FORMATION « FLASHOVER »
Former des formateurs Former des stagiaires en toute sécurité
Stage formateurs – Août 2008 – CTO Brasilia (Brésil)
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Introduction..................................................................................................................................................... 3
Former les sapeurs-pompiers ....................................................................................................................... 3
La remise à niveau..................................................................................................................................... 3
La formation de base ou de passage de grade ....................................................................................... 4
Le recyclage ou le maintien des acquis ................................................................................................... 4
Les techniques de lances.............................................................................................................................. 4
Formation de Formateurs.............................................................................................................................. 5
Un travail collaboratif ..................................................................................................................................... 5
Schéma de Principe Général .................................................................................................................... 5
Tantad.com .................................................................................................................................................... 5
Le package pédagogique.............................................................................................................................. 6
Partie théorique – Niveau 1....................................................................................................................... 6
Sujets ...................................................................................................................................................... 6
Matériel fourni ......................................................................................................................................... 6
Partie pratique – Les lances Niveau 1...................................................................................................... 6
Sujets ...................................................................................................................................................... 6
Matériel fourni ......................................................................................................................................... 6
Partie pratique – Caissons feu réel (« flashover ») ................................................................................. 7
Documents généraux................................................................................................................................. 7
Questions – Réponses .................................................................................................................................. 8
Annexe............................................................................................................................................................ 9
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Introduction
La formation aux Progressions Rapides du Feu (également appelée « formation flashover ») est une formation motivante pour tous les sapeurs-pompiers. Mais s’il est plus plaisant de passer du temps au milieu de la fumée et des flammes, il n’en demeure pas moins que la pédagogie pour adulte demande nécessairement une masse documentaire importante, adaptée et évolutive. Ce document va présenter la formation des formateurs « flashover » telle qu’elle est réalisée de façon commune au sein de plusieurs écoles, dans plusieurs pays. Mais voyons d’abord les cours que les formateurs ainsi formés, peuvent dispenser.
Former les sapeurs-pompiers
Les formateurs formés via ce cursus sont principalement aptes à dispenser trois type de formations :
• Les remises à niveau • Les formations de base ou de passage de grade • Les recyclages et le maintien des acquis
La remise à niveau
La cohésion du personnel doit jouer en faveur du changement. En effet, dans une équipe, si le chef est remis à niveau mais pas le personnel, il sera impossible de mener à bien une mission avec les nouvelles techniques. Et si c’est le personnel exécutant qui est formé et pas la hiérarchie, il en sera de même. Quelle que soit la manière dont le problème est abordé, la conclusion est toujours la même: tout le monde doit être remis à niveau et cette remise à niveau doit se faire le plus rapidement possible pour n’avoir des disparités que sur une période très courte.
Combien de caissons ? Le caisson « flashover » étant un outil indispensable, c’est lui qui va constituer le goulet d’étranglement, dans lequel tout le monde devra passer. Pour des raisons de qualité pédagogique, il a été constaté que 6 stagiaires par exercice, encadrés par 3 formateurs, constituait un nombre idéal. Il suffit de prendre le nombre de sapeurs-pompiers que vous devez recycler, de diviser par 6 et vous obtiendrez le nombre de jours de cours nécessaires. A moins que vous n’ayez un effectif très réduit, vous arriverez à la conclusion qu’avec un seul caisson, la remise à niveau prendra beaucoup de temps. L’idéal est donc d’avoir plusieurs caissons. Les caissons utilisés par les écoles suivant ce cours, ont été aménagés par les formateurs eux-mêmes. Ils reviennent approximativement à 2500 Euros, transport compris, le coût de l’aménagement ne dépassant pas 1000 Euros. Les formateurs qui suivent le cours décrit dans ce document ont à leur disposition des documents expliquant la fabrication des caissons (aménagement).
La solution la plus souple consiste à remettre le personnel à niveau, équipe par équipe, afin qu’une équipe formée puisse tout de suite travailler en mettant en application les nouvelles techniques. Dans le cursus que nous avons mis en place, cette remise à niveau dure une journée. Cette durée n’entraîne pas trop de perturbations dans les unités opérationnelles et l’impact budgétaire est réduit au maximum. La journée est constituée d’une partie théorique d’environ 2 heures, suivie d’une démonstration des phénomènes sur un mini-simulateur, ce qui valide la partie théorique. L’après-midi est consacrée, pendant plus de deux heures, à l’apprentissage de 5 techniques de lances, et enfin les stagiaires passent en « caissons flashover » pour pratiquer les techniques apprises.
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Technique de lances – Formation des élèves officiers – Brasilia - 2008
La formation de base ou de passage de grade
Elle se déroule sur deux jours et concerne le personnel en train de suivre une formation complète. Il en existe plusieurs suivant le grade des stagiaires : un stage de deux jours pour les nouvelles recrues, un stage de deux jours pour le passage au grade de chef d’équipe (généralement Caporal) etc… Ces formations prennent les mêmes éléments de base que la remise à niveau, mais ceux-ci sont développés de façon plus approfondie, la pratique étant constituée de 2 voir 3 passages en caissons (suivant les stages)
Le recyclage ou le maintien des acquis
C’est le fait de pratiquer le plus souvent possible, afin de ne pas perdre les acquis. Le principe dépend des possibilités des services incendies, mais en tout cas, même sans caisson flashover, il est possible de travailler les techniques de lances. Dans tous les cas, les formateurs reçoivent l’ensemble des documents pédagogiques leur permettant d’organiser et d’assurer l’ensemble de ces types de formations.
Les techniques de lances
Les techniques de lances qui sont enseignées, n’ont pas été choisies au hasard, en fonction d’un matériel existant ou de « bonnes vieilles habitudes ». Le choix a été fait en partant des incendies et en cherchant à trouver des solutions pour les éteindre, quel que soit leur type et quel que soit leur degré d’évolution. Des plans d’habitation ont été étudiés, en imaginant le feu à divers emplacements et en cherchant des solutions pour l’atteindre et l’éteindre. Ci-contre : fourni aux formateurs sous forme de poster A3, ce plan leur permet de présenter les différentes techniques de lance dans le contexte d’un incendie, avec pour chaque technique, l’endroit de son utilisation
Ces recherches, menées à l’échelle internationale, ont permis de déterminer 5 techniques, complémentaires :
- le passage de porte qui permet d’entrer dans la structure, puis de passer les portes intermédiaires
- la progression, qui permet d’avancer en refroidissant les zones chaudes et en créant des zones protégées
- L’attaque nommée « pulsing-penciling » qui permet la maîtrise rapide du foyer, à condition que celui-ci soit assez peu alimenté en comburant. Dans le cas contraire, cette solution n’est pas assez rapide.
- L’attaque « combinée », qui permet la maîtrise des feux correctement ventilés (Note : c’est l’attaque ZOT du GNR Français)
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- La position de protection. Dernière solution en cas de problème, lorsque la fuite n’est plus possible.
Note : nous constatons que ces 5 techniques permettent de faire face à l’ensemble des situations. Il est donc hors de question de n’en prendre qu’une partie, au risque de faire courir de grands risques aux intervenants. A noter que la formation est conforme au GNR Français, en imposant des lances permettant un débit de 500lpm.
Formation de Formateurs
- Contenu pédagogique de qualité, directement utilisable - Système d’évolution de ce contenu - Participation de l’ensemble des formateurs à cette évolution - Gestion et valorisation de l’aspect international de cette formation
Un travail collaboratif
L’objectif est de suivre un cours précis (stage formateur) et de bénéficier d’une masse documentaire importante, directement utilisable en formation (formation de sapeurs-pompiers publics, privés, militaires…) et dont la production et les mises à jour se font au profit de tous. Le challenge est d’outre passer les conflits de langues ou de nationalités, tout en ayant un système au sein duquel les utilisateurs pourront fournir un retour d’information rapide et précis.
Schéma de Principe Général
1 – Formateurs - Rédacteurs 2 – Formateurs 3 – Stagiaires (sapeurs-pompiers par ex.) A – Au sein des écoles référencées, les formateurs rédacteurs forment les formateurs et leur fournissent le matériel pédagogique. B – Les formateurs forment les stagiaires, en utilisant librement le matériel pédagogique C – Les formateurs ont accès aux dernières versions des documents pédagogiques, via le site internet D – Les formateurs remontent les informations vers les formateurs-rédacteurs (erreurs constatées, propositions d’améliorations…) E – Les formateurs rédacteurs analysent les retours, modifient les documents et les remettent à disposition sur internet.
Tantad.com
L’ouverture du site http://www.tantad.com met en avant l’objectif de partage et de reconnaissance.
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http://www.tantad.com
• Site multi langue. • Accès sécurisé pour les formateurs leur donnant accès aux mises à jour des documents. • Accès à la Lettre des Formateurs, organe de liaison entre formateurs. Elle précise des points
de la documentation, indique les modifications à prendre en compte, relate les déboires ou réussites des formations. Elle permet la diffusion rapide des informations avant que les documents pédagogiques ne soient mis à jour.
• Descriptif des cours et liste des formateurs agréés. • Mise en ligne des calendriers de cours formateurs, pour toutes les écoles • Diffusion des comptes-rendus des réunions, des tests et des recherches menées dans le
cadre des échanges internationaux entre formateurs. • Etc…
Le package pédagogique
Le package pédagogique Version 3.00 (version de l’année 2010) est composé d’une trentaine de documents. Aucun de ces documents n’est constitué de photocopies d’ouvrages : ce sont tous des documents originaux, faisant l’objet d’un dépôt légal. Important : la formation utilise des scénarios pédagogiques du même type que ceux utilisés en France (format DDSC) et conformes aux principes de formation de type TWI (Training Within Industry). Chaque séquence devant être commentée et justifiée, les scénarios sont associés à des documents qui fournissent ces commentaires et ces justifications, avec des explications complètes. Ces documents présentent également les matériels pédagogiques liés aux séquences (schémas à reproduire, posters…). Voici la liste des documents du package pédagogique. A noter que les cours utilisent également des mini-simulateurs en bois. Pour ces mini-simulateurs, il y a usage d’un kit « Mini-Maison » qui contient les plans, le dosage du combustible, le déroulement etc… pour la réalisation des démonstrations.
Partie théorique – Niveau 1
Sujets
• Rappel de combustion appliquée aux feux de locaux (flamme de diffusion et de pré-mélange, feux contrôlés par le combustible ou le comburant, la production de fumée,etc…)
• La famille des flashover : flashover et flashover induit par la ventilation • La famille des backdraft avec les différents modes de déclenchement • La famille des FGI (Fire Gas Ignition) avec le flash-fire et la smoke-explosion
Matériel fourni
• Scénario pédagogique • Document avec les « commentaires et justifications » liés aux séquences du scénario • QCM pour le rappel sur la combustion et sur les phénomènes. Les QCM sont en deux pages :
l’un avec les questions, l’autre avec les corrections
Partie pratique – Les lances Niveau 1
Sujets
• Présentation du matériel • Technique de progression et de création de zone « fraîches » • Technique d’attaque en local incorrectement ventilé (pulsing penciling) • Technique d’attaque en local correctement ventilé (attaque combinée ZOT) • Technique de passage de porte • Technique de protection
Matériel fourni
• Scénario pédagogique • Document avec les « commentaires et justifications » liés aux séquences du scénario
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• Quatre posters grand format : zones dans la structure, courbe de puissance d’un feu, les différentes zones de combustible et le danger du passage de porte.
• QCM sur les lances • Grilles de validation. Grilles pour la validation d’exercices complets avec progression et
attaque, progression et découverte de victime…
Partie pratique – Caisson feu réel (« flashover »)
• Manuel de mise en place d’un plateau technique avec caisson : comment le choisir, le placer, le modifier, les éléments annexes etc…
• Fiche de brûlage type CS-01. Descriptif d’un brûlage d’attaque pour initiation, avec position et dosage du combustible, déroulement pédagogique et consignes de sécurité.
• Fiche de brûlage type CS-02. Descriptif d’un brûlage d’attaque avec forte concentration de fumées, avec position et dosage du combustible, déroulement pédagogique et consignes de sécurité.
• Suivi de brûlage. Document à remplir à chaque brûlage avec liste des formateurs, liste des stagiaires, sens du vent, etc…
Documents généraux
Ces documents concernent l’ensemble de la formation • Proposition d’amélioration. Permet aux formateurs de faire remonter les informations
concernant des erreurs, des suggestions… • Sécurité générale. Consigne de sécurité à lire en début de stage de recyclage (une journée) :
déroulement de la journée, alertent sur la prise de médicaments, l’hydratation… • Sécurité après-midi. Consigne de sécurité à lire en début d’après-midi, donc au début de la
seconde partie d’une journée de recyclage. • Inaptitude incendie. Document permettant de prévenir la hiérarchie d’un problème survenu
avec un stagiaire. • Document Formateur. Document récapitulant tous les autres, donnant des conseils généraux.
Il comporte aussi une partie « Questions réponses » pour résoudre tout un ensemble de petits problèmes qui nous sont relatés au fur et à mesure des formations.
• Livret Stagiaire. Personnalisable pour chaque école, il est basé sur l’idée de l’ouvrage de l’Armée Britannique « Survive to Fight ». Ce livret se veut un « pense-bête », rapide à lire, permettant aux stagiaires ayant suivi le cours de se rappeler des techniques de lance.
Note : les deux documents de sécurité sont fournis en format Word afin que chaque école puisse le modifier en fonction de ses particularités (emplacement des douches, lieu de repas…). Il en est de même pour le document « Inaptitude incendie ».
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Questions – Réponses
Q - L’usage des documents est-il gratuit ? R - Oui. Les documents sont remis aux formateurs lors des stages formateurs et l’usage qu’ils en font est libre et gratuit. Q - Puis-je personnaliser les documents ? R - Certains sont fournis en format Word et sont donc personnalisables pour que vous puissiez y mettre par exemple votre logo. C’est le cas des documents que les formateurs transmettent à leurs stagiaires. Les autres documents ne sont pas modifiables. Q - Si je découvre une erreur dans un document, puis-je le modifier ? R - Non car dans ce cas les autres formateurs ne bénéficient pas de votre découverte. Vous devez faire remonter l’information aux rédacteurs ([email protected]), qui prendront en compte votre demande et rediffuseront les documents à tous les formateurs. Q - Si j’ai des idées d’amélioration, puis-je les incorporer aux documents ? R - Là encore, il faut prendre en compte le principe de travail collaboratif. Vos améliorations peuvent servir à d’autres, tout comme vous bénéficiez des améliorations proposées par les autres. Remonter l’information aux rédacteurs ([email protected]) Si votre suggestion est justifiée, elle sera incorporée dans les documents et via la mise à jour, tout le monde en profitera. Q - Puis-je vendre les documents ? R - Non. Mais rien ne vous empêche de vendre la prestation de formation utilisant ces documents. Q - Dans quelles langues les documents sont-ils disponibles ? R - Le kit pédagogique est disponible en Français et en Portugais. Des traductions dans d’autres langues sont en cours (Anglais et Espagnol). Q - J’aurais besoin des documents, mais dans une autre langue… R - Contacter les rédacteurs afin de voir avec eux les modalités de traduction. Q - Puis-je former des formateurs ? R - Non. Les formateurs sont formés dans les Ecoles qui ont été choisies par les rédacteurs des documents. Vous pouvez y envoyer vos formateurs, mais, à leur retour ils ne pourront former que des stagiaires et pas d’autres formateurs, ceci afin de conserver un niveau qualitatif optimal. Cependant, la demande était très forte, nous envisageons d’organiser des stages de « Formateurs de formateurs ». Q - J’ai un centre de formation très éloigné des Ecoles formant actuellement des formateurs. Est-il possible de venir former des formateurs dans mon centre de formation? R - Oui. Vous pouvez contacter les rédacteurs qui analyseront votre demande ([email protected]). Si elle est retenue, ils pourront, avec vous, organiser des stages de formateurs dans votre école. Dans ce cas les dates des stages de votre centre de formation seront communiquées avec les dates des stages des autres écoles. Q - Si une école se met à former des formateurs sans passer par le système collaboratif ? R - Si elle avait l’accord de former, celui-ci lui est immédiatement retiré. De toutes façons, les formateurs qu’elle formera ne seront pas référencés sur la base de données mondiale et n’auront pas accès aux mises à jours. Ils se rendront donc très vite que l’école les a trompés. Q - Tous les formateurs reçoivent-ils la même formation ? R - Oui. Les formateurs qui suivent les stages formateurs, quelle que soit l’école qui organise ce stage, reçoivent tous la même formation. Lorsque celle-ci évolue, les « anciens formateurs » sont mis à niveau via le recyclage annuel. Q - Puis-je faire travailler dans mon centre de formation, des formateurs ayant suivi le stage formateur mais travaillant dans un autre centre de formation ?
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R - Sur le principe, oui, puisque vos formateurs et ceux des autres centres auront reçu une formation « formateur » strictement identique. Tout est ensuite affaire d’entente entre l’autre école et la vôtre ! Q - Les formateurs utilisant des documents d’une autre langue que celle de mes formateurs, ont-ils les mêmes informations ? R - Oui. Les documents ne sont pas « adaptés », mais traduits. Le cours est donc strictement le même. Q - Où peut-on suivre les stages formateurs? R – La liste des écoles avec les dates de stage est disponible sur le site http://www.tantad.com Q - Quelle est la durée du stage formateur? R - La durée minima est de 9 jours, mais chaque école peut allonger ce stage pour ajouter plus de pratique. Q - Combien y a-t-il de stagiaire par session? R - Le stage peut comporter 8 stagiaires. A condition d’avoir au moins deux caissons, il est possible d’avoir jusqu’à 12 stagiaires. Q - Quel est le prix du stage ? R - Le prix du stage est défini par chaque école tout comme les prestations annexes (repas, hébergement…) Q - Est-ce qu’il y a des pré-requis pour suivre le stage formateur? R - Idéalement, avoir suivi une formation pédagogique pour adulte, type FOR-1 Français ou formation de spécialisation pédagogique. Q - Les recyclages doivent-ils se faire dans le centre dans lequel le formateur a été formé ? R - Non. Les formateurs peuvent aller se recycler dans le centre de leur choix. Q – Puisqu’il existe des écoles à l’étranger, peut-on envisager des échanges? R – Oui, bien sûr, certaines ont déjà eu lieu
Annexe
Vous trouverez ci-après des pages extraites des divers documents pédagogiques du kit : quelques pages de séquence, des pages des documents « commentaires et justifications », des extraits de fiches de brûlage etc… Ces documents sont en Français mais sont disponibkes à l’identique dans les autres langues (il n’y a pas « adaptation » mais traduction).
Vous désirez mettre en place un caisson, vous avez besoin d’aide, vous cherchez des formateurs, vous désirez organiser un stage, vous avez déjà un caisson et vous souhaitez une expertise ?
N’hésitez pas à nous contacter ! [email protected]
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COMMENTAIRES JUSTIFICATIONS
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU
THEORIE 1
Version 3.00 du 16/09/2008 – Page 7 sur 22
Première partie – A Généralités sur les feux de locaux
A4 – Flamme de pré-mélange et de diffusion
Le plus simple consiste à partir du chalumeau car le mélange y est logique. Il suffit ensuite de demander ce qui se passe sur la bougie ou l’allumette pour que la notion de captation de l’oxygène par la périphérie, devienne évidente.
Recopiez les deux schémas. Indiquez la provenance du comburant et demandez ce qui se passe au niveau de la zone avec la croix. Y indiquer le mot « mélange » puis noter « flammes de pré mélange ». La flamme de pré mélange n’est pas sensible à son environnement. Elle peut exister dans un milieu sous oxygéné. Ainsi, on peut souder sous l’eau (à condition qu’il y ait apport de comburant via une bouteille et bien sûr pas par aspiration comme avec le Bec Bunsen).
Indiquez la provenance du comburant et écrivez « flamme de diffusion ». La flamme de diffusion est sensible à son environnement. On ne peut pas allumer de bougie dans l’eau. Lorsque l’on touche une flamme de diffusion, elle se met à fumer. Par exemple lorsque l’on touche une flamme de bougie avec une assiette.
Note : parmi les différences, certains indiqueront sans doute la différence de « puissance » entre ces deux types de flammes. Ceci n’est pas à écarter car les flammes qui se propagent dans les fumées sont des flammes de pré-mélange et ont donc effectivement un rendement thermique sans doute assez important. Mais attention de ne pas insister là-dessus à ce stade de la formation : à ce stade du cours, ces types de flammes (roll-over, flammes fantômes…) ne sont pas encore connus. La qualité de l’oxygénation influe aussi sur la couleur des flammes.
o Jaune quand elles sont bien oxygénées o Orange lorsqu’elles le sont juste suffisamment o Rouge lorsqu’elles commencent à manquer d’oxygène
Le type des matériaux qui brûlent a aussi une influence sur la couleur de la flamme.
Expérience
Allumer une bougie, constater qu’elle ne fume pas. Toucher la flamme avec un objet (assiette par exemple), montrer que cela émet de la fumée et que l’objet est noirci.
COMMENTAIRES JUSTIFICATIONS
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU
THEORIE 1
Version 3.00 du 16/09/2008 – Page 8 sur 22
Première partie – A Généralités sur les feux de locaux
A5 – La production de fumée d’un feu de local
Suite à la question relative à la grande différence de fumée entre un feu extérieur et un feu intérieur, la réponse qui sera certainement donnée en premier sera « c’est à cause du manque de comburant ». Il faut rebondir sur cette réponse en indiquant deux choses :
- Dans le cas d’un chalumeau oxy-acétylene diminuer l’arrivée d’oxygène produit des fumées. Mais dans la réalité, le feu cherche à s’équilibrer (Principe de Lechatelier). Quand on diminue l’oxygène, le combustible devrait donc naturellement diminuer. Le chalumeau est donc une mauvaise représentation d’un feu car il force un apport de combustible supérieur en quantité supérieure à ce que le feu peut traiter, et ne laisse donc pas le feu s’équilibrer.
- Lorsque l’on ferme l’entrée d’air de la cheminée à foyer fermé, le feu baisse en intensité mais ne fume pas. Si l’arrivée d’air permet de brûler 10 morceaux de bois et que l’on ferme l’arrivée d’air pour ne plus fournir assez d’air que pour brûler 5 morceaux de bois, alors le feu ne brûlera plus que 5 morceaux. Les autres éléments, chauds, continueront à pyrolyser donc fumeront blanc. Or un feu de local fume très noir.
La diminution générale du comburant n’est donc pas une explication satisfaisante.
Recopier le schéma ci-contre et le faire évoluer pour montrer l’évolution du feu.
Rappel des acquis précédents Au départ que va faire le fauteuil ? sécher, pyrolyser puis s’enflammer. Que va produire le feu ? CO et CO2. Ces gaz sont chauds donc où vont-ils aller ? En haut.
Rappel des acquis précédents Comme elle reçoit toujours du comburant, que va faire la flamme ? Elle va grandir. C’est une flamme de quel type ? diffusion. Est-elle sensible à l’environnement ? Oui. La zone en haut est-elle oxygénée ? Non. Le bas de la flamme (A) est correctement oxygéné (jaune), donc le feu progresse. Mais le sommet de la flamme (B) est sous oxygéné (orange) et va commencer à émettre des fumées.
Toujours bien oxygéné en bas, le feu progresse. La flamme de diffusion touche désormais le plafond. Elle émet du carbone en très grande quantité car elle est abîmée par le contact et en plus la zone sous oxygénée (B) augmente beaucoup. Le feu est donc bien oxygéné en bas, mais pas en haut.
Note : indiquez que le temps qui s’écoule entre le moment ou la flamme atteint le plafond, alors qu’il n’y a pas de fumée et le moment ou le plafond de fumée noire est à 1 m du sol, est de l’ordre de seulement 1 à 2 minutes (durée la plus courte observée en caisson à Jurbise : 8 secondes !). En cas de passage en caisson, cela sera facilement observé, tout comme le fait que la flamme est jaune en bas et orange en haut.
COMMENTAIRES JUSTIFICATIONS
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU
THEORIE 1
Version 3.00 du 16/09/2008 – Page 16 sur 22
Seconde partie – B Flashover
B2 – Flashover induit par la ventilation
Tracez la courbe du flashover et celle du flashover induit par la ventilation (ci-dessous), afin de pouvoir comparer les deux. Le flashover ne peut se déclencher que si la puissance nécessaire est atteinte (15 à 25kw par m
2 au
sol environ). Mais pour cela, il doit y avoir assez de renouvellement de comburant donc une bonne ventilation. Or, si la ventilation est suffisante, le flashover se produit dans un délai maximal d’une dizaine de minutes après la mise à feu, donc avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Nous en avons d’ailleurs la preuve avec les multiples vidéos montrant des essais avec feu de canapé : le temps qui s’écoule entre la mise à feu et le flashover est toujours très court.
Courbe du flashover « théorique » ou « expérimental ». Il se produit rapidement, pour peu que la ventilation soit correcte. Dans le cas contraire, il ne peut être que légèrement retardé (de quelques minutes, tout au plus). C’est ce type de flashover qui est observé dans la mini-maison.
Courbe du flashover induit par la ventilation. La première « pointe » montre la présence d’un volume initial de comburant assez important. Mais pas assez pour atteindre le seuil. Ensuite la puissance du feu se met à baisser et il ne dépend que des ouvertures (ce que l’on nomme le profil de ventilation).
C’est le changement de ce profil qui redonne assez de comburant et permet au feu de reprendre une évolution qui cette fois, peut lui permettre d’atteindre le seuil et donc le flashover, ou tout autre phénomène lié à la chaleur et à la fumée. La pointe initiale (avant la phase notée « Attente ») est le résultat de la consommation du comburant présent dans le volume. Nous avons une certaine période durant laquelle le feu peut consommer plus de comburant que n’en renouvellent les ouvertures, car il y a le volume initial du local, qui sert de « zone tampon ». Comme une personne gagnant à la loterie pourrait dépenser plus que son salaire, pendant un certain temps. Il n’est pas possible de trouver un « réglage » des ouvertures qui permettrait le déclenchement du flashover en 1 heure par exemple. Ce point est important : il montre bien que le fait que les sapeurs-pompiers soient confrontés au flashover est difficilement envisageable si les ouvertures permettent dés le départ l’occurrence de ce phénomène. Puisque, si le local est assez ventilé, le flashover se produit avant l’arrivé des secours, la seule hypothèse valide quant au fait qu’il se produit en présence des sapeurs-pompiers, c’est que le profil de ventilation a évolué. En clair, le feu progresse, mais manque de comburant, les secours arrivent puis ouvrent pour « voir » et provoquent la reprise du foyer donc sans doute à terme, le flashover. C’est le flashover induit par la ventilation.
Cette phase de la formation doit faire prendre conscience de l’impact des actions. Mais comme ces actions sont liées au comburant donc à une présence « gazeuse » invisible, tout ceci devient assez compliqué : la simple ouverture d’une porte, geste naturel « pour voir ce qui se passe » peut devenir une action catastrophique. La rupture des vitres « pour ventiler », même si elle est bien intentionnée, peut également avoir des conséquences dramatiques.
COMMENTAIRES JUSTIFICATIONS
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU
THEORIE 1
Version 3.00 du 16/09/2008 – Page 20 sur 22
Troisième partie – C Backdraft
C3 – Le backdraft Cas particulier - backdraft avec
exutoire Relier systématiquement la notion de backdraft avec celle d’espace clos est très limitatif. Tout est fonction de dosage : une porte ouverte et une fenêtre également ouverte ne sont pas le signe d’un local exempt de risque de backdraft car le pouvoir fumigène de la combustion en cours peut dépasser largement la capacité d’extraction des fumées et l’apport de comburant par la porte peut être insuffisant par rapport à la demande. Dans ce cas, même si visuellement et « humainement », le local semble ventilé, du point de vue du feu, ce n’est pas toujours le cas. Il existe plusieurs cas de backdraft dans des zones de dimensions moyennes (supermarché d’environ 1500m
2 à 2000m
2 par exemple),
alors même que le toit de la structure est éventrée et laisse s’échapper fumées et flammes.
Cas d’un local clos. Les signes sont présents : fumées sortant par la porte, fumée jusqu’au sol etc….
Avec un exutoire, le plafond de fumée est remonté. La fumée sous-pression ne sort plus par la porte, les sons sont nets. Pourtant l’entrée d’air n’existe pas et la pyrolyse continue. Plus gênant, à l’ouverture de la porte, l’entrée d’air va être facilitée par le fait que les fumées ne vont pas sortir par la porte donc ne vont pas occuper de surface sur celle-ci, laissant toute la porte disponible pour l’entrée du comburant. Note : il est nécessaire de démontrer également cela sur la mini-maison.
La présence initiale d’un exutoire n’est pas forcément le signe que le backdraft sera évité car l’exutoire doit être suffisant pour extraire les fumées plus vite qu’elles ne sont produites dans le local, ou en tout cas pour en diminuer suffisamment la concentration. L’expérience pourra être faite dans la mini-maison, avec ouverture de l’exutoire pour démontrer que celui-ci est insuffisant pour empêcher le backdraft et que, de plus, il perturbe l’observation des signes précurseurs. Marche à suivre
Si un exutoire est présent à l’arrivée sur les lieux, toujours se dire qu’il risque de perturber la détection des signes. Il faut donc redoubler de vigilance et créer d’autres exutoires. Cela permettra rapidement de voir si l’exutoire initialement présent était suffisant ou non, suivant la fumée qui sortira de ceux que nous aurons créés « en plus ».
Lieu Situation Action
Leo’s Supermarket (Bristol - Grande Bretagne)
Supermarché avec toit percé. Feu à l’arrière dans le local de préparation de la viande. Attaque menée par l’arrière.
Pénétration d’un binôme par l’avant. Apport d’air et déclenchement d’un backdraft (une SP décédée)
Supermarché Aldi-Covee (Braine L’Alleud - Belgique)
Supermarché avec toit percé. Feu sur le côté dans un petit local (bureau). Flamme et fumée sortant par le toit.
Bris de vitre en façade. Apport d’air et déclenchement d’un backdraft très violent. Pas de blessé.
Note : ces variations de ventilation, montrent bien qu’il existe d’un côté le flashover, de l’autre le backdraft, mais qu’entre les deux se trouvent tout un ensemble de phénomènes qui ne sont pas tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre. C’est ce que nous nommons « la zone grise ».
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU
Théorie sur la combustion - 2
Nom Prénom
Centre de secours Date
N° Vrai Faux
1 COMIX signifie Chaud, Opaque, Mobile, Inflammable et toXique ! !
2 Les dangers du COMIX sont les dangers de la fumée ! !
3 La convection c’est l’émission de la chaleur vers le haut ! !
4 Le fait qu’un feu soit proche d’un mur n’a pas d’influence sur la perception de la chaleur
! !
5 Lorsque l’on perturbe la flamme de diffusion, elle se met à fumer ! !
6 Plus une flamme de diffusion est jaune, plus elle est oxygénée ! !
7 Au plafond les flammes sont toujours des flammes de diffusion ! !
8 Les fumées peuvent prendre feu spontanément en sortie du local ! !
9 Les fumées, grasses et chaudes, sont lourdes et tombent au sol ! !
10 L’air chaud est plus léger que l’air frais ! !
Remarques
Version 1.00 du 13/01/2009
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COMMENTAIRES
JUSTIFICATION
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PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – LANCES NIVEAU 1
Version 2.60 du 29/07/2008 – Page 2 sur 19
Les schémas
Ils sont disponibles sous forme de poster format A3 et sont principalement destinés à être utilisés dans les activités de découvertes des différentes séquences. En voici le descriptif. Poster 1 - Les zones de feu
1 - Combustible solide. C’est le générateur de la colonne de flammes. C’est l’objectif final. Feu de Classe A. 2 - La colonne de flammes. Elle est sans arrêt renouvelée par la zone solide. Il est donc inutile de chercher à l’éteindre puisqu’elle reviendra tant que la zone 1 ne sera pas éteinte. 3 - Les gaz chauds. Fumées plus ou moins en feu qui gênent l’approche. Il faudra les refroidir, avant qu’elles ne prennent feu. Feu de Classe C. 4 - Les éléments qui pyrolysent : ils risquent de prendre feu, parfois derrière nous.
Nous avons donc plusieurs sortes de combustibles, placés à ces endroits différents et qu’il faudra traiter différemment. Les éléments 4 et 3 seront rencontrés sur le trajet menant à l’élément 1. Ce poster servira pour illustrer la progression ainsi que les attaques.
Poster 2 - Les zones dans la structure
1 - Porte d’entrée. Son ouverture va amener du comburant et les fumées vont être attirées dans sa direction. Une fois passée, il faudra la refermer sur le tuyau pour éviter le plus possible la ventilation. 2 - Trajet de progression. Refroidir les fumées durant ce trajet et être attentif. C’est ici que se produisent les accidents (manque d’attention, ventilation involontaire, mélange fumées-air). 3 - Un meuble pyrolyse ? Il faudra le refroidir 4 - Point d’attaque. Destination de la progression. Il est possible d’attaquer de l’intérieur, mais parfois il faut attaquer de l’extérieur (en cas de risque d’effondrement par exemple)
Ce poster servira à illustrer toutes les techniques de lances (passage de porte en 1, progression en 2, badigeonnage du meuble en 3, attaque en 4).
- Dans la pièce en feu, il y a risque de flashover ou de backdraft suivant les ouvertures - Dans la zone de progression (2-3) il y a risque de flash-fire. - Dans les autres pièces (chambre en bas à droite par exemple) il y a risque de smoke-
explosion - La mise en eau se fait à l’extérieur de la structure : la progression commence dès qu’il y a un
plafond. Dans le cas de plusieurs étages (immeuble) la mise en eau se fait au demi étage ou à l’étage inférieur.
COMMENTAIRES JUSTIFICATION
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PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – LANCES NIVEAU 1
Version 2.60 du 29/07/2008 – Page 10 sur 19
Quatrième partie – D Techniques d’attaque
D1 – Attaque combinée (TOZ)
Cette technique porte plusieurs noms : « Combination attack » chez les Américains, donc « Attaque combinée » chez les Canadiens. Les Français la nomment parfois « crayonnage » (ce qui génère une confusion avec la technique du pulsing-penciling) ou « attaque massive ». Nous la nommerons « Attaque combinée » ou « TOZ » ou « ZOT ».
De gauche à droite : Z pour une surface d’une trentaine de m
2, O pour une surface d’une vingtaine de
m2 et T pour une surface d’une dizaine de m
2.
Préparation Se mettre sur une surface assez grande, si possible face à une zone permettant de juger de la hauteur d’un local (caisson par exemple). Sur le poster 2 (zones dans la structure), nous sommes au point 4. Sur le poster 1 (zones de feu), nous allons travailler sur l’ensemble donc aussi bien sur 3 (gaz chauds) que sur 1 (combustible solide). Nous pouvons aussi être à l’extérieur, pour attaquer par la fenêtre, de la même manière. Cela revient alors à l’attaque indirecte (dont le ZOT est initialement dérivé).
Démonstration temps réel
Position à genou, de part et d’autres du tuyau. Lance réglée en jet diffusé avec un angle d’environ 30°. Cet angle correspond au petit dessin sur les lances, au cran ou à l’indication « flashover » sur certaines lances (jet d’iffusé d’attaque). Le débit est maximal (400 à 500lpm suivant les lances). Pour la démonstration, deux tracés de Z, attente, deux tracés de O, attente, deux tracés de T.
Démonstration commentée justifiée
Il existe trois gestes. D'abord le « Z ». C’est la lettre la plus longue. Elle dure environ 2 secondes et demi. Nous la commençons en haut à gauche pour la finir en bas à droite. Nous utiliserons cette lettre dans les grands volumes. Environ 30m
2. Il faut refermer
la lance assez rapidement, mais pas trop brusquement sinon les tuyaux éclatent car le travail se fait à débit maximum 500lpm (coup de bélier) Lorsque le volume est plus petit, nous utilisons la lettre « O ». Elle commence en haut, nous tournons dans le sens des aiguilles d'une montre. Environ 20m
2.
Pour un local encore plus petit, nous traçons un « T ». Environ 10m
2.
Pour un local allongé, par exemple un couloir en feu, nous pouvons tracer un « I » Une fois le tracé effectué (une seule lettre, une seule fois), nous observons le résultat. Les finitions se font généralement avec un débit plus faible, en s’approchant et en badigeonnant (« painting ») comme pour le meuble qui pyrolyse lors de la progression.
COMMENTAIRES JUSTIFICATION
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PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – LANCES NIVEAU 1
Version 2.60 du 29/07/2008 – Page 11 sur 19
La vitesse de tracé est toujours la même mais comme les lettres sont plus ou moins longues, la durée générale du tracé varie. Possibilité de monter cela en enchaînant un Z, un O et un T : la durée change mais le déplacement de la lance se fait toujours à la même vitesse. Bien insister sur l’ampleur du geste, surtout pour la Z : la surface à couverte doit être importante. Avantages
- Ne nécessite pas de rentrer dans le local en feu - Permet de traiter des volumes importants - Permet de traiter des locaux de grande surface - Faible consommation d’eau (le Z consomme environ 25 litres d’eau)
Inconvénients
- Grosse production de vapeur - Risque de détérioration des tuyaux - Recul important. - Débit incompatible avec un bon refroidissement de la zone de fumée. En
effet, à 500 lpm, le refroidissement des fumées produit un volume de vapeur supérieur au volume gagné par la contraction des fumées lors de leur refroidissement. En clair, il y aura toujours surproduction de vapeur, donc effet « cocotte minutes »
Erreurs constatées
- Ouverture progressive de la lance ce qui génère un début de jet de mauvaise qualité
- Fermeture précoce de la lance (le jet est de mauvaise qualité en fin de tracé)
- Manque d’ampleur du geste. Souvent pour le Z la partie haute est assez large mais le trait du bas est plus petit)
- Fin du geste trop au sol.
A retenir Cette technique ne se pratique que si le local possède des ouvertures suffisantes autres que celles où se trouvent positionnés les intervenants. Dans le cas contraire (locaux mal ou non-ventilés) il y a un fort risque de brûlures pour les intervenants. Cette méthode correspond en fait à l’extinction d’un feu contrôlé par le combustible. Pour que cette méthode soit efficace, les ouvertures doivent se situer de l’autre côté du feu (ou à défaut, sur le côté), afin de permettre à la vapeur générée de passer « sur le feu » et donc d’en réaliser l’inertage.
Note : la « combination attack » fait l’objet d’un article assez long disponible sur http://www.flashover.fr. La durée des gestes (donc la quantité d’eau) a été estimée en partie sur la base des calculs de puissance ramenée à la surface, en fonction de la quantité de comburant disponible, pour une pièce avec une hauteur de plafond de 2.50m.
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PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – LANCES NIVEAU 1
Version 2.60 du 29/07/2008 – Page 15 sur 19
Cinquième partie – E Passage de porte
E1 – Passage de porte
Préparation Cadre de porte. Idéalement, écrire sur celui-ci, à la peinture, « ORTA » Poster 2 : nous sommes au point 1 ou à la porte du local 4.
Démonstration temps réel
- Approche sur quelques mètres en progression (1 impulsion suffit) - Placement de chaque côté de la porte - Observation Rotative (marquage éventuel à la craie). Bien montrer que l’on
observe. - Toucher de bas en haut (sans retirer son gant !) - Arroser de bas en haut - Se positionner pour pulser dans l’ouverture - Dialoguer - Deux impulsions, ouverture, impulsion longue, fermeture. - Dialoguer à nouveau et attendre environ 5 secondes - Recommencer 3 fois puis entrer à la 4éme fois - Impulsions rapides dès le passage - Avancer d’1 ou 2 mètres, maxi. - Fermeture de la porte - Continuer une ou deux impulsions. Ne pas faire d’attaque car cela prend du
temps et ce n’est pas le sujet de la démonstration.
Démonstration commentée justifiée
Avancement en pulsant, c'est la progression Les portes sont des éléments perturbants pour les mouvements gazeux. En haut des portes, les turbulences ont tendance à augmenter la puissance thermique. Refroidir la zone intérieure du local, juste derrière la porte, avant de pénétrer dans
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FICHE DESCRIPTION BRULAGE CAISSON
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – CAISSON
Code : CS-01 « Observation – Progression – Attaque »
Version 2.00 du 16/09/2008 – Page 1 sur 2
Type de caisson : 12m (40’), simple, sans exutoire, avec ventilation par portes arrières Description : Observation et usage de lance en espace incorrectement ventilé. Pas de stratification de fumées pendant l’usage des lances. Pré-requis : Théorie 1, Lances 1, être à l’aise sous ARI Combustible (plaques d’aggloméré)
Larg. (cm) Haut. (cm) Ep (mm) Zone(s)
125 210 15 ZB2 (verticale)
125 210 15 ZC2 (verticale)
125 210 15 ZP1 – ZP2
125 210 15 ZP2 – ZP4
125 80 15 ZB1 (en partie haute)
125 80 15 ZA2 (en partie haute)
Note : Les plaques en ZB1 et ZA2 peuvent être constituées des chutes des plaques plus grandes. Des chutes ou des restes de précédents brûlages peuvent être placées en petite quantité (1m
2
maximum) en ZP3. Allumage Foyer d’allumage situé en ZB2-ZC2. Trois feuilles de journal, environ 5 lamelles de cartons, 1 cagette ou des bûchettes, 5 demi-lattes de palettes, 14 lattes entières. Allumage du papier journal au briquet. Attention : en cas de température extérieure > 25°C, réduire le combustible d’allumage (moins de carton et pas de cagette) sinon le foyer démarre trop vite. Rappel : l’allumage se fait sous ARI en tenue de feu complète et uniquement lorsque tout le personnel est en place (autres formateurs et stagiaires). Reculer face au feu pour revenir en place. Ne pas mettre d’accélérant (essence…). Pas de préchauffage du caisson. Positions initiales et ouvertures
X= foyer, S=stagiaires, F = Formateurs, L = lances Portes du caisson vue de l’extérieur.
Déroulement pédagogique
Action Remarque
Réglages des portes P3 ouverte. P1, P2, P4 fermées mais non verrouillées
Allumage Sous ARI quand tout le monde est en place (à genou)
Démarrage du feu Observer la couleur des flammes
Bois qui sèche + pyrolyse Fumées blanches, visualisation du courant de convection
Flammes qui montent en plafond Changement de couleur en haut (orange)
Flammes qui touchent le plafond Production de fumée
« On se lève doucement» Fumée chaude et opaque
« On redescend doucement » Nettoyer glace de l’ARI
Test du plafond par le formateur F1 Impulsion au plafond pour montrer que le test est souvent délicat (perturbation des fumées)
« Ouverture » Le formateur 3 ouvre P2+P4. L’ouverture se fait lorsque les flammes atteignent le côté gauche de la plaque située en ZB2, à environ 1,20m du sol
FICHE DESCRIPTION BRULAGE CAISSON
PROGRESSIONS RAPIDES DU FEU – CAISSON
Code : CS-02 « Progression – Attaque »
Version 2.00 du 16/09/2008 – Page 2 sur 2
Le formateur 3 fait passer sa lance (L2) entre les stagiaires
Les stagiaires prennent la lance de la façon habituelle (donc les gauches la prennent à gauche). Le formateur F1 garde sa lance (L1)
« Impulsion » Bien viser avant la zone de feu
Sortie optionnelle Permet de vérifier les stagiaires quand tout le monde est passé aux impulsions
Attaque avec pulsing-penciling Afin que le geste soit complet (impulsion en haut, enchaînée immédiatement avec attaque en bas), le formateur désigne une zone de feu en bas (plaques tombées) et demande de l’éteindre en alternant une impulsion en haut, une en bas etc…. puis laisse faire le stagiaire. Au fur et à mesure, on peut avancer.
Déblai Un formateur reste avec deux stagiaires, puis on change
Rotation des formateurs : les formateurs peuvent changer de rôle et donc de position en cours d’exercice. A chaque changement, le 3 devient 2, le 2 devient 1 et le 1 devient 3. Il est possible de changer à l’ouverture, puis juste avant l’attaque. Attention, le maintien fermé des portes P1 et P2 fait que la chaleur revient fortement par l’arrière. Le formateur 3 est donc soumis à une forte contrainte. Consignes à lire aux stagiaires
Vous serez placés les uns derrières autres, à genou, 2 par 2. Interdit de se lever sauf ordre du formateur - Interdit de se toucher - Le port de gourmette, collier, bracelet etc.. est interdit. En sortie, ouvrez votre veste de feu pour vous aérer et buvez. Vous devez impérativement rester sur les bancs prévus à cet effet. Tout votre matériel (serviette, tee-shirt de rechange, eau…) doit être apporté avant l’exercice car il est interdit de vous éloignez lorsque vous sortez du caisson. Si vous vous sentez mal, prévenez le formateur le plus proche de vous, sortez, et allongez-vous. Lorsque vous êtes à genou, tirez sur le tissu de votre pantalon pour conserver une couche d’air, qui vous protégera. Pour donner l’ordre d’évacuation, l’un des formateurs frappe la paroi du caisson en criant «sortie ». La sortie est immédiate, à quatre pattes, en reculant, face au feu. Pour que tout le monde passe devant, vous changerez de place durant l'exercice. Le formateur 1 donne l'ordre "ça tourne". Les stagiaires se déplacent alors à genou face au feu, sans se toucher. Nous allons répéter cela avant l’allumage. Lorsque le plafond de fumée sera bien formé, nous ventilerons le feu pour qu’il progresse plus vite, puis nous pulserons dans les fumées afin de refroidir celle-ci et faire parfois apparaître les flammes qui s’y trouvent. C’est le formateur numéro 1 qui indique quand pulser et combien de fois. Il donnera l’ordre « Impulsion ! ». Lorsque tout le monde sera passé, nous attaquerons. Puisque nous sommes dans un local avec ventilation incorrecte, nous utiliserons l’alternance d’impulsions en jet diffusé en haut (le pulsing) et d’impulsions en bas en jet étroit (le penciling). C’est le formateur 1 qui indiquera où viser en partie basse afin que les premiers stagiaires n’éteignent pas trop vite. Le déblai se fait entièrement sous ARI. Les déchets sont étalés à la pelle pour découvrir les zones chaudes que l’on va noyer comme lors du badigeonnage (le painting) de la progression.
Important Dans la zone de feu, les plaques d'aggloméré au plafond, ne sont là que pour produire un plafond gazeux mais ne sont pas représentatives de la réalité puisque dans un feu, le combustible est uniquement en bas. Elles ne doivent jamais être touchées par le jet.
Fiche d’observation Feux en espaces clos et semi-clos
Nom Prénom Grade Centre de Secours
Lors de la formation relative aux Progressions Rapides du Feux (formation « flashover ») qui s’est déroulée le ……………………… à ………………………………. les formateurs ont constaté les points suivants lors de l’exercice sur feu réel compartimenté :
! Equipement de protection individuelle non fourni par le service, ou incompatible avec la pratique incendie
! Gants de feu ! Bottes ! Cagoule ! Veste de feu ! Pantalon de feu ! Casque ! Autre…
! Aptitude opérationnelle
! Difficultés à la mise en place de l’ARI (position, fuites…) ! Incapacité à s’équiper correctement (tenue mal mise…) ! Stress trop important ! Refus de participer à l’exercice ! Autre…
! Aptitude physique
! Essoufflement important ! Résistance physique ! Souplesse et déplacement ! Malaise ! Autre…
! Le stagiaire a participé partiellement à l’exercice (défaillance constatée durant cet exercice) ! Le stagiaire a participé à l’exercice feu réel (prêt de matériel) ! Le stagiaire a participé à l’exercice feu réel avec du matériel personnel (validé par les
formateurs mais qui devrait lui être fourni par son service incendie) ! Le stagiaire n’a pas participé à l’exercice
Les formateurs relèvent que ces points peuvent être préjudiciables à la bonne marche des opérations dans le cadre de la lutte contre des incendies en volume clos ou semi-clos, et qu’il y a lieu d’y remédier, pour la sécurité du sapeur-pompier et de son équipe. Nous nous tenons à votre disposition pour vous conseiller dans l’amélioration de ces points et pour réaliser ultérieurement une autre vérification.
Formateur 1
Formateur 2 Formateur 3 Le responsable