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Revue d’actualité sur l’em
plo
i, la form
ation et les m
étiers en Basse-Norm
andie
Dossier
juillet
2012La réforme
des OPCA
2 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Sommaire
Compétences clésen Basse-NormandieLa Région valorise les compétencesavec son nouveau programme « Qualif »
Formation
Sommaire
Dossier
FormationFormation
1015
Entreprendre en Basse-Normandie :Que sont-ils devenus ?Le dispositif Charte Automobilerégionale
Emploi
Le Service Public de l’Orientation tout au long de la vie
Orientation2427
La réforme des OPCA
1623
49
Formation
Point VirguleN° 46Juillet 2012
Directeur de la publicationLaurent LaouenanRédactrice en chefNathalie Riandière la RocheRédacteursMalyka Deméautis,Sandra Dos Santos,Laurent Laouenan,Marie-José Lefebvre,Elisabeth Marmontel,Claire Pizy,Hélène Rammant,Nathalie Riandière la Roche.
Maquette/Mise en pageNathalie GremberIllustrations/schémasAlice BlaskevicNathalie Grember
Crédit photoFotolia,Nathalie GREMBER,Région Basse-Normandie.
ImpressionImprimerie LECAUX - OCEP
ERREFOMUnicité - Bâtiment A10, rue Alfred Kastler14052 Caen Cedex 4Tél : 02 31 95 52 00Fax : 02 31 95 54 30E-Mail : [email protected] : www.errefom.infoISSN :1253-5028
Point virgule numéro 46 - juillet 2012 3
En France, le panoramades Opca a été modifié
depuis le 1er janvier 2012.Réduits au nombre de 20, les organismes collecteurs
assurent de nouvelles missions auprès
des entreprises et de leurs salariés dans
une plus grande proximité. Six mois après la mise en
place de la réforme, les rapprochements, fusions
et absorptions ont assurément transformé le paysage
des Opca, les obligeant à seréorganiser en profondeur
avec des répercussions sur le plan régional.
Point Virgule propose,dans ce numéro,
un dossier sur ce thème.
Edito
Métiers, secteurs, territoires, : la statistique emploi-formation en Basse-Normandie
Quoi de neuf à l’ERREFOM ?
2829
Le CRCOM3S
Ça bouge en Basse-Normandie
3031
Kiosque régional 3233
Kiosque nouveautés 3445
Doc mode d’emploi 4647
Formation...
Depuis 2006, les résultats de l’enquêteconjointe INSEE-ANLCI(enquête Information etVie Quotidienne), confirment que sur les 3.100.000 personnesconcernées par l’illettrisme, 57% d’entreelles sont dans l’emploi. L’ANLCI a donc initié et piloté une démarchepartenariale avec des acteurs de l’entrepriseafin de répondre à leurs attentes, en construisantnotamment un référentielen lien avec les situationsprofessionnelles. Le référentiel des Compétences Clés en Situation Professionnelle - RCCSP,créé en 2009, est devenuun outil incontournablepour le développement des actions de lutte contre l’illettrisme dans un objectif de sécurisation des parcours professionnels.
Compétences clésen Basse Normandie
4 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
En Basse-Normandie, il a été décidé de créer une véritable synergie régio-nale autour du RCCSP en formant ensemble les Opca et les organismes deformation à son utilisation pour se doter d’un langage commun et permet-tre l’appropriation d’une méthodologie commune d’intervention.Cette démarche globale s’inscrit dans le cadre du dispositif d’accompagne-ment des acteurs de la lutte contre l’illettrisme en Basse-Normandie. Elleest conduite par le Centre de Ressources Illettrisme. Elle vise à répondre aux priorités fixées par l’Etat, la Région et les parte-naires sociaux dans la Déclaration commune signée en décembre 2009, etréaffirmées dans le CPRDFP signé en 2011, notamment sur la Sécurisationdes Parcours professionnels.
L’appropriation du RCCSP
Sur 2010 et 2011 ce sont 87 forma-teurs représentants 27 structures quiont été formés, 18 conseillers repré-sentants 10 opca et opacif ainsi que5 partenaires institutionnels (Région,Pôle emploi).Ces différentes actions ont permisvéritablement d’impulser une nou-velle approche de la Lutte contre l’il-lettrisme.
Pour les organismes de formation,cette démarche de diagnostic de si-tuation professionnelle implique unancrage dans la réalité des activitésmenées dans l’entreprise par le sala-rié sur son poste de travail. Pour le demandeur d’emploi, elleimpose de revisiter les outils de des-cription des activités et de position-nement.Parler du projet professionnel du sta-giaire, c’est décrire les activités qui
Marie-José Lefebvre (ERREFOM)
5Point virgule numéro 46 - juillet 2012
sont réalisées, rechercher les compé-tences clés mobilisées et réaliser unpositionnement en lien avec cescompétences clés. On ne peut plusparler d’outil de repérage des sa-voirs.Les organismes de formation partici-pant au dispositif compétences clésde la Direccte ont saisi cette oppor-tunité pour revisiter leurs pratiquesnotamment en matière de position-nement.
La démarche qualité régionale de
construction de parcours de forma-
tion
Mais se former à l’utilisation d’unoutil de diagnostic de situations pro-fessionnelles ne suffit pas àconstruire des parcours de dévelop-pement de compétences clés : c’estle constat d’organismes de formationqui ont souhaité mutualiser et déve-lopper leurs compétences sur cethème.C’est ainsi qu’à l’initiative de l’ERRE-FOM, un groupe expert d’orga-nismes de formation a été créé sur labase d’une volonté d’implicationdans une démarche partenariale deconstruction de compétences.
Les acteurs de la démarche
• Les organismes de formation volontaires :
ACSEA Formation :Dominique Bordet
ENEFA : Nathalie Bertot
EPE : Caroline Poupin
IRFA Normandie Maine(Caen et Alençon) :
Véronique Thommerel, Sophie Azais,
Dominique Galpin
Dafco : Sébastien Callaux
La Boite aux Lettres :Catherine Forner
Trajectio : Martine Canu
Nathalie Bertot (ENEFA)
Dominique Galpin (IRFA)
Véronique Thommerel (IRFA)
Adeline Di Cesare (CRBN)
Martine Canu (Trajectio)Catherine Forner
(La boite aux lettres)
Caroline Poupin (EPE)
Isabelle Danet (CAFOC Nantes) Dominique Bordet (ACSEA)
Françoise Lesieur (EPE)
6 Point virgule numéro 46 -juillet 2012
Formation...
• Le Fafih (service R&D) a participé aux travaux :
Christiane Thouin
• Un consultant a été missionné en appui de la démarche :
Cafoc de NantesIsabelle Danet
• Le Centre de Ressources Illettrisme Basse Normandie
a conduit le projet : ERREFOM
Marie-josé Lefebvre
• Ces actions ont été financées par la Direccte en collaboration
avec la Région
Les objectifs de la démarche
• Modéliser le processus de cons-truction de parcours de formationafin qu’il puisse être mis en œuvre,développé et évalué dans différentscontextes et pour différents disposi-tifs, en direction de salariés et de de-mandeurs d’emplois
• Décrire ce processus dans uneperspective d’amélioration continuedes performances des organismes deformation
• Repérer, adapter, créer les outils dela démarche en respectant l’identitéet la spécificité de chacun
• Identifier les compétences néces-saires à la mise en œuvre de ce pro-
cessus par les organismes de forma-tion
• S’approprier le RCCSP et l’intégrerdans des démarches et pratiques
• Créer les outils de mutualisation etde communication de la démarche
Le périmètre de la démarche et les
partenaires cible
Il s’agit bien d’une démarche à vo-cation régionale qui se doit de ré-pondre aux besoins d’un grandnombre d’acteurs intervenant auprèsd’un public de salariés et de deman-deurs d’emploi dans le cadre du re-pérage et du développement descompétences clés :
7Point virgule numéro 46 - juillet 2012
• Opca nationaux et régionaux, en-treprises, branches professionnelles
• Organismes de formation et ré-seaux souhaitant développer despratiques autour du développementde Compétences Clés en lien avec leRCCSP
• Partenaires du service public del’emploi (Pole emploi et cotraitants)
L’ensemble des outils et ressourcesproduites seront mis à dispositiondes acteurs régionaux pour permet-tre de construire de véritables articu-lations entre les différents dispositifsou réseaux : entreprise, insertion,qualification,…
Les axes de travail sur 2012
Le contexte nationalLe choix d’ancrer l’ensemble des dé-veloppements de compétences au-tour de l’outil RCCSP de l’ANLCI serévèle judicieux.Ce sont aujourd’hui 29 Opca qui ontsigné une charte des bonnes pra-tiques avec l’ANLCI pour le dévelop-pement de parcours de compétences
clés en faisant référence au RCCSP,la CNCP réfléchit à la création d’unsocle de compétences clés en lienavec cet outil et qui serait inscrit auRNCP, de multiples acteurs utilisentou souhaitent utiliser le RCCSPcomme base de travail : la PJJ pourses livrets jeunes, pole emploi dansle cadre des CSP…
La Basse Normandie est donc bienarmée pour répondre à ces diffé-rentes sollicitations.
a) L’appropriation du RCCSPPour 2012, il s’agit de poursuivrel’effort d’appropriation du RCCSP enl’élargissant à l’ensemble des orga-nismes de formation bas normands,y compris les organismes techniqueset qualifiants.Le fongecif a souhaité égalementprésenter cet outil de diagnostic auxcentres de bilan agréés en Basse-Normandie.
b) La démarche de construction deparcours compétences clés
• Sensibilisation et articulation deparcours avec les organismes de for-mation qualifiants
• Développement en lien avec PoleEmploi d’une méthodologie d’inter-vention et de positionnement pourdes demandeurs d’emploi et des sa-lariés.
• Création d’une base de donnéesrégionale (référentiel métiers et outilsde positionnement et d’apprentis-sage).
Ci-contre :Carine Guenver (CRBN)Valérie Mons ( Direccte)
Sandrine Cormier (Pôle emploi)Clarisse Dautrey (CRBN)
Depuis le 1er janvier 2012,la Région Basse-Normandiea lancé son nouveau programme « QUALIF »,permettant aux demandeurs d’emploi d’accéder à une qualification professionnelle. Ce programme succède à l’ensemble des mesuresjusqu’ici en vigueur visantce même objectif (Chèque formation, « Ingénieurs cadres »…).
8 Point virgule numéro 46 -juillet 2012
Formation...
La Région valoriseles compétences avec son nouveau programme « Qualif »
Le programme « Qualif » a pour objectif de faciliter l’accès des de-mandeurs d'emploi à une qualification professionnelle reconnueet/ou de diversifier leurs qualifications professionnelles, par le biaisde formations de niveau V à I réalisées en centre de formation, avecdes périodes en entreprise.
Qui peut bénéficierde ce programme ?
Les personnes concernées par ce pro-gramme sont :
• les demandeurs d'emploi bas-normandssortis du système de formation initiale de-puis plus d'un an, sans qualification pro-fessionnelle ou dont la qualification nepermet pas l'accès à l'emploi, ou recher-chant une évolution professionnelle.
• Les jeunes demandeurs d’emploi sortissans diplôme depuis moins d’un an dusystème scolaire et suivis par la plateformespécifique mise en place dans le cadre du« Plan de Traitement des Sorties Sans Qua-lification ».Parmi ces publics, sont prioritaires les de-mandeurs d’emploi sans qualification, lesdemandeurs d’emploi de longue durée,les demandeurs d’emploi bénéficiaires duRSA ou de l’ASS, les demandeurs d’em-ploi travailleurs handicapés et les deman-deurs d’emploi de plus de 45 ans.
Quelles modalités d'accès ?
Le recrutement et la sélection des stagiairess'effectuent après l'identification du publicpar le réseau d'accueil (Mission Locale,Pôle Emploi, CAP emploi). Le conseiller vé-rifie la faisabilité du projet et la motivationdu candidat avant de l'orienter vers l'orga-nisme de formation, qui vérifie sa capacitéà suivre la formation proposée.
De quel statut bénéficie le stagiaire ?
Les stagiaires relèvent du statut de la for-mation professionnelle défini par le Codedu travail.Les coûts pédagogiques de l'action de for-mation et la rémunération des stagiairesnon indemnisés par Pôle Emploi ainsi quela protection sociale sont pris en chargepar la Région Basse-Normandie avec lesoutien du Fonds Social Européen.
Quels types de formation ?
Les formations proposées portent sur demultiples domaines, du bâtiment au ter-tiaire, en passant par l’agriculture, les mé-tiers de la mer, l’industrie, l’artisanat, l’aideaux personnes et l’animation. Cette offrede formation est composée de plus de200 actions d’une durée pouvant aller de3 à 12 mois. Les actions permettent l’obtention d’unecertification, avec des propositions duCAP au MASTER, ou bien elles sont préqualifiantes, avec pour objectif la pour-suite sur une formation qualifiante dans unsecond temps, dans le cadre du pro-gramme Qualif’ ou d’autres dispositifs(contrat d’apprentissage, de professionna-lisation, dispositif Une Formation Un Em-ploi …).
9Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Le programme « Qualif » en chiffres
205 marchés de formation
3564 places
55 organismes de formation
(Source : DEFP - CRBN)
Trois questions à Clarisse Dautrey,coordinatrice des dispositifs Emploi / Formation à la Direction de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la Région Basse-Normandie
Pourquoi cette transformation du pro-gramme qualifiant ?
Dans le cadre de la construction d’un Service Pu-blic Régional de la Formation Permanente, la Ré-
gion a souhaité simplifier ses dispositifs, afin de rendre l’offre de formationplus lisible et donc plus facilement accessible aux bas-normands. L’ensem-ble des formations qualifiantes a donc été regroupé dans un seul pro-gramme avec des modalités d’accès et de financement communes.
Quels sont les changements majeurs ?
Le principe de prise en charge de la totalité des coûts pédagogiques parla Région, et donc de la gratuité de la formation pour les bénéficiaires a étéétendu à l’ensemble des actions de ce nouveau programme collectif tou-jours dans l’optique de faciliter l’accès à la formation au plus grand nom-bre.Le principe d’une validation obligatoire du projet de formation par unconseiller Pôle Emploi, Mission Locale ou CAP emploi est appliqué à l’en-semble du programme. Cela vise à garantir une meilleure adéquation entred’une part le profil et le projet professionnel du candidat, et d’autre part laformation visée.La Région a souhaité par ailleurs mettre l’accent sur l’individualisation desparcours, en proposant notamment des parcours de formation intégrantplusieurs modalités pédagogiques, dont de la formation à distance. C’estle cas depuis le 1er janvier 2012 sur l’ensemble de l’offre de formation ensecrétariat-comptabilité.
Quelles sont les modalités de mise en œuvre au sein de la Région ?
L’achat de places de formation dans le cadre du programme QUALIF’ sefait dans le cadre du Code des marchés publics. Les services de la Région établissent dans un premier temps une commandesur des métiers et des bassins d’emploi, à partir des besoins identifiés avecnos partenaires dans le cadre de l’animation territoriale (Pôle emploi, Mis-sion Locale et Cap Emploi, branches professionnelles, OPCA …), en pre-nant en compte les besoins des demandeurs d’emploi ainsi que lescompétences attendues dans les entreprises. Les propositions faites par les organismes de formation sont instruites parles services de la Région, présentées à une Commission d’Appel d’Offresspécifique formation professionnelle qui décide de l’attribution des mar-chés.A ce jour, environ 80% des marchés sont attribués pour 2 ou 3 ans.
10 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Emploi...
L’équipe Entreprendreen Basse-Normandierecueille régulièrement des témoignages de créateurs/repreneurs bas-normands qu’elle publie sur le sitewww.entreprendre-basse-normandie.fr
Entre fin 2010 et début 2011,l’équipe avait rencontré quatre créateurs(trices) d’entreprise avec des parcours et des secteursd’activité très différents.Quelques mois après,l’équipe a souhaité savoir ce qu’ils étaient devenus,comment le développementde leur entreprise s’étaitpassé et surtout si, avec le recul, ils seraientprêts à retenter l’aventure de l’entreprenariat ?
Que sont-ils devenus ? De créateurs d’entreprise...
... à chefs d’entreprise.
Ensemble, construisons votre projet
Que sont devenus Anaëlle Le Coguic, Aurore Lepaintre, Valérie Trubert etAnge Giard, quatre créateurs d’entreprise bas-normands ? Un peu plusd’un an après leur rencontre, l’équipe d’Entreprendre en Basse-Normandieles a recontactés pour connaître leur situation, leurs projets, leurs éven-tuelles désillusions et leur regard sur l’entreprenariat.
- Aurore Boréale : Fin 2010, Aurore Lepaintre, alorssalariée à Paris, décide de créer son entreprise et derevenir vivre en Basse-Normandie : sa société AuroreBoréale spécialisée dans le Community Managementest créée en janvier 2011 à Caen.
- Doz de Dauzanges : En 2008, après treize annéespassées au sein d'une coopérative cidricole, AngeGiard décide de voler de ses propres ailes. Fort deson expérience dans le secteur du négoce et de latransformation d'alcools, il crée son entreprise Dozde Dauzanges, à Saint Martin de Landelles, le 11 mars2009.
- Alderney Laboratoires : Après des études depharmacie, Anaëlle Le Coguic décide non pas de tra-vailler en officine mais de créer son entreprise à Caenen janvier 2011 : Alderney Laboratoire élabore etcommercialise des compléments alimentaires marinsnaturels.
- Trois de Maurevert : En octobre 2010, aprèsdouze ans passés dans l'univers du packaging, ValérieTrubert décide de créer, avec son fils Tanguy, sonagence de marketing et design de l'offre. Trois deMaurevert s’installe à Hérouville Saint Clair.
P R É S E N T A T I O N
11Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Le développement :
L’équipe constate, avec plaisir, que cha-cune à son rythme, les entreprises rencon-trées se sont développées grâce à denouveaux marchés, de nouveaux produitset/ou de nouvelles activités.
Doz de Dauzanges a augmenté son CA de14% en 2011 avec un résultat bénéfi-ciaire.
Aurore Boréale « n’a cessé de se dévelop-per ! De nouveaux clients me fontconfiance dans leur stratégie de commu-nication sur les médias sociaux et la plu-part de mes clients 2011 ont reconduiten 2012 ce qui a été une grande satisfac-tion. J’ai également pu décrocher monpremier appel d’offre, ce qui a été aussiune source de satisfaction ! ». La commu-nication a également été importante dansson développement et elle assure mainte-nant une seconde activité « je donne au-jourd’hui des cours de CommunityManagement aux étudiants de Master 2Marketing à l’IAE de Caen, afin de leur per-mettre de sortir de ce diplôme avec lesbases du Community Management. ».
De nouveaux référencements de ses pro-duits sont la clef du développement pourAlderney Laboratoires « Nous sommes au-jourd’hui 2 personnes au siège de la so-ciété et nous avons des commerciaux surle terrain. Nous avons été référencés parun groupement de 70 pharmacies et surun site de vente en ligne de produits phar-maceutiques. Nous avons développé uneseconde activité en interne. Et nous tra-vaillons activement sur la mise sur le mar-ché d’une nouvelle gamme de produitstrès innovants. ».
« Lentement mais sûrement » Trois de Mau-revert « a réussi à convaincre de nou-veaux clients de nous faire confiance dontla marque LOUANN qui réalise et commer-cialise pour les marchés Japon et USA, unegarde robe de grande qualité pour petitesfilles. ».
Des difficultés ?
Nos entrepreneurs ont rencontré quelquesdifficultés mais, contrairement à ce quenous aurions pu craindre, elles ne sont pasforcément liées au contexte économiqueparticulier de 2011.
Anaelle Le Coguic déplore « le manquede notoriété de la marque Alderney enFrance qui ne peut pas être compenséepar un investissement important en cam-pagnes publicitaires. ».
Quant à Ange Giard, ilpointe « le manque detemps pour prospecter ».
La spécialité de Trois deMaurevert, le packaging alui, tout de même subiune forte pression sur lesprix « La crise financièreque nous subissons tousa marqué une pressiontrès forte sur les prix et les différents ac-teurs sont aujourd’hui prêts à accepter desmarchés à la limite de la rentabilité. Notrespécialité, le packaging, a vu ses budgetsrevus à la baisse dans de nombreuxgroupes. Nous avons donc davantage axénotre offre vers nos autres points forts : lastratégie marketing et l’identité de marque.Nous devons convaincre par nos compé-tences et notre fidélité et non par uneguerre des prix. C’est une position difficilelorsque l’on démarre mais qui s’avèrepayante. » explique Valérie Trubert.
Les points positifs :
Pour tous, la fidélisation et la satisfactionde leurs clients sont les meilleures des ré-compenses.
Ange Giard estime avoir « Un bon retourclientèle sur le rapport qualité / origina-lité / prestation de service. ».
Une tendance confirmée par Aurore Le-paintre « Ma notoriété commence à exis-ter au niveau local toujours, et les clientsme contactent spontanément aujourd’hui
ce qui n’était pas le cas il y a unan ».
« Nos actions vers l’étranger,Louann, mais également lesidentités réalisées pour une par-tie de la troupe du Cabaret NewBurlesque (Mimi le Meaux deSan Diego et Kitten on the Keysde San Francisco), ont posi-tionné l’agence sur le marché
de la communication export. Par ailleurs,nous acquérons avec LOUANN une vérita-ble expérience des outils liés à la mode età la commercialisation de la confection.Ces éléments nous permettent d’aller surdes niches où la concurrence est moinsprésente. » met en avant Valérie Trubert.
R E T O U R D ’ E X P É R I E N C E
Les produits Doz de Dauzanges
La fidélisation et
la satisfaction de
leurs clients sont
les meilleures des
récompenses.
Emploi...
12 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Le positif : la reconnaissance et les rencon-tres selon Anaelle Le Coguic. « C’est tou-jours un vrai bonheur quand je reçoisdes compliments sur les produits Alder-ney ou bien sur le site internet. De mêmec’est toujours gratifiant quand des pharma-ciens me disent qu’ils aiment les produitsde la marque Alderney et qu’ils les conseil-lent. L’autre côté positif c’est que je ren-contre beaucoup d’autres entrepreneursnormands qui sont passionnés par leur ac-tivité. »
L’expérience de l’entreprenariat :
Deux choses essentielles à retenir selonnos entrepreneurs : savoir se montrer po-lyvalent et se remettre en question. Avecle recul, « Nous pouvons penser que nousne sommes jamais assez prêts et c’est vraimais en fait, l’entrepreneuriat demandeune prise de risques constante sur ses pro-pres compétences. Nous nous mettonstoujours en challenge afin de donner lemeilleur de nous mêmes. C’est une expé-rience très enrichissante quand bienmême elle est épuisante. » témoigne Va-lérie Trubert.
« Une liberté chèrement acquise, la poly-valence est déterminante, l’envie de tou-jours progresser doit être présente. »souligne Ange Giard.
Compliqué, oui, mais passionnant selonAnaëlle Le Coguic « C’est certainementbeaucoup plus complexe que l’idée quej’en avais mais tellement passionnant.Certes il y a des journées plus compli-
quées que d’autres mais je ne m’ennuiejamais dans mon travail, ce qui n’était pasle cas avant. ».
« Pour le moment c’est une réussite etune réelle satisfaction de voir mes clientscontents de mes prestations et me faireconfiance en me confiant une partie im-portante de leur communication, le com-munity management. » estime AuroreLepaintre.
Si c’était à refaire ?
Une chose est certaine, ils sont tous par-tants :
« Cela ne fait aucun doute dans notre es-prit. Si tout était à refaire, nous le refe-rions. Peut être changerions nous quelquespoints car l’expérience nous a rendus plusperformants mais globalement, c’est uneexpérience que je souhaite à tout lemonde. » explique Valérie Trubert.
Savoir
se montrer
polyvalent
et se remettre
en question
«
»
Ci-dessousAnaëlle Le Coguic - Alderney Laboratoires
13Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Pourquoi pas vous, selon Aurore Lepaintre« Bien sûr oui ! J’ai même une fâcheuse ten-dance à inciter les gens autour de moi à selancer dans l’entreprenariat ! ».
« Si c’était à refaire, je réitérerais l’expé-rience sans aucun doute. J’appréhendetous les jours de nouveaux concepts, jerencontre beaucoup d’acteurs du territoirenormand, je m’enrichis au contact de créa-teurs aux Apéro-Entrepreneurs et je resteen lien avec les pharmaciens d’officine, cequi est pour moi très important. Mes jour-nées ne se ressemblent jamais et j’ai lachance de pouvoir mettre mes idées enpratique. » renchérit Anaëlle Le Coguic.
Un mot à ajouter et à retenir :
Le défi à relever pour Ange :« 2012 sera un challenge pour notre entre-prise car l’état augmente les taxes sur lesalcools comme jamais (+ 33 % la vignettesécurité sociale et + 10 % sur les droits suralcools), nous lancerons d’ici 2 mois 6nouveaux produits pour renforcer notreeffet de gamme et enfin une troisième per-sonne va nous rejoindre pour se dévelop-per plus encore. »
La citation à retenir pour Anaëlle :« A ceux qui se posent encore des ques-tions : « Quoi que tu puisses faire ou rêverde faire, entreprends ! L’audace a du génie,de la puissance et de la magie, commencemaintenant ». C’est de Goethe et je trouveque c’est un bon prétexte pour entrepren-dre ! Aussi grandes soient vos craintes,aussi fortes soient les réticences de l’en-tourage, entreprendre n’a d’égal que votrevolonté de réussir. »
Le rendez-vous à prendre pour Valérie : « Rendez vous dans un an, nous aurons en-core grandi ! »
Le remerciement d’Aurore : « Merci à vous de me donner encore unpeu de visibilité et de nous faire découvrirrégulièrement d’autres entrepreneurs dansvotre rubrique « Témoignages ». »
Un grand merci à Aurore Lepaintre,Anaëlle Le Coguic, Valérie Trubert etAnge Giard pour leur disponibilité, leurcontribution et leur gentillesse.
Témoignages recueillis par l’équipe Entreprendre
en Basse-Normandie.
Pour en savoir plus sur nos entrepreneurs :www.troisdemaurevert.fr, www.auroreboreale.fr, www.alderneylaboratoires.com,www.doz-de-dauzanges.fr
Contact : Malyka DéméautisEntreprendre en Basse-NormandieTél : 02 31 46 91 13E-mail : [email protected]
Ci-dessus :Valérie Trubert et son fils Tanguy
Trois de Maurevert
Ci-dessousAurore Lepaintre - Aurore Boréale
Emploi...
Confronté à la concurrenceet à la mondialisation, le secteur de l’automobilerequiert une attention particulière tant au niveaunational que régional pourmaintenir et développer la compétitivité des entreprises. La Charte automobile de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises du secteur automobile et de leurs salariés, conclue pour la période 2009-2013 enBasse-Normandie, apporteaux entreprises régionales de la filière automobile l’accompagnement dont elles ont besoin.
14 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Le dispositif Charte Automobile régionale
Les travaux menés nationalement à l’initiative du Ministère de l’Economie,de l’Industrie et de l’Emploi mettent en évidence un besoin de coordinationdes actions et de réactivité des entreprises dans l’adaptation des effectifset des compétences au niveau national et régional.Fort de ce constat, un comité territorial régional s’est constitué en Basse-Normandie afin de mettre en œuvre une Convention d’application régio-nale de la Charte automobile de coopération pour le soutien etl’accompagnement des entreprises du secteur automobile et de leurs sala-riés.Pilotée par l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) deBasse-Normandie, avec un soutien appuyé de l’Etat et de la Région, laCharte Automobile régionale vise à accompagner les entreprises régionalesdans l’adaptation de leurs compétences face aux mutations économiquesqu’elles rencontrent, et sécuriser les parcours professionnels des salariés,en poursuivant les objectifs cités dans la convention d'application régionaleet son avenant.
Contexte de mise en oeuvre
Dans un contexte mondial de mutationséconomiques de la filière automobile, uneCharte nationale de coopération pour lesoutien et l’accompagnement des entre-prises du secteur et de leurs salariés, dite« Charte Automobile », a été signée le 3juillet 2008.
La Basse-Normandie ayant une représenta-tion importante de la filière automobile àtravers des entreprises (constructeurs,équipementiers et sous-traitants), il étaitnécessaire, pour faire face à la crise qui atouché en 2009 nos entreprises et nos em-plois que l’Etat et la Région, en accordavec l’UIMM, se mobilisent pour accom-pagner les entreprises en difficultés afin demaintenir et développer les compétences,la performance et la compétitivité bas-nor-mandes.
Ainsi, une Convention d’application a étéconclue en Basse-Normandie1 , signée le 2 mars 2009, entre les fédérations profes-sionnelles, les organisations syndicales (ex-cepté la CGT), l’Etat et la Région.L’Association Régionale de l'Industrie Au-
tomobile (ARIA) de Basse-Normandie, re-présentant régional de la Plate-forme Au-tomobile nationale (P.F.A), a rejoint lessignataires de la Charte mi 2011 lors d'unAvenant1 à la Convention.« La convention d’application régionale apour finalité d’encourager, d’affirmer et defaciliter la mobilisation concertée des ac-teurs du secteur et d’optimiser les investis-sements financiers mobilisés par lesentreprises, les organismes collecteurs, oules aides apportées par l’Etat ou les collec-tivités territoriales, en particulier la RégionBasse-Normandie. »
Résultats
Fin juin 2012, 27 entreprises régionales dela filière automobile ont bénéficié de cedispositif, avec une assez bonne représen-tativité de la filière, des grands donneursd'ordre aux fournisseurs. La moitié des en-treprises concernées sont des PME. Les actions accompagnées dans le cadrede la Charte Automobile ont permis l’ob-tention de certifications, ou l’acquisitionde socles de compétences techniques,nécessitant parfois des remises à niveau.
15Point virgule numéro 46 - juillet 2012
En tout, près de 900 salariés ont bénéficiédu dispositif Charte Automobile : 550 ontacquis de nouvelles compétences profes-sionnelles sans pour autant aller jusqu' à lacertification, et 350 ont obtenu des certifi-cats (CQP). Les certifications représentent53,5% des actions, les socles de compé-tences techniques 38% et les remises à ni-veau 8,5%. 69% des actions concernentdes ouvriers qualifiés, 20% des ouvriersnon qualifiés, 3% des employés, 5% desTAM, et 3% des cadres.
Jusqu'à présent, la Charte Automobile amobilisé en région plus de 2 M € de coûtspédagogiques dont le financement est as-suré à 52 % par l'OPCAIM et les entre-prises, 23% par la Région et 25% par l'Etat.
Bilan et perspectives
Mise en place en pleine période de criseéconomique qui a fortement touché lesecteur automobile, la Charte en Basse-
Normandie s’est dans un premier tempsfocalisée sur des montées en compé-tences et en qualifications, qui contribuentfortement à la sécurisation des trajectoiresprofessionnelles. Plus rapidement mobili-sés, les grands équipementiers ont été lespremiers à entrer dans le dispositif. L'avenant à la convention, signé en 2011, apermis, outre le fait de prolonger laconvention régionale jusqu'au 30 juin2013, de renforcer l'implication des PMEdans le dispositif. Il prévoit également d'al-ler plus loin dans la prospective sur l'évo-lution des besoins en compétences dansl'ensemble de la filière.
Tout en continuant d'accompagner les en-treprises régionales, le comité territorial dela Charte souhaite réaliser une cartographiedes compétences régionales de manière àla mettre en parallèle aux évolutions éco-nomiques, et ainsi qualifier les besoins àvenir en compétences dans la filière auto-mobile. L'ERREFOM sera sollicité pour cetravail.
On ne peut qu'encourager les collabora-tions entre l'UIMM et l'ARIA BN qui mènentdes actions en faveur du secteur automo-bile, notamment au sein du Comité Opé-rationnel Régional Automobile. Il en est demême pour les opérations de GPEC terri-toriale, et le lien à renforcer avec leséquipes locales de coordination (ELC)dans les territoires.
1Télécharger la Convention d’application régionale dela Charte Automobile de coopération pour le soutien et
l’accompagnement des entreprises du secteur automobileet de leurs salariés sur
http://www.errefom.fr/pv46/charte-auto-et-avenant.pdf
16 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Dossier
En France, le panorama des Opcaa été modifié depuis le 1er janvier 2012.Réduits au nombre de 20, les organismescollecteurs assurent de nouvelles missionsauprès des entrepriseset de leurs salariésdans une plus grandeproximité. Six mois après la miseen place de la réforme,les rapprochements,fusions et absorptionsont assurément transformé le paysagedes Opca les obligeantà se réorganiser en profondeur avecdes répercussions sur le plan régional.
La réforme des OpcaDe nouvelles missionset un nouveau paysage
En 2010, les Organismes paritaires collec-teurs agréés ont géré 6,3 milliards d’eurosau titre du plan de formation, de la profes-sionnalisation et du congé individuel deformation, soit environ 54% de la dépensedes entreprises pour la formation profes-sionnelle continue.Aujourd’hui, outre leur capacité financièreet leurs performances de gestion, leur ap-titude à accompagner les entreprises dansla mise en oeuvre de leur politique RH/for-mation et la mise en place de services deproximité à destination des TPE/PME ontégalement été déterminantes dans l’obten-tion des nouveaux agréments.
Un peu d’histoire…
Dès 1971, en instituant l’obligation pour lesentreprises de participer financièrement audéveloppement de la formation profes-sionnelle continue, le législateur a simulta-nément confié aux partenaires sociaux lesoin d’établir le mécanisme permettant lagestion paritaire de ce financement.
La naissance de ce principe de participa-tion obligatoire des entreprises s’est ac-compagné de la création de structures decollecte et de gestion des fonds de la for-mation constitués alors principalement parles FAF (Fonds d’Assurance Formation), lesASFO et les FONGECIF.
Conformément à la loi du 24 novembre 2009, le paysage de la collecte desfonds de la formation professionnelle continue connaît un bouleversement.Dès le 1er janvier 2012, les conditions d’agréments des Opca ont évoluéainsi que leur mission. En fixant le seuil de collecte à 100 millions d’eurosau lieu de 15, l’Etat a voulu réduire le nombre des Opca. Ces derniers sontdésormais 20 contre 42 fin 2011 : 18 organismes nationaux professionnelset 2 Opca interprofessionnels et interbranches. Mais ce qui retient égale-ment l’attention, c’est le souhait de tisser un maillage territorial et de ren-forcer les services de proximité à destination des TPE et PME.
Qu’est-ce qu’un Opca ?Les Organismes paritaires collecteurs agréés sont les structures chargées dela mutualisation des fonds des entreprises destinés au financement de la for-mation professionnelle :- Ils collectent auprès des entreprises adhérentes tout ou partie de leurscontributions obligatoires relatives au plan de formation, aux formations pro-fessionnelles en alternance ou au congé individuel de formation.- Ils affectent les ressources ainsi recueillies au financement des dépenses deformation des entreprises adhérentes, en fonction de priorités définies pari-tairement par leurs conseils d’administration.- Ils apportent un conseil aux entreprises et aux salariés sur ces questions etsouvent un soutien par des fonds mutualisés.
17Point virgule numéro 46 - juillet 2012
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Avec la loi quinquennale relative au travail,à l’emploi et à la formation professionnelledu 20 décembre 1993, complétée parl’accord interprofessionnel du 5 juillet1994, le dispositif de collecte a été réor-ganisé et les partenaires sociaux ont été in-vités à négocier dans les différentesbranches la mise en place des Opca.
En 1996, on comptait 40 Opca debranche, 1 organisme national interprofes-sionnel, 1 organisme interprofessionnel, in-terbranche et interrégional et 25organismes interprofessionnels régionaux.
En 2004, la réforme de la formation profes-sionnelle tout au long de la vie, initiée parles accords nationaux interprofessionnelsdu 20 septembre 2003 et du 5 décembre2003, transposée ensuite dans le Code dutravail par la loi du 4 mai 2004, a profon-dément transformé le paysage de la forma-tion professionnelle continue et le rôle desOpca : création du DIF, des contrats deprofessionnalisation, hausse des contribu-tions des entreprises, nouvelles modalitésd’utilisation de la collecte. Les entreprisesattendent de leur Opca de nouveaux ser-vices en matière de conseil et de finance-ment des dispositifs qui préfigurent laréforme de 2009
En 2009 , la loi relative à l’orientation et àla formation professionnelle tout au longde la vie est votée avec la création duFonds Paritaire de Sécurisation des Par-cours Professionnels (FPSPP) qui remplacele Fonds Unique de Péréquation (FUP) ainsique l’optimisation des financements et descircuits de financement avec, entre autres,le regroupement des Opca.
Pourquoi une réforme des Opca ?
Dès 2007, plusieurs rapports s’interrogentsur l’efficacité des Opca en matière de for-mation professionnelle. Ainsi, le rapportd’information du Sénat* et celui de l’Ins-pection générale des affaires sociales(IGAS)* ont évoqué la restructuration desOpca avec une triple finalité d’optimisa-tion financière, de meilleure organisationgéographique et de qualité de services.En 2008, un groupe de travail réuni à la de-mande de l’Etat et regroupant des repré-sentants des conseils régionaux, desorganisations syndicales et profession-nelles et des administrations de l’Etat fontle constat d’une nécessaire réduction du
nombre des Opca associée à un accrois-sement de leur taille et à une efficacité ac-crue sur les territoires. Consécutivement, undocument d’orientation***, adressé à l’en-semble des partenaires sociaux, détailleles axes de la réforme de la Formation Pro-fessionnelle incluant le fonctionnementdes Opca.
La réforme : que faut-il en retenir ?
L’objectif principal de la réforme de la for-mation professionnelle du 25 novembre2009, concernant les Opca, est d’en dimi-nuer le nombre afin de baisser les frais defonctionnement par des économiesd’échelle. Le fait d’avoir des structures degrande taille, capables d’assurer une pré-sence décentralisée sur le territoire ap-porte par ailleurs un service de proximitéaux PME-TPE sur la base d’objectifs négo-ciés avec l’Etat dans une convention d’ob-jectifs et de moyens (COM).
La plus value de la réforme réside égale-ment dans la proximité professionnelle dessecteurs concernés et la mutualisation del’ingénierie. Le regroupement des Opcadoit faciliter la mobilité des salariés dansdes secteurs d’activité cohérents.
* Formation professionnelle : le droit de savoir - SENAT - Rapport d’information n°365 (2006-2007) de M. Ber-nard SEILLIER – 4 juillet 2007- http://www.senat.fr/rap/r06-365-1/r06-365-1.html
** Evaluation du service rendu par les organismes collecteurs agréés (OPCA, OPACIF & FAF) - IGAS - Rapportde synthèse – mars 2008http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000219/0000.pdf
*** Document d’orientation : réforme de la formation professionnelle - Juillet 2008http://www.informetiers.info/upload_errefom/thematique/Document_orientation_juillet_2008.pdf
Les conventions d’objectifs et demoyens (COM)
Une convention triennale d'objec-tifs et de moyens est conclue entrechaque organisme paritaire collec-teur agréé et l'Etat. Elle définit lesmodalités de financement et demise en oeuvre des missions desOpca.Les parties signataires s'assurent deson suivi et réalisent à l'échéanceune évaluation de la convention.Les conclusions de cette évaluationsont transmises au Conseil nationalde la formation professionnelletout au long de la vie. Celui-ci éta-blit et rend public, tous les troisans, un bilan des politiques et de lagestion des organismes paritairescollecteurs agréés.
CONTRIBUTIONS DES ENTREPRISES
Les entreprises de 20 salariés et plus :le 1,6 %Depuis 2006, les entreprises d’au moins20 salariés doivent consacrer au minimum1,6% de leur masse salariale annuellebrute à la formation professionnelle conti-nue.
Les entreprises de 10 à moins de 20 sa-lariés : le 1,05%
Depuis 2005, les entreprises de 10 àmoins de 20 salariés relèvent d’un nou-veau régime de participation à la forma-tion professionnelle continue : le 1,05%
Les entreprises de moins de 10 salariés :le 0,55%
Les entreprises de moins de 10 salariésdoivent obligatoirement verser au mini-mum 0,55% de leur masse salariale an-nuelle brute à un seul et même organismecollecteur paritaire agréé désigné par l'ac-cord de branche dont ils relèvent ou, àdéfaut, à un organisme collecteur paritaireagréé au niveau interprofessionnel.
18 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Dossier
0,5% : financement de la professionnalisation etdu droit individuel à la formation (DIF)0,2% : financement des congés (CIF, congé debilan de compétences, congé pour VAE...) 0,9% : financement des actions de formation dessalariés dans le cadre du plan de formation ou dudroit individuel à la formation
0,5 %
0,2 %
0,9 %
0,15% : : financement de la professionnalisationet du droit individuel à la formation (DIF)
0,40% : financement du plan de formation del’entreprise
0,15 %
0,40 %
0,15% : financement de la professionnalisation etdu droit individuel à la formation (DIF)
0,9% : financement des actions de formation dessalariés dans le cadre du plan de formation ou dudroit individuel à la formation
0,15 %
0,9 %
A noter : le 1% CIF-CDDTous les employeurs, quelle que soitleur taille, ayant recours à des contratsà durée déterminée, sont assujettis àune contribution supplémentaire : le1% « CIF-CDD » (1% de la masse sala-riale annuelle brute des salariés titu-laires d’un CDD dans l’entreprise).
19Point virgule numéro 46 - juillet 2012
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Au-delà de la mission de collecte, de ges-tion, du développement et du finance-ment de la formation, le rôle des Opcacouvre désormais la gestion des compé-tences et la politique RH des entreprises :aide au recrutement, formation, GPEC, ges-tion des âges, des mobilités…
Depuis 2009, les Opca participent officiel-lement à la formation des demandeursd’emploi. A ce titre, grâce au Fonds pari-taire de sécurisation des parcours profes-sionnels (FPSPP), ils bénéficient definancements complémentaires, au titre dela sécurisation des parcours profession-nels, pour la mise en œuvre de projets fa-vorisant le retour rapide à l'emploi. Cesactions peuvent faire l’objet de cofinance-ments, notamment avec Pôle emploi, l’Etat,les Régions ainsi que le Fonds Social Euro-péen (FSE).
Le regroupement des Opca
L’accroissement du seuil minimal de col-lecte (100 millions d’euros) a révélé la vo-lonté du gouvernement de réduireconsidérablement le nombre des Opcaqui sont aujourd’hui au nombre de 20 dont18 organismes nationaux de branches pro-fessionnelles et interbranches et 2 orga-nismes nationaux interprofessionnels(AGEFOS PME et OPCALIA).
On distingue trois cas de figure :• les Opca à niveau de collecte élevédont le périmètre est resté inchangé• les Opca créés par fusion d’Opca an-térieurs à la réforme de 2009 pour passerla barre du seuil minimum de collecte.Exemple : Opcalim issu du rapproche-ment d’AGEFAFORIA et d’OPCA2 ouOpca Défi, fusion de Plastifaf et del’Opca C2P.• l’intégration d’Opca avec extension duchamp d’intervention. Exemple : Opca-lia (Forthac, Faf Propreté)
Les Opca inter-professionnels, lesgrands gagnantsLes deux Opca Interprofessionnels, AGE-FOS-PME et Opcalia se sont agrandis enbénéficiant de l’adhésion de branches etsecteurs d’activités supplémentaires.
Des services de proximité à destina-tion des TPE et PME
La réforme insiste sur la mission de conseilaux entreprises et invite les Opca à évoluervers un rôle accru d’accompagnement etd’information auprès des entreprises, enparticulier des PME et des TPE qui récla-ment plus de proximité, plus de contactset plus d’informations sur les dispositifs.Cette mission, qui n’est pas nouvelle maisqui est renforcée, constitue l’une desconditions d’agrément des Opca. Ces der-niers doivent aider, selon la réforme, lesTPE et PME « à l’élaboration de cahier descharges pour la mise en œuvre des actionsde formation des salariés et le cas échéant,à l’identification des organismes de forma-tion ». D’où la nécessité de travailler à ladéfinition des besoins de formation le plusen amont possible. Cette proximité territo-riale renforce le rôle des antennes régio-nales qui travaillent auprès des petitesentreprises. Les Opca se positionnent en
interface entre les entreprises et les orga-nismes de formation. De plus, les Opca devront réaliser un auditdes compétences et des besoins de for-mation dans les entreprises et seront éva-lués tous les trois ans sur la mise en œuvrede leurs nouvelles missions de conseils etde services aux entreprises.
Les perspectives
L’objectif de la loi du 24 novembre 2009est-il atteint ? Les circuits de financementssont-ils plus efficients ? Des économiesd’échelle vont-elles être réalisées ? Unemeilleure prise en compte des mobilitésprofessionnelles est-elle assurée ? Une plusgrande transparence est-elle obtenue ?
Six mois après les mises en œuvre de cesmodalités et sans recul suffisant, il est en-core difficile de dresser un premier constatde la réforme des Opca et de se pronon-cer sur les objectifs à atteindre.
Les opca ont pour objectifs :
- d’informer, sensibiliser et accom-pagner les entreprises dans l’ana-lyse et la définition de leursbesoins en matière de formationprofessionnelle- de participer à la définition desbesoins collectifs et individuels auregard de la stratégie de l’entre-prise- de participer à l’identification descompétences et des qualificationsmobilisables au sein de l’entreprise- d’assurer un rôle de conseil etd’accompagnement auprès des en-treprises, en particulier les TPE etPME
Les textes de références
Les arrêtés portant agrément des Opca précisent leur champ d’activité et leur couver-ture territoriale.
Arrêté du 20 septembre 2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024655800Arrêté du 9 novembre 2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024909327Arrêté du 15 décembre 2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025007097
20 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Dossier
Pas de
mouvement
Anfa AnfaAutomobile
FAF-TT FAF-TTTravail temporaire
OPCA existant en 2011 Agréés en 2012Branches et secteurs d’activités
Fafiec FafiecInformatique, ingénierie et conseil
Fafih FafihHôtellerie-restauration
Forco ForcoCommerce et distribution
Intergros IntergrosCommerce de gros
OPCA Transports OPCA TransportsTransport
Opcaim OpcaimMétallurgie
Unifaf UnifafSanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif
Fafsea FafseaExploitations et entreprises agricoles
Adhésions de branches
ou de secteurs à d’anciensOpca
Agefomat Agefos-PMEMachinisme agricole et des travaux publics
Auvicom OpcaliaTélécommunications
Faf PCM Agefos-PMEPêche et cultures marines
Faf Propreté OpcaliaEntreprises de propreté et services associés
Faf Sécurité sociale UniformationOrganismes du régime général
de Sécurité sociale
Formaph Opca-PLHospitalisation privée
Forthac OpcaliaTextile, habillement, cuir
GDFPE OpcaliaServices du monde rural
Habitat Formation UniformationHabitat, accompagnement social, aménagement de l’urbanisme
Mediafor AfdasPresse écrite
Opca EFP OpcaliaEnseignement et formation privés
Opca CGM Agefos-PMECommunication graphique
et multimédia
Opcad Agefos-PMECommerce de détail des fruits et légumes et produits laitiers
Opcad OpcaliaCoopératives de consommateurs
OPCA existant en 2011 Agréés en 2012Branches et secteurs d’activités
Tableau récapitulatif des rapprochements et créations
En savoir un peu plus sur la réforme des Opca
Questions-réponses sur la mise en œuvre de laréforme des OpcaDélégation générale à l’emploi et à la formationprofessionnelle (DGEFP), 9 juin 2011h t t p : / / w w w . d r o i t - d e - l a -formation.fr/IMG/pdf/OPCA_QR_vers2.pdf
L’agrément des OPCA : intentions et résultatsd’une réformeCNFPTLV – Jalons de la formation professionnelle,février 2012, 8 p.http://www.cnfptlv.gouv.fr/IMG/pdf/_9_jalons_opca.pdf
Formation professionnelle : pour en finir avec lesréformes inaboutiesCAHUC Pierre – FERRACCI Marc – ZYLBERBERGAndréRapport de l’Institut Montaigne – Octobre 2011http://www.institutmontaigne.org/medias/docu-ments/etude_formation_professionnelle.pdf
40 ans de formation professionnelle : bilans etperspectivesAvis du Conseil économique, social et environ-nementalURIETA Yves – Décembre 2011http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2011/2011_15_formation_professionnelle.pdf
A quoi ressemblent les nouveaux OPCA ?Entreprises et carrières, n° 1081, du 31 janvier au 6 février 2012, pp. 20-33
Reprise des salariés, dévolution des biens : lesconséquences des nouveaux agréments desOpcaL'Inffo Formation, n° 804, 16 au 31 janvier 2012,pp. 2-3
Opca : une réforme aboutie ?L’Inffo Formation, n°803, du 1er au 15 janvier2012, pp. 15-22
Les fiches pratiques de la formation continue Centre Inffo - 2012
La formation professionnelle : clé pour l’emploiet la compétitivitéLARCHER Gérard – Avril 2012http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/sto-rage/rapports-publics/124000177/0000.pdf
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Création de nouveaux
Opca par fusion
et disparitiondes anciens
Agefaforia OpcalimIndustries agroalimentaires
OPCA existant en 2011 Agréés en 2012Branches et secteurs d’activités
Fusion avec Opca2
Fafsab ConstructysArtisanat du BTP Fusion avec Opca Bâtiment et Opca TP
Forcemat Opca 3+Matériaux pour la construction et l’industrie Fusion avec Formapap et Opciba
Formapap Opca 3+Production, transformation et commerce
des papiers et cartonsFusion avec Forcemat et Opciba
Opca 2 OpcalimCoopératives agricoles Fusion avec Agefaforia
Opca Banques OpcabaiaBanques Fusion avec Opcassur
Opca BâtimentGFCBTP
ConstructysBâtiment Fusion avec Fafsab et Opca TP
Opca C2P Opca DefiIndustries chimiques, pétrolières
et pharmaceutiquesFusion avec Plastifaf
Opca TP ConstructysTravaux publics Fusion avec Fafsab et Opca Bâtiment
Opcad OpcalimPoissonnerie Adhésion de la branche
Opcassur OpcabaiaSociétés d’assurances, agences générales
d’assurances, cabinets et sociétés de courtageFusion avec Opca Banques
Opciba Opca 3+Interbranches bois et ameublement Fusion avec Forcemat et Formapap
Plastifaf Opca defiPlasturgie Fusion avec Opca C2P
Mouvement
Depuis le 1er janvier 2012, 12 Opca sontreprésentés en Basse-Normandie et 12 au-tres le sont en inter région (Normandie,Grand-Ouest…). Ils interviennent dans lefinancement de la formation des salariés auniveau régional à travers leurs entreprisesadhérentes situées en Basse-Normandie.
Panorama des OPCA depuis le 1er janvier 2012 en Basse-Normandie
ADEFIM (Association de DEveloppement desFormations des Industries de la Métallurgie) /Opcaim Calvados-Manche Unicité - 10 rue Alfred Kastler14054 Caen cedex 4Tél. : 02 31 46 99 46Email : [email protected]
http://www.opcaim.comPrésident : Eric LUCETDirecteur : Antoine VAUTIERChamp(s) d’intervention : métallurgieType d’agrément : Opca
ADEFIM (Association de DEveloppement desFormations des Industries de la Métallurgie) /OPCAIM Orne42 rue du Puits au VerrierBP 29 - 61 001 Alençon cedexTél. : 02 33 31 27 59Email : [email protected] Internet : http://www.opcaim.comPrésident : Bernard DAVYDirecteur : Antoine VAUTIERChamp(s) d’intervention : métallurgieType d’agrément : Opca
AGEFOS-PME Normandie Citis - 8 rue d’Atalante - BP 1026914209 Hérouville-Saint-clair cedexTél. : 02 31 50 17 17Email : [email protected] Internet régional :
http://agefos-pme-normandie.comSite Internet national : http://www.agefos-pme.comPrésident : Frédéric JENOUDETDirecteur : Frédéric SCHAERLINGERChamp(s) d’intervention : interprofessionnelType d’agrément : nationalNombre d’entreprises adhérentes : 5 700 en-treprises en Basse-NormandieAntenne Orne : 63 bis rue d’Alençon – 61250Condé-sur-Sarthe
ANFH (Association Nationale pour la Forma-tion permanente du personnel Hospitalier)Parc Athéna - 1 rue Andreï Sakharov14280 Saint ContestTél. : 02 31 46 71 60Email : [email protected] Internet régional:http://www.anfh.fr/basse-normandieSite Internet national : http://www.anfh.frPrésident : M. Jacques BODINDélégué régional : David ROUSSELChamp(s) d’intervention : fonction publiquehospitalière
Et le paysage bas-normand, à quoi ressemble-t-il ?
22 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Dossier
FONGECIF Basse-NormandieCitis - 15 avenue de CambridgeBP 250 - 14209 Hérouville-Saint-ClairTél. : 02 31 46 26 46Email : [email protected] Internet régional : http://www.fongecifbassenormandie.comSite national : http://www.fongecif.comPrésident : Félicien BLOISDirecteur : Thierry LEFORTChamp(s) d’intervention : conseil et finance-ment de formationType d’agrément : Congés Individuel de for-mation, congé bilan de compétences, congésvalidation des acquis de l’expérienceNombre d’entreprises adhérentes : 10 601(chiffres de 2011) en Basse-NormandieAntennes en Basse-Normandie : Lisieux, Vire,Alençon, Argentan, Flers, Saint-Langis-les-Mor-tagne, Avranches, Cherbourg, Coutances,Saint-Lô.
FORCO Normandie8 avenue de la Voie au Coq14760 Bretteville/OdonTél. : 02 31 25 05 05Email : [email protected] Internet : http://www.forco.orgDéléguée Interrégionale Normandie : NathalieFOUCHETChamp(s) d’intervention : commerce et distri-butionType d’agrément : Opca
OPCA DEFI1 rue de la cave aux bœufs - 61000 AlençonTél. : 02 33 82 71 62Site Internet : http://www.opcadefi.frChamp(s) d’intervention : plasturgieType d’agrément : OpcaEn cours de réorganisation
OPCA TRANSPORTSPéricentre 3 - 26 avenue de Thiès - 14000 CaenTél. : 02 31 06 10 73Email :[email protected] Internet : http://www.opca-transports.comPrésident : Jean CHABRERIEDélégué régional : Pascal DUCROTTEDirectrice : Anita d’ALNONCOURTChamp(s) d’intervention : transportType d’agrément : collecte de la profession-nalisation et du plan de formation de toutesles entreprises du champ de compétencesNombre d’entreprises adhérentes : 32 500 en-treprises au niveau national
OPCALIA Basse-Normandie Maison des Professions10 rue Alfred Kastler - 14000 CaenTél. : 02 31 95 03 64Email : [email protected]
Type d’agrément : agrément Opca par le Mi-nistère de la SantéNombre d’entreprises adhérentes : 80 repré-sentant plus de 400 établissements et services(28 000 agents) en Basse-Normandie
CONSTRUCTYS Basse-Normandie42 rue du Clos Hébert - 14000 CaenTél. : 02 31 44 89 00Email : [email protected] Internet régional: http://www.constructys-bassenormandie.frSite Internet national : http://www.construc-tys.frPrésident : Michel FRICOUTDirectrice : Pascale TOURETChamp(s) d’intervention : entreprises du Bâti-ment et des Travaux PublicsType d’agrément : OpcaNombre d’entreprises adhérentes : 680 entre-prises et établissements de 10 salariés et plus/ 4150 entreprises de moins de 10 salariés enBasse-Normandie
FAFIH (Fonds d’assurance formation de l’in-dustrie hôtelière) Délégation Ouest24 avenue de l’HippodromeRésidence Le Pacifique - 14000 CaenTél. : 02 31 83 24 20Email : [email protected] Internet : http://www.fafih.comPrésident : M. CHASTRUSSEDirecteur général : Michel GEISERAssistant régional : Damien FILIATREChamp(s) d’intervention : hôtellerie-restaura-tion et activités de loisirs : 10 activités : Hôtels, Restaurants, Débits deboissons, Restauration Collective, Cafétérias,Casinos, Thalassothérapies, Traiteurs, Mondede la nuit, Bowlings.4 conventions collectives : CHR, Restaurationcollective, Cafétérias, Casinos jeux.Type d’agrément : Opca et OctaNombre d’entreprises adhérentes : 2800 éta-blissements en Basse-Normandie
Site Internet régional :http://www.opcalia-bn.comSite national : http://www.opcalia.comPrésident : Gérald LEBOUCHERDirectrice Haute et Basse-Normandie : CoryseTETRELChamp(s) d’intervention : interprofessionnelType d’agrément : OpcaNombre d’entreprises adhérentes : 91 000 en-treprises au niveau national Antenne de la Manche : Maison des entre-prises 173 rue Lavoisier – ZAC de la Croix Car-réeBP 31 – 50180 Agneaux cedex Tél. : 02 33 05 59 32Conseiller en formation : Laëtitia BIZETAntenne de l’Orne : 42 rue du Puits au VerrierBP 29 - 61001 Alençon cedexTél. : 02 33 31 27 54
OPCALIM Basse-Normandie IACentre Abysse - 20 rue Bailey - 14000 CaenTél. : 02 31 28 57 42Email : [email protected] Internet : http://www.agefaforia.infoPrésident : Gilbert KEROMNESDéléguée régionale : Laurence JAMET – 4 ave-nue des peupliers, Technoparc, Bât H - CS81715 6 - 35517 Cesson SévignéTél. : 02 99 83 39 00 Champ(s) d’intervention : industries alimen-tairesType d’agrément : agrément plan de formationsur l'ensemble du périmètre pour le plan deformation (moins de 10 salariés, de 10 à 49 sa-lariés, et 49 salariés et plus) et la profession-nalisation (période, dif, contrat) et agrémentsur le périmètre Coopération Agricole pour leCIF (CDD, CDI, Bilan de compétences, VAE)Nombre d’entreprises adhérentes : 47 900 en-treprises au niveau national
UNIFAF36 avenue de l’Hippodrome - 14000 CaenTél. : 02 31 15 65 00Email : [email protected] Internet : http://www.unifaf.frPrésidente : Myriam KRIKORIANSecrétaire générale de région : Christine FA-TRASChamp(s) d’intervention : sanitaire, social etmédico-socialType d’agrément : Opca et OpcacifNombre d’entreprises adhérentes : 495 entre-prises et 18 348 salariés (chiffres de 2010) enBasse-Normandie
Opca regroupés de manière interrégio-nale couvrant la Basse-Normandie
AFDAS (Association pour la formation des ac-tivités du spectacle) Délégation Ouest227 rue de Châteaugiron - 35000 Rennes
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(8/8)
Tél. : 02 23 21 12 60Email : [email protected] Internet : http://www.afdas.comPrésident : Sophie HUBERSONDirectrice générale : Christiane BRUERE-DAW-SONDéléguée régionale : Tatiana MAKSIMOVICChamp(s) d’intervention : secteurs du specta-cle vivant, de l’exploitation cinématogra-phique et distribution de films, del’audiovisuel, de l’édition phonographique,de la publicité, des loisirs, de la presse, desagences de presse et de l’éditionType d’agrément : Opca et OpacifNombre d’entreprises adhérentes : 550 entre-prises en Basse-Normandie
ANFA (Association nationale pour la forma-tion automobile) Délégation Centre, Basse-Normandie et Haute-NormandieParc d’activité de la Saussaye98 rue des Hêtres – St Cyr en val45075 Orléans cedex 2Tél. : 02 72 01 42 20Email : [email protected] Internet : http://www.anfa-auto.frDélégué régional : Franck ALLAINChamp(s) d’intervention : automobileType d’agrément : Opca
FAFSEA Délégation Normandie84 rue du Bourg Thomas - BP327310 Bourg AchardTél. : 02 32 56 04 12Email : [email protected] Internet : http://www.fafsea.comPrésident : Jérôme DESPEYDirecteur : Yves HONOREChamp(s) d’intervention : exploitations et en-treprises agricoles, services à l'agriculture etau monde rural, jardineries, fleuristes, indus-tries et commerces en gros des vins, cidres,spiritueux, sirops, jus de fruits et boissons di-verses, parcs zoologiques, entreprises devente et services des animaux familiersType d’agrément : Opca et Opacif (plan deformation, professionnalisation, DIF, CIF, Bilande compétences, VAE)Nombre d’entreprises adhérentes : 178 500 auniveau national
FAFTT (Fonds d’assurance Formation TravailTemporaire) Antenne Ouest12 avenue Carnot - BP 6170944017 Nantes cedex 1Tel. : 02 72 64 41 04Email : [email protected] Internet : http://www.faftt.frPrésident : Isabelle DUCDirectrice : Pascale d’ARTOISConseillère projet professionnel : Anne GAS-NIERChamp(s) d’intervention : travail temporaireType d’agrément : Opca et Opacif
Nombre d’entreprises adhérentes : 2040 enBasse-NormandieAntennes ou permanences en Basse-Norman-die (lieux, horaires) : accompagnement à dis-tance (mail, téléphone, vidéo) des salariés(intérimaires et permanents du travail tempo-raire) de Basse Normandie. Interventionsponctuelles sur le chantier EPR de Flamanville
Intergros GRAND OUEST10 Bis Henri Freville - 35200 RennesTél. : 02 99 35 56 00Site Internet : http://www.intergros.comPrésident : Joël CHIARONIDirecteur Général : Michel MOURGUE-MO-LINESChamp(s) d’intervention : commerce de groset internationalType d’agrément : professionnalisation et plande formationNombre d’entreprises adhérentes : 39 000 auniveau national
OPCA DEFI26 rue Alfred Kästler76130 Mont Saint AignanTél. : 02 32 19 55 24Site Internet : http://www.opcadefi.frChamp(s) d’intervention : chimie, pharmacie,pétrole, parapharmacie, vétérinaireType d’agrément : OpcaEn cours de réorganisation
OPCA PL 22 rue du Champ des oiseaux76000 RouenTél. : 02 35 71 72 95Email : [email protected] Internet : http://www.opcapl.comPrésident : Philippe GAERTNERDirectrice : Nadine GUETConseillère formation : Valérie MENAGEChamp(s) d’intervention : professions libéraleset établissements de l’Hospitalisation Privéesà statut commercialType d’agrément : OpcaNombre d’entreprises adhérentes : 130 000 auniveau national
OPCA 3+ Antenne territoriale du Mans6 rue Saint André - 72000 Le MansTél. : 02 43 84 55 15Email : [email protected] Internet : http://opca3plus.frPrésident : Eric RAYNALDélégué régional : Régie CHAUVIGNEChamp(s) d’intervention : industries del’ameublement, du bois, des matériaux pourla construction et l’industrie et de l’inter sec-teurs des papiers cartonsType d’agrément : agrément autorisant la col-lecte des contributions au titre des contrats
de professionnalisation, des périodes de pro-fessionnalisation, du DIF et du plan de forma-tion. Nombre d’entreprises adhérentes : 359 enBasse-Normandie et 16 367 au niveau national
OPCALIM CA4 avenue des PeupliersTechnoparc – Bât. H – CS 81715 635517 Cesson SévignéTél. : 02 99 83 39 00Site Internet : http://www.agefaforia.infoPrésident : Gilbert KEROMNESDéléguée régionale : Laurence JAMETChamp(s) d’intervention : coopération agri-cole et services associésType d’agrément : agrément plan de formationsur l'ensemble du périmètre pour le plan deformation (moins de 10 salariés, de 10 à 49 sa-lariés, et 49 salariés et plus) et la profession-nalisation (période, dif, contrat) et agrémentsur le périmètre Coopération Agricole pour leCIF (CDD, CDI, Bilan de compétences, VAE)Nombre d’entreprises adhérentes : 47 900 auniveau national
Uniformation Ouest14 D rue du Pâtis TatelinCS 70 821 - 35708 Rennes cedex 7Tél. : 08 20 20 52 06Email : [email protected] Internet : http://www.uniformation.frPrésident : Jean-Pierre FAUCHEUXDéléguée interrégionale : Corinne MORVANChamp(s) d’intervention : économie sociale etsolidaire, lien social et protection socialeType d’agrément : Opca et OpacifNombre d’entreprises adhérentes : 5123 auniveau de la délégation Ouest dont 1277 enBasse-Normandie;Antennes : Maison des Assocations – 1018quartier du Grand Parc – 14200 Hérouville-Saint-Clair – Conseiller en formation : OlivierPICQUE
Vivea Délégation Nord-Ouest516 rue Saint Fuscien80094 Amiens cedex 3Tél. : 03 22 33 35 60Email : [email protected] Internet : http://www.vivea.frPrésident du Comité Régional de Basse-Nor-mandie : Roger HAMELDélégué Nord-Ouest : Francis BACQChamp(s) d’intervention : actifs non salariés,conjoints, collaborateurs et aides familiaux re-levant du régime agricoleType d’agrément : OpcaNombre de salariés adhérents : 25 000 enBasse-Normandie
Le Service Public de l’Orientation permet à chacun de s’informer sur les métiers et les formations initiales et continues. En Basse-Normandie, le SPO s’appuie sur uneCharte de l’Orientationtout au long de la vie et contribue à la labellisation des organismes d’orientation en charge de cette information.
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Orientation...
Le Service Public de l’Orientation tout au long de la vie
Pour se préparer à la vie professionnelledès la formation initiale, construire sonprojet ou ultérieurement adapter ses com-pétences ou en acquérir de nouvelles, ilfaut pouvoir accéder à une informationgratuite et complète sur les métiers, les for-mations, les certifications, les débouchéset les niveaux de rémunération. C’est lamission confiée au Service public del’orientation tout au long de la vie instituépar la loi du 24 novembre 2009, avec lacréation d’un nouveau droit à être informé,conseillé et accompagné en matièred’orientation professionnelle.
Un service dématérialisé d'orientation
Un site internet national (www.orientation-pour-tous.fr) garantit la possibilité d’obte-nir une première information et un premierconseil en matière d’orientation et deconseil professionnel et d'être orienté versles structures susceptibles de fournir les in-formations et les conseils nécessaires à unebonne orientation professionnelle.
Des lieux uniques labellisés
Le service public de l'orientation (SPO)sera en outre assuré par des organismes la-bellisés qui proposeront à toute personne,et dans un lieu unique ou un territoire com-mun, un ensemble de services d’informa-tions et de conseils personnaliséspermettant de :
disposer d'une information exhaustiveet objective sur les métiers, les compé-tences et les qualifications nécessairespour les exercer, les dispositifs de for-mation et de certification, ainsi que lesorganismes de formation et les labelsde qualité dont ceux-ci bénéficient ;
bénéficier de conseils personnalisésafin de pouvoir choisir en connaissancede cause un métier, une formation ouune certification adaptés à ses aspira-tions, à ses aptitudes et aux perspec-tives professionnelles liées aux besoinsprévisibles de la société, de l'écono-mie et de l'aménagement du territoire
d'être orienté de manière pertinentevers un autre organisme lorsque le mé-tier, la formation ou la certification en-visagés font l'objet d'un serviced'orientation ou d'accompagnementspécifique assuré par celui-ci.
Le label "Orientation pour tous - pôle in-formation et orientation sur les formationset les métiers” sera attribué par le préfet(sur avis du CCREFP) à la demande à desorganismes intéressés. Ils devront respec-ter un cahier des charges fixant les critèresde qualité pour 3 activités :
UNE ORIENTATION POUR TOUS
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Accueil individualisé et de 1er conseil :écoute et analyse de la situation despersonnes, de ses intentions et dé-marches engagées, 1er conseil sur lesmodalités de recherche d’information,indication le cas échéant de l’orga-nisme ad hoc et prise de rendez-vous
Information exhaustive et objective :accès à la documentation (physique oudématérialisée) et aide à la recherched’information (possibilité de soutien àdistance)
Conseil personnalisé : diagnostics indi-viduels, clarification/validation de lademande, indication des possibilitésde prestation et de financement, éta-blissement d'un plan d’action servantde guide de mise en œuvre du projet.
« La labellisation des organismes partici-pant au service public de l’orientation rem-plit un double objectif :
en premier lieu, apporter partout dansle pays une même garantie de qualitéet de lisibilité aux personnes s’adres-sant à ces organismes et ce faisant inci-ter le plus grand nombre à recourir plusqu’aujourd’hui au service public del’orientation ; c’est une condition indis-pensable pour que la formation tout aulong de la vie devienne une réalitéparce qu’elle sera perçue comme uneopportunité et non comme unecontrainte ;
en second lieu, accroître la perfor-mance à la fois de chaque organismeet du service public de l’orientation enfavorisant les échanges d’expériences,de pratiques et les formations com-munes entre les acteurs professionnelsde l’orientation. » extrait de la circulairedu 26 mai 2011*.
La coordination des acteurs
Placé auprès du Premier ministre, le délé-gué à l'information et à l'orientation estchargé de proposer les priorités de la po-litique nationale d'information et d'orien-tation scolaire et professionnelle etd'évaluer les politiques nationale et régio-nales d'information et d'orientation scolaireet professionnelle.
Il doit apporter son appui à la mise enœuvre et à la coordination des politiquesd'information et d'orientation aux niveauxrégional et local et élaborer un plan decoordination de l’action des opérateurs del’information et de l’orientation relevant del’Etat aux niveaux national et régional.
A RETENIR
Le SPO devra garantir un conseilpersonnalisé de qualité pour cha-cun, c’est la traduction concrètedu « droit à être informé,conseillé et accompagné en ma-tière d’orientation ». Le service esttourné vers l’usager qui sera ac-compagné tout au long de sa dé-marche d’information et ce quelque soit son âge ou son statutprofessionnel. Ainsi, dans le cadre de la procé-dure de labellisation, les orga-nismes doivent s’engager àrespecter, dans chacun des sitesoù ils accueillent du public, lesclauses d’un cahier des chargesgarantissant notamment l’accueilindifférencié de tout public, l’ac-cueil individualisé des usagers,l’exhaustivité et l’objectivité desconseils donnés. Le Service Publicde l’orientation regroupera doncen un lieu unique des informa-tions et conseils sur les forma-tions initiales, les métiers maiségalement sur la formation conti-nue.
* Pour accéder à la circulaire : http://circulaire.legi-france.gouv.fr/index.php?action=afficherCirculaire&hit=1.
Orientation...
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Afin de rapprocher les acteurs de l’orien-tation, la labellisation des organismesd’orientation par l’Etat intervient aprèsconcertation étroite avec la collectivité ré-gionale dans le cadre du comité de coor-dination régional de l’emploi et de laformation professionnelle (CCREFP) ou desa commission spécialisée pour l’informa-tion et l’orientation*.
En région Basse-Normandie, le service pu-blic de l’orientation tout au long de la viepourra s’appuyer sur la « Charte de l’Orien-tation tout au long de la Vie en Basse-Nor-mandie* » réalisée par la Région, l’Etat etles partenaires sociaux. Ainsi, la chartemettait en avant deux objectifs régionauxqui constituaient les prémices du servicepublic de l’orientation : l’amélioration dela visibilité du réseau de l’orientation dupoint de vue du bénéficiaire et l’évolutiondes pratiques des structures signataires.
Le maillage du territoire doit par ailleursêtre cohérent avec l’animation territorialemise en œuvre par l’Etat et la Région dansle cadre des Comités Locaux d’Emploi For-mation (CLEF) et des Equipes Locales deCoordination (ELC)** .
La procédure d’attribution et de retrait
Après avoir reçu les dossiers des orga-nismes d’orientation candidats, le Préfet derégion transmet pour avis, sous huit jours,le dossier, dès lors qu'il est complet, aucomité de coordination régional de l'em-ploi et de la formation professionnelle.
Le comité de coordination régional del'emploi et de la formation professionnelleou sa commission spécialisée donne unavis sur la conformité du dossier de de-mande d'attribution du label. Il peut en-tendre les représentants de l'organisme oudu groupement d'organismes demandeursafin de recueillir des précisions sur les élé-ments du dossier qui ne lui paraissent pasconformes au cahier des charges. Le co-mité transmet son avis au Préfet de régiondans un délai maximum de trente jours sui-vant la date à laquelle il a été saisi du dos-sier (à défaut d'avis du comité dans ledélai des trente jours, l'avis du comité estréputé défavorable).
Le Préfet de région prend la décision d'at-tribution du label dans le délai de vingtjours suivant la réception de l'avis du co-mité. Il motive sa décision en cas de refus.Dans tous les cas, sa décision est notifiéeà l'organisme ou au groupement d'orga-nismes et communiquée pour informationau comité ainsi qu'au délégué à l'informa-tion et à l'orientation.
Attribué pour une durée de cinq ans, lelabel peut être renouvelé sur demandeadressée trois mois avant l'expiration de ladurée pour laquelle le label a été attribué.
Toutefois, le label peut être retiré par lepréfet de région lorsqu'une condition lé-gale ou réglementaire de délivrance dulabel ou une clause du cahier des chargesn'est pas respectée.
Le retrait du label entraîne le retrait du droitd'utiliser le logotype du label.
La composition du dossier de demande de label
La demande d'attribution du label estadressée à la Direction régionale des en-treprises, de la concurrence, de laconsommation, du travail et de l’emploi deBasse-Normandie (DIRECCTE) par le repré-sentant légal de l'organisme ou des orga-nismes partenaires formulant la demandede label et comporte :
Les coordonnées du coordonnateur dugroupement et de chacun des parte-naires : la dénomination et l’emplace-ment du ou des sites faisant l’objet dela demande, raison sociale, adresse,type de structure, nom et coordonnéesdu responsable et pour le coordonna-teur, définition de sa mission et moda-lités de mise en œuvre de lacoordination ;
Le périmètre géographique d’interven-tion : le périmètre proposé doit s’ap-puyer sur les territoires retenus au titrede l’animation territoriale, dans le cadredes CLEF et des ELC.La réponse doit présenter une cartogra-phie du territoire concerné, les siègesdes organismes appartenant au grou-pement, les antennes, les lieux d’ac-cueil, les permanences délocalisées…
LE SERVICE PUBLIC DE L’ORIENTATION EN BASSE-NORMANDIE
* Pour plus d’information sur le CCREFP et sa com-mission AIO et pour télécharger la Charte de l’Orien-tation tout au long de la Vie en Basse-Normandie :http://www.ccrefp-bn.info** Les CLEF et ELC renvoient à l’animation territorialeen Basse-Normandie : http://animation.errefom.fr/.
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Le diagnostic territorial : il doit être éla-boré avec l’ensemble des acteurs del’orientation du territoire ; il comprendl’analyse des besoins des personnesrésidant dans le champ géographiqueconcerné et le recensement de l’offrede services d’information, de conseil etd’accompagnement pour l’orientationafin de rechercher un maillage territorialassurant des réponses adaptées et unaccès équitable de tous les publics auxservices d’orientation ;
Le mode d’organisation du groupe-ment : nature des services rendus etdes activités effectuées ; nombre etconditions d’emploi ou de mise à dis-position des personnels ; compé-tences mobilisées ; conditionsconcrètes de fonctionnement, notam-ment horaires d’ouverture au public
adaptées aux besoins des usagers etconditions d’accessibilité aux per-sonnes handicapées ; modalités demutualisation et de partage des res-sources d’information sur le marché dutravail et l’offre d’information, ainsi queles outils communs et les modalitésd’échanges sur les pratiques profes-sionnelles ;
Le mode d’évaluation interne et externemis en place pour garantir la mesure del’adéquation des démarches mises enœuvre par chacun des partenaires dugroupement avec l’orientation globaleet le cahier des charges du SPO, no-tamment par rapport aux moyens affec-tés ;
Un programme de travail commun etde formation continue pour les person-
nels concernés afin de répondre au ca-hier des charges, notamment en offranten chaque lieu une analyse de la de-mande de l’usager et un premier niveaude conseil, quel que soit l’âge ou lestatut du demandeur. Le programmeporte sur les compétences communes,la connaissance mutuelle des pratiquesprofessionnelles et de l’offre de ser-vices de chacun des organismes parte-naires ;
La convention signée entre les orga-nismes partenaires formulant la de-mande de label, conformément aucahier des charges*.
Les dossiers sont à envoyer au service ins-tructeur de la DIRECCTE (Guillaume GAU-DIN [email protected]).
Références juridiques pour les organismesd’orientation :
Articles L.6111-5 et 6123-3 du code du tra-vail.
Décret n° 2011-487 du 4 mai 2011 portantapplication de l’article L. 6111-5 du codedu travail pour la mise en œuvre du servicepublic de l’orientation tout au long de lavie et création du label national « Orienta-tion pour tous – pôle information et orien-tation sur les formations et les métiers ».
Arrêté du 4 mai 2011 fixant le cahier descharges relatif au label national « Orienta-tion pour tous – pôle information et orien-tation sur les formations et les métiers »prévu à l’article R. 6111-1 du code du tra-vail.
Circulaire n°ETSD1110449C du 26 mai 2011relative à la reconnaissance des organismesparticipant au service public de l’orienta-tion tout au long de la vie.
* A télécharger sur le site de la DIRECCTE :http://www.basse-normandie.direccte.gouv.fr/appel-a-projet-regional.html.
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Quoi de neuf à l’ERREFOM ?
Mieux connaître les métiers, les secteurs et les territoires, telle est l’ambition des approches mises en œuvre par l’ERREFOM.
Métiers, secteurs, territoires : la statistique emploi-formationen Basse-Normandie
A l’ERREFOM, la connaissance statis-tique de l’emploi et de la formation enBasse-Normandie s’organise à traverstrois démarches complémentaires al-liant à la fois des bases de donnéeset des documents d’analyses :
Une analyse par familles de métiers
32 familles de métiers ou domainesprofessionnels sont passés à la loupeà travers une base de données (accès
réservé) sur l’emploi et le marché dutravail, la formation professionnelle etl’insertion des jeunes.A partir de cette base, seront réalisésen 2012 des «Portraits de métiers»pour chacune de ces grandes famillesde métiers.
http://pfm.errefom.fr/
Une approche territoriale
Sur la base d’un découpage en onzeterritoires, les chiffres clés de l’emploiet de la formation en Basse-Normandiesont présentés via une base de don-nées librement accessible et des diag-nostics territoriaux synthétiques réalisésdeux fois par an sur chaque zone.
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Y sont présentés de nombreux indica-teurs sur la démographie, l’emploi, lemarché du travail, l’offre de formationinitiale, la formation continue à desti-nation des demandeurs d'emploi, lescontrats de professionnalisation, lesjeunes accompagnés par les MissionsLocales, le dispositif CAP Emploi, l'in-sertion par l'activité économique.
http://animation.errefom.fr/
Une analyse sectorielle
A partir de la source des DADS, unebase de données sur l’emploi salariéest actualisée chaque année et mise enligne sous la forme de tableaux secto-riels. Parallèlement des « Portraits de sec-teurs » sont réalisés sur les vingt pre-miers secteurs employeurs en région.Ces documents synthétiques présen-tant les caractéristiques de l’emploi sa-larié (les établissements, le profil dessalariés, les conditions de travail) sontactuellement disponibles pour l’année2008, et seront prochainement actuali-sés pour 2009.
http://dads.errefom.fr/
Pour tout renseignement :
Brice LOUVEAUChargé d’étudesTél : 02 31 95 52 00E-mail : [email protected]
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Ça bouge en Basse-Normandie
Le CRCOM3S en 3 dates :
1999 : mise en place des plates-formesrégionales de l’observation sociale autourde 3 objectifs (améliorer la coordinationentre les organismes et structures d’obser-vation sociale et ainsi promouvoir lecontenu des études, l’amélioration de laconnaissance du champ social et médico-social au niveau régional ou infrarégional,la valorisation et le partage des résultatsentre l’ensemble des acteurs intéressés).
2002 : création en Basse-Normandie dela plate-forme d’observation sociale sousle sigle du CRCOS (comité régional decoordination de l’observation sociale).Animation portée par la DRASS (Directionrégionale des affaires sanitaires et sociales).
2009 : extension du champ d’observa-tion aux domaines médico-social et sani-taire, le CRCOS devient ainsi CRCOM3S(Comité régional de coordination de l’ob-servation médico-sociale, sociale et sani-taire). A la demande de la DRASS, l’ORS(Observatoire régional de la santé) et leCREAI (Centre régional d’études et d’actionpour l’insertion) créent un groupement decoopération sociale et médico-sociale(GCSMS) pour assurer la reprise du por-tage de l’animation du CRCOM3S.
Le CRCOM3S
Comité régional de coordination de l’observationmédico-sociale, sociale et sanitaire :
Comité de pilotage
Etats et agences : SGAR, DRJSCS (prési-dence), ARS, DREAL, DDCS, DDCSPP,Rectorat, DIRECCTE, DRDFE, DIRPJJ, DISP
Collectivités territoriales : Conseils géné-raux, Conseil régional, CESER
Organismes de protection sociale : CAF,MSA, CPAM, RSI, CARSAT, URSSAF
Monde associatif : FNARS, COO-RACE, URIOPSS, ARRFIS-IRTS,CRESS, CREAI, IREPS, ORS
Membres associés :INSEE, UCBN
Organisationdes travaux
Chargée de mission
Groupe opérationnelpermanent (GOP) :techniciens du so-cial, du médico-so-cial, de la santé, desstatistiques et del’informatique.
Groupes thématiques :membres du GOP + per-
sonnes ressources pour leurexpertise sur le sujet étudié
Organisation du CRCOM3S
A noter : Synthèse sur lesconséquences de la pauvretédes familles sur les enfants
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Le CRCOM3S en 33 sigles
ARRFIS-IRTS : Association régionale de rechercheet de formation à l’intervention sociale – Institutrégional du travail social de Basse-NormandieARS : Agence régionale de santéCAF : Caisse d’allocations familialesCARSAT : Caisse d’assurance retraite et de lasanté au travailCESER : Conseil économique, social et environ-nemental régionalCOORACE : Coordination des associationsd’aides aux chômeurs pour l’emploiCPAM : Caisse primaire d’assurance maladieCRCOM3S : Comité régional de coordination del’observation médico-sociale, sociale et sanitaireCRCOS : Comité régional de coordination del’observation socialeCREAI : Centre régional d’études et d’action pourl’insertionCRESS : Chambre régionale de l’économie socialeet solidaireDDCS : Direction départementale de la cohésionsocialeDDCSPP : Direction départementale de la cohé-sion sociale et de la protection des populationsDIRECCTE : Direction régionale des entreprises,de la concurrence, de la consommation, du tra-vail et de l'emploiDIRPJJ : Direction interrégionale de la protectionjudiciaire et de la jeunesseDISP : Délégation interministérielle à la sécuritéprivéeDRASS : Direction régionale des affaires sanitaireset socialesDREAL : Direction régionale de l’environnement,de l’aménagement et du logementDRJSCS : Direction régionale de la jeunesse, dessports et de la cohésion socialeDRDFE : Direction régionale aux droits desfemmes et de l’égalitéFNARS : Fédération nationale des associationsd’accueil et de réinsertion socialeGCSMS : Groupement de coopération sociale etmédico-socialeGOP : Groupe opérationnel permanentINSEE : Institut national de la statistique et desétudes économiquesIREPS : Instance régionale d’éducation et de pro-motion de la santéMSA : Mutualité sociale agricoleORS : Observatoire régional de la santéRSI : Régime social des indépendantsSGAR : Secrétariat général pour les affaires régio-nalesSISTER : Système d’information statistique territo-rialisé en régionUCBN : Université de Caen Basse-NormandieURIOPSS : Union régionale interfédérale des œu-vres et organismes privés sanitaires et sociauxURSSAF : Union de recouvrement des cotisationsde sécurité sociale et d’allocations familiales
Entretien avec Julie Molette
Coordinatrice de l'Observation médico-sociale,sociale et sanitaire.Plateforme régionale de coordination de l'ob-servation médico-sociale, sociale et sanitaire
Concrètement, quel est votre rôle au sein duCRCOM3S ?
Mon rôle est de :• collecter auprès des différents fournisseurs,les données relatives au socle d’indicateurs dé-fini en commun par les membres du Comitépour les mettre à disposition de tous les mem-bres du CRCOM3S via un espace sécurisé denotre site Internet • mettre à disposition les in-formations concernant notre champ d’observa-tion auprès des partenaires. Pour répondre à cetobjectif, j’ai mis en place une fonction de veilledocumentaire pour alimenter la partie actualitéde la page d’accueil de notre site Internet • fa-voriser une réflexion commune et des analysespartagées dans le cadre de réunions de travaildont j’assure l’organisation pratique • Valoriserles analyses et réflexion partagées des groupesde travail via la production de publicationspour une aide à la planification et à la décisiondes responsables publiques de notre champ •Identifier les besoins en termes d’études com-plémentaires à proposer au Comité de pilotage• Evaluer les outils techniques en place et ré-fléchir aux évolutions à envisager pour permet-tre des traitements de données adaptées auxattentes des acteurs des politiques publiquesterritorialisées • Développer les relations avecles autres observatoires régionaux existants afinde favoriser les approches croisées des terri-toires.
Quelles sont les dernières actions réaliséespar le CRCOM3S ?
Dans un premier temps, notre programme detravail s’est concentré essentiellement sur uneanalyse de notre socle commun d’indicateurset sur le développement de nos outils de par-tage et d’analyse des informations :En s’appuyant sur les travaux du Conseil de l’Eu-rope, nous avons construit en 2010 un tableaude bord régional d’alerte et de tendances surla cohésion sociale, basé sur une sélection res-treinte d’une trentaine d’indicateurs.L’année 2011 et une partie de 2012, a été engrande partie consacrée à une lecture collectivede ces derniers à l’échelle régionale et dépar-tementale. Trois groupes de travail ont étéconstitués : • Un groupe intitulé Accès aux droits s’est inté-ressé aux indicateurs relatifs aux revenus, à l’ac-cès au travail, à l’accès à la santé ainsi qu’àl’accès au logement• Le groupe Dignité et reconnaissance s’estquant à lui centré sur les indicateurs du tableau
de bord concernant l’égalité de reconnaissancedes sexes, la prise en compte des besoins despersonnes âgées et des personnes en situationde handicap• Le groupe Autonomie et engagement a ana-lysé les indicateurs sur le niveau d’éducation, laparticipation aux élections et l’engagement as-sociatif.Le travail de ces groupes a permis de réaliserun tableau de bord commenté, présenté sousforme de fiches thématiques ainsi qu’un guidede lecture de nos indicateurs. Ces documentssont actuellement en cours de validation, avantune publication en ligne sur notre site d’ici lafin de l’été.Dans le cadre de sa réflexion sur ses outils departage de l’information et de travail en réseau,le CRCOM3S a développé son site Internet quipermet de :• Fournir des éléments d’actualité sur sonchamp d’observation sur sa page d’accueilgrâce à la mise en place d’une fonction deveille documentaire• Valoriser les productions des membres duCRCOM3S ainsi que les productions partena-riales réalisées dans le cadre du Comité• Faciliter le travail en réseau des partenairesgrâce à un intranet conçu comme un espacecommun de travail permettant de mutualiserdes outils et de partager des analyses de ma-nière sécurisée.Nous avons également étudié une possibilitéde valorisation cartographique de nos donnéesgrâce à la mise à disposition par la RégionBasse-Normandie, membre historique duCRCOM3S, de son outil de cartographie enligne SISTER. Cet outil en ligne, très facile d’uti-lisation, respectant les principes et les règlesstatistiques du comité, permettra à nos parte-naires de valoriser les données par des carteset ainsi d’en faciliter l’analyse. Notre comité de pilotage qui s’est tenu le 13juin 2012 propose de poursuivre ces travauxpar la création d’un observatoire des quartierset la mise en place de groupes thématiques quiont pour objectifs de recenser les ressourcesexistantes sur une thématique donnée pour uneréflexion partenariale et le dégagement de pro-blématiques régionales. Ces groupes aboutirontsoit à l’organisation de journées d’échanges,soit à l’élaboration de cahiers des charges pourdes études quand les ressources existantes ap-paraissent insuffisantes.
Site internet : http://www.crcom3s.org
Contact : Julie MOLETTEPlateforme régionale de coordination de l'ob-servation médico-sociale, sociale et sanitaireEspace Robert Schuman3 place de l'Europe14200 Hérouville-Saint-ClairTél : 02.31.43.63.36Fax : 02.31.43.63.50Mail : [email protected]
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Kiosque régional
Le quai de OuistrehamAUBENAS FlorenceParis : EDITIONS DE L'OLIVIER février 2010 - 269 p.
Cet ouvrage est le récit de FlorenceAubenas grand reporter au NouvelObservateur, qui s'est glissée pen-dant 6 mois dans la peau d'unefemme demandeur d'emploi, ayantpour seul diplôme un baccalauréatet recherchant un CDI. Elle y décritson expérience et les difficultés ren-contrées.
Cote : SCI 196
Imprimerie et édition :
tradition et prestige
à la pointe de la technologieTRIQUET Brigitte - Chambre decommerce et d'industrie (CCI)d'AlençonRevue - L'ECLAIR - N° 12.11 décembre 2011 ; pp. 5-7
Cet article dresse un tour d'horizondes secteurs de l'imprimerie et del'édition dans l'Orne. Interview deMichel Renard, président de laChambre syndicale des maîtres im-primeurs de l'Orne. Présentation del'imprimerie de Montligeon (Saint-Hilaire-le-Châtel), de NormandieRoto Impression (Alençon), de l'im-primerie Hérault (L'Aigle) et de l'im-primerie Compédit (Ferté-Macé).http://www.alencon.cci.fr/media/eclair_deceMbre_2011__037122000_1140_ 03012012.pdf
Devenir des sortants 2009 de
contrats de professionnalisation en
Basse-NormandieDIRECCTE Basse-NormandieHérouville-Saint-Clair : juin 2011 -35 p. Graphiques, schémas.
Cette étude permet d'évaluer l'im-pact du contrat de professionnalisa-tion sur l'insertion professionnelle deses bénéficiaires en Basse-Norman-die.En termes d'insertion, le constat estsatisfaisant : 70% des sortants decontrat de professionnalisation sonten emploi 6 mois après la fin de leurcontrat, majoritairement dans l'en-treprise qui les a formés et ils exer-cent à 90% le métier qu'ils ontappris.Au sommaire de cette étude :
- les sortants de contrats de profes-sionnalisation,- les entreprises signataires decontrats de professionnalisation,- la formation suivie et les modali-tés du contrat de professionnalisa-tion,- la situation par rapport à l'em-ploi,- opinions sur le déroulement ducontrat.
Cote : BN DIRECCTE 033
Les métiers du monde de la modeConseil régional de Basse-Norman-dieCaen : septembre 2011 - 6 p. ; carte,photos
Cette plaquette d'information pré-sente le secteur, les emplois et lesformations du monde de la mode enBasse-Normandie. Deux témoi-gnages de professionnels sont propo-sés : celui d'une couturière enconfection, salariée à NormandieCouture et celui de Yannick LE-CONTE, directeur industriel de Tri-cots Saint-James.
http://www.cr-basse-normandie.fr/index.php/la-region/la-region-com-munique/publications?start=20
Métiers enseignés
en Basse-Normandie :
enseignement public et
privé 2011-2012Rectorat de l'académie de CaenCaen : novembre 2011 - 121 p.
Ce document récapitule les effectifsdes élèves de l'académie, par di-plômes et spécialités de formation etpar établissements, pour l'enseigne-ment public et privé.
Cote : BN-RECTORAT 019
L'enseignement agricole
en Basse-NormandieDirection régionale de l'alimenta-tion, de l'agriculture et de la forêt(DRAAF) Basse-NormandieHérouville-Saint-Clair : novembre2011 - 13 p. ; cartes, graphiques, ta-bleaux, photosRéalisé avec le soutien du ministèrede l'Agriculture, de l'Alimentation,de la Pêche, de la Ruralité et del'Aménagement du territoire.
Après quelques statistiques sur l'en-seignement agricole bas-normand,cette brochure présente, filière par fi-lière :
- les formations (formation initiale,apprentissage) existantes dans larégion ;- des données chiffrées pourchaque formation : effectifs 2010,proportion de filles, taux de réus-site aux examens, taux de pour-suite d'études, taux d'insertion à45 mois ;- l'évolution des effectifs depuis2002 selon le niveau de formation.
Cote : DS 7
33Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefomRESSOURCES
CENTRE DE errefom
Guide des entreprises
de NormandieOuest-FranceRennes : OUEST FRANCE décembre 2011 - 101 p. ; photos
Cette publication présente l'écono-mie régionale en s'appuyant notam-ment sur un classement desprincipales entreprises dont le siègesocial est présent en Basse-Norman-die.
Cote : USUEL
Les services à la personne
en Basse-NormandieINSEE Basse-Normandie – ERRE-FOM - DRJSCS Basse-Normandie -AFPA Basse-Normandie - DIRECCTEBasse-NormandieCaen : DIRECCTE BASSE-NOR-MANDIE - janvier 2012 - 36 p. ; gra-phiques, tableaux, glossaire
Cette étude régionale revêt un tripleobjectif :
- permettre de connaître les carac-téristiques des salariés du secteur,celles des particuliers y ayant re-cours, et enfin, celles des orga-nismes agréés,- permettre aux décideurs locauxd'anticiper au mieux les besoinspotentiels en services à la per-sonne,- analyser la professionnalisationdes salariés du secteur, du point devue des diplômés d'une part, et desemployeurs d'autre part.
Au sommaire :- Un secteur économique en crois-sance, des emplois à professionna-liser (publication de l'Insee paruedans la série "Cent pour centBasse-Normandie" en avril 2011) ;- L'activité récente des organismesagréés en Basse-Normandie ;- Le devenir des diplômées duDEAVS et du titre AdVF ;
- Le point de vue des structures surleur secteur (étude de l'Errefomparue en 2011).
Cote : BN-DIRECCTE 034
Les autres métiers
de la filière équineRevue - L'ORNE MAGAZINEN° 86 - janvier 2012 ; pp. 20-21 Article réalisé avec la collaborationd'Equi-ressources.
Cet article présente des profession-nels ornais qui ont créé ou déve-loppé une activité proche du milieuéquin.
34 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
12ème Université d'hiver
de la formation professionnelle :
un carrefour d'idéesGARCIA David D'ALGUERRE BenjaminGERLACH AurélieRevue L'INFFO FORMATION - n° 805 -1er février-15 février 2012 - pp. 15-26
Avec les changements dans la formationprofessionnelle, la réforme des Opca, leservice public de l'orientation, cette uni-versité d'hiver a réuni les partenaires so-ciaux, acteurs de l'orientation et del'insertion, responsables formation dansles entreprises qui ont jeté des basescontre la crise économique et sociale.
Opca : une réforme aboutie ?GUEDON Sandrine - MILLER MarineRevue L'INFFO FORMATION - n° 803 -1er janvier-15 janvier 2012 - pp. 15-22
Interrogeant différents Opca, ce dossierfait le point sur les regroupements inter-
professionnels, leurs avantages et leursinconvénients, soulignant la prépondé-rance des deux grands vainqueurs, Age-fos-PME et Opcalia qui confirment leursuprématie sur le marché de la collectedes fonds de la formation profession-nelle.Un tableau récapitule les rapproche-ments et les créations par branches etsecteurs d'activité.
Les chiffres-clés de la formation
professionnelle confirment
la stabilité du systèmePICARD FrançoisRevue L'INFFO FORMATION - n° 804 -16 janvier-31 janvier 2012 - pp. 17-24
L'annexe au projet de loi de finance2012 consacré à la formation profes-sionnelle, le "Jaune budgétaire" revientsur les chiffres, les orientations ou lesévolutions connues par la formation pro-fessionnelle ces deux dernières années.Résumé des principales évolutions poli-tiques.
Spécial 40 ans
de formation professionnelleCollectif d'auteursRevue L'INFFO FORMATION - n° 800 -16 novembre-30 novembre 2011 - 52 p.
Voici un peu plus de quarante ans, étaitadoptée la loi du 16 juillet 1971 portantorganisation de la formation profession-nelle continue dans le cadre de l'éduca-tion permanente. La loi fondatrice dusystème français de FPC. L'occasion derevenir sur quatre décennies d'évolu-tions législatives avec de nombreux ex-perts interrogés.
Troisièmes Rencontres interrégionales
Céreq, Dares, InterCarif-Oref, à
Rouen : "Parcours en formation et en
emploi, quels enseignements pour l'ac-
tion ?"DESCAMPS Agathe D'ALGUERRE BenjaminRevue L'INFFO FORMATION - n° 797 -1er octobre-15 octobre 2011pp. 15-18
Ces troisièmes Rencontres interrégio-nales Céreq, Dares, InterCarif-Oref ontsouligné le besoin de partager et demieux mutualiser les données sur leschamps de l'emploi, de la formation etde l'insertion professionnelle et l'oppor-tunité pour les Carif-Oref de se position-ner en tant qu'outils et appuis du réseausur l'analyse et la compréhension desparcours.
Dispositifde la formation continue
La formation des adultes :
hier, aujourd'hui, demain...
CASPAR PierreParis - EYROLLES - 2011 - 267 p.
Qu'est-ce que l'éducation et la forma-
tion tout au long de la vie ? Doit-on en-
core investir dans la formation? Quelle
place réserve-t-on aujourd'hui à la for-
mation dans la gestion des ressources hu-
maines et le management ? Acteur
central du développement de la forma-
tion des adultes depuis près de 50 ans,
Pierre Caspar livre ici un texte singulier.
D'abord parce qu'il s'ancre dans des mu-
tations qui marquent profondément
l'évolution des apprentissages à l'âge
adulte, qu'il en analyse les sources et les
racines pour mieux comprendre leurs
développements actuels et leurs devenirs
possibles. Mais aussi parce qu'il relate
des situations, des événements, des
chantiers très concrets, qu'il a vécus per-
sonnellement et en position de responsa-
bilité. Tout en tissant des liens entre hier,
aujourd'hui et demain et en renvoyant à
ce grand enjeu qu'est l'accès aux savoirs,
ce livre ne traite pas seulement de la for-
mation. II la valorise comme un levier de
changement, de progrès, mais il est sur-
tout porté par une réflexion sur la place
de l'homme dans les bouleversements
que nous rencontrons aujourd'hui, et sur
ses capacités à s'y préparer, à y vivre, et
à s'y accomplir.
Cote : DIS 196
35Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Le covoiturage encore en rodageBEAL EricRevue LIAISONS SOCIALES MAGA-ZINE - n° 128 - Janvier 2012 - pp. 44-45
Développement durable aidant, des en-treprises incitent leurs salariés à covoi-turer pour se rendre au travail. Unesolution qui ne va pas de soi.
Le travail, grand oublié
du développement durableBAZILLIER RémiParis - LE CAVALIER BLEU - Septembre2011 - 216 p.
Loin des idées reçues, l'économiste etmaître de conférences Rémi Bazillier dé-montre dans cet ouvrage que de meil-leures conditions de travail ne sont pasle privilège des pays riches : le progrèssocial peut tout à fait se concilier avecl'efficacité économique et le respect del'environnement. C'est l'idée motrice dudéveloppement durable. Plus de vingtans après la création de ce concept, ilest temps d'en rappeler certains fonde-ments.
Cote : SCI 202
Terrabilis :
le monde de demain se joue avec nousSLY FROG GAMESParis : 2010 - 1 plateau + 1 règle du jeu+ cartes + pastilles ressources + pions +dés + 100 billets de banque + 1 livretd'introduction au développement dura-ble + 1 guide d'animation pour faciliterl'utilisation de cet outil. - 91,86 euros(kit pédagogique) (2011)
Objectif :- Comprendre le développement dura-ble de façon ludique et complète- Apprendre à coopérer- Initier à la gestion de projet
Contenu :Les grands défis du 21ème siècle : éco-logiques et sociaux (biodiversité, em-preinte écologique, qualité devie, solidarité...); énergé-tiques et économiques(énergies fossiles/ renouve-lables, équilibres finan-ciers...) ; politiques(responsabilité, gouver-nance, long terme/courtterme...). Le jeu est accom-pagné d'un guide d'anima-tion qui permet auformateur d'approfondir lessujets abordés et de facili-ter la phase d'analyse.
Cote : SCI 193
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Eco-citoyenneté
Les métiers du bâtiment à l'heure du
développement durable
AFPA-Alternatives Economiques -Paris - ALTERNATIVES ECONO-
MIQUES - octobre 2011 - 144 p. ; il-lustrations
Les exigences du développement durable
imposent aujourd'hui de profonds chan-
gements au bâtiment et à ses métiers.
Pour les professionnels du secteur, les
enjeux sont majeurs : il leur faut travail-
ler différemment et assimiler rapidement
de nouvelles règles et de nouvelles tech-
niques. D'où la nécessité de disposer
d'une main d'oeuvre mobilisant les qua-
lifications nécessaires. Au total, un véri-
table tournant culturel pour tous les
acteurs de la filière.
Pour accompagner aussi bien les profes-
sionnels du secteur que les conseillers
emploi et les formateurs, cet ouvrage
dresse un panorama de cette révolution
verte, décrit ses conséquences pour
chaque métier, donne la parole aux dif-
férents intervenants du secteur et fait le
tour des formations disponibles.
Cote : SEC 205
La révolution des métiers verts :
20 passionnés témoignent
ADRET - Paris - AUTREMENT -2011 - Collection Frontières
151 p.
L'Adret défend l'idée d'une croissance
verte qui ne serait pas subordonnée à la
satisfaction d'intérêts financiers à court
terme, mais qui, motivée par l'urgence
climatique, aurait en particulier l'avan-
tage de créer un grand nombre d'em-
plois, et de contribuer à la construction
d'un monde plus solidaire. Ce livre
donne la parole à des professionnels (ar-
chitectes, enseignants, agriculteurs, etc.)
qui racontent comment ils ont adapté
leur métier à la lutte contre le change-
ment climatique.
Cote : SEC 413
36 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
L'écologie en jeu : je suis écolier...je de-
viens citoyenSOURY-LIGIER FrançoiseParis : SUDEL - 2009 - 1 livret (52 p.)+160 cartes - 33 euros (2011)
Objectif :Eduquer et sensibiliser au développe-ment durable par une approche ludique.
Contenu :Composé d'un livret du formateur et de160 cartes à jouer, cet outil permetd'aborder de nombreux thèmes chers àl'écologie ( les déchets, l'eau, l'agricul-ture, les excès...) en proposant diversesformes d'exploitation propres au jeu.
Cote : SCI 198
Le management interculturel :
gérer la dimension multiculturelle
dans l'entrepriseDRUMMOND VirginiaLe Mans : GERESO EDITION - 2010 -L'essentiel pour agir - 235 p.
Les différences culturelles au sein desentreprises ont-elles un impact sur leurperformance ? Cet ouvrage apporte desoutils de gestion pour optimiser la di-mension multiculturelle des environne-ments de travail et pour éviter de tomberdans les stéréotypes.
Cote : ENT 192
Stratégie et formation : développer
l'atout concurrentiel humainKORDA PhilippeParis : DUNOD - 2011 - Stratégies etmanagement - 201 p.
Les entreprises remettent en cause la for-mation traditionnelle qu'elles jugentsouvent inefficaces, chronophages etinutiles en termes de compétitivité.La formation en entreprise devient au-jourd'hui plus stratégique notammentgrâce à l'essor des technologies et desnouvelles méthodes d'apprentissage.L'auteur s'appuie sur des exemplesconcrets et des témoignages de diri-geants d'entreprises.
Cote : ENT 193
Entreprise
Optimiser les entretiens de compétence
BERNIER Philippe - GRESILLON AnnabelleParis : DUNOD - Avril 2011 - 100% Pratique Entreprise -
192 p
Analyser les éléments essentiels pour positionner les compé-
tences de chaque collaborateur.
Le salarié et l'employeur disposent de nombreux outils tels
que l'entretien professionnel ou annuel, d'évaluation, des 45
ans voire plus, le bilan d'étape professionnel, le bilan de
compétences, la VAE...
Ce livre permet de comprendre ces outils et les utiliser avec
efficacité dans une démarche globale de gestion de compé-
tences.
Cote : ENT 200
Encadrer et sécuriser
les parcours professionnels :
des outils pour accompagner
les salariés
PARMENTIER ChristopheParis : DUNOD - 2011 - Fonc-tions de l'entreprise. Ressources
humaines. - 213 p.
Le 7 janvier 2009, un accord national
instaure la "sécurisation des parcours
professionnels" pour toutes les entre-
prises en France. Cet accord vise à
donner à chaque salarié les moyens de
maîtriser son parcours professionnel.
Il recoupe sécurité en entreprise, droit
à la formation, évolution profession-
nelle, employabilité et perspectives. La
réforme de janvier 2010 a consacré
cette avancée par la création du Fonds
Paritaire de Sécurisation des Parcours
Professionnels (FPSPP) qui veille à l'ap-
plication des directives par les entre-
prises. Dans un contexte de crise,
d'insécurité de l'emploi, de vulnérabi-
lité des salariés, l'instauration de me-
sures garantissant la construction de
parcours professionnels solides et du-
rables s'est imposée au législateur. De
fait, 13 % du budget annuel de forma-
tion d'une entreprise sont dédiés à la
sécurisation des parcours profession-
nels et reversés à ce titre aux OPCA.
L'ouvrage propose fiches méthodolo-
giques, cas pratiques, grilles d'analyse
à l'usage des responsables RH, parte-
naires sociaux ou collectivités pu-
bliques pour accompagner les salariés
dans la construction et la maîtrise de
leur parcours professionnels.
Cote : ENT 015
37Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Gestion de projets : 50 outils pour agirBOUCHAOUIR FouadDENTINGER YannickENGLENDER OlivierParis : VUIBERT - Février 2011 - LireAgir - 384 p., lexique, tableaux, dia-gramme
Tout projet professionnel nécessite unemaîtrise des phases successives qui lecomposent : avant-projet, définition,conception, test, communication etbilan. Cette organisation du projet, doitaussi intégrer trois variables essentielles :les coûts, les délais et les moyens.Cet ouvrage propose de suivre une mé-thodologie s'appuyant sur des "livra-bles", documents contractuels ouinformels qui jalonneront la progressionde tous projets.Accompagnés d'exemples concrets, cesoutils ont été utilisés dans le cadre deprojets réels.
Cote : ENT 201
Organisez vos projets
avec le Mind MappingMONGIN Pierre - GARCIA LUISParis : DUNOD - Février 2011 - Effica-cité professionnelle - 208 p.
Cet ouvrage décrit une méthodologiequi a pour objectif de mettre le MindMapping au service de la conduite deprojet.La carte heuristique ou mind map pré-sente un système d'informations cohé-rent grâce auquel les membres del'équipe visualisent en un seul coupd'oeil ce qui doit être fait. Elle fournit àchacun des membres de l'équipe unevue d'ensemble instantanée et synthé-tique du projet décline en objectifs,lignes de temps, responsabilités, alloca-tions de ressources, délégations, coûts etinterdépendances entre les actions à réa-liser.Les données de ce livre sont complétéeset illustrées par des exemples deconduite de projets.
Cote : ENT 199
L'essentiel pour manager un projetD.AUSTIN RobertIssy-les-Moulineaux : ESF EDITEUR -Mars 2011 - Harvard Business Essentials194 p., glossaire, bibliographie
Cet ouvrage apporte des conseils et desoutils prêts à l'emploi pour adopter lesbons réflexes et maîtriser les différentesétapes clés d'un pilotage de projet.De la mise en place de l'équipe à la clô-ture du projet, en passant par sa concep-tion et son suivi, l'auteur donne uneméthodologie pour :- constituer une équipe efficace ;- planifier et budgéter le projet ;- gérer les imprévus ;- produire un rapport d'avancement etsurveiller le budget.
Cote : ENT 198
Ma retraite à 29 ans :
(im)précis de création d'entreprise
à l'usage du salariéTRÜB NicolasParis : MICHALON - juillet 2011 - 166p.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui dési-rent "prendre leur retraite" et s'aventurerdans la création d'entreprise.L'auteur qui a quitté patron et entrepriseà l'âge de 29 ans pour créer sa propreactivité retrace dans ce récit avec hu-mour et originalité son expérience.
Cote : ENT 208
Manager un projet au quotidienMULLER Jean-LouisTREHOREL YannickIssy-les-Moulineaux : ESF EDITEUR octobre 2011 - Cegos - les guides pratiques - 201 p. ; bibliographie
Cet ouvrage est structuré de manièrechronologique et fournit les clés essen-tielles pour adopter les bonnes pra-tiques.Les auteurs, tout au long de ce guide,apportent des réponses aux questionssuivantes :- Comment travailler pendant l'avant-projet ?
- Quel est le vocabulaire spécifique àutiliser ?- Comment piloter un projet ?- Quels sont les outils de pilotage et lesméthodes qui ont fait leurs preuves ?- Comment mobiliser les énergies detoute l'équipe projet ?Ce livre s'adresse à toutes personnes dé-sirant travailler en mode projet.
Cote : ENT 205
Formateurs occasionnels :
le guide stratégique et pratiqueDAMERON BéatriceParis : EDITIONS DEMOS - janvier2009 - Démos Ressources humaines -178 p. ; bibliographie
Guide méthodologique permettant àtoute personne susceptible de faire de laformation de trouver les éléments essen-tiels pour débuter ou pour enrichir sapratique afin de : transmettre un savoirà des collègues ; introduire de nouvellesméthodes ; donner des occasionsd’échange et d'apprentissage entre col-lègues...Ce livre facilite la pratique du formateuret alimente la réflexion sur la relationentre formateurs et apprenants.
Cote : MET1 040
Outils et exercices pédagogiques pour
le formateur : formation à l'animation
d'équipeRIBERY Marie-FranceParis : INSEP CONSULTING EDITIONS2010 - 165 p.
Cet ouvrage présente des outils pédago-giques, des exercices de simulation quipermettent de susciter ou de faire vivreune expérience à des personnes qui par-ticipent à une formation. Ces outils etexercices sont utilisés pour des forma-tions à l'animation d'équipe et au mana-gement d'équipe.
Cote : PED2 136
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Ingénierie de la formation
38 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
Profession : formateur
Préparez et animez vos formationsLOTRIAN CAPITAINE JocelyneParis : EDITIONS DEMOS - 2011 (2e
édition) - Vie professionnelle - 119 p.
L'objectif de cet ouvrage est d'apporterune aide concrète aux formateurs lors dela préparation et l'animation de leursformations. Il s'articule en 4 parties :- Recueil de l'information et analyse dubesoin- Conception d'un module- Animation / régulation d'une formation- Optimisation de l'effet d'une formationpour un meilleur retour sur investisse-ment
Cote : PED2 135
Innover en formationCRISTOL DenisIssy-les-Moulineaux : ESF EDITEUR -mars 2011 - Formation Permanente -216 p. ; lexique ; bibliographie
Cet ouvrage s'adresse aux formateursqui souhaitent revisiter leurs pratiquesde formation et concevoir des environ-nements pédagogiques innovants.La première partie de l'ouvrage exposel'innovation en formation; la deuxièmela rend accessible à travers une trentainede propositions concrètes (utiliser le e-learning, le web 2.0, organiser une uni-versité d'été...). Chaque proposition estprésentée sous la forme d'un moded'emploi avec des exemples réels.
Cote : PED2 142
Les fiches outils du formateur
DO MARCOLINO Pierre-MichelParis : EYROLLES - 2010 - Fiches
outils - 451 p. + 1 cédérom
Ce livre aborde de façon exhaustive la
fonction de formateur et la transmis-
sion du savoir et du savoir-faire dans
l'entreprise.
- 150 fiches outils regroupées en 17
sections couvrent les besoins du for-
mateur, depuis la conception d'une ac-
tion de formation jusqu'à son
évaluation finale.
- Un cédérom comprenant plus de 150
schémas de synthèse téléchargeable et
personnalisable.
- Un index de plus de 350 mots clés.
Cote : ING1 098
Fonction responsable
formation : maîtriser,
optimiser et faire évoluer
sa fonction
BERNIER PhilippeParis : DUNOD - mars 2011 (2eédition) - Formations de l'entre-
prise - 349 p.
Ce livre propose des outils, des exer-
cices et des modèles de documents qui
aideront le responsable formation à
devenir :
- stratège auprès des dirigeants, pour
engager à bon escient la parole de l'en-
treprise,
- vendeur auprès de la DRH, pour
construire une argumentation efficace,
- coordinateur auprès des managers,
pour être au plus près du « terrain »,
- délégué au nom de l'entreprise au-
près des partenaires sociaux,
- conseiller auprès des salariés, pour
assurer un accompagnement indivi-
dualisé,
- explorateur d'aides publiques auprès
des pouvoirs compétents,
- benchmarker pour trouver des idées
nouvelles,
- pilote auprès des organismes de for-
mation pour sortir de la « formation
catalogue ».
Cote : MET1
39Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Management et communication :
100 exercices.
Jeux et cas pratiques
pour former autrementCRISTOL DenisIssy-les-Moulineaux - ESF EDITEUR -Avril 2011 - Collection Formation Per-manente - 272 p.
L'auteur propose un catalogue de 100cas pratiques, exercices originaux etjeux de rôles pour les formations au ma-nagement et à la communication.Ces exercices s'articulent autour des 3grands thèmes fondamentaux :- les relations au sein du groupe ;- la relation interpersonnelle ;- le développement personnel.Pour chaque exercice sont détaillés : lethème, la durée, le matériel et la prépa-ration nécessaires, le but du jeu, le dé-roulement, l'exploitation que le forma-teur peut faire de l'exercice ainsi que desvariantes possibles.
Cote : PED2 140
Jeux et jeux de rôles en formation :
toutes les clés pour réaliser
des formations efficacesCOURAU SophieIssy-les-Moulineaux - ESF Editeur - 2011173 p. ; tableaux
Dans un 1er temps, l'auteur présenteune démarche simple et efficace, baséesur la pédagogie mutli-modale. Cetteméthode, qui comporte des momentsd'apprentissage variés alternant la dé-monstration verbale, la présentationd'images, l'explicitation en manipulantdes objets, la reproduction d'un geste...donne des résultats nettement supérieursaux méthodes d'apprentissage clas-siques.Dans un 2ème temps, l'ouvrage traiteplus spécifiquement de l'utilisation desjeux et des jeux de rôles. Ces différentsjeux (de découverte, d'applications) sontclassés en fonction d'objectifs pédago-giques (assimiler des compétences, inté-grer des comportements) et de la naturede la matière enseignée (une langue,une technique). Présentés comme desfiches pratiques, ils sont complétés detechniques et de conseils d'animation.
Cote : PED2 145
Les nouveaux outils de l'Analyse
transactionnelle : pour réussir
avec les autresCHALVIN DominiqueIssy-les-Moulineaux - ESF EDITEUR -Septembre 2011 - Collection Formationpermanente - 173p. ; bibliographie
Méthodes, pratiques etoutils pédagogiques
Développer
les compétences-clés
CAFOC NantesLyon - CHRONIQUE SOCIALE
2012 Collection Pédagogie/Formation
236 p.
Les huit compétences-clés pour l'édu-
cation et la formation tout au long de
la vie, proposées à l'échelle euro-
péenne, servent ici de cadre de réfé-
rence.
Les différents chapitres se veulent des
réponses aux questions que tout acteur
de la formation peut se poser au-
jourd'hui concernant le développe-
ment des compétences-clés. Quels
repères théoriques ? Quelle méthodo-
logie ? Quelles différences et articula-
tions avec des notions voisines
(illettrisme, savoirs de base, ...) ?
Quelle formation de formateur conce-
voir ? Quelles pratiques pédagogiques
mettre en oeuvre ? Quelle articulation
avec les contextes de travail ?
Cote : PED2 149
40 exercices ludiques pour la formation :
surprendre et donner envie d'apprendre
BEAUFORT ThierryParis - ESF EDITEUR - octobre 2011
Collection Formation permanente - 217 p.
Sous forme de fiches, les 40 exercices ludiques proposés dans
cet ouvrage s'articulent autour de six grands thèmes : se pré-
senter avec originalités, développer les qualités de chacun,
assurer la cohésion d'une équipe, relancer l'intérêt d'un au-
ditoire assoupi, donner envie d'apprendre, favoriser la ré-
flexion et la créativité.
Les encarts techniques (matériel utilisé, le temps de mise en
place, niveau de difficulté...), la description de l'objectif visé
et du scénario d'animation pour chaque exercice permettent
de guider le formateur.
Cote : ING1 099
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
40 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
Les outils de l'Analyse transactionnelledonnent les moyens pratiques pour réus-sir à développer des relations positivesavec les autres et lever des difficultésque l'on peut rencontrer avec les autres.L'auteur fournit à travers ce guide, leséléments essentiels pour comprendre lesenjeux de l'Analyse transactionnelle etexplique comment la mettre en pratique.
Cote : PED2 147
Pédagogie alternative
en formation d'adultes :
éducation pour tous et justice socialeCASANOVA Rémi - PESCE SébastienParis - ESF EDITEUR - 2010 - CollectionPédagogies. Outils - 240 p.
Cet ouvrage revient sur l'histoire et lesenjeux des classes préparatoires inté-grées, leur place dans les dispositifsd'égalité des chances. Il propose d'ana-lyser les enjeux et les modalités de lamise en oeuvre d'une "pédagogie insti-tutionnelle d'adultes" dans un telcontexte. Il décrit les pratiques pédago-giques développées et leurs effets, à tra-vers un ensemble de témoignages et desfiches pédagogiques.Cette expérience et l'ouvrage qui en dé-coule montrent que la réussite de dispo-sitifs visant l'égalité des chancessuppose le recours à des outils pédago-giques originaux et à une ingénierie deformation innovante et concertée. Cesont ces ressources que propose cet ou-vrage, qui invite à des transpositionsdans les champs de la formation profes-sionnelle, de la formation des ensei-gnants ou de l'enseignementuniversitaire.
Cote : PED1 126
Comprendre et pratiquer
les fondements essentiels de la PNLDe SAINT PAUL Josiane - BLANCHARDHélène - DUCREUX Françoise - GIRODAntoniParis - INTEREDITIONS - août 2010 -Collection Développement personnel etaccompagnement - 225p.; bibliographie
Cet ouvrage donne les clés nécessairespour profiter pleinement des apports dela Programmation Neuro-Linguistique.Les auteurs rappellent les fondementsessentiels de la PNL dans une premièrepartie. Puis ils détaillent l'application decette démarche dans plusieurs domainesd'activité : l'entreprise, la vente, le sport,l'enseignement et la pédagogie, la santé,le coaching et l'épanouissement person-nel.
Cote : PED2 146
Série documentaire en 6 DVD
présentée par Philippe Meirieu
Paris - MOSAIQUE FILMS - FRANCE 5
L’éducation en questions - Volume 1- Comment surseoir à la violence ? JanuszKorczak- Peut-on apprendre à être autonome ? MariaMontessori- Comment susciter le désir d'apprendre ? Cé-lestin Freinet- Y a-t-il une autre loi possible dans la classe ?Fernand Oury
Cote : PED1 119L'éducation en questions - Volume 2- Tous les enfants peuvent-ils être éduqués ?Jean Gaspard Itard- Que faire avec des enfants qui ne veulentpas de vous ? Johann Heinrich Pestalozzi- Peut-on enseigner sans savoir ? Joseph Ja-cotot
- Doit-on croire les enseignants sur parole ?Léon Tolstoï
Cote : PED1 120L'éducation en questions - Volume 3- Faut-il se méfier de l'affection en éducation ?Don Bosco- Peut-on fonder l'éducation sur le seul désirde l'enfant ? Alexander S. Neill- Pourquoi apprendre à lire ? Paulo Freire- Suffit-il d'écouter pour aider ? Carl Rogers- Que peut-on apprendre par la création ? Ger-maine Tortel
Cote : PED1 121L'éducation en questions - Volume 4- Peut-on faire une école sur mesure ? EdouardClaparède- Le travail de groupe : une toute autre manièred'enseigner ? Roger Cousinet- La méthode globale : quel enjeu, quelles li-mites ? Ovide Decroly- Les bons élèves sont-ils tous névrosés ? Fran-çoise Dolto
Cote : PED1 122
L'éducation en questions - Volume 5- Comment donner accès à tous les savoirs ?John A. Comenius- L'école maternelle pour quoi faire ? PaulineKergomard- Le travail manuel est-il nécessaire à la for-mation ? Georg Kerchensteiner- L'école doit-elle délivrer l'enfant de ses pa-rents ? Alain
Cote : PED1 123L'éducation en questions - Volume 6- Faut-il encore étudier les grandes oeuvres ?Albert Thierry- La punition peut-elle être éducative ? AntonS. Makarenko- Peut-on apprendre à faire la paix avec soi-même ? Rabindranath Tagore- Suffit-il de décréter l'égalité pour la faire ?Paul Robin- Peut-on enseigner sans école ? Ivan Illich
Cote : PED1 124
41Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Services, éco-construction, bien-être...
Les métiers dans l'air du tempsRevue L'ESPRIT VILLAGE - n° 110décembre 2011 et janvier-février 2012p. 22-29
Aujourd'hui, une multitude de métiersapparaissent à la campagne, jusqu'alorsréservés à l'espace urbain ou inconnusil y a quelques années encore. Illustra-tions dans ce dossier avec :- Thierry Bouzigues, à la tête d'une en-treprise de taxi,- Michaël et Jutta Martin qui ont créé unparc d'aventure où l'on pratique l'accro-branche,- Heiko Fischer, professionnel du poêlede masse,- l'association "Les compagnons de laterre" qui aide les jeunes agriculteurs bioà s'installer.
La forêt française
à la croisée des cheminsDE RAVIGNAN AntoineRevue ALTERNATIVES ECONOMIQUES- n° 306 - octobre 2011 - pp. 42-44
La forêt doit produire plus de bois, êtreune réserve de biodiversité et un lieu deloisir. Cet article, après être revenu surces trois usages dont la conciliation n'estpas évidente, fait un point sur le secteurindustriel du bois.
L'évolution des métiers
en France depuis vingt-cinq ansRevue DARES ANALYSES - n° 66 septembre 2011 - 20 p. ; graphiques, tableaux, références bibliographiquesEn téléchargement sur le site du ministère du Travail.
Cette étude analyse les évolutions glo-bales de l'emploi par métiers. Sans sur-prise, ce sont les métiers liés au secteurtertiaire qui ont le plus contribué à lacroissance de l'emploi ces vingt-cinqdernières années, qu'il s'agisse des caté-gories les plus ou moins qualifiés.
Paru à l’ONISEP
S'occuper d'animauxONISEP - Marne-la-Vallée - avril 2011 -112 p. ; photos
Cet ouvrage décrit les métiers en lienavec les animaux. Ils y sont présentéssous forme de fiches, réparties en troisgrandes rubriques : élever, dresser / ga-loper / protéger, soigner.On y trouve également :- un tour d'horizon complet des diffé-rentes filières d'études,- des informations sur les perspectivesd'emploi,- des conseils pour enrichir son CV toutau long de ses études,- un guide pratique qui répertorie lesadresses utiles et la liste des diplômesavec les établissements qui y préparent.
Cote : SEC 255D
Collection PARCOURS
Les métiers
auprès des enfants et des adosMarne-la-Vallée - décembre 2011176 p.
Ce guide décrit les métiers qui s'exer-cent auprès des enfants et des ados. Lesmétiers y sont présentés, sous forme defiches classées par centres d'intérêt :éduquer, soigner, protéger et divertir.On y trouve également :- un reportage "en images " sur la crèchedu quai des Ours à Paris,- les principales questions à se poseravant de se lancer,- en regard de chaque fiche métier, lesétudes qui y mènent, des chiffres clés etdes points "comparaison",- pour les différents univers profession-nels abordés, l'essentiel sur l'emploi etles lieux d'exercice,- un récapitulatif sur les filières d'étudesconcernées par ces métiers,- les pistes utiles pour aller plus loin.
Cote : SEC 255C
Les métiers du droit et de la justiceMarne-la-Vallée - novembre 2011 216 p.
Cote : SEC 255E
Les métiers de l'informatiqueMarne-la-Vallée - juin - 104 p. ; photos
Cote : SEC 254Z
Les métiers du tourisme et des loisirsMarne-la-Vallée - juillet 2011 - 112 p. ;photos
Cote : SEC 254N
Les métiers du médicalMarne-la-Vallée - septembre 2011 164 p. ; photos
Cote : SEC 254A
Les métiers de l'électroniqueMarne-la-Vallée - octobre 2011160 p. ; photos
Cote : SEC 254D
Les métiers du paramédicalMarne-la-Vallée - novembre 2011188 p.
Cote : SEC 255H
Les bacs proONISEP - Marne-la-Vallée - juin 2011 -Collection Diplômes - 176 p. ; tableaux
Depuis la rentrée 2009, un nouveau bacprofessionnel est proposé aux lycéens.Cette réforme s'accompagne de nou-veaux programmes, de nouvelles moda-lités d'organisation avec la possibilité depasser un diplôme intermédiaire.Comme les bacs généraux et technolo-giques, les bacs pro se préparent désor-mais en trois ans.Ce guide présente, sous forme de fiches,les 108 spécialités de bacs pro. Pourchacune des spécialités, les objectifs de
Secteurs d’activité Métiers
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
42 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
formation, les enseignements, les exa-mens, les poursuites d'études, les mé-tiers... sont précisés. Un index répertorieles bacs pro par domaines d'activités etpar métiers pour faciliter l'accès immé-diat aux descriptifs.
Cote : SECTEURS-METIERS(collection Diplômes)
Les cartes métiers du CIDJCIDJ - Paris - octobre 2011 (4ème édition)- Classeur comportant 200 fiches.
Classeur qui regroupe les fiches descrip-tives de 200 métiers accessibles sans di-plôme ou avec un premier niveau dequalification (CAP, CQP, CFP).A travers un langage très clair, elles pré-sentent chaque métier en sept rubriqueset sont réparties en 20 secteurs : aéro-port, agriculture, animation /sport, ani-maux / élevage, artisanat, automobile,bâtiment / travaux publics, énergie, hô-tellerie / restauration, industries, mainte-nance / entretien, mode /esthétique,nature / environnement, santé / social,sécurité / défense, services administra-tifs, services funéraires, spectacle / diver-tissement, transport / magasinage, vente/ commerce.
Cote : SECTEURS - METIERS
Aux éditions EDUCAGRI Collection Je suis...
ElagueurMILLET LucDijon - février 2011 - DVD (2 films : 4min + 13 min)Notes : Réalisé avec le soutien financierde la Région des Pays de la Loire.
En s'appuyant sur le témoignage d'unélagueur, le propos est de découvrir cequi fait l'essentiel du métier en abordantles activités incontournables, les compé-tences requises, et d'entrevoir les moti-vations qui l'ont amené à choisir cettevoie, les satisfactions qu'il en retire etselon les cas, la ou les difficultés rencon-trées.Deux versions sont ici regroupées : uneversion courte pour avoir un aperçu ra-pide du métier, et une version longuepour en savoir plus.
Cote : SEC 002M
Producteur de légumes bioMILLET LucDijon - février 2011 - DVD (2 films : 4min + 13 min)
Cote : SEC 002N
Responsable d'élevageMILLET LucDijon - mars 2010 - DVD (2 films : 4min + 13 min)
Cote : SEC 002L
Toiletteuse pour chiensMAYADE PhilippeDijon - mars 2009 - DVD (2 films : 4min + 13 min)
Cote : SEC 002K
Quels métiers pour demain ?
ONISEP - Marne-la-valléejuillet 2011 - Collection Dossiers
136 p ; photos
Ce document présente une analyse dé-
taillée des 12 secteurs les plus en vue,
ceux qui, demain, recruteront : éner-
gie, services à la personne, informa-
tique, bâtiment...
De A comme acheteur à Y comme
yield manager... 230 métiers sont pas-
sés en revue. Pour chacun d'entre eux,
sont détaillés : les diplômes requis, les
compétences demandées, les lieux
d'exercice. Et pour compléter l'infor-
mation, des témoignages illustrent les
métiers présentés.
Cote : SECTEURS - METIERS
Les métiers de l'artisanat :
les secteurs, formations et carrières
Union professionnelle artisanale (UPA) - Assemblée perma-nente des chambres de métiers et de l'artisanat (APCMA)Paris - FONDS NATIONAL DE PROMOTION ET DE COM-MUNICATION DE L'ARTISANAT (FNPCA) - 2011 - 123 p.Notes : Ouvrage réalisé avec la collaboration de l'Onisep.
L'artisanat regroupe 250 métiers déclinés en 514 spécialisa-
tions. Ce document présente ces métiers (alimentation, bâ-
timent, fabrication et services) sous forme de fiches
composées de plusieurs parties : activités / où et comment ?
/ profil / carrières / quelles formations ? / pour en savoir plus
/ métiers proches.
Cote : SEC 409
43Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
Répertoire des métiers de l'éducation
nationale, de l'enseignement supérieur
et de la rechercheMinistère de l'Education nationaleMinistère de l'Enseignement supérieur et de la RechercheParis - novembre 2011 - 218 p.
Ce répertoire rassemble 105 fiches mé-tier décrivant les emplois-types exercéspar les agents de l'éducation nationale,de l'enseignement supérieur et de la re-cherche. Ces 105 fiches, réparties en 13familles professionnelles, comportent di-verses informations : définition synthé-tique, activités principales, conditionsparticulières d'exercice, compétencesprincipales, emplois-types de débou-chés, tendances d'évolution, correspon-dances statutaires, correspondancesavec d'autres répertoires sur les métiers(Rime, Référens).http://www.education.gouv.fr/cid56479/repertoire-des-metiers-du-menjva-et-du-mesr.html
Cote : Document électronique
Portrait sectoriel
hôtellerie restauration
et activités de loisirs 2011FAFIH (OPCA de l'industrie hôtelière)Paris - octobre 2011 - 58 p. ; cartes, gra-phiques, tableaux, illustrations
Ce document propose un portrait dusecteur de l'hôtellerie-restauration. Ilprésente les diverses activités du secteur(restauration traditionnelle, restaurationcollective, hébergement, débits de bois-sons, thalassothérapie, casinos, bow-lings, cafétérias, traiteurs), sesentreprises, ses emplois et ceux qui lesoccupent, ainsi que les formations quis'y attachent.
Cote : DS 4
Hôtellerie, restauration
et activités de loisirs :
agir pour la formation professionnelleFAFIH (OPCA de l'industrie hôtelière)Paris - octobre 2011 - 43 p.
Cette brochure expose la politique gé-nérale du secteur concrétisée par la si-gnature le 10 janvier 2011 d'un accordtriennal sur les objectifs, priorités etmoyens de la formation professionnelle.Cet accord redéfinit les enjeux du sec-teur en matière de formation profession-nelle, celui-ci étant un des secteursmarchands les plus créateurs d'emplois.Les partenaires sociaux ont relevé quatrepistes d'actions : faciliter l'accès à la for-mation / accueillir et intégrer durable-ment les salariés / qualifier et agir pourun emploi pérenne / rendre acteurs lessalariés de leur évolution.
Cote : DS 4
Le métier de conseiller(ère)
en économie sociale et familiale :
professionnalité et enjeuxABALLEA François BRUNET Florence KERTUDO PaulineParis - LA DECOUVERTE - septembre2011 - Collection Alternatives sociales /Les métiers du social - 215 p.
Les conseillers en économie sociale etfamiliale allient savoirs pratiques et sa-voirs théoriques : le quotidien de la pro-fession recouvre des domaines aussidivers que l'apurement des dettes, l'or-ganisation du logement et de la vie do-mestique, la gestion du budget, l'accèsau droit des personnes dont ils s'occu-pent.Cet ouvrage permet de répondre à toutesles questions clés concernant ce métier :qui sont les conseillers en éducation so-ciale familiale ? Quelle place tiennent-ils dans le monde des professions dutravail social, à côté des assistantes so-ciales, des éducateurs, des animateurs ?Quelle est leur formation ? Qui faitappel à eux ? Quels sont leurs domainesd'intervention ? Qui sont leurs em-ployeurs ?...
Cote : 215 p.
Les assistants familiaux :
de la formation à
la professionnalisation
RESSOURCES
CENTRE DE errefom
WEIL Claire - Collectif d'auteursParis - L'HARMATTAN - novembre2010 - Collection Savoir et formation -170 p.
La loi n°2005-706 du 27 juin 2005 ré-nove le statut des assistants familiaux eten fait, en affirmant leur professionnali-sation, une profession du travail social àpart entière. Elle s'inscrit dans une poli-tique globale de protection de l'enfanceavec un double objectif : améliorer laqualité de l'accueil d'une part, et lesconditions de travail des assistants fami-liaux, d'autre part. Cette loi, dans sa dé-clinaison de la formation et la mise enoeuvre du diplôme d'Etat d'assistant fa-milial a soulevé, voire soulève encoredes polémiques.
Cet ouvrage s'interroge sur les pratiqueset remet en question les repères institu-tionnels et les responsabilités exercéesde part et d'autre : services de place-ment familial et organismes de forma-tion. Il rassemble des réflexionspartagées avec des universitaires, desformateurs et des praticiens du place-ment familial, pour confronter les expé-riences, bousculer les pratiques etinterroger les programmes de formation.
Cote : SEC 213
Devenir consultant indépendantDUPREZ GuillaumeHéricy - EDITIONS DU PUITS FLEURI -2009 - Collection Gestion et organisa-tion - 246 p. ; tableaux
Cet ouvrage présente les finalités du mé-tier de consultant (rôle et limites,champs d'activité, évolution du métier,profil du consultant...) et un exposé surle coeur même du métier (méthodes, ap-proches...). La seconde partie est consa-crée à l'installation en indépendant(statut, formalités, fiscalité, cadre so-cial...) que ce soit sous le régime"micro", celui des bénéfices non com-merciaux, ou encore sous le statutd'auto-entrepreneur.
Cote : SEC 211
44 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Kiosque : dernières acquisitions
Les conditions de travail aujourd'hui :
tendances, enjeux, perspectivesSARAZIN BéatriceRevue TRAVAIL ET CHANGEMENT n° 341 - janvier-février 2012 - pp. 2-4
Organisations remodelées par la mon-dialisation, accélérations technologiqueset impacts des crises financières : les en-jeux liés aux conditions de travail sontun élément clef de l'actualité. L'Agencenationale pour l'amélioration des condi-tions de travail (Anact) choisit donc d'enquestionner les tendances contempo-raines à travers un abécédaire, com-menté par Pascale Levet, directricetechnique et scientifique de l'Anact.
La dispersion au travailDATCHARY CarolineToulouse - OCTARES EDITIONS mai 2011 - Collection Travail & activitéhumaine - 169p. ; bibliographie
Cet ouvrage est une analyse de quatre si-tuations de travail pour évaluer com-ment un salarié se trouve confronté auquotidien à la dispersion. Une compa-raison est ainsi faite entre un trader, unconducteur de travaux, un manager etdes salariés d'agence d'événementiel.L'auteur s'adresse à la fois aux socio-logues, aux psychologues, aux ergo-nomes et aux gestionnaires.
Cote : ENT 202
Le travail ça s'apprendTHEVENET MauriceParis - EYROLLES - novembre 2011 -280 p.
L'ouvrage expose l'idée suivante : le tra-vail ne va pas de soit dans notre société,il peut être source de souffrance et destress. Il faut donc l'apprendre.L'auteur propose une vision collective etsociétale du travail. Il fait une synthèsedu fonctionnement des organisations etsoumet des conseils et des solutionspour améliorer les conditions de travailde tous.
Cote : SCI 206
Bilan de compétences,
construction personnelle pour
une dynamique professionnelle.
Bilan de compétences :
connaissance et proactivitéRUFFIN-BECK Catherine LEMOINE ClaudeRevue L'ORIENTATION SCOLAIRE ETPROFESSIONNELLE - n° 3, vol. 40 -septembre 2011 - pp. 269-286
Cette recherche étudie ce que retire lebénéficiaire d'un bilan de compétencesen terme de connaissance de ses com-pétences, part d'une connaissance desoi, et en terme de proactivité pris ausens de dynamisation et d'actions visantà chercher des informations et à se repé-rer dans son milieu, et ce pour une po-pulation de faible niveau dequalification en demande d'emploi.
Travail – Culture - Société
Expériences de vie
et formation
JOSSO Marie-ChristineParis - L'HARMATTAN - juin 2011 -Collection Histoire de vie et forma-
tion - 299p. ; bibliographie
Ce livre s'adresse aux professionnels et
aux chercheurs. Il apporte des ré-
ponses aux questions suivantes :
De quoi l'expérience est-elle forma-
trice ? Pourquoi n'est-il de formation
qu'expérientielle ? Qu'est-ce qui se
donne à connaître à travers l'explora-
tion des apprentissages expérientiels
au cours de la vie ? Comment la for-
mation de l'être humain est-elle mar-
quée par les espaces socioculturels
qu'il a traversés, qu'il habite encore ou
dont il reste habité ? Quelles sont les
perspectives de vie que chacun se
donne grâce au mixage de ses multi-
ples héritages, désirs, rêves et les op-
portunités que sa société lui offre ?
Quelles sont les ressources que chacun
peut mobiliser pour cheminer dans les
aléas de son existence ?
Cote : SCI 207
VAEOrientation
Jeu "Se connaître"
GERRICKENS Peter VERSTEGE Marijke
PETER GERRICKENS & MARIJKE VERS-TEGE - 2011 - 56 cartes
+ 1 règle du jeu - 60 euros (2011)
Objectif :
Aider chacun à mieux se connaître, à
mieux connaître les autres et à savoir com-
ment les autres vous perçoivent.
Contenu :
Les questions sont divisées en six groupes :
jeunesse et acquis ; souhaits et avenir ; per-
sonnalité et centres d'intérêt ; comporte-
ment et vie quotidienne ; motivation et
inspiration ; travail et carrière.
Cote : ORI3 046
45Point virgule numéro 46 - juillet 2012
RESSOURCES
CENTRE DE errefomRESSOURCES
CENTRE DE errefom
Parlimage :
l'exploration de soi par
l'utilisation de la photographie
dans les pratiques
d'orientation
MOUILLET ClaudeMEIER Patrick
DURANTON MichelParis : Editions Qui Plus Est
juin 2011 - 100 photographiescouleurs + Fascicule (56 p.)
125 euros (2011)
Objectif :Aborder la réflexion sur soi, la projectiondans l'avenir et l'insertion sociale et pro-fessionnelle par la médiation de l'image.
Contenu :Cette méthode permet d'aborder indivi-duellement ou collectivement deuxgrands thèmes :
- L'orientation et moi (amener la per-sonne à se situer par rapport à la pro-blématique de l'orientation, àcomprendre comment elle abordecette réflexion sur son projet, à parlerd'elle-même)- Le travail et moi (aider la personne àse situer dans son rapport au travail, àrepérer la place qu'elle lui accorde, àidentifier ses valeurs...)
L'ouvrage d'accompagnement proposeune partie théorique sur l'utilisation del'image en formation.
Une partie méthodologique donne des
pistes pour animer : objectifs, contenus
de travail, consignes, organisationd'une séance...
Cote : ORI3 047
L'explorama
DARRE SylvieParis : EDITIONS QUI PLUS EST -
juin 2011Photographies + 1 livret d'accompa-gnement (88 p.) - 125 euros (2011)
Objectif :Prendre conscience de l'importance del'environnement professionnel dans lechoix d'un emploi et dans sa capacitéà s'y maintenir.
Contenu :Cet outil d'orientation révèle l'impor-tance de l'environnement profession-nel dans le choix d'un emploi et danssa capacité à s'y maintenir.Il traite les thèmes classiques del'orientation professionnelle en accor-dant une place prépondérante aux dif-férents composants de l'environne-ment professionnel (les lieux, les tech-niques, les machines, les outils, leshommes, les bruits, les odeurs, les rè-gles, etc.) à travers 192 photographiesen couleur.En utilisant des photographies, la per-sonne ne s'identifie pas à une typologiefigée, à des listes de verbes et d'adjec-tifs mais au contraire explore les do-maines et les activités professionnelsde façon concrète et vivante.Parallèlement à cette réflexion, la per-sonne découvre des métiers, sélec-tionne les activités qu'elle aimeraitexercer, identifie des gestes grâce aux229 vignettes qui illustrent des gestesprofessionnels.
Cote : ORI3 048
NDAPP :
nouvelle découverte des activités
professionnelles et projets
personnels et professionnels
Collectif d'auteurs GUICHARD Jean
Paris : EDITIONS QUI PLUS EST2008 - 1 livret (174 p.)
+ 900 cartes - 120 € (2011)
Objectif :
Aider les jeunes à s'engager dans une ré-
flexion sur leur avenir personnel et pro-
fessionnel et faciliter leur insertion
sociale et professionnelle.
Contenu :
Pour atteindre les objectifs de cette mé-
thode, les jeunes "jouent" avec des
cartes. Ils doivent reconstituer deux sé-
ries de cartes :
- une série qui décrit des activités profes-
sionnelles d'un professionnel,
- une série qui décrit le parcours de vie
du professionnel concerné.
Cote : ORI3 049
46 Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Doc mode d’emploi
Services proposés
Réponses aux questions parcourrier, téléphone, fax, e-mailou sur place
Un service de recherche do-cumentaire et de réponsespersonnalisées aux demandesd'information portant sur tousles thèmes relatifs à la formation
Elaboration de bibliographieset de dossiers documentairesà la demande
Une revue d’actualité sur l’em-ploi, la formation et les métiersen Basse-Normandie : « PointVirgule »
Un espace multimédia avecconnexion internet et consulta-tion d’outils sur rendez-vous.
Une lettre électronique heb-domadaire « Espace INFO »
Des présentations collectivesd’outils d’information et de for-mation
Spécificités
Le centre de ressources enligne :- des bibliographies, des sito-graphies,- la recherche documentaire enligne sur la base bibliogra-phique (plus de 8000 réfé-rences), interrogeable de façonmulticritère : thème précis, au-teur, date de parution ... (acces-sible sur le site de l’ERREFOM),- des dossiers thématiques.
L’appui des réseaux (Inter-carif-oref, DGEFP,Centre Inffo)
Des échanges et des partena-riats dans le cadre du réseaudes documentalistes de Basse-Normandie
Fonds documentaireLe centre de ressources docu-mentaires de l’Errefom met àvotre disposition de l’informa-tion documentaire, juridique,statistique, pédagogique sur laformation professionnelle conti-nue, l’emploi, les métiers, auxniveaux régional et national.
Tous ces thèmes sont abordésà travers :
- Des revues et périodiquesspécialisés, nationaux et régio-naux (120 titres environ)
- Plus de 3500 ouvrages, rap-ports et études
- 300 outils pédagogiques
- Des guides et ouvrages de ré-férence (répertoires d'adresses, statistiques, bibliographies,dictionnaires ...)
- Des textes officiels et desguides de réglementation dansle domaine de l'emploi et de laformation
- Des catalogues, annuaires etguides sur l'offre de formationrégionale et nationale
47Point virgule numéro 46 - juillet 2012
Consultation de la documentation :
Selon les horaires d'ouverture :du lundi au vendredi9 h 00 à 12 h 00 14 h 00 à 17 h 00
(16 h 00 le vendredi)Fermé le mercredi matin
Sur RDV le mercredi après-midi
Et/ou sur rendez-vouspour certaines recherches.
Prêt de documents : 3 semaines(une caution de 70 euros
est demandée)
Publics concernés :professionnels
(organismes de formation et formateurs,
relais d'information, organisations
professionnelles, entreprises, chargés d'études ...)
Contact :ERREFOM
Unicité - 10 rue Alfred Kastler14052 Caen cedex 4
Sylvie LAILLIER Valérie LEROYClaire PIZY
Nathalie RIANDIÈRE LA ROCHETél : 02 31 95 52 00Fax : 02 31 95 54 30
e-mail :[email protected]
site :www.errefom.info
POINT VIRGULE vous permet de demander au Centre de ressources l’envoi de certains documents signalés
dans ce bulletin, en téléphonant au numéro suivant :Tél : 02 31 95 52 00 - Fax : 02 31 95 54 30
ou par mail : [email protected]
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