COURS 7
CULTURE D'ENTREPRISEET
MULTICULTURALISME
PLAN DU COURS 7 CULTURE DANS UNE SOCIÉTÉ CULTURE D'ENTREPRISE LE MULTICULTURALISME DIMENSIONS DE LA CULTURE
NATIONALE DIMENSIONS DES VALEURS
CULTURELLES– L'individualisme
– La notion de temps
– Valorisation de la jeunesse
– Prédominance de l'informel
– Compétition
– Statut de la femme
TRAITS CULTURELS PROPRES À CERTAINS PAYS
CULTURE DANS UNE SOCIÉTÉ
QUESTION
Que signifie le mot «culture» dans le langage courant ?
LA CULTURE DANS LE LANGAGE COURANT
Une personne cultivée, raffinée Qui a un penchant pour les arts,
la littérature, la philosophie Qui préfère le faisan au
macaroni à la viande Qui préfère le Rhum à la
Molson Qui préfère lire un roman
d'Hemingway que de regarder un match de hockey à la télévision
CULTURE - DÉFINITION
«Programmation collective de l'esprit qui distingue les membres
d'une catégorie de personnes des membres d’une autre catégorie»
QUESTION
Que signifie le mot «culture» dans un
contexte de mondialisation ?
CULTURE - AUTRE DÉFINITION
«C'est ce tout complexe comprenant les
connaissances, les croyances, les arts, la moralité, les lois, les
coutumes et tout autre forme d'habiletés et de
coutumes acquises par un homme comme membre
d'une société» (Définition la plus citée : B. Tylor, 1871)
ASPECTS DE LA CULTURE
PERCEPTIONS– Interprétation de la réalité– Perception différente des
problèmes– Affecte la prise de décision
STÉRÉOTYPES– Classer par catégories– (les ouvriers de tel pays sont
paresseux)– Affecte l’organisation du travail
VALEURS– «C'est la volonté de Dieu»– Affecte la planification
stratégique
DIMENSIONS DE LA CULTURE
LANGAGE (pour communiquer)
PHYSIQUE (la réalité physique de l’environnement)
PSYCHOLOGIQUE (ce qui a été appris et nos valeurs)
CE QUE COMPREND LA CULTURE
Les objets matériels Les idées, valeurs & attitudes Les compétences Les connaissances Les lois, règlements,
jurisprudence Les normes, règles Des attentes quant aux
comportements
CARACTÉRISTIQUES
Apprise(Connaissances,
expérience)
Partagée(Par unesociété)
Transgénération(Cumulative)
Structurée(Forme un tout)
Adaptative
Connaissances
Idéologies & valeurs
Rituels
LA CULTURE
SYNDROME DE LA DOUBLE CULTURE
C’est le cas du petit Québécois d ’origine
africaine, qui a appris de par sa tradition à ne pas regarder l’autre dans les yeux, et, qui se le voit
reprocher à l’école.
CULTURE D'ENTREPRISE
CULTURE CORPORATIVE
Une forte culture réduit le besoin
d’avoir des structures trop formelles (le
contrôle bureaucratique est
remplacé par le contrôle de clan).
CE QU'EST LACULTURE
ORGANISATIONNELLE
Un ensemble de valeurs partagées
Qui permettent de prévoir les comportements des employés– entre eux-mêmes
(localement, entre divisions étrangères)
– entre eux & les fournisseurs– entre eux & les clients– entre eux & la direction
TYPOLOGIE DES « CULTURES »
CORPORATIVES Culture de prévisibilité
– Environnement stable
– Prévisibilité des actions Culture d’engagement
– Favorise l’implication & la participation des membres
– Sens de responsabilité & de propriété des employés
Culture de marché (vision d’un futur important pour tous), rôle social de l’organisation
Culture adaptative
– S’ajuste à l’environnement avec flexibilité
– Importance de relever des défis
CARACTÉRISTIQUES VALORISÉES COLLECTIVEMENT PAR LES
MEMBRES D ’UNE ORGANISATION(Chatman & Jehn)
Innovation. Valoriser la créativité. Stabilité. Valoriser les règles. Orientation Relations. Montrer du
support, du respect pour les employés. Orientation Tâche. Respect accordé à
la performance. Atmosphère détendue. Facile à vivre.
Complaisance. Attention aux détails. Précision,
éviter l ’erreur (cies pharmaceutiques). Collaboration. Emphase sur le travail
en équipe.
TYPES DE CULTURE ORGANISATIONNELLE
(J. Sonnenfeld) Académie. Emploie beaucoup de
diplômés universitaires. Donne de la formation (IBM)
Club. Importance que les gens s’entendent et soient loyaux. (militaires, agences gouvernementales)
Équipe de base-ball. Employés prêts à aller ailleurs s ’il y a des opportunités. Entrepreneur (high-tech).
Forteresse. Entreprise qui a des problèmes et dont la préoccupation est la survie.
QUESTION
Comment se transmet la culture dans une
entreprise?
TRANSMETTRE LA CULTURE
SOCIALISATION
– «outsiders» vs «insiders»– observer les membres de l'org.– apprentissage structuré
(immersion et adaptation) HISTOIRE & CÉRÉMONIES
– souligner les promotions, les départs
– les party de bureau LANGAGE ORGANISATIONNEL
– Manière de s'habiller, les meubles– Langage technique
D'OÙ VIENT LA CULTURE
ORGANISATIONNELLE? DES CARACTÉRISTIQUES DE SES
MEMBRES
– une entreprise attire, sélectionne et retiens les gens ayant les mêmes valeurs & personnalités
– les gens choisis par le fondateur ont les mêmes valeurs
– à la longue, les gens finissent par se ressembler (danger du groupthink)
DE L'ÉTHIQUE DE L'ORGANISATION
– normes développées volontairement (valeurs morales, croyances, règles)
D'OÙ VIENT LA CULTURE ORGANISATIONNELLE ?
(suite)
CONTRÔLE SUR LES RESSOURCES (property rights)
– les droits qu'une entreprise donne à ses membres de recevoir & d'utiliser des ressources organisationnelles
DE LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
– Structures centralisées ou non
– Mécaniste ou non
– (La structure org. contribue à créer la culture org.)
– (Pour « changer » la culture, on peut agir sur ces 4 variables)
QUESTION
Comment peut-on « changer »
la culture d'une entreprise?
« CHANGER » LA CULTURE
Existence d'une culture ?– Transmission des valeurs du
fondateur (quelles sont les valeurs actuelles?)
– Utiliser les valeurs de la société comme levier pour « changer » la culture d'entreprise
Élaborer une formule mobilisante des objectifs
Sélection du personnel conforme à la philosophie
Formation du personnel Système de contrôle conforme à
la culture Gestion symbolique (établir des
rites, changer le langage)
ÉNACTIONNous ne sommes pas que des observateurs
La culture, c'est NOUS
Nous construisons nos réalités
Nous jouons un rôle PROACTIF
La culture : pour donnerune signification
SALLE DE RÉUNION Table rectangulaire
bon ordre = réunion structurée Table ronde
sans formalité = auto-organisation9-7
LE
MULTICULTURALISME
CAS
LA MAIN DROITE DANS LES PAYS
ISLAMISTES
CULTURE & ANTHROPOLOGIE
Chaque personne appartient à une culture NATIONALE
Il s'agit seulement d'être un être humain
L'autochtone de la Nouvelle-Guinée est autant un animal culturel que Kierkegaard (célèbre philosophe)
Fabriquer des pots de grès ou des flèches est aussi légitime sur le plan de la culture que d'écrire des symphonies
POINT DE VUE NARCISSIQUE
Système Judéo-Chrétien : le créateur a mis les humains en charge de toutes les créations
Le monde occidental est le seul a détenir la vérité, les «vrais valeurs»
Une vue narcissique du monde qui néglige la valorisation des autres cultures
i.e. Jean Chrétien et les droits de la personne en Chine (pourquoi il a raison et eux tort?)
ASPECTS UNIVERSELS DE LA CULTURE
SYSTÈME ÉCONOMIQUE
• Satisfaire aux besoins•Nourriture, eau, protection
REPRODUCTION
•Procédures d'accouplement
•Qui peut épouser qui?
ÉDUCATION
•Savoir accumulé•Pour éviter aux enfants de redécouvrir le savoir
CONTRÔLE SOCIAL
•Préserver l'ordre social•Ne pas violer le droit des autres
SUPRANATUREL
•Pour expliquer l'inexplicable
•Pourquoi les tornades?
Similarités (pour survivre)
CULTURE & MANAGEMENT
Centralisation - décentralisation– décisions par la haute direction ou
décisions diffuses Aversion au risque ? Récompenses individuelles ou
récompenses de groupe ? Contrôle formel ou informel
(rigidité des procédures) ? Coopération ou compétition ? Vision à court terme ou vision à
long terme ? Stabilité ou innovation ?
GÉRER LE MULTICULTURALISME
STRUCTURE– Design organisationnel– Mutations géographiques
PROCESSUS– Nouvelles procédures– Différents contrôles
RESSOURCES HUMAINES– Sélection : valeurs similaires– Utiliser des dirigeants locaux– (ils connaissent les marchés, les
coutumes)
CULTURE JAPONAISE CULTURE DU RIZ
– Saison courte, travail intensif (fossés mal irriguées, tous en souffrent)
– Dépendance mutuelle– Affaire coopérative
SAMOURAIS– Protection en échange de riz– Rôle dans la gestion du pays– Samouraïs : protection du personnel– Ouvriers : se soumettent au patron et
l'aident à atteindre ses objectifs
LE FENG SHUI FENG SHUI : eau & vent (mélange
de superstitions) CHIFFRE 4 : malchanceux - se
prononce comme le mot «mort» (ne pas manger à 4 personnes) (pas de 4e étage – 13e chez nous)
CHIFFRE 8 : le summum de la chance (synonyme de richesse) (1988 : années du dragon - plus intelligent que les autres signes) (Hong Kong : plaque d'automobile # 8 s'est vendue à l'encan 640 000 $ US)
Lucky SEVEN aux USA
JAPAN inc.(Faillite d'un modèle?)
Baisse de productivité Faible croissance Conflits sociaux (H/F,
Travail/Famille) Réglementations très strictes
imposées par une élite bureaucratique (40 000 en vigueur)
Moins d'emplois à vie (grandes entreprises)
Besoin d'idées novatrices Réduire la bureaucratie
DIMENSIONS DE LA CULTURE
NATIONALE(Amérique du Nord et ailleurs dans le monde)
SOUS-CULTURES
SOUS-CULTURES
RÉGION(i.e. Sud-Est asiatique)
PAYS(i.e. Taiwan)
DIVISION(i.e. groupe de produits)
FONCTION(i.e. marketing, R & D)
DIMENSIONS DE LA CULTURE NATIONALE
(Geert Hofstede)
DISTRIBUTION DU POUVOIR– Obéissance aveugle aux supérieurs
(Mexique, Inde, Corée du Sud)– Affecte niveau de centralisation
GESTION DU RISQUE– Eviter ou non les risques– Affecte la structure (formalisation, règles)
INDIVIDUALISME - COLLECTIVISME– Affecte les promotions– Compétition ou coopération
MASCULINITÉ - FÉMINITÉ– Succès, défis, coopération
DIMENSIONS DE LA CULTURE NATIONALE
F. TROMPENAAR
UNIVERSALISME (la norme s’applique à toutes les situations) - vs - PARTICULARISME (situationnel, contingence)
INDIVIDUALISM - COLLECTIVISME NEUTRALITÉ (contrôle de soi) - vs -
EXPRESSION DES ÉMOTIONS (exprimer ses émotions est correct)
RELATIONS SPÉCIFIQUES (préserver la vie privée) - vs -DIFFUSES (protection de la vie publique, contacts difficiles à établir, Espagne)
RÉALISATION (compétence pour se réaliser) - vs - IMPUTABILITÉ (importance de l’âge, du statut de la famille)
SIGNIFICATION DU TEMPS (passé, présent ou futur)
RELATIONS AVEC LA NATURE (la nature est contrôlable?)
ERREURS D'INTERPRÉTATION
Tirer des conclusions de notre perception à partir de nos expériences
Utiliser les catégories de notre pays d'origine pour donner du sens à une situation
Utiliser nos significations pour donner un sens à la réalité des autres
Méconnaître sa propre culture (ignorer notre impact sur autrui)
Stéréotypes : normes de comportement attribuées à tout le groupe (généralisations)
VALEURS ALTERNATIVESAMERIQUE DU NORD AILLEURS
On peut influencerle futur
C'est la volontéde Dieu (Islam)
On doit travaillerfort pour atteindre
nos objectifs
Les résultats dépendentde la chance,de la sagesse
La première obligation
d'un employé est envers
l'organisation
Envers la familleet les amis (Amériq. Sud)
La compétitionstimule la
performance
Est un frein àl'harmonie (Asie))
Les dirigeants hollandais sont plusdisposés à déléguer l'autorité
que les Allemands et les Italiens
VALEURS COMPARATIVES
AMÉRIQUE DU NORD– individualisme
– le temps est précis
– orientation vers le futur
– faire (réalisation)
– l'homme contrôle la nautre
– la jeunesse
– l'informel
– compétition
– égalité des sexes
AILLEURS AUTRES PAYS– collectivisme
– le temps est flexible
– orientation vers le passé
– être (qualités personnelles)
– la nature contrôle l'homme
– les aînés
– le formel
– coopération
– inégalité des sexes
À TRAVERS LES CULTURES
L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL
DANS LES FIRMES JAPONAISES
L'ORIENTALISATION : UN MONDE NOUVEAU
STYLES DE VIE– trop d'emphase sur l'universalisation
des styles de vie (Californization of needs – Washingtonization of hope)
– on ignore les disparités fondamentales (les différences vont jouer un plus grand rôle)
ORIENTALISATION– la Chine va se retrouver au centre des
activités (voir l’Inde)– elle double son PNB per capita tous les
10 ans LE NOUVEAU G7 DE L'AN 2000
– Chine– USA– Japon– Inde– Indonésie, Allemagne, Corée du Sud
DIMENSIONS DES VALEURS
CULTURELLES(Amérique du Nord et ailleurs dans le monde)
SYSÈME DE VALEURS
Standards pour évaluer les comportements dans une société– Ce qui est obligatoire & ce qui est
interdit– Ce qui est bon ou mauvais
Comprendre les valeurs est à la base des communications (sinon, on peut générer de l'hostilité)(si on trouve que le vendeur de Calcutta sent mauvais, c'est à cause de notre compulsion en Amérique face à la propreté) (pour les Haïtiens, les blancs sentent mauvais)
L'INDIVIDUALISME
Suprématie de la valeur de l'individu (identité personnelle)
L'individu peut choisir son destin L'individu est responsable de ses actions La société est un instrument au service de
l'individu Posséder (contrôle) des biens (mon auto,
tes skis) L'éducation favorise l'individualisme :
– maisons construites pour optimiser l'espace personnel (avoir sa propre chambre)
– favoriser l'auto-suffisance (autonomie)
– maximiser son propre potentiel
CAS PRATIQUE(L'individualisme au
Japon)
Un homme d'affaires américain voulant récompenser le membre le plus performant d'une équipe de
marketing de leur filiale au Japon l'a promu chef d'équipe.
Au lieu d'en être fier, l'employé s'est senti embarrassé. Pourquoi ?
CAS PRATIQUE(L'individualisme au
Japon)
C'est parce que les Japonais préféraient travailler en équipe, où
chacun d'eux partage également les décisions.
LA NOTION DE TEMPS
(en Amérique du nord)
Pour le Nord-américain :– Il est fixe par nature (S.J. Gould: il
n’y a pas de flèche du temps);– C'est comme une commodité
tangible;– Il a une valeur monétaire (sauver du
temps, perdre son temps, gagner du temps…)
Pour être certain de bien utiliser notre temps, on se fixe des délais, on utilise des agendas
On a tous une montre au poignet On poinçonne en rentrant à l'usine Arriver à l'heure est hautement valorisé
LA NOTION DE TEMPS(ailleurs dans le monde) Être en retard de 45 min. à un rendez-vous
est acceptable en Amérique latine alors que c'est une insulte en Amérique du nord
Nous réagissons à une mesure absolue du temps (il est midi, il faut manger) alors que les Asiatiques réagissent à un événement social (on mange parce qu'on a quelqu'un avec qui partager le repas)
La préoccupation occidentale du temps est souvent considérée ailleurs comme un affront à des relations interpersonnelles significatives
Les Africains veulent arrêter le passage du temps et même nier son passage. En Amérique, nous vivons en fonction du futur (trop d'assurances vie, gagner son ciel sur terre, épargner pour le futur…)ou du temps réel (l’homme-présent Zaki Laïdi)
CAS PRATIQUELE SYNDROME DU
MANANA
Veut littéralement dire demain, mais comporte
plusieurs autres significations.
Les gens d'affaires mexicains accordent une priorité à leurs vies, leurs
familles et à leurs activités, pas au temps. Le Nord-américain établit une
priorité en fonction du temps et non pas de la
relation.
LE TRAVAIL & L'ACCOMPLISSEMENT
Éthique protestante (Weber) : le travail est la seule manière de servir Dieu
Sanction positive (vertu) au travail, à l'accomplissement et à l'activité (aversion de l'oisiveté)
L'effort constant était le prix que devaient payer les premiers colons pour survivre
Identité : tout de suite après avoir décliné notre nom on indique notre profession (les chômeurs perdent leur estime personnelle) (les retraités perdent leur identité)
Autres cultures : importance des traits de personnalité, du rang social, de la souche familiale
CAS PRATIQUELE TRAVAILLEUR
AUTONOME
Des études ont démontrées que bien des travailleurs autonomes avaient des
problèmes d'identité. Ils n'ont pas de patron, pas d'employeur. Si on leur demande pour qui ils travaillent, le fait de répondre «travailleur
autonome» joue sur leur fierté. Ils savent qu'on va plutôt penser qu'il s'agit d'une «manière chic» de dire qu'on est chômeur.
RELATIONS AVEC LA NATURE
AMÉRIQUE DU NORD– Il faut dominer l'environnement (au service de
l'homme) (harnacher les rivières et déplacer des montagnes pour faire passer une autoroute)
– Conquérir l'espace, soumettre la nature– Contrôler les naissances, intervenir dans le
processus de la mort (euthanasie) AILLEURS DANS LE MONDE
– Japon : intégrer l'homme à la nature– Inde : l'homme est dominé par la nature– Afrique : la nature est associée à des forces
supranaturelles la nature est une manifestation de Dieu et
on ne doit pas la contrôler pour désigner Dieu et pluie, c'est le même
mot Dieu est présent dans les phénomènes
naturels
VALORISATION DE LA JEUNESSE
Autrefois, les personnes âgées étaient traitées avec respect (les postes politiques les plus élevées leur appartenaient)
Pour qu'une nouvelle démocratie naisse, il fallait faire disparaître l'ancienne
De nos jours : on valorise les jeunes et on ignore les vieux, on valorise un produit nouveau & amélioré, les gens ont peur de vieillir (prolifération des SPA & des chirurgies esthétiques, publicité TV par des jeunes)
AILLEURS : Les vieux sont traités avec respect, ils deviennent des conseillers, on apprécie leur vaste expérience et leur sagesse
La longévité est la récompense d'une vie vertueuse
CAS PRATIQUE
En Amérique du Nord,
les teintures pour cheveux & les cosmétiques pour camoufler les rides sont
populaires afin de dissimuler l'âge.
Au Japon,
après 60 ans, on ne cherche pas à cacher son âge. Les gens en sont même fiers. On croit que le gris c'est
beau, ce qui n'est pas le cas en Amérique du Nord.
PRÉDOMINANCE DE L'INFORMEL
(DISTANCE DU POUVOIR) Conquête de l'ouest : travail acharné
pour survivre a conduit à des habitudes vestimentaire informelles
On croit que l'informel est un pré-requis à la sincérité
Contrairement aux Européens, on devient inconfortable lorsque c'est trop cérémonieux (les titres rendent mal à l'aise)
Aversion pour le rang social (nivellement social)(on aime voir un Premier Ministre bûcher son bois)(les étudiants tutoient leurs professeurs)
Mobilité sociale : on utilise les prénoms pour établir une amitié rapidement avant de devoir déménager ailleurs
Taquiner : pour niveler les classes sociales et dire ce qu'on pense vraiment sans insulter l'autre
PRÉDOMINANCE DE L'INFORMEL
(DISTANCE DU POUVOIR)(suite)
AILLEURS DANS LE MONDE :– «Que faites-vous dans la vie ?» cette question
courante ici est perçue comme une invasion de la vie privée en France
– Japon : importance du formalisme, de «sauver la face» et surtout il ne faut pas taquiner les Japonais
FAIBLE DISTANCE DU POUVOIR – Relations informelles, hiérarchie flexible
(Amérique du Nord, Nouvelle Zélande, Australie, pays Nordiques)
GRANDE DISTANCE DU POUVOIR– Hiérarchie rigide
– (Amérique Latine & Sud-Est Asiatique)
COMPÉTITION
Compétition : associé à l'individualisme Désir puissant de connaître la victoire «Gagner, ce n'est pas tout, c'est la seule
chose qui compte». Pour gagner, il faut rivaliser
Éducation : on joue aux cow-boys et aux indiens, compétition à l'école, dans les sports
Libéralisme économique : fondé sur la compétition
Aspect juridique : l'avocat de la défense rivalise avec l'avocat de la couronne
Asie du Sud-Est : orientation vers le groupe, on favorise la coopération
CAS PRATIQUE
Test de IQ administré à des aborigènes australiens.
Chaque sujet devait passer le test individuellement. Sur le
plan culturel, ils privilégiaient la solution de problème en
groupe plutôt que la compétition. Ils ne pouvaient
pas comprendre que le responsable des tests, considéré comme un ami, ne les aidait pas à solutionner les problèmes. Il
n'est pas surprenant que les résultats de leurs tests ne fut pas
très élevé.
STATUT DE LA FEMME
PEUPLE LUO DU KENYA– La femme est subordonnée à l'homme
– Elle est la propriété du père, du mari ou du clan
– On la définit comme celle qui «fait les enfants»
– Elle ne peut pas posséder de propriété, ne participe pas aux cérémonies
– L'image qu'on se fait d'elle «une femme transportant une lourde charge de bois de poêle sur son dos»
– Elle fait la cuisine, cultive le sol, va chercher l'eau au puits, ramasse le bois de poêle
– Elle poserait un problème à une multinationale prônant «l'égalité des sexes»
– MASCULINITÉ : Compétition, orientation vers la tâche (Japon, Allemagne, Autriche, Suisse)
– FÉMINITÉ : relations interpersonnelles, QVT, coopération (Scandinavie, Hollande)
CAS PRATIQUEUne femme chargée du
service protocolaire d'une banque internationale.
On m'avait chargée d'accueillir un avion sur lequel prenait place un
cheikh qui était un client important de la banque. À la banque on ne savait pas que, selon leur tradition, envoyer une femme le
cueillir à l'aéroport signifiait «lui offrir la
compagnie de cette femme pendant tout son séjour».
CAS
LES FEMMES AU JAPON
GESTION DU RISQUE
PEU D'ÉVITEMENT DU RISQUE
– Peu de lois et règles
– Les protestations des citoyens sont acceptables
– Attitudes positives envers les jeunes
– Tolérance politique et religieuse
CRAINTE DU RISQUE
– Nombreuses lois et règles
– Répression des protestataires et des opposants de toute sorte
– Attitudes négatives (pour réduire les risques)
– Passablement d'intolérance
TRAITS CULTURELS PROPRES À
CERTAINS PAYS
TRAITS CULTURELSINDE
Les gens ne boivent pas de boissons alcoolisées
Ils ne consomment pas de viande de bœuf et plusieurs sont végétariens
L'épouse et les enfants de votre hôte ne mangeront pas à votre table
Les gens d'affaires vont se vêtir de vêtements du pays «dhoti» et les Sikhs porteront le turban et l’arme blanche
Pour saluer : les mains contre la poitrine et prononcer «namaste»
L'usage des titres est important Démontrer de l'affection en public
n'est pas approprié
TRAITS CULTURELSCHINE
Culte de la famille. Les Chinois adorent les enfants
Le groupe d'abord. Collectivisme La «face» - Confiance envers l'intégrité
d'une personne Le «guanxi». Relation entre 2 personnes
dont l'une a besoin de l'autre (celle ayant de l'influence)
Le sourire sert souvent à camoufler l'embarras
On vous invite rarement à la maison, mais au restaurant
Un dragon n'est pas maléfique. Il sert à protéger la résidence
TRAITS CULTURELSAMÉRIQUE LATINE
Importance du statut social Crainte des responsabilités (on exécute
même une instruction erronée) Le temps est «élastique». Conception peu
rigide du temps La valeur de la relation personnelle est
capitale Importance de la famille, des amis et des
loisirs La politesse pour faire plaisir avant tout
(on vous indiquera même la mauvaise route pour ne pas vous décevoir)
Manana. Demain ou dans 3 jours?
TRAIT CULTURELSPAYS ARABES
Des rituels dans l'accueil & le départ des invités
On utilise peu les titres professionnels Ne pas critiquer une personne
publiquement Ne jamais démontrer des apparences de
«supériorité» Beaucoup de «bureaucratie» Les «connexions» sont importantes Faire preuve de beaucoup de patience Les relations dépendent beaucoup de la
confiance Base plus émotionnelle que logique
TRAITS CULTURELSPAYS ARABES (suite)
Notre destinée dépend davantage de la volonté d'un être suprême. L'action individuelle a peu de conséquences (affecte la motivation)
«Bukra insha Allah», demain si Dieu le veut. Approche fataliste (affecte la planification)
Le statut social dépend davantage de sa famille et de ses propres «connexions» que de ses propres «réalisations»
Le temps est très «flexible»
TRAITS CULTURELSFRANCE
Importance de la classe sociale et peu de mobilité des classes
Importance du statut social (On aime fournir des signes sur son statut)
Les Français sont amicaux, ont le sens de l'humour mais sont sarcastiques
Ils ont les plus longues vacances au monde (4 à 5 semaines)
Les entreprises françaises sont centralisées et rigides (décisions longues à prendre)
La QVT est importante, plus que l'acharnement au travail
La sophistication dans les conversations est de mise
TRAITS CULTURELSJAPON
Se faire «introduire» auprès des gens Se faire accompagner de son avocat serait
démontrer un manque de confiance Personnaliser la relation avant de parler
affaires. Ils ont davantage confiance en ceux avec qui ils ont socialisés
Ne pas parler de la 2e Guerre Mondiale On prend les décisions collectivement Ils disent rarement «non» en public, ce qui
ne veut pas dire qu'ils ont dit «oui» Ne pas annoncer de mauvaises nouvelles
devant les autres. Ils perdraient la «face»