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Page 1: Différents phénotypes de rhinite allergique (RA) isolée (sans asthme) sont associés au bronchospasme induit par l’exercice (BIE) : l’étude française des 6 villes

A4 18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

pluridisciplinaire spécialisée pour une harmonisation des examenscomplémentaires et une meilleure prise en charge.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.013

3Différents phénotypes de rhiniteallergique (RA) isolée (sans asthme)sont associés au bronchospasme induitpar l’exercice (BIE) : l’étude francaisedes 6 villesD. Caillaud a, K. Horo a, N. Baiz b, S. Banerjee b, D. Charpin c,F. Lavaud d, F. De Blay e, C. Rahérison f, I. Annési-Maesano b

a Service de pneumologie, Clermont-Ferrand, Franceb Équipe Épidémiologie UMR-S 707, Paris, Francec Service de pneumologie, Marseille, Franced Service de pneumologie, Reims, Francee Service de pneumologie, Strastbourg, Francef Service de pneumologie, Bordeaux, France

Introduction.— Le BIE est fréquent chez l’asthmatique. Cependant,la relation entre le BIE et la rhinite isolée est controversée.Méthodes.— Sept milles huit cent quatre-vingt-un enfants avec unâge moyen de 10 ans ont eu un test d’effort de 6 minutes. Leurparents ont rempli un questionnaire standardisé concernant lessymptômes d’asthme et de rhinite allergique (rhino-conjonctiviteannée : RCA, rhume des foins-vie : RFV, et le score pour la rhi-nite allergique (SFAR ≥ 7) comme marqueur de rhinite allergiqueannée). Le BIE était défini par une chute du peak flow ≥ 15 % aprèsl’exercice.Résultats.—Deux cents vingt-sept (3,33 %) des 6813 enfants ont pré-senté un BIE. Les odd-ratios [intervalle de confiance 95 %] pour lesdifférents phénotypes de RA en l’absence d’asthme étaient de 1,56[0,92—2,63] pour le RFV, 1,97 [1,16—3,35] pour la RCA et de 1,84[1,16—2,91] pour un SFAR ≥ 7. Les résultats étaient inchangés aprèsajustement pour les facteurs de confusion. L’analyse en corres-pondance multiple montrait que le BIE, bien que relié à l’asthme,constituait une entité distincte. Le BIE n’était pas significativementassocié à des antécédents familiaux d’asthme.Conclusion.—Dans un échantillon important d’enfants d’âge scolairede la population générale, les différents phénotypes de RA sontassociés au BIE, indépendamment de l’asthme. Le BIE, bien querelié à l’asthme, semble constituer une entité séparée.

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4L’atopie est-elle associée auxévènements immunologiques etallergologiques chez les transplantésrénaux ?P. Schmitt a, V. Vuiblet b, S. Sanchez c, S. Lavaud b, O. Toupance b,F. Lebargy a, G. Deslée a, F. Lavaud a, J.M. Perotin a

a Service de pneumologie, CHU de Reims, Reims, Franceb Service de néphrologie, CHU de Reims, Reims, Francec Pôle de recherche, CHU de Reims, Reims, France

Introduction.— Le profil immunitaire Th1/Th2 des patients trans-plantés rénaux pourrait être associé à leur profil évolutifpost-transplantation.Objectif.— L’objectif de cette étude rétrospective était de déter-miner si le profil de sensibilisation allergénique pré-transplantationrénale était associé à la survenue d’évènements immuno-allergiques dans une population de patients transplantés rénaux duCHU de Reims.Méthodes.— Les résultats des tests cutanés et des dosages d’IgEspécifiques pré-transplantation et les évènements allergiques et

immunologiques (rejet, allo-immunisation, sur-immunisation) post-transplantation étaient analysés. Une sensibilisation était définiepar au moins un test cutané ou un dosage d’IgE positif.Résultats.— Cent dix-sept patients étaient inclus, d’âge moyen51 ans. Vingt pour cent étaient sensibilisés. Une nouvelle aller-gie alimentaire et 81 évènements immunologiques étaient décrits :25 rejets, 39 nouvelles allo-immunisations anti-HLA, 17 cancers ouinfections opportunistes. Les patients sensibilisés et non sensibilisésn’étaient pas différents en termes de survenue d’évènements aller-gologiques (6 % vs 0 %), de rejets (22 % vs 21 %), d’apparition d’unnouvel anticorps anti-HLA (36 % vs 34 %), de la réponse au traitementimmunosuppresseur (taux des sous-populations lymphocytairesCD4+, CD8+, CD19+) et du nombre d’infections opportunistes et decancer (9 % vs 15 %).Conclusion.— Le profil de sensibilisation pré-transplantion nesemble pas lié au profil évolutif post-transplantation dans notreétude, faisant discuter l’intérêt d’un bilan allergologique systéma-tique chez ces patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.015

5Apport de la fibroscopie avec LBAdans les toux chroniques réfractairesde l’adulte: à propos de 42 casR. Escamilla , C. Hermant , G. Plat , D. Brouquieres , T. Lamon ,M.B. Delisle , A. DidierCHU Rangueil-Larrey, Toulouse, France

La toux chronique réfractaire pose un difficile problème.En l’absence d’un diagnostic étiologique, la toux est sou-vent considérée comme psychogène et la réalisation d’examenscomplémentaires inutile. Nous rapportons notre expérience de lafibroscopie chez les patients avec une toux évoluant depuis plus de5 ansPatients et méthodes.— Quarante-deux patients non-fumeurs,33 femmes, 9 hommes (61 ± 8 ans) ont bénéficié d’une endoscopiebronchique en raison d’une toux chronique réfractaire évoluantdepuis plus de 5 ans. La toux était considérée comme idiopathiqueen raison de la négativité de bilans exhaustifs ou l’existence defacteurs associés dont la prise en charge n’a eu aucun impact. Lafibroscopie a été réalisée sous AG: des biopsies bronchiques ont étésystématiques ainsi qu’un LBA.Résultats.— L’aspect macroscopique était normal chez 22 patients.Il a été observé 12 fois une dyskinésie, majeure dans 5 cas, 16 foisune inflammation diffuse. L’examen anatomopathologique étaitnormal chez 13 patients. Il montrait 12 fois une inflammation nonspécifique et 14 fois une métaplasie avec une dysplasie modérée3 fois. Chez 15 patients (30 %), le LBA a été irréalisable. Sur les27 LBA analysés, 19 (70 %) étaient anormaux avec 7 alvéolites lym-phocytaires, 10 neutrophiliques, 2 mixtes. Douze patients avaientune inflammation bronchique et une alvéolite.Discussion.— Chez les patients avec une toux réfractaire évoluantsur une longue durée, on retrouve fréquemment une inflamma-tion trachéobronchique mais également alvéolaire. Conséquence oucause de la toux, leur découverte est un argument contre une ori-gine purement psychogène de la toux et pose le problème de leurtraitement.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.016

6Faisabilité et bénéfices de laréhabilitation respiratoireambulatoire chez des asthmatiquessévères avec obstruction bronchiquefixée

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