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Page 1: Diminution de l’expression des récepteurs FceRI dans l’asthme persistant sévère non atopique traité par omalizumab. Pour le groupe NATAIR

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Affiches scientifiques — 1re partie

Introduction.— Le traitement de l’asthme est basé essentiellementsur les aérosols qui, malgré les textes clairs de droit religieux musul-man (fatwa), stipulant qu’ils ne rompent pas le jeûne, sont souventinterrompus pendant le mois de ramadan perturbant ainsi la priseen charge du patient asthmatique.Objectifs.— Étudier le comportement des asthmatiques de lacommunauté musulmane et évaluer le contrôle de la maladie pen-dant le mois de ramadan.Patients et méthodes.— Nous rapportons 67 dossiers de patientsasthmatiques vus en consultation à l’hôpital Moulay Youssef pendantle mois de ramadan de l’an 2011 (1432 hijri).Résultats.— Cinquante-huit pourcent de nos patients sont de sexemasculin, l’âge varie entre 13 et 65 ans avec une moyenne de39 ans, 78 % de nos patients sont sous traitement de fond, le resteest sous traitement symptomatique seul. Quarante-deux pourcentconsultent aux urgences et 58 % sont vus en consultation desuivi.Dix-huit pourcent de nos patients ont arrêtés leur traitement defond pendant le ramadan, 46 % rapportent une prise irrégulièreavec plusieurs oublis et 36 % rapporte une prise régulière, 64 % deces derniers disent modifier leur schéma thérapeutique en utili-sant les aérosols seulement après rupture du jeûne. À la question« est ce que les aérosols rompent le jeûne » 47 % répondent paroui, 53 % par non. Parmi ces derniers, 32 % avaient des doutes surl’absence d’objection religieuse. Enfin, l’évaluation du contrôlede l’asthme révèle un asthme non contrôlé dans 39 % chez desmalades qui étaient bien contrôlés dans les trois mois précédant leramadan.Conclusion.— Cette étude souligne l’importance de l’éducation del’asthmatique qui jeûne pendant le ramadan afin d’éviter l’arrêt oula modification du schéma thérapeutique nécessaire à l’obtentiond’un contrôle optimal de la maladie.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.188

128La rhinite allergique au Maroc : à propos de1450 casR. Bouchentouf a, M. Touati b, Z. Yasser a, M.A. Aitbenasser a

a Service de pneumologie, hôpital Militaire Avicenne, Marrakech,Marocb Service d’ORL, hôpital Militaire Avicenne, Marrakech, Maroc

Introduction.— La rhinite représente le motif prédominant deconsultation en allergologie de part son inconfort et ses répercus-sions sociales et personnelles pour le patient.But.— Préciser la prévalence de la rhinite allergique et ses associa-tions cliniques et étudier son profil allergénique.Patients et méthodes.— Sur 2582 patients qui ont consulté pour sus-picion d’allergie au service de pneumologie de l’hôpital MilitaireAvicenne, 1858 avaient une rhinite, soit 72 % des consultants.Résultats.— Le diagnostic d’allergie a été retenu chez 1450 patientssoit 78 % des patients rhinitiques, répartis en 464 enfants et986 adultes dont 468 femmes. Parmi ces patients, la rhinite était iso-lée dans 18,9 % des cas. Les associations les plus fréquentes étaientavec l’asthme dans 36,2 % des cas, puis la conjonctivite dans 22,4 %des cas. L’association asthme-rhinite-conjonctivite a été observéedans 22,5 % des cas. Concernant le profil allergénique, les tests cuta-nés étaient positifs chez 1088 patients (soit 75 %). Nous avons mis enévidence une prédominance de la sensibilisation aux acariens (68 %des tests positifs), suivie des pollens (42,4 %), des poils d’animaux(22,4 %), des blattes (20,3 %) et des moisissures (9,8 %).L’allergie aux acariens est surtout retrouvée dans l’association

asthme-rhinite dans 72 %, alors que celle aux pollensest plus fréquente dans la rhino-conjonctivite dans 51 %de cas.

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onclusion.— La rhinite est sans conteste le symptôme majeurn cause dans l’allergie. Elle est souvent associée à l’asthme.’allergie aux acariens est surtout retrouvée dans l’associationsthme-rhinite, alors que celle aux pollens est plus fréquente dansa rhino-conjonctivite.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.189

29iminution de l’expression des récepteurs FceRIans l’asthme persistant sévère non atopiqueraité par omalizumab. Pour le groupe NATAIR. Garcia a, A. Magnan b, R. Chiron c, M. Molimard d, V. Le Gros e,. Humbert a

Hôpital A. Béclère, Clamart, FranceHôpital G. & R. Laënnec, Nantes, FranceHôpital A. de Villeneuve, Montpellier, FranceCHU de Bordeaux, Bordeaux, FranceNovartis Pharma, Rueil-Malmaison, France

ntroduction.— Le rôle des IgE dans l’asthme pourrait être indépen-ant du statut atopique.ut.— Évaluer, dans l’asthme persistant sévère non atopique,’expression des récepteurs de haute affinité des IgE (FceRI) sur lesasophiles & cellules dendritiques (pDC2) circulants sous traitementnti-IgE (omalizumab).éthode.— Essai clinique contre placebo (pbo), randomisé enouble aveugle, sur deux groupes d’asthmatiques persistantsévères non atopiques, mal contrôlés malgré un corticoïde inhalé àorte dose et un B2-agoniste de longue durée d’action. L’expressionceRI était mesurée par cytométrie de flux, avant puis après6 semaines de traitement.ésultats.— Quarante et un patients, 20 omalizumab/21 pbofemmes : 63,4 % ; âge moyen 54,8 ans ; VEMS moyen 66,3 %e la théorique ; IgE totales moyennes 156 UI/mL). Les varia-ions moyennes (± ET) versus valeur initiale de l’intensitée l’immunofluorescence des récepteurs FceRI sur les baso-hiles/pDC2 étaient respectivement de − 84,4 ± 17,8 %*/56,7 ± 19,7 %* sous omalizumab et + 27,7 ± 87,9 %/+ 24,8 ± 111,7 %

ous pbo (*p < 0,001 vs pbo). Les changements moyens (± ET) desde basophiles/pDC2 exprimant les récepteurs FceRI étaient

e − 15,8 ± 20,6 %**/− 45,9 ± 33,0 %** sous omalizumab et0,4 ± 8,0 %/ + 25,8 ± 80,1 % sous pbo (**p < 0,001 vs pbo). Il

’y avait pas de corrélation entre l’expression des récepteurs FceRIt la réponse clinique au traitement. L’incidence des événementsndésirables était similaire dans les deux groupes.onclusion.— Sous omalizumab, l’expression des récepteurs FceRIiminue significativement sur les basophiles et cellules dendritiquese l’asthmatique persistant sévère non atopique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.190

30omment les asthmatiques marocainesèrent-elles leur environnement domestique ?. Oualil , H. Laaraj , Y. Gharbaoui , I. Rhorfi , A. Abid ,. Alaoui-Tahiri

Service de pneumologie, l’hôpital militaire HMIMV, Rabat, Maroc

ntroduction.— L’environnement domestique contient de nom-reuses particules pneumoallergènes. L’éviction de tels facteursméliore le contrôle de l’asthme. L’éducation thérapeutique aide

es patients à acquérir ou maintenir les compétences nécessairesour gérer leur environnement intérieur.bjectifs.— Connaître les différentes mesures d’élimination desneumallergènes, menées par les asthmatiques marocaines en vue

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