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52 Revue d’actualité sur l’emploi, la formation et les métiers en Basse-Normandie Décembre 2015 Dossier : CPF Le compte personnel de formation

de formation 52 - ERREFOM · Philippe Scelin (FFP Basse-Normandie / Irfa Ouest), ... Site : ISSN :1253-5028 2 Point virgule numéro 52 - décembre 2015 Sommaire Dossier

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52

Revue d’actualité sur l’em

ploi, la fo

rmatio

n et les métiers en Basse-N

ormand

ie

Décembre

2015

Dossier : CPFLe compte personnel de formation

Point VirguleN° 52Décembre 2015

Directeur de la publicationLaurent LaouenanRédactrice en chefNathalie Riandière la RocheRédacteursPaul Besombes,Malyka Demeautis,Sandra Dos Santos,Marie-José Lefèbvre,Valérie Leroy,Brice Louveau,Claire Pizy,Hélène Rammant,Nathalie Riandière la Roche.

Avec, pour le dossier, la participation de :Philippe Scelin (FFP Basse-Normandie / Irfa Ouest),Dominique Girard (Selami),Véronique Lerebour (Selami), Gilles Mariey (Région Basse-Normandie),Julie Jahier (Région Basse-Normandie), Xavier Peghaire (Pôle emploi Basse-Normandie), Delphine Buot (Opcalia Basse-Normandie),Olivier Picque (Uniformation Ouest),Guillaume Folléa (Crefor Haute-Normandie),Nathalie Lavolo (Errefom).

Maquette/Illustrations/schémasNathalie Grember

Crédit photoErrefom, Fotolia

ImpressionImprimerie LECAUX - OCEP

ERREFOMUnicité - Bâtiment A10, rue Alfred Kastler14000 CaenTél : 02 31 95 52 00Fax : 02 31 95 54 30E-Mail : [email protected] : www.errefom.infoISSN :1253-5028

2 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

SommaireSommaire

Dossier

Les Coopératives Jeunesse deServices (CJS)Normandie : l’égalité profes-sionnelle entre les femmes etles hommes

Emploi4

7

Journées Nationales d’Actioncontre l’IllettrismeL’illettrisme chez les jeunesNormands

Le compte personnelde formation : CPF

Illettrisme8

15

16

25

Point virgule numéro 52 - décembre 20153

Une page se tourne, mais pas depoint final !

Point Virgule engage une trans-formation en 2016 pour donnerune dimension normande à sespages.

Vous trouverez en dernière pageune sélection de “Une” de votrepublication préférée...

L’Errefom de Basse-Normandie etson homologue le Crefor deHaute-Normandie préparent leurfusion à venir et une nouvellerevue commune à vocation nor-mande va voir le jour.

Nous avons hâte de vous retrou-ver parmi nos lecteurs !

Toute l’équipe de l’Errefom etPoint Virgule vous remercient devotre fidélité, merci également ànos partenaires qui ont souventcontribué à l’élaboration denotre contenu éditorial.

Tous nos vœux pour cette annéequi démarre et à bientôt dansune nouvelle aventure nor-mande.

Edito

La coordination des acteurs bas-normands

Ça bouge en Basse-Normandie

30

31

Kiosque régional 32

33

Kiosque nouveautés 34

35

Doc mode d’emploi 39

40

26

29

Les études de l’ERREFOM...Rencontre annuelle des

Carif-Oref en Normandie…

Quoi de neuf à l’ERREFOM ?

Point Virguleet toute l’équipe de l’ERREFOM

vous souhaitent une excellente année

4 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Emploi...

Les Coopératives Jeunessede Services (CJS) Sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriatcollectif

Témoignage deUYAR AyseChargée de gestion de projetsCrescendo

Pouvez-vous nous présenter, en quelques mots, les objectifs des Coopératives Jeunesse deServices ?Le dispositif Coopératives Jeunesse deServices a été importé du Québec etadapté à la législation française. Les objec-tifs des CJS sont :

- Sensibiliser des jeunes mineurs à unprojet d’entreprenariat collectif- Favoriser chez les jeunes une prise deconscience de leurs capacités et deleur responsabilité collective- Favoriser l’autonomie et l’émancipationdes jeunes

Les CJS ont été mises en place cette année en Basse-Normandie,comment Crescendo s’est trouvée associée à ce dispositif ?Crescendo qui est une coopérative d’acti-vités et d’emploi fait partie du réseau Coo-pérer pour entreprendre. Après unepremière expérimentation menée en Bre-tagne en 2013 et étendue aux Pays de Loireen 2014, le programme compte, en 2015,22 CJS sur le territoire national. Notre gé-rante Sylvie Errard a proposé à notre réseaud’expérimenter le dispositif en Basse-Nor-mandie, et plus précisément sur deux dé-

partements qu’elle connaît bien, l’Orne etla Manche, de par ses activités au sein deCrescendo et de son engagement sur lechamp de l’économie sociale et solidaire.C’est ainsi que nous avons mis en placedeux CJS une à l’Aigle et une à Condé surVire.

En amont, comment s’organise uneCJS ?En amont de l’action, un comité local estmis en place. Il est composé de différentsacteurs (élus, techniciens, chefs d’entre-prise, monde associatif,…) du territoire surlequel les CJS sont créées. Ce comité pi-lote et soutient les CJS.

Deux parrains sont également désignés : unparrain « économique », rôle assuré obli-gatoirement par une CAE et un « parrainjeunesse ». Pour l’édition 2015, Crescendo

assurait le rôle de porteur économique duprojet et pour le versant jeunesse, la mis-sion locale de l’Aigle et le service jeunessede la mairie de Condé sur Vire régulaientla dynamique de groupe et apportaient unsoutien de proximité.

Ensuite au mois de juin, deux animateurssont recrutés par la CAE, en l’occurrenceCrescendo. Leur rôle est d’encadrer lesCJS. Ces animateurs qui sont des jeunes duterritoire vont être formés à l’entrepreneu-riat. Ils participent au recrutement desjeunes, ont un rôle de coaching et de miseen réseau.

Concrètement, à quel moment débutel’action ?L’action se déroule sur la période d’été.Après une période de communication et

Les Coopératives Jeunesse de Services (CJS) sont des projets d’éducation à l’entrepreneuriat coopératif qui ac-cueillent des 16-18 ans pendant l’été. Initiées il y a 15 ans au Québec, les CJS ont fait leurs preuves et sont ac-tuellement déployées en France par Coopérer pour Entreprendre.Cette année en Basse-Normandie, deux CJS portées par Crescendo, coopératives d’activités et d’emploi à Flers,ont été créées à l’Aigle et à Condé sur Vire.

Les jeunes coopérants de Helpy entourésdu Sous-préfet, des élus, des parrains etdes animateurs lors de la cérémonie d’ou-verture de la CJS

5Point virgule numéro 52 - décembre 2015

d‘information collective auprès des jeunes,nous répertorions les jeunes intéressés etfaisons une journée de recrutement. Unefois recrutés, un local est mis à la disposi-tion des coopérants et la première se-maine est réservée à la transmission d’outilsde travail pour les guider et les accompa-gner. Ils créent leur entreprise coopérative,c'est-à-dire qu’ils constituent l’instance di-rigeante (le conseil d’administration), se ré-partissent en comité (RH, marketing,finance), choisissent un nom et détermi-nent leur offre de services, leurs prix ainsique leur stratégie de communication.Une cérémonie d’ouverture officielle de laCJS a lieu ensuite en présence des élus,des parents, des acteurs du territoire etdes membres du comité local. La commer-cialisation des services peut alors débuter.

Pouvez-vous nous en dire plus sur lesCJS créées en 2015 ?A l’Aigle la CJS nommée HELPY était com-posée de cinq garçons et six filles scolari-sés dans le secondaire. Ils ont honoré 21contrats, essentiellement de l’aide agricolemais également des heures de ménage,d’entretien d’espaces verts et le suivi d’uneétude de marché. Ils ont également dé-couvert les techniques de réalisationd’une vidéo grâce à l’entreprise JPG Vidéoqui les a reçus et ils ont participé à un ate-lier avec un coach en communication etsuivi une formation sur la sécurité au travail.Ils ont dégagé un chiffre d’affaires de3.776.57 € HT (pour 2809 heures de travailsur 9 semaines d’ouverture) et ils ont ré-parti le résultat de manière égalitaire. 53 %de leur clientèle était des particuliers (11%du CA), 33% des partenaires privés (47%du CA) et 14% des partenaires publics(37% du CA).

A Condé sur Vire, la CJS nommée CJCV(Coopérative Jeunes Condé sur Vire) a ac-cueilli huit garçons et cinq filles scolarisésdans le secondaire dont deux en CAP. Ilsont réalisé 27 contrats représentant 721heures de travail (7 semaines d’ouverture),essentiellement du ménage, du lavage devitres et de l’entretien d’espaces verts. Leurclientèle était composée de 56 % de par-ticuliers, 24% de partenaires privés, 12%de partenaires publics et 8% de parte-naires associatifs. Ils ont également réalisécinq actions d’autofinancement pendantl’été (vente de crêpes et lavage de voi-tures).

Les coopérants ont réalisé 4 765€ HT dechiffre d’affaires, les contrats représentent89 % de leur CA, le reste est généré par lesactivités d’autofinancement. Ils se sont ré-munérés en fonction des heures de travaileffectués par chacun des coopérants.

Quel a été le ressenti des jeunes impli-qués, notamment sur la dimension en-trepreneuriale ?A la fin de l’action, une cérémonie de clô-ture a été organisée par les jeunes de la CJSau cours de laquelle, ils ont dressé un bilande leur aventure entrepreneuriale. Les coo-pérants ont appris les différentes réalitésd’une vie professionnelle et notamment letemps de travail important à effectuer enback-office (tâches administratives ou lo-gistiques et prospection). Pour la majorité,ça leur a permis d’être plus responsableset autonomes, de s’ouvrir aux autres et dedécouvrir le monde de l’entreprise.

De l’avis d’un animateur « bien plus qu’unesimple découverte de l’entrepreneuriat,l’expérience CJS restera avant tout poureux une aventure humaine »

Quelles sont les perspectives pour2016 ?La rémunération des deux animateurs etl’investissement de l’équipe de Crescendoqui représente un coût conséquent s’estfait principalement sur de l’autofinance-ment de notre coopérative. Pour pouvoirreconduire cette action en 2016, il sera né-cessaire de trouver des collectivités pourporter le projet financièrement.

Focus sur l’appel à projet « La France s’engage »

En juin 2015, les CJS ont fait partie des15 lauréats de la 3ème édition de LaFrance s’engage ! Cet appel à projet va-lorise et soutient des initiatives inno-vantes d’intérêt général. Ce soutiennational est une marque de reconnais-sance forte de l’intérêt des CJS, seul pro-jet en France qui permet à desadolescents de créer une entreprisecoopérative sur leur temps de vacances.

Pour aller plus loinhttp://www.cooperer.coop/les-coopera-tives-jeunesse-de-services/http://www.crescendo-cae.fr/https://www.facebook.com/cjs.france

ContactCrescendo

25 rue Jules Gévelot 61100 FLERS

Tél : [email protected]

Les jeunes coopérants du CJCV

Opération “lavage de voitures”

La Région est engagéedans l’égalitéprofessionnelle entreles femmes et les hommeset développe un pland’actions ambitieuxqui mobilise les acteursdu territoire. La signature, le 5 octobre2015, de la Convention« Territoire d’excellence »témoigne du souhaitde la région de menerune politique en faveurde l’égalité professionnelle.

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Emploi...

La Normandie :un territoire d’excellence en matière d’égalité professionnelleentre les femmes et les hommes

La Convention « Territoire d’excel-lence en matière d’égalité profes-sionnelle entre les femmes et leshommes »

Cette convention a été signée le 5 oc-tobre 2015 par Laurent Beauvais, Prési-dent de la Région Basse-Normandie, etJean Charbonniaud, Préfet de la régionBasse-Normandie, Préfet du Calvadossous le haut patronage de Pascale Boi-stard, Secrétaire d’Etat aux droits desFemmes.

Elle anticipe les effets de la loi NOTRe,qui renforcera, dès 2016, la responsa-bilité régionale en demandant de fixerles actions qu’elle mène en matièred’égalité professionnelle entre lesfemmes et les hommes dans son« schéma régional de développementéconomique, d'innovation et d'inter-nationalisation ».

Ainsi, l’Etat et la Région s’accordent surla nécessité de travailler en communpour coordonner le développement,soutenir et valoriser les partenariats ré-gionaux agissant, directement :

• pour l’égalité professionnelledans les TPE et PME,• pour la mixité filles-garçons etfemmes-hommes dans les forma-tions et les métiers,

• pour lever les freins périphériquesà l’égalité professionnelle et lamixité dans les formations et lesmétiers.

La convention décline des objectifsstratégiques sur les volets de l’égalitéprofessionnelle et de la mixité des fi-lières de formation et des métiers. Elleporte une attention particulière, à lafois, à la territorialisation des actionsmenées à l’échelle des Comités LocauxEmploi Economie Formation (co-pilo-tés par l’Etat et la Région) et à l’objectifde « valoriser les filières de formationpour une meilleure mixité des emploiset dans le cadre des actions dévelop-pées par le Service Public Régional del’Orientation (SPRO), le Service Publicde la Formation Professionnelle (SPRFP)et des partenariats avec les branchesprofessionnelles ». C’est l’occasion pour la Région, confor-mément à l’axe 16 de son Agenda 21,de renforcer ses partenariats, de s’ap-puyer sur les expériences déjà menéesdans le cadre des conventions-cadreinitiées par le Plan Stratégique Régionalpour l’Egalité Femmes-Hommes(PRSEFH) ou du Contrat de Plan Etat Ré-gion (CPER), et de prolonger les actionsd’information et d’orientation soute-nues par le Contrat de Plan pour le Dé-veloppement de la FormationProfessionnelle 2011-2014 et en vue du

Cheffe de file en matière de développement économique, de formationprofessionnelle et d’orientation, la Région s’investit dans l’égalitéhommes/femmes. A la demande du Secrétariat d’Etat aux droits desfemmes, elle entre dans une démarche d’expérimentation « territoiresd’excellence pour l’égalité professionnelle ».

futur Contrat de Plan pour le Dévelop-pement de la Formation et de l’Orien-tation Professionnelles. Les objectifs déclinés dans la conven-tion sont appuyés par un plan d’action.

La Région s’implique • depuis 2011, soutien aux CFApour des actions égalité filles-gar-çons et éducation à la sexualitédans le cadre de l’Appel à ProjetsRégional• depuis 2013, soutien auconcours d’image « Imaginonsl’égalité entre les filles et les gar-çons les femmes et les hommes »• depuis 2014, appui à l’associa-tion Basse Normandie Active et àl’association Normandie Pion-nières dans le cadre de laconvention Entrepreneuriat fémi-nin pour l’organisation deconcours qui valorisent les par-cours de création d’entreprisepour « les actives » et l’innovationau féminin pour Normandie Pion-nières• en 2015, dans le cadre de laCité des Métiers Ephémères, sou-tien au théâtre Forum sur la mixitéà Dives sur Mer et au Tribunal desmétiers valorisant la mixité à Fa-laise• en partenariat avec la MEFAC,accord signé en 2015 entre lescollectivités locales de l’agglomé-ration caennaise et la Branche Pro-fessionnelle « Propreté » pouraméliorer l’articulation temps per-sonnel et temps de travail• produit des indicateurs sexuéspour l’analyse des dispositifs deformation qu’elle a mis en place

Le plan d’action : mobiliser les par-tenariats dans une stratégie de dé-veloppement territorial

« Coordonner le développement,soutenir et valoriser les partenariatsrégionaux » constitue l’axe stratégiquedu plan d’action. Ainsi, l’accompagne-ment et la mise en œuvre d’actions

7Point virgule numéro 52 - décembre 2015

partenariales à différentes échelles duterritoire prendra une place centrale.Le plan reprend les objectifs opéra-tionnels de la convention et s’attachesur le fond et dans la forme à :

• Mobiliser les partenariats àl’échelle de territoires qui font senspour une meilleure implication desacteurs locaux• Se concentrer sur les objectifs dela convention « en terme efficacité »et rendre lisible la stratégie adoptée.• Formaliser des expérimentationsen incluant des partenariats régio-naux du domaine de l’emploi, del’économie, de la formation et del’Education.• Consolider les actions partena-riales et les objectifs attendus desconventions déjà existantes.• S’appuyer sur un groupe pilotepour l’évaluation des actions.

La démarche vise à structurer l’implica-tion :

• des CLEEF1,• des opérateurs en membres duSPRO2 et du SPRFP3,• des partenaires du futur CPRDFOP4,• des branches professionnelles,• de l’apprentissage,• des instances de coordination ré-gionale de l’emploi, de l’économie,de la formation et de l’orientation(Commission CREFOP5, COPAREF6,Commission CESER…),• des autres collectivités territoriales.

Au-delà des nombreuses actions déjàconcertées et développées par l’Etatet la Région, un diagnostic de situationlocale devra être établi par les CLEEF.L’objectif est de mobiliser les parte-naires pour qu’ils restituent les pra-tiques qu’ils connaissent à l’échelle deleur CLEEF et de susciter, par la partici-pation et la proximité, une meilleureappropriation des questionnementssoulevés par l’observation. Par ailleurs,la production d’un guide des bonnespratiques sera envisagé dans le pland’action 2016.

L’expérimentation Ega-Territoire

De façon à optimiser le processus detransformation sociale, un dispositifd’appropriation des objectifs de laconvention a été conçu dans uneapproche territoriale7, de façon àcoordonner au niveau local un en-semble d’acteurs. D’une part, les territoires CLEEF avecleur COTEEF8, travaillent déjà sur lesproblématiques de l’égalité profes-sionnelle. Avec les acteurs du SPRO,de l’apprentissage, et de l’Educationils sont, par leur implication dans leCPRDFP, au cœur des questions, nonseulement, de l’information et del’orientation sur les filières de forma-tion et sur les métiers, mais aussi, dela mixité et de l’égalité profession-nelle femmes-hommes. D’autre part, les établissements sco-laires agissent pour favoriser l’égalitéFilles-Garçons et Femmes-Hommesdans le cadre des Comités d’éduca-tion à la santé et à Citoyenneté(CESC), dans leur démarche « Par-cours avenir » et dans leur relationavec leurs partenaires locaux. Cette expérimentation propose d’ac-tiver trois leviers : d’abord l’appro-priation des enjeux de la thématiquepar une journée de formation-ac-tion, ensuite, par l’accompagnementet le financement d’actions partena-riales localisées ; enfin, la mise à dis-position des acteurs locaux d’uneboite à outils pour faciliter l’informa-tion, la formation et l’appropriationdes questions de mixité et d’égalité.

1 Comités Locaux Economie Emploi Formation2 Service Public Régional de l’Orientation3 Service Public Régional de la Formation Professionnelle4 Contrat de Plan Régional pour le Développement de la Formation etde l’Orientation Professionnelles5 Comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation pro-fessionnelles6 Comité Paritaire Interprofessionnel Régional pour l'Emploi et la Forma-tion 7 « Observer/Questionner, Comprendre, Agir », cette expérimentation,s’inscrit dans une démarche de territoire apprenant. La notion de terri-toire prend ici le sens d’un espace qui regroupe des acteurs qui sel’approprie et constitue une communauté qui développe des relationset des projets. L’EGA-TERRITOIRE se positionne comme la matérialisationd’une cité par projet qui après avoir répondu à une critique sociale lé-gitime (terme de l’accord cadre) :• Mobilise les acteurs du territoire sur un projet commun à partir d’uneanalyse des besoins locaux, • pose des objectifs définis par eux-mêmes et construit une stratégiepartenariale, • Met en œuvre le projet en évaluant ses effets tout au long de sa réa-lisation.8 Comité Opérationnel Territorial Economie Emploi Formation

Illettrisme...

Plus de 300 manifestations et ac-tions de sensibilisation sur l’illet-trisme se sont déroulées danstoutes les régions !

Les manifestations, dont le programmeest coordonné par l’ANLCI, ont priscette année encore de multiplesformes, reflet de la richesse et de lacréativité des structures engagées auquotidien sur les territoires.

On retrouve des évènements de tousformats : Créés pour l’occasion : portes ou-vertes, débats, marches contre l’illet-trisme, rallyes, temps conviviaux,conférences,...

Adossés à d’autres manifestations : ate-liers, stands, projections, prises de pa-role dédiées…lors de festivals,congrès, forums, et manifestations lo-cales.

Autant de formes innovantes, partici-patives, déployées dans toutes les ré-gions pour donner une meilleureinformation sur l’illettrisme et montrerque des solutions locales existent.

Quelles particularités pour cette2ème édition ?

Une thématique centrale : Agir dansle monde du travail

Avec : • La publication (31 août 2015) de lanote d’analyse de France Stratégie« Lutter contre l’illettrisme. Un im-pératif économique et social ». Cette note largement diffusée, re-prise dans les grands médias (voir ar-ticle du Monde daté du 31 août « Ilmanque 50 millions d’euros par anpour lutter contre l’illettrisme »), asouligné qu’au-delà de l’enjeu d’éga-lité et de cohésion sociale, la maîtrisedes compétences de base est unenjeu économique national.

• Le temps fort national dans le cadredes Journées Nationales d’Actioncontre L’illettrisme 2015 - Rencontreeuropéenne Literacy@Work àLyon le 10 septembre 2015 orga-nisée par l’ANLCI et ALPES aux côtésde nombreux partenaires dans lecadre du projet européen qui adonné naissance au guide pratiqueet au site Literacy@Work. (cf Zoomla formation en continu)

Les Journées nationales d’action enBasse-Normandie

Dans notre région, ce sont près de 30actions qui ont été menées au cours decette semaine par des partenaires del’Agence Nationale de Lutte contre l’Il-lettrisme.

2ème édition des Journées Nationalesd’Action contre l’IllettrismeDu 8 au 17 septembre 2015

8 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Les Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme : un COUP DE PROJECTEUR annuelpour parler de l’illettrisme et des solutions qui existent.

Le lancement du Numéro Vert Illettrisme Info Service

Ce numéro, ouvert à l’occasion des Journées d’Action contre l’Illettrisme etproposant un service permanent, est destiné à toutes personnes cherchantde l’aide, des informations, des conseils sur l’illettrisme, et sur les solutionsqui existent. Les appels sont gratuits et redirigés vers un Centre Ressources Illettrisme cor-respondant au territoire de l'appelant afin d’apporter une réponse au plusproche des personnes.

9Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Il est impossible de les décrire toutesen détail, mais tous les territoires bas-normands ont été concernés par cettemobilisation : Avranches avec lesportes ouvertes de Passerelles versl’emploi, Caen avec le petit déjeunerRH de l’Espace Gabriel,…

Quelques exemples d’actions label-lisées par l’ANLCI

Première diffusion du film « Mieuxrepérer pour mieux conseiller »

Le 8 septembre, le lancement de cettesemaine a eu lieu à Argentan dans leslocaux de La Maison des Mots, Atelierde Formation de Base. L’occasion pourPôle Emploi Basse-Normandie de pré-senter son plan d’action régional deLutte contre l’Illettrisme entamé en2014, sous la forme d’un film « Mieuxrepérer pour mieux conseiller »: Faireplus pour ceux qui en ont le plus be-soin, au plus près des territoires, en im-pliquant l’ensemble des agences duréseau dans le déploiement d’une dé-marche de repérage des compétencesclés en situation professionnelle.

Ce film, réalisé par l’Errefom en parte-nariat avec l’ANLCI, est en ligne sur lesite www.IPI-BN.fr.Une trentaine de personnes étaientprésentes et ont pu participer aux ate-liers préparés par les stagiaires en for-mation sur le thème du passeport decompétences clés.

24 manifestations organisées par le Ré-seau de Formation de Base Basse-Nor-mandie pour échanger entre acteurslocaux de l’emploi et de la formation,associations d’insertion, collectivitéslocales, chefs d’entreprises...

Ce réseau regroupe des organismes deformation implantés en Basse-Norman-die et intervenant auprès d’adultes ensituation d’illettrisme, qu’ils soient de-mandeurs d’emploi ou salariés d’entre-prises.Les membres de ce réseau ont orga-nisé des rencontres thématiques sur

leur territoire en invitant leurs parte-naires locaux à venir à leur rencontre, àéchanger avec des stagiaires et des for-mateurs.

La maison des mots Argentan : Repérerles Compétences Clés en situation pro-fessionnelleLa Boîte aux Lettres Alençon : Venezouvrir votre compte CPF avec Nous !Acsea Formation Honfleur Lisieux : Sa-voirs de base et multimodalitésCoallia Carentan : Portes ouvertesEPE Saint Lo et Le Centre Mersier - EPEBayeux Caen Falaise : Emploi, forma-tion, vie personnelle, freins et leviers :les stagiaires de l'EPE prennent la pa-role et se racontent Enefa Hérouville : Des mots pour l'ave-nir, des mots pour construireCoallia Valognes : « Présentation dudispositif MSF Socle de CompétencesAlimentaire » aux entreprises et salariésdu territoire.Coallia Cherbourg - FJT Espace temps- Infrep Cherbourg : le circuit des sa-voirs : ateliers interactifs sur le territoire « Apprendre en jouant » En partenariatavec l’équipe de la Maison FrançoiseGiroud - « Apprendre en cuisinant » Enpartenariat avec l’équipe de la MaisonOlympe de GougesCoallia Granville : « La multi modalité auservice de l’apprentissage de l’écrit » Infrep Mortagne Flers La Ferté Macé :Démarche de repérage en entreprise :comment informer, identifier, valoriser,former les salariés.Greta Calvados Agence Fresnel : Lamaitrise des compétences de base : Laclé d’entrée dans la vie profession-nelle, sociale et familiale.Greta Sud Normandie - Agence deVire : Lutte contre l'illettrisme dans leBocage : moyens et actionsGreta Calvados Agence de Dives surmer : J'écris comme je parle, et vous?Coallia Coutances : « Les actualitéscomme support d’apprentissage » enpartenariat avec un journaliste

Pole emploi, l’ANLCI, la Maison des mots et Marie EvelyneChatellier, stagiaire témoignant dans le film Pôle emploi.

RFBRéseau Formation de Base

basse-normandieLes rencontres du

Zoom sur quelques actions du RFB

La Boîte aux lettres à Alençon

Catherine Forner, direc-trice de la Boîte aux let-tres , et son équipe deformateurs (trices) étaientaccueillis dans les locauxde la Cité des métiers

d’Alençon à la Halle au blé. Toute la journée, ils ont accompagnétoutes les personnes qui le souhaitaientpour leur permettre d’ouvrir leurCompte Personnel de Formation sur In-ternet. Ce sont 45 personnes qui ontpu découvrir cette nouvelle modalitéd’accès à la formation.

ENEFA Hérouville Saint-Clair

De très nombreux partenaires locauxont répondu présent à l’invitation deSylvie Lubliner, responsable pédago-

10 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Illettrisme...

gique, et de son équipe de formateurspour venir découvrir les espaces thé-matiques animés par les stagiaires :multimodalité, ateliers d’écriture,…

Greta Dives-sur-Mer

Différents partenaires du secteur et leconseil régional ont été réunis lorsd’une table ronde où chacun a pu évo-quer ses représentations concernantl’illettrisme et son évolution.

Ensuite, des mises en situation, encommunication écrite, liées aux écritsprofessionnels ont été présentées pourun échange avec les stagiaires sur l’im-portance des compétences de basepour une insertion sociale et profes-sionnelle.

Coallia Valognes

En partenariat avec Opcalim, Opcades branches de l'Industrie Alimen-taire, de la Coopération Agricole et del'Alimentation en détail, l’équipe deCoallia Valognes présentait le dispositifMSF, Socle de Compétences Alimen-taire, aux entreprises et salariés du ter-ritoire.

A cette occasion, Madame Guerrand,responsable formation de l’entrepriseMont Blanc est venue présenter le dis-positif qu’elle a mis en place dans sonentreprise. Un film a d’ailleurs été tourné sur cetteaction primée dans le cadred’Alim’Acteurs. Il est en ligne sur le sitewww.IPI-BN.fr rubrique témoignages

Coallia Coutances

Tous les matins, les stagiaires de CoalliaCoutances débutent leur journée par lalecture du Journal Ouest-France.Ils ont souhaité mettre en valeur cettepratique pédagogique en accueillantun journaliste local de la Presse de laManche. Sylvain Letouze s’est prêté àl’exercice et il a été proposé aux parti-cipants de rédiger un article sur cetterencontre.

Nathalie Bertot, chef de projet AFB, formateurs et stagiaires d’EnefaNathalie Bertot, chef de projet AFB, formateurs et stagiaires d’Enefa

Echanges avec les stagiaires

Des exemples de production de l’atelierd’écriture.

11Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Et pour 2016 ?

Une troisième édition des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme exclusivement concentrée pendant lasemaine du 8 septembre.

Forts du succès de cette deuxième édition, la dynamique est relancée pour être encore amplifiée en 2016. Vous portez une manifestation qui peut s’inscrire dans cette dynamique ? Dès aujourd’hui, prenez contact avec les équipesde l’ANLCI, anticipez, pour finaliser dès le mois de juin 2016 toutes les opérations qui pourraient s’inscrire dans le pro-gramme de la mobilisation de septembre 2016. Un mot d’ordre « Faites le premier pas ! », pour valoriser les expériences de réussite, de confiance retrouvée qui peuventaider d’autres personnes confrontées à l’illettrisme à faire, à leur tour, le premier pas.

Le dispositif de communication, avec témoignages, photographies, affiches thématiques, sera enrichi à cette occasionpour proposer une information claire à ceux qui pourraient s’engager dans cette démarche.

Vendredi 11 septembre,les apprenants du centre de formationCOALLIA de Coutancesont présenté leur travailautour de la lecture duquotidien Ouest-France.

Dans le cadre des rencon-tres du réseau formation deBasse-Normandie, différentspartenaires tels que la Mis-sion Locale, Pôle Emploi, leCMS, Accueil Emploi et laRégion ont a été invités àéchanger sur les actualitéscomme support d’appren-tissage avec la contributiondu journaliste Sylvain Le-touze. « Avant de les rece-voir, nous avons fait untravail de groupe pour ex-pliquer l’importance de lalecture du journal au quo-tidien », raconte jeannette.La lecture est source d’infor-

mation, de plaisir, d’enri-chissement de vocabulaireet d’aide à la compréhen-sion du monde. Ils ontabordé la journée par la lec-ture d’un article de journal,sujet clé du jour : la foire deLessay. Chaque stagiaire a putémoigner de son ressenti.

Maryani explique « la lec-ture me permet d’amélio-rer mon écriture et lacompréhension de la

langue Française. J’aimebien savoir ce qui se passedans le monde ».

Sylvain Letouze a partagéson expérience de journa-listes et a expliqué que« pour toutes choses dansla vie, il faut avoir du cou-rage pour atteindre ses

objectifs ». Il a ensuite ex-posé la méthode utilisée parles journalistes pour rédigerun article et mettre en page

un journal. De nombreuxéchanges avec les parte-naires ont ponctué cettejournée, autour d’un bonbuffet.

Des débats enrichissants !

Les stagiaires ont appréciéces échanges et sontconvaincus du bien-fondéde la lecture du journal. Unevisite de l’imprimerie deCherbourg est en projetpour compléter ce travail.En attendant, le travail conti-nue sous le regard attentifde la formatrice MadameDiop, dans une ambiancede respect et d’entraide.

Vandin-Jeannette-Noélia-NicolasNoan-Grégory-Florian-Maryani.

Stagiaires du dispositif« Programme Formation de Base »

de la Région Basse NormandieCoallia Coutances

COALLIA Coutances : quand les stagiaires racontentles bienfaits de la lecture du journal au quotidien !

Illettrisme...

La journée Défenseet Citoyenneté permetchaque année de détecterles jeunes de 17 ansprésentant de gravesdifficultés face à l’écrit. En 2014, près de 1 500jeunes Normands apparaissent en situationd’illettrisme et représententainsi 3,7% de la classed’âge. Des disparités existentnéanmoins selon les départements : alors que l’Orne observe un net recul de sa partde jeunes en gravesdifficultés de lecture,l’Eure peine à stabiliser son taux d’illettrisme.

L’illettrismechez les jeunes normandsLa détection des situations d’illettrismedans le cadre de la « Journée Défenseet citoyenneté »

12 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

L’illettrisme c’est quoi ?C’est de ne pas disposer, après avoir été pourtant scolarisé, des com-pétences de base (lecture, écriture, calcul) suffisantes pour faire facede manière autonome à des situations courantes de la vie quotidienne :faire une liste de courses, lire une notice, rédiger un chèque, lire le car-net scolaire de son enfant, entrer dans la lecture d’un livre, retirer del’argent à un distributeur automatique, faire un calcul simple, lire un tra-jet de métro ou de bus,…

(ANLCI : Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme )

Qu’est-ce que la « Journée défenseet Citoyenneté » ?

La Journée Défense et Citoyenneté(JDC) est un rendez-vous obligatoireentre les jeunes et la Défense. Elleconcerne tous les jeunes Français, gar-çons et filles, de 17 et 18 ans. La JDC s’inscrit dans le cadre du « par-cours de citoyenneté » qui remplacele service militaire depuis sa suspen-sion par la loi de 1997. Il comportetrois étapes obligatoires : l'enseigne-ment de défense (la sensibilisation audevoir de défense fait partie de l’en-seignement civique en classes de3ème et de 1ère), le recensement(obligation de se faire recenser en mai-rie dans les 3 mois suivant le 16ème an-niversaire) et la journée défense etcitoyenneté.

Comment repère-t-on les situationsd’illettrisme ?

Lors des JDC, les jeunes sont soumis àdes tests de connaissance de la languefrançaise établis par l’Éducation natio-

nale. Ces tests permettent de mesurerles compétences des jeunes face à lalecture, et contribue également à me-surer l’illettrisme. L'illettrisme qualifie la situation desjeunes qui éprouvent de très gravesdifficultés face à l'écrit, au point de nepas lire, écrire un message très simple ;il ne couvre pas la situation de tousceux qui, à des degrés divers, ont cer-taines difficultés avec l'écrit.

Fournies par le Ministre de la Défenseet le Ministère de l’Education Natio-nale, les données issues de ces testsdonnent des indications précises surles jeunes âgés de 17 ans.

13Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Ainsi, en 2014, si 9,6% des jeunes âgésde 17 ans en moyenne (Métropole +DOM) éprouvent des difficultés face àl'écrit, le pourcentage de ceux qui nemaîtrisent pas les apprentissages fon-damentaux et éprouvent des difficultéssi graves qu'elles peuvent entrer dansla définition de l'illettrisme, s'élève à4,1% de la classe d'âge, ce qui repré-sente 31 837 jeunes. (France métro-pole : 3,5% soit 25 792 jeunes)

Illettrisme chez les jeunes : quelleest la situation en Normandie ?

A partir des tests passés lors de la JDC,les jeunes en difficulté de lecture sontclassés selon quatre profils : les profils1 et 2 concernent les jeunes ne maîtri-sant pas les bases de la lecture et endifficulté de compréhension d'un textesimple. Les jeunes de profils 3 et 4 maî-trisent les bases de la lecture mais pré-sentent des difficultés de compré-hension de textes plus complexes.

En 2014, plus de 39 500 jeunes nor-mands âgés de 17 et 18 ans ont parti-cipé à la Journée Défense etCitoyenneté.

Si la plupart de ces jeunes ont uneconnaissance et une maîtrise suffisantede la langue française, 9,1% rencon-trent des difficultés de lecture (profils1-2-3-4), soit un taux légèrement supé-rieur à la moyenne nationale qui sesitue à 8,6% (France métropolitaine).

Plus précisément 3,7% des jeunes Nor-mands reçus lors des JDC de 2014éprouvent de très graves difficultésface à l’écrit et peuvent être assimilésà des personnes en situation d’illet-trisme (profils 1 et 2). Cette part est lé-gèrement supérieure à celle observéeen moyenne nationale (France métro-politaine : 3,5%).

Profils de lecture des jeunes reçus lors des JDC

Lecteurs efficaces à médiocres Cette catégorie regroupe les lec-teurs efficaces dont les basessont solides et ceux qui, en dépitde difficultés d’identification demots, d’un niveau lexical faibleou des deux, compensent leurslacunes et réussissent au moinsen partie les épreuves de lecturescomplexes. (profil 5)

Lecteurs avec de très faiblescapacités de lecture

Profil 4 : ces jeunes sont capablesde lecture à voix haute. Ils ont unniveau de lexique correct maiscomprennent mal ce qu’ils lisent ;Profil 3 : malgré un niveau delexique correct, la lecture reste la-borieuse par manque d’automa-ticité dans le traitement des mots;

Lecteurs présentantdes difficultés sévères

Profil 2 : pour ce profil, le déficitde compréhension est sansdoute lié à un niveau lexical trèsfaible ;Profil 1 : ces jeunes ne disposentpas de mécanismes efficaces detraitement des mots écrits et ma-nifestent une compréhension trèsdéficiente.

Source : Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performancedu Ministère de l’Education nationale.

14 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Illettrisme...

Source : Données Ministère de la Défense - DSN, MEN-MESR-DEPP / cartographie : ERREFOM

2,9

3,2

3,3

3,5

3,3

3,6 3,7

3,6

3,62,9

2,92,8

2,8

3,0

3,1

4,7

5,84,0

4,4

4,3

4,2

4,2

3,5%

Francemétropolitaine + DOM

4,1%

Les régions françaises se répartissent en deux catégories égales : la moitié d’entre elles, dont la Basse-Normandie, présententun taux inférieur à la moyenne nationale.Les « meilleurs élèves » en la matière sont les régions Rhône-Alpes, Corse, Bretagne, Auvergne et Ile de France, dont le tauxde jeunes en situation d’illettrisme est inférieur à 3%.A l’inverse les régions les plus touchées dépassent les 4% de jeunes en situation d’illettrisme : c’est le cas de Nord-Pas-de-Calais, Centre, Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne ou encore Franche-Comté. La Picardie se trouve être le territoire le plus affecté avec 5,8% de ses jeunes en très grandes difficultés de lecture.

91,4%

90,9%

88,9%

91,8%

88,6%

90,2%

92,3%

5,1%

5,4%

6,2%

4,6%

7,5%

6,3%

4,9%

3,5%

3,7%

4,9%

3,6%

3,9%

3,5%

2,8%

100%95%90%85%80%

41

Profils de lecture des jeunes reçus lors de JDC 2014

France métropolitaine

NORMANDIE

Eure

Seine-Maritime

Orne

Manche

Calvados

Lecteurs efficaces à médiocres

Très faibles capacités de lecture

Difficultés sévères

Part des jeunes détectés en situation d’illettrisme lors des JDC 2014

Eure : 4,9%Seine-Maritime : 3,6%

Haute-Normandie : 4,0%

Calvados : 2,8%Manche : 3,5%

Orne : 3,9%Basse-Normandie : 3,3%

{3,7 ; 5,8}

{3,3 ; 3,7}

{2,8 ; 3,3}

15Point virgule numéro 52 - décembre 2015

So

urc

e : D

on

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inis

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la

fen

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- D

SN

, M

EN

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SR

-DE

PP

Lecteurs efficaces à médiocres

Très faibles capacités de lecture

Difficultés sévères

2009 2010 2011 2012 2013 2014

Evolution du taux de jeunes détectés en situation d’illettrismelors des JDC de 2009 à 2014

Evolution du taux de jeunes détectés en situation d’illettrismelors des JDC de 2009 à 2014

6%

5%

4%

3% Basse-Normandie

Haute-Normandie

France (métropole)

2009 2010 2011 2012 2013 2014

7%

6%

5%

4%

3%

2%

Calvados

Seine-MaritimeManche

Orne

Eure

Si la Normandie, dans sa dimension« fusionnée » frôle la moyenne natio-nale, des disparités sont à relever entreles deux régions que sont la Haute etla Basse-Normandie.

Dans les deux cas le taux de jeunes ensituation d’illettrisme diminue réguliè-rement depuis plusieurs années. Ce-pendant la Haute-Normandie présenteencore un taux supérieur à la moyennenationale (4%) alors que la Basse-Nor-mandie se situe en dessous (3,3%),notamment grâce au département del’Orne qui effectue un véritable « tourde force » en passant de 6,3% en 2009à 3,9% en 2014 !

Bien que l’Eure présente des taux su-périeurs à ceux de la Manche, cesdeux départements présentent descourbes d’évolution assez prochesavec une orientation à la baisse entre2009 et 2011, puis une évolution endents de scie les trois années sui-vantes. On peut également voir des si-militudes entre le Calvados et laSeine-Maritime qui présentent tousdeux des taux en diminution depuis2011.

Le Calvados constitue le meilleur élèvepour son taux de 2,8% de jeunesconfrontés à des situations d’illet-trisme, cependant, les félicitations sontà remettre à l’Orne pour sa courbe enforte baisse depuis 2011 !

Les chiffres présentés dans ce document ont été fournis à la demande de l'ANLCIpar la Mission Liaison Partenariat du Ministère de la Défense d'après le travail ef-fectué par la Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance duMinistère de l’Education nationale.

16 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier 2/10

Après un retard à l’allumage, les effectifsdu CPF s’approchentpeu à peu de ceux du droit individuelà la formation (Dif), dispositif qu’il a remplacéen janvier et qui permettaitenviron 45 000 entrées en formation chaque mois.

CPF : les débuts difficilesd’un dispositif novateur

Un outil de sécurisationdes parcours professionnels

L’objectif du CPF est de permettre àson titulaire, tout au long de sa vie pro-fessionnelle, de maintenir son niveaude qualification ou d’accéder à unniveau de qualification supérieur.Ceci explique que le CPF ne soit ouvertqu’à certaines formations - socle deconnaissances et de compétencesprofessionnelles, accompagnement àla validation des acquis de l’expé-rience (VAE), formations certifiantes ouqualifiantes - dont la détermination,sous forme de listes, est encadrée parles textes.

Un droit attaché à la personne

Plus ambitieux que le Dif, dont la por-tabilité était limitée, le CPF est un véri-table droit « patrimonial » reconnu àl’individu engagé dans la vie profes-sionnelle, quel que soit son statut :jeune sortant du système scolaire, sa-larié, demandeur d’emploi. Ainsi, lespersonnes qui changent d’emploi ouqui alternent fréquemment périodesd’emploi et de chômage sont assurésde conserver leurs droits à la formation.Il en découle aussi que seul le titulairedu compte peut décider de mobiliserdes heures pour suivre une formation,dès lors que cette dernière est éligible.

Pour l’heure et en l’état actuel de la lé-gislation, les non-salariés (professionslibérales, agriculteurs) et les fonction-naires ne bénéficient pas du CPF. Cettesituation sera amenée à évoluer, le CPFayant vocation à être universel.

150 heures maximum

Le CPF est comptabilisé en heures deformation. Chaque période de travailsalarié génère des droits qui s’accu-mulent sur le compte. Pour un salariéà temps plein, l’alimentation ducompte se fait à hauteur de 24 heurespar année de travail jusqu’à l’acquisi-tion d’un crédit de 120 heures, puis 12heures par année de travail, dans la li-mite d’un plafond de 150 heures. Pourun salarié à temps partiel, l’alimentationdu compte est calculée proportionnel-lement au temps de travail effectué,sous réserve de dispositions plus favo-rables prévues par un accord collectifd’entreprise ou de branche.

Un « déclencheur » de financements complémentaires

Le nombre d’heures acquis régulière-ment par un salarié peut ne pas suffireà financer un projet de formation. Despossibilités d’abondement, de naturevariée, sont donc prévues : abonde-ments résultant de la négociation d’en-

Dispositif phare de la loi du 5 mars 2014 portant réforme de la formationprofessionnelle, mis en place le 1er janvier 2015, le compte personnel deformation (CPF) est ouvert à chacun dès l’âge de 16 ans (à partir de 15 anspour les jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage après avoir terminéle collège) et suit la personne tout au long de sa vie professionnelle. Fin novembre, 2,17 millions de personnes ont activé leur compte sur le por-tail « Mon compte formation », 279 000 ont ouvert un dossier de formationet 147 353 ont obtenu un financement, selon les chiffres communiquéspar le ministère du Travail. Avant de voir comment le dispositif s’est installéen région, revue de détail des grands principes.

Sommaire du dossier

Le CPF et son impactsur les organismesde formation p. 18

Le FPSPP abonde le CPF des demandeursd’emploi p. 21

Un recours au CPF progressif chez les salariés p. 23

17Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier 2/10

CPF : les débuts difficilesd’un dispositif novateur

VAE SOCLE

RNCPCQP

FQINVEN-TAIRE

Accompagnement

VAE

Formations concourant à l’accès à la qualificationdes demandeurs d’emploiet financées par la Région,Pôle emploi ou l’Agefiph(fonds pour l’insertion pro-fessionnelle des personneshandicapées).

Socle de compétenceset de connaissancesprofessionnelles(certification « CléA »)

Certifications enregistrées au RNCP

Certifications inscrites à

l’Inventaire

Formations débouchant sur un certificat de

qualification professionnelle

(CQP)

Les formations éligibles au CPF

Les formations éligibles de droit Les formations éligibles sous réserve d’être inscritessur les listes Coparef, Copanef et des CPNE

treprise, de groupe ou de branche,abondements spécifiques (entreprise,Agefiph, Pôle emploi, Région, particu-lier). Par ailleurs, le CPF peut s’articuleravec d’autres dispositifs d’accès à laformation. Pour les salariés, par exem-ple, il s’agit du plan de formation, dela période de professionnalisation etbien évidemment du congé individuelde formation (Cif).

Gérer ses projets de formation sur Internet

En début d’année, l’ouverture du por-tail moncompteformation.gouv.fr,dont la gestion est assurée par la Caissedes dépôts et consignations, a lancé lacommunication du CPF auprès dugrand public en invitant les titulaires à

y activer leur compte. Sur ce portail, ilest possible d’accéder à son comptesécurisé, de consulter les formationséligibles grâce à un moteur de re-cherche, de créer un dossier de finan-cement de formation et suivre sonévolution. Fin 2015, les titulaires pour-ront également y enregistrer leur par-cours professionnel dans le passeportd’orientation, de formation et de com-pétences.

Le CPF, partie intégrantedu compte personnel d’activité(CPA)

Instrument central de la sécurisationdes parcours professionnels, lecompte personnel d’activité (CPA), misen place par la loi sur le dialogue social

et l’emploi du 23 juillet 2015, sera crééau 1er janvier 2017. A travers un portail numérique, lecompte devra permettre à tous les ac-tifs, du public comme du privé, demieux connaître l’ensemble des droitsacquis lors de leur carrière. Parmi lesdroits regroupés sur ce compte : leCPF, le compte personnel de préven-tion de la pénibilité (CPPP) et lecompte épargne temps (CET).

18 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (4/10)

Le site Trouver ma for-mation , à l’heure du CPF

Depuis le 5 juin dernier, lesite www.trouvermaforma-tion.fr permet d’identifierles formations éligibles auCPF en Basse-Normandie.

Cette information est ali-mentée automatiquementpar le système de gestionnationale en fonction desdécisions prises par les dif-férentes instances (Copa-nef, Coparef, CPNE debranches).Après avoir effectué une re-cherche de formation, laliste de résultats « formations » indique selon les cas, l’éligibilité de la for-mation, symbolisée par un picto « CPF ».La fiche descriptive détaillée de l’action de formation, dans sa partie « Ses-sions », apporte les précisions nécessaires concernant cette éligibilité (lien« Afficher la liste d’éligibilité au compte personnel de formation (CPF) » ) :

• le code CPF correspondant, afin de retrouver plus facilement la formationsur le site www.moncompteformation.gouv.fr• les publics concernés (salariés, demandeurs d’emploi, tous publics) enfonction de l’instance décisionnelle• les dates de validité de l’éligibilité de la formation au titre du CPF.

19Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (4/10)

Si l’individu est au cœur du dispositifCPF, les acteurs en première ligne poursa mise en œuvre sont les organismesde formation. Près d’un an après le lan-cement du CPF, il semble opportun devoir comment les organismes de forma-tion ont vécu ce changement. L’impactn’est évidemment pas le même selon lataille et l’offre de l’organisme de forma-tion. Quelles incidences cela a-t-il sur leurfonctionnement ? Comment se sont-ilsemparés de ce dispositif ? Telles sontles questions auxquelles ont répondudeux responsables d’organismes de for-mation.

Philippe Scelin

Président de la Fédération de la Formation Pro-fessionnelle (FFP)Basse-Normandie et Directeur généralde l’IRFA ouest

Selon vous, quel est l’impact du dis-positif sur les organismes de forma-tion ?

A l’instant t, l’impact est plutôt négatifmais je terminerai sur une note opti-miste.

D’après l’observatoire de la FFP, sur leshuit premiers mois de l’année, labaisse d’activité des organismes deformation tous segments de marchéconfondus est de 15% en moyenne.Elle atteint moins 50% sur certains seg-ments. Evidemment, les organismes lesplus touchés sont ceux qui propo-saient des actions pouvant être finan-cées avec le DIF.

L’installation du CPF est lente : 78 468dossiers ont été validés au 11 octobre2015 au niveau national. La montée enrégime est importante ces derniersmois, les chiffres du premier semestreétant très faibles.

C’est plutôt encourageant mais celan’empêche pas les organismes de for-mation d’avoir été confrontés à desdifficultés liées au décalage entre lamise en place du dispositif et son ef-fectivité sur le terrain.Certains ont déjà cessé leur activité,d’autres se trouvent dans une situationdélicate.

J’ai donc un sentiment mitigé avecd’un côté les organismes de formationfortement impactés et d’un autre côtéune réforme fondamentalement pro-gressiste et innovante dans ses fonda-mentaux. C’est une excellente loi quiva nécessiter trois à quatre années pours’installer et pour autant elle s’appliquedès à présent.

Et quel est votre avis plus généralsur le CPF ?

Il a quelque chose d’emblématique eta tendance à occulter la réforme dansson ensemble. Il est présenté commela conquête sociale de la loi du 5 mars2014 mais il ne faudrait pas que le CPFmasque d’autres avancées majeures dela réforme. On a tendance à comparerle CPF au Dif. Contrairement au Dif, leCPF est réellement attaché à l’individu.

Il bouge les lignes de manière très im-portante au niveau de l’appropriationde cet outil par les salariés. On estdans une liberté individuelle non pasretrouvée mais trouvée. De mon pointde vue, cela pourrait aller encore plus

loin autour d’un CIF et d’un CPF refon-dus et d’une liberté toujours accentuéedu côté de l’individu pour une réellesolvabilisation de la demande. Il n’y apas eu de transition et on vit une vraierupture.

Le tout certifiant est un autre élémentde la philosophie du CPF et plus géné-ralement de la réforme. On constate undécalage entre cette obligation de cer-tification et la demande naturelle desentreprises. En effet, la plupart ont desbesoins en termes d’évolution, demaintien ou d’élargissement des com-pétences, qui ne correspondent pas àdes formations certifiantes. Seules cer-taines ont des exigences de certifica-tions spécifiques liées aux normes, à lasécurité ou à la technicité de leurs sec-teurs.

L’appropriation du CPF par l’individu nepourra se faire que s’il a envie de seformer et si nous sommes capables decréer une appétence pour la forma-tion. Accéder à un diplôme peut sus-citer effectivement cette envie. Lediplôme est valorisant pour l’individuet permet une meilleure sécurisationde son parcours ou de son employa-bilité actuelle et future, ce sont deséléments spécifiques à la culture fran-çaise que nous retrouvons moins cheznos voisins européens.

Que pensez-vous de l’articulationavec le CEP ?

C’est un élément clé pour le dévelop-pement du CPF et son installation pro-gressive devrait faciliter la compréhen-sion de la loi par la personne. Le CEPest fondamental et un des corollairesdu succès du CPF.

Souvent un projet mal préparé aboutitin fine à une rupture du cursus de for-mation ou à une formation terminéesans conviction et sans retour sur inves-tissement. D’où l’importance de cettephase d’élaboration du projet profes-sionnel, et de son accompagnement

Le CPF et son impact sur les organismes de formation

2015 une année de transition pour les organismes de formationavec la mise en place progressive du CPF.

20 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (6/10)

associé. Il doit permettre une véritablevaleur ajoutée tant dans l’appropriationet la construction par l’intéressé deson projet que dans l’étude de la fai-sabilité (ingénierie financière incluse).

Ce conseil ne doit pas être hors sol, ildoit être ancré sur le territoire (à moinsque la personne soit mobile sur le ter-ritoire national).

Sans viser des logiques trop adéqua-tionnistes, il est parfois nécessaire defaire prendre conscience aux actifs, defaire évoluer leurs projets qui peuventêtre peu en prise avec le territoire oula réalité économique et d’ouvrir d’au-tres champs des possibles

Retour d’expérience del’organisme de formation SelamiDominique GirardResponsable des formations et Véronique Lerebour Chargée de relation entreprises

L’organisme de formation Selami pro-pose des modules de perfectionne-ment pour les salariés des entreprisesdans trois domaines de formation(langues, bureautique et ressourceshumaines). Il est également centre debilan de compétences.

Afin d’anticiper la mise en place duCPF, une réflexion sur la certification deson offre de formation a été amorcéedès 2014.

Pour la bureautique, le choix s’estporté sur le TOSA (Test on SoftwareApplication). Il permet d’obtenir unecertification par logiciel Microsoft(Word, Excel, Power Point, Outlook).

Il a été choisi pour sa souplesse, dessessions peuvent être proposées toutau long de l’année. Par ailleurs, il peutêtre utilisé comme un outil d’évaluation

afin de déterminer le niveau de la per-sonne et de permettre la mise en placed’une formation adaptée.

A la fin du parcours de formation, lestagiaire passe le test et valide sa for-mation par une certification.

Pour l’organisme de formation, cettecertification s’avère plus adaptée à sesbesoins que le PCIE (Passeport deCompétences Informatique Européen),proposé jusqu’alors pour certifier lesactions de formation en bureautique.Le choix de cette certification a repré-senté une petite prise de risque pourl’organisme de formation étant donnéque, contrairement au PCIE, elle n’étaitpas intégrée dans les listes nationales.Le TOSA est éligible en Basse-Norman-die depuis octobre 2015, soit pourl’organisme une période d’attenteassez longue par rapport à l’éligibilité.Pour les langues, la certification retenuepar Selami est le Bulats (Business Lan-guage Testing Servicer), il permet devalider l’anglais, l’allemand, l’espagnolou le français langue étrangère. Parallè-lement, le TOEIC (Test of English for In-ternational Communication) esttoujours proposé par l’organisme, cer-tification qui est uniquement valablepour l’anglais.

Pour l’organisme de formation, le faitde proposer des certifications externestels que le TOSA ou le Bulats apporteune crédibilité et de l’objectivité.

projet

professionnel

21Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (6/10)

Toutefois, la mise en œuvre de cescertifications nécessite un changementde mentalité chez les salariés en forma-tion continue, ces derniers ne sont pashabitués à des évaluations sommatives(test avec une note) mais plutôt forma-tives.

Interrogé sur l’impact direct du CPF surson offre de formation en 2015, l’orga-nisme de formation constate unebaisse sensible sur les bilans de com-pétences ainsi que les formations enressources humaines. En effet, pources dernières aucune certification n’estproposée pour l’instant et elles nepeuvent être éligibles au CPF. Toutefoispar rapport à d’autres organismes plusspécialisés, Selami se considère relati-vement épargné.

Le CPF a également pour impact le dé-veloppement de la partie conseil, ac-compagnement des personnes, ilnécessite de prendre du temps avecelles pour leur expliquer le fonctionne-ment, mettre leurs heures sur lecompte en ligne…

Pour conclure, l’organisme de forma-tion considère que ce dispositif a deuxgros atouts : le principe d’autonomiequi fait que le CPF appartient au salariéet est mobilisable à tout moment de lavie et l’obligation de certifications quipermet la reconnaissance extérieure decompétences acquises. Il considèreque 2015 a été une année de transitionet que le 1er semestre 2016 sera plusclair avec l’appropriation du dispositifpar les différents acteurs.

En juin, la signature des conventions bi-latérales entre les Régions et Pôle em-ploi, d’une part et les partenairessociaux (FPSPP), d’autre part, ont per-mis au CPF de décoller. Ainsi, fin octo-bre, au niveau national, sur les 92 000dossiers de formation validés, les troisquarts concernaient les demandeursd’emploi. En Basse-Normandie, laconcertation efficace instaurée entreles différents acteurs bas-normands (Ré-gion, Pôle emploi, partenaires sociaux,Errefom...) a permis également de levercertaines difficultés relatives à la mise enœuvre et a accéléré les prises de déci-sion pour qu’un maximum de deman-deurs d’emploi utilisent leur CPF.

Un abondement exceptionnel pour2015

En avril dernier, le FPSPP, après délibé-ration du Copanef, s’est engagé à par-ticiper au financement pour 2015 duCPF des demandeurs d’emploi à hau-teur de 100 heures, dans le cadred’une dotation exceptionnelle de 78millions d’euros faite à Pôle emploi.

Parallèlement un accord-cadre entrel’Association des Régions de France(ARF), le Copanef et l’Etat, signé le 12mai 2015 à Matignon, est venu com-pléter cette dotation pour financer leCPF des demandeurs d’emploi s’enga-geant sur des formations prises encharge par les Régions, pour un mon-tant global de 93,6 millions d’euros.Par la suite, des conventions Régions /FPSPP ont été signées.Ces accords ont permis non seulementd’accroître l’effort de formation auprèsdes demandeurs d’emploi mais ausside donner la première impulsion à undispositif qui peinait à se déployer.

La dynamique est lancée en Basse-Normandie

Avec la signature de sa conventionavec le FPSPP, la Région Basse-Norman-die s’est vue doter d’une enveloppefinancière de 1,893 millions d’eurosqui a permis à plus de 3 500 deman-deurs d’emploi bas-normands de mo-biliser leur CPF à travers les dispositifsde la Région, dont 1 750 sur des par-cours qualifiants.1,893 millions d’euros est également lemontant de la dotation FPSPP qui a étéversée à Pôle emploi Basse-Norman-die. Ainsi au 30 septembre 2015,2 660 entrées en formation se sont réa-lisées sur une formation éligible au CPFet en ont permis la mobilisation. Le CPFvenant compléter le financement dePôle emploi au titre soit d’une actionde formation collective (AFC), soitd’une aide individuelle à la formation(AIF).

Au-delà de l’engagement minimum dela Région et de Pôle emploi à traversleur convention avec le FPSPP, les deuxfinanceurs de formation continuent derépondre à la demande des deman-deurs d’emploi qui mobilisent leur CPF.Ce dispositif dépasse en effet le cadrestrict des lignes budgétaires, l’objectifétant de susciter chez les personnes endifficulté de l’appétence pour la for-mation. Accéder à la qualification étantun des seuls moyens aujourd’hui pourles demandeurs d’emploi de s’insérerdurablement.

Le FPSPP abonde le CPF des demandeurs d’emploi

En 2015, avec la mise en œuvre du CPF, 3,786 millions d’euros sup-plémentaires ont pu être destinés à la formation des demandeursd’emploi bas-normands.

22 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (8/10)

Le CPF, un intérêt avant tout collec-tif

Grâce à l’abondement du FPSPP, la Ré-gion Basse-Normandie a pu acheter230 nouvelles actions de formationqualifiante en sus de ses 10 000 placesannuelles déjà engagées. Compte tenudu contexte économique local et despotentiels en termes d’emploi, la Ré-gion a choisi de financer prioritaire-ment des places de formation dans lafilière industrie et le bâtiment ainsi quesur d’autres métiers en tension tels queboucher et gestionnaire de paie. Etantdonné son potentiel dans le domainedu tourisme et de l’hôtellerie-restaura-tion, la Région a aussi décidé d’acheterdes places de formation intensive enlangue afin de permettre à des deman-deurs d’emploi déjà qualifiés d’êtremieux armés sur le marché du travail etdonc de faciliter leur reprise d’emploi.

Quant à Pôle emploi, la mise en placedu CPF a permis de financer une forma-tion pour environ 1 000 demandeursd’emploi de plus qu’en 2014 sur lesdispositifs AIF et AFC, représentant uneaugmentation d’environ 20% d’entréessur ces dispositifs en 2015.

Qu’en sera-t-il de l’investissementFPSPP en 2016 ?

Début novembre, les partenaires so-ciaux réunis au sein du Copanef ontbouclé le projet de maquette de l’an-nexe financière 2016-2017 du FPSPP.Dans cette première mouture, qui doitencore faire l’objet d’une discussionavec les services du ministère du Tra-vail courant décembre, organisationspatronales et syndicales prévoient lapossibilité d’abonder à hauteur de 200heures supplémentaires les CPF desdemandeurs d’emploi de longuedurée. Une décision qui vient s’adjoin-dre à celle de 2015 et que le Copanef,sur suggestion du Medef, a choisi dedoubler. L’objectif étant d’accompa-gner la montée en charge du dispositif.Car ces abondements exceptionnelsne sont pas nécessairement amenés àdurer dans le temps. Ils s’éteindrontprogressivement avec l’accumulationautomatique des heures sur lescomptes « formation » des usagers.

Toute l’offre qualifiante de la Région éligible

au CPF

Toutes les actions du pro-gramme Qualif’ collectifde la Région Basse-Nor-mandie, hormis les préqualifications, sont ins-crites sur les listes du Co-panef ou du CoparefBasse-Normandie (listedes demandeurs d’em-ploi).

Le CPF peut aussi être uti-lisé pour accéder à unequalification via le dispo-sitif « Une formation, unemploi », égalementporté par la Région. Pro-blème : les formations vi-sées par les employeursne sont pas toujours éli-gibles. Seul un travailmené efficacement avecle Coparef permet alorsde sortir de l’impasse.

23Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (8/10)

Instauré en janvier en substitution duDif, le CPF nécessite comme tout nou-veau dispositif un temps d’appropria-tion pour chaque acteur concerné. Finoctobre, un quart des dossiers de for-mation validés au niveau national, re-lève de salariés. Un des leviers pourpermettre aux salariés de mobiliser ledispositif passe par l’entreprise. Les en-treprises doivent avoir une bonneconnaissance de ce nouveau dispositifet ce processus passe souvent parl’Opca.

L’Opca, interface entre l’entrepriseet le salarié pour l’information surle CPF

L’année 2015 a représenté pour lesOpca un travail important de pédago-gie et d’information auprès des entre-prises sur la réforme de la formationdans son ensemble. La sollicitation del’Opca pour l’information sur le CPF dif-fère selon le niveau de connaissancedu dispositif dans l’entreprise. Cer-taines entreprises veulent disposerd’outils pour informer leurs salariés,d’autres demandent à l’Opca d’inter-venir pour présenter le CPF. Un des au-tres axes de la réforme est l’obligationde mener des entretiens profession-nels. Pour les plus petites entreprises,ces entretiens sont parfois considéréscomme une contrainte et non commeun outil.

Même si les Opca sont principalementen contact avec les entreprises, il arriveque des salariés les contactent de leurpropre initiative, notamment quand ilssouhaitent enclencher une formationsans en informer leur employeur. A titred’exemple, la procédure mise enplace par une conseillère Opcalia est

d’abord d’informer le salarié sur le fi-nancement, de voir si la formation de-mandée est éligible au CPF et ensuitede rediriger la personne vers unconseiller en évolution professionnellepour valider le projet.

Les abondements des Opca, uneaide au déploiement du dispositif

Parfois les salariés s’interrogent sur lefait de financer une formation diplô-mante avec seulement 20 heures deformation. L’entreprise ou l’Opca leurexplique alors la possibilité de combi-ner le CPF avec d’autres dispositifs ainsique les différents abondements possi-bles.

Opcalia est très attaché au développe-ment du CPF. Pour favoriser un déploie-ment qui soit le plus large possible, ilpropose – sous certaines conditions –des abondements qui permettent auxsalariés de bénéficier d’un volume ho-raire mobilisable beaucoup plus im-portant. Jusqu’à fin 2015, Opcalia peutaller jusqu’à tripler le nombre d’heuresCPF dont le salarié dispose.

2015 une année de mise en placedu dispositif

Les listes des formations accessiblesn’étant pas stabilisées au démarrage dudispositif, ceci a entraîné des ralentis-sements dans la mise en place du CPF. L’existence de ces listes est parfoisvécue par les salariés comme un retouren arrière par rapport au Dif, ils ontl’impression de ne pas pouvoir faire cequ’ils veulent. Les différents acteurs s’accordent pourdire que ce dispositif a besoin de

« maturation » pour qu’il fonctionnepleinement.

Un recours au CPF progressif chez les salariés

Après une année de fonctionnement, la mobilisation du CPF par les salariés n’atteint pas encore celledu DIF mais est en nette progression au deuxième semestre.

A titre illustratif, quelques données régionalescommuniquées par deux Opca

sur les dossiers CPF gérés à la mi-novembre 2015.

Sur les 30 dossiers déposés chezUniformation, 9 ont été refuséscar ils portaient sur des forma-tions non éligibles. 21 dossiersont donc été acceptés ou sonten cours de traitement, parmi cesdossiers 6 relèvent de l’accompa-gnement à la VAE, 3 de certifica-tions en langues (Bulats ou TOEIC)et les 12 derniers correspondentà des formations qualifiantes debranche. De son côté, Opcalia a 43 dos-siers en cours. Les certificationsvisées sont les suivantes : LanguesAnglais majoritaire / Espagnol(TOEIC ou Bulats) – VAE – Sauve-teur secouriste du travail – Forma-tions logistiques (Type FIMO, FCO,CACES) – Management – RH –Certifications bureautiques – Sa-voirs de Base – CQP Système deproduction automatisé.

Propos recueillis auprèsde Delphine BUOT, Opcalia

24 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (10/10)

Le rôle des Carif-Oref dans le circuit de traitement des formations éli-gibles au CPF

A réception des listes validées par le Coparef, l’Errefom contrôle lescodes et intitulés de certifications officiels émanant de Certif Info pources listes. De même, l’Errefom met à jour les deux listes régionales (sa-lariés et demandeurs d’emploi) dans le système d'information ducompte personnel de formation (SI CPF).

Quant au Crefor, le Carif-Oref de Haute-Normandie, il collecte les fi-chiers des actions de formation financées par les Opca/Opacif, la RégionHaute-Normandie et Pôle Emploi. Un fichier unique consolidé et orga-nisé a pu ainsi être constitué permettant aux partenaires sociaux unmeilleur repérage des formations ayant fait l’objet d’un financement.

Les sigles du dossier :

Carif-Oref : Centre d’ani-mation de ressources etd’information sur la for-mation – Observatoire ré-gional emploi-formation

CEP : Conseil en évolutionprofessionnelle

Copanef : Comité pari-taire interprofessionnelnational pour l’emploi etla formation profession-nelle

Coparef : Comité paritaireinterprofessionnel régio-nal pour l’emploi et la for-mation professionnelle

CPNE : Commission pari-taire nationale de l’em-ploi

FPSPP : Fonds paritaire desécurisation des parcoursprofessionnels

Opca : Organisme pari-taire collecteur agréé

25Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Dossier (10/10)

Demande du salarié à l’en-treprise

Définition du projet de for-mation (seul, avec l’em-ployeur ou dans le cadre duCEP)

Rédaction et envoi à l’OPCAde la demande de prise encharge avec le devis, le pro-gramme et le relevé d’heuresDIF

Réponse à la de-mande du salariésous 30 jours

Contractualisationavec le salarié etl’OPCA

Contractualisationavec l’entrepriseet l’OPCA

Envoi accord deprise en chargeau salarié via leCEP ou l‘OF

Envoi accord deprise en chargeà l’entreprise età l’OF

Aide à ladéfinition du projet de formation

Rédaction et envoi à l’OPCAvia le CEP ou l‘OF une de-mande de prise en chargeavec le devis, le programmeet le relevé d’heures DIF

Définition du projet deformation (seul, ou dans lecadre du CEP)

Activation du compte

Action de formation

Réalisation de l’action

de formation

Attestationd’heuresréalisées etenvoi

des factures

Contrôle du service fait,

règlement des frais pédagogiques et annexes selon l’accord

de prise en charge et clôture du dossier

à réceptionde la dernièrefacture de l’OF

Instruction,mobilisation

des financements

et validation du dossier

Salarié

Entreprise

Organisme deformation

OPCA

De la création, rédaction et validation du projet à la réalisation d’une action de formation dans le cadre du CPF : le rôle de chaque acteur aux différentes étapes du processus

Procédure salarié associant son employeur

Procédure salarié autonome

Procédure commune

Etape aléatoire

Graphique réalisé d’après un document Opcalia

26 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Quoi de neuf à l’ERREFOM ?

L’activité des organismes de forma-tion en Basse-Normandie

En Basse-Normandie, la formation pro-fessionnelle continue constitue un vé-ritable secteur économique générantprès de 178 millions d’euros en 2013.Plus de 1 100 organismes de formationsont référencés en Basse-Normandieau 31/12/2013.

Quel est le statut de ces organismes ?Comment sont-ils répartis sur le terri-toire régional ? Comment est financéela formation ? Que représente la forma-tion professionnelle en termes de sta-giaires accueillis et d’heures deformation ?...

L’étude sur « L’activité des organismesde formation en Basse-Normandie » ré-pond de manière synthétique à cesquestions.Les éléments présentés sont issus desbilans pédagogiques et financiers éta-blis par les dispensateurs de formationdéclarés dans la région de Basse-Nor-mandie auprès du Préfet de région.

« L’activité des organismes de forma-tion en Basse-Normandie », ERREFOM,juin 2015

Panorama du monde associatif enNormandie

En partenariat avec la DRJSCS, et avecla collaboration de l’observatoire del’économie sociale et solidaire deBasse-Normandie, l’ERREFOM vient deréaliser une étude sur les associationsen Normandie (Haute et Basse-Nor-mandie).

Selon les estimations, 1,3 million d’as-sociations seraient en activité au-jourd’hui en France, qu’elles soientgérées seulement par des bénévolesou qu’elles s’appuient sur le salariat.Pour le territoire Normand l’estimationse situe entre 51 000 et 58 200 associa-tions actives en 2014, soit autour de4% des associations françaises.

Seule une minorité de ces associationssont employeuses : c’est le cas de9 000 associations normandes qui em-ploient près de 89 000 salariés.

Les études de l’ERREFOM...

PARU

A PARAITRE

En 2015, l’annuaire des acteurs de l’emploi,

de la formation et de l’orientationest devenu le…

Plus d’infos, plus d’ergonomie,

plus beau !

www.ouquiquoi.errefom.fr

27Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Comment se répartissent ces associa-tions et leurs effectifs sur le territoire dela grande Normandie ? Quelles activi-tés développent-elles ? Quels profilsprésentent les salariés associatifs ?

Le rapport donne tous les élémentsd’information à travers un panoramastatistique.Il aborde également le sujet du béné-volat associatif.

A paraître fin 2015 : « Panorama dumonde associatif», ERREFOM

Les transitions professionnelles dessalariés en CIF en Basse-Normandie

Le FONGECIF dispose de nombreusesinformations sur les bénéficiaires deCongé Individuel de Formation (l’âge,le sexe, le métier d’origine, le niveaude diplôme, la demande de forma-tion, etc.). Ces informations, collectéespar les conseillers FONGECIF auprèsdes bénéficiaires avec leur accord,sont capitalisées au sein d’une base dedonnées interne au FONGECIF.Soucieux de pouvoir faire partager larichesse de ces informations tout enconservant l’anonymat des salariés ren-contrés, le FONGECIF s’est associé àl’ERREFOM afin de réaliser l’analyse sta-tistique de ces données.L’objectif de ce travail est de décrireles transitions professionnelles des sa-lariés en formation dans le cadre d’unCongé Individuel de Formation (CIF). Ils’agit de décrire le passage entre l’em-ploi d’origine et la formation suiviedans le cadre de CIF sous l’angle duchangement de domaine profession-nel et de répondre à la question : « Lessalariés suivent-ils des formations dansleur domaine de métier ou s’en éloi-gnent-ils ? ».

A paraître début 2016 : « Les transitionsprofessionnelles des salariés en CIF»,ERREFOM

Métiers émergents et activités inno-vantes en Normandie

En partenariat avec le CREFOR (CARIF-OREF haut-normand), l’ERREFOM en-gage des travaux sur le thème desmétiers émergents et des activités in-novantes en Normandie.

Issus d’une commande des deux CO-PAREF normands (Comité Paritaire Inter-professionnel Régional pour l'Emploi etla Formation Professionnelle), les tra-vaux engagés courant octobre 2015s’inscrivent dans la recherche d’attrac-tivité de la nouvelle région et devraientpermettre de :

- repérer les secteurs d’activité etles familles de métiers les plus dy-namiques sur la grande Norman-die ;

- identifier les activités en dévelop-pement et les métiers en évolutionau sein des branches profession-nelles repérées pour leur dyna-misme.

EN COURS

Du nouveau sur le site

Quels sont les métiers représentéssur le territoire bas-normand ?Qui sont les professionnels exer-çant ces métiers ?Quelles sont les caractéristiques del’offre et de la demande d’emploidans ces professions ?La nouvelle rubrique « Le métier enchiffres » répond à ces questions endressant le portrait statistique desdifférentes familles de métiers.

Retrouver ici des données

socio-économiquessur le métier sélectionné.

www.informetiers.info

28 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Quoi de neuf à l’ERREFOM ?

En juillet dernier à Deauville,lieu symbolique à la veille dela réunification entre Hauteet Basse-Normandie, l’Erre-fom accueillait les rencontresannuelles des Carif-Oref,avec la collaboration de sonhomologue haut-normand, leCrefor. En présence de nom-breux institutionnels et par-tenaires, les représentantsdes Carif-Oref venus de 20régions différentes se sontpenchés sur plusieurs thèmesqui les interpellent dans lecadre des réformes de la for-mation professionnelle etdes territoires. L’efficacité deleur appui aux actions pu-bliques est un des enjeux àrelever en particulier dans lecadre du SPRO et du CEP,dans celui de l’approche descompétences comme sur laqualité de la formation, maisaussi dans le domaine de lalutte contre l’illettrisme.

Rencontre annuelle des Carif-Oref en Normandie…

Les Carif-Oref, boîtes à outils pourle déploiement de la réforme

De nombreux axes de travail se sontouverts pour les Carif-Oref avec la ré-forme de mars 2014. Ils disposentdéjà d’une palette d’outils permettantde répondre aux attentes des acteursde l’accueil, de l’information, del’orientation et de l’accompagnement.Il leur faut cependant adapter leurs ré-ponses et produits aux différents pu-blics – y compris le grand public - ainsiqu’aux attentes et besoins diversifiésdes conseillers en évolution profes-sionnelle et des réseaux SPRO. L’appropriation des données socio-économiques est un enjeu majeur dontle processus assez récent reste àconstruire, du moins à consolider et àtravailler dans une démarche de mu-tualisation.

Bien identifiés dans le domaine de laprofessionnalisation, les Carif-Oref ontun rôle majeur à jouer dans l’aide àcette appropriation de ces donnéescomme des outils d’information mobi-lisables par les acteurs et le public.C’est aussi le cas dans bien d’autresdomaines pour accompagner les mu-tations en cours : qualité de l’offre deformation, socle de compétences…

Les Carif-Oref apportent égalementleur aide aux Coparef pour la constitu-tion des listes éligibles au CPF et don-ner de la lisibilité à l’offre de formation

dans ce domaine. Leurs bases de don-nées sont fortement mobilisées dans lesystème d’information national mis enplace.

Les Carif-Oref, « vigies » de l’em-ploi-formation-orientation

Carine Seiler (consultante à SémaphoreConseil), présente aux rencontres, a ac-compagné pendant quelques mois leréseau des Carif-Oref dans la réflexionsur son projet associatif et ses missions.

Pour elle, ce qui fait la force des Carif-Oref et les définit, c’est leur rôle de« vigies » dans de multiples domaines :observation de l’évolution des compé-tences, besoins socio-économiques,offre de formation, évolutions législa-tives... Vigies également face aux insuf-fisances du système ainsi qu’auxdifficultés rencontrées par les profes-sionnels dont ils ont la charge entermes de professionnalisation etd’animation.

RencontresInter-régionales

1er, 2 et 3 juillet 2015 - Deauville

29Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Si ces intermédiaires rencontrent desdifficultés, les bénéficiaires qu’ils ac-compagnent vont eux-mêmes en ren-contrer dans la conduite de leurparcours, quelle que soit la probléma-tique (socle, illettrisme...). Les Carif-Oref doivent s’autoriser la tenue de cerôle de veille, d’alerte et de facilitation,très important au regard de tout ce quipeut « gripper la machine ».

Les rencontres ont éclairé de nom-breux sujets. Beaucoup de temps fortsà travers les tables rondes et les ateliersont montré que les Carif-Oref savaienttravailler ensemble, mettre en lumièreles enjeux et les sujets qui sont lesleurs. Ils sont au rendez-vous malgréles incertitudes du moment.

On sent par ailleurs une fierté d’appar-tenance, une fierté de ce qui est menéà l’échelle de chaque structure et àl’échelle du réseau, une dynamiquedans la conduite des actions et uneclairvoyance sur les enjeux et les freins.Déontologie et qualité sont égalementau cœur des préoccupations.

Ces rencontres ont permis de réaffir-mer deux choses :

- La force et le potentiel de ce ré-seau, son intelligence collective,- La capacité à débattre, échanger,rester en veille, apprendre des unsdes autres et progresser encore enévitant le risque de dispersion dansleur mission de service public.

… le tout, dans un esprit de convi-vialité !

Retrouver le retour détaillé des rencontres dans la revue

du Crefor (Carif-Oref Haute-Normandie)

http://infodoc.crefor-hn.fr/doc_num.php?explnum_

id=11341

Au sujet des Carif-Oref, voir aussi :

- Le numéro 51 de Point-Virgule (juillet 2015),

page 28

- le site du réseau des Carif-Oref :

www.intercariforef.org/reseau

30 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Ça bouge en Basse-Normandie

La conférence (*) d’Yves Couturier donnéeen 1ère partie de cette journée pouvait sur-prendre. Ce Professeur titulaire à l’Ecolede travail social de l’Université de Sher-brooke est, au Canada, un spécialiste del’analyse des pratiques professionnellesd’intégration des services en gérontologie,et plus largement dans les métiers de ser-vice.

Ainsi, Yves Couturier a pris le parti de sedécaler du public des demandeurs d’em-ploi pour comprendre comment des pro-blèmes de coordination se posent dans uncontexte différent : celui des services desoin et de santé pour les personnes âgéesen perte d’autonomie. Il s'est agi pour luide caractériser les invariants structurels etles tensions qui permettent des collabora-tions interprofessionnelles à la fois effi-caces et efficientes dans le cadre d’uneoffre de service adressée à des publicsvulnérables.

La complexité, la place de l'usager, lesorganisations… quelques idées clés

Quel que soit le secteur, beaucoup d’élé-ments convergent dans la manière dont onenvisage les politiques publiques et lesmodes d’intervention. L’enjeu est de pren-dre conscience qu’un usager traverse descontextes différents, mais qu’à chaque foisil s’agit de la même personne. Or, on a ten-dance à fragmenter la personne, à favoriserun « éclatement » en autant de règles ad-

ministratives, l’empêchant de bénéficierdu service qu’elle veut ou dont elle a be-soin, en lui apportant parfois une aidequ’elle ne veut pas ou qui n'est pas adap-tée.

Trois finalités doivent guider le service ap-porté :

Améliorer la santé (dans le contexte, lescompétences) de la populationAméliorer l’expérience positive des ser-vices vécus par l’usagerAméliorer la performance fonctionnelledu système et des réseaux (culture del’évaluation et centrage sur la personneet non sur l’appareil)

Les leviers à utiliser sont les suivants :Savoir s’appuyer sur les forces vives dela communautéMettre en cohérence toutes les actionsrequises pour la personneAccepter de faire l’effort d’étudier cequi produit les problèmes (les détermi-nants)

Plus globalement, l'action pro-active estessentielle : ne pas attendre la situation decrise ou d’urgence pour intervenir.

Yves Couturier prône « l’intégration des ser-vices », c’est à dire un ensemble de tech-niques et de modèles d’organisationconçus pour simplifier, transmettre l'infor-mation, coordonner et collaborer à l’inté-rieur et entre les secteurs de prise encharge (opérateurs, services administratifset financeurs). Il faut casser les logiques deterritoires et de chasses gardées.La complexité clinique étant irréductible,c’est sur cette complexité des systèmesqu’il faut travailler.D'ailleurs la complexité et les incohérencesdes systèmes ne sont pas à comprendreou à gérer par l’usager.

Les stratégies intégratives impliquent enparticulier la liaison avec les partenaires de

Plus de 150 personnesétaient réunies le 15 octobredernier à l’occasion dece 3ème séminaire SPRFP mis en place par la Régionen partenariat avec l’Universitéde Caen Normandie,dans le cadre du programmede professionnalisationde l’Errefom.

Au cœur de la journée :les enjeux et problématiquesliés à la coordinationdes acteurs etde leurs interventionsdans le champ de la formation,l’emploi et l’insertion,dans des systèmes complexeset en mutation.

La coordination des acteurs bas-normands :un enjeu de qualité au service del’accompagnement des bénéficiairesdu SPRO et du SPRFP

SPRO : Service Public Régional de l’OrientationSPRFP : Service Public Régional de Formation Perma-nenteFPSPP : Fonds Paritaire pour la Sécurisation des Par-cours ProfessionnelsCIF : Congé Individuel de FormationALFAH : Association Alternance Formation Apprentis-sage HandicapPRITH : Plan Régional d’Insertion des Travailleurs Han-dicapés

31Point virgule numéro 52 - décembre 2015

tous les secteurs, la coordination des fonc-tions et activités, la mutualisation et la créa-tion d'un continuum en regroupant lesacteurs et services en un tout cohérent.Il est nécessaire de rompre avec une lo-gique de coordination ordinaire, activitéquotidienne d’ajustements mutuels géné-ratrice de ruptures potentielles, pour setourner vers une coordination dédiée, lisi-ble et responsable de son effectivité.YC met en garde par ailleurs sur l’hypercoordination que l’on observe parfois, quigénère une impossibilité culturelle dechanger les choses. Il est plus opportunselon lui d’être dans l’animation des mu-tualisations.

Coordination des acteurs, témoignageset expériences

Bruno Bertoli, chef de projet FPSPP, estvenu témoigner d’une pratique de coordi-nation et d’animation du réseau des Fon-gecif, engagé aujourd’hui dans la mise enœuvre du Conseil en Evolution Profession-nelle (CEP). Ce réseau, porteur de sa pro-pre complexité (organisation, situationsrencontrées) est passé en quelques annéesd’une logique de gestion administrativedes demandes de CIF à un rôle d’accom-pagnement des transitions profession-nelles. Une réflexion commune et laconstruction d’une offre de serviceconcertée permet à ces structures des’adresser à de nouvelles populations sou-vent moins pro-actives dans leur projetque les personnes habituellement accueil-lies. Il s’agit de se recentrer sur les usagerseux-mêmes en tenant compte de la diver-sité des demandes comme de leur singu-larité et de remettre du sens collectif dansle service apporté. Changement de pos-ture, logique de coopération, recherched'une plus value individuelle et collective,simplification et continuum pour l'usagersous-tendent cette évolution ainsi que ledéploiement d'un dispositif commun deprofessionnalisation pour les conseillers.

Gérald Halley, directeur d'ALFAH, et DidierLegallois, chargé de mission AnimationPRITH, ont illustré une pratique de préven-tion des ruptures des contrats d’apprentis-sage, dont la réussite est étroitement liée àla mise en oeuvre d'un travail de partenariatet de coordination. Centrée sur l'accom-

pagnement des apprentis en situation dehandicap, la démarche consiste d'abord àsortir de l'éternelle impasse où la respon-sabilité est trop souvent rejetée sur l'autre(l'apprenti, l'entreprise). L'idée est de gérerde manière réactive l'accumulation de pe-tits problèmes rencontrés par la personne(santé par exemple), comme par l'entre-prise chargée de son accueil, grâce à lacoordination des acteurs. Les axes à la foispréventifs et curatifs sont travaillés à traversdes démarches d'accompagnement (maî-tres d'apprentissage notamment), le déve-loppement du rôle du CFA, le dialogue etla médiation ainsi que la coordination desprotagonistes en amont pour préparer lecontrat en alternance. Trois mots clés à retenir dans cette pra-tique : un préalable constitué d'une pos-ture d'ouverture, un incontournable qui estla confiance les uns envers les autres, unecondition de constance, avec notammentun souci de formalisation sur les rôles, lescircuits et les procédures pour rendre ledispositif pérenne et lisible par tous. Il fautaussi évaluer et il est nécessaire de s'inter-roger en permanence sur l'impact de cettecoordination sur le processus et le béné-fice pour la personne, sur le regard quel'on porte sur elle, sur la manière dont on asu rendre visible ce qui ne l'était pas.

Denis Leboucher, directeur de l'emploi, dela formation professionnelle et de l'ap-prentissage de la Région Basse-Normandie,a présenté quant à lui le projet de mise enplace du Service Public Régional del'Orientation (SPRO), engagé dans un cadrenormand. La coordination et l'implicationdes acteurs y jouera un rôle essentiel pourapporter aux citoyens un service cohérentet un outillage de qualité sur l'ensemble duterritoire dans sa nouvelle dimension.

Quelques éléments de conclusion

"Efficacité", "rapidité", "réussite", "com-plémentarité", "dialogue", "objectif com-mun"... sont les mots-clés qui ressortentdes trois vidéos (*) proposées à l'audi-toire, témoignages d'une coordinationen actes dans les champs de l'orienta-tion et la formation dans la région. Cessupports donnent la parole aux acteursselon trois angles, territoire, parcours dela personne et parcours pour l'entre-prise, autour d'actions concrètes et ré-centes menées localement.

Yves Couturier a conclu la journée enrappelant que la "bienveillance" des po-litiques et des actions mises en oeuvreest une condition favorable mais insuffi-sante. Un changement de culture et deposture doit pouvoir s'opérer pour ren-dre le service aux usagers plus adaptéaux besoins et plus efficient. La questiondes coûts liés à la mise en place d'unecoordination est à ses yeux un faux pro-blème puisque l'absence de coordina-tion, véritable facteur de réussite,génère des dépenses qui pourraientêtre évitées. Une bonne coordinationprend en compte trois types de tempo-ralités : celle du problème rencontré,celle du temps de l'accompagnement,celle des actions à mener en amont.C'est à cette condition que l'on peutproduire des continuums qui rendent li-sibles, qui facilitent et qui structurent lesactions et les dispositifs mis en place parchacun des opérateurs.

Les participants ont témoigné d’un grandintérêt vis à vis des réflexions et mises enperspectives suscitées par cette journée.Les résultats de l’évaluation sont acces-sibles sur le site de l’Errefom (www.erre-fom.fr/professionnalisation/conferences)

(*) Vidéothèque

Retrouver la conférence d’Yves Couturier dansl’espace numérique de la Maison de la Re-cherche en Sciences Humaines (MRSH) :http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/3782

Les 3 témoignages vidéos "La coordination enactes, parcours pour..." sont disponibles sur lachaine Youtube de l'Errefom (taper "Errefom"dans le moteur de recherche du site www.you-tube.com)

Après chaque interven-tion, Môsieur s'est appli-qué à poser une ques-tion, commenter, syn-thétiser...Môsieur connait le sys-tème, les mots utilisés etla « complexité » , c'estd'ailleurs son premiermétier « décomplexifica-teur ». Avec une imperti-nence jugée trèspertinente, il interpelle,pose les questions quel'on n’ose pas, par peurdu ridicule ou de l'inter-dit... Il met l'humain aucœur de ses propos.

"Môsieur" alias Christophe

LangloisClownsultant.

Email: [email protected]

06 73 02 25 92

32 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Kiosque régional

Insertion professionnelle des titu-laires d'un Master 2012OBSERVATOIRE UNICAEN - ESPACEORIENTATION INSERTIONCaen : UNIVERSITE DE CAEN - 2015 - Re-père ; n°25 - 6 p. ; graphiques, tableaux

Cette étude est une enquête nationale pi-lotée par le Ministère de l'EnseignementSupérieur et de la Recherche et réalisée enrégion par l'Observatoire unicaen avec lesoutien financier du Conseil Régional deBasse-Normandie. Elle a pour but deconnaître la situation, notamment entermes d’insertion professionnelle, des di-plômés de Master, 30 mois après l’obten-tion de leur diplôme, soit 2 ans et demiaprès.L'enquête a été réalisée entre décembre2014 et mars 2015.

https://www.unicaen.fr/observatoire_uni-caen/stock/files/REPERES_25_MASTER_2012_30mois.pdf

Insertion professionnelle des titu-laires d'une licence professionnelle2012OBSERVATOIRE UNICAEN - ESPACEORIENTATION INSERTIONCaen : UNIVERSITE DE CAEN - 2015 - Re-père ; n°24 - 6 p. ; graphiques, tableaux

Cette étude est une enquête nationale pi-lotée par le Ministère de l'EnseignementSupérieur et de la Recherche et réalisée enrégion par l'Observatoire unicaen avec lesoutien financier du Conseil Régional deBasse-Normandie. Elle a pour but deconnaître la situation, notamment entermes d’insertion professionnelle, des di-plômés de Licence professionnelle 30mois après l’obtention de leur diplôme,soit 2 ans et demi après.Elle concerne les diplômés 2012 de Li-cence professionnelle de l'université deCaen. La passation de questionnaire s'estdéroulée entre décembre 2014 et février2015.

https://www.unicaen.fr/observatoire_uni-caen/stock/files/REPERES_24___LP_30_mois_2012.pdf

L'emploi des jeunes dans l'économiesociale et solidaire en Basse-Norman-dieObservatoire régional de l'économie so-ciale et solidaireCaen : CRESS BASSE-NORMANDIE - juin2015 - 60 p.

Cette étude dresse pour la première foisun panorama complet de la situation desjeunes travaillant dans l’ESS en Basse-Nor-

mandie : les chiffres de l’emploi, les condi-tions de travail des jeunes, l’offre de for-mation spécialisée, la perception desjeunes par les employeurs, les perspec-tives d’emplois par secteur.

h t t p : / / www. c r e s s - b n . o r g / w p -content/uploads/2009/09/Rapport-Etude-Jeunes-ESS_VF.pdf

Les filières de la déconstruction etdu démantèlement : les matériauxcomposites en Basse-NormandiePIQUET Alain - CESER (Conseil écono-mique, social et environnemental régional)de Basse-NormandieCaen : 2015 - 10 p. + 59 p. (avis + rapportd'information)

Avis adopté le 15 juin 2015 par le CESERde Basse-Normandie. Document en lignesur le site du CESER. Dans cette étude, le CESER de Basse-Nor-mandie présente une approche qualitativede quatre familles d’activités ou de filières,de déconstruction et de démantèlement(le démantèlement nucléaire, la décons-truction des moyens de transports, la dé-construction des bâtiments et desouvrages du génie civil, la problématiquede l’amiante dans le démantèlement et ladéconstruction).Bien qu’ayant chacune leurs spécificités,l’étude révèle des problématiques com-munes aux différentes filières notammenten termes de durée et de coût des chan-tiers à mener, de la nécessité d’anticiperces opérations et de prendre en compte

33Point virgule numéro 52 -décembre 2015

RESSOURCES

CENTRE DE errefom

l’ensemble des facteurs sociaux, organisa-tionnels et humains.

Cote : BNO 037

h t t p : / / w w w . c e s e r - b a s s e -normandie.fr/images/stories/CESR/etudes/2014/2_Demantelement_Etat_des_lieux/Avis_Demantelement_Etat_des_lieux.pdf

Le décrochage scolaire en Basse-Nor-mandieAUVRAY de FOLLEVILLE Agnès CESER (Conseil économique, social et en-vironnemental régional) de Basse-Norman-dieCaen : 2015 - 67 p. (avis + rapport d'infor-mation)

Cette thématique s’inscrit dans une tripleactualité : la loi du 5 mars 2014 transfèreaux Régions la coordination des politiquesde lutte contre le décrochage, le plan demobilisation national contre le décrochagescolaire présenté par la Ministre de l’Edu-cation en novembre 2014 et enfin, la fusiondes deux Régions Normandes, effective au1er janvier 2016.Dans son rapport, le CESER dresse un étatdes lieux des outils, dispositifs mis enœuvre pour accompagner les élèves sortissans diplôme du système scolaire et for-mule des recommandations permettant destructurer et d’amplifier cette politique àl’échelle normande.

h t t p : / / w w w . c e s e r - b a s s e -normandie.fr/images/stories/CESR/etudes/2015/4_DECROCHAGE_SCOLAIRE/Rap-port%20dcrochage%20scolaire%20dfini-tif.pdf

Les circuits courtsGUILLEUX Rémi CESER (Conseil économique, social et en-vironnemental régional) de Basse-Norman-dieCaen : 2015 – 28 p. + 127 p. (avis + rap-port d'information)

Face aux circuits longs et à une grande dis-tribution dominante, les circuits courts etde proximité se positionnent depuis plusd’une décennie comme une alternative etune forme de consommation en crois-sance continue.L’observation et l’analyse de leur expansionen Basse-Normandie tant en termes quan-titatifs (nombre d’exploitants, de pêcheurset de conchyliculteurs concernés) quequalitatifs (quelles structurations, quellesinitiatives …) ont constitué pour le CESERde Basse-Normandie un objet de réflexionà la fois économique et sociétal.

De la sorte, le rapport et l’avis du CESER anotamment procédé à l’identification desproblématiques, des potentialités (dont larestauration collective) et des facteurs decroissance susceptibles de favoriser l’essordes circuits courts avec une attention par-ticulière portée sur les initiatives indivi-duelles et collectives allant dans le sensd’une consommation et d’une agricultureconscientes des enjeux de développe-ment durable.

h t t p : / / w w w . c e s e r - b a s s e -normandie.fr/index.php/publications/etudes-recentes/68-etudes/228-les-circuits-courts-en-basse-normandie

Parc éolien en merde Courseulles-sur-Mer :document d'informationsur les métiersMEFAC (Maison de l'emploi et de la forma-tion de l'agglomération caennaise)Hérouville-Saint-Clair : juin 2015 - 28 p.

Document d'information sur les métiers liésau projet de parc éolien en mer de Cour-seulles-sur-Mer. Il présente les enjeux/com-pétences sur les familles de métiersqualitativement et quantitativement impor-tantes pour le bassin d'emploi de Caen :

- activités d'installation en mer (gros etsecond oeuvre)- activités d'exploitation / maintenanceen mer- activités maritimes.

Il s'inscrit dans le cadre du plan d'actionsemploi compétences, piloté par l'Etat et laRégion Basse-Normandie, destiné à créerles conditions de mise en oeuvre de ceprojet ambitieux sur le territoire bas-nor-mand.

http://www.mefac.fr/upload/publication/3Livrable_MEFAC_installation_mainte-nance_EMR.pdf

34 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Kiosque : dernières acquisitions

L'économie de la certification boule-verse le marché de la formationCOSTE CéliaRevue INFFO FORMATION - n° 881 - 1er juillet 31 juillet 2015 - pp. 11-14

La logique de certification des personnes estl'une des pierres angulaires de la réforme2014 de la formation professionnelle. L'ob-jectif : permettre aux personnes d'avoir unedeuxième chance. Avec la loi du 5 mars2014, l'idée d'ancrer les certifications tout aulong du parcours de l'individu est nettementrenforcée. Et cela n'est pas sans consé-quence sur l'offre de formation et l'organisa-tion des organismes. [Introduction]

Les Crefop, au cœur de la gouvernanceterritoriale quadripartiteGRANDIN PhilippeRevue INFFO FORMATION - n° 876 - 15 avril -30 avril 2015 - pp. 11-14

Nouvel acronyme à connaître dans le secteurde la formation professionnelle : les Crefop(Comités régionaux de l’emploi, de la forma-tion et de l’orientation professionnelles ) sontles nouvelles instances-clés de la gouver-nance en région. Service public régional del’orientation, carte régionale des formations,listes des certifications, financement... Ils ontouvert les dossiers majeurs. [Introduction]

Toute la fonction formationBERNIER PhilippeParis - DUNOD - 2015 - 335 p.

Ce guide couvre l'ensemble des compé-tences nécessaires à tout professionnel enlien avec la formation.Composé en trois parties : Savoirs, Savoir-faire, Savoir-être, il propose dans un premiertemps un point sur la réforme de la formation

professionnelle, le compte personnel de for-mation (CPF) et les principales composantesde l'ingénierie de formation et de la GPEC.La seconde partie centrée sur le "savoir-faire"explore la construction du plan de formation,l'élaboration d'une stratégie formation en co-hérence avec la GPEC, la formalisation ducontenu du plan de formation, le choix desorganismes de formation, l'évaluation de laformation et l'optimisation de son budgetformation.La dernière partie décrit le "savoir être" et no-tamment le développement des relationsstratégiques avec les acteurs internes et ex-ternes.

Cote : DIS 208

La formation, levier indispensable pourl'égalité dans l'entrepriseMORIN CédricRevue INFFO FORMATION - n° 873 - 1er mars14 mars 2015 - pp. 11-14

Les stéréotypes ont la vie dure, et l'inégalitéhommes-femmes reste une réalité omnipré-sente, aussi bien en termes de rémunérationque simplement de gestion de carrière. Lasensibilisation et même l'accompagnementtrouveraient leurs limites si la professionnali-sation n'était pas au rendez-vous. Commentla formation apporte-t-elle la réponse ? [In-troduction]

Quiz égalité filles-garçonsONISEP Midi-PyrénéesToulouse : novembre 2013 - 1 mallette com-posée de : 1 plateau ; 1 livret pédagogique ;5 jeux de cartes questions / réponses ; 1 dé6 pions ; 90 jetons. - 45 euros (2015)

Objectif :- Informer les jeunes sur l'évolution de lacondition féminine dans le monde du tra-vail au XXème siècle- Rendre l'apprentissage ludique et convi-vial par des thématiques tantôt histo-riques, sociologiques, civiques oustatistiques : portraits de femmes, textesde lois...- Modifier les représentations que lesjeunes se font de la place des femmesdans le monde au travail- Faire prendre conscience aux "joueurs"des stéréotypes qui pèsent encore sur leschoix d'orientation hommes / femmes

Contenu :Le Quiz égalité filles-garçons permet aux pro-fessionnels de l’orientation et de l’insertion,d’aborder de façon ludique la question del’égalité des sexes dans la construction desparcours scolaires et professionnels.Cette problématique est ainsi abordée demanière à faciliter le travail sur les représen-tations sexuées liées aux métiers.

Cote : INS3 019Mixité, quand les hommes s'engagent :explications, propositions, actionsMAHEAS Marie-ChristineParis - EYROLLES - 2015 - 263 p.

La mixité est devenue un enjeu stratégiquedans les entreprises. Ce livre a vocation à de-venir un outil d'aide à la compréhension dusujet ainsi qu'un guide conduisant à une ac-tion efficace en faveur des instances diri-geantes mixtes.

Cote : ENT 247

La transition écologique a rendez-vousavec la formationMORIN CédricRevue INFFO FORMATION - n° 879 - 1er juin- 14 juin 2015 - pp. 11-14

Lors de la Semaine du développement du-rable qui s'est déroulée du 30 mai au 5 juin2015, le Ministère de l'Ecologie a rappeléque la transition écologique implique "unnouveau modèle qui renouvelle nos façonsde consommer, de produire, de travailler".Ces normes nouvelles sont pour un secteuren particulier, celui du bâtiment, un véritablechamp d'opportunité. La formation est aurendez-vous.

Ecologie : des emplois pour demainDE MALLERAY Jean-MarieParis : LES EDITIONS DE PARIS - 2015 - Ac-tuels - 80 p.

Un ouvrage qui fait le tour des problèmes etdes questions écologiques qui se posent ànous avec des faits, des explications, despistes et des actions concrètes à développerpour agir aujourd'hui plutôt que subir de-main. Cinq thématiques sont abordées : leclimat, l'énergie, l'agriculture, l'alimentationet l'entreprise avec les emplois à la clé.

Cote : SCI 235

Dispositif de la formation professionnelle continue

Diversité

Eco-citoyenneté

35Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Le point sur...le développementdurable, la transition écologique eténergétique : impacts sur les métiers,les emplois et les formationsCollectif d'auteursMINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DEL'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RE-CHERCHE - Mai 2015 - CPC info ; 56 - 79 p.

La question du développement durable etde la transition écologique et énergétique,aux nombreuses incidences environnemen-tales, économiques et sociales, interroge for-tement l'éducation et la formationprofessionnelle.

Cote : SCI 236

Seniors, les mal-aimés des employeurs ?JOLIVET AnnieRevue SCIENCES HUMAINES - n° 269 - avril2015 - pp. 36-37

Les réformes se succèdent mais les seniorspeinent toujours à trouver leur place sur lemarché de l'emploi. De timides changementss'amorcent.

Le bel avenir de la silver économieGUERIN SergeRevue SCIENCES HUMAINES - n° 269 - avril2015 - pp. 38-39

Le vieillissement de la population françaisereprésente un enjeu économique majeur : dequoi dynamiser la croissance du pays, àcondition de tenir compte des besoins spé-cifiques des seniors.

Favoriser l'insertion des jeunes adultesen situation de vulnérabilité : outilspour un suivi individualiséQUAGLIA DamienLyon : CHRONIQUE SOCIALE - mai 2015 -Comprendre la société - 128 p.

Un monde du travail toujours plus sélectiflaisse souvent sur la touche les jeunes que lavie, en raison de difficultés ou d'échecs ré-pétés, a rendus plus vulnérables.Comment, dès lors, les aider à mobiliser leursressources pour qu'ils reprennent confianceen eux et croient, à nouveau, en la possibilitéd'apprendre un métier ? Un accompagne-

ment individualisé peut, en fait, contribuer àles soutenir dans la définition et la concréti-sation d'un projet de vie.Cet ouvrage est le résultat d'une étude effec-tuée en Suisse romande auprès de travailleurssociaux spécialisés dans le domaine de l'in-sertion sociale et professionnelle. Il recenseune quarantaine d'outils utilisés en entretien,ainsi que des propositions de résolution desituations concrètes illustrant les difficultésque rencontrent ces jeunes. Ces différentséléments sont ensuite discutés afin de mieuxcomprendre les caractéristiques de cetteforme d'intervention.

Cote : INS1 059

Tous compétents en françaisSEGHETCHIAN Dominique/BUCHETON Do-miniqueRevue CAHIERS PEDAGOGIQUES - n° 522 -juin 2015 - pp. 10-55

Comment les apprentissages de la lecture,de l’écriture, de l’oral s’actualisent-ils dansnos classes et nos cours quand l’enseigne-ment du français ne se fixe plus comme fina-lité la sélection (reproduction) des « élites »mais la réussite de tous les élèves, y comprisles plus éloignés de l’univers de l’école ?

La méthode Camigo : méthode d'alphabétisation en françaisà destination des apprenants francophones et non francophonesHECQUET OlivierBruxelles : EME - 2015 - 1 livret de l'appre-nant (261 p.) ; 1 livret de l'accompagnateur(157 p.) ; un alphabet ; des fiches de voca-bulaire. - 43 euros (2015)

Objectif :Enseigner la lecture et l’écriture, en français,à des apprenants non francophones et fran-cophones d’origine étrangère.Contenu :Cette méthode se base sur l’enseignementdes compétences linguistiques, investiesdans des exercices faisant appel à des com-pétences discursives et socio-culturelles.L'élève apprend d'abord à former les lettresde l'alphabet, reconnaître les syllabes et for-mer les mots. Par la suite, il apprend les règlesde base de la grammaire, de conjugaison etde syntaxe, avec des textes et des dictéespour acquérir du vocabulaire.

Cote : SAV1 108

Papa ne sait pas lire : courte pièce de théâtrePFLUGER RaffaelaParis : BOOKS ON DEMAND EDITIONS - 2014n. p.

Nina habite seule avec son papa. Un jour ellerentre de l'école avec une lettre d'avertisse-ment de la part de la maîtresse, car elle netravaille pas assez bien à l'école. Son père,lui, est illettré et ne peut l'aider à faire ses de-voirs. Déterminée, elle décide alors de lepousser à apprendre à lire et à écrire.... Piècetouchante sur la relation d'un père illettréavec sa fille.

Cote : ILL3 018

66 techniques créativespour animateurs et formateursJAOUI Hubert - DELL'AQUILA IsabellaCormelles-le-Royal : EDITIONS EMS MANA-GEMENT & SOCIETE - 2015 - Pratiques d'en-treprises - 282 p.

Animer un groupe, former des personnes...c’est évidemment essentiel mais cela ne s’im-provise pas !Les auteurs proposent ne approche originale,complète et pratique organisée en deux par-ties :

- la première partie permet de cheminer,étape par étape, vers l’assimilation duprocessus d’apprentissage, en partant desoi pour se confronter aux autres. Il balisela méthode et les approches qui formentla base des techniques de l’animationcréative- dans la seconde partie sont indiquéssous forme de fiches, les instruments et lestechniques pour stimuler, activer et déve-lopper le processus créatif.

Cote : ING1 119

Apprendre à apprendreZAKHARTCHOUK Jean-MichelParis : CANOPE EDITIONS - 2015 - Eclairer -135 p.

Le nouveau socle commun intègre désormaisdans son domaine 2 les « outils et méthodespour apprendre ». Cet ajout explicite re-cueille plus de 83% d’avis positifs chez les

RESSOURCES

CENTRE DE errefom

Formation et insertiondes demandeurs d’emploi

Ingénierie FormationMéthodes et outilspédagogiques

Illettrisme

36 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Kiosque : dernières acquisitions

160 000 enseignants ayant répondu à laconsultation nationale du Ministère. Car cha-cun sait qu’ « apprendre à apprendre » estune des clés de la réussite scolaire.Cet ouvrage propose de multiples pistes, de-puis l’école primaire jusqu’au lycée, pourque les élèves puissent s’approprier cescompétences méthodologiques, à travers lesdisciplines, dans chaque matière, en classeou aux marges de la classe.L’auteur s’appuie sur son expérience de ter-rain et sur celle des nombreux pédagoguesdu réseau des Cahiers pédagogiques, maisavec le souci constant d’éclairer ce travail aulong cours par les apports de la recherche.

Cote : PED3 081

Avons-nous besoin de nous former auxhistoires de vie en formation ?LANI-BAYLE Martine - Collectif d'auteursParis : L'HARMATTAN - 2015 - Chemin de for-mation, n°19 - 289 p.

Ce livre questionne le besoin de formationnécessaire à la mise en œuvre de la dé-marche des Histoires de vie en formation. Ilpropose un retour sur expérience à partir desa pratique dans différents cadres d'exer-cice. Y ont été invités ses principaux pion-niers Gaston Pineau, Pierre Dominicé, Guy deVillers et des acteurs actuels. Tous s'avèrentouvreurs de chemin d'une professionnalisa-tion émergente, organisant son activité dansle respect d'une charte (posée par l'Associa-tion internationale des histoires de vie en for-mation) et en accompagnement réflexifpermanent.

Cote : ORI2 098

Réussir votre projet Digital LearningFormation 2.0 : les nouvelles modalitésd'apprentissagePRAT MarieSaint Herblain : EDITIONS ENI - 2015 - Solu-tions Business - 367 p. - 3ème édition

La formation à distance, l'e-education ou di-gital learning, fait aujourd'hui partie intégrantedes dispositifs de formation proposés auxapprenants.La première partie de cet ouvrage aborde leconcept de projet digital learning : quellessont les étapes du projet, comment cadrer lepérimètre du projet ? Quelle part de forma-tion proposer à distance ? Pourquoi ? Quelssont les acteurs impliqués dans un projet e-learning ?La deuxième partie présente l'environnementtechnique de tout dispositif de formation àdistance, les plateformes : à quoi servent-elles ? Qu'est-ce qui les différencie ? Quelssont les standards e-learning et que peuventapporter les outils web 2.0 ?La troisième partie entre dans le cœur du dis-positif avec les contenus pédagogiques :acheter ou produire des contenus, proposerun MOOC ou pas, proposer de la vidéo,réussir ses modules e-learning, comment etavec quels outils ?La quatrième partie détaille une composanteessentielle de tout dispositif de formation àdistance : l'accompagnement, le tutorat àdistance. À quoi sert-il ? Quels outils utiliser ?La dernière partie aborde l'environnementdes projets digital learning : la qualité, les ac-teurs métiers, la partie financière.

Cote : NTE 119

Petite enfance : la nécessaire réforme des formationsFOIN MichèleRevue LA GAZETTE DES COMMUNES DESDEPARTEMENTS DES REGIONS - n° 17/226727 avril 2015 - pp. 17-22

La tension sur les métiers de la petite enfances'est assouplie depuis 2011, mais des diffi-cultés subsistent, inhérentes aux contenusdes formations.

Le métier d'art-thérapeuteFORESTIER RichardLausanne (Suisse) : FAVRE - novembre 2014375 p.

L'art-thérapie et ses dérivés ((musicothérapie,danse-thérapie) sont aujourd'hui introduitsdans les lieux de soins et accrédités par l'Etatfrançais. Accessible à tous publics, cet ou-vrage présente la profession d'art-thérapeutetelle qu'elle est officiellement enseignée parles facultés de médecine françaises et étran-

gères. Le protocole et la pratique thérapeu-tiques de l'art-thérapie sont explicités, de-puis les questions naïves sur le métierjusqu'aux fondements humains de l'esthé-tique.

Cote : SEC 276

Les emplois de demain : écolos, collaboratifs, solidaires, innovantsTerra EcoNantes : 2015 - 122 p.Hors-série Hiver 2014-2015

Ce hors-série passe en revue les métiers liésà l'environnement : eau, air, traitement desdéchets, prévention des pollutions. Mais lesemplois de demain, ce sont aussi les jobsqui participent à la rénovation des villes, lesénergies et les mobilités nouvelles. Le secteurde l'alimentation n'est pas en reste : produc-tion, transformation et distribution dans la fi-lière biologique et dans les circuits courts.Enfin, Terra eco se penche sur des métiers in-novants dans les domaines des services, dela consommation collaborative, du biomimé-tisme, de l'économie circulaire et de la fonc-tionnalité.

Cote : SEC 416

Les métiers de la météo :histoire et patrimoineCOLLADO Joël - VINCENDON Jean-Chris-topheCarbonne : EDITIONS LOUBATIERES - 2015 -167 p. ; photos, illustrations

Le temps qu'il fait, le temps qu'il fera, est cer-tainement une des préoccupations les plusanciennes de l'homme ; un intérêt universel-lement partagé au point qu'aujourd'hui, pourle public, la science et le phénomène seconfondent en un seul mot : la météo.Observer et prévoir sont les deux actionsfondamentales de la météorologie et derrièreces mots il y a une histoire, des métiers, dessiècles d'observation. Il y aussi des inter-prètes, les météorologues qui gardent à toutinstant un oeil sur les cartes et l'autre sur leciel.Les avancées technologiques et les progrèsscientifiques permettent des prévisionsd'une précision toujours plus grande, à deshorizons temporels toujours plus lointains.C'est l'histoire de cette aventure chaque jourrenouvelée que raconte ce livre.

Cote : SEC 297

Secteurs d’activité – Métiers

37Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Travailler dans la production aéro :30 portraitsCollectif d'auteursParis : SOCIETE DES EDITIONS AIR & COS-MOS - 2015 - 96 p. ; photosHors-série n°28 de la revue "Air & Cosmos"

Avec dix années de travail devant elle, l'in-dustrie aéronautique française est à la re-cherche de compétences multiples,notamment dans les métiers de la produc-tion. Ce numéro hors-série propose de dé-couvrir une trentaine de portraits d'hommeset de femmes travaillant dans le domaine dela production aéronautique. Il liste égalementles formations aéronautiques existantes dansles différentes régions de France.

Cote : SEC 296

Les métiers du marketing digitalAPEC (Association pour l'emploi des cadres)Paris : juin 2015 - Les référentiels des métierscadres - 112 p.

Pratique et opérationnel, ce référentiel secompose d'une série de fiches décrivantdans le détail, les missions, les profils, lescompétences de douze métiers du marke-ting digital, illustrés par le témoignage de ca-dres en activité. Les fiches sont regroupéesen trois familles : les métiers de la data, de lastratégie, de l'innovation / les métiers du mar-keting opérationnel / les métiers du marketingproduit, prix, marque. Pour compléter le do-cument : associations et fédérations profes-sionnelles, établissements de formation,publications et sites Internet, abréviations etsigles, lexique.

https://cadres.apec.fr/Emploi/Observatoire-de-l-emploi/Les-etudes-Apec-par-thema-tique/Metiers-et-competences/Marketing-digital-des-metiers-cadres-en-constante-muta-tion

Travailler chez soi :une révolution tranquilleWEINBERG AchilleRevue SCIENCES HUMAINES - n° 269 - avril2015 - pp. 56-59

Permettant d'exercer une activité en dehorsdes locaux de son employeur grâce auxtechnologies de l'information et de la com-munication, le télétravail présente de nom-breux avantages : gain de temps et d'argent,gain de productivité, etc.

Fablabs, etc. Les nouveaux lieux de fabrication numériqueBOSQUE Camille - NOOR Ophélia - RICARDLaurentParis : EYROLLES - 2014 - Serial Makers 207 p.

Les FabLabs sont des espaces dédiés à la fa-brication, ouverts à tous et "pour tout faire".Ces lieux collaboratifs équipés de machinesde toutes sortes mettent en jeu des valeursde partage, de débrouillardise et d'émanci-pation. Ce livre est un instantané de la situa-tion du réseau des FabLabs et autrestiers-lieux de fabrication numérique enFrance et dans le monde. Face à un sujet de-venu extrêmement médiatique et politique,cet ouvrage offre une vision concrète et dé-taillée d’un phénomène en pleine expansion.

Cote : SCI 238

Photolangage : travail et relations humaines :pour mieux vivre son rapport au travailBELISLE Claire- Lyon : CHRONIQUE SOCIALE - 2013 - Savoircommuniquer, l'essentiel. - 63 p. + 48 photos35 euros (2014)

Objectif :Organiser des échanges en groupe avec desadultes leur permettant de penser leur rap-port au travail en explorant un des axes sui-vants :

- comprendre les évolutions en coursdans son environnement de travail- se construire des repères pour mieuxvivre ses relations professionnelles- s'accomplir dans son travail.

Contenu :Activités en groupe au cours desquelles lesparticipants sont appelés, après une réflexionet un choix personnel de photographies, àse positionner par la parole dans un groupe.Le but de ces échanges est de permettre àchacun de prendre conscience de ses repré-sentations et de ses attitudes afin deconstruire des repères pour penser son rap-port au travail et aux autres.

Cote : INS 130

Promenade romantique à Pôle EmploiCOUTAREL ColetteParis : L'HARMATTAN - 2015 - Rue des écoles.Champ libre. - 79 p.

Il y a un mythe Pôle Emploi. Trop de désillu-sions génèrent de l'agressivité. Et voilàqu'une conseillère sort du rang pour nous endire aussi du bien. De l'intérieur, elle dévoiledes vécus : joies et failles vues des deuxcôtés du guichet. Né de la fusion avecl'ANPE, Pôle Emploi n'apporte pas de re-mède universel, restant un mode de traite-ment du chômage. Sujet récurrent s'il en est :le rapport au travail.

Cote : INS1

Réinventer son métier : accéder à nosimaginaires professionnelsFAUCONNIER Dominique- Lyon : CHRONIQUE SOCIALE - 2015 - Savoircommuniquer, l'essentiel. - 1 livret pédago-gique (64 p.) + cartes - 30 euros (2015)

Objectif :Dresser de façon ludique une sorte d'inven-taire méthodique des dimensions oubliéesdu métier de chacun

Contenu :En favorisant une exploration individuelle, cetoutil facilite les démarches de formation,d'aide à la recherche d'emploi et de coa-ching individualisé. Outre le livret pédago-gique, il comporte une règle du jeu et descartes par métier et groupes de métiers.

Cote : ORI3 060

Bien m'orienter : cahier d'exercicesSEGURET Thibault - LECLERCQ AmauryLevallois-Perret : STUDYRAMA - 2015 - 253 p.

"Bien m'orienter" propose un ensembled’exercices accessibles pour réfléchir à sonrythme à son avenir. Sur la base d’une ré-flexion personnelle solide, le lecteur rede-vient ainsi l’acteur principal de sonorientation et retrouve la motivation pourbâtir un projet professionnel cohérent, évi-tant ainsi les erreurs les plus fréquentes.

Cote : ORI3 059

RESSOURCES

CENTRE DE errefom

Travail – Culture – Société

VAE – Orientation

38 Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Doc mode d’emploi

Services proposés

Réponses aux questions parcourrier, téléphone, fax, e-mailou sur place

Un service de recherche do-cumentaire et de réponsespersonnalisées aux demandesd'information portant sur tousles thèmes relatifs à la formation

Elaboration de bibliographieset de dossiers documentairesà la demande

Une revue d’actualité sur l’em-ploi, la formation et les métiersen Basse-Normandie : « PointVirgule »

Un espace multimédia avecconnexion internet et consulta-tion d’outils sur rendez-vous.

« Espace INFO » : une lettred’actualités hebdomadaire én-voyée gratuitement par mail.

Spécificités

Le centre de ressources enligne :- des bibliographies, des sito-graphies,- la recherche documentaire enligne sur la base bibliogra-phique (plus de 15000 réfé-rences), interrogeable de façonmulticritère : thème précis, au-teur, date de parution ... (acces-sible sur le site de l’ERREFOM,rubrique “Information/centre deressources),- des dossiers thématiques.

L’appui des réseaux (Inter-carif-oref, DGEFP,Centre Inffo)

Fonds documentaireLe centre de ressources docu-mentaires de l’Errefom met àvotre disposition de l’informa-tion documentaire, juridique,statistique, pédagogique sur laformation professionnelle conti-nue, l’emploi, les métiers, auxniveaux régional et national.

Tous ces thèmes sont abordésà travers :

- Des revues et périodiquesspécialisés, nationaux et régio-naux (120 titres environ)

- Plus de 3500 ouvrages, rap-ports et études

- 300 outils pédagogiques

- Des guides et ouvrages de ré-férence (répertoires d'adresses, statistiques, bibliographies,dictionnaires ...)

- Des textes officiels et desguides de réglementation dansle domaine de l'emploi et de laformation

- Des catalogues, annuaires etguides sur l'offre de formationrégionale et nationale

39Point virgule numéro 52 - décembre 2015

Consultation de la documentation :

Selon les horaires d'ouverture :du lundi au vendredi9 h 00 à 12 h 00 14 h 00 à 17 h 00

(16 h 00 le vendredi)Sur RDV le mercredi matin

Fermé le mercredi après-midi

Et/ou sur rendez-vouspour certaines recherches.

Prêt de documents : 3 semaines(une caution de 70 euros

est demandée)

Publics concernés :professionnels

(organismes de formation et formateurs,

relais d'information, organisations

professionnelles, entreprises, chargés d'études ...)

Contact :ERREFOM

Unicité - 10 rue Alfred Kastler14000 Caen

Sylvie LAILLIER Valérie LEROYClaire PIZY

Nathalie RIANDIÈRE LA ROCHETél : 02 31 95 52 00Fax : 02 31 95 54 30

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