Transcript
Page 1: Efficacité des thérapeutiques antithrombotiques dans le syndrome métabolique et chez l’obèse

edcdédladtedds

h

SEdG

MaLtufCtlrbttlcmngdssPt

Séances communes avec les sociétés

Nouvelle Société francaise d’athérosclérosevendredi 22 mars 2013 — 17h00 — 18h30)Syndrome métabolique, obésité et thrombose

SCS 55Épidémiologie du risque artériel et veineuxthrombotique dans l’obésitéV. DurlachPôle cardio-thoracique et neurologique, CHU de Reims, Reims,France

Mots clés : Syndrome métabolique ; Thrombose veineuse ;Thrombose artérielleNous sommes actuellement confrontés à une évolution épidémiquede l’obésité touchant à la fois les pays développés et émergeants. Lesurpoids (IMC > 25 kg/m2) et l’obésité abdominale (IMC > 30 kg/m2)associent variablement dans le cadre du syndrome métaboliqueune série d’anomalies cliniques et biologiques (intolérance auglucose ou diabète de type 2, hypertension artérielle, hypertri-glycéridémie à jeun et post-prandiale, hypo-HDLémie, troublesde la coagulation. . .) qui contribuent à majorer la prévalence etl’incidence des évènements thrombotiques artériels (syndromescoronariens aigus, accidents vasculaires cérébraux) et veineux(thromboses veineuses profondes, embolies pulmonaires). L’excèsd’adiposité viscérale, par des mécanismes qui sont discutés, favo-rise l’augmentation de la morbidité et de la mortalité des patientsobèses et les évidences seront ici présentées. Il s’agit une ques-tion de santé publique majeure, ce d’autant que ce surcroît derisque athéro-thrombotique peut-être réduit par la perte de poidsainsi que le montrent les résultats spectaculaires de la chirurgiebariatrique. Ceci illustre l’intérêt de l’identification et de la priseen charge précoce des facteurs de risque communs à la thromboseartérielle et veineuse.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.171

SCS 56Syndrome métabolique, obésité et thrombose :mécanismes physiopathologiquesP.-E. MorangeLaboratoire d’hématologie, CHU Timone, UMR Inserm 1062,13385 Marseille cedex 5, France

Mots clés : Syndrome métabolique ; Athérothrombose

Le syndrome métabolique est une entité clinicobiologique compor-tant une obésité de type androïde (correspondant à uneaccumulation de graisse au niveau viscéral), des désordres dumétabolisme glucido-lipidique et une hypertension. Ce syndrome

umc

h

101

st un facteur de risque établi de diabète de type 2 mais aussi’athérothrombose. La physiopathologie de cette association estomplexe. Le syndrome métabolique affecte la thrombogénicitéu sang circulant. En dehors de ces effets sur les plaquettes, untat procoagulant et hypofibrinolytique a été identifié. Parmi lesésordres de l’hémostase observées dans le syndrome métabolique’augmentation importante des taux circulants de l’inhibiteur desctivateurs du plasminogène de type 1 (ou PAI-1), inhibiteur clée la fibrinolyse, est l’anomalie la plus documentée. La dysfonc-ion endothéliale est de plus un élément essentiel de la relationntre syndrome métabolique et athérothrombose. La combinaisone ces mécanismes prothrombotiques contribue à l’augmentationu risque cardiovasculaire observé chez les individus présentant unyndrome métabolique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.172

CS 57fficacité des thérapeutiques antithrombotiquesans le syndrome métabolique et chez l’obèse. Cayla

Service de cardiologie, CHU de Nîmes, Nîmes, France

ots clés : Syndrome métabolique ; Obésité ; Traitementntithrombotiquee syndrome métabolique et l’obésité constituent deux comorbidi-és qui se caractérisent par leur fréquence et par leur association àne augmentation du risque cardiovasculaire. Une altération de laonction plaquettaire a été documentée chez le patient diabétique.ette altération se traduit sur le plan biologique par une hyperac-ivité plaquettaire résiduelle plus fréquente sous traitement. Sure plan clinique, les bénéfices de l’aspirine en prévention primaireestent controversés avec des études contradictoires. Les donnéesiologiques récentes sont en faveur chez certains patients diabé-iques d’une inefficacité biologique de l’aspirine en rapport avec unurn over plaquettaire élevé, suggérant la possibilité de fractionneres doses d’aspirine. Pour le clopidogrel, les bénéfices de ces médi-aments apparaissaient dans de nombreuses études cliniques, moinsarqués chez les patients diabétiques en comparaison aux patients

on diabétiques. Parmi les nouveaux inhibiteurs P2Y12, le prasu-rel semble apporter un bénéfice tout particulier chez le patientiabétique, il a montré dans l’étude TRITON TIMI 38 en comparai-on au clopidogrel une nette réduction des critères ischémiquesemblant plus marqués que dans la population non diabétique.arallèlement au diabète, le poids semble jouer un rôle impor-ant, le BMI a été retrouvé dans de nombreuses études comme

n facteur modulant la réponse biologique des antiplaquettairesais peu de données sont disponibles sur d’éventuelles implications

liniques.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.12.174

Recommended