Note de l'observatoire territorialNNNNNNNNoooooottttttteeeee dddddeee lll''obbservatoire territorial
de l'économie
à l'aménagement du territoire
Environnement
Habitat
Économie
Sites d'Activités
Emploi Formation
Déplacements
Tourisme
Population
Social
Au total, la zone d'emploi de Lorient compte102 000 emplois, 103 500 actifs occupés ha-bitent dans ce périmètre de 51 communes. 9actifs sur 10 résident et travaillent dans lazone d'emploi soit 91 700 personnes.
Les déplacements domicile- travail incluent souvent dif-férents «sous-déplace-ments» pour des motifs
comme l'accompagnement d'une personne,un achat à effectuer, etc. Les actifs ne se
rendent donc pas toujours tous de manièredirecte sur leur lieu de travail et le trajet réa-lisé n'est pas forcément le plus court ou leplus rapide. Ainsi aux communes de rési-dence et de travail peut s'ajouter une com-mune de «transit», non prise en compte surles cartes des flux domicile–travail.
35 000 actifs tra-vaillent sur lacommune de Lo-rient. Parmi eux,31 300 habitentdans la zoned'emploi et 3700proviennent del'extérieur decette zone.
La population de Lorient compte près de21 800 actifs occupés dont 13 500 travail-lant sur leur commune de résidence. Pourles 8300 autres actifs lorientais, 1240 tra-vaillent sur Lanester, 1210 à Ploemeur,830 à Caudan et 1900 hors de la zoned'emploi.
Les déplacements domicile-travail sur lazone d’emploi de Lorient
N° 40 Juillet 2011
Cette publication a pour objectif de dresser un bilan des déplacements desactifs se rendant sur leur lieu de travail à l'échelle de la zone d'emploi de Lo-rient. Elle apporte ainsi des éléments de connaissances sur les volumes etles directions des flux, la localisation des pôles d'emplois, les modes de trans-port utilisés ou encore sur les opinions relatives à ce type de déplacements.
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Lorient etLanester :
principaux pôlesgénérateurs dedéplacements
domicile – travail
L'ensemble des données contenues danscette publication sont issues du Recense-ment de la Population 2006, excepté pour lapartie « motifs de localisation du logement »(Enquête Ménages Déplacements 2004 duPays de Lorient).
Nombre journalier moyen dedéplacements domicile - travail entre communes de la zone d'emploi de Lorient
Quimperlé
Plouay
Kervignac
Plouhinec
CaudanHennebont
Quéven
LorientPloemeur
Guidel
Riantec
Languidic
Lanester
de 200 à 500
de 500 à 1000
de 1000 à 2000
plus de 2000
communes de Cap l'Orientagglomération Source : INSEE RP 2006
Cartographie : AudéLor
Les principaux fluxdomicile travail de lazone d'emploi de Lorient
Au total 91700 déplacements domicile-travail entre commu-nes de la zone d'emploi. 67% de ces déplacements convergent sur 6 communes :
- 31300 à destination de Lorient,
- 7700 vers Lanester,
- 6900 vers Quimperlé,
- 6000 vers Ploemeur,
- 5500 vers Caudan,
- 4200 vers Hennebont.
Les fluxdomicile-travail
La commune de Lanester compte 8700 actifs ré-sidents et constitue le deuxième pôle d'emploi
du territoire : environ 8400 personnes y travail-lent dont 3100 de la commune même et 4620en provenance du reste de la zone d'emploi.
Si l'habitat se répartit demanière diffuse sur leterritoire, l'emploi en re-vanche reste concentrésur quelques communes
ou sites bien particuliers. Les grands pôles d'em-plois (zones d'activités, grandes entreprises, hô-pitaux, services municipaux ou intercommunaux,lycées, bases militaires...) vont générer de nom-breux flux en provenance de l'ensemble de lazone d'emploi et même au-delà.
Le pôle d'activités de Caudan - Lanester compteprès de 7500 emplois. La commune de Caudan,qui abrite également le centre hospitalier Char-cot, possède 2,2 fois plus d'emplois que d'actifsrésidents (6200 emplois contre 2820 actifs).Quimperlé constitue également un importantpôle d'emploi avec ses entreprises agroalimen-taires et sa position de ville-centre de commu-nauté de communes (7630 emplois pour 4100actifs résidents). En effet, les grands employeurspublics et privés se localisent essentiellement auniveau des principales centralités (Lorient etQuimperlé). Cependant on trouve d'importantsemployeurs dans le domaine de l'agroalimentairesitués dans des communes rurales qui comp-tent ainsi plus d'emplois que d'actifs résidents :Guiscriff, Le Faouët, Priziac et Saint-Thurien.
À l'inverse une grande majorité des communeshébergent davantage d'actifs résidents qued'emploi.Elles peuvent être qualifiées de com-munes résidentielles au vu de leur répartitionemplois / actifs. Calan, Le Trévoux, Trémévensont aussi très marquées par leur caractère ré-sidentiel avec moins d'un emploi pour 5 actifs ré-sidents.
En moyenne 38% desactifs habitent et tra-vaillent sur la mêmecommune. Ce taux
d'actifs travaillant sur leur commune de rési-dence varie selon plusieurs critères. Ainsi, dufait de son insularité, la commune de Groix ale taux d'actifs travaillant sur sa commune derésidence le plus élevé de la zone d'emploi(83%). Les communes constituant des pôleséconomiques pour leur secteur comme Lorientou Quimperlé ont également des taux relative-ment forts (respectivement 62 et 55%). Cer-taines communes rurales se démarquentégalement du fait du nombre important d'agri-culteurs et d'indépendants traditionnellementproches de leur activité (comme à Bubry avecun taux de 61%) ou de la présence d'entre-prises agroalimentaires comptant une part im-portante d'employés issus de la mêmecommune (Guiscriff et Le Faouët).
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Emploiconcentré et
habitat diffus
Les flux internesaux communes
Source : INSEE RP 2006Cartographie : AudéLor
les principaux flux audépart et à destinationde Lanester et Lorient
Lorient
Lanester
Ploemeur
Guidel
QuimperléLanguidic
Inzinzac-Lochrist
Hennebont
Plouhinec
LocmiquélicRiantec
Merlevenez
Kervignac
Quéven
Pont-Scorff
Cléguer
Plouay
Gestel
Caudan
LoLarmor-Plage
Nombre journalier moyen dedéplacements domicile - travailentre communes de la zoned'emploi de Lorient
de 200 à 500
de 500 à 1000
de 1000 à 2000
plus de 2000
communes de Cap l'Orientagglomération
Rapport entre le nombred'actifs résidents et lenombre d'emplois parcommunes
Principales entreprises de la sphère productive
dominante résidentielle : nombre d'actifs résidents supérieur de 0 à 50% par rapport à celui des emplois
dominante emploi : nombre d'emplois supérieur de 0 à 50% par rapport à celui des actifs résidents
forte dominante emploi : nombre d'emplois supérieur de 50% et plus à celui des actifs résidents
forte dominante résidentielle : nombre d'actifs résidents supérieur de 50% et plus à celui des emplois
Source : INSEE RP 2006Cartographie : AudéLor
Espace géographiqueà l'intérieur duquel laplupart des actifs rési-dent et travaillent.Effectué conjointe-ment par l'INSEE et lesservices statistiquesdu Ministère du Travail,le découpage en zonesd'emploi constitue unepartition du territoireadapté aux études lo-cales sur l'emploi etson environnement.Les déplacements do-micile – travail consti-tuent la variable debase pour la détermi-nation de ce zonage.Depuis le 1er juillet 2011les périmètres deszones d'emplois ont étémodifiés. La zone de Lo-rient évolue légèrement,elle perd 1 commune eten gagne 10. La zone deVannes s'étend beau-coup plus et absorbecelle d'Auray.Cette publication neprend pas en compteces nouveaux zonagessortis tout récemment.
Zone d’emploi
Près de 12 000 ac-tifs travaillent horsde la zone d'emploide Lorient, pour lesdeux tiers à destina-
tion des zones d'emploi voisines : Quimper(22%), Auray (18%), Vannes (14%) et Pontivy-Loudéac (13%). Il s'agit souvent d'habitantsdes communes situées en limite des terri-toires voisins.Un peu plus de 10 000 actifs résidant hors dela zone d'emploi viennent y travailler. Ils arri-vent des zones d'emploi d'Auray pour 28%, deQuimper pour 25% et de Pontivy-Loudéacpour 16%.
Sur l'ensemble de lazone d'emploi, l'usa-ge de la voiture restede loin le mode de
déplacement le plus utilisé pour se rendre à sonlieu de travail (81% des actifs). Les marcheursreprésentent 6% des actifs, les utilisateurs destransports en commun se limitent à 5%, et ceuxdes deux roues (motorisés et non motorisés) à4%. Les 4% restant n'ont pas de déplacement àeffectuer.
De part son caractère insulaire et sa taille ré-duite, la commune de Groix se détache à nou-veau nettement des autres en terme derépartition des modes de déplacement utiliséspour se rendre à son lieu de travail. Seulement40% des actifs utilisent leur voiture, 20% mar-chent à pied, 15% utilisent les transports encommun, 13% un deux roues (motorisé ou non)et les 12% restant n'ont pas à se déplacer.
Les actifs des communes d'Hennebont, La-nester, Locmiquélic, Lorient, Ploemeur, Port-Louis et Quéven situés à proximité desprincipaux pôles d'emploi et disposant d'unréseau de transport collectif performant utili-sent davantage ce mode de déplacement audépend du véhicule personnel. Le Triskelldont le prolongement jusqu'aux bourgs dePloemeur et Quéven est programmé à courtterme, ainsi que les lignes transrade prochai-nement équipées d'un nouveau bateau,constituent de nouveaux atouts du réseauCTRL face aux autres modes de déplacement.
Les actifs des communes de Locmiquélic,Port-Louis et Riantec ont un usage des trans-ports collectifs supérieur à la moyenne ; ilsprofitent de la présence du bateau bus pourrejoindre de manière directe et rapide le cœurd'agglomération.
En revanche, les actifs de certaines com-munes, notamment celles situées hors PTU (pé-rimètre des transports urbains), utilisentessentiellement un véhicule personnel pourleurs déplacements do-micile-travail (plus de90% des actifs habitantsur Calan, Sainte-Hé-lène, Saint-Thurien etTréméven). Ce mode detransport reste le plusrapide et le plus soupled'utilisation malgré soncoût en constante aug-mentation.
D'autres communes ru-rales possèdent la ca-ractéristique d'avoirune part d'actifs peumobiles (se déplaçantà pied ou n'ayant pasde déplacements à ef-fectuer) plus impor-tante que la moyennedu territoire. Il s'agit es-sentiellement de com-munes à forte proportion d'agriculteursexploitants parmi leurs actifs résidents (cettecatégorie socio-professionnelle ne compte que38% d'actifs à se déplacer en voiture pour serendre à leur travail). La commune de Bubrycompte 13% de marcheurs parmi ses actifs ré-sidents et celle de Quistinic affiche un taux re-cord d'actifs habitant sur leur lieu de travail de13,5% (n'effectuant pas de déplacement).
En ce qui concerneles actifs lorientaistravaillant sur Lo-rient, 62% utilisentun véhicule particu-lier, 18% marchent,
8% utilisent les transports en commun, 7% un
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Les flux versl'extérieur de la
zone d'emploi
Les modes dedéplacements
Source : INSEE RP 2006Cartographie : AudéLor
Typologie des communesde la zone d'emploi selon larépartition des modes dedéplacement utilisés par lesactifs résidents pour leursdéplacements domicile - travail
très forte sous-représentation de la voiture / très forte sur-représentation des autres modes
pas de sur ou sous-représentation marquée
forte sous-représentation de la voiture / forte sur-représentation des transports en commun
sur-représentation de la voiture
forte sur-représentation de la voiture / sous-représentation des transports en commun et du vélo
sous-représentation des transports en commun / forte sur-représentation de la marche à pied
Modes dedéplacement surLorient et ailleurs
deux roues et 5% n'ont pas de déplacement àeffectuer. Si l'on compare ces chiffres avec ceuxd'autres communes analogues telles queVannes et Quimper, on constate une pratiqueplus grande de la marche à pied ainsi qu'uneplus forte utilisation des transports en communet des deux roues sur Lorient. Ceci peut s'expli-quer par un réseau de bus plus performant etune superficie communale plus faible qui encou-ragent les déplacements doux (piétons – vélos)et en bus
Aux yeux des habitants duPays de Lorient, la proxi-mité du lieu de travailconstitue un motif impor-tant dans le choix de la lo-calisation de son
logement. Plus du tiers des personnes interro-gées dans l'Enquête Ménage Déplacement de2004 déclarent qu'il s'agit d'une des trois prin-cipales raisons qui ont déterminé leur choix delieu de résidence. Le cadre de vie et la maisonindividuelle restent les deux principaux motifsdéterminant le lieu d'habitat. La proximité d'unaxe routier majeur ou d'une ligne de transportcollectif pèsent beaucoup moins dans le choixdu logement.
En cœur d'agglomération (Lorient – Lanester) lapremière raison pour laquelle les personnes in-terrogées ont choisi leur lieu d'habitat est laproximité des commerces et des loisirs. Vient en-suite la localisation du lieu de travail qui s'ex-plique par la concentration des emplois sur cesdeux communes (près du tiers de la zone d'em-ploi). En toute logique, les statistiques confir-ment qu'en milieu urbain dense, la proximitéd'une ligne de transport collectif a davantage depoids qu'en milieu rural ou péri-urbain dans lechoix du lieu de résidence.
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Lorient
Pas de transportMarche à piedDeux roues
Transports en communVoiture, fourgonette
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Rennes Brest Vannes Quimper
les modes de déplacementsur Lorient et ailleurs
Source : INSEE RP 2006
lieu de travail
axe routier
transports collectifs
école
commerces, loisirs
choix maison
cadre de vie
raisons affectives
Les motifs de localisationdu logement
37,9 5,9
11,6
26,5
31,139,6
49,121,6
39,4 4,9
15,9
31,241,8
26,3
3717,9
Pays de Lorient
Lorient - Lanester
Source : EMD 2004
Motifs delocalisation
du logement
Note de l'observatoire territorial N° : tNoteNoteNoteNoteNoteNoteNoteNoteNote dddedededede de l bl' bl'obl'obl'obl'observserv tatoire territorial N° :
Audélor 12 avenue de la perrière56324 Lorient cedex
Contact : Jean-Christophe Dumons02 97 88 22 56
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