Explications concernant l’utilisation de ce livre
pendant le rallye
Les signalétiques dans la ville de Strasbourg étant peu nombreuses, voici un livre avec les
signalétiques nécessaires pour répondre à certaines questions du rallye.
Inutile de passer votre temps dans ce livre, la plupart des questions sont des questions
d’observation in-situ. Les signalétiques de ce livre ne seront nécessaires que lorsque vous trouverez
une question suivie d’un astérisque dans vos questionnaires. *
Celles-ci sont dans l’ordre où vous en aurez besoin sur le parcours, sauf la première signalétique
« connaissances générales sur Strasbourg » qui sert d’introduction mais qui vous sera utile pour une
des questions de l’étape 2.
Nota: Vous trouverez à la fin de ce livre un plan de Strasbourg avec le signalement des toilettes
publiques, hélas peu nombreuses.
Connaissances générales sur Strasbourg
Généralités Maire actuel : M Roland Ries
Grande Ile classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988
Strasbourg est la 7ème ville de France
Population de Strasbourg : 276 867 habitants (recensement 2007)
Population de la Communauté Urbaine de Strasbourg : 474524
(recensement 2007)
La Communauté Urbaine de Strasbourg se compose de 28 communes
(313.92 Km²)
Du nord au sud : 28 km / D’est en ouest : 16 km / Altitude au pied de
la Cathédrale : 143,70m
Superficie de Strasbourg : 78,27km2 – latitude : 48°35’nord –
longitude : 7°45’est
Strasbourg se situe à 502 km de Paris
Il existe environ 200 ponts à Strasbourg
La Communauté Urbaine de Strasbourg compte environ 80 églises
Villes jumelées : Stuttgart, Dresde, Leicester, Boston, Ramat Gan, Fès,
Douala, Jacmel (Haïti), Vologda (Russie).
Depuis 1992 : Strasbourg est le siège de l’ENA (Ecole Nationale
d’Administration).
Institutions européennes Conseil de l’Europe
Date de création : 1949.
Date de construction du Palais de l’Europe : 1977
Architecte : Henri Bernard.
47 pays membres en 2011.
Strasbourg compte 30 consulats et 46 représentations permanentes des
pays membres du Conseil de l’Europe en 2011.
Parlement Européen
Date de création : 1958 (1ère mention d’un parlement européen).
Date de construction : 1998.
Architecte : Architecture Studio Europe.
27 pays membres / 785 députés en 2011.
Cour Européenne des Droits de l’homme : créée le 21 janvier 1959
(construction : 1995 / architectes : R. Rogers & Partners)
Un survol historique… 12 avant JC : Les Romains installent un camp militaire sur le site d’ARGENTORATUM
En 496 après JC : Clovis rattache à la Francie Argentoratum, qui devient STRATEBURGUM « le château des routes »ou « la ville des routes »
En 842 : Serments de Strasbourg ; assistance mutuelle entre Charles le Chauve et Louis le Germanique.
1518 : Les thèses de Luther sont placardées sur la cathédrale, elles introduisent la Réforme à Strasbourg.
1618 – 1648 : Guerre de Trente ans.
1648 : Traité de Westphalie. L’Alsace est rattachée à la Couronne de France sauf Strasbourg et Mulhouse.
1681 : Conséquence indirecte de la guerre de Trente ans perdue par le Saint Empire, Strasbourg est rattachée à la France de Louis XIV.
1785 : Affaire du collier de la Reine .Le Cardinal de Rohan, prince évêque de Strasbourg, est victime d’une escroquerie alors qu’il tente d’acquérir un collier en vue de l’offrir à Marie-
Antoinette.
1793 : La cathédrale menacée de destruction partielle est transformée en signal révolutionnaire grâce à un immense bonnet rouge de tôle hissé au sommet de la flèche.(enseigne située au
24 place de la cathédrale)
1870 : Capitulation de Strasbourg après le siège prussien d’août-septembre.
10 mai 1871 : Annexion de l’Alsace à l’empire allemand. Traité de Francfort : nouveau rôle pour Strasbourg de capitale du « Reichsland » d’Alsace Lorraine.
1918 : Libération de Strasbourg le 22 novembre par les troupes françaises conduites par le Général Gouraud.
1940 : Le 18 juin les troupes allemandes entrent dans Strasbourg évacué. Annexion de l’Alsace au Reich et retour des réfugiés.
1944 : Libération de Strasbourg le 23 Novembre par la 2ème Division Blindée du Général Leclerc.
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Le premier nom de la ville fut, en celtique,
Argentorate, romanisé en Argentoratum (IIe
siècle). L’étymologie de ce terme est discutée,
certains y voyant un lien avec la Grande
déesse celte, dont Argantia est un des
épithètes et qui est identifiée avec la lune.
L’acception la plus courante voudrait que la
racine celtique
*arganto- (argent, luisant) renvoie à la couleur
et la brillance argentée d'un cours d'eau, en
l'occurrence de l'Ill).
*rate de rāti désigne une levée de terre ou
une fortification. Cette hypothèse affirme donc
qu'Argentoratum est l'enceinte sur l'Argenta, in
extenso la cité de la rivière, du fleuve. Ce nom
était alors en parfaite cohérence avec la
perception de ce lieu frontière, situé à
proximité du Rhin, partie intégrante du réseau
de camps défendant le nord de l’empire
romain.
Puis, à la suite de son intégration dans l'entité
germanique, cette ville n'était plus frontalière,
mais au cœur du réseau des cités
allemandes. Sa perception n’était dès lors
plus sur un axe fluvial et orienté nord-sud,
mais routière et sur un axe est-ouest.
Strasbourg était en effet au niveau d’un des
rares ponts permettant de franchir le Rhin et
de ce fait placée sur une route majeure est-
ouest. Son nom évolua alors en Straßburg, le
château (die Burg, bâtiment fortifié) sur la
route (die Straße), issu de Stratiburg nom
antérieur en haut-allemand mentionné pour la
première fois au VIe siècle par saint Grégoire.
Il est aussi traduit « la ville des routes ».
La commune est appelée Strassburg ou
Straßburg en allemand et Strossburi en
alsacien.
Du nom de Strasbourg dans l’antiquité
Selon la légende, l'ancêtre de Strasbourg, la bonne Argentorate, est Trébéta, fils de
Sémiramis, père supposé des Trévires (Celtes de Trève) et des Triboques (Celtes de
basse Alsace). Archéologues et historiens ont fait justice de ce mythe et nous
ramènent au niveau des fouilles, qui racontent que L'histoire de Strasbourg
accomplit ses premiers pas dans les traces parmi les plus anciennes de la présence
de l'homme en Rhénanie, il y a 700 000 ans.
Aux origines de Strasbourg ? Avant que les Romains ne prennent les choses en
mains (-12 avant Jésus Christ) et ne créent Argentoratum, il y avait, sinon
Argentorate bourgade celtique, du moins déjà une activité permanente précédée
d'occupations sporadiques et successives par des groupes humains variés.
Placé idéalement au cœur du fossé rhénan, le site offre un accès sud-nord
relativement facile, le Rhin se trouvant pourvu sur ses deux rives de voies terrestres.
Axe privilégié de la pénétration romaine vers le nord, le Rhin a été au Haut Moyen
Age, au 12e et 13e siècles, à la Renaissance, l'épine dorsale d'une aire culturelle,
économique s'étendant d'Italie du Nord aux Pays-Bas. Cette région reste aujourd'hui
la plus industrieuse et la plus densément peuplée d'Europe.
Au global, un site équilibré entre les fertiles terres de loess et le Rhin. Les forêts
seront défrichées, les arbres abattus, plusieurs hameaux s'établiront sur ces terres
agricoles.
Pêcheurs, chasseurs, voyageurs hardis, fuyards s'aventureront sur ce site plutôt
inhospitalier, mais Argentorate, établissement celte et ancêtre de Strasbourg ne
précédera que de peu la naissance d'Argentoratum, camp romain. L'histoire, les
histoires de Strasbourg vont commencer...
En fait, c'est le général romain Drusus, frère de Tibère, le futur empereur qui est le
père-fondateur d'Argentoratum et Strasbourg devrait s'appeler...Drusenheim.
Drusus fit construire plus de cinquante forteresses le long du Rhin. Ces
forteresses, ce sont les castella Drusi, les forts de Drusus, établis de la Suisse à la
Hollande et constituant une sorte de ligne Maginot avant l'heure. Cela se passe
vers -12, -16 avant Jésus-Christ. Il est possible de supposer que l'Argentorate
augustéenne comptait cinq ou six mille habitants, pour une grande part d'ailleurs
étrangers au pays et n'étant pas destiné à s'y établir. Il va donc de soi que cette
bourgade avait dès cette époque un caractère très cosmopolite, et quelque peu
instable. 4
Du nom de Strasbourg dans l’antiquité (fin) Les légions vont maintenant se succéder dans ce qui est devenu un camp de légionnaires. Une
période de croissance et et de relative prospérité s'installe dans l'agglomération militaire et civile.
Celle-ci prend peu à peu des proportions qui correspondent à l'actuelle ellipse insulaire. Les tribus
germaniques, dont les Suèves, se soumettent à la paix romaine. Désormais, la frontière de l'empire
romain se trouvait projetée vers l'est, au-delà de la Forêt-Noire. Jusque dans les années 260 après
J.C., Argentoratum devient la base arrière logistique la plus importante des Romains.
Dans la nouvelle civilisation qui s'élabore aux confins de la décadence prochaine de l'Empire
romain, Strasbourg est l'un des creusets ardents où se fondent les éléments adverses d'un nouveau
monde. En 352, Alamans et Francs détruisent totalement une quarantaine de places fortes sur le
Rhin dont Strasbourg. Mais Rome, décida de reconquérir Argentoratum pour chasser les Alamans
de Gaule. Le César Julien, appelé l'Apostat, défit les troupes alamanes en l'an 357. L'Empire romain
connaît, grâce à cette bataille, un court répit. La ville d'Argentoratum est en partie restaurée.
Mais en 406, une véritable trombe ethnique se déverse, à Mayence, par-delà le Rhin. Sous la
poussée des Huns, les Burgondes, Vandales, Suèves se ruent sur la Gaule.
C'est Attila qui détruisit définitivement la ville en 451. Après le passage dévastateur des Huns, les
Alamans s'établirent en maîtres dans la région. Pendant plusieurs décennies, L'histoire perd toute
trace d'Argentoratum.
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Les toits du quartier de la petite France
Dans ce quartier, des toits couverts de la traditionnelle tuile en queue de castor surmontent des maisons aux poutrages apparents et
croisés de la fin du XVIe siècle. Ils sont ouverts par des galeries, longues lucarnes traînantes ou rampantes le long des murs
gouttereaux, sous lesquelles les tanneurs faisaient sécher les peaux. En effet, les membres de la douzième corporation aux « deux
grattoirs croisés » s’approvisionnaient à la Grand Boucherie, lavaient et grattaient les peaux dans l’eau de la rivière ou le fossé des
Tanneurs, avant de les suspendre sous les toits.
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Les maisons alsaciennes à Strasbourg
Dans les villes entourées d'enceintes comme à Strasbourg, les surfaces
constructibles sont limitées. Les maisons sont donc proches les unes
des autres et les rues très étroites. La nécessité de loger de nombreux
habitants sur une surface restreinte oblige à construite en hauteur en
utilisant l'encorbellement qui peut déborder de 90 cm, et qui permet
l'édification de plusieurs étages à pans de bois.
Le rez-de-chaussée est toujours en maçonnerie et les portes et fenêtres
sont encadrées de pierres de taille.
La maison urbaine est plus ornée que la maison rurale. Oriels, poteaux
corniers sculptés, galeries de balustres en bois tourné, allèges très
soignées, chaises curules ou de croix de Saint André enrichissent les
bâtiments officiels, auberges, poêles ou maisons bourgeoises.
Les toits très pentus, aux nombreuses lucarnes rampantes assurant
l'éclairage et l'aération des combles, servaient d'endroit de stockage de
denrées, et comme à Strasbourg dans les maisons des tanneurs, de
lieux de séchage des peaux.
Les caves en raison de la proximité de la nappe phréatique n'étaient pas
le lieu adapté à la conservation des victuailles.
L'ossature de la maison alsacienne est formée de colombages. Les
conifères sont plus fréquemment utilisés dans les plaines et le chêne à
proximités des forêts. Mais le choix de l'essence est aussi fonction de la
richesse du propriétaire. On retrouve fréquemment sur les cotés visibles
de la rue un poutrage en chêne et sur l'arrière un poutrage en résineux.
Au niveau de la façade certains éléments décoratifs et symboliques sont
intégrés au poutrage (losanges, croix de St André, chaise curule, Man
etc...).
Tous ces éléments sont solidaires les uns des autres. Ils sont assemblés
par tenon. Ce système donne une souplesse à la maison, en fait une
construction antisismique, et en permet facilement le montage et
démontage. La maison alsacienne fut, pour cette raison, longtemps
considérée comme un bien mobiliers et mortaises à l'aide de chevilles de
bois.
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Quelques motifs des colombages
La chaise curule A l'époque romaine, la curula était un siège pliable en ivoire soutenu
par quatre pieds incurvés. Elle était l'insigne de la fonction, réservé
aux magistrats.
Elle semble donc par analogie être réservée à l'origine à un
personnage important : échevin ou Schultheiss, magistrat juge
noble... La chaise curule constituée de deux cornes croisées, se
confond souvent avec la croix de Saint André. Dans toute l'Alsace, du
Nord au Sud, la chaise curule est présente dans le milieu rural.
Le Mann (bonhomme) Le Mann est un élément du décor qui fait partie intégrante du
poutrage. Malgré son caractère ornemental, il contribue à assurer la
rigidité de l'ossature de la maison alsacienne. A l'origine, le Mann
n'avait qu'une fonction technique. Il s'agit avant tout d'une
combinaison de poutres verticales et obliques, barrées
d'horizontales. Le tout est chargé d'assurer un bon maintien de
l'ensemble. La combinaison du Mann rappelle d'une manière
évidente la silhouette d'un homme jambes écartées, et bras levés au
ciel. Partant des coins inférieurs gauches et droits, deux poutres
représentant les jambes ou décharges se rejoignent sur le poteau
vertical central au deux tiers de la hauteur de celui-ci qui constitue le
tronc et la tête. Les bras ou aisseliers prennent naissance à mi-
hauteur du poteau central, et s'appuient directement sur le haut des
cuisses du Mann pour rejoindre les coins supérieurs gauche et droit.
La croix de Saint André La croix de Saint André est une des formes géométriques les plus
simples. Elle se rencontre sur les colombages à travers toute l'Alsace
comme par ailleurs dans d'autres régions de France.
Le disque radié Motif relativement fréquent sur des illustrations peintes ou gravées,
le disque radié ou roue solaire est extrêmement rare lorsqu'il est
intégré dans un colombage. En effet, le cercle est difficile à réaliser
avec des pièces de bois. Les artisans de l'époque ont tout de même
réussi ce tour de force, mais hélas, il en reste fort peu. 8
Meccano Renaissance La mesure de l’encorbellement
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L’étoile des brasseurs
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Sur les traces des corporations de métiers
Les corporations ont joué un rôle prédominant dans le gouvernement ancien de Strasbourg (XIV-XVIIIe siècles) et dans la vie économique et sociale de la
Ville. Leur présence demeure encore lisible aujourd’hui.
L’organisation des métiers en corporations s’opère relativement tard à Strasbourg. Il semble, en effet, qu’elles se soient formées au XIIIe siècle.
Au Moyen Âge, une corporation regroupe plusieurs métiers et assure leur protection face à la concurrence extérieure. Son rôle est aussi de réglementer
l’exercice de chaque métier et de régler les querelles internes entre les maîtres, les compagnons et les apprentis. Au fil des siècles, les
corporations prennent aussi un poids politique, administratif et militaire dans la Ville et participent à la vie publique de la cité.
À l’époque moderne, les corporations abandonnent leurs attributions militaires pour concentrer leurs efforts sur l’amplification de leurs prérogatives
politiques et économiques. Elles contrôlent entièrement la vie artisanale et commerciale jusqu’au XVIIIe siècle.
Les maîtres, les compagnons et apprentis sont dirigés, au sein de la corporation, par le Zunftmeister. Élu par les maîtres pour un an, il tranche
les litiges au tribunal professionnel, fait surveiller la qualité des produits fabriqués, gère la caisse corporative et veille au bon fonctionnement de
la corporation.
Le Maire de Strasbourg exerce l’Autorité de tutelle de l’ensemble des corporations d'artisans qui ont leur siège à Strasbourg.
On recense aujourd'hui 128 corporations en Alsace dont 67 dans le Bas-Rhin. Elles regroupent environ 12 300 entreprises dont 6 500 dans le Bas-Rhin.
31 corporations obligatoires relèvent de la Surveillance du Maire de Strasbourg ce qui représente plus de 5 500 entreprises.
Les corporations d’origine et leur poêle (siège) :
> L’Ancre (bateliers) 9 quai des Bateliers
> Le Miroir (marchands) 29 rue des Serruriers
> La Fleur (bouchers) 2 rue Rohan (portail)
> Les Fribourgeois (cafetiers, brasseurs) , poêle disparu
> Les Drapiers, poêle disparu
> La Lanterne (mesureurs de grain) 18 rue du Vieux-Marché-aux-Grains
> La Mauresse (cordiers,…) 7 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
> L’Echasse (bijoutiers, orfèvres, peintres, imprimeurs, …) 15 rue du Dôme
> Les Boulangers, poêle disparu
> Les Pelletiers 10 rue des Grandes Arcades
> Les Tonneliers, poêle disparu
> Les Tanneurs, poêle disparu
> Les Vignerons, 23 rue de la Nuée-Bleue
> Les Tailleurs, poêle disparu
> Les Maréchaux, poêle disparu
> Les Cordonniers, 12 rue des Cordonniers
> Les Pêcheurs, 13 quai des Bateliers
> Les Charpentiers, poêle disparu
> Les Jardiniers, poêle disparu
> Les Maçons, 9 rue des Juifs 11
Sur les traces des corporations de métiers (suite)
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Sur les traces des corporations de métiers (fin)
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Une ancienne usine à glace
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La Chambre de Commerce et d'industrie, lieu phare de la place Gutenberg
Le Neubau : Celui-ci est reconnaissable par : Une imposante façade où sont superposés les trois ordres grecs : dorique, ionique et corinthien. Un vaste toit avec de nombreuses lucarnes et des frontons à volutes. A l’intérieur, des voûtes gothiques. Aujourd'hui, c’est la chambre du Commerce et d’Industrie qui a pris ses quartiers dans ce remarquable bâtiment. Sa façade, seul élément du XVIe siècle qui soit encore conservé, se développe sur trois niveaux surmontés d’un toit pentu percé de petites lucarnes. De proportions très harmonieuses, elle est rythmée par une ordonnance classique et s’ouvre sur la place Gutenberg (qui porte ce nom depuis 1840) par un grand portail surmonté d’un fronton triangulaire. En haut des chapiteaux qui coiffent les colonnes ornant la façade, on remarque des têtes d’hommes symbolisant les corporations, véritables maîtres de Strasbourg à l’époque de la ville libre. Le bâtiment est pillé et brûlé lors de la Révolution : il n’en subsistera que la façade. Reconstruit dès 1802 dans le respect de son style d’origine, il devient le siège de l’hôtel du commerce. Il est ensuite agrandi à la fin du XIXe siècle. Enfin, la façade et la toiture du bâtiment ont été entièrement restaurées en 2005. Surmonté des trois étages de combles, le superbe bâtiment du Neubau est coiffé de l’un des plus beaux toits de la ville, remarquable par sa couverture de tuiles plates et rondes traditionnelles, appelées Biberschwanz ou « queue de castor », et ses multiples chiens-assis surmontés de pignons à volutes caractéristiques de la Renaissance. Ces toits très hauts servaient autrefois à stocker de grandes quantités de vivres et de céréales que l’on ne pouvait placer dans les caves en terre battue, trop humides à cause de la nappe phréatique. Pendant des siècles, les lucarnes présentes à chaque étage et de chaque côté du comble n’avaient pas de fermeture. Ainsi, un courant d’air circulait en toutes saisons, permettant une excellente conservation de ces réserves précieuses indispensables à la Ville Libre dont la population devait pouvoir subsister en cas de guerre, de famine ou d’épidémie.
Ancienne place Saint-Martin puis du Marché aux Herbes, cette place prend le nom de place Gutenberg en 1840 quand est érigée la statue de Gutenberg (œuvre de Pierre Jean David d’Angers). Jean Gensfleisch dit Gutenberg (1397/1468) inventeur de l’imprimerie en caractères mobiles, séjourna à Strasbourg de 1430 à 1444 (Montagne Verte) dans les locaux du couvent St-Arbogast. Pendant 4 siècles cette place est le cœur de la ville libre impériale. Y sont donc regroupés les bâtiments administratifs : la Pfalz (’Hôtel de Ville), la Chancellerie, la Monnaie et le Neubau. Les trois premiers bâtiments ont été détruits. Reste le dernier : le Neubau. Jusqu’à Gutenberg, l’architecture est l’écriture principale, l’écriture universelle. « Que la lumière fut » nous dit le parchemin de Gutenberg. La naissance de l’imprimerie mobile démocratise la lecture et donc la pensée. La lumière se fait sur les esprits. Qui était donc cet homme ? Un peu d’humour : Celui que tout le monde appelle Gutenberg se nomme en fait Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg. Ce nom signifie littéralement : „Jean de la viande d‘oie de la bonne montagne“, . Ce nom n‘est pas vraiment prédestiné à l‘imprimerie. La légende raconte que Gutenberg aurait eu l‘idée de l‘imprimerie en observant une presse à vin . Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile. Il sera spolié de son matériel par l'un de ses associés, Johann Fust, et ne sera sauvé de la misère que grâce à Adolphe II de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre de gentilhomme de sa cour.
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Les Armes de Strasbourg
Les grandes armoiries
Le blason
Armoiries traditionnelles de la ville de Strasbourg (France): écu d’argent à la bande de gueules, timbré du heaume couronné au majestueux vol de cygne, flanqué de lambrequins de plumes d’autruche également d’argent et de gueules. L’écu est supporté par deux lions dressés où est venue se joindre, en 1919, la Légion d’Honneur. Le diapré, motif à rinceaux qui orne la surface unies de l'écu de Strasbourg, n'est qu'une décoration artistique destinée à l'agrémenter. Il ne fait jamais partie intégrante des armoiries et peut être supprimé.
D'argent à la bande de gueules Telles sont les armoiries de la ville de Strasbourg. Au XIIIe siècle, comme dans de nombreuses autres villes, les bourgeois, dont l'importance et le poids étaient grandissant, tentèrent progressivement de s'imposer dans le pouvoir de la ville de Strasbourg. En 1214, ils obtiennent le droit de créer un conseil ; mais l'étape décisive a lieu en 1262. Cette année-là, en effet, les bourgeois de Strasbourg se soulèvent massivement contre le pouvoir de l'évêque, Walter de Geroldseck, qui tenait alors la ville, et livrent contre son armée la bataille d'Hausbergen. Les bourgeois remportent cette bataille et peuvent désormais s'emparer du pouvoir de la ville de Strasbourg, qu'ils érigent en "ville libre". Les bourgeois de Strasbourg dotent leur ville d'armoiries nouvelles, qui sont toujours celles de la ville, d'argent, à la bande de gueules. Ces armoiries sont issues des armoiries comtales dont les émaux ont tout simplement été inversés. Le blason de Strasbourg est le négatif des antiques armes de l'Evêché de Strasbourg.
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L’ancienne douane
L’Ancienne Douane de Strasbourg (Kaaufhüs en alsacien) est un bâtiment situé dans la Grande Île de Strasbourg – le cœur historique de la ville –, à proximité de la place du Corbeau et du Musée historique, face au Musée alsacien. Elle est classée monument historique depuis 1948. Elle a été construite en 1358 sous l'impulsion de la Corporation des bateliers. Elle marquait l’entrée dans le port de Strasbourg. Située au bord de l'Ill elle avait pour but de contrôler, de taxer et de stocker les marchandises transitant le long du Rhin. Durant tout le Moyen Âge, le commerce fluvial va être un élément essentiel dans le développement de la ville. Les marchandises en transit sont essentiellement du tabac, du vin, du sel, de la viande et du poisson. Les grues du XIVe siècle n'ont disparu qu'au XVIIIe siècle. Elle servait aussi d'hôtel de change pour la monnaie et on y frappait celle de Strasbourg. Les foires annuelles s'y tenaient. Agrandi et transformé à plusieurs reprises jusqu'au XVIIIe siècle, l'édifice est resté un centre de commerce majeur. En 1899,le vaste hall a été amputé de sa partie donnant sur la rue du Vieux Marché aux Poissons pour permettre l'élargissement du pont du Corbeau. De 1870 à 1944, faisant office de marché, l'Ancienne Douane s'est dénommée "marché du Corbeau". L'ancienne douane a été détruite en août 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale lors de bombardements alliés, et reconstruite en 1956 dans un style légèrement épuré. L’Ancienne Douane abrite aujourd'hui un restaurant et une brasserie traditionnelle au bord de l’eau.
La grande boucherie
Dès le XIIIe siècle, à proximité immédiate du pont du Corbeau et de la Douane, les bouchers occupaient un emplacement dit Under Metzingern. En 1586, les édiles strasbourgeois décidèrent du remplacement des bâtiments vétustes et insalubres et confièrent à Jean Schoch la réalisation d’une vaste construction en fer à cheval qui se développait autour d’une cour donnant sur l’Ill. Achevée en 1588, la bâtisse fût couverte d’un imposant comble à trois étages. Elle présentait dans la cour un escalier à vis qui desservait l’unique étage occupé par des marchands lors des foires ou par des comédiens de passage. Très rapidement, l’édifice subit quelques transformations et adjonctions du côté de l’eau où furent construits l’abattoir et l’échaudoir. Son rez-de-chaussée formait une vaste halle investie par les bouchers. Les chroniques du temps rapportent, qu’afin d’acheter des bêtes à bon prix, de véritables expéditions étaient organisées jusqu’en Hongrie du XVIe au XVIIIe siècle. Des centaines de bovins étaient ramenés en troupeaux le long du Danube et parqués à l’arrivée dans l’enclos de la plaine des Bouchers. En 1859, les abattoirs quittèrent les lieux qui furent reconvertis en marché, puis en bibliothèque, avant de devenir, en 1897, le Hohenlohe Museum consacré aux arts décoratifs et inauguré par l’Empereur Guillaume II. En 1920, u fut installé le Musée historique qui, après une longue éclipse, a rouvert ses portes le 30 juin 2007. Il abrite les collections qui retracent l’histoire de Strasbourg du Moyen-Âge au XIXe siècle sous tous ses aspects, politique, économique social et culturel, ainsi que l’exceptionnel plan relief réalisé par l’ingénieur La Devèze en 1727, qui représente la ville telle qu’elle était, maison par maison, rue par rue, arbre par arbre…..
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Maison à galeries extérieures : la maison du savetier et son enseigne
Maison à galeries extérieures : 1 place du Marché-aux-Cochons-de-Lait Cette maison est l’une des rares maisons anciennes de Strasbourg qui nous soit parvenue intacte, avec ses colombages et ses galeries extérieures. Elle date de 1477 et fut modifiée en 1602 et 1613. Sur l’étroite façade latérale, les trois fenêtres montrent de beaux chambranles à colonnettes, sculptés autour de 1612 : la date figure sur l’appui du 1er étage, avec les initiales HWE. Levez les yeux : la girouette insolite que vous voyez sur le toit nous ramène en l’an de grâce 1414 avec l’empereur Sigismond de Hongrie. Habituellement symbolisée par un coq, la girouette est longtemps restée l’apanage des nantis. Cette maison, dotée d’une girouette atypique en forme de soulier, rappelle à la mémoire des Strasbourgeois une anecdote fort amusante. Par une belle nuit d’été de l’an 1414, l’Empereur Sigismond 1er du Saint Empire germanique, en tenue de nuit, se voit entrainé par des dames dans une course folle durant laquelle il perdit une poulaine (pantoufle). Fort ennuyées, ses hôtesses le mènent à la maison d’un savetier. Grâce aux soins de l’artisan, le séduisant Empereur fut chaussé élégamment et put danser toute la nuit. Il rentra si heureux de cette soirée inattendue qu’il offrit au modeste savetier une girouette en forme de poulaine. Celle que vous voyez n’est, bien entendu, pas l’originale.
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La maison Kammerzel
Des sculptures foisonnantes : Une des richesses de la maison Kammerzell, datant de 1467, réside dans la sculpture de l'ensemble de ses poutres, ce qui est rare pour l’époque. L’exubérance du décor, très certainement liée à la volonté de ses propriétaires - riche commerçant en fromages puis riche drapier - d’étaler leur richesse, est habilement compensée par la petite taille des figures et leur faible relief qui permettent de mettre en valeur les structures architecturales. Les montants des fenêtres ou trumeaux sont sculptés en bas-relief. Ils laissent apparaître, dans leur partie inférieure, des personnages ou des allégories. Ces sculptures sont surmontées d'un cartouche décoré précisant l'identité de ces personnages. Les sculptures des meneaux sont placées sur la partie haute de ce montant. On observe des personnages en buste qui portent des vases ou des coupes de fruits. Les tournisses situées sous les montants des fenêtres sont agrémentées de masques, de motifs végétaux et prennent l'apparence de consoles. Quant aux potelets situés sous les meneaux, ils sont sculptés de musiciens sur la façade latérale, et de signes du zodiaque sur la façade-pignon. Les poutres de décharge comportent des motifs végétaux. Les poutres qui supportent l'ensemble de la charge de la construction, ou sablières, sont, quant à elles ornées de motifs géométriques ou végétaux rythmés par des masques. Enfin, comme dans toutes les constructions en pan-de-bois, le poteau cornier constitue un élément important de l’ornementation de la maison. Ce poteau, situé à la jonction des deux façades, est décoré par des figures allégoriques féminines : la Charité, la Foi et l’Espérance. L’ensemble de ces figures et des ornements qui les accompagnent est encadré par des pilastres, eux-mêmes sculptés, qui soulignent le poteau cornier.
Edifice se situant au N°16 place de la cathédrale acquis par un riche commerçant (marchand de fromages), du nom de Martin Braun : - Le rez-de-chaussée date de 1467, les étages de 1589 (Renaissance alsacienne). - De 1891 à 1892 et en 1954 : restauration du bâtiment - Décor intérieur = Léo SCHNUG (1878 – 1933).
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Des motifs décoratifs : La façade latérale comporte différentes thématiques. La plus importante
est celle des Héros et Héroïnes. En effet, on peut voir, représentés sur les montants des fenêtres, des guerriers antiques, bibliques et médiévaux ainsi que des femmes païennes, juives et chrétiennes reconnues pour leurs vertus. La présence des saintes et de figures antiques sur la façade souligne bien la tolérance relative du propriétaire de l’époque. La décoration des potelets de cette façade latérale a pour thème des musiciens et leurs instruments. On peut ainsi reconnaître au premier étage une harpe, une viole au deuxième étage ou encore une mandoline au troisième étage. Les dix-sept musiciens sont vêtus à l’antique avec des tuniques courtes, nus ou selon la mode du temps.
La façade-pignon porte, elle aussi, différents motifs décoratifs.
Le premier est celui des Cinq Sens. Ils apparaissent sous une forme symbolique sur les montants des fenêtres du premier étage. : la vue (1er montant, à gauche), le goût, l’odorat, l’ouïe, le toucher (5e montant, à droite). La seconde série d’allégories des montants représente les Âges de la Vie aux deuxième et troisième étages de la façade-pignon. La décoration des potelets de cette façade représente les signes du zodiaque. Le thème iconographique qui anime cette façade semble être celui du temps. Sur le poteau cornier, on distingue la Charité au premier étage sous la forme d'une femme qui porte un enfant dans ses bras et en tient un autre par la main. Cette représentation est traditionnelle à l'époque. L’allégorie est située au-dessus d’un pélican qui représente le Christ et le sacrifice de soi, puisque cet animal est censé donner son sang pour nourrir ses petits. L'allégorie de la Foi, représentée par une femme portant un calice, postée elle aussi sur un oiseau, est située au deuxième étage. Enfin au troisième étage, les sculpteurs ont figuré l’Espérance. Cette allégorie prend la forme d’une femme en prière qui surmonte un griffon lequel représenterait, selon Dante, le Christ dans sa nature humaine et divine.
La maison Kammerzel (fin)
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Souvenirs insolites autour de la cathédrale
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La cathédrale de Strasbourg : quelques généralités
Hauteur totale : 142,11 m jusqu’à la flèche. Longueur : 111 m. Largeur : 51,5 m. Il s’agit du plus haut monument de la chrétienté jusqu’au XIXème siècle. (plus haut du monde de 1647 à 1874, elle est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen, achevée en 1876, et culminant à 151 mètres).
Hauteur jusqu’à la plate-forme : 66 m. Nombre de marches : 330 jusqu’à la plate-forme. Rose : 14 m de diamètre – 7 m de rayon 1015 : début des travaux de la cathédrale romane. 1439 : date qui marque l’achèvement de la flèche de la cathédrale gothique. Façade (Rois) : Louis XIV – Clovis – Dagobert – Rodolphe de Habsbourg Pilier du Jugement dernier ou « pilier des anges » (vers 1230). Représentation : • 4 évangélistes : Mathieu (ange), Marc (lion), Luc (bœuf), Jean (aigle). • Anges sonnant les trompettes. • 3 anges représentant les instruments de la Passion. • Christ juge, à ses pieds, les ressuscités. • Remarquer la statue d'un homme, accoudé à une balustrade. La légende raconte qu'il
s'agit d'un architecte concurrent de celui ayant construit le pilier des Anges, prouesse architecturale de l'époque. Il aurait prétendu que jamais un seul pilier ne pourrait soutenir une si grande voûte et attendrait pour voir le tout s'effondrer.
Horloge Astronomique (1547). 1ère horloge : Conrad Dasypodius (mathématicien-1531-1601) 2ème horloge après remise en état de la première : Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856). Il renouvelle complètement l’instrument et lui donne son mécanisme actuel. L’horloge donne les indications sur l’heure, le calendrier et les astres, quant aux automates, ils annoncent le jour et le saint correspondant et présentent les 4 âges de la vie et le défilé des apôtres.
Différents maîtres d’œuvres de la Cathédrale : • Rodolphe le vieux (achèvement de la nef) ; • Erwin von Steinbach (1244-1318) (façade : portails et
grande rose) ; • Gerlach (chapelle sainte Catherine et façade : deuxième et
troisième niveaux des tours) ; • Michel de Fribourg (façade : galerie des apôtres au-dessus
de la rose) ; • Klaus de Lohr (façade : beffroi au-dessus de la galerie des
apôtres entre les tours) ; • Ulrich d'Ensingen (tour octogonale), maître d'œuvre de la
tour de la cathédrale d'Ulm ; • Johannes Hültz (flèche) ; • Jodoque Dotzinger (fonts baptismaux) ; • Hans Hammer (chaire) ; • Jacques de Landshut (sacristie saint Laurent) ; • Bernard de Heidelberg (chapelle saint Laurent et
renouvellement des voûtes de la chapelle sainte Catherine) • Joseph Massol (sacristie du Grand Chapitre) ; • Jean-Laurent Götz (murs à l'extérieur le long des bas-côtés
et façade : maison des gardiens sur la plate-forme) ; • Gustave Klotz (chœur : dorures et mosaïques, et croisée :
tour néo-romane) .
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Façade occidentale de la cathédrale
Un riche programme sculpté Vers 1280 s'ouvre le chantier de la façade occidentale, énorme rectangle de 66 mètres de haut et large de 45 mètres. Cette entreprise est l'une des plus ambitieuses et remarquables de l'époque. Un nombre impressionnant de sculptures y prend place : 74 rondes-bosses, 10 dalles travaillées en relief aux tympans, 138 statues et groupes sculptés aux voussures. Sur leurs faces latérales, les portes sont ornées de statues - les statues des piédroits sont adaptées aux niches qui les abritent. Dans les voussures se tiennent de petits groupes ou des figures isolées sculptées et, sur les tympans, prennent place des bas-reliefs. Les tympans sont subdivisés en registres selon une disposition narrative. Des frises végétales ornent les portails occidentaux. Un enseignement moral Le programme figuré qui se déploie sur la façade est profondément renouvelé. Si le thème des Vierges folles et des Vierges sages reprend celui de Magdebourg, le combat entre les Vertus et les Vices, en sculpture monumentale, est une innovation. L'iconographie des portails dénote une particularité de l'école strasbourgeoise en mettant les figures, personnifications du monde céleste et du monde moral (les Vertus, les Vierges sages), aux piédroits des portails. Elle s'oppose en cela aux cathédrales de France où les saints, les rois, les personnages de l'Ancien Testament ou des Évangiles dominent aux ébrasements du portail. Le portail Sud présente le thème classique des Vierges Sages - elles tiennent une lampe et les tables de la Loi ouvertes, à côté du mari idéal - et des Vierges Folles - elles tiennent les lampes retournées, serrent fermées les tables de la loi et sont autour du tentateur « le Prince de ce monde » qui tient la pomme de la tentation et a dans son dos des reptiles. Une sculpture animée Les mouvement sont d'une grande liberté et mettent en valeur les drapés. Les sculpteurs se sont appliqués dans les physionomies des têtes. Inclinées, animées de fossettes, elles apportent douceur et tendresse.
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Façade occidentale de la cathédrale (fin)
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Le buffet d’orgues
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Fin de la 2ème étape. Déjeuner
Fin de la 3è étape.
Résultats
TOILETTES Barrage Vauban (départ)
TOILETTES Place du château
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