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Affiches discussion

B.-H. Mbatchou Ngahane a, E. Afane Ze b, H. Luma a, C. Chebu a

a Hôpital général, médecine interne, Douala, Camerounb Service de pneumologie, hôpital Jamot, Yaoundé, Cameroun

La pollution de l’air à l’intérieur des habitations est responsable de1,6 millions de décès annuels. En Afrique, 700 millions de personnesutilisent les bio combustibles comme source d’énergie domestique.Le but de ce travail était de décrire les symptômes respiratoires etdes anomalies spirométriques chez les femmes exposées à la fuméede cuisine.Il s’agit d’une étude transversale analytique ayant comparé ces ano-malies chez les femmes exposées exclusivement à la fumée liée à lacombustion du bois à celles d’autres femmes (non exposées) utili-sant d’autres bio combustibles comme le charbon, le gaz et le fourélectrique.De mars à juillet 2012, nous avions recruté 145 exposées et 155 nonexposées dans une zone semi-urbaine de la ville de Bafousssam auCameroun. L’âge moyen était de 53 ans chez les exposées et de49 ans chez les non exposées. Les durées moyennes d’expositionétait de 40 ans chez les exposées et de 35 ans chez les non expo-sées. La dyspnée d’effort et les symptômes de bronchite chroniqueétaient observés respectivement chez 22 % et 7,6 % des femmesexposées contre 5,2 % et 0,6 % chez les non exposées. L’analyse desdonnées spirométriques montrait un VEMS moyen de 2085 mL chezles exposées contre 2740 mL chez les non exposées (p < 10—4). Deuxfemmes (1,6 %) exposées à la fumée de feu de bois présentaient unebroncho-pneumopathie chronique obstructive tandis qu’aucun casn’était observé chez les non exposées.L’exposition à la fumée de feu de bois est associée à la survenuedes symptômes respiratoires et à une altération de la fonction res-piratoire. Des sources d’énergie autres que le bois devraient dansla mesure du possible être conseillées pour la cuisson en Afriquesubsaharienne.

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AD05 - Épidémiologie, prévention, pathologieprofessionnelle

97Épidémiologie de l’asthme dans la wilaya d’AlgerR. Khelafi a, F. Skander b

a CHU Béni-Messous, Alger, Algerieb CHU Béni-Messous, Alger, Algérie

Introduction.— La prévalence de l’asthme dans la population géné-rale de la Wilaya d’Alger a été analysée dans le cadre d’une étudeplus vaste sur la consommation de tabac et de la santé respiratoire.Méthode.— Il s’agit d’une étude par questionnaire réalisée auniveau des ménages sur un échantillon aléatoire à 3 degrés (lacommune, le district, le ménage). Elle a intéressé tous les occupantsdes ménages âgés de 11 ans et plus (234 jeunes âgés de 11—14 anset 2166 adultes âgés de15 ans et plus). Les personnes âgées de plusde 21 ans (1800) ont bénéficié d’une spirométrie.Résultats.— La prévalence de l’asthme est de 4,7 % chez les11—14 ans et de 5,9 % chez les sujets plus âgés. La différence enfonction du sexe n’est observée que chez les 15 ans et plus, avec uneprévalence plus importante chez les femmes (7,5 % contre 4,5 %). Lafréquence de l’asthme diminue avec l’âge dans les deux sexes. Les11—14 ans asthmatiques sont non-fumeurs, alors que les plus âgés

ont une consommation non négligeable. Les femmes asthmatiquessont aussi souvent fumeuses qu’au niveau de la population générale(6,3 % contre 6,6 %) alors qu’une différence significative est obser-vée chez les hommes (28 % contre 35,4 %). L’obstruction bronchique

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valuée par la spirométrie est retrouvée chez 6,9 % des asthma-iques âgés de plus de 21 ans. Le taux de patients traité est de 82 %hez les jeunes et 71,3 % chez les adultes.onclusion.— La prévalence de l’asthme dans la wilaya d’Alger, augmenté cette dernière décennie aussi bien chez les jeunes (3,6 %ontre 4,7 %) que chez les adultes (3,4 % contre 5,9 %), l’obstructionronchique qui reflète la sévérité de l’asthme est rare et le traite-ent de fond est plus fréquemment prescrit chez les jeunes que

hez les adultes.

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8xygénothérapie de longue durée en France

. Fuhrman , M. Boussac-Zarebska , M.-C. DelmasInstitut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

bjectifs.— Décrire les caractéristiques des personnes traitées parxygénothérapie de longue durée (OLD) en France et l’évolutionepuis 2006.éthodes.— Données issues de l’échantillon généraliste des béné-ciaires (EGB) qui couvre 1/97e des bénéficiaires de l’assurancealadie (AM). L’analyse a porté sur les 2272 adultes de l’échantillon

ssurés du régime général (≥ 20 ans) ayant eu au moins un rembour-ement de prestation d’OLD entre 2006 et 2011.ésultats.— En 2011, l’oxygénothérapie seule représentait 70 % duombre de forfaits hebdomadaires remboursés par l’AM. Les autresorfaits concernaient une OLD associée à une ventilation assistée23 %) ou à une PPC (7 %). En 2011 2,6‰ des adultes (hommes 3,0‰ ;emmes 2,3‰) bénéficiaient d’un traitement par OLD. L’âge moyentait de 72,7 ans. Près de la moitié des personnes étaient prises enharge en affection longue durée (ALD) pour maladie respiratoirechapitre J de la CIM 10). Entre 2006 et 2011, le taux annuel de pré-alence standardisé sur l’âge a augmenté (+ 2,9 % par an chez lesommes ; + 6,7 % chez les femmes ; p < 0,001). L’incidence de miseous OLD était de 0,8‰ en 2011, la variation 2006—2011 n’étaitas statistiquement significative (hommes + 0,5 %/an ; femmes4,0 %).

a médiane de survie des personnes mises sous OLD en 2007 ou008 était de 27 mois : 58 mois chez les personnes prises en chargen ALD pour maladie respiratoire, 19 mois pour les autres.onclusion.— Le nombre de personnes traitées par OLD augmente :

es parts respectives de l’augmentation des prescriptions et de’amélioration de la survie restent à préciser. Les données de l’EGBffrent une perspective intéressante pour l’épidémiologie descrip-ive des personnes sous assistance respiratoire à domicile.

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9sthme professionnel dû ammoniumsuaternaires : analyse de 16 cas démontrés par teste provocation bronchique positif au chlorure deidécyl diméthyl ammonium.-M. Renaudin a, B. Sbinné b, F. De Blay c

Centre hospitalier E. Durkheim, Épinal, FrancePôle de pathologie thoracique, CHRU Strasbourg, Strasbourg,rancePôle de pathologie, CHRU Strasbourg, Strasbourg, France

ntroduction.— Les ammoniums quaternaires (AQ) présents dans lesétergents et désinfectants représentent une étiologie émergente’asthme professionnel (AP). Cependant, les publications de test de

rovocation bronchique (TPB) démontrant leur rôle sont rares.bjectif.— Analyser les caractéristiques cliniques de patients ayantn AP aux AQ avec TPB positif au chlorure de didécyl diméthylmmonium (CDDA).

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