Des maux, ça s’explique
par des mots
Journée de prévention sur la violence et les abus faits
aux enfants et aux jeunes
Geneviève Roussety, conseillère pédagogique, SEPEC, Commission scolaire des Affluents
1er mai 2014
Déroulement de la rencontre
• Définitions des termes
• Quelques pourcentages pour les amateurs de
chiffres
• Trois mises en situation pour bien comprendre
• L’esprit de la Loi n° 56
• Les interventions effectuées en milieu scolaire
• La prévention
• Le mot de la fin
Selon vous, quels sont les éléments qui
permettent de distinguer le conflit de
l’intimidation?
Définition du conflit
• Chaque conflit n’implique pas nécessairement une situation de violence.
• C’est une opposition entre deux ou plusieurs personnes qui ne partagent pas le même point de vue.
• Dans un conflit, l’affrontement implique des opposants de forces égales.
• Les conflits n’ont rien de bon ou de mauvais, c’est la gestion des conflits qui importe le plus, en optant pour des stratégies constructives de type gagnant-gagnant.
Définition de la violence
Violence : toute manifestation de force, de forme verbale, écrite,
physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement
contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments
de détresse, de la léser, de la blesser ou de l’opprimer en
s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou
physique, à ses droits ou à ses biens. (LIP art. 13)
Violence notamment motivée par: L’origine ethnique L’identité sexuelle Un handicap, une maladie Une caractéristique physique L’orientation sexuelle L’homophobie La religion S’inscrire dans un contexte de relation amoureuse.
Types de violence
Verbale
ou
Écrite
injures, expressions outrageantes, termes de mépris ou
invectives
propos terrorisants qui empêchent d’agir, qui
paralysent (ex. : « Je vais te tuer »)
menaces qui visent l’intégrité de la personne
etc.
Physique
agression à main nue (ex.: coup de poing, coup de pied,
morsure)
agression armée (arme blanche, gourdin)
etc.
Psychologique
ignorer volontairement la présence de l’autre pour
l’intimider
refuser volontairement de communiquer avec l’autre
pour l’intimider
etc.
Sexuelle
attouchement
agression
etc.
Directe agression par
laquelle
l’auteur porte
directement
atteinte à la
victime.
7
Types de violence
Verbale
ou
Écrite
faire circuler des rumeurs malveillantes
révéler verbalement ou par écrit des secrets
à l’insu de l’autre
etc.
Physique
détérioration volontaire des biens d’autrui
vol
etc.
Psychologique
faire circuler des rumeurs malveillantes sur l’autre
attaquer la qualité des relations sociales
endommager le sentiment d’acceptation et
d’inclusion dans le groupe
etc.
Sexuelle
diffusion de matériel à connotation sexuelle
proxénétisme
etc.
Indirecte agression par
laquelle l’auteur
influence
l’entourage,
brime les
relations et le
sentiment
d’appartenance
sociale de la
victime sans
être impliqué
directement.
8
Définition de l’intimidation
Intimidation : tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non, à caractère
répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un
contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées,
ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou
ostraciser. (LIP art.13)
Les 4 critères pour déterminer s’il s’agit bien d’intimidation:
1) Acte intentionnel ou non
2) Inégalité des pouvoirs
3) Différence dans les émotions ressenties. Sentiment de détresse
4) Répétition des actes
L’intimidation est une forme de violence
Critères permettant d’identifier les situations d’intimidation Critères Exemples et précisions
1) Une répétition des gestes d’intimidation sur une
certaine période.
o L’intimidateur s’acharne sur sa victime.
o Les gestes peuvent être faits dans différents contextes : classe,
corridors, autobus scolaire, etc.
2) Un déséquilibre de force entre la victime et
l’intimidateur créant une inégalité des pouvoirs,
que ce soit réel ou perçu.
Types de déséquilibre possibles :
o Du nombre (plusieurs contre un).
o Verbal (l’intimidateur est plus habile verbalement que la victime).
o Social (l’intimidateur est plus accepté, plus populaire et certains
approuvent son comportement, à l’inverse la victime est plus
isolée).
o Physique.
3) Une différence dans les émotions ressenties par
l’intimidateur et par la victime.
o L’intimidateur retire du plaisir, tandis que la victime vit de la peur,
de la honte, etc.
4) Une intention ou non de faire du tort. o L’intimidateur et ses complices sont généralement conscients que
les gestes sont blessants.
o Si l’élève agit sous l’influence d’u autre élève ou en réaction à
une agression, il se pourrait qu’il n’ait pas d’intention de faire du
tort.
o Malgré tout, rien ne justifie de tels actes. L’élève qui intimide est
responsable de ses agissement. 10
• Une intention ou non de faire du
tort
• Une personne ou un groupe qui
domine
• Une présence de détresse et
d’impuissance chez l’élève qui
subit l’intimidation
• Une répétition des gestes
d’intimidation
• Une taquinerie
• Une blague pour faire rire (qui
atteint l’intégrité de l’autre)
• Une simple chicane ou un conflit
entre deux personnes de même
force
• Un événement unique
C’EST
CE N’EST PAS
Pour résumer, l’intimidation:
La cyberintimidation
Comme son nom l’indique, la cyberintimidation est une intimidation
qui se sert d’un canal électronique (ordinateur, téléphone cellulaire)
pour s’exercer. (Habilo médias)
• La notion de répétition arrive beaucoup plus rapidement
• La personne victime n’a jamais de pause
• Les jeunes ont souvent peur de dénoncer
• Les gestes commis sortent des murs de l’école
• La gêne s’envole et les langues se délient…L’intimité est fausse, mais les
personnes et les émotions sont réelles!
Les adultes sont
témoins de
moins de 15 %
des situations
d’intimidation
Les pairs sont
présents dans
85 % des
situations
PREVnet
La face cachée
Quelques pourcentages pour les
amateurs de chiffres! • 32 % des élèves du Sud de Lanaudière ont été victimes de violence à
l’école ou sur le chemin de l’école ou de cyberintimidation durant l’année
scolaire.
• Cette proportion est plus élevée chez les garçons (39 %) par rapport à
25 % chez les filles.
• Proportion plus élevée au 1er cycle du secondaire (42 %) pour 25 % au
2e cycle.
• Cette proportion est moins élevée dans le sud de Lanaudière par rapport
au reste du Québec. 32 % vs 37 %.
Quelques pourcentages pour les amateurs de chiffres!
• Chez les garçons de 11 à 18 ans, environ 40 % affirme avoir commis des actes d’intimidation au cours des deux derniers mois.
• 19 % a joué un rôle, en étant complice par exemple.
• Chez les jeunes filles âgées entre 11 et 18 ans, c’est environ 20 % qui a commis des actes d’intimidation au cours des deux derniers mois.
• 4 % des jeunes ont joué un rôle.
• Chez les victimes: environ 10 % des garçons âgés entre 11 ans et 15 ans dit avoir été victime.
• Entre 4 et 11 % des filles du même âge.
Quelques distinctions entre le primaire
et le secondaire
• Au primaire: on dénote davantage d’actes de violence physique, particulièrement chez les petits.
• La violence verbale est présente autant au primaire qu’au secondaire.
• La cyberintimidation et l’homophobie sont plus présents au secondaire.
Mise en situation 1
Olivier, 5e année, prend chaque matin l’autobus scolaire pour se rendre à l’école. Depuis, quelques semaines, il a pris l’habitude de s’assoir à côté de Charles, le nouveau de l’école, mais il ne lui adresse pas la parole... il ne le connait pas. Charles, qui vient de déménager dans le quartier, n’a pas beaucoup d’amis, mais depuis deux semaines, il discute avec Élodie et les deux semblent bien s’entendre.
En descendant de l’autobus, ce matin, Olivier a poussé Charles par terre et lui a donné des coups de pieds. Charles pleure et explique à la directrice adjointe ce qui s’est passé. Il ne comprend pas trop.
Mise en situation 2 Raphaëlle est en 4e année. Depuis deux mois, un petit groupe de filles populaires de sa classe a commencé à lui lancer des regards de dégoût et à ricaner chaque fois qu’elle lève la main en classe pour répondre à une question. Aux récréations, Raphaëlle, qui joue uniquement avec Alexandra, se fait suivre par ce même petit groupe de filles. Raphaëlle n’est pas très sportive et elle se fait régulièrement ridiculisée en éducation physique lorsqu’elle tente de jouer au basket. Vendredi dernier, un garçon de la classe est venu la voir en riant pour lui dire qu’il avait vu des graffitis à son sujet dans la toilette des garçons. Il y était inscrit: « Raphaëlle sent le pipi de chat. Si vous êtes d’accord, crachez-lui dessus quand vous la voyez ». Raphaëlle a peur et elle ne sait pas quoi faire…
La semaine dernière, c’était son anniversaire. Comme c’est la tradition lors de chaque fête d’élèves, madame Mélanie chante joyeux anniversaire avec le groupe, mais ce matin, personne n’a voulu chanter pour Raphaëlle.
Mise en situation 3
Zoé et Rosalie sont en 6e année dans le groupe 601 à l’école de la Tulipe. Elles sont amies depuis la 1re année. Inséparables, elles sont tout le temps ensemble à l’école et se voient même les fins de semaine. Zoé joue au soccer pour la Ville de Mascouche et dernièrement, elle s’est liée d’amitié avec Emma, une joueuse de son équipe, qui fréquente aussi l’école de la Tulipe, dans le groupe 602.
Au voyage de fin d’année à Ottawa, auquel tous les élèves de 6e année participent, Zoé a choisi de partager la chambre d’hôtel avec Emma, plutôt qu’avec Rosalie.
Fâchée par la situation et un peu jalouse, Rosalie n’adresse plus la parole à Zoé et a commencé à parler dans son dos. Elle a même inscrit des propos dégradants sur Facebook au sujet de Zoé.
Pour se venger, Zoé a publié, sur Facebook, une photo de Rosalie qu’elle sait qu’elle déteste et qui ne la présente pas sous son meilleur profil.
L’esprit de la Loi 56
• Le message fondamental : il faut agir
• Une compréhension commune de l’intimidation et de la violence
• Un partage des obligations et des responsabilités
• Un engagement de tous les acteurs scolaires et des partenaires concernés
• Des actions en prévention, dont l’éducation au civisme
• Des actions concrètes et efficaces prises par les différents acteurs concernés pour lutter contre l’intimidation et la violence
• L’intimidation est présente dans toutes les écoles et a des conséquences à plusieurs niveaux. (santé, bien-être, réussite)
Un plan de lutte en 9 points! (ART. 75.1 LIP)
1. UNE ANALYSE DE LA SITUATION DE L’ÉCOLE AU REGARD DES ACTES
D’INTIMIDATION ET DE VIOLENCE.
2. DES MESURES DE PRÉVENTION VISANT À CONTRER TOUTE FORME
D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE MOTIVÉE, NOTAMMENT, PAR LE RACISME,
L’ORIENTATION SEXUELLE, L’IDENTITÉ SEXUELLE, L’HOMOPHOBIE, UN HANDICAP
OU UNE CARACTÉRISTIQUE PHYSIQUE.
3. DES MESURES VISANT À FAVORISER LA COLLABORATION DES PARENTS À LA
LUTTE CONTRE L’INTIMIDATION ET LA VIOLENCE ET À L’ÉTABLISSEMENT D’UN
MILIEU D’APPRENTISSAGE SAIN ET SÉCURITAIRE.
4. DES MODALITÉS APPLICABLES POUR EFFECTUER UN SIGNALEMENT OU POUR
FORMULER UNE PLAINTE CONCERNANT UN ACTE D’INTIMIDATION OU DE
VIOLENCE ET, DE FAÇON PLUS PARTICULIÈRE, CELLES APPLICABLES POUR
DÉNONCER UNE UTILISATION DE MÉDIAS SOCIAUX OU DE TECHNOLOGIES DE
COMMUNICATION À DES FINS DE CYBERINTIMIDATION
5. DES ACTIONS QUI DOIVENT ÊTRE PRISES LORSQU’UN ACTE D’INTIMIDATION OU DE
VIOLENCE EST CONSTATÉ PAR UN ÉLÈVE, UN ENSEIGNANT, UN AUTRE MEMBRE
DU PERSONNEL DE L’ÉCOLE OU PAR QUELQUE AUTRE PERSONNE.
6. DES MESURES VISANT À ASSURER LA CONFIDENTIALITÉ DE TOUT SIGNALEMENT
ET DE TOUTE PLAINTE CONCERNANT UN ACTE D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE.
7. DES MESURES DE SOUTIEN OU D’ENCADREMENT OFFERTES À UN ÉLÈVE VICTIME
D’UN ACTE D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE AINSI QUE CELLES OFFERTES À UN
TÉMOIN OU À L’AUTEUR D’UN TEL ACTE .
8. LES SANCTIONS DISCIPLINAIRES APPLICABLES SPÉCIFIQUEMENT AU REGARD DES
ACTES D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE SELON LA GRAVITÉ OU LE CARACTÈRE
RÉPÉTITIF DE CES ACTES.
9. LE SUIVI QUI DOIT ÊTRE DONNÉ À TOUT SIGNALEMENT ET À TOUTE PLAINTE
CONCERNANT UN ACTE D’INTIMIDATION OU DE VIOLENCE.
Les interventions effectuées en
milieu scolaire
Prendre son temps pour bien intervenir…mais pas
trop! Plus ça traine, moins c’est signifiant.
Distinction entre manquements majeurs et mineurs
Comportements de type MINEUR Comportements de type MAJEUR
Comportement fréquent qui ne comporte pas d’élément de
gravité et de dangerosité pour soi ou pour les autres.
Exemples : porter un vêtement interdit, arriver en retard,
courir dans les corridors, dîner au mauvais endroit, se
tirailler, etc.
Comportement de grande intensité qui comporte des éléments
de gravité et de dangerosité pour soi ou pour les autres.
Exemples : bataille, voies de fait, intimidation, vente de drogue,
taxage, vandalisme, port d’arme, menaces de mort, etc.
Les interventions sont effectuées par les intervenants de
première ligne et peuvent être répétées plusieurs fois.
Les interventions sont dirigées immédiatement à la direction
de l’école.
Le code de vie prévoit une gradation des interventions, de
préventives à plus restrictives.
Exemples : 1. avertissement verbal
2. conséquences logiques
3. retrait de privilège
4. réparation
5. appel/rencontre avec les parents
Le code de vie prévoit une intervention rapide et immédiate.
Exemples : - retrait de l’élève (arrêt d’agir)
- suspension (interne ou externe)
- téléphone aux parents
- rencontre de la direction avec l’élève et ses parents
pour élaborer un plan d’action ou un PI (plan
d’intervention)
Si l’élève récidive fréquemment, il s’expose à une
suspension suite à l’étude de son dossier. On élabore un
plan d’action ou d’intervention selon ce qui est déterminé.
Des mesures d’aide pour soutenir l’élève y seront
indiquées.
L’élève réintègre l’école avec des mesures disciplinaires et des
obligations à respecter; on met aussi en place des mesures
d’aide et d’encadrement.
Civisme-incivilités
• Les comportements d’incivilité font référence aux
actes de violence de gravité mineure, aux
impolitesse, aux actes de non-respect des règles de
vie communes dans les lieux publics (Vandelhan-Bourgade, 2001)
1. Prendre connaissance du signalement et évaluer la situation.
-Est-ce un acte de violence isolé? Est-ce un conflit? Est-ce une situation d’intimidation? (s’assurer que les 4 critères sont présents)
2. Rencontrer la victime et lui offrir l’accompagnement dont elle a besoin :
-Évaluer sa capacité à réagir devant la situation.
-S’informer de la fréquence des gestes.
-L’informer que vous allez la revoir rapidement pour vérifier si la situation se reproduit.
3 Mettre en place des mesures de protection, selon la situation et les besoins de la victime.
4. Intervenir auprès de la ou des personnes qui intimident :
-Leur demander de cesser l’intimidation.
-Leur rappeler la position de l’école quant aux actes de violence et d’intimidation ainsi que les règles de conduite de l’école.
-Vérifier si elles comprennent que leur comportement est inacceptable.
-Leur rappeler le comportement attendu et les responsabiliser face à leur comportement.
-Appliquer des sanctions, incluant au besoin des mesures de réparation.
5. Informer les parents de la situation et les associer à la recherche de solutions :
-Parents des victimes et les parents des élèves qui intimident.
6. Juger s’il est nécessaire de rencontrer les témoins (élèves et adultes) et de leur offrir soutien et accompagnement selon la situation.
Si nécessaire, informez les parents des élèves qui sont témoins.
7. Assurer le suivi des interventions selon les modalités établies dans l’école :
-Si un doute persiste sur la nature de l’événement, demander une évaluation plus approfondie par un des professionnels qualifiés dans l’établissement.
8. Mettre en place, au besoin, un plan d’intervention pour les élèves, victimes et auteurs concernés par des manifestations récurrentes ou sévères
d’intimidation.
9. Avoir recours, si nécessaire, aux ressources professionnelles de l’école et de la communauté (psychologue, psychoéducateur, travailleur social, policier…)
pour les élèves concernés (victimes, agresseurs et témoins) par des manifestations.
10 Consigner l’acte d’intimidation dans un endroit commun pour toute l’école et faire un suivi à la direction générale de la CSA.
28
Rôle du 2e intervenant
Sans oublier l’importance de la
prévention…mais une prévention efficace!
• Formation au personnel scolaire
• Ateliers en classe avec les jeunes
• Programme de résolution de conflits
• Surveillance efficace sur la cour
• Améliorer l’aménagement de la cour d’école
• S’assurer que le code de vie est cohérent et que la façon de l’appliquer est bien comprise par les membres du personnel
• Former un comité dans l’école
• Travailler avec les partenaires de la communauté en lien avec les thématiques de violence, intimidation, cyberintimidation.
• Instaurer un système de communication efficace pour rejoindre les parents
• Réaliser des activités qui s’adressent à la fois aux parents et aux élèves
• Distribuer aux parents de la documentation sur la violence et l’intimidation
Prévention efficace • Être intense et continue.
• Agir au sein des quatre systèmes (jeune, école, famille et communauté).
• Être adaptée aux phases de développement du jeune en matière de contenu.
• Permettre l’implication des élèves.
• S’inscrire dans une combinaison de stratégies, c'est-à-dire toucher plusieurs facteurs simultanément.
• Viser le développement de compétences personnelles et sociales chez l’élève.
• Éviter les effets négatifs.
Source: Interventions efficaces (INSPQ), MSSS et MELS
Références
Projet de loi 56 : Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école, 2012.
Guide Soutenir l’intervention du personnel scolaire dans la lutte contre la violence et l’intimidation à l’école, MELS, version document de travail, septembre 2013.
Guide Contrer la violence dans notre établissement, CS Affluents, 2008.
Activité de formation sur le civisme, MELS, 2013.
Document d’accompagnement pour l’élaboration du plan de lutte contre l’intimidation et la violence à l’école, CS Affluents, 2012.
Déclaration québécoise d’engagement contre l’intimidation et la violence, MELS, 2012.
Brochure L’intimidation c’est de la violence…des pistes pour les parents, CS Affluents, mai 2013.
Données de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011.
GAGNIER, Nadia. À l’aide! Il y a de l’intimidation à mon école. Les éditions LaPresse, Montréal, 2012, 117 pages.