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L’Histoire de Babar
Francis Poulenc
Orchestration de Jean Françaix
© Dorothée de Monfreid
Bernard Calmel, direction
Bertrand Bossard, récitant
Coproduction Orchestre de chambre de Paris / Le CENTQUATRE- PARIS
18 décembre à 14h30 et 19 décembre à 10h30 (séances scolaires) 20 décembre 2014 à 16h (séance familiale)
Concert JEUNE PUBLIC
De 4 à 8 ans
Au CENTQUATRE – PARIS
5, rue Curial
75019 Paris
Métro Riquet ligne 7
Durée du concert : 45 minutes
Information et réservation par téléphone au 0 800 42 67 57 (n° vert gratuit, du lundi au vendredi de 14h à 18h)
ou sur www.orchestredechambredeparis.com / www.104.fr
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SOMMAIRE
INTRODUCTION _____________________________________________________________ 3
I. L’HISTOIRE DE BABAR _______________________________________________________ 4
En résumé _________________________________________________________________ 4
Texte intégral ______________________________________________________________ 4
Jean de BRUNHOFF, le créateur de Babar ________________________________________ 6
Biographie de la famille BRUNHOFF ____________________________________________ 6
Francis POULENC (1899-1963), le compositeur ____________________________________ 7
2. A PROPOS DES ARTISTES _____________________________________________________ 8
Bernard CALMEL, direction ___________________________________________________ 8
Bertrand BOSSARD, récitant __________________________________________________ 8
L’Orchestre de chambre de Paris _______________________________________________ 9
3. PISTES DE TRAVAIL AUTOUR DU CONCERT ______________________________________ 11
Présentation d’un orchestre _________________________________________________ 11
Les instruments de l’orchestre dans L’Histoire de Babar ___________________________ 13
1) Famille des cordes ____________________________________________________ 13
2) Famille des vents _____________________________________________________ 16
3) Famille des percussions ________________________________________________ 19
Relation texte / musique ____________________________________________________ 22
Compréhension du texte ____________________________________________________ 23
Abécédaire musical _________________________________________________________ 25
Votre avis nous intéresse ! ___________________________________________________ 27
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INTRODUCTION
Musique du compositeur Francis Poulenc Jouée par l’Orchestre de chambre de Paris, dirigé par le chef d’orchestre Bernard Calmel Récitant Bertrand Bossard, comédien
Francis Poulenc s’empare de l’histoire du célèbre petit éléphant qui devient roi pour
créer un conte musical aussi drôle et cocasse que poétique et tendre. Fidèle au texte
de Jean de Brunhoff, le compositeur donne naissance à un monde sonore fascinant,
plein de clins d’œil amusés que perçoivent volontiers petits et grands.
Avant d’entrer dans l’univers de Babar, Bertrand Bossard vous propose de
l’accompagner dans la découverte en musique des différentes familles d’instruments.
Vous entendrez quatre extraits musicaux avant L’Histoire de Babar :
- Strauss, Pizzicato polka Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=R_xrkenwf3I
- Tchaïkovski, Danse russe
Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=19dLlBi23C8
- Gounod, Petite symphonie
Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=-WjMworzZ4c
- Bernard Calmel, Petite fanfare
Une merveilleuse occasion pour vos élèves :
> de venir découvrir le CENTQUATRE
> de découvrir les instruments d‘un orchestre, son organisation
> de découvrir l’œuvre musicale de Francis Poulenc : 25 minutes c’est l’idéal pour
une première fois
> de se laisser conter l’histoire par un récitant idéal pour ce projet, le comédien
Bertrand Bossard.
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I. L’Histoire de Babar
En résumé
Babar sort en 1931 de l’imagination de Cécile de Brunhoff qui inventait des histoires
pour ses enfants. Son mari Jean en fit un livre dont le succès ne se démentit jamais.
C’est l’épopée de ce petit éléphant fuyant la forêt africaine, pourchassé par les
chasseurs, qui arrive jusqu’à la ville, connaît les bienfaits de la civilisation et
retourne dans son pays où il est finalement couronné roi des éléphants. Tout cela
peut prêter à sourire aujourd’hui mais la pointe de surréalisme est charmante.
Francis Poulenc en 1936 cédait à la demande de ses neveux qui lui demandaient
de « jouer » l’histoire de Babar. Il s’exécuta tout d’abord en improvisant, puis
façonna une œuvre dont la version orchestrale est devenue comme Pierre et le
Loup un des incontournables de la musique pour petits et grands.
La partition musicale composée par Poulenc et finement orchestrée par Jean
Françaix, illustre avec fraîcheur et dramatisme les divers épisodes de l’histoire : la
berceuse, les jeux sur la plage, la mort de la maman de Babar, la fuite et l’arrivée au
pays des hommes…
Texte intégral
1. Babar à la ville
1. Dans la grande forêt, un petit éléphant est né. Il s'appelle Babar. Sa maman l'aime
beaucoup. Pour l'endormir, elle le berce avec sa trompe en chantant tout doucement.
2. Babar a grandi. Il joue maintenant avec les autres enfants éléphants. C'est un des
plus gentils.
Mais un jour, un vilain chasseur caché derrière un buisson tire sur Babar qui se
promenait avec sa maman. Le chasseur a tué la maman.
Babar a si peur qu'il se sauve et court et court sans s'arrêter...
3. Babar est sorti de la grande forêt et arrive près d'une ville.
Il est très étonné parce que c'est la première fois qu'il voit tant de maisons.
Dans la rue, Babar rencontre deux messieurs.
« Vraiment, ils sont très bien habillés ; moi aussi j'aimerais avoir un beau costume. »
4. Heureusement, une vieille dame qui aimait beaucoup les petits éléphants
comprend qu'il a envie d'un bel habit. Comme elle aime faire plaisir, elle lui donne
son porte-monnaie.
Babar lui dit : « Merci, madame. »
Et, sans perdre une minute, il va dans un grand magasin.
Il trouve très amusant de monter et de descendre dans l'ascenseur.
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5. Alors il s'achète : une chemise avec col et cravate,un costume d'une agréable
couleur verte, puis un beau chapeau melon, enfin des souliers avec des guêtres.
6. Babar va dîner chez son amie la vieille dame. Elle le trouve très chic dans son
costume neuf. Après le dîner, fatigué, il s'endort vite.
2. Babar n'est pas heureux
1. Maintenant, Babar habite chez la vieille dame.
Le matin, avec elle, il fait de la gymnastique puis il prend son bain.
Tous les jours, il se promène en auto. C'est la vieille dame qui la lui a achetée. Elle
lui donne tout ce qu'il veut.
2. Un savant professeur lui donne des leçons. Babar fait attention et répond comme il
faut. C'est un élève qui fait des progrès.
Le soir, après dîner, il raconte aux amis de la vieille dame sa vie dans la grande forêt.
3. Pourtant Babar n'est pas tout à fait heureux : il ne peut plus jouer avec ses petits
cousins et ses amis les singes. Souvent, à la fenêtre, il rêve en pensant à son
enfance et pleure en se rappelant sa maman.
4. Deux années ont passé. Un jour, pendant sa promenade, il voit venir à sa
rencontre deux petits éléphants tout nus.
« Mais c'est Arthur et Céleste, mon petit cousin et ma cousine ! » dit-il stupéfait à la
vieille dame. Babar embrasse Arthur et Céleste. Puis il va leur acheter de beaux
costumes et les emmène chez le pâtissier manger de bons gâteaux.
5. Un oiseau, qui volait sur la ville, a reconnu Arthur et Céleste. Leurs mamans,
inquiètes, sont venues les chercher.
Babar se décide à retourner lui aussi dans la grande forêt.
Il embrasse son amie la vieille dame et lui promet de revenir. Jamais il ne l'oubliera.
6. Ils sont partis… Les mamans n'ont pas de place dans l'auto. Elles courent derrière
et lèvent leurs trompes pour ne pas respirer la poussière.
La vieille dame reste seule; triste, elle pense : « Quand reverrai-je mon petit Babar ?»
3. « Vive le roi Babar »
1. Babar est arrivé dans la grande forêt. Tous les éléphants courent en criant :
« Les voilà ! Les voilà ! Ils sont revenus ! Bonjour Babar ! Bonjour Arthur ! Bonjour Céleste ! Quels beaux costumes ! Quelle belle auto ! »
2. Alors le vieux Cornélius s'avance vers Babar et lui dit de sa voix tremblante :
« Hélas ! Babar, juste avant ton retour, notre roi a été empoisonné par un mauvais champignon. Il a été si malade qu'il en est mort. C'est un grand malheur.»
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3. Et Cornélius se tourne vers les éléphants :
« Mes bons amis, nous cherchons un nouveau roi, pourquoi ne pas choisir Babar ? Il revient de la ville. Il a beaucoup appris chez les hommes. Donnons-lui la couronne. »
4. Tous les éléphants trouvent que Cornélius a très bien parlé. Babar très ému les
remercie et leur apprend que, pendant le voyage, Céleste et lui se sont fiancés.
« Vive la reine Céleste ! Vive le roi Babar ! » crient tous les éléphants sans hésiter.
5. Babar a nommé Cornélius général. Il demande aux oiseaux d'inviter tous les
animaux pour son mariage et charge le dromadaire de lui acheter à la ville de beaux
habits de noce. Pendant les fêtes du couronnement tout le monde danse de bon
cœur.
6. La fête est finie. Maintenant tout dort. Les invités sont rentrés chez eux, très
contents mais fatigués d'avoir trop dansé. Le roi Babar et la reine Céleste heureux
rêvent à leur bonheur.
JEAN DE BRUNHOF, Histoire de Babar, le petit éléphant (Hachette)
Jean de BRUNHOFF, le créateur de Babar
L’auteur de l’histoire est né la même année que Francis
Poulenc, en 1889. Il est peintre. En 1930, il dessine le
premier album de Babar pour ses deux enfants. Son frère
Michel et son beau-frère Lucien Vogel, enthousiasmés, le
publient en 1931, aux Editions du Jardin des Modes sous le
titre Histoire de Babar, le petit éléphant. Le succès est
immédiat et Jean de Brunhoff poursuit les aventures de son
personnage. Il meurt en 1937, les deux derniers albums seront
publiés après. La collection sera reprise en 1945 par son fils,
Laurent de Brunhoff, né en 1925, peintre lui aussi, qui
complètera les aventures de Babar et dirigera l’adaptation en dessin animé.
Biographie de la famille BRUNHOFF
> Le père, Jean (1899-1937), le créateur de Babar. Le premier album, Histoire de
Babar, le petit éléphant (1931), sera suivi de six autres de sa main.
> La mère, Cécile (1904-2003). C’est elle qui a inventé le personnage de Babar, dont
elle racontait l’histoire chaque soir à ses enfants. Elle était aussi pianiste.
> Les fils :
- Laurent (1925) : peintre. Il poursuit l’histoire des pachydermes après la mort de son père. Il vit à New-York.
- Mathieu (1926) : médecin - Thierry (1934) : pianiste. Il a travaillé avec Alfred Cortot à l’École Normale de Musique
de Paris et a fait ses études à la salle Gaveau en 1957.
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Francis POULENC (1899-1963), le compositeur
Né dans une famille aisée et favorable à la
musique, le jeune Francis apprend le piano
dès l’âge de quatre ans, avec sa mère. Ses
dons apparaissent si évidents qu’on le confie
très vite à un professeur. Il joue Mozart et
Chopin mais déchiffre avec délice les accords
impressionnistes de Debussy qui vont forger
son style. Il s’est formé en dehors des
institutions officielles mais il eut des professeurs
de grand renom comme Riccardo Vines,
fameux pianiste et spécialiste de la musique
moderne (Debussy, Albéniz, Falla et Ravel).
Pendant la guerre de 14-18 et alors que les combats font rage sur le front, Paris cherche
à s’étourdir et oublier. Poulenc, qui a quinze ans, aime sortir et s’amuser. Il fréquente le
Tout-Paris branché des arts et des lettres. C’est ainsi qu’il va entrer à 17 ans dans le
cercle des admirateurs d’Erik Satie formé autour de Jean Cocteau par les jeunes
musiciens de l’entre-deux-guerres : Darius Milhaud, Georges Auric et Arthur Honneger.
Il est le benjamin, un peu l’éternel enfant, de ce qui allait devenir le Groupe des Six, et
celui qui va défendre sous la houlette de l’inventif Cocteau, la nouvelle musique
française : une musique volontairement joyeuse, claire et adaptée aux exigences d’un
public multiforme, pas forcément spécialiste de la « grande musique ».
C’est en plein conflit, dans les dernières heures de la seconde guerre mondiale, au cours d’une permission, que Poulenc écrit la musique de Babar. Il séjourne chez des amis à Brive-la-Gaillarde lorsqu’il entreprend de composer à l’intention des enfants de la maison, une partition pour piano à quatre mains, accompagnant L’Histoire de Babar. La fidélité du compositeur au texte de Jean de Brunhoff est exemplaire. Non seulement il ne trahit ni sa simplicité ni sa limpidité, mais il les enrichit de résonances nouvelles. A travers L’Histoire de Babar, Francis Poulenc crée un monde sonore fascinant, plein de clins d’œil amusés que perçoivent aussi volontiers les « grands ». La partition sera publiée en 1949 avec la dédicace suivante : « à mes petits cousins Sophie, Sylvie, Benoît, Florence, Yvan… et mes petits amis Marthe et André, en souvenir de Brive.
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2. A propos des artistes Bernard CALMEL, direction
Bernard Calmel remporte un premier prix d’alto et de
musique de chambre au Conservatoire national
supérieur de musique de Paris ; il poursuit également
des études de direction d’orchestre avec Jean Fournet
et Armin Jordan l’invite à diriger l’Orchestre de chambre
de Paris. De 1983 à 2002, il dirige à Paris l’orchestre
qui porte son nom, et l’Orchestre des Jeunes de l’École
nationale de musique d’Évreux. Sa discographie
comprend des œuvres de Bréval, Devienne, Mozart, de
musique romantique et de compositeurs français du
XXème siècle. En 2004, il crée avec le compositeur Anthony Girard l’ensemble « À ciel
ouvert ». Bernard Calmel est officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Il est membre de
l’Orchestre de chambre de Paris depuis 1982.
Bertrand BOSSARD, récitant
Bertrand Bossard, auteur, metteur en scène et comédien, est artiste en résidence au CENTQUATRE. Il a joué avec les metteurs en scènes Stanislas Nordey, Jean-Pierre Vincent, Jean-Yves Ruf, ou Frédéric Fisbach. Il créé la compagnie B. Initials en 1999, pour y inventer ses propres projets (Mon Œil le cyclope, Gagarin Way, Quand les poules auront deux dents, Enfin célèbre…). En 2000, il franchit la Manche pour se révéler sous un nouveau jour : auteur et comique. C’est dans la langue de Shakespeare qu’il écrit, joue et met en scène Incredibily
Incroyable, one-man show théâtral qui répond au genre anglo-saxon de la stand-up comedy : jonglerie verbale et physique… combinés à un sens inné de l’absurde ; repris au CENTQUATRE en 2011. La même année, il a créé à Martigues un spectacle jeune public, Ricky Pompon, joué au Théâtre national de Chaillot en 2011. Il a réalisé plusieurs films dont le court métrage Hors course et a écrit un scénario de long métrage. Au CENTQUATRE, depuis 2011, il s’entoure d’un collectif d’artistes : scénographes, comédiens, auteurs et dramaturges. Il y développe plusieurs créations artistiques interdisciplinaires, parmi lesquelles : Les visites déguidées, Ego imposteur, Notre Religieuse, La fée électricité (créée au Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, dans le cadre des CENTQUATRE soirée MODERNE) et, Le Jeu des 1000 euros. Il est aussi artiste associé au TGP Saint Denis depuis janvier 2014.
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L’Orchestre de chambre de Paris
Depuis sa création en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, avec ses 43
musiciens permanents, s’affirme comme l’orchestre de chambre de référence
en France.
La forme originale de ses concerts, ses lectures «chambristes » des œuvres, son
travail de décloisonnement des répertoires et des lieux comme sa démarche
citoyenne en direction de nouveaux publics lui confèrent une identité originale dans
le paysage musical parisien tout en assurant son inscription à la Philharmonie de
Paris et dans le réseau des grandes formations de chambre internationales.
Après avoir travaillé avec Jean-Pierre Wallez, Armin Jordan, Jean-Jacques
Kantorow, John Nelson – directeur musical honoraire – ou encore Joseph Swensen,
l’orchestre s’entoure d’une équipe artistique. À sa tête, le chef et violoniste autrichien
Thomas Zehetmair, chef principal et conseiller artistique, accompagné de Sir Roger
Norrington, premier chef invité, Deborah Nemtanu, violon solo super soliste, et la
contralto et chef d'orchestre Nathalie Stutzmann, artiste associée. L’orchestre
poursuit sa complicité avec le chœur de chambre accentus et Laurence Equilbey, et
met à l’honneur son compositeur associé, Philippe Manoury.
En plus des concerts au théâtre des Champs- Élysées, à la cathédrale Notre-Dame,
à la Cité de la musique ou encore au Théâtre du Châtelet, l’Orchestre de chambre de
Paris se produit cette saison à la Philharmonie de Paris. Au-delà de la capitale,
l’orchestre étend son rayonnement en France et à l’étranger à l’occasion de tournées
et de festivals.
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Ces dernières années, l’orchestre s’est distingué par plus d’une vingtaine
d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocaux, d’oratorio, d’orchestre de
chambre et de musique d’aujourd’hui.
L’orchestre est porteur d’une démarche citoyenne déclinée autour de quatre
engagements : territoire, éducation, solidarité, insertion professionnelle, au travers
d’actions culturelles et d’une forte présence territoriale dans le nord-est de la
métropole parisienne. Dans le domaine de l’insertion professionnelle et de la
formation, il développe des partenariats avec le Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris, les étudiants des conservatoires à rayonnement
régional et des pôles supérieurs.
L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la DRAC Île-de-France –
ministère de la Culture et de la Communication, de Crescendo, cercle des entreprises partenaires,
ainsi que du Cercle des Amis.
La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre de Paris.
L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de
Paris, et remercie Alexandre Tharaud pour la cession amiable de cette marque.
www.orchestredechambredeparis.com
Quelques musiciens de l’OCP : Étienne Cardoze (violoncelle), Mirana Tutuianu (violon), Ricardo Delgado
(contrebasse), Franck Della valle (violon)
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3. Pistes de travail autour du concert
Présentation d’un orchestre Qu’est-ce que c’est ?
Définition
Le mot orchestre vient du grec « orchestra » qui désignait la partie semi-circulaire du
théâtre antique, séparant la scène des spectateurs. Un orchestre est un ensemble
musical composé de musiciens dont le nombre est généralement supérieur à 10 et
dont la composition dépend du répertoire abordé.
Dialogue entre musiciens
Les instruments jouent rarement tous en même temps, sauf pour obtenir un effet
sonore imposant. Ils interviennent par groupes plus ou moins nombreux, parfois
seuls, à tour de rôle comme dans un dialogue. Chaque son qui sort d’un instrument
doit être prévu et réglé afin de créer une harmonie entre tous les musiciens. Chacun
exécute scrupuleusement sa partition, et suit attentivement celles des autres à
travers les gestes et les indications données par le chef d’orchestre, afin d'être
toujours en symphonie avec eux.
Et l’orchestre de chambre ?
Il s’agit d’un orchestre d’une taille moins importante – une quarantaine de musiciens
– que celle d’un orchestre symphonique qui compte jusqu’à une centaine de
musiciens.
Il est nommé ainsi du fait du caractère intimiste de ses prestations. En effet, un
orchestre de chambre se produit dans des églises, des salles de concert de
dimensions moyennes etc. Son nom se justifie également par son répertoire habituel
tel que les cantates, les oratorios, suites par exemple.
L'orchestre de chambre est constitué de musiciens regroupés en pupitres : il ne s'agit
donc pas d'un ensemble de solistes, à l’instar des formations de musique de
chambre, telles que les quatuors, les quintettes, etc.
À quoi servent-ils ?
Le travail du chef d’orchestre
Interpréter l’œuvre
D’une part, sa mission est de donner une interprétation personnelle de la musique. À partir de la partition, le chef analyse l’œuvre, sa structure musicale et en dégage sa propre vision tout en respectant les intentions du compositeur. Il offre alors aux
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musiciens et au public sa manière de ressentir l’œuvre. Le chef d’orchestre est à l’œuvre musicale ce que le metteur en scène est à la pièce de théâtre. Diriger les musiciens D’autre part, son rôle est de coordonner les musiciens pour qu’ils jouent ensemble lors des répétitions et du concert. Dans un orchestre, chaque musicien lit sa propre partition écrite spécialement pour son instrument. Le chef d’orchestre possède une partition qui rassemble les partitions de tous les instruments. Il sait ce que doivent jouer tous les instruments et, surtout, quand ils doivent intervenir. Il indique ainsi aux musiciens les moments où ils doivent jouer, à l’aide d’une baguette ou de grands gestes. Le chef donne le signal du départ et le tempo de la musique. Il indique également aux musiciens les nuances à suivre (fort, très fort, doucement…).
Le violon solo super soliste
Le violon solo super soliste dirige l’accord des cordes en leur transmettant le la et
vérifie que chaque pupitre s’accorde correctement avant l’entrée en scène du chef
d’orchestre.
Deborah Nemtanu, violon solo super soliste
Les solistes / chefs de pupitres
Les pupitres désignent des groupes de musiciens jouant du même instrument. Les solistes sont responsables de la cohésion musicale de leur pupitre. Ils font le lien entre le chef d’orchestre et les musiciens de leur pupitre. Comme leur nom l’indique, ils peuvent être amenés à exécuter des solos au sein d’une œuvre.
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Les instruments de l’orchestre dans L’Histoire de Babar
Les instruments sont répartis sur scène en trois familles d’instruments qui produisent chacune le son d’une façon différente. Dans chaque famille, plus l’instrument est grand, plus le son est grave ; plus l’instrument est petit, plus le son est aigu. > les instruments à cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses et harpe) > les instruments à vent : les bois (flûtes, hautbois clarinettes, bassons) les cuivres (trompettes, cors, trombones, tuba)
> les percussions (timbales, tambour, grosse caisse…)
1) Famille des cordes
A. Cordes frottées
Violons, altos, violoncelles et contrebasses
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Matériaux :
Caisse et touche : bois
Cordes : nylon et métal
Archet : bois et crins de cheval
Comment ça marche ?
tous les instruments à cordes sont munis de quatre cordes ; c’est la vibration des cordes qui produit le son. L’instrument est creux, ce qui
permet au son de se libérer et de s’amplifier l’instrumentiste peut produire le son de deux façons, soit en frottant un archet
tendu de crins de cheval sur les cordes, soit en les pinçant avec ses doigts, les pizzicati ;
plus l’instrument est volumineux, plus il produit un son grave – les violons donnent les sons les plus aigus, et les contrebasses les plus graves ;
les instruments à cordes se composent de nombreuses pièces de bois assemblées et collées avec soin, puis recouvertes de plusieurs couches de vernis ; aucun clou ni rivet n’est utilisé. L’archet est fait de centaines de crins de cheval. La famille des cordes est la plus grande de l’orchestre.
Eckhard Rudolph, contrebassiste Franck Della Valle, violoniste
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B. Cordes pincées
La harpe
La harpe prend ses origines dans
l’antiquité. Instrument de musique à
cordes pincées de forme le plus souvent
triangulaire ou arquée muni de cordes
tendues de longueurs variables
décroissantes, dont les plus courtes
donnent les notes les plus aiguës. Elle
possède 47 cordes et 7 pédales qui
permettent de rehausser chaque note de
½ ton ou d’un ton. On ne la trouve pas
systématiquement dans l’orchestre.
Dans l’Histoire de Babar, l’Orchestre de chambre de Paris compte parmi ses
instruments à cordes :
15 violons (8 premiers violons, 7 seconds violons) 6 altos 5 violoncelles 3 contrebasses 1 harpe
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2) Famille des vents
a. Bois
Flûtes, hautbois, clarinettes et bassons
Bec de clarinette avec son anche Anche double
Le hautbois, instrument de référence qui donne
l’accord pour tous les instruments de l’orchestre
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Matériau :
Corps : bois (ébène le plus souvent)
Un tuyau qui possède des trous que l’on bouche et débouche (directement
avec les doigts ou par l’intermédiaire de clés). Comme pour les cordes, plus
l’instrument est grand, plus il est grave
Clés : métal
Anche : Roseau
Comment ça marche ?
les instruments à vent sont essentiellement des tubes percés de trous. Le
musicien souffle dans le tube tout en bouchant certains trous pour produire
différentes notes;
le musicien souffle de plusieurs manières : soit directement dans le trou (la
flûte traversière), soit dans une anche simple (la clarinette), soit dans une
anche double (le hautbois et le basson) ;
beaucoup d’instruments à vent sont munis d’une anche, qui est une languette
de jonc. Une fois introduite dans le bec de l’instrument, elle vibre sous le
souffle du musicien ;
la plupart des instruments à vent sont en bois, le plus souvent en ébène, à
part la flûte traversière qui est presque toujours en argent ;
le piccolo (petite flûte traversière), la clarinette basse, le cor anglais et le
contrebasson sont aussi de la famille des bois ;
les flûtes créent les notes les plus aiguës et les bassons les plus graves.
Marina Chamot-Leguay, flûtiste
Fany Maselli, bassoniste Fany Maselli, bassoniste
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Flûte traversière
La flûte est en métal ; elle fait pourtant partie de la famille des bois car jusqu’à la fin
du XIXème siècle, elle était en bois.
Dans l’Histoire de Babar, l’Orchestre de chambre de Paris compte parmi ses bois :
2 flûtes traversières dont 1 joue le piccolo 2 hautbois dont 1 joue le cor anglais 2 clarinettes dont un joue la clarinette basse 2 bassons dont un joue le contrebasson
b. Cuivres
Trompettes, cors, trombones et tubas
Matériau :
Corps : cuivre
Clés et piston : cuivre
Embouchure : cuivre
Gilles Bertocchi, corniste et Jean-Michel Ricquebourg, trompettiste
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Comment ça marche ?
les cuivres sont les instruments les plus retentissants de l’orchestre ; ils sont formés de tubes métalliques jaune, recourbés, de différentes tailles,
qui se terminent par une embouchure à une extrémité et un pavillon évasé à l’autre ;
le son est produit par la vibration des lèvres du musicien quand il souffle dans l’embouchure ;
les cuivres sont munis de pistons que les instrumentistes pressent et relâchent alternativement pour varier le son et produire différentes notes ;
les trompettistes, les joueurs de trombone et de tuba utilisent parfois une sourdine, insérée dans le pavillon de l’instrument, pour obtenir un son plus feutré ; les cornistes peuvent en faire autant en se servant de leur main.
Dans l’Histoire de Babar, l’Orchestre de chambre de Paris compte parmi ses cuivres:
2 cors 2 trompettes 1 trombone 1 tuba
3) Famille des percussions
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Matériau
Corps : bois, peau, métal Baguettes : coton, feutre, bois, liège, éponge
Quel est le rôle des percussions dans l’orchestre ?
marquer le rythme ponctuer les mélodies pour leur donner plus d’ampleur créer des effets dramatiques
Le triangle Les cymbales
Comment ça marche ?
les instruments à percussion sont fabriqués dans des matériaux qui offrent naturellement une bonne résonance, comme le cuir, le bois et le métal ;
il faut frapper l’instrument, parfois à l’aide de baguettes de différentes tailles, pour produire un son ;
les percussions apportent du rythme et du caractère à l’orchestre ; la tonalité des timbales peut être modifiée en ajustant la tension de la peau,
soit en resserrant ou en desserrant les vis fixées sur le bassin, soit en utilisant la pédale.
La Grosse Caisse Les Timbales La Caisse claire
Le Triangle
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Dans L’Histoire de Babar, l’Orchestre de chambre de Paris compte deux
percussionnistes qui jouent plusieurs sortes d’instruments : timbales, grosse caisse,
cymbales, caisse claire, tambour, triangle, fouet, tambour de basque, klaxon, sifflet à
roulette.
La disposition de l’orchestre
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Relation texte / musique
Poulenc illustre musicalement les divers épisodes du texte raconté par le récitant. Chaque moment musical est tout à la fois : illustration, paraphrase, commentaire et prolongement du texte. Exemple 1 : « Dans la grande forêt un petit éléphant est né. Il s’appelle Babar. Sa maman l’aime beaucoup. Pour l’endormir, elle le berce avec sa trompe, en chantant tout doucement. » Tempo : très modéré Nuance : double piano Le thème est joué en alternance par les instruments en bois (clarinettes, bassons, flûtes et hautbois), le cor (avec une sourdine pour étouffer le son) et les instruments à cordes aigus (violons et altos). Il est mélancolique comme une berceuse. L’accompagnement est joué en pizzicato* par les instruments à cordes graves (violoncelles et contrebasses) pour signifier le balancement du hamac. Exemple 2 : « Tous les jours il se promène en auto. C’est la vieille dame qui lui a acheté. Elle lui donne tout ce qu’il veut. » Tempo : au pas Nuance : forte La mélodie est jouée par le basson, décrivant la voiture qui avance tranquillement dans la campagne. Les percussions imitent le bruit du klaxon. Exemple 3 : « Pourtant Babar n’est pas tout à fait heureux, car il ne peut plus jouer dans la grande forêt avec ses petits cousins et ses amis les singes. Souvent, à la fenêtre, il rêve en pensant à son enfance et pleure en se rappelant sa maman. » Tempo : moderato1 Nuance : piano Poulenc reprend la mélodie du premier extrait (Babar bercé par sa maman). La mélodie est jouée par la trompette avec sourdine, puis reprise par la clarinette et les violons. Exemple 4 : « Ensuite il les emmène chez le pâtissier manger de bons gâteaux. » Tempo : animato Nuance : forte Avec la musique de Poulenc nous avons l’impression d’être dans un salon de thé anglais. La musique est dansante (trois temps comme une valse). Le violon est solo.
1 * Cf Abécédaire page 25
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Compréhension du texte
>Lire avec les enfants Histoire de Babar, le petit éléphant en Livres-disques
album-CD version musicale piano / collection Contes musicaux / texte & Illustrations Jean de
Brunhoff - musique Francis Poulenc - récitante Natalie Dessay – piano Shani Diluka.
> à écouter: http://vimeo.com/69168510
> Petit quizz de vérification de la compréhension
1. Comment se prénomme la femme de Babar ?
A ¡ Céleste
B ¡ Isabelle
C ¡ Flore
D ¡ Pom
2. De quelle couleur est le costume que porte habituellement Babar ?
A ¡ Noir
B ¡ Rouge
C ¡ Vert
D ¡ Blanc
3. Comment s’appelle le petit éléphant cousin de Babar ?
A ¡ Zéphir
B ¡ Alexandre
C ¡ Arthur
D ¡ Pom
4. Quel est le nom de la ville fondée par Babar ?
A ¡ Babarville
B ¡ Eléphantoville
C ¡ Pachyderville
D ¡ Célesteville
5. Quel conseiller de Babar est le plus vieux des
éléphants ?
A ¡ Cyrius
B ¡ Cornélius
C ¡ Sévérius
D ¡ Stradivarius
6. Qui a dessiné le premier album des aventures de Babar ?
A ¡ Cécile de Brunhoff
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B ¡ Jean de Brunhoff
C ¡ Franquin
D ¡ Benjamin Rabier
> Imaginer et dessiner avec les enfants une ville avec leurs propres lois, droits et devoirs,
les habitations… à l’image de Célesteville.
> Voyage en Afrique : partir à la rencontre du pays de Babar et des éléphants en général
grâce à la lecture de contes mettant en scène des pachydermes tels que : L’éléphant et moi
de Mario Ramos, Pof l’éléphant d’Edouard Mance.
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Abécédaire musical
Accord : superposition de trois sons ou plus, selon des règles déterminées.
Archet : utilisé pour jouer les instruments de musique à cordes frottées, un archet
est une baguette de bois sur laquelle est fixée une mèche de crins. C’est le
frottement des crins sur des cordes tendues qui crée une vibration, un son, amplifié
par le corps d’instruments comme le violon, le violoncelle, l’alto, la contrebasse.
Baguette : petit bâton utilisé par le chef d'orchestre pour battre la mesure et diriger
les musiciens.
Cadence : passage brillant situé d’ordinaire avant la fin d’un morceau, dans lequel le
soliste* peut donner libre cours à sa virtuosité.
Canon : technique qui consiste à faire jouer, en décalé, plusieurs voix identiques.
Concerto : œuvre musicale dans laquelle un ou plusieurs solistes* dialoguent avec
l’orchestre.
Conservatoire : lieu, organisation, destinée à sauvegarder et promouvoir
l’enseignement de la musique, la danse, le théâtre.
Compositeur : musicien qui écrit de la musique. Beaucoup de compositeurs sont
également jouent aussi d’un instrument. Parmi les plus célèbres on peut citer Mozart,
Beethoven, Chopin, Debussy…
Danse : art corporel constitué d'une suite de mouvements ordonnés et rythmés par de la musique.
Fanfare : orchestre formé exclusivement d'instruments à vent et de percussions. La fanfare désigne également un morceau court pour cuivres, marquant le début d'une cérémonie ou d'une partie de chasse.
Glissando : procédé qui consiste à faire entendre très rapidement tous les sons
compris entre deux notes*.
Harmonie : par opposition à la mélodie, c'est l'art de combiner les sons entre eux
dans la dimension verticale de l'espace. Le mot « harmonie » désigne
traditionnellement la troisième composante de la musique — les deux premières
étant respectivement le rythme et la mélodie, la quatrième étant le timbre.
Interlude : petite pièce instrumentale jouée entre deux morceaux plus considérables
pour servir de transition.
Jazz : genre de musique qui apparaît autour de 1915, combinaison de la musique
chantée par les esclaves noirs et de la culture apportée en Amérique par les
Européens.
Livret : texte servant de support à la musique d'un opéra.
Menuet : danse majestueuse à 3 temps apparue à la cour de Louis XIV et utilisée
dans les symphonies*, concertos* et quatuors* à cordes, qui apporte une légère
détente entre le mouvement lent et le finale.
Fany Maselli, bassoniste
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Musique de chambre : ensemble des œuvres écrites pour petites formations de 2 à
10 instruments.
Note : son musical dont la hauteur et la durée sont définies.
Opéra : drame chanté qui allie la musique, le chant, le drame et parfois la danse.
Oratorio : œuvre vocale pour chœur, voix solistes et orchestre qui raconte une
histoire à thème généralement religieux.
Partition : support sur lequel le compositeur écrit sa musique, lue ensuite par les
musiciens.
Pizzicato : technique utilisée par les instruments à cordes frottés, par la guitare et la harpe. Cela consiste à pincer les cordes avec les doigts de la main droite au lieu d’utiliser l’archet.
Quatuor : ensemble composé de quatre musiciens. Le quatuor à cordes est
composé de 2 violons, 1 alto et 1 violoncelle.
Récital : concert donné par un soliste.
Soliste : interprète qui assure seul la réalisation d'une partie musicale dans un
ensemble musical.
Sonate : œuvre jouée par opposition à une pièce chantée, pour un ou deux
instruments.
Sourdine : accessoire musical qui sert à changer le timbre et/ou la puissance sonore
d’un instrument de musique.
Symphonie : musique pour ensemble, apparue vers 1740 pour mettre en valeur les
capacités de l’orchestre élargi de la cour de Mannheim.
Tempo : rapidité d’exécution d’une pièce musicale, indiquée sur la partition* soit par
des précisions métronomiques, soit par la désignation de mouvements.
En voici quelques-uns, du plus lent au plus rapide :
Largo : indication de tempo, lent et ample.
Adagio : signifie « doucement », « lentement » en italien.
Andante : mouvement ou pièce d’allure détendue.
Allegro : de l’italien gai, indication de tempo et titre pour certains mouvements
rapides ; l’« allegretto » est un peu moins rapide.
Tonalité : système musical qui établit un équilibre en donnant aux notes* une
hiérarchie entre elles par rapport à une note de référence, la tonique.
Unisson : son unique. Lorsque plusieurs instruments font entendre la même note ensemble, on dit qu'ils jouent à l'unisson.
Valse : genre musical écrit à trois temps, associé au départ à la danse du même
nom.
Xylophone : instrument à percussion constitué par une rangée de lames en bois, la
qualité du son dépendant du matériau utilisé.
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Votre avis nous intéresse !
Afin d’établir un suivi et de répondre à vos attentes ainsi qu’à celles de vos élèves
lors des activités éducatives de l’Orchestre de chambre de Paris, nous vous invitons
à répondre à ce questionnaire.
Questionnaire enseignant
Activité éducative suivie :….………………………………………………………………
Établissement scolaire :……………………………………………………………………
Classe de ………… de Mme / M …………….………………., le……………………..
Comment avez-vous eu connaissance des activités éducatives proposées par l’Orchestre de chambre de Paris ?
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…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Aviez-vous assisté à d’autres activités musicales auparavant ? si oui, dans quel cadre ?
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…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………
Comment la venue des élèves à cette activité vient-elle s’inscrire dans votre programme général d’enseignement ?
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Avez-vous effectué une préparation avec vos élèves ? Si oui, laquelle ? …………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………
Avez-vous organisé un suivi après l’activité musicale ? …………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Qu’apporte selon vous cette expérience à vos élèves ? …………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Quels ont été pour vous les points forts ou les faiblesses de cette activité ? …………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Avez-vous d’autres remarques à formuler concernant l’organisation? …………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Merci pour votre participation.
Afin d’établir un suivi après la représentation, les réactions de vos élèves nous
intéressent, que ce soit sous forme de commentaires (avec le prénom et l’âge de
l’élève) ou de dessins.
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Contact
Amélie Eblé
Chargée des actions culturelles et éducatives
Tél : 01 41 05 72 46
Orchestre de chambre de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Textes :
Avec l’aimable autorisation de l’Orchestre de Poitou-Charentes
Photos :
Pages 6 et 7 © D.R. Page 8 © Edouard Caupeil (seconde photo)
Pages 8 à 18 © Jean-Baptiste Millot