Modèle juin 2019
APPEL À PROPOSITIONS – EACEA 33/2019
Programme Erasmus+
AC3 – Soutien à la réforme des politiques
CENTRES D’EXCELLENCE PROFESSIONNELLE
Guide du candidat
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Table des matières
1. INTRODUCTION ....................................................................................................... 4
1.1. Cadre juridique .................................................................................................. 4
1.2. Contexte politique ............................................................................................. 4
1.3. Définir l’excellence dans l’EFP ........................................................................ 5
2. OBJECTIF ET ACTIVITÉS ....................................................................................... 6
2.1. Objectif .............................................................................................................. 6
2.2. Activités ............................................................................................................ 7
3. CALENDRIER INDICATIF..................................................................................... 10
4. BUDGET DISPONIBLE .......................................................................................... 11
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ ........................................................................ 11
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ .................................................................................... 11
6.1. Partenariats éligibles ....................................................................................... 11
6.2. Pays éligibles ................................................................................................... 12
6.3. Activités éligibles ............................................................................................ 14
7. CRITÈRES D’EXCLUSION .................................................................................... 14
7.1. Exclusion de la participation ........................................................................... 14
7.2. Mesures correctrices ........................................................................................ 16
7.3. Exclusion de l’appel à propositions ................................................................ 16
7.4. Pièces justificatives ......................................................................................... 17
8. CRITÈRES DE SÉLECTION ................................................................................... 17
8.1. Capacité financière .......................................................................................... 17
8.2. Capacité opérationnelle ................................................................................... 17
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION ................................................................................ 18
10. DISPOSITIONS JURIDIQUES ................................................................................ 22
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES ............................................................................. 22
11.1. Forme de la subvention ................................................................................... 22
11.1.1 Remboursement des coûts réellement supportés ............................... 22
11.1.2 Remboursement des coûts éligibles déclarés sur la base d’un (de)
taux forfaitaire(s) ............................................................................... 22
11.1.3 Conditions de paiement, contrôles et audits pour le(s) taux
forfaitaire(s) ....................................................................................... 22
11.2. Coûts éligibles ................................................................................................. 23
11.2.1 Coûts directs éligibles ....................................................................... 23
11.2.2 Coûts indirects éligibles (frais généraux) .......................................... 25
11.3. Coûts non éligibles .......................................................................................... 26
11.4. Budget équilibré .............................................................................................. 26
11.5. Calcul du montant final de la subvention ........................................................ 26
11.6. Modalités de remise des rapports et de paiement ............................................ 27
11.6.1 Modalités de paiement....................................................................... 27
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11.6.2 Garantie de préfinancement.................................................................. 28
11.7. Autres conditions financières .......................................................................... 29
12. PUBLICITÉ .............................................................................................................. 30
12.1. Par les bénéficiaires ......................................................................................... 30
12.2. Par l’Agence et/ou la Commission .................................................................. 30
13. TRAITEMENT DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL ........................ 30
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS ..................................... 31
14.1. Publication ....................................................................................................... 31
14.2. Inscription sur le portail «Financement et appels d’offres» ............................ 31
14.3. Soumission de la demande de subvention ....................................................... 31
14.4. Notification et publication des résultats de l’évaluation ................................. 32
14.5. Réglementation applicable .............................................................................. 32
14.6. Contacts ........................................................................................................... 32
Annexes: ................................................................................................................... 32
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1. INTRODUCTION
1.1. Cadre juridique
Le présent appel à propositions se fonde sur le règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement
européen et du Conseil du 11 décembre 2013 établissant «Erasmus +»: le programme de
l’Union pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport (ci-après «Erasmus+») pour la
période 2014-2020, et notamment sur l’Action Clé nº 3 – Soutien à la réforme des politiques
[visée à l’article 6, paragraphe 1, point c), et précisée à l’article 9, paragraphe 1, point a)]1.
Dans le cadre de cet appel, la Commission européenne (ci-après la «Commission») sollicite la
présentation de propositions visant à établir des «centres d’excellence professionnelle
(CEP)». Le financement de ces propositions est prévu dans le programme de travail
annuel 2020 de la Commission concernant les subventions et marchés pour le programme
Erasmus+ [C(2019) 5823 adopté le 7 août 2019]2.
L’Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture» (EACEA, ci-après l’«Agence»),
agissant en vertu des pouvoirs délégués par la Commission, est responsable de la mise en
œuvre de l’appel.
1.2. Contexte politique
Les effets combinés de l’évolution technologique rapide, de la numérisation, du changement
climatique, de l’économie circulaire et des nouvelles formes de travail imposent d’imaginer
des moyens innovants de garantir non seulement que la formation professionnelle s’adapte au
changement, mais aussi qu’elle figure en première ligne de la maîtrise et de la conduite de ce
changement. Ces changements bouleversent tous les aspects du travail et de la vie, mais ils
créent aussi des perspectives d’innovation et de création d’emplois dans tous les secteurs. La
capacité d’innovation devient de plus en plus le facteur clé du développement économique et
social.
Les décideurs politiques dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels
(EFP) sont confrontés à de nouveaux défis pour anticiper les besoins en matière de
compétences en sur le marché du travail, qui changent rapidement, et les attentes des
personnes, et pour y répondre en temps voulu. La «durée de validité» des compétences est de
plus en plus courte. Pour relever ce défi, les établissements d’EFP doivent devenir beaucoup
plus flexibles et réceptifs à la nécessité de renouveler leur offre, les entreprises doivent
devenir un partenaire actif dans la conception et l’offre de possibilités de formation en milieu
professionnel, et les personnes doivent adhérer à l’apprentissage tout au long de la vie afin de
maintenir leur employabilité, leur citoyenneté active et leur qualité de vie.
La manière dont nous enseignons et dont nous apprenons doit être en adéquation avec ces
nouvelles possibilités et ces nouveaux défis.
L’évolution du système de l’EFP a souvent été progressive et graduelle et a, dans de
nombreux cas, suivi une approche descendante. Poursuivre sur cette voie pourrait ne pas être
une option viable pour l’avenir. La vitesse et l’ampleur du changement exigent des approches
innovantes dans lesquelles les établissements d’EFP soient à même de comprendre et
d’entreprendre la cocréation de solutions pour le développement social et économique local et
d’en être des partenaires actifs.
Une approche ascendante de l’excellence, dans laquelle les établissements d’EFP soient
capables d’adapter rapidement l’offre de compétences à l’évolution des besoins locaux, est
essentielle pour renforcer l’attrait, la pertinence et la qualité de l’EFP.
1 http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32013R1288&from=FR 2 https://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/sites/erasmusplus2/files/c_2019_5823_en_resume_annexe3_p_v1.pdf
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Une initiative visant à favoriser l’excellence professionnelle est préconisée depuis 2004,
lorsque les parties au processus de Copenhague, autrement dit les États membres, les
partenaires sociaux, les pays candidats et les pays de l’Association européenne de libre-
échange (AELE) ainsi que la Commission, ont fixé les priorités générales du programme de
modernisation de l’enseignement et de la formation professionnels de l’Union dans différents
communiqués.
Le communiqué de Bruges de 20103 appelle à prendre des mesures afin d’encourager
«…l’excellence professionnelle pour une croissance intelligente et durable», et «les
organismes d’EFP à collaborer avec des entreprises innovantes, des pôles de création, le
secteur culturel et les établissements d’enseignement supérieur en vue de constituer des
“partenariats de la connaissance”».
Les conclusions de Riga de 20154 renforcent encore cet appel en invitant à «…accroître la
coopération afin de favoriser l’innovation et l’excellence dans l’EFP».
La recommandation du Conseil du 15 mars 2018 relative à un cadre européen pour un
apprentissage efficace et de qualité5 encourage la formation en milieu professionnel sous
toutes ses formes.
La communication de la Commission du 22 mai 2018 «Construire une Europe plus forte: le
rôle des politiques en faveur de la jeunesse, de l’éducation et de la culture»6 présente une
nouvelle initiative qui vise à mettre en place des centres d’excellence professionnelle. Ces
centres devraient mettre en relation les prestataires d’EFP dans l’ensemble des États
membres, favoriser la coopération, notamment avec les parties prenantes, et s’efforcer de
mettre au point des programmes d’études et des qualifications de grande qualité, axés sur les
besoins de compétences sectoriels et défis sociétaux. Ils devraient agir en tant que moteurs
d’excellence et d’innovation et favoriser un rôle proactif pour l’EFP dans le développement
économique local et régional, y compris en recherchant des synergies avec les universités et
en contribuant à fournir ensemble l’éventail de compétences nécessaires dans nos économies
et nos sociétés modernes. Les centres agiront comme des incubateurs d’entreprises et comme
des catalyseurs d’investissement. La communication propose aussi que les centres mettent en
place des synergies avec les universités et contribuent ainsi à fournir ensemble l’éventail de
compétences nécessaires pour soutenir l’innovation et la compétitivité.
Le 3 décembre 2018, le comité consultatif tripartite sur la formation professionnelle a adopté
un avis7 qui définit une vision commune des gouvernements, des syndicats et des
organisations patronales des États membres de l’Union et des pays partenaires. Dans cet avis,
le comité consultatif préconise la mise en place de systèmes d’EFP excellents, inclusifs et tout
au long de la vie après 2020, adaptés pour faire face aux futurs défis sociétaux et
économiques. Il souligne en outre le rôle de l’EFP dans l’acquisition de compétences propres
à un emploi et transversales, et recommande de répartir plus équitablement les
investissements et les financements entre l’enseignement et la formation professionnels
initiaux et continus. Il invite également la Commission à apporter son soutien à la création de
plateformes de centres d’excellence professionnelle.
1.3. Définir l’excellence dans l’EFP
L’excellence dans l’EFP garantit des aptitudes et des compétences de qualité élevée qui
débouchent sur des possibilités d’emplois de qualité tout au long de la carrière, et qui
répondent aux besoins d’une économie innovante, inclusive et durable.
3 https://www.eqavet.eu/Eqavet2017/media/Documents/brugescom_en.pdf 4 https://www.cedefop.europa.eu/fr/news-and-press/news/european-ministers-endorse-riga-conclusions-vet 5 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018H0502(01)&from=FR 6 http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/1/2018/FR/COM-2018-268-F1-FR-MAIN-PART-1.PDF 7 https://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=en&catId=1146&newsId=9263&furtherNews=yes
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Elle est caractérisée par une approche globale axée sur l’apprenant dans laquelle
l’enseignement et la formation professionnels:
i. font partie intégrante des écosystèmes de compétences et contribuent ainsi au
développement régional8, à l’innovation
9, et aux stratégies de spécialisation
intelligente10
;
ii. s’inscrivent dans les triangles de la connaissance, et travaillent en étroite collaboration
avec les autres secteurs de l’enseignement et de la formation, avec la communauté
scientifique, et avec les entreprises;
iii. permettent aux apprenants d’acquérir à la fois des compétences professionnelles et des
compétences clés11
grâce à des services de grande qualité, garantie par des systèmes
d’assurance qualité, qui créent des formes innovantes de partenariats avec le monde du
travail et reposent sur le développement professionnel continu du personnel enseignant,
sur des pédagogies innovantes, et sur des stratégies pour la mobilité et
l’internationalisation.
2. OBJECTIF ET ACTIVITÉS
2.1. Objectif
L’objectif général de l’appel est de soutenir l’élaboration et le développement de plateformes
de coopération transnationale de centres d’excellence professionnelle afin d’établir des
liens à l’échelle européenne entre les centres actifs dans un contexte local particulier.
Il vise à introduire une dimension européenne dans l’excellence en matière d’EFP à
deux niveaux:
1) niveau national: dans un contexte local donné, ancrer les CEP dans les écosystèmes
d’innovation et de compétences locaux, et les mettre en relation au niveau européen; et
2) niveau transnational: grâce à des plateformes de centres d’excellence
professionnelle, rassembler des partenaires qui partagent un intérêt commun pour
l’élaboration d’approches de l’excellence professionnelle, grâce à une étroite
coopération et à des partenariats durables.
Les plateformes de coopération transnationale permettront de rassembler des centres
d’excellence professionnelle qui:
partagent un intérêt commun pour des activités ou des secteurs spécifiques par
exemple l’aéronautique, la mobilité virtuelle, la santé, le tourisme, etc.); ou
collaborent pour mettre au point des approches innovantes en vue de relever des défis
sociétaux, technologiques et économiques (tels que le changement climatique, la
numérisation, l’intelligence artificielle, les objectifs de développement durable,
l’intégration des migrants, le soutien aux apprenants présentant un handicap/des besoins
8 Développement régional – Le développement régional est un vaste thème qui peut être interprété comme un effort global
pour réduire les disparités régionales par le soutien de l’activité économique (emploi et création de richesses) des
régions. Voir http://www.oecd.org/fr/cfe/politique-regionale/developpementregional.htm 9 Une innovation est la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé sensiblement amélioré, d’une
nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise,
l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures. Voir https://stats.oecd.org/glossary/detail.asp?ID=6865 10 La spécialisation intelligente est une approche locale caractérisée par l’identification de domaines stratégiques
d’intervention sur la base à la fois d’une analyse des forces et du potentiel de l’économie et sur un processus de
découverte entrepreneuriale avec la participation de nombreuses parties prenantes. Elle est tournée vers l’extérieur et
considère l’innovation au sens large notamment, sans toutefois s’y limiter, les approches axées sur la technologie,
étayées par des mécanismes de suivi efficaces. Voir http://s3platform.jrc.ec.europa.eu/what-is-smart-specialisation- 11 Telles que définies dans la recommandation du Conseil du 22 mai 2018 relative aux compétences clés pour l’éducation
et la formation tout au long de la vie.
Voir https://eurlex.europa.eu/legalcontent/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32018H0604(01)&qid=1571039330885&from=EN
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particuliers, la mise à niveau des personnes possédant de faibles compétences et/ou peu
qualifiées, etc.).
Les plateformes créeront des points de référence de renommée mondiale pour la formation
professionnelle. Elles seront inclusives et rassembleront les CEP existant dans différents pays,
ou étendront ce modèle en créant des liens entre des CEP bien établis dans un pays et des
partenaires d’autres pays, qui entendent valoriser ces centres dans leur écosystème local de
manière à contribuer à la «convergence ascendante» de l’excellence en matière d’EFP.
Les CEP n’ont pas pour objectif de créer de nouveaux établissements et infrastructures d’EFP
à partir de rien (bien que ce type d’investissement soit également nécessaire, il ne sera pas
couvert par le présent appel).
Ils visent plutôt à rassembler un ensemble de partenaires locaux/régionaux, tels que les
prestataires d’EFP initiaux et continus, les établissements d’enseignement supérieur, y
compris les universités de sciences appliquées et les écoles polytechniques, les établissements
de recherche, les parcs scientifiques, les entreprises, les entreprises sociales, les chambres et
leurs associations, les partenaires sociaux, les conseils sectoriels sur les compétences, les
associations professionnelles/sectorielles, les agences de développement et les autorités
nationales et régionales, les services publics de l’emploi, etc.
Les CEP adopteront une approche ascendante de l’excellence, dans laquelle les établissements
d’EFP seront en mesure d’adapter rapidement leur offre de compétences à l’évolution des
besoins locaux.
2.2. Activités
Les centres d’excellence professionnelle sont caractérisés par l’adoption d’une approche
systémique par laquelle les établissements d’EFP contribuent activement à la cocréation
d’écosystèmes de compétences, parallèlement à un vaste éventail d’autres partenaires
locaux/régionaux.
Ces centres sont censés aller bien au-delà de la simple fourniture d’une certification
professionnelle de qualité.
Parmi les éléments qui caractérisent les CEP figurent un ensemble (non exhaustif) d’activités,
réparties en trois groupes, tels que mentionnés ci-après.
Les projets atteindront leurs objectifs en s’appuyant sur la combinaison d’un sous-ensemble
des activités suivantes (qui peuvent être complétées par d’autres activités convenues par les
partenaires):
Groupe 1 – Enseignement et apprentissage
i. Doter les apprenants de compétences pertinentes pour le marché du travail, selon une
approche d’apprentissage tout au long de la vie. Combiner les offres de certifications
d’EFP initiaux à des offres de formation continue (pour le renforcement des
compétences et la requalification), qui sont guidées par l’anticipation des compétences.
ii. Fournir des services d’orientation et valider les acquis.
iii. Élaborer des programmes d’études innovants axés à la fois sur les compétences
techniques et sur les compétences clés12
, en utilisant les cadres de compétences (par
exemple DigComp, EntreComp, etc.), et les outils (par exemple SELFIE) européens.
iv. Élaborer des méthodes d’enseignement et d’apprentissage innovantes axées sur
l’apprenant, y compris l’apprentissage interdisciplinaire, par projet ou axé sur les
compétences (entre autres), tout en exploitant pleinement les technologies numériques
(par exemple, MOOC, simulateurs, réalité virtuelle, etc.).
12 Telles que définies dans la recommandation du Conseil du 22 mai 2018 relative aux compétences clés pour l’éducation
et la formation tout au long de la vie.
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v. Favoriser l’excellence des apprenants13
par des actions qui incitent les apprenants de
l’EFP à explorer leur potentiel d’innovation et leur potentiel créatif individuels, afin
de mettre en place un cercle vertueux de bénéfices pour les apprenants, les enseignants
et l’établissement d’EFP qui peut intégrer les bonnes pratiques dans les programmes
standard.
vi. Élaborer une offre d’apprentissage EFP transnationale modulaire et axée sur
l’apprenant (programme d’études et/ou certifications) afin de faciliter la mobilité des
apprenants et du personnel, ainsi que la reconnaissance aux niveaux régional et/ou
national.
vii. Proposer des programmes d’EFP d’un niveau supérieur et mettre en place des
passerelles flexibles entre les établissements d’EFP et les établissements
d’enseignement supérieur.
viii. Investir dans le développement professionnel continu des enseignants et des
formateurs, tant pour les compétences pédagogiques que pour les compétences
techniques, ainsi que pour la mise en œuvre d’une culture de la qualité fondée sur des
systèmes de gestion définis.
ix. Mettre en place de solides mécanismes d’assurance qualité conformes aux outils et
instruments européens, ce qui pourrait aussi notamment consister à s’employer à
certifier les prestataires de services d’enseignement et de formation sur la base de
normes élaborées par des organisations de normalisation nationales et/ou
internationales (par exemple ISO 21001 ou EFQM).
x. Mettre en place des boucles de rétroaction efficaces et des systèmes de suivi des
diplômés qui permettent d’adapter rapidement l’offre d’apprentissage aux besoins
changeants du marché du travail.
Groupe 2 – Coopération et partenariats
xi. Contribuer à la création et à la diffusion de nouvelles connaissances en partenariat avec
d’autres parties prenantes, par exemple au moyen d’activités de R&D conjointes avec
les universités, les services de R&D des entreprises, les organismes de recherche, etc.
xii. Mettre en place des partenariats entre les entreprises et les établissements scolaires
pour la formation en apprentissage, les stages, le partage d’équipement, les échanges de
personnel et d’enseignants entre les entreprises et les centres d’EFP, etc.
xiii. Collaborer avec les PME locales par l’intermédiaire de pôles d’innovation, de centres
de diffusion des technologies, et de projets de recherche appliquée14
avec la
participation des apprenants et du personnel de l’EFP.
xiv. Fournir aux petites et moyennes entreprises (PME) une assistance technique, une
évaluation des besoins, des outils et des méthodes, ainsi que des formations sur mesure
à l’appui de leurs offres de formation en apprentissage et de renforcement des
compétences/requalification.
xv. Mettre à disposition ou soutenir des incubateurs d’entreprise afin de permettre aux
apprenants de l’EFP de développer leurs compétences et leurs initiatives
entrepreneuriales.
xvi. Élaborer des stratégies d’internationalisation afin de favoriser la mobilité
transnationale des apprenants de l’EFP, des enseignants et des formateurs, ainsi que des
dirigeants. Cette activité pourrait aussi couvrir le travail préparatoire en vue de faciliter
la mobilité, tel que des programmes d’études ou des cours sur les études européennes
afin d’améliorer la compréhension du processus d’intégration de l’Europe et sa place
dans une société mondialisée (par exemple, inspirés par les actions Jean Monnet).
13 Voir exemple de l’initiative hollandaise pour l’excellence dans l’enseignement secondaire professionnel (MBO)
www.rocmn.nl/up 14 Voir l’exemple des universités et des instituts canadiens qui utilisent la recherche appliquée pour renforcer leurs
capacités d’innovation et pour tirer parti de leurs fortes connexions avec l’industrie et la communauté
https://www.collegesinstitutes.ca/fr/les-enjeux/recherche-appliquee/
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xvii. Lancer des campagnes et des activités destinées à accroître l’attrait de l’EFP et à
sensibiliser aux perspectives de vie et d’emplois offertes par les certifications d’EFP, et y
participer. Ces initiatives pourraient attirer davantage de personnes (y compris des
apprenants des écoles primaires et secondaires) vers certaines professions, et contribuer à la
Semaine européenne des compétences professionnelles.
xviii. Participer à des concours de compétences nationaux et internationaux, visant à accroître
l’attrait et l’excellence dans l’EFP.
xix. Mettre en place des «campus/académies internationaux d’EFP» pour les apprenants des
écoles primaires, secondaires, et d’EFP, les enseignants et les formateurs, les dirigeants
d’établissements d’EFP, ainsi que pour les personnes qui envisagent de suivre des études
professionnelles. Ces campus/académies pourraient être axés sur des domaines, produits ou
services professionnels bien précis.
Groupe 3 – Gouvernance et financement
xx. Garantir une gouvernance efficace à tous les niveaux faisant intervenir les parties prenantes
concernées, en particulier les entreprises, les chambres, les associations professionnelles et
sectorielles, les autorités nationales et régionales et les partenaires sociaux.
xxi. Participer activement aux systèmes de gouvernance des compétences généraux nationaux
et établir un lien avec les politiques sociales et de l’emploi aux niveaux local, régional,
national et européen.
xxii. S’intégrer aux stratégies économiques et d’innovation et aux systèmes aux niveaux local,
régional, national et européen afin de participer activement au façonnage de l’innovation et
de la croissance.
xxiii. Élaborer des modèles financiers durables qui allient des financements publics et privés,
ainsi que des activités génératrices de revenus.
xxiv. Contribuer à attirer des projets d’investissement étrangers en garantissant la mise à
disposition en temps voulu de compétences pour les entreprises qui investissent localement.
xxv. Tirer pleinement parti des instruments financiers et des fonds de l’Union. Il peut s’agir du
soutien aux actions d’enseignement et de formation, à la mobilité des apprenants et du
personnel, aux activités de recherche appliquée, d’investissements infrastructurels afin de
moderniser les centres d’EFP à l’aide d’équipements de pointe, de la mise en œuvre de
systèmes de gestion pour garantir l’excellence et la durabilité des organisations d’EFP et
des services qu’elles fournissent, etc.
Le cas échéant, des instruments et des outils15
à l’échelle de l’Union européenne doivent être
appliqués dans le cadre des projets.
Ces projets doivent également viser l’adoption d’une dimension inclusive, en intégrant des
actions qui contribuent à promouvoir la diversité et qui encouragent – notamment grâce à des
approches innovantes et intégrées – l’appropriation de valeurs communes, l’égalité, y compris
l’égalité entre les femmes et les hommes, la non-discrimination et l’inclusion sociale, en ce
compris pour les personnes présentant des besoins particuliers/bénéficiant de moins de
possibilités.
Une attention particulière sera accordée aux compétences numériques, un atout de plus en plus
important pour tous les profils professionnels sur l’intégralité du marché du travail, ainsi qu’aux
compétences permettant de soutenir la transition vers une économie circulaire et plus verte
afin de répondre aux besoins professionnels émergents en matière de compétences écologiques et
de développement durable.
Les projets doivent être étayés afin de démontrer qu’ils visent à:
i. créer entre la communauté de l’EFP et les entreprises (qui peuvent être représentées par des
15 Tels que le CEC, l’ECVET, l’EQAVET, la recommandation du Conseil relative à un cadre européen pour un
apprentissage efficace et de qualité, la recommandation du Conseil relative aux compétences clés, etc.
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chambres ou des associations), tant au niveau local qu’au niveau transnational, des relations
solides et durables dans le cadre desquelles les interactions sont réciproques et
mutuellement bénéfiques; et
ii. intègrer des activités, bâtir des liens réfléchis entre les différents services et activités (tels
que décrits ci-dessus); et
iii. être fermement ancrés dans des cadres plus larges de développement régional, d’innovation
et/ou de stratégies de spécialisation intelligente. Cet ancrage permet de trouver des
synergies entre les politiques et entre les parties prenantes, et d’éviter ainsi les actions ad
hoc qui, bien qu’elles soient bénéfiques en soi, ne réalisent probablement pas tous les
avantages potentiels. Il peut s’agir de stratégies existantes (à définir clairement) ou de
stratégies en cours d’élaboration dans le cadre du projet (décrivant la mesure dans laquelle
le projet contribue à ces stratégies).
Si des activités de mobilité des apprenants et du personnel sont proposées, celles-ci doivent
contribuer directement aux objectifs du projet et être solidement ancrées dans la logique du
projet dans son ensemble.
Les activités proposées doivent apporter une valeur ajoutée et auront une incidence directe sur
l’obtention des résultats du projet.
Des résultats concrets doivent être obtenus pendant la durée du projet, et il doit être démontré
que les résultats attendus du projet se poursuivront après la fin du financement de l’Union.
Les candidatures doivent inclure un plan d’action à long terme pour la mise en œuvre
progressive des éléments livrables du projet, une fois celui-ci terminé. Ce plan sera fondé sur
des partenariats durables entre les prestataires d’enseignement et de formation et les acteurs clés
de l’industrie au niveau approprié. Il doit inclure l’identification de structures de gouvernance
adéquates, ainsi que des plans d’évolutivité et de viabilité financière. Il doit par ailleurs garantir
la visibilité appropriée et la diffusion à grande échelle des travaux menés par les plateformes,
notamment au niveau des politiques européennes et nationales, et donner des précisions
concernant les modalités de déploiement des projets aux niveaux européen, national et/ou
régional avec l’aide des partenaires pertinents.
Le plan d’action indiquera également de quelle manière les possibilités de financement de
l’Union (par exemple les Fonds structurels européens, le Fonds européen pour les
investissements stratégiques, Erasmus+, COSME, des programmes sectoriels), ainsi que des
financements nationaux et régionaux (ainsi que les financements privés) peuvent soutenir le
déploiement du projet. Il conviendrait à cet égard de prendre en considération les stratégies
nationales et régionales de spécialisation intelligente.
3. CALENDRIER INDICATIF
Étapes Date et heure ou période indicative
a) Publication de l’appel Octobre 2019
b) Date limite de dépôt des candidatures 20.02.2020 – 17 h 00 (Heure de Bruxelles)
c) Période d’évaluation Février-juin 2020
d) Information des candidats Juillet 2020
e) Signature de la convention de subvention Août-septembre 2020
f) Date de début de l’action 01.10.2020 ou 01.11.2020.
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4. BUDGET DISPONIBLE
Le budget total disponible pour le cofinancement des projets est estimé à 20 millions d’euros.
La contribution financière de l’Union ne peut excéder 80 % des coûts totaux éligibles.
La subvention maximale de l’Union par projet s’élève à 4 millions d’euros.
L’Agence se réserve le droit de ne pas distribuer tous les fonds disponibles.
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ
Les candidatures doivent remplir les conditions suivantes:
elles doivent être déposées au plus tard le 20 février 2020, 17 h 00 (Heure de Bruxelles);
elles doivent être déposées en ligne à l’aide du formulaire de candidature officiel
approprié (formulaire électronique);
elles doivent être présentées dans une des langues officielles de l’Union.
Le non-respect de ces exigences entraînera le rejet de la candidature.
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Les candidatures répondant aux critères suivants feront l’objet d’une évaluation approfondie.
6.1. Partenariats éligibles
Le partenariat inclut au moins huit partenaires à part entière provenant d’au moins
quatre pays du programme Erasmus+ (y compris au moins deux États membres de
l’Union européenne).
Chaque pays doit comprendre:
a) au moins une entreprise, le représentant d’une industrie ou d’un secteur (par exemple,
chambres ou associations commerciales), et
b) au moins un prestataire d’enseignement et de formation professionnels (au niveau
secondaire et/ou supérieur16
).
L’un des partenaires ci-dessus sera l’organisation coordinatrice qui demandera la
subvention Erasmus+ au nom du partenariat.
Selon la nature spécifique de la proposition, la participation d’autres organisations
publiques/privées actives dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels
ou dans le monde du travail peut être pertinente.
Il serait par exemple utile d'inclure des services publics de l’emploi, des autorités/agences de
développement régional, des autorités nationales ou régionales de certification, des instituts
de recherche, des agences d’innovation, des entreprises sociales, des syndicats, des
organisations actives dans le domaine de l’inclusion et de la réinsertion sociales, etc.
Les organisations membres du programme Erasmus+ et/ou les pays partenaires peuvent
être des partenaires associés, à condition qu’il soit démontré que leur participation
apporte une valeur ajoutée au centre d’excellence professionnelle.
Les entités affiliées aux candidats ne sont pas éligibles en vue de recevoir un financement au
16 Les candidatures ne peuvent toutefois pas inclure uniquement des activités ciblant exclusivement des apprenants du
niveau supérieur; les candidatures axées sur l’EFP au niveau supérieur (niveaux CEC 6 à 8) doivent inclure au moins un
autre niveau de certification entre les niveaux CEC 3 à 5.
-12-
titre du présent appel à propositions. Seules les organisations dotées de la personnalité
juridique sont éligibles. Les personnes physiques ne sont pas éligibles.
Quel est le rôle des organisations participant à un
centre d’excellence professionnelle?
Organisation coordinatrice (pays du programme Erasmus+)
Une organisation participante qui soumet la proposition de projet au nom de tous les
partenaires. Le coordinateur a l’entière responsabilité de veiller à ce que le projet soit mis
en œuvre conformément à la convention. Ses responsabilités de coordination comportent
les obligations suivantes:
coordonner le travail du consortium conformément au plan de travail;
suivre la mise en œuvre de l’action;
être l’intermédiaire pour toutes les communications entre les bénéficiaires et l’Agence.
Partenaires à part entière (pays du programme Erasmus+)
Organisations participantes qui contribuent activement à l’accomplissement du projet.
Partenaires associés (facultatifs) (pays du programme Erasmus+ et/ou pays partenaires)
Les CEP peuvent faire intervenir des partenaires associés issus du secteur public ou privé
afin de contribuer à la mise en œuvre de certaines tâches/activités du projet ou à la diffusion
et à la durabilité du projet. Pour des questions de gestion contractuelle, ces partenaires
associés ne sont pas considérés comme faisant partie des partenaires du projet, et ils ne
reçoivent pas de financement. Toutefois, leur participation et leur rôle dans le projet et les
différentes activités doivent être clairement décrits.
Les pièces justificatives qui suivent seront réclamées à l’organisation coordinatrice au nom de
l’ensemble du partenariat, à l’exception des partenaires associés, si le projet est proposé en
vue d’un financement (ces documents ne peuvent être joints au formulaire électronique et ne
sont pas requis lors de la phase de candidature. Ils seront réclamés aux candidats retenus au
moment de la notification des résultats de la sélection):
pour les entités privées: extrait du Journal officiel, copie des statuts, extrait du registre du
commerce ou des associations, certificat d’assujettissement à la TVA (si, comme c’est le
cas dans certains pays, le numéro du registre du commerce et le numéro de TVA sont
identiques, un seul des deux documents suffit);
pour les entités publiques: copie de la résolution ou de la décision établissant l’entreprise
publique, ou un autre document officiel établissant l’entité de droit public;
lettres de mandat: outre les pièces justificatives concernant leur statut juridique, les
partenaires à part entière du projet signeront et présenteront des lettres de mandat par
lesquelles le signataire consent à ce que le coordinateur prenne en charge les
responsabilités énumérées ci-dessus au nom du partenariat au cours de la mise en œuvre
du projet.
6.2. Pays éligibles
Les pays membres du programme Erasmus+ sont les suivants:
États membres de l’Union européenne (UE)
Belgique
Bulgarie
Tchéquie
Danemark
Allemagne
Grèce
Espagne
France
Croatie
Italie
Lituanie
Luxembourg
Hongrie
Malte
Pays-Bas
Portugal
Roumanie
Slovénie
Slovaquie
Finlande
-13-
Estonie
Irlande
Chypre
Lettonie
Autriche
Pologne
Suède
Royaume-Uni17
Pays tiers participant au programme
Islande
Liechtenstein
Norvège
Macédoine du Nord
Turquie
Serbie
Les pays partenaires du programme Erasmus+ sont les suivants:
Pays partenaires voisins de l’Union
Région 1: Balkans occidentaux
Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo18
, Monténégro
Région 2: pays du partenariat oriental
Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et territoire de l’Ukraine tel que reconnu par
le droit international
Région 3: pays du sud de la Méditerranée
Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine19
, Syrie et Tunisie.
Région 4: Fédération de Russie
Territoire de la Russie tel que reconnu par le droit international
Autres pays partenaires
Région 5: Andorre, Monaco, Saint-Marin, État de la Cité du Vatican
Région 6: Asie
Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Maldives,
Mongolie, Myanmar, Népal, Pakistan, Philippines, République populaire démocratique de Corée, Sri
Lanka, Thaïlande, Vietnam
Région 7: Asie centrale
Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan
Région 8: Amérique latine
Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Équateur, Guatemala,
Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Venezuela
Région 9: Iran, Iraq, Yémen
Région 10: Afrique du Sud
Région 11: ACP
Angola, Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi,
Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Érythrée, Éthiopie,
Fidji, Gabon, Gambie, Ghana, Grenade, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Guyane, Haïti,
Îles Cook, Îles Marshall, Îles Salomon, Jamaïque, Kenya, Kiribati, Lesotho, Liberia, Madagascar,
Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Micronésie, Mozambique, Namibie, Nauru, Niger, Nigeria,
Niue, Ouganda, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République centrafricaine, République
démocratique du Congo (DRC), République dominicaine, Rwanda, Saint-Christophe-et-Nevis,
Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles,
Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Suriname, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Timor-
Oriental, Togo, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tuvalu, Vanuatu, Zambie, Zimbabwe.
Région 12: Pays industrialisés du Conseil de coopération du Golfe
Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar
Région 13: Autres pays industrialisés
Australie, Brunei, Canada, Chili, Hong Kong, Japon, (République de) Corée, Macao, Nouvelle-
Zélande, Singapour, Taïwan, États-Unis d’Amérique, Uruguay
Région 14: Îles Féroé, Suisse
17 Pour les candidats britanniques: veuillez noter que les critères d’éligibilité doivent être remplis pendant toute la durée de
versement de la subvention. Si le Royaume-Uni se retire de l’Union européenne pendant la période de subvention sans
conclure avec l’Union un accord garantissant en particulier que les candidats britanniques restent éligibles, vous
cesserez de recevoir un financement de l’Union (tout en continuant, si possible, de participer) ou vous serez tenu de
quitter le projet sur la base de l’article II.17.3.1, point a), de la convention de subvention. 18 Cette désignation est sans préjudice des positions sur le statut et est conforme à la résolution 1244 du Conseil de sécurité
des Nations unies ainsi qu’à l’avis de la Cour internationale de justice sur la déclaration d’indépendance du Kosovo. 19 Cette désignation ne saurait être interprétée comme une reconnaissance d’un État de Palestine et ne porte pas atteinte à
la position de chaque État membre sur cette question.
-14-
Toute participation doit être conforme aux valeurs générales de l’Union en matière de respect
de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’état de droit et de respect des
droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités,
conformément à l’article 2 du traité sur l’Union européenne20
.
6.3. Activités éligibles
Veuillez vous reporter aux activités décrites à la section 2.2. Le projet doit inclure des
éléments livrables pertinents ayant trait à:
au moins trois activités relevant du groupe 1 – Enseignement et apprentissage, et
au moins trois activités relevant du groupe 2 – Coopération et partenariats, et
au moins deux activités relevant du groupe 3 – Gouvernance et financement.
Outre ce qui précède, le candidat peut inclure des activités qui ne sont pas énumérées à la
section 2.2. Celles-ci doivent démontrer qu’elles sont particulièrement appropriées pour
remplir les objectifs de l’appel et satisfaire aux besoins recensés, et doivent être examinées et
présentées dans le cadre d’un ensemble cohérent d’activités.
Les CEP sont destinés aux organisations qui fournissent des services d’enseignement et de
formation professionnels, du niveau 3 au niveau 8 du CEC, y compris le niveau secondaire
supérieur, le niveau post-secondaire non supérieur, ainsi que le niveau supérieur (par exemple,
les universités de sciences appliquées, les écoles polytechniques, etc.). Les candidatures ne
peuvent toutefois pas inclure uniquement des activités ciblant exclusivement des apprenants
du niveau supérieur; les candidatures axées sur l’EFP au niveau supérieur (niveaux CEC 6
à 8) doivent inclure au moins un autre niveau de certification entre les niveaux CEC 3 à 5,
ainsi qu’une forte composante de formation en milieu professionnel21
.
Les activités doivent débuter le 1er octobre 2020 ou le 1er novembre 2020.
La durée des projets est de 4 ans. Les candidatures relatives à des projets prévus pour une
durée inférieure ou supérieure à celle spécifiée dans le présent appel à propositions ne seront
pas acceptées.
Les activités doivent se dérouler dans des pays du programme Erasmus+ (États membres de
l’Union et pays tiers participant au programme).
7. CRITÈRES D’EXCLUSION
7.1. Exclusion de la participation
L’ordonnateur doit exclure un candidat de la participation aux appels à propositions lorsque
ce dernier se trouve dans l’une des situations suivantes:
(a) il est en état de faillite ou fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité ou de liquidation,
ses biens sont administrés par un liquidateur ou sont placés sous administration
judiciaire, il a conclu un concordat préventif, il se trouve en état de cessation
d’activités, ou dans toute situation analogue résultant d’une procédure de même nature
prévue par les législations ou réglementations nationales ou de l’Union;
(b) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat n’a pas respecté ses obligations relatives au paiement des impôts ou des
cotisations de sécurité sociale conformément au droit applicable;
20 https://eur-lex.europa.eu/eli/treaty/teu_2012/art_2/oj?locale=fr 21 Ce qu’il convient de considérer comme formation en milieu professionnel est décrit dans la publication de la Commission
européenne suivante:
http://ec.europa.eu/education/policy/vocational-policy/doc/alliance/work-based-learning-in-europe_en.pdf
-15-
(c) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une faute professionnelle grave en ayant violé des dispositions
législatives ou réglementaires applicables ou des normes de déontologie de la profession
à laquelle il appartient, ou en ayant fait preuve d’une intention fautive ou d’une
négligence grave, y compris en particulier l’une des conduites suivantes:
(i) présentation frauduleuse ou par négligence de fausse déclaration en fournissant les
renseignements exigés pour la vérification de l’absence de motifs d’exclusion ou
le respect des critères d’éligibilité ou de sélection ou dans l’exécution d’un
marché, d’une convention de subvention ou d’une décision de subvention;
(ii) conclusion d’un accord avec d’autres candidats en vue de fausser la concurrence;
(iii) violation de droits de propriété intellectuelle;
(iv) tentative d’influer sur le processus décisionnel de l’Agence lors de la procédure
d’attribution;
(v) tentative d’obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un
avantage indu lors de la procédure d’adjudication;
(d) il a été établi par un jugement définitif que le candidat est coupable de l’un des faits
suivants:
(i) la fraude, au sens de l’article 3 de la directive (UE) 2017/1371 du Parlement
européen et du Conseil et de l’article 1er de la convention relative à la protection
des intérêts financiers des Communautés européennes, établie par l’acte du
Conseil du 26 juillet 1995;
(ii) la corruption, au sens de l’article 4, paragraphe 2, de la directive (UE) 2017/1371
ou de l’article 3 de la convention relative à la lutte contre la corruption impliquant
des fonctionnaires des Communautés européennes ou des fonctionnaires des États
membres de l’Union européenne, établie par l’acte du Conseil du 26 mai 1997, ou
les actes visés à l’article 2, paragraphe 1, de la décision-cadre 2003/568/JAI du
Conseil, ou la corruption telle qu’elle est définie dans le droit applicable;
(iii) les comportements liés à une organisation criminelle visés à l’article 2 de la
décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil;
(iv) le blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme au sens de
l’article 1er, paragraphes 3, 4 et 5, de la directive (UE) 2015/849 du Parlement
européen et du Conseil;
(v) les infractions terroristes ou infractions liées à des activités terroristes, telles
qu’elles sont définies respectivement à l’article 1er et à l’article 3 de la décision-
cadre 2002/475/JAI du Conseil, ou l’incitation à commettre une infraction, la
complicité ou la tentative d’infraction, telles qu’elles sont visées à l’article 4 de
ladite décision;
(vi) le travail des enfants ou les autres infractions liées à la traite des êtres humains
visées à l’article 2 de la directive 2011/36/UE du Parlement européen et du
Conseil;
(e) le candidat a gravement manqué à des obligations essentielles dans l’exécution d’un
contrat, d’une convention de subvention ou d’une décision de subvention financés par le
budget de l’Union, ce qui a conduit à leur résiliation anticipée ou à l’application de
dommages-intérêts forfaitaires ou d’autres pénalités contractuelles, ou ces faits ont été
découverts à la suite de contrôles, d’audits ou d’enquêtes effectués par un ordonnateur,
l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ou la Cour des comptes;
-16-
(f) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une irrégularité au sens de l’article 1er, paragraphe 2, du règlement
(CE, Euratom) nº 2988/95 du Conseil;
(g) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a créé une entité dans une juridiction différente dans l’intention de se soustraire
à des obligations fiscales, sociales ou à toute autre obligation légale applicable sur le
territoire où se trouve son siège statutaire, son administration centrale ou son principal
établissement;
(h) dans les situations visées aux points c) à g) ci-dessus, le candidat tombe sous le coup:
(i) des faits établis dans le cadre d’audits ou d’enquêtes menés par le Parquet
européen après son établissement, la Cour des comptes, l’OLAF ou l’auditeur
interne, ou de tout autre contrôle, audit ou vérification effectué sous la
responsabilité d’un ordonnateur d’une institution de l’Union, d’un office
européen, d’une agence ou d’un organe de l’Union;
(ii) des jugements non définitifs ou des décisions administratives non définitives, y
compris le cas échéant les mesures disciplinaires prises par l’organe de
surveillance compétent qui est chargé de vérifier l’application des normes de
déontologie professionnelle;
(iii) des faits visés dans les décisions des personnes ou des entités chargées des tâches
d’exécution du budget de l’Union;
(iv) des informations transmises par des États membres qui exécutent des fonds de
l’Union;
(v) des décisions de la Commission relatives à la violation du droit de l’Union dans le
domaine de la concurrence ou les décisions d’une autorité nationale compétente
concernant la violation du droit de l’Union ou du droit national en matière de
concurrence; ou
(vi) de décisions d’exclusion de l’ordonnateur d’une institution de l’Union, d’un office
européen, d’une agence ou d’un organe de l’Union.
7.2. Mesures correctrices
Si un candidat déclare se trouver dans l’une des situations d’exclusion précédemment
énumérées (voir la section 7.1), il doit indiquer les mesures qu’il a prises pour remédier à
cette situation, démontrant ainsi sa fiabilité. Il peut s’agir de mesures prises, par exemple, au
niveau technique, de l’organisation et du personnel en vue de corriger sa conduite ou d’éviter
toute répétition, d’indemniser le dommage ou de payer les amendes ou tout impôt ou toute
cotisation de sécurité sociale. Les preuves documentaires pertinentes démontrant les mesures
correctrices prises doivent être annexées à la déclaration. Ceci ne s’applique pas aux
situations visées au point d) de la section 7.1
7.3. Exclusion de l’appel à propositions
L’ordonnateur refusera d’attribuer une subvention à un candidat qui:
(a) se trouve dans une situation d’exclusion établie à la section 7.1; ou
(b) a présenté de fausses déclarations en ce qui concerne les informations exigées pour
participer à la procédure ou n’a pas communiqué ces informations; ou
(c) a participé précédemment à la préparation de documents utilisés lors de la procédure
d’attribution, si cela entraîne une violation du principe d’égalité de traitement, notamment
une distorsion de concurrence qui ne peut être corrigée autrement.
-17-
Des sanctions administratives (exclusion) peuvent être infligées aux candidats, le cas échéant,
s’il est établi que de fausses déclarations ont été faites ou que de fausses informations ont été
fournies pour participer à la présente procédure.
7.4. Pièces justificatives
Les candidats doivent fournir une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils ne se trouvent pas
dans l’une des situations visées à l’article 136, paragraphe 1, et à l’article 141 du règlement
financier; ils doivent remplir le formulaire pertinent qui est joint au formulaire de candidature
accompagnant l’appel à propositions. Le coordinateur d’un consortium signe une déclaration
au nom de tous les candidats. La déclaration sur l’honneur est disponible à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/ka3-centers-of-vocational-excellence_en.
8. CRITÈRES DE SÉLECTION
Les candidats doivent présenter une déclaration sur l’honneur, complétée et signée, attestant
leur capacité financière et opérationnelle à mener à bien les activités proposées.
8.1. Capacité financière
Les candidats doivent disposer de sources de financement stables et suffisantes pour maintenir
leur activité pendant la durée de la subvention et pour participer à son financement.
La capacité financière des candidats sera évaluée sur la base des pièces justificatives suivantes
qui seront uniquement demandées aux candidats retenus:
une déclaration sur l’honneur;
le compte de résultat et le bilan du dernier exercice pour lequel les comptes ont été clos;
pour les entités récemment créées: le projet d’entreprise peut être fourni à la place des
documents précités;
un rapport d’audit établi par un contrôleur des comptes extérieur agréé certifiant les
comptes pour le dernier exercice financier disponible. Si le rapport d’audit n’est pas
disponible ET qu’un rapport réglementaire n’est pas requis par la loi, une déclaration du
candidat lui-même, signée par son représentant agréé et certifiant la validité de ses
comptes pour le dernier exercice disponible, doit être fournie.
Si, sur la base des documents produits, l’Agence estime que la capacité financière n’est pas
satisfaisante, elle peut:
demander un complément d’information;
proposer une convention de subvention sans verser de préfinancement;
proposer une convention de subvention avec un préfinancement échelonné;
proposer une convention de subvention assortie d’un préfinancement couvert par une
garantie bancaire (voir la section 11.6.2 ci-après);
le cas échéant, exiger la responsabilité financière solidaire de l’ensemble des
cobénéficiaires;
rejeter la candidature.
8.2. Capacité opérationnelle
Les candidats doivent posséder les compétences professionnelles et les qualifications
adéquates nécessaires à la réalisation de l’action proposée. À cet égard, les candidats doivent
fournir une déclaration sur l’honneur et, dans la description détaillée du projet, les documents
suivants permettant d’étayer la capacité opérationnelle:
-18-
une description des compétences et de l’expérience pertinentes des personnes
principalement responsables de la gestion et de la mise en œuvre du projet, accompagnée,
le cas échéant, d’une liste de publications récentes dans le domaine du projet;
une liste exhaustive des projets et activités toujours en cours ou effectués antérieurement
et liés aux objectifs de l’appel à propositions.
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION
Les candidatures éligibles seront évaluées au regard des critères suivants:
Critères Note
1. Pertinence du projet (seuil minimal 18 points) ../35 points
Lien avec les politiques: la proposition établit et élabore une
plateforme de coopération transnationale de centres d’excellence
professionnelle en vue de favoriser l’excellence dans l’EFP.
Cohérence: la mesure dans laquelle la proposition est fondée sur
une analyse des besoins adéquate; les objectifs sont clairement
définis, réalistes et abordent des questions pertinentes pour les
organisations participantes et pour l’action.
Innovation: la proposition envisage des méthodes et des techniques
de pointe et mène à des résultats et à des solutions innovants pour
son domaine en général, ou pour le contexte géographique dans
lequel le projet est mis en œuvre (par exemple, contenu, produits,
méthodes de travail appliquées, organisations et personnes
impliquées ou ciblées).
Dimension régionale: la proposition démontre son intégration et sa
contribution aux stratégies de développement régional,
d’innovation et de spécialisation intelligente, sur la base des
besoins et des défis locaux/régionaux recensés.
Coopération et partenariats: la mesure dans laquelle la
proposition est à même de créer une relation solide et durable, au
niveau tant local que transnational, entre la communauté de l’EFP
et les entreprises (qui peuvent être représentées par des chambres
ou des associations), dans le cadre de laquelle les interactions sont
réciproques et mutuellement bénéfiques.
Valeur ajoutée européenne: la proposition démontre clairement la
valeur ajoutée aux niveaux individuel (apprenant et/ou personnel),
institutionnel et systémique, générée par des résultats que les
partenaires auraient du mal à obtenir sans la coopération
européenne.
Internationalisation: la proposition démontre sa contribution à la
dimension internationale de l’excellence dans l’EFP, y compris
l’élaboration de stratégies en vue de favoriser la mobilité
transnationale dans l’EFP et les partenariats durables.
Compétences numériques: la mesure dans laquelle la proposition
prévoit des activités (par exemple, anticipation des compétences,
programmes d’études et méthodes pédagogiques innovants,
orientation, etc.) en relation avec le développement des
compétences numériques.
-19-
Compétences vertes: la mesure dans laquelle la proposition prévoit
des activités (par exemple, anticipation des compétences,
programmes d’études et méthodes pédagogiques innovants,
orientation, etc.) en relation avec la transition vers une économie
circulaire et plus verte.
Dimension sociale: la proposition comporte une dimension
horizontale afin de veiller, grâce aux différentes actions, à
promouvoir la diversité et à encourager des valeurs communes,
l’égalité, y compris l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi
que la non-discrimination et l’inclusion sociale, en ce compris pour
les personnes présentant des besoins particuliers/bénéficiant de
moins de possibilités.
2. Qualité de la conception et de la mise en œuvre du projet (seuil
minimal 13 points) ../25 points
Cohérence: la conception globale du projet assure une cohérence
entre les objectifs, les activités et le budget proposé du projet. La
proposition présente un ensemble cohérent et complet d’activités et
de services appropriés afin de répondre aux besoins identifiés et
d’aboutir au résultat escompté.
Méthode: la qualité et la faisabilité de la méthode proposée et sa
validité en vue de produire le résultat escompté.
Structure: la clarté, l’exhaustivité et la qualité du programme de
travail, qui comprendra les phases nécessaires à la préparation, à la
mise en œuvre, au suivi, à l’exploitation, à l’évaluation et à la
diffusion.
Gestion: de solides mesures de gestion sont prévues. Le calendrier,
l’organisation, les tâches et responsabilités sont bien définies et
réalistes. La proposition affecte des ressources appropriées à
chaque activité.
Budget: le budget prévoit des ressources adéquates nécessaires
pour la réussite, et n’est ni surestimé, ni sous-estimé.
Contrôle financier et de la qualité: des mesures de contrôle
(évaluation constante de la qualité, examens par des pairs,
évaluations comparatives, etc.) et des indicateurs de qualité
garantissent que la mise en œuvre du projet est de grande qualité et
d’un bon rapport coût-efficacité. Les défis et les risques du projet
sont clairement identifiés et les mesures correctives sont
correctement abordées. Des processus d’examen par des experts
sont prévus et font partie intégrante du projet. Le programme de
travail des CEP comprend une évaluation de qualité externe et
indépendante à moyen terme et à la fin du projet.
Si le projet comprend des activités liées à la mobilité (pour les
apprenants et/ou le personnel):
la qualité des dispositions pratiques, de la gestion et des
modalités d’assistance;
la mesure dans laquelle ces activités correspondent aux objectifs
du projet et font intervenir le nombre adéquat de participants;
la qualité des dispositions prises pour la reconnaissance et la
validation des acquis d’apprentissage des participants,
-20-
conformément aux outils et aux principes européens de
transparence et de reconnaissance.
3. Qualité du consortium du projet et des modalités de coopération
(seuil minimal: 11 points)
../20 points
Configuration: le projet prévoit une combinaison appropriée
d’organisations participantes, présentant le profil, les compétences,
l’expérience et l’expertise nécessaires pour mener à bien tous les
aspects du projet.
Convergence ascendante: la mesure dans laquelle le partenariat
réunit des organisations actives dans le domaine de l’enseignement
et de la formation professionnels, ou dans le monde du travail, qui
se trouvent à différents stades d’élaboration des approches de
l’excellence professionnelle, et permet un échange fluide et efficace
d’expertise et de connaissances entre ces partenaires.
Dimension géographique: la mesure dans laquelle le partenariat
inclut des partenaires pertinents de différentes zones
géographiques, ainsi que la mesure dans laquelle le candidat a
motivé la composition géographique du partenariat et a démontré sa
pertinence pour la réalisation des objectifs des CEP; ainsi que la
mesure dans laquelle le partenariat inclut un large éventail adéquat
d’acteurs pertinents aux niveaux local et régional.
Engagement: la répartition des responsabilités et des tâches est
claire, appropriée et démontre l’engagement et la contribution de
toutes les organisations participantes dans le cadre de leur expertise
et de leurs capacités spécifiques.
Tâches: le coordinateur fait preuve d’une gestion et d’une capacité
de coordination de grande qualité des réseaux transnationaux, ainsi
que de leadership dans un environnement complexe.
Les tâches individuelles sont attribuées sur la base du savoir-faire
spécifique de chaque partenaire;
Collaboration: un mécanisme efficace est proposé pour assurer
une bonne coordination, prise de décision et communication entre
les organisations participantes, les participants et toutes les autres
parties prenantes pertinentes.
4. Impact et diffusion (seuil minimal: 11 points) ../20 points
Exploitation: la proposition démontre comment les résultats du
projet seront utilisés par les partenaires et les autres parties
prenantes. Elle fournit des moyens de mesurer l’exploitation
pendant la durée du projet et ultérieurement.
Diffusion: la proposition fournit un plan bien défini pour la
diffusion des résultats, et comprend des cibles appropriées, des
activités, un calendrier pertinent, des outils et des canaux pour
garantir que les résultats et les bénéfices seront diffusés
efficacement aux parties prenantes, aux décideurs politiques, aux
professionnels de l’orientation, aux entreprises, aux jeunes
apprenants, etc. pendant et après la durée de vie du projet; la
proposition indique aussi les partenaires qui seront responsables de
la diffusion et démontre l’expérience pertinente que ceux-ci
possèdent dans les activités de diffusion.
-21-
Incidence: la proposition démontre l’incidence potentielle du
projet:
sur les participants et les organisations participantes, pendant et
après la durée de vie du projet;
en dehors des organisations et des personnes participant
directement au projet, aux niveaux local, régional, national et/ou
européen.
La proposition comprend des mesures ainsi que des objectifs et des
indicateurs afin de suivre les progrès et d’évaluer l’impact
escompté (à court et à long terme).
Durabilité: la proposition explique comment les CEP seront
déployés et développés plus avant. La proposition inclut la
conception d’un plan d’action à long terme pour la mise en œuvre
progressive d’éléments livrables du projet, une fois celui-ci
terminé. Ce plan sera fondé sur des partenariats durables entre les
prestataires d’enseignement et de formation et les acteurs clés de
l’industrie au niveau approprié. Il doit inclure l’identification des
structures de gouvernance adéquates, ainsi que des plans
d’évolutivité et de viabilité financière, y compris l’identification
des ressources financières (européennes, nationales et privées) en
vue de garantir que les résultats et les bénéfices obtenus seront
durables à long terme.
Total …/100 points
Pour être prises en considération en vue d’un financement, les candidatures doivent atteindre
le seuil minimal de 70 points (sur 100 points au total), ainsi que le seuil minimal nécessaire
pour chacun des quatre critères d’attribution.
L’assurance qualité est vitale pour garantir que les plateformes de centres d’excellence
professionnelle réussissent à fournir les résultats escomptés et aient une incidence bien
supérieure à celle que les CEP pourraient avoir. Les partenariats devraient permettre d’obtenir
des résultats largement transférables dans le secteur économique concerné.
Des procédures d’examen par des experts devraient être mises en œuvre et faire partie
intégrante du projet. Le programme de travail devrait donc inclure une évaluation de la qualité
externe indépendante à mi-parcours et au terme du projet, à présenter conjointement avec,
respectivement, le rapport d’avancement du projet et le rapport final. Dans leur rapport
d’avancement, les CEP devront démontrer que les actions de suivi résultant des
recommandations de l’évaluation de la qualité à mi-parcours ont été mises en œuvre.
En règle générale, et dans les limites des cadres juridiques nationaux et européens existants,
les résultats devraient être mis à disposition sous la forme de ressources éducatives libres
(REL) ainsi que sur les plateformes professionnelles et sectorielles ou sur celles des autorités
compétentes. La proposition décrira comment les données, le matériel, les documents et
l’activité dans les médias audiovisuels et sociaux produits seront accessibles gratuitement et
diffusés sous licence ouverte, et comment ils ne sont soumis à aucune limitation
disproportionnée.
Les plateformes de CEP constituent une action récente et ambitieuse et font l’objet d’un suivi
particulier. Une participation active de tous les participants et parties prenantes est attendue,
tout comme leur participation aux réunions et aux événements organisés par l’Agence et par
la Commission européenne. Un budget couvrant jusqu’à trois réunions par an doit être prévu.
-22-
10. DISPOSITIONS JURIDIQUES
En cas de subvention accordée par l’Agence, une convention de subvention, établie en euros
et précisant les conditions et le niveau de financement, sera envoyée au candidat,
accompagnée de la procédure à suivre pour formaliser l’accord des parties.
L’original de la convention doit d’abord être signé par le représentant légal de l’organisation
de coordination en deux exemplaires, au nom du consortium, puis renvoyé immédiatement à
l’Agence.
L’Agence est la dernière partie signataire.
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES
11.1. Forme de la subvention
11.1.1 Remboursement des coûts réellement supportés
La subvention sera définie en appliquant un taux de cofinancement maximal de 80 % aux
coûts éligibles réellement supportés et déclarés par le bénéficiaire.
Pièces justificatives
Le montant final de la subvention qui sera attribué au bénéficiaire est établi une fois l’action
terminée, après validation de la demande de paiement contenant les documents suivants:
un rapport final fournissant des informations sur la mise en œuvre et les résultats de
l’action;
l’état financier définitif des coûts réellement supportés.
Le bénéficiaire est tenu de remettre, afin de justifier le paiement final, un «rapport
d’observations factuelles concernant le rapport financier final – Type II» rédigé par un
auditeur agréé ou, dans le cas d’un organisme public, par un agent public qualifié et
indépendant.
Les procédures que doit exécuter l’auditeur agréé ou, dans le cas d’un organisme public,
l’agent public qualifié et indépendant, et le format qu’il doit respecter sont spécifiés dans les
«notes d’orientation» à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/sites/eacea-site/files/annex_iii_guidance_notes_audit_type_i_03-
2014_fr.pdf
L’utilisation du modèle de rapport établi par les «notes d’orientation» est obligatoire.
11.1.2 Remboursement des coûts éligibles déclarés sur la base d’un (de) taux
forfaitaire(s)
Un taux forfaitaire pouvant atteindre un maximum de 7 % des coûts directs éligibles
(«remboursement des coûts forfaitaires»), couvrant les coûts indirects, sera payé après
acceptation des coûts auxquels le taux forfaitaire est applicable.
11.1.3 Conditions de paiement, contrôles et audits pour le(s) taux forfaitaire(s)
La contribution fondée sur le taux forfaitaire sera versée en totalité pour autant que l’action
soit exécutée correctement (avec la qualité requise, dans sa totalité et dans les délais). Si
l’action n’est pas correctement exécutée, le montant de la subvention sera réduit
proportionnellement. Voir également l’étape 4 à la section 11.5.
-23-
Le respect des conditions et/ou des résultats susmentionnés déclenchant le paiement du taux
forfaitaire indiqué à la section 11.1.2, y compris, le cas échéant, l’obtention de produits et/ou
de résultats, sera vérifié au plus tard avant le paiement du solde. En outre, le respect de ces
conditions et/ou résultats peut faire l’objet de contrôles ex post.
À cette fin, en cas de vérifications, de contrôles ou d’audits, le bénéficiaire est tenu de fournir
la contribution demandée à laquelle s’applique le taux forfaitaire.
Le montant des taux forfaitaires indiqué à la section 11.1.2 ne sera pas remis en cause par des
contrôles ex post. Cela n’affecte pas la possibilité de réduire la subvention comme indiqué ci-
dessus ou en cas d’irrégularité, de fraude ou de manquement à d’autres obligations.
Le paiement de la subvention sur la base de taux forfaitaires, comme spécifié à la section
11.1.2, n’affecte pas le droit d’accès aux registres réglementaires des bénéficiaires aux fins
suivantes:
examen des registres réglementaires pour de futures subventions, ou
protection des intérêts financiers de l’Union, par exemple détection de fraudes,
d’irrégularités ou de manquements aux obligations.
11.2. Coûts éligibles
Les coûts éligibles doivent répondre à l’ensemble des critères suivants:
ils sont supportés par le bénéficiaire;
ils sont supportés pendant la durée de l’action, à l’exception des coûts relatifs aux
rapports finaux et aux certificats d’audit.
La période d’éligibilité des coûts débutera à la date précisée dans la convention
de subvention.
Si un bénéficiaire peut prouver la nécessité de lancer l’action avant la signature
de la convention, la période d’éligibilité des coûts pourra débuter avant la
signature. La période d’éligibilité des coûts ne pourra en aucun cas débuter
avant la date de dépôt de la demande de subvention;
ils sont mentionnés dans le budget prévisionnel de l’action;
ils sont nécessaires à la réalisation de l’action qui fait l’objet de la subvention;
ils sont identifiables et vérifiables, et sont notamment inscrits dans la comptabilité du
bénéficiaire et déterminés conformément aux normes comptables applicables du pays
dans lequel le bénéficiaire est établi, ainsi qu’aux pratiques habituelles du bénéficiaire
en matière de comptabilité analytique;
ils satisfont aux dispositions de la législation fiscale et sociale applicable;
ils sont raisonnables, justifiés et respectent les exigences de bonne gestion financière,
notamment en ce qui concerne l’économie et l’efficience.
Les procédures de comptabilité et de contrôle interne du bénéficiaire doivent permettre une
réconciliation directe des coûts et recettes déclarés au titre de l’action avec les états
comptables et les pièces justificatives correspondantes.
Les coûts éligibles peuvent être directs ou indirects.
11.2.1 Coûts directs éligibles
Les coûts directs éligibles de l’action sont les coûts qui, dans le respect des conditions
d’éligibilité précitées, peuvent être identifiés comme étant des coûts spécifiques de l’action
directement liés à sa réalisation et peuvent donc lui être imputés directement, tels que:
-24-
(a) les coûts liés au personnel travaillant au titre d’un contrat de travail conclu avec le
bénéficiaire (ou un acte de nomination équivalent) et affecté à l’action, à condition que
ces coûts soient conformes à la politique de rémunération habituelle du bénéficiaire.
Ces coûts incluent les salaires réels augmentés des charges sociales et des autres coûts
légaux entrant dans la rémunération. Ils peuvent également inclure des rémunérations
supplémentaires, y compris des paiements sur la base de contrats supplémentaires de
quelque nature que ce soit, pour autant que ces rémunérations soient versées de manière
systématique à chaque fois qu’un même travail ou qu’une même expertise est requis(e),
indépendamment de la source de financement utilisée.
Les coûts des personnes physiques travaillant dans le cadre d’un contrat conclu avec le
bénéficiaire autre qu’un contrat de travail ou qui sont détachées auprès du bénéficiaire
par une tierce partie contre paiement, peuvent également être compris dans ces coûts du
personnel pour autant que les conditions suivantes soient remplies:
(i) la personne travaille dans des conditions analogues à celles d’un employé
(notamment en ce qui concerne le mode d’organisation du travail ainsi que
l’exécution et le lieu d’exécution des tâches);
(ii) le résultat du travail appartient au bénéficiaire (sauf accord contraire
exceptionnel); et
(iii) les coûts ne sont pas nettement différents de ceux du personnel effectuant
des tâches similaires au titre d’un contrat de travail conclu avec le
bénéficiaire;
(b) les frais de voyage et les frais de séjour y afférents, pour autant qu’ils correspondent aux
pratiques habituelles du bénéficiaire en matière de déplacement;
(c) les coûts de dépréciation de l’équipement ou d’autres biens (neufs ou d’occasion)
consignés dans les états comptables du bénéficiaire à condition que le bien:
(i) soit amorti conformément aux normes comptables internationales et aux
pratiques comptables habituelles du bénéficiaire; et
(ii) ait été acheté conformément aux règles qui régissent les contrats
d’exécution prévues dans la convention de subvention si l’achat a été
effectué au cours de la période d’exécution.
Les frais de location ou de crédit-bail de l’équipement ou d’autres biens sont également
éligibles sous réserve que ces frais n’excèdent pas les coûts de dépréciation de
l’équipement ou de biens similaires et ne comprennent pas de frais financiers.
Seule la portion de dépréciation, de location ou de crédit-bail de l’équipement
correspondant à la période d’exécution et au taux d’utilisation réelle aux fins des
activités peut être prise en compte lors de la définition des coûts éligibles;
(d) les coûts de produits consommables et de fournitures pour autant qu’ils:
(i) soient achetés conformément aux règles d’exécution des contrats prévues
dans la convention de subvention; et
(ii) soient identifiables et affectés directement à l’action;
(e) les coûts découlant directement des exigences posées par la convention (diffusion
d’informations, évaluation spécifique de l’action, audits, traductions, reproduction), y
compris les coûts des garanties financières demandées, à condition que les services
correspondants soient achetés conformément aux règles d’exécution des contrats
prévues dans la convention de subvention;
-25-
(f) les coûts découlant de contrats de sous-traitance, pour autant que les conditions
spécifiques sur la sous-traitance prévues dans la convention de subvention soient
respectées;
(g) les coûts du soutien financier à des tiers, pour autant que les conditions établies dans la
convention de subvention soient remplies;
(h) les droits, impôts et taxes payés par le bénéficiaire, notamment la taxe sur la valeur
ajoutée (TVA), pour autant qu’ils soient inclus dans les coûts directs éligibles, et sauf
mention contraire dans la convention de subvention.
11.2.2 Coûts indirects éligibles (frais généraux)
Les coûts indirects sont les coûts qui ne sont pas directement liés à l’exécution de l’action et
ne peuvent donc lui être directement attribués.
Un montant forfaitaire de 7 % au maximum du montant total des coûts directs éligibles de
l’action peut être imputé comme coût indirect représentant les frais administratifs généraux du
bénéficiaire qui peuvent être considérés comme affectés à l’action. Les coûts indirects ne
peuvent inclure des coûts imputés à une autre ligne budgétaire.
L’attention des candidats est attirée sur le fait que, s’ils reçoivent une subvention de
fonctionnement financée sur le budget de l’Union européenne ou d’Euratom, ils ne peuvent
pas déclarer de coûts indirects pour la ou les période(s) couverte(s) par la subvention de
fonctionnement, à moins de démontrer que la subvention de fonctionnement ne couvre aucun
des coûts de l’action.
Pour en faire la démonstration, en principe, le bénéficiaire doit:
(a) utiliser la comptabilité analytique des coûts qui permet de séparer tous les coûts (frais
généraux compris) imputables à la subvention de fonctionnement et à la subvention de
l’action. À cette fin, le bénéficiaire doit utiliser des codes de comptabilité fiables et
des clés de répartition, qui garantissent que l’allocation des coûts est effectuée de
manière équitable, objective et réaliste;
(b) inscrire séparément:
(i) tous les coûts exposés par la subvention de fonctionnement (par exemple, les
coûts du personnel, les dépenses générales de fonctionnement et les autres
coûts de fonctionnement liés à la part de ses activités annuelles normales); et
(ii) tous les coûts exposés par les subventions de l’action (y compris les coûts
indirects réels liés à l’action).
Si la subvention de fonctionnement couvre l’ensemble de l’activité annuelle normale et le
budget du bénéficiaire, ce dernier n’a pas droit au paiement des coûts indirects au titre de la
subvention de l’action.
Exemples de coûts indirects:
tous les coûts des équipements liés à l’administration du projet (PC, ordinateurs portables,
etc.);
les frais de communication (envois postaux, télécopies, téléphone, accès à l’internet,
messagerie, etc.);
les frais d’infrastructure (loyer, électricité, etc.) relatifs aux locaux où le projet est réalisé;
les fournitures de bureau;
les photocopies.
-26-
11.3. Coûts non éligibles
Les éléments suivants ne sont pas considérés comme des coûts éligibles:
(a) la rémunération du capital et les dividendes versés par un bénéficiaire;
(b) la dette et les frais afférents au service de la dette;
(c) les provisions pour pertes ou créances;
(d) les intérêts dus;
(e) les créances douteuses;
(f) les pertes de change;
(g) les frais imputés par la banque d’un bénéficiaire sur les virements réalisés par l’Agence,
(h) les coûts déclarés par le bénéficiaire et pris en charge dans le cadre d’une autre action
donnant lieu à une subvention financée par le budget de l’Union. Ces subventions
comprennent les subventions accordées par un État membre et financées par le budget de
l’Union et les subventions accordées par d’autres entités que l’Agence en vue d’exécuter
le budget de l’Union. En particulier, les bénéficiaires d’une subvention de fonctionnement
financée par l’Union ou le budget Euratom ne peuvent pas déclarer les coûts indirects
pour la ou les périodes couvertes par la subvention de fonctionnement, à moins qu’ils
prouvent que la subvention de fonctionnement ne couvre aucun coût de l’action;
(i) les contributions en nature apportées par des tiers;
(j) les dépenses démesurées ou inconsidérées;
(k) la TVA déductible.
Pour de plus amples informations sur les coûts liés aux virements bancaires, veuillez consulter
l’article II.24.11 de la convention de subvention.
Les coûts qui pourraient être considérés comme éligibles selon les critères définis en détail à
la section 11.2 deviennent inéligibles s’ils ne sont pas étayés par les justificatifs comptables
appropriés. De surcroît, les documents internes ne sont pas acceptés comme des pièces
justificatives valables.
11.4. Budget équilibré
Le budget prévisionnel de l’action doit être joint au formulaire de candidature. Ses recettes et
ses dépenses doivent être équilibrées. Le budget doit être libellé en euros.
Les candidats pour lesquels les coûts ne seront pas supportés en euros doivent utiliser le taux
de change publié sur le site web InforEuro, à l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/budget/contracts_grants/info_contracts/inforeuro/inforeuro_en.cfm
Le candidat doit s’assurer que les ressources nécessaires pour exécuter l’action ne proviennent
pas entièrement de la subvention de l’Union.
Le cofinancement de l’action peut prendre les formes suivantes:
les ressources propres du bénéficiaire;
les recettes générées par l’action;
les contributions financières provenant de tiers.
11.5. Calcul du montant final de la subvention
Le montant final de la subvention est calculé par l’Agence au moment du paiement du solde.
Ce calcul comporte les étapes suivantes:
-27-
Étape 1 – Application du taux de remboursement aux coûts éligibles et ajout des
contributions forfaitaires
Le montant au titre de l’étape 1 est obtenu en appliquant le taux de remboursement indiqué à
la section 11.1.1 aux coûts éligibles réellement supportés et acceptés par l’Agence, y compris
les coûts déclarés sous la forme de contributions forfaitaires auxquelles s’applique le taux de
cofinancement conformément à la section 11.1.2.
Étape 2 – Limitation au montant maximal de la subvention
Le montant total versé aux bénéficiaires par l’Agence ne peut en aucun cas dépasser le
montant maximal de la subvention tel qu’indiqué dans la convention de subvention.
Si le montant obtenu à l’étape 1 est supérieur à ce montant maximal, le montant final de la
subvention est limité à ce plafond.
Si le travail des volontaires est déclaré dans le cadre des coûts directs éligibles, le montant
final de la subvention est limité au montant total des coûts éligibles approuvés par l’Agence
moins le montant du travail de bénévoles approuvé par l’Agence.
Étape 3 – Réduction en raison de la règle de l’absence de profit
On entend par «profit» le surplus de recettes par rapport au montant total des coûts éligibles
de l’action, où les recettes correspondent au montant obtenu aux étapes 1 et 2, plus les recettes
générées par l’action pour les bénéficiaires autres que des organisations à but non lucratif.
Les contributions en nature et financières des tiers ne sont pas considérées comme des
recettes.
Le montant total des coûts éligibles de l’action est l’ensemble des coûts éligibles consolidés
approuvés par l’Agence.
Les recettes générées par l’action sont les recettes consolidées établies, générées ou
confirmées pour des bénéficiaires autres que des organisations à but non lucratif à la date
d’établissement de la demande de paiement du solde.
En cas de profit, celui-ci sera déduit proportionnellement au taux final de remboursement des
coûts éligibles réels de l’action approuvés par l’Agence.
Étape 4 – Réduction en raison d’une exécution incorrecte ou d’un manquement à
d’autres obligations
L’Agence peut réduire le montant maximal de la subvention si l’action n’a pas été exécutée
correctement (c’est-à-dire en cas de non-exécution ou de mauvaise exécution, ou d’exécution
partielle ou tardive), ou en cas de manquement à une autre obligation aux termes de la
convention.
Le montant de la réduction sera proportionné au degré de la mauvaise exécution de l’action ou
de la gravité du manquement.
11.6. Modalités de remise des rapports et de paiement
11.6.1 Modalités de paiement
Le bénéficiaire peut présenter les demandes de paiement suivantes, pour autant les conditions
de la convention de subvention aient été respectées (par exemple les délais de paiement, les
plafonds, etc.).
-28-
Les demandes de paiement doivent être accompagnées des documents indiqués ci-dessous et
détaillés dans la convention de subvention:
Demande de paiement Documents d’accompagnement
Un paiement de préfinancement correspondant à
40 % du montant maximal de la subvention
(a) Le cas échéant (faible capacité
financière), garantie financière (voir
section 11.6.2)
Un second paiement de préfinancement
correspondant à 40 % du montant maximal de la
subvention.
(a) Rapport intermédiaire
(b) Déclaration relative à l’utilisation de la
tranche de préfinancement précédente
(c) Le cas échéant (faible capacité
financière), garantie financière (voir
section 11.6.2)
Paiement du solde
L’Agence arrêtera le montant de ce paiement sur la
base du calcul du montant final de la subvention
(voir section 11.5 – Calcul de la subvention finale
et section 11.1.1 – Pièces justificatives ci-dessus).
Si le montant total des versements anticipés est
supérieur au montant final de la subvention, le
bénéficiaire sera tenu de rembourser le montant
excédentaire déjà versé au moyen d’un ordre de
recouvrement.
(a) Rapport technique final
(b) État financier final
(c) Certificat sur les états financiers et les
comptes sous-jacents
En cas de faible capacité financière, la section 8.1 ci-dessus s’applique.
11.6.2 Garantie de préfinancement
Une garantie de préfinancement d’un montant pouvant atteindre celui du préfinancement peut
être demandée afin de limiter les risques financiers liés au versement de ce dernier.
La garantie financière, en euros, est fournie par un établissement bancaire ou financier agréé
établi dans l’un des États membres de l’Union.
Lorsque le bénéficiaire est établi dans un pays tiers, l’Agence peut accepter qu’un organisme
bancaire ou financier établi dans ce pays tiers fournisse une telle garantie si elle estime que
l’organisme en question présente des assurances et des caractéristiques équivalentes à celles
d’un organisme bancaire ou financier établi dans un État membre.
Les sommes bloquées sur des comptes bancaires ne sont pas acceptées comme garanties
financières.
La garantie peut être remplacée par:
une caution personnelle et solidaire d’un tiers ou
la garantie solidaire des bénéficiaires d’une action parties à la même convention de
subvention.
La garantie est libérée au fur et à mesure de l’apurement du préfinancement, en déduction des
paiements intermédiaires ou du paiement du solde, selon les conditions prévues dans la
convention de subvention.
-29-
11.7. Autres conditions financières
a) Non-cumul
Une même action ne peut recevoir qu’une seule subvention du budget de l’Union.
En aucun cas les mêmes coûts ne peuvent être financés deux fois par le budget de
l’Union. Afin de garantir le respect de cette disposition, les candidats indiquent dans la
demande de subvention les sources et montants des financements de l’Union dont ils
bénéficient ou demandent à bénéficier pour la même action, une partie de ladite action
ou encore pour son fonctionnement au cours du même exercice, ainsi que tout autre
financement dont ils bénéficient ou demandent à bénéficier pour la même action.
b) Non-rétroactivité
La subvention rétroactive d’actions déjà achevées est exclue. La subvention d’actions
déjà entamées ne peut être octroyée que dans les cas où le candidat peut établir, dans
la demande de subvention, la nécessité du démarrage de l’action avant la signature de
la convention ou la notification de la décision. En pareils cas, les dépenses admissibles
à un financement ne pourront être engagées avant la date de dépôt de la demande de
subvention ou avant la date de désignation de l’organisme de coordination, la date la
plus proche étant retenue.
c) Contrats de mise en œuvre/sous-traitance
Lorsque la mise en œuvre de l’action exige l’attribution de marchés (contrats de mise
en œuvre), le bénéficiaire peut attribuer le marché conformément à ses pratiques
habituelles en matière d’achat, pour autant que le marché soit attribué à l’offre qui
présente le meilleur rapport qualité/prix ou le prix le plus bas (selon le cas) en évitant
les conflits d’intérêts.
De plus, le bénéficiaire doit justifier de manière claire la procédure d’adjudication et
conserver tous les documents en cas d’audit.
Les entités, en leur qualité de pouvoirs adjudicateurs au sens de la
directive 2014/24/UE ou d’entités adjudicatrices au sens de la directive 2014/25/UE,
observent les règles nationales en vigueur en matière de passation de marchés publics.
Les bénéficiaires peuvent sous-traiter des tâches faisant partie de l’action. Dans ce cas,
ils doivent veiller à ce que, outre les conditions mentionnées ci-dessus relatives au
meilleur rapport qualité/prix et à l’absence de conflit d’intérêts, les conditions
suivantes soient aussi respectées:
a) la sous-traitance ne porte pas sur des tâches essentielles de l’action;
b) le recours à la sous-traitance est justifié au regard de la nature de l’action et des
mesures nécessaires à sa réalisation;
c) les coûts estimés de la sous-traitance sont clairement identifiables dans le budget
prévisionnel;
d) tout recours à la sous-traitance, s’il n’est pas prévu dans la description de l’action,
est communiqué par le bénéficiaire et approuvé par l’Agence. L’Agence peut
donner son accord:
(i) avant tout recours à la sous-traitance, si les bénéficiaires demandent un
avenant;
(ii) après le recours à la sous-traitance si celle-ci:
est spécifiquement justifiée dans le rapport technique périodique ou final;
et
-30-
n’entraîne pas de changements à la convention de subvention susceptibles
de remettre en cause la décision d’attribution de la subvention ou de nuire
à l’égalité de traitement entre candidats;
e) les bénéficiaires veillent à ce que certaines conditions qui leur sont applicables,
énumérées dans la convention de subvention (par exemple la visibilité, la
confidentialité, etc.), soient également applicables aux sous-traitants.
d) Soutien financier à des tiers
Les candidatures ne peuvent pas prévoir l’apport d’un soutien financier à des tiers.
12. PUBLICITÉ
12.1. Par les bénéficiaires
Les bénéficiaires doivent mentionner clairement la contribution de l’Union européenne dans
toutes leurs publications ou à l’occasion d’activités pour lesquelles la subvention est utilisée.
À cet égard, les bénéficiaires sont tenus de faire apparaître de manière bien visible le nom et
l’emblème de la Commission européenne sur l’ensemble de leurs publications, affiches,
programmes et autres produits réalisés dans le cadre du projet cofinancé.
Pour ce faire, ils doivent utiliser le texte, le logo et la clause de non-responsabilité disponibles
à l’adresse https://eacea.ec.europa.eu/about-eacea/visual-identity_en, qui seront fournis par
l’Agence.
Si cette disposition n’est pas pleinement respectée, les bénéficiaires peuvent voir leur
subvention réduite, conformément aux dispositions de la convention de subvention.
12.2. Par l’Agence et/ou la Commission
À l’exception des bourses versées aux personnes physiques et des autres aides directes
versées aux personnes physiques les plus démunies, toutes les informations relatives aux
subventions allouées au cours d’un exercice financier sont publiées sur le site internet des
institutions de l’Union européenne, au plus tard le 30 juin de l’année suivant la clôture de
l’exercice budgétaire durant lequel elles ont été attribuées.
Les informations suivantes seront publiées par l’Agence et/ou la Commission:
le nom du bénéficiaire;
l’adresse du bénéficiaire;
l’objet de la subvention;
le montant accordé.
À la demande motivée et dûment justifiée du bénéficiaire, il est renoncé à la publication si la
divulgation des informations susmentionnées est de nature à mettre en péril les droits et
libertés des personnes concernées (qui sont protégés par la charte des droits fondamentaux de
l’Union européenne) ou à porter préjudice aux intérêts commerciaux des bénéficiaires.
13. TRAITEMENT DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL
Le fait de répondre à un appel à propositions implique l’enregistrement et le traitement de
données à caractère personnel (telles que le nom et l’adresse).
-31-
Ces données seront traitées conformément au règlement (UE) 2018/1725 du Parlement
européen et du Conseil du 23 octobre 2018 relatif à la protection des personnes physiques à
l’égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions, organes et
organismes de l’Union et à la libre circulation de ces données, et abrogeant le
règlement (CE) nº 45/2001 et la décision nº 1247/2002/CE.
Sauf indication contraire, les questions et toutes les données à caractère personnel demandées
qui sont nécessaires à l’évaluation de la candidature, conformément à l’appel à propositions,
seront traitées uniquement à cette fin par le service ou l’unité responsable du programme de
subvention de l’Union concerné (l’entité agissant en qualité de responsable du traitement des
données).
Les données à caractère personnel peuvent être enregistrées dans le système de détection
rapide et d’exclusion par la Commission, si le bénéficiaire venait à se trouver dans l’une des
situations visées aux articles 136 et 141 du règlement (UE, Euratom) 2018/1046. Pour de plus
amples informations, veuillez consulter la déclaration sur la politique en matière de respect de
la vie privée à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/sites/eacea-
site/files/privacy_statement-eacea_grants.pdf.
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS
14.1. Publication
Le présent appel à propositions est publié au Journal officiel de l’Union européenne et sur le
site internet de l’EACEA à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-
plus/funding/ka3-centers-of-vocational-excellence_en.
14.2. Inscription sur le portail «Financement et appels d’offres»
Avant de présenter une candidature électronique, les candidats et les partenaires à part entière
devront inscrire leur organisation dans le registre des participants hébergé sur le portail
«Financement et appels d’offres» et recevoir un code d’identification de participant (code PIC
à neuf chiffres) servant d’identifiant unique de leur organisation dans le registre des
participants. Le PIC sera demandé dans le formulaire de candidature.
Le registre des participants hébergé sur le portail «Financement et appels d’offres» est l’outil
utilisé pour la gestion de toutes les informations juridiques et financières liées aux
organisations. Les informations relatives aux procédures d’enregistrement sont disponibles
sur le portail à l’adresse suivante: https://ec.europa.eu/info/funding-
tenders/opportunities/portal/screen/how-to-participate/participant-register.
Cet outil permet également aux candidats de mettre en ligne différents documents liés à leur
organisation. Ces documents doivent être téléchargés une seule fois et ne seront plus
demandés lors de candidatures ultérieures de la même organisation.
Les informations relatives aux pièces justificatives qui doivent être téléchargées sur le portail
sont disponibles à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/ka3-
centers-of-vocational-excellence_en.
14.3. Soumission de la demande de subvention
Les propositions doivent être soumises conformément aux conditions d’admissibilité
énoncées à la section 5.
Aucune modification de la candidature n’est autorisée après l’expiration de la date limite de
dépôt. Toutefois, lorsque certains aspects doivent être clarifiés ou dans les cas d’erreurs
matérielles, l’Agence peut contacter l’organisation demandeuse durant le processus
d’évaluation.
Les candidats seront informés par écrit des résultats de la procédure de sélection.
-32-
Dépôt électronique
Les candidats sont priés de se connecter sur https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/ka3-
centers-of-vocational-excellence_en et de suivre la procédure pour le dépôt des candidatures.
Le formulaire électronique doit être accompagné de la description détaillée du projet, de la
déclaration sur l’honneur et du budget prévisionnel équilibré de l’action, présentés sur les
formulaires officiels.
14.4. Notification et publication des résultats de l’évaluation
Les candidats seront informés individuellement de l’issue de la procédure d’évaluation par
une lettre signée par l’Agence et envoyée sous forme de pli recommandé au représentant légal
de l’organisation candidate via le portail «Financement et appels d’offres», au plus tard
six mois après la date limite de candidature. L’évaluation et la sélection des candidatures ont
lieu au cours de ces six mois, et sont suivies de l’adoption de la décision d’attribution. Ce
n’est qu’une fois ces procédures terminées que les listes des projets sélectionnés seront
publiées sur le site web de l’Agence: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/resultats-de-
selection_fr.
Le représentant légal de l’organisation candidate recevra un courriel expliquant quand la lettre
de notification sera disponible sur le portail «Financement et appels d’offres».
Il incombe au candidat de fournir dans sa candidature l’adresse de courrier électronique
correcte du représentant légal.
Si la notification formelle sur le portail «Financement et appels d’offres» n’est pas ouverte
dans un délai de 10 jours, l’Agence considérera qu’il en a été accusé réception.
14.5. Réglementation applicable
Règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013
établissant «Erasmus+»: le programme de l’Union pour l’éducation, la formation, la jeunesse
et le sport et abrogeant les décisions nº 1719/2006/CE, nº 1720/2006/CE et nº 1298/2008/CE;
Règlement (UE, Euratom) 2018/1046 du Parlement européen et du Conseil du 18 juillet 2018
relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union, modifiant les
règlements (UE) nº 1296/2013, (UE) nº 1301/2013, (UE) nº 1303/2013, (UE) nº 1304/2013,
(UE) nº 1309/2013, (UE) nº 1316/2013, (UE) nº 223/2014, (UE) nº 283/2014 et la
décision nº 541/2014/UE, et abrogeant le règlement (UE, Euratom) nº 966/2012
PE/13/2018/REV/1 (JO L 193 du 30.7.2018, p. 1-222).
14.6. Contacts
Pour toute question, veuillez contacter le secteur «Enseignement et formation professionnels
(EFP)» de l’Agence «Éducation, audiovisuel et culture»:
Annexes:
- À joindre au formulaire électronique
Description détaillée du projet
Déclaration sur l’honneur
Budget prévisionnel de l’action
- Autres annexes
Instructions générales
Modèle de convention de subvention
Guide de l’utilisateur du formulaire électronique