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Page 1: Les pneumopathies infiltrantes diffuses révélant une sarcoïdose

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148 17e Congrès de pneumologie de l

ètre reste insuffisant : lorsque la DLCO est normale, les échangesazeux doivent être évalués à l’effort.

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67résentation atypique de la sarcoidose (à propose 20 cas). Jabri , W. El Khattabi , N. Souki , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

a sarcoïdose est une maladie granulomateuse systémique deause inconnue ayant pour localisations privilégiées le poumont le système lymphatique. Certaines présentations sont typiquest fréquentes, les autres atypiques (20 % des cas) sont rares etrompeuses. Nous rapportons 20 cas de sarcoïdoses thoraciques àrésentations radiocliniques atypiques. La moyenne d’âge était de8 ans avec une nette prédominance féminine. Les atypies cliniquesont représentées par : une dyspnée obstructive dans deux cas, uneèvre avec amaigrissement et altération profonde de l’état géné-al dans deux cas et une hémoptysie dans un cas. Les présentationsadiologiques atypiques sont : des adénopathies médiastinales uni-atérales dans deux cas, compressives sur les bronches dans un cas,es opacités pseudo-alvéolaires dans sept cas, dont cinq bilaté-ales et deux excavées, des épanchements sérofibrineux avec uneormule lymphocytaire dans trois cas, un épaississement pleuralodulaire dans un cas et des images nodulaires à contours netsn lâcher de ballon dans un cas. Le diagnostic était posé sur :iopsies bronchiques étagées dans 14 cas, biopsie d’un site périphé-ique dans quatre cas, médiastinoscopie et biopsie trans-bronchiqueans un cas chacun, mettant en évidence un granulome épithélio-iganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Le traitement était baséur une corticothérapie par voie orale associée au traitement adju-ant dans tous les cas. L’évolution était bonne dans la majoritées cas. Le diagnostic des formes atypiques de sarcoïdose risque’être sous-estimé lorsqu’elles ne sont pas connues par les prati-iens et lorsqu’un doute existe avec une image pulmonaire d’allureumorale, il est alors nécessaire d’aller jusqu’à une confirmationistologique.

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68arcoïdose multisystémique. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Afif , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

a sarcoïdose est une granulomatose diffuse d’étiologie inconnue.e but de notre travail est de rappeler le profil épidémiologique,linique, paraclinique et évolutif des sarcoïdoses multisystémiquestravers une étude rétrospective de 86 cas de sarcoïdose colligés

ur 11 ans entre 2000 et 2011. La moyenne d’âge était de 45 ansvec une prédominance féminine (83,8 %). 58 % des patients étaientsymptomatiques. La classification radiologique était dominée pare stade II (40,5 %), Les formes thoraciques atypiques représentaient1 cas. La bronchoscopie a mis en évidence une inflammation bron-hique dans 57 cas, des granulations blanchâtres bronchiques dansuatre cas. Les épreuves fonctionnelles respiratoires ont mis envidence un trouble ventilatoire obstructif prédominant (40,5 %).a sarcoïdose thoracique était isolée dans 48,6 % des cas, associéeune localisation cutanée et salivaire dans 22 cas chacune, gan-

lionnaire dans 13 cas, nasale dans sept cas, articulaire et osseuse

ans trois cas chacune, oculaire, neurologique, digestive dans deuxas chacune, hépatique une et rénale dans un cas chacune. Le dia-nostic histologique a été obtenu par biopsies bronchiques étagées67,5 %), médiastinoscopie (5,4 %), biopsies transbronchiques (2,7 %)

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

t/ou biopsie d’un site périphérique (70,3 %) mettant en évidencen granulome épithélio-giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse. Leraitement proposé était basé sur la corticothérapie par voie oraleans 48 cas, associée aux antipaludéens de synthèse dans quatreas et la surveillance dans 26 cas. L’évolution était favorable bonneans la majorité des cas. Il ressort de notre étude que la sarcoï-ose thoracique est associée à des localisations extrathoraciquesans plus de la moitié des cas qu’il faut connaître et rechercherystématiquement.

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69es pneumopathies infiltrantes diffuses révélantne sarcoïdose. Elkhattabi , H. Afif , H. Jabri , A. Aichane , Z. Bouayad

Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

es pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) forment un ensemble’affections hétérogène dont le diagnostic positif est aisé grâcel’imagerie mais le diagnostic étiologique reste difficile. La sar-

oïdose est une étiologie fréquente à rechercher. Notre étude aonsisté à analyser 196 dossiers de PID chroniques colligés sur uneériode de neuf ans pour étudier la place de la sarcoïdose parmies étiologies des PID. Celle-ci représentait 7 % après la fibrose pul-onaire idiopathique (19 %) et les connectivites (8 %). La moyenne’âge était de 57 ans, les femmes représentaient 61 %. Les symp-ômes cliniques étaient dominés par la toux sèche présente chez0 % des patients. L’examen trouvait des râles crépitants dans2,2 %. La radiographie et le scanner thoraciques ont un syndromenterstitiel fait d’infiltrats réticulo-micronodulaires diffus et bilaté-aux dans 96 % et des adénopathies médiastinales dans 15 % des cas.a répartition à prédominance basale et bilatérale a été objectivéeans 53 % des cas. La bronchoscopie avec biopsies bronchiques éta-ées ont objectivé un granulome épithélioïde non nécrosant dans9 % des cas. Un granulome à la biopsie labiale a été retrouvé danseux cas. Le traitement corticoïde a été indiqué dans 28 % des cas.’approche diagnostique des PID doit être méthodique, la recherche’une sarcoïdose doit être systématique.

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70tteintes cutanées au cours de la sarcoïdosehoracique. Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

a sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie incon-ue. L’atteinte cutanée représente 25 % des sarcoïdoses. Nous avonsené une étude rétrospective portant sur 37 cas de sarcoïdose

utanée associée à une atteinte thoracique, colligés au servicees maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entreanvier 2000 et septembre 2012. La moyenne d’âge est de 46 ansextrêmes : 24—72 ans), avec une prédominance féminine (97 %).es lésions observées sont : un érythème noueux dans 13 cas, desodules dermohypodérmiques dans neuf cas, des lésions en plaquesans huit cas, des lésions érythrodermiques dans cinq cas, des sar-oïdes à petits nodules et des lésions achromiques dans un cashacun. La sarcoïdose cutanée est associée à une atteinte thora-ique dans tous les cas, avec prédominance du stade II (36 %), elle

st associée à une atteinte ganglionnaire périphérique dans septas, et à une atteinte oculaire et nasale dans deux cas chacune.’enzyme de conversion est élevée chez 18 patients. Le diagnosticistologique est posé par biopsie cutanée dans 31 cas, biopsies bron-

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