Nut
+moy/CA, Nut
+léger/CA, ME, Nut
1
**
Logone Occidental
3 1 -‐Moy/CA, ME, Nut, Mort
+Moy/ME, CA
-‐Moy/ CA, ME, Nut
-‐fort/CA, Nut
1
**
Hadjer Lamis
1 1 2 -‐Moy/CA, ME
-‐Moy/CA, ME, Nut
-‐Moy/CA, ME, Nut
+léger/CA, Nut
+léger/ CA, ME, Nut
1
***
BEG
3 2 4 -‐Moy/CA, Nut
-‐Moy/CA, ME, Nut
-‐léger/ CA, ME, Nut
-‐Fort/CA, Nut, Mort
3
***
Logone Oriental
3 1 -‐Moy/ ME, CA, Nut
-‐léger/ ME, CA
-‐Moy/ ME, CA, Nut
-‐Moy/ ME, CA, Nut
2
***
Mandoul 2 1 -‐
Moy/ME, CA, NUT
-‐Moy/ME, CA,
-‐/Fort, CA, NUT
-‐Moy/CA,NUT
2
**
Lac
2 2 2 +Moy/ME, CA
-‐léger/ ME, CA, NUT
-‐Moy/ ME, CA, NUT
2
***
Guera
3 2 3 -‐léger/ME, CA, NUT
-‐léger/ME, CA, NUT
-‐Moy/ ME, CA, NUT
-‐Fort/ CA, NUT, Mort
2
***
Sila 2 1 2 -‐Moy/CA, +Moy/CA
, NUT -‐Moy/CA, NUT
-‐Moy/ NUT
1
***
Tandjile 2 1 -‐
Moy/ME, CA,
+Moy/ CA
+Moy/ CA, Nut
+Moy/ Nut
1
***
Mayo-‐Kebbi Est 1 1 +Fort/ME +Fort/CA,
ME -‐léger/CA
-‐Fort/Nut
1
**
Ouaddai 2 1 4 +Fort/ME +Moy/M
E, CA -‐léger/CA
-‐Fort/Nut
2
***
Kanem 3 1 4 -‐léger/
CA -‐léger/CA, Nut
-‐Moy/ CA, Nut
-‐Moy/CA, Nut
3
*** Mayo-‐Kebbi Ouest
1 1 +léger/CA, Nut
+léger/
-‐Moy/ CA,
1
8
CA, Nut
Nut **
Salamat 3 1 3 -‐
léger/CA, Nut
-‐léger/CA, ME
-‐léger/ CA,
-‐Moy/ CA, Nut
-‐Moy/ CA
2
***
Wadi-‐Fira 3 3 4 -‐Moy/ CA -‐Moy/
CA -‐Fort/ CA, Nut
3
***
Moyen Chari 2 2 -‐
Fort/ME, CA
+léger/ME, CA,
+léger/ CA
+léger / Nut
2
ETAPE 3, TABLEAU 3 – SYNTHESE ET CLASSIFICATION DE LA ZONE -‐ PROJETEE PAYS : Tchad Synthèse des Phase d’analyse et des Impacts des facteurs contributifs sur les indicateurs de résultat et classification de la Phase pour la zone
1. En se basant sur les résultats de la convergence des preuves du TABLEAU 2, reporter les informations de la façon suivante : a. Pour les INDICATEURS DE RESULTATS, indiquer les couleurs de Phases décidées de façon consensuelle dans le Tableau 2. Pour l’ « évolution des moyens d’existence »,
reporter les Phases pour chacune des zones en fonction de ce qui a été entré dans le Tableau 2. b. Pour les FACTEURS CONTRIBUTFS, reporter les Impacts (positifs et/ou négatifs) sur les Indicateurs de résultat comme décidé de façon consensuelle dans le Tableau 2.
2. Comme pour les autres tableaux, renseigner les niveaux administratifs. Ce tableau ne concerne que les conclusions ayant trait à la situation PROJETÉE. 3. Pas besoin d’utiliser les facteurs contributifs dans le phasage globale de la zone, si tous les 4 facteurs de résultats sont de niveaux fiabilité 3 et convergent 4. Ne pas classer une zone s’il n’existe aucun indicateur de résultat fiable, avoir au moins un indicateur de niveau de fiabilité 2 pour une zone
Période d’analyse projetée : ________ juin -‐ septembre 2014______________________
Admin 1
Admin 2
Zone de moyens
d’existence
INDICATEURS DE RESULTATS IMPACT DES FACTEURS CONTRIBUTIFS Conclusion(s),
classification et finales et niveau de confiance pour le
2émeniveau administratif
Consommation alimentaire
Evolution des
moyens d’existence
Etat nutritionnel Mortalité
Danger et vulnérabilit
é
Disponibilité
alimentaire
Accès aux aliments
Utilisation des
aliments, y compris l’eau
Stabilité
Batha 3 2 4 -‐léger/ME,
CA -‐Moy/ME, CA, Nut
-‐Moy/ME, CA, Nut
+Moy/ CA Nut
2
Chari Baguirmi
1 1 3 -‐Moy/ME, CA
+léger/ME, CA, Nut
+Moy/ME, CA
-‐léger/ME, CA, Nut
1
Logone Occidental
3 1 2 -‐Fort/CA,
ME, Nut, Mort
-‐Moy/ME, CA
-‐Moy/ ME, CA
-‐Fort/ CA, Nut
2
Hadjer Lamis
2 2 3 -‐Léger/ME,
CA -‐Fort/ME, CA, Nut
-‐Fort/ ME, CA, Nut
+Moy/ CA, Nut
+léger/ME, CA 2
BEG 4 2 4 -‐Fort/CA,
Nut -‐Moy/ ME, CA, Nut
-‐Moy/ ME, CA, Nut
-‐Fort/CA, Nut, Mort
3
Logone Oriental
4 2 1 -‐Moy/CA, Nut, ME
-‐Moy/CA, Nut, ME
-‐Moy/CA, Nut, ME
-‐Leger /CA, NUT, ME
2
Mandoul 3 2 2 -‐fort/CA, Nut, ME
+Moy/CA, Nut, ME
-‐Fort/CA, Nut, ME
-‐Moy/CA, Nut
2
Lac 3 2 4 2
Guera 4 2 3 -‐Moy/CA, Nut, ME
-‐Moy/CA, Nut, ME
-‐Fort/CA, Nut, ME
-‐Fort/CA, Nut, Mort 3
Sila 2 1 3 -‐Moy/CA, +Moy/CA, NUT
-‐Fort/CA, NUT
-‐Moy/ NUT
2
Tandjile
2 1 2 -‐Moy/CA, ME
+Moy/CA +Moy/CA, Nut
+Moy/Nut 2
Mayo-‐Kebbi Est
1
1
2
+Fort/ME +Fort/CA -‐léger/ CA, Nut
-‐Fort/Nut 1
9
Hassanty Oumar Chaib Coordonnateur National du SISAAP/TCHAD Tel : +235 6629 7342 Mail : [email protected]
Salif Sow Conseiller Technique Principal SISAAP/FAO/Tchad Tel : +235 68751952 Mail : [email protected]
Partenaires Techniques du Cadre Harmonisé au Tchad
Partenaires Financiers du Cadre harmonisé au Tchad
Ouaddai 2 1 4 -‐léger/CA, ME
+léger/CA -‐Moy/CA, NUT
-‐Moy/NUT 2
Kanem 3 2 4 -‐Moy/CA -‐Moy/CA, NUT
-‐Moy/CA, NUT
-‐Moy/CA, NUT
3
Mayo-‐Kebbi Ouest
1 1 +léger/CA +léger/CA -‐Moy/CA, NUT
1
Salamat 2 1 3 -‐Moy/CA, ME
+Moy/CA, NUT
+léger/ CA, ME
-‐Moy/CA -‐Moy/CA, NUT 2
Wadi-‐Fira 3 3 4 -‐Moy/CA -‐Moy/CA, ME
-‐Fort/CA, Nut
3
Moyen Chari
2 2 2 -‐léger/ME, CA
+léger/ME, CA
+léger/ CA
-‐Moy/ NUT
2
Contacts