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Page 1: Descellement glénoïdien des prothèses inversées d’épaule. À propos d’une série multicentrique de 33 cas réopérés

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Résumés des communications

une fixation sans tige. Notre hypothèse était qu’une prothèse inver-sée d’épaule sans tige s’affranchissait des complications de celle-cisans altérer la fixation primaire et l’intégration osseuse de la cupuleinversée.Le but de notre travail était d’évaluer les résultats d’un nouvelimplant de prothèse inversée d’épaule sans tige.Patients, matériel et méthodes.— Nous avons inclus, de faconprospective, les patients qui ont bénéficié d’une prothèse inver-sée avec composant huméral sans tige de 2004 à octobre 2010. Ils’agissait d’une série continue, mono-opérateur. Les données cli-niques et radiologiques pré- et postopératoires étaient consignéesainsi que les constatations opératoires. Les épaules étaient regrou-pées selon les 3 dénominations proposées par le symposium de laSociété francaise de chirurgie orthopédique en 2006. Les patientsbénéficiaient d’une évaluation par des kinésithérapeutes du scorede Constant-Murley et du score d’Oxford. Les données étaientrecueillies en préopératoires, à 45 jours, 6 mois, un an postopéra-toire et au dernier recul.Résultats.— Soixante et onze prothèses inversées sans tiges ontété implantées. Le recul moyen était de 38 mois (4—77 mois). L’âgemoyen à la date opératoire était de 74 ans (55—85 ans). Les étiolo-gies étaient pour 62 % des omarthroses excentrées, 32 % des rupturesmassives de coiffe et 6 % des omarthroses primitives. Le score deConstant a progressé de 29 points en préopératoire à 61 au dernierrecul, le score d’Oxford de 46 à 17 points, l’élévation antérieureactive de 83◦ à 139◦.Nous avons rencontré 2 complications peropératoires : un refendmétaphyso-diaphysaire huméral et une fracture parcellaire deglène.Une reprise chirurgicale était nécessaire dans quatre cas : trois foispour cause glénoïdienne et une fois suite au déplacement de lacupule inversée lors d’une luxation précoce. Elles étaient effec-tuées par un implant avec tige dans les conditions de premièreintention.Discussion et conclusion.— Il s’agit de la première étude rapportantles résultats d’une prothèse d’épaule inversée sans tige à 36 moisde recul moyen. Les résultats cliniques sont comparables aux sériesde la littérature des prothèses d’épaule inversées avec tige.L’absence de mise en place d’une tige humérale préserve la possibi-lité de reprise itérative et aisée par conservation du capital osseux.Des études à plus long terme seront nécessaires afin d’évaluerl’évolution de ces implants.

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125Fixation glénoïdienne et encoches du pilier del’omoplate dans l’arthroplastie inversée : résultatsradiographiques à 10 ans de recul moyen de laprothèse Delta IIIEmmanuel Baulot ∗, Arnaud Bouacida , Ludovic Labattut , PierreTrouilloudService de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitald’Enfants, 10, boulevard de Lattre-de-Tassigny, 21034 Dijoncedex, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’encoche du pilier de l’omoplate est reconnuecomme le problème postopératoire le plus fréquent survenant dansl’évolution des prothèses inversées présent dans au moins 50 % descas dans les séries publiées, et suscitant de nombreuses propositionspour la prévenir. Si son impact sur la qualité des résultats cliniquesest considéré par la plupart des auteurs comme non péjoratif, la

relation avec la survenue d’un descellement glénoïdien n’est pasclairement établie. L’objectif de cette étude à un très long recul,est de rechercher l’existence ou non d’une relation de cause à effetentre encoche et faillite glénoïdienne.

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atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective monocen-rique de 39 prothèses inversées de type Grammont implantées chez6 patients. L’âge moyen à l’intervention était de 69 ans (52—86).l s’agissait de 23 femmes et 13 hommes. Le côté était droit dans6 cas, gauche dans 13 cas et dominant dans 23 cas. Le score deonstant préopératoire était de 18. Il s’agissait de 28 omarthrosesxcentrées (72 %) et de 11 ruptures massives et irréparables deoiffe avec épaules pseudoparalytiques (28 %). L’épaule opéréetait vierge dans 84 % des cas. L’abord était deltopectoral 6 foist supéro-externe 33 fois. Le diamètre de l’hémisphère implantéetait de 36 mm dans 34 cas et de 42 mm dans 5 cas, avec un poly-thylène standart dans 33 cas et latéralisant dans 6 cas. Le reculoyen à la révision 120 mois (46—192). L’évaluation radiographiquecomporté un cliché de face stricte en rotation neutre et un profil.ésultats.— Le score de Constant à la révision est de 60. À un anostopératoire, il existait 18 encoches (46 %) avec 11 encoches detade 1, deux de stade 2, trois de stade 3 et trois de stade 4. Auecul, on trouve 24 encoches (71 %) soit un de stade 1, deux detade 2, quatre de stade 3 et 17 de stade 4. Les encoches appa-aissent préférentiellement chez les sujets les plus jeunes (p < 0,02)t sont plus fréquentes avec des sphères de petit diamètre associéesdes polyéthylènes standarts. Il n’existe pas de corrélation entre

’encoche et l’indication, la voie d’abord et l’indice de masse cor-orelle. Elles sont associées 8 fois à une chambre de mobilité autoures vis, 5 chambres de mobilité autour du plot central et 3 fracturese vis.nfin et surtout on met en évidence un descellement avec mobili-ation de l’implant glénoïdien dans l’évolution de 6 encoches stadeau recul moyen de 141 mois. Ces 6 descellements représententu total 17 % des cas opérés et l’étude met en évidence uneorrélation statistiquement significative avec une encoche stade(p < 0,05).iscussion et conclusion.— L’étude de notre série de 39 prothèses

nversées au recul moyen de 120 mois met en évidence un nombrerès important d’encoches stade 4 au niveau du pilier, encoches dont’association est statistiquement significative avec la faillite de laxation glénoïdienne. Le paramètre temps semble donc jouer unôle majeur dans la survenue ces complications. En conséquence,es constatations montrent toute l’attention que l’on doit por-er aux techniques ou aux nouveaux implants visant à diminuer laurvenue de ces deux complications, dont la prise en charge estifficile.

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26escellement glénoïdien des prothèses inversées’épaule. À propos d’une série multicentrique de3 cas réopérésharles Dézaly ∗, Gilles Walch , Pascal Boileau , Luc Favard ,rancois Sirveaux , Daniel Molé

Centre chirurgical Émile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— La prothèse inversée d’épaule est réservée auxatients les plus âgés compte tenu du risque de descellement glé-oïdien. Nous nous sommes intéressés aux résultats de la chirurgiee reprise.atients et méthode.— Nous rapportons ici les résultats d’une étudeétrospective et multicentrique (8 centres), à propos de 33 patients,20 hommes, 13 femmes), réopérés pour descellement aseptique duomposant glénoïdien d’une prothèse inversée d’épaule. Le délaioyen entre les 2 interventions est de 51 mois. Au moment de la

éintervention, l’âge moyen des patients est 67 ans. Le score deonstant moyen est de 16,8/100.e geste de reprise a consisté dans 19 cas (56 %) en la réim-lantation d’une nouvelle glène inversée (avec adjonction d’une

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292 86e réunion annuelle de la

reffe osseuse dans 14 cas ; en 2 temps dans 3 cas). Dans 12 cas33 %), le descellement a été traité par conversion en hémiartro-lastie (HA) ; dans 2 cas, l’ensemble des implants ont été retirésrésection-arthroplastie). Tous les patients ont été revus avec unecul minimum d’un an. L’évaluation clinique porte sur le score deonstant et la satisfaction des patients.ésultats.— Nous déplorons 5 (15 %) complications postopératoiresinstabilité : 1 cas ; descellement itératif : 1 cas ; infection : 3 cas).e recul moyen après la réintervention est de 39 mois12—175).e score de Constant postopératoire moyen est pour l’ensemblee la série de 40,2/100 (gain = 23 pts). L’élévation antérieure activeEAA) passe de 53◦ à 90◦. On note que 73 % des patients sont satis-aits.orsque qu’une prothèse inversée a pu être remise en place, lecore de Constant est de 48,7/100, L’EAA est de 109◦ (gain 51◦).près conversion en HA le score de Constant est de 31/100 et l’EAAst de 70◦ (gain 18◦). Après résection-arthroplastie, on constate uneerte fonctionnelle (Constant et EAA).armi les patients porteurs d’une PIE, aucune différence n’a étéotée selon qu’une greffe ait ou non été utilisée lors de la réim-lantation glénoïdienne ou que la chirurgie ait été menée en 1 outemps.iscussion/conclusion.— Le descellement glénoïdien d’une prothèse

nversée est une complication rare et habituellement précoce. Leut de la chirurgie de reprise doit être de mettre en place uneouvelle glène inversée. Les résultats des conversions en HA sontécevants.

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éance du 8 novembre matin

raumatologie

30evenir à plus de 10 ans de recul des pertes deubstance osseuse diaphysaires d’origineraumatique traitées par mobilisation osseuse ouransfert osseux segmentaire selon Ilizarovhilippe Merloz ∗, Sébastien Hebben , Lucian Maftei , Arnaudodin , Nicolas Maisse , Michel Milaire , Jérôme Tonetti

CHU Albert-Michallon, BP 217, 38043 Grenoble cedex 09, France

Auteur correspondant.uinze patients ont été traités entre 1985 et 1995 pour une pertee substance osseuse (PSO) diaphysaire d’origine traumatique. Tousnt bénéficié, soit d’une mobilisation osseuse, soit d’un transfertsseux segmentaire décrits par Ilizarov.atients et méthode.— À la prise en charge initiale du traitemente la PSO (comprise entre 5 et plus de 10 cm) la moyenne d’âge étaite 36,8 ans (13—65). Les segments osseux concernés étaient le tibia10 cas), le fémur (4 cas) et l’humérus (1 cas). Neuf fois la PSO étaitnfectée, avec excision radicale d’emblé. La mobilisation osseusear compression/distraction monofocale a été faite dans 9 cas et leransfert osseux segmentaire dans 6 cas (au niveau tibial). Tous lesatients ont été revus avec un recul supérieur à 10 ans (24 ans poure recul le plus ancien).ésultats.— Tous les patients ont consolidé (29 mois en moyenne

[4 à 38 mois]). Hors changements de broches infectées, le

ombre d’interventions nécessaires pour obtenir cette consolida-ion a été de 2,5 interventions par patient (2 à 6 : corrections’axe, allongements, greffes osseuses complémentaires, séques-rectomies). Aucun patient n’a été amputé. Au final, il reste

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es séquelles chez 40 % des patients : équin du pied ; raideur duenou ; une fistule persistante sur un tibia. Les déviations d’axet les inégalités de longueur ont été corrigées. Quatre patientsnt repris le même travail qu’ils occupaient avant leur accidentnitial. Deux patients sur 15 seulement ont repris des activitésportives.iscussion.— Tous les patients ont consolidé y compris ceux quivaient un foyer d’ostéite initial. Tous ont pu conserver leurembre, mais au prix d’une consolidation qui a été longue. Les

équelles ne sont pas négligeables, mais elles permettent au patient’avoir une vie courante normale. Les patients (2 cas sur 6) quint bénéficié d’un transfert osseux segmentaire (tibia) ont dû rece-oir une greffe inter-tibiofibulaire (GITF) pour consolider le foyer’accostage distal.onclusion.— Le traitement des PSO d’origine traumatique parobilisation osseuse ou transfert osseux segmentaire présente

ertains avantages. La maitrise de l’infection est une condi-ion primordiale du succès. La technique de mobilisation osseusecompression/distraction monofocale) est bien adaptée au traite-ent des PSO inférieures à 5 cm. Les transferts osseux segmentaires

ont à réserver aux grandes PSO (10 cm au plus). L’associationd’autres techniques d’aide à la consolidation (greffe cortico-

pongieuse ou GITF au niveau du squelette jambier) reste possible.

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31stéosynthèse des reconstructions après perte deubstance osseuse segmentaire ou cavitaire. Étudeomparative des plaques, fixateurs externes etnclouageshierry Bégué ∗, Alain Charles Masquelet

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,rance

Auteur correspondant.es reconstructions des pertes de substance osseuses des membresont soit segmentaires ou cavitaires. Le recours à la technique de laembrane induite avec reconstruction en deux temps a démontré

on efficacité. Néanmoins, le type d’ostéosynthèse optimal resteontroversé de même que le principe d’une ostéosynthèse statiqueu dynamique pour favoriser la consolidation. Le but de ce travailst de comparer les différents modes d’ostéosynthèse en fonctiones sites de reconstruction.es auteurs rapportent les résultats d’une étude monocentrique de8 patients ayant été traités pour une reconstruction osseuse selona technique de la membrane induite, après perte de substancesseuse segmentaire ou cavitaire. Les lésions ont concernés desésions tibiales (27), fémorales (8), ou humérales (3). Les ostéo-ynthèses étaient réparties entre fixateur externe (27), plaque (9),u enclouage (2).es ostéosynthèses statiques ont démontré une meilleure effica-ité dans l’obtention d’une consolidation osseuse, quel que soite matériel utilisé (fixateur externe, plaque, clou). Le choix de’ostéosynthèse a été guidé par l’existence ou non d’une infec-ion plus que les conditions mécaniques locales. Les ostéosynthèsesynamiques n’ont pas démontré de supériorité en faveur de laonsolidation. La persistance d’une mobilité même minime est unacteur favorisant de pseudarthrose. Le nombre limité d’enclouagee la série n’a pas permis d’identifier de facteur favorisant ou défa-orable à cette ostéosynthèse.es résultats de l’étude conduisent à préférer les ostéosynthèses

igides et statiques dans les reconstructions osseuses segmentairesu cavitaires des pertes de substance des os longs selon la techniquee la membrane induite.

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