dans les établissements
de santé et les établissements
médico-sociaux.
L'hygiène
bucco-dento-prothétique
Groupe de travail
Mme BressandDr ColinDr FloretMlle JeunierMr MelineMme SavoyeMme Tissot
- cadre de santé hygiéniste - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole - pharmacien hospitalier - Hôpital local - Ornans - médecin en hygiène - RFCLIN* - Besançon
- infirmière en psychiatrie - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole - infirmier hygiéniste - Association hospitalière de Franche-Comté - Saint-Rémy
- infirmière hygiéniste - Centre de long séjour de Bellevaux - Besançon - infirmière hygiéniste - RFCLIN - Besançon
* RFCLIN : Réseau Franc-Comtois de Lutte contre les Infections Nosocomiales
Comité de relectureDr Andre Dr Bonin Mme Jego Dr Lheritier Dr Rachidi-Berjamy Dr Leroy Dr Talon
- chirurgien dentiste - Centre de long séjour Bellevaux - Besançon- gériatre - Centre de long séjour Bellevaux - Besançon
- diététicienne - Centre hospitalier universitaire de Besançon- chirurgien dentiste - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole
- gériatre - Centre de long séjour Jacques Weinman - Avanne-Aveney- infectiologue - RFCLIN - Besançon- pharmacien biologiste - coordinateur du RFCLIN - Besançon
Mlle PrudhonMme Muraccioli
- cellule communication, infographie - CHU de Besançon - chargée de communication - CHU de Besançon
Remerciements
Illustration, conception graphique
Sommaire
Justification du projet.................................................................................4
Objectifs....................................................................................................5
Réglementation......................................................................................5
Rappels physiologiques.............................................................................6
Les maladies bucco-dento-prothétiques............................................8
L'hygiène bucco-dento-prothétique....................................................10
Les matériels et produits..........................................................................11
Bibliographie...................................................................................13
Annexe..........................................................................................14
Fiches pratiques..........................................................................................15
Mme Tiradon, diététicienne au Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie pour sa collaboration à l'écriture du document.
Groupe de travail
Mme BressandDr ColinDr FloretMlle JeunierMr MelineMme SavoyeMme Tissot
- cadre de santé hygiéniste - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole - pharmacien hospitalier - Hôpital local - Ornans - médecin en hygiène - RFCLIN* - Besançon
- infirmière en psychiatrie - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole - infirmier hygiéniste - Association hospitalière de Franche-Comté - Saint-Rémy
- infirmière hygiéniste - Centre de long séjour de Bellevaux - Besançon - infirmière hygiéniste - RFCLIN - Besançon
* RFCLIN : Réseau Franc-Comtois de Lutte contre les Infections Nosocomiales
Comité de relectureDr Andre Dr Bonin Mme Jego Dr Lheritier Dr Rachidi-Berjamy Dr Leroy Dr Talon
- chirurgien dentiste - Centre de long séjour Bellevaux - Besançon- gériatre - Centre de long séjour Bellevaux - Besançon
- diététicienne - Centre hospitalier universitaire de Besançon- chirurgien dentiste - Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Dole
- gériatre - Centre de long séjour Jacques Weinman - Avanne-Aveney- infectiologue - RFCLIN - Besançon- pharmacien biologiste - coordinateur du RFCLIN - Besançon
Mlle PrudhonMme Muraccioli
- cellule communication, infographie - CHU de Besançon - chargée de communication - CHU de Besançon
Remerciements
Illustration, conception graphique
Sommaire
Justification du projet.................................................................................4
Objectifs....................................................................................................5
Réglementation......................................................................................5
Rappels physiologiques.............................................................................6
Les maladies bucco-dento-prothétiques............................................8
L'hygiène bucco-dento-prothétique....................................................10
Les matériels et produits..........................................................................11
Bibliographie...................................................................................13
Annexe..........................................................................................14
Fiches pratiques..........................................................................................15
Mme Tiradon, diététicienne au Centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie pour sa collaboration à l'écriture du document.
Justification du projet
La cavité buccale assure plusieurs fonctions : mastication, déglutition, phonation et esthétique du visage, que le respect des bonnes pratiques d'hygiène bucco-dento-prothétique permet de garantir [1].Malgré les nombreux messages de prévention et les multiples campagnes d'éducation à la santé destinés à promouvoir la bonne santé bucco-dentaire réalisés depuis de nombreuses années par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), l'hygiène bucco-dentaire de la population française demeure insuffisante [2, 3]. Cette problématique n'épargne aucun âge de la vie. La prévalence des pathologies bucco-dentaires est élevée chez les personnes âgées [4]. L'amélioration de la santé bucco-dentaire dans cette population participe à la préservation de l'image corporelle et au sentiment de dignité de la personne. A côté de l'aspect esthétique, l'amélioration de la santé bucco-dentaire vise à préserver ou à rétablir un état nutritionnel satisfaisant pour conserver une autonomie fonctionnelle, prévenir les maladies chroniques et plus globalement maintenir une qualité de vie optimale [4-6]. Toutefois, si l'édentation a des conséquences sur la santé, l'appareillage par des prothèses peut également être source de maladie lorsque la surveillance fait défaut. Le rôle du chirurgien dentiste apparaît donc éminemment important pour veiller à ce que les personnes âgées conservent, le plus longtemps possible, une occlusion fonctionnelle [3, 5]. D'ailleurs, la loi de Santé Publique du 9 août 2004 prévoit de réduire les affections bucco-dentaires et de diminuer de 10 % la proportion d'adultes de plus de 65 ans présentant une édentation totale. Pour les plus jeunes, les préoccupations sont similaires. Même si la tendance globale apparaît favorable avec une diminution notable des atteintes des dents, les besoins en soins sont jugés encore beaucoup trop élevés qu'il s'agisse des dents temporaires ou des dents permanentes. Le travail d'éducation à la santé bucco-dentaire reste donc indispensable.
Certaines de ces populations jeunes ou plus âgées institutionnalisées apparaissent particulièrement vulnérables [4]. Les déterminants sont multiples. Certaines pathologies sous-jacentes (trouble du comportement, maladie d'Alzheimer, pathologies psychotiques…) et certains traitements médicamenteux exposent aux maladies bucco-dentaires [7, 8]. Aux déterminants intrinsèques des personnes prises en charge, s'ajoutent le faible taux d'encadrement, le manque de formation, la méconnaissance des soignants sur l'importance que revêt une bonne hygiène bucco-dentaire, l'absence de moyens matériels et/ou le manque de temps qui sont autant de facteurs qui conduisent souvent à négliger ce soin ou en tout cas à ne pas le prioriser dans le cadre de la prise en charge des patients/résidents [8, 9].
De nombreux efforts sont donc à consentir pour promouvoir les bonnes pratiques d'hygiène bucco-dento-prothétique en établissements de santé et médico-sociaux dans une démarche d'amélioration globale de la qualité des soins. Cette démarche s'inscrit dans une prise en charge pluri-disciplinaire. En effet, l'hygiène bucco-dento-prothétique nécessite une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée, un brossage bucco-dento-prothétique et un suivi odontologique réguliers [2, 3, 10]. Ainsi, les chirurgiens dentistes, médecins, nutritionnistes et diététiciens sont des alliés de cette politique de prévention [2, 3, 10, 11]. De la même manière, l'implication des personnels soignants, des familles et des patients notamment dans les secteurs psychiatrique, gériatrique ou soins de longue durée est également incontournable [5]. Tout d'abord, l'hygiène bucco-dentaire mérite d'être remise au centre du soin. La toilette buccale pour tous les patients/résidents relève du rôle propre de l'infirmier(e) en collaboration avec les aides-soignants et doit être distinguée des soins de bouche thérapeutiques qui nécessitent une prescription médicale [1, 12]. Dans cette optique, ce guide a été élaboré afin de mettre à disposition des professionnels de santé des fiches opérationnelles volontairement simples et pratiques pour mettre en œuvre ou adapter au mieux les bonnes pratiques en matière d'hygiène bucco-dento-prothétique dans les établissements de santé et établissements médico-sociaux.
Objectifs
Objectif principal
Le RFCLIN a réuni un groupe de travail pluridisciplinaire afin de proposer des recommandations utiles et opérationnelles pour la pratique de l'hygiène bucco-dento-prothétique. Ce document s'adresse aux soignants médicaux et paramédicaux de ces structures quelque soit l'âge des patients/résidents accueillis.
Objectifs secondaires
Mettre à disposition :des informations théoriques sur l'hygiène bucco-dento-prothétique ;des fiches pratiques concernant l'hygiène bucco-dento-prothétique ;des outils d'évaluation :
- de l'état bucco-dento-prothétique des patients/résidents,- des pratiques de l'hygiène bucco-dento-prothétique.
Loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique.
Décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du code de la santé publique et modifiant certaines dispositions de ce code.
Arrêté du 25 janvier 2005 relatif aux modalités d'organisation de la validation des acquis de l'expérience pour l'obtention du diplôme professionnel d'aide-soignant.
Réglementation
4 5
Justification du projet
La cavité buccale assure plusieurs fonctions : mastication, déglutition, phonation et esthétique du visage, que le respect des bonnes pratiques d'hygiène bucco-dento-prothétique permet de garantir [1].Malgré les nombreux messages de prévention et les multiples campagnes d'éducation à la santé destinés à promouvoir la bonne santé bucco-dentaire réalisés depuis de nombreuses années par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), l'hygiène bucco-dentaire de la population française demeure insuffisante [2, 3]. Cette problématique n'épargne aucun âge de la vie. La prévalence des pathologies bucco-dentaires est élevée chez les personnes âgées [4]. L'amélioration de la santé bucco-dentaire dans cette population participe à la préservation de l'image corporelle et au sentiment de dignité de la personne. A côté de l'aspect esthétique, l'amélioration de la santé bucco-dentaire vise à préserver ou à rétablir un état nutritionnel satisfaisant pour conserver une autonomie fonctionnelle, prévenir les maladies chroniques et plus globalement maintenir une qualité de vie optimale [4-6]. Toutefois, si l'édentation a des conséquences sur la santé, l'appareillage par des prothèses peut également être source de maladie lorsque la surveillance fait défaut. Le rôle du chirurgien dentiste apparaît donc éminemment important pour veiller à ce que les personnes âgées conservent, le plus longtemps possible, une occlusion fonctionnelle [3, 5]. D'ailleurs, la loi de Santé Publique du 9 août 2004 prévoit de réduire les affections bucco-dentaires et de diminuer de 10 % la proportion d'adultes de plus de 65 ans présentant une édentation totale. Pour les plus jeunes, les préoccupations sont similaires. Même si la tendance globale apparaît favorable avec une diminution notable des atteintes des dents, les besoins en soins sont jugés encore beaucoup trop élevés qu'il s'agisse des dents temporaires ou des dents permanentes. Le travail d'éducation à la santé bucco-dentaire reste donc indispensable.
Certaines de ces populations jeunes ou plus âgées institutionnalisées apparaissent particulièrement vulnérables [4]. Les déterminants sont multiples. Certaines pathologies sous-jacentes (trouble du comportement, maladie d'Alzheimer, pathologies psychotiques…) et certains traitements médicamenteux exposent aux maladies bucco-dentaires [7, 8]. Aux déterminants intrinsèques des personnes prises en charge, s'ajoutent le faible taux d'encadrement, le manque de formation, la méconnaissance des soignants sur l'importance que revêt une bonne hygiène bucco-dentaire, l'absence de moyens matériels et/ou le manque de temps qui sont autant de facteurs qui conduisent souvent à négliger ce soin ou en tout cas à ne pas le prioriser dans le cadre de la prise en charge des patients/résidents [8, 9].
De nombreux efforts sont donc à consentir pour promouvoir les bonnes pratiques d'hygiène bucco-dento-prothétique en établissements de santé et médico-sociaux dans une démarche d'amélioration globale de la qualité des soins. Cette démarche s'inscrit dans une prise en charge pluri-disciplinaire. En effet, l'hygiène bucco-dento-prothétique nécessite une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée, un brossage bucco-dento-prothétique et un suivi odontologique réguliers [2, 3, 10]. Ainsi, les chirurgiens dentistes, médecins, nutritionnistes et diététiciens sont des alliés de cette politique de prévention [2, 3, 10, 11]. De la même manière, l'implication des personnels soignants, des familles et des patients notamment dans les secteurs psychiatrique, gériatrique ou soins de longue durée est également incontournable [5]. Tout d'abord, l'hygiène bucco-dentaire mérite d'être remise au centre du soin. La toilette buccale pour tous les patients/résidents relève du rôle propre de l'infirmier(e) en collaboration avec les aides-soignants et doit être distinguée des soins de bouche thérapeutiques qui nécessitent une prescription médicale [1, 12]. Dans cette optique, ce guide a été élaboré afin de mettre à disposition des professionnels de santé des fiches opérationnelles volontairement simples et pratiques pour mettre en œuvre ou adapter au mieux les bonnes pratiques en matière d'hygiène bucco-dento-prothétique dans les établissements de santé et établissements médico-sociaux.
Objectifs
Objectif principal
Le RFCLIN a réuni un groupe de travail pluridisciplinaire afin de proposer des recommandations utiles et opérationnelles pour la pratique de l'hygiène bucco-dento-prothétique. Ce document s'adresse aux soignants médicaux et paramédicaux de ces structures quelque soit l'âge des patients/résidents accueillis.
Objectifs secondaires
Mettre à disposition :des informations théoriques sur l'hygiène bucco-dento-prothétique ;des fiches pratiques concernant l'hygiène bucco-dento-prothétique ;des outils d'évaluation :
- de l'état bucco-dento-prothétique des patients/résidents,- des pratiques de l'hygiène bucco-dento-prothétique.
Loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique.
Décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du code de la santé publique et modifiant certaines dispositions de ce code.
Arrêté du 25 janvier 2005 relatif aux modalités d'organisation de la validation des acquis de l'expérience pour l'obtention du diplôme professionnel d'aide-soignant.
Réglementation
4 5
Rappels physiologiques
La dent
Anatomie
La dent, constituée de tissu vivant, est implantée sur le rebord alvéolaire du maxillaire (mâchoire supérieure) et de la mandibule (mâchoire inférieure) formant l'arcade dentaire. La dent est constituée de trois parties :
la couronne est la partie visible de la dent. La couronne est recouverte d'émail (tissu dur minéralisé) et, en dessous, de dentine. Au centre de la couronne, constituée de vaisseaux et de nerfs (rameaux vasculo-nerveux) se trouve la pulpe dentaire ;la racine est la partie invisible de la dent qui assure l'articulation avec l'os alvéolaire du maxillaire et de la mandibule par l'intermédiaire du ligament alvéolo-dentaire. La dentine est recouverte au niveau de la racine par le cément, tissu minéralisé ; le collet sépare la couronne de la racine au niveau de la gencive (figure 1) [13] .
émail
dentine
gencive
os alvéolaire
pulpe dentaire
cément
ligament alvéolodentaire
Figure 1 : coupe transversale schématique d'une dent
Fonctions
Trois grandes fonctions sont assurées par les dents [14, 15] :
Alimentation
Grâce à leur rôle spécifique, les dents interviennent dans la première étape de la digestion : les incisives coupent, les canines déchiquettent, les prémolaires broient, les molaires broient et mastiquent les aliments.
Esthétique du visage
Grâce au rôle de soutien des tissus que sont les lèvres et les joues, les dents participent à l'esthétique du visage.
Phonation
Grâce au rôle d'appui à la langue pour la prononciation de toutes les syllabes, les dents jouent un r ô l e i m p o r t a n t d a n s l a prononciation des sons.
La gencive
Anatomie
Fonction
La salive
Physiologie
Fonctions
à la diction :
à la digestion :
de protection :
L'écosystème buccal
La gencive est une muqueuse épaisse, très vascularisée, recouvrant l'os alvéolaire et la racine des dents.
Elle a pour rôle de protéger le tissu de soutien de la dent de l'invasion bactérienne.
La salive est produite par les glandes salivaires principales (parotides, sublinguales et sous maxillaires) et des glandes salivaires accessoires situées dans la muqueuse de la bouche. Elle se compose d'un mélange d'eau, de protéines (enzymes), d'électrolytes et de sels minéraux. La production de salive est un phénomène réflexe. Le débit salivaire est en condition normale de 500 à 1500 ml/jour.
Le flux salivaire participe :
la salive lubrifie les surfaces muqueuses et dentaires et permet de s'exprimer en toute facilité ;
mélangée aux aliments, la salive assure un rôle d’humidification qui complète l’action des dents en donnant aux aliments une consistance de pâte molle : le bol alimentaire, c'est-à-dire une sorte de boulette qui glissera facilement dans l'œsophage. Parallèlement, l'action chimique de la salive transforme certains composants des aliments pour les rendre plus facilement assimilables par notre organisme. La salive participe ainsi à la prédigestion des aliments ;
grâce à ses propriétés anti-bactériennes qui limitent la prolifération bactérienne, la salive participe activement à l'équilibre et à la protection de la cavité bucco- dentaire [1].
Physiologiquement, la cavité buccale représente donc un environnement varié et complexe qui héberge une flore commensale en équilibre, des dents, de la salive et des muqueuses habillant les surfaces internes des joues au sein de laquelle tout déséquilibre pourra exposer la personne à des maladies bucco-dentaires [1].
6 7
Rappels physiologiques
La dent
Anatomie
La dent, constituée de tissu vivant, est implantée sur le rebord alvéolaire du maxillaire (mâchoire supérieure) et de la mandibule (mâchoire inférieure) formant l'arcade dentaire. La dent est constituée de trois parties :
la couronne est la partie visible de la dent. La couronne est recouverte d'émail (tissu dur minéralisé) et, en dessous, de dentine. Au centre de la couronne, constituée de vaisseaux et de nerfs (rameaux vasculo-nerveux) se trouve la pulpe dentaire ;la racine est la partie invisible de la dent qui assure l'articulation avec l'os alvéolaire du maxillaire et de la mandibule par l'intermédiaire du ligament alvéolo-dentaire. La dentine est recouverte au niveau de la racine par le cément, tissu minéralisé ; le collet sépare la couronne de la racine au niveau de la gencive (figure 1) [13] .
émail
dentine
gencive
os alvéolaire
pulpe dentaire
cément
ligament alvéolodentaire
Figure 1 : coupe transversale schématique d'une dent
Fonctions
Trois grandes fonctions sont assurées par les dents [14, 15] :
Alimentation
Grâce à leur rôle spécifique, les dents interviennent dans la première étape de la digestion : les incisives coupent, les canines déchiquettent, les prémolaires broient, les molaires broient et mastiquent les aliments.
Esthétique du visage
Grâce au rôle de soutien des tissus que sont les lèvres et les joues, les dents participent à l'esthétique du visage.
Phonation
Grâce au rôle d'appui à la langue pour la prononciation de toutes les syllabes, les dents jouent un r ô l e i m p o r t a n t d a n s l a prononciation des sons.
La gencive
Anatomie
Fonction
La salive
Physiologie
Fonctions
à la diction :
à la digestion :
de protection :
L'écosystème buccal
La gencive est une muqueuse épaisse, très vascularisée, recouvrant l'os alvéolaire et la racine des dents.
Elle a pour rôle de protéger le tissu de soutien de la dent de l'invasion bactérienne.
La salive est produite par les glandes salivaires principales (parotides, sublinguales et sous maxillaires) et des glandes salivaires accessoires situées dans la muqueuse de la bouche. Elle se compose d'un mélange d'eau, de protéines (enzymes), d'électrolytes et de sels minéraux. La production de salive est un phénomène réflexe. Le débit salivaire est en condition normale de 500 à 1500 ml/jour.
Le flux salivaire participe :
la salive lubrifie les surfaces muqueuses et dentaires et permet de s'exprimer en toute facilité ;
mélangée aux aliments, la salive assure un rôle d’humidification qui complète l’action des dents en donnant aux aliments une consistance de pâte molle : le bol alimentaire, c'est-à-dire une sorte de boulette qui glissera facilement dans l'œsophage. Parallèlement, l'action chimique de la salive transforme certains composants des aliments pour les rendre plus facilement assimilables par notre organisme. La salive participe ainsi à la prédigestion des aliments ;
grâce à ses propriétés anti-bactériennes qui limitent la prolifération bactérienne, la salive participe activement à l'équilibre et à la protection de la cavité bucco- dentaire [1].
Physiologiquement, la cavité buccale représente donc un environnement varié et complexe qui héberge une flore commensale en équilibre, des dents, de la salive et des muqueuses habillant les surfaces internes des joues au sein de laquelle tout déséquilibre pourra exposer la personne à des maladies bucco-dentaires [1].
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Les maladies bucco-dento-prothétiques
Les précurseurs des maladies bucco-dento-prothétiques : la plaque dentaire et le tartre
La plaque dentaire
Le tartre
La plaque dentaire est un film transparent qui se forme physiologiquement à la surface des dents et des muqueuses après les repas [2, 14, 15]. Ce film se compose de salive, de bactéries et de débris alimentaires. L'examen physique de la plaque dentaire renseigne sur la qualité de la pratique d'hygiène bucco-dentaire des patients :
l'absence de plaque confirme une bonne pratique d'hygiène bucco-dentaire du patient ;une plaque peu étendue signifie que le patient se brosse les dents trop rapidement, mal (mauvaise technique) ou de façon irrégulière ;une plaque très étendue sera le signe d'un manque quasi total d'hygiène.
C'est l'accumulation de la plaque dentaire non éliminée par un brossage des dents soigneux et régulier qui se minéralise et se transforme en tartre, et qui participe ainsi à la genèse des maladies de la bouche.
Le tartre est une plaque dentaire minéralisée à la surface des dents les rendant rugueuses. Il s'auto-entretient. Plus il y a de tartre, plus la plaque dentaire devient difficile à éliminer. Le tartre est à la base de toutes les maladies parodontales. La présence de tartre renseigne donc sur l'état parodontal et l'hygiène d'un patient.
Les maladies bucco-dento-prothétiques
La carie
Définition La carie survient lorsque les bactéries de la plaque dentaire sécrètent des enzymes qui transforment les sucres des aliments en acides qui altèrent et déminéralisent les tissus durs de la dent (émail, dentine). A l'origine de formation de cavités dans la dent, la carie peut entraîner la destruction progressive de celle-ci [2, 14, 15]. La carie évolue en 4 stades :I : atteinte de l'émail (non douloureux)II : atteinte de la dentine (la dent est sensible au chaud et froid)III : atteinte de la pulpe (c'est la « rage de dent »)IV : nécrose et gangrène de la pulpe : l'infection a dépassé l'extrémité de la racine, c'est l'abcès.Remarque : il n'y a ni guérison ni arrêt spontané de l'évolution d'une carie.
Souvent asymptomatique au début de sa formation, la carie devient douloureuse dés que la dentine est atteinte (stade II).
Une alimentation cariogène (riche en glucides ou acides), un terrain héréditaire et une mauvaise hygiène bucco-dentaire sont les principaux déterminants de la carie. Le pouvoir cariogène des sucres est bien connu, par ordre croissant ce sont : amidon < lactose < maltose < glucose < fructose < saccharose.
C'est une inflammation de la pulpe dentaire (nerf de la dent) qui devient rapidement douloureuse et qui survient à la suite d'une carie (stade III).
Il s’agit d’une douleur spontanée, continue, violente et mal localisée. C’est la classique “rage de dents”, réversible lorsque le traitement est rapidement mis en place.
C'est une infection purulente localisée dans les tissus parodontaux (gencives, os alvéolaire qui entourent la dent et la maintiennent en place). Il peut survenir lors de l'infection de la pulpe (au niveau de la cavité centrale de la dent) dans le cadre de l'évolution d'une carie (stade IV) ou suite à une fracture de la dent ou luxation.
C'est un gonflement localisé avec une gencive rouge, lisse, vernissée d'où du pus peut s'échapper à la pression. La dent peut être mobile et une fistule peut apparaître ainsi que des ganglions sous maxillaires.
Les maladies paradontales ou paradontopathies concernent tous les tissus de soutien des dents : gencive, ligament [14, 16]. On distingue :
la gingivite : c'est une inflammation des gencives qui deviennent rouges et enflées. Potentiellement douloureuses, les gencives saignent spontanément ou après un brossage. Non traitée, la gingivite peut évoluer en parodontite ou en gingivite ulcéro-nécrotique.la parondontite : c'est la destruction des tissus de soutien et de l'os. Leur destruction rend les dents mobiles. Lorsque la racine est mise à nue, les dents sont déchaussées. Plus graves, elle peut aboutir à la perte de dents et retentir sur tout l'organisme.
Toutes les paradontopathies présentent une composante infectieuse. Les bactéries s'accumulent à la jonction dent/gencive, entraînant des manifestations localisées et inflammatoires (gingivite) ou s'infiltrant davantage et réalisant alors une infection localisée (parodontite).
La xérostomie est une sensation subjective de sécheresse de la bouche. Elle est associée à une réduction anormale de la salive soit par diminution du flux salivaire soit par diminution de la quantité de salive produite (dénommée hyposialie) [17]. Elle peut être permanente ou temporaire. Particulièrement fréquente chez le sujet âgé, elle est souvent sous-diagnostiquée par les professionnels de santé. L'examen buccal révèle des muqueuses buccales rouges, sèches, vernissées. La langue est souvent dépapillée, la
Symptôme
Etiologie
La pulpite
Définition
Symptômes
L'abcès dentaire
Définition
Symptômes
Les parodontopathies
Définition
Etiologie
La xérostomie
Définition
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Les maladies bucco-dento-prothétiques
Les précurseurs des maladies bucco-dento-prothétiques : la plaque dentaire et le tartre
La plaque dentaire
Le tartre
La plaque dentaire est un film transparent qui se forme physiologiquement à la surface des dents et des muqueuses après les repas [2, 14, 15]. Ce film se compose de salive, de bactéries et de débris alimentaires. L'examen physique de la plaque dentaire renseigne sur la qualité de la pratique d'hygiène bucco-dentaire des patients :
l'absence de plaque confirme une bonne pratique d'hygiène bucco-dentaire du patient ;une plaque peu étendue signifie que le patient se brosse les dents trop rapidement, mal (mauvaise technique) ou de façon irrégulière ;une plaque très étendue sera le signe d'un manque quasi total d'hygiène.
C'est l'accumulation de la plaque dentaire non éliminée par un brossage des dents soigneux et régulier qui se minéralise et se transforme en tartre, et qui participe ainsi à la genèse des maladies de la bouche.
Le tartre est une plaque dentaire minéralisée à la surface des dents les rendant rugueuses. Il s'auto-entretient. Plus il y a de tartre, plus la plaque dentaire devient difficile à éliminer. Le tartre est à la base de toutes les maladies parodontales. La présence de tartre renseigne donc sur l'état parodontal et l'hygiène d'un patient.
Les maladies bucco-dento-prothétiques
La carie
Définition La carie survient lorsque les bactéries de la plaque dentaire sécrètent des enzymes qui transforment les sucres des aliments en acides qui altèrent et déminéralisent les tissus durs de la dent (émail, dentine). A l'origine de formation de cavités dans la dent, la carie peut entraîner la destruction progressive de celle-ci [2, 14, 15]. La carie évolue en 4 stades :I : atteinte de l'émail (non douloureux)II : atteinte de la dentine (la dent est sensible au chaud et froid)III : atteinte de la pulpe (c'est la « rage de dent »)IV : nécrose et gangrène de la pulpe : l'infection a dépassé l'extrémité de la racine, c'est l'abcès.Remarque : il n'y a ni guérison ni arrêt spontané de l'évolution d'une carie.
Souvent asymptomatique au début de sa formation, la carie devient douloureuse dés que la dentine est atteinte (stade II).
Une alimentation cariogène (riche en glucides ou acides), un terrain héréditaire et une mauvaise hygiène bucco-dentaire sont les principaux déterminants de la carie. Le pouvoir cariogène des sucres est bien connu, par ordre croissant ce sont : amidon < lactose < maltose < glucose < fructose < saccharose.
C'est une inflammation de la pulpe dentaire (nerf de la dent) qui devient rapidement douloureuse et qui survient à la suite d'une carie (stade III).
Il s’agit d’une douleur spontanée, continue, violente et mal localisée. C’est la classique “rage de dents”, réversible lorsque le traitement est rapidement mis en place.
C'est une infection purulente localisée dans les tissus parodontaux (gencives, os alvéolaire qui entourent la dent et la maintiennent en place). Il peut survenir lors de l'infection de la pulpe (au niveau de la cavité centrale de la dent) dans le cadre de l'évolution d'une carie (stade IV) ou suite à une fracture de la dent ou luxation.
C'est un gonflement localisé avec une gencive rouge, lisse, vernissée d'où du pus peut s'échapper à la pression. La dent peut être mobile et une fistule peut apparaître ainsi que des ganglions sous maxillaires.
Les maladies paradontales ou paradontopathies concernent tous les tissus de soutien des dents : gencive, ligament [14, 16]. On distingue :
la gingivite : c'est une inflammation des gencives qui deviennent rouges et enflées. Potentiellement douloureuses, les gencives saignent spontanément ou après un brossage. Non traitée, la gingivite peut évoluer en parodontite ou en gingivite ulcéro-nécrotique.la parondontite : c'est la destruction des tissus de soutien et de l'os. Leur destruction rend les dents mobiles. Lorsque la racine est mise à nue, les dents sont déchaussées. Plus graves, elle peut aboutir à la perte de dents et retentir sur tout l'organisme.
Toutes les paradontopathies présentent une composante infectieuse. Les bactéries s'accumulent à la jonction dent/gencive, entraînant des manifestations localisées et inflammatoires (gingivite) ou s'infiltrant davantage et réalisant alors une infection localisée (parodontite).
La xérostomie est une sensation subjective de sécheresse de la bouche. Elle est associée à une réduction anormale de la salive soit par diminution du flux salivaire soit par diminution de la quantité de salive produite (dénommée hyposialie) [17]. Elle peut être permanente ou temporaire. Particulièrement fréquente chez le sujet âgé, elle est souvent sous-diagnostiquée par les professionnels de santé. L'examen buccal révèle des muqueuses buccales rouges, sèches, vernissées. La langue est souvent dépapillée, la
Symptôme
Etiologie
La pulpite
Définition
Symptômes
L'abcès dentaire
Définition
Symptômes
Les parodontopathies
Définition
Etiologie
La xérostomie
Définition
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L'hygiène bucco-dento-prothétique
L'hygiène bucco-dento-prothétique (HBDP) est un ensemble de pratiques permettant de limiter l'apparition de la plaque dentaire qui se forme physiologiquement et en permanence à la surface des dents [2, 3, 15]. L'hygiène bucco-dento-prothétique inclut :
- dépister et corriger les déterminants des maladies bucco-dentaires (alcool, tabac, hyposialie…).
- éviter les excès de sucres : - la dégradation des sucres dans la bouche entraîne la production d'acides qui viennent « attaquer » l'émail. - éviter le grignotage :
- les sucres ingérés en dehors des repas sont plus nocifs, il convient donc de déconseiller le grignotage, - préférer les collations peu ou pas sucrées.
- bien mastiquer : - les aliments mous et collants prolongent le contact sucre/émail et limitent l'auto-nettoyage des surfaces dentaires. L'alimentation doit donc être solide et variée.
en privilégiant les dentifrices fluorés (après chaque repas pendant 3 minutes minimum) ou une toilette buccale adaptée spécifiquement à chaque état buccal.
et le cas échéant de la prothèse régulier, au minimum une fois par an, auprès d'un chirurgien dentiste. Les objectifs de ces visites sont d'éliminer tout dépôt tartrique, de dépister précocement l'apparition de caries et de maladies gingivales et rendre leur prise en charge thérapeutique plus facile, plus courte et plus efficace.
une bonne hygiène de vie :
une alimentation équilibrée, adaptée et répartie harmonieusement dans la journée :
un brossage bucco-dento-prothétique régulier et soigneux
un contrôle dentaire
L'hygiène bucco-dento-prothétique adaptée est primordiale pour maintenir le bien être des patients et résidents séjournant dans les établissements de soins et médico-sociaux. Elle devrait être appliquée quotidiennement dans le cadre de l'hygiène corporelle.
Les matériels et produits
Matériels [1, 15, 18]
Brosse à dents
Brosses à dents pédiatriques ou à petite tête
Brosses à dents électriques
Brosses à dents pour prothèse dentaire
Brossettes inter-dentaires et fil dentaire
Bâtonnets natures ou glycérinés
Boîte pour prothèse
La brosse à dents doit être adaptée à la bouche de la personne. Une brosse à dents souple est à préférer pour prendre soin des gencives. La brosse à dents est individualisée et identifiée. Les brosses sont rangées dans un endroit sec et propre après leur utilisation. Elle doit être changée tous les 3 mois ou dès que les poils s'évasent.
Il existe des brosses à dents particulières :
De petites tailles, ces brosses sont utilisées lorsque la personne n'ouvre pas complètement la bouche et permettent ainsi un minimum de brossage.
Elles sont dotées d'un mouvement oscillatoire et vibratoire qui permet de brosser les dents une à une. Ces brosses assurent à elles seules un brossage de haute précision.
Ils s'utilisent en complément du brossage pour nettoyer les espaces inter-dentaires.
Ce sont des matériels à usage unique qui doivent être éliminés après utilisation. Ils s'introduisent facilement dans la bouche et permettent de faire un minimum d'hygiène lorsque la personne ne coopère pas.
La boîte pour prothèse est munie d’un couvercle. Elle est individualisée et identifiée. Elle permet de protéger la prothèse nettoyée lorsque celle-ci n’est pas portée.La boîte doit être frottée et rincée à l’eau quotidiennement. Une fois par semaine, la tremper dans un détergent désinfectant puis la rincer longuement au robinet. Elle est rangée dans un endroit sec et propre en cas de non utilisation.
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salive est rare, collante, mousseuse voire inexistante. La xérostomie prédispose au développement de caries dentaires, favorise le développement de candidose buccale, des troubles alimentaires et d’élocution.
Les déterminants de la xérostomie sont multiples. Certains médicaments, certaines maladies systémiques (syndrome de Gougerot-Sjögren) et la radiothérapie représentent les trois principaux facteurs de risque de la xérostomie. Parmi les médicaments on retrouve certaines classes thérapeutiques : tous les anti-hypertenseurs, les anti-dépresseurs/anxiolytiques/antiparkinsoniens/anti-psychotiques, analgésiques narcotiques, anticholinergiques, anti-spasmodiques et anti-diurétiques (cf annexe p 14). Toute polymédication associant ces médicaments potentialise ce phénomène.
Différents symptômes sont souvent rapportés par les patients présentant une xérostomie :
Etiologie
Symptômes
- mauvaise haleine ;- intolérance aux prothèses dentaires ;- troubles du goût ;- tenue difficile des prothèses mobiles complètes.
- difficulté à parler ;- difficulté à mastiquer ;- difficulté à déglutir ;- besoin permanent de s'humidifier la bouche ;- douleurs endobuccales (brûlures, dysgueusie) ;
L'hygiène bucco-dento-prothétique
L'hygiène bucco-dento-prothétique (HBDP) est un ensemble de pratiques permettant de limiter l'apparition de la plaque dentaire qui se forme physiologiquement et en permanence à la surface des dents [2, 3, 15]. L'hygiène bucco-dento-prothétique inclut :
- dépister et corriger les déterminants des maladies bucco-dentaires (alcool, tabac, hyposialie…).
- éviter les excès de sucres : - la dégradation des sucres dans la bouche entraîne la production d'acides qui viennent « attaquer » l'émail. - éviter le grignotage :
- les sucres ingérés en dehors des repas sont plus nocifs, il convient donc de déconseiller le grignotage, - préférer les collations peu ou pas sucrées.
- bien mastiquer : - les aliments mous et collants prolongent le contact sucre/émail et limitent l'auto-nettoyage des surfaces dentaires. L'alimentation doit donc être solide et variée.
en privilégiant les dentifrices fluorés (après chaque repas pendant 3 minutes minimum) ou une toilette buccale adaptée spécifiquement à chaque état buccal.
et le cas échéant de la prothèse régulier, au minimum une fois par an, auprès d'un chirurgien dentiste. Les objectifs de ces visites sont d'éliminer tout dépôt tartrique, de dépister précocement l'apparition de caries et de maladies gingivales et rendre leur prise en charge thérapeutique plus facile, plus courte et plus efficace.
une bonne hygiène de vie :
une alimentation équilibrée, adaptée et répartie harmonieusement dans la journée :
un brossage bucco-dento-prothétique régulier et soigneux
un contrôle dentaire
L'hygiène bucco-dento-prothétique adaptée est primordiale pour maintenir le bien être des patients et résidents séjournant dans les établissements de soins et médico-sociaux. Elle devrait être appliquée quotidiennement dans le cadre de l'hygiène corporelle.
Les matériels et produits
Matériels [1, 15, 18]
Brosse à dents
Brosses à dents pédiatriques ou à petite tête
Brosses à dents électriques
Brosses à dents pour prothèse dentaire
Brossettes inter-dentaires et fil dentaire
Bâtonnets natures ou glycérinés
Boîte pour prothèse
La brosse à dents doit être adaptée à la bouche de la personne. Une brosse à dents souple est à préférer pour prendre soin des gencives. La brosse à dents est individualisée et identifiée. Les brosses sont rangées dans un endroit sec et propre après leur utilisation. Elle doit être changée tous les 3 mois ou dès que les poils s'évasent.
Il existe des brosses à dents particulières :
De petites tailles, ces brosses sont utilisées lorsque la personne n'ouvre pas complètement la bouche et permettent ainsi un minimum de brossage.
Elles sont dotées d'un mouvement oscillatoire et vibratoire qui permet de brosser les dents une à une. Ces brosses assurent à elles seules un brossage de haute précision.
Ils s'utilisent en complément du brossage pour nettoyer les espaces inter-dentaires.
Ce sont des matériels à usage unique qui doivent être éliminés après utilisation. Ils s'introduisent facilement dans la bouche et permettent de faire un minimum d'hygiène lorsque la personne ne coopère pas.
La boîte pour prothèse est munie d’un couvercle. Elle est individualisée et identifiée. Elle permet de protéger la prothèse nettoyée lorsque celle-ci n’est pas portée.La boîte doit être frottée et rincée à l’eau quotidiennement. Une fois par semaine, la tremper dans un détergent désinfectant puis la rincer longuement au robinet. Elle est rangée dans un endroit sec et propre en cas de non utilisation.
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salive est rare, collante, mousseuse voire inexistante. La xérostomie prédispose au développement de caries dentaires, favorise le développement de candidose buccale, des troubles alimentaires et d’élocution.
Les déterminants de la xérostomie sont multiples. Certains médicaments, certaines maladies systémiques (syndrome de Gougerot-Sjögren) et la radiothérapie représentent les trois principaux facteurs de risque de la xérostomie. Parmi les médicaments on retrouve certaines classes thérapeutiques : tous les anti-hypertenseurs, les anti-dépresseurs/anxiolytiques/antiparkinsoniens/anti-psychotiques, analgésiques narcotiques, anticholinergiques, anti-spasmodiques et anti-diurétiques (cf annexe p 14). Toute polymédication associant ces médicaments potentialise ce phénomène.
Différents symptômes sont souvent rapportés par les patients présentant une xérostomie :
Etiologie
Symptômes
- mauvaise haleine ;- intolérance aux prothèses dentaires ;- troubles du goût ;- tenue difficile des prothèses mobiles complètes.
- difficulté à parler ;- difficulté à mastiquer ;- difficulté à déglutir ;- besoin permanent de s'humidifier la bouche ;- douleurs endobuccales (brûlures, dysgueusie) ;
Gobelet
Matériel particulier pour les personnes dépendantes
Haricot
Compresses et pince Kocher
Abaisse langue
Produits
Dentifrice
Savon simple
Antiseptiques pour prothèse
Crème adhésive
Sérum physiologique
Il est individualisé et identifié. Il doit être rincé après chaque usage Une fois par semaine, le tremper dans un détergent désinfectant puis le rincer longuement au robinet. Il est rangé dans un endroit sec et propre après chaque utilisation.
Pour la personne alitée, le haricot permet à la personne de se rincer la bouche.
Elles sont réservées aux soins des muqueuses de la bouche.
L'abaisse langue permet d'accéder à l'ensemble de la cavité buccale et facilite la réalisation du soin.
Il est composé :de principes actifs qui ont une action précise sur les dents. La quasi-totalité des dentifrices contiennent du fluor qui sert à renforcer l'émail des dents et à les protéger des attaques acides.d'excipients tels les abrasifs, les colorants et les agents moussants.
Certains dentifrices contiennent des antibactériens qui limitent la réapparition de la plaque dentaire et des agents blanchissants. Ils peuvent être bicarbonatés pour limiter le développement des mycoses.
Les appareils dentaires peuvent être brossés au savon et à l'eau car le caractère abrasif du dentifrice peut user prématurément les prothèses.
Sous forme de comprimés effervescents, ils se dissolvent dans l'eau. Après brossage, la prothèse dentaire est immergée dans sa boîte et trempe selon les indications du fabricant (en moyenne 10 minutes). La prothèse doit être rincée abondamment avant réinsertion ou rangement. Attention, ces produits ne se substituent pas à l’action mécanique du brossage de la prothèse.
Elle est réservée aux prothèses mal adaptées, en attendant une consultation auprès d'un spécialiste, lorsque la morphologie est défavorable ou en cas de manque de salive.
Celui-ci peut être indiqué pour imbiber les compresses avant un soin des muqueuses. Il limite par son pH, l'acidité du milieu buccal.
12 13
Références bibliographiques
[1] Grimoud AM, Debrock A, Aramon F, Perisse D, Cazard JC, Rumeau M, Marty N, Lodter JP. Pratiques de l'hygiène bucco-dentaire en milieu hospitalier. Protocoles. Revue de l'ADPHSO 2000; Tome 25 ; n°2 : 23-40.
[2] La santé bucco-dentaire en quatre points. Collection sourire santé, INPES. http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/495.pdf
[3] Guide « Nutrition et Santé Bucco Dentaire « seniors », UFSBD. http://www.ufsbd.fr/images/stories/pdf/nutrition%20seniors_ss_pnns.pdf
[4] Farozi AM, Laupie J, Hescot P. Santé bucco-dentaire des personnes âgées hébergées en institution à Paris. Revue de Gériatrie 2008; 33 :285-292.
[5] Folliguet M, Bodineau A, Veillet-Finet A, Tavernier JC. Toilette buccale et prévention : un duo indissociable. Revue de Gériatrie 2007; 32 :737-742.
[6] L'hygiène bucco-dento-prothétique chez le sujet âgé. RESCLIN, 2006. http://www.resclin.fr/documentation/hbdp_-_2009-01-05.pdf
[7] Affections dentaires causées par les médicaments. In : Pharma-Flash 2005; volume 32, n°4 : 13-16.
[8] Handicap et santé bucco-dentaire en Ile de France. Les actes du colloque, 25 octobre 2007. http://www.cramif.fr/pdf/th1/handicap/actes-colloque-handicap-sante-bucco-dentaire-25-10-2007.pdf
[9] Joly JP, Deville De Pierre D, Delestan C. L'accès aux traitements bucco-dentaires chez les personnes âgées dépendantes hospitalisées. Revue de Gériatrie 2000; 25 :547-552.
[10] Svoboda JM, Dufour T. Prophylaxie des paradontopathies et hygiène bucco-dentaire. EMC Dentisterie 2004 : 349-360.
[11] Deuxième programme national nutrition santé 2006-2010. Ministère de la santé, 2006. http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/pnns_060906/plan.pdf
[12] Bouchet A, Cuilleret J. La région gingivo-dentaire. In : Anatomie topographique descriptive et fonctionnelle. eVolume 1 : le système nerveux central, la face, la tête et les organes des sens, 1991, SIMEP, 2 édition : 403-420
[13] Aoullay M, Abdellaoui F, Guerida A. La plaque dentaire : élément perturbateur de l'équilibre de l'écosystème buccal. Biologie infectiologie 2000 ; Tome VI (1) :61-67.
e[14] La carie : un petit trou pour de gros dégâts. In : Sourire santé magazine, UFSBD, 2 semestre 2000.
[15] Société française de paradontologie et d'implantologie orale. Maladies paradontales : la réponse des professionnels. Dossier de presse, juin 2008. http://sfpio-paca.fr/downloads/
[16] Salom M. La xérostomie : quels enjeux et stratégie en gériatrie ? http://www.actux-geriatrie.com/actus_n3/salom.php
[17] Pratiques d'hygiène en établissement d'hébergement pour personnes âgées. DRASS Midi-Pyrénées, Commission de coordination régionale des vigilances, CCLIN Sud-Ouest, 2008. http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Geriatrie/ri_ehpa.pdf
[18] Les bonnes pratiques de soins en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ministère de la santé, Société Française de Gériatrie et de Gérontologie, 2007. http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Geriatrie/DGAS_BONNES_PRATIQUES_SOINS_EHPAD.pdf
Gobelet
Matériel particulier pour les personnes dépendantes
Haricot
Compresses et pince Kocher
Abaisse langue
Produits
Dentifrice
Savon simple
Antiseptiques pour prothèse
Crème adhésive
Sérum physiologique
Il est individualisé et identifié. Il doit être rincé après chaque usage Une fois par semaine, le tremper dans un détergent désinfectant puis le rincer longuement au robinet. Il est rangé dans un endroit sec et propre après chaque utilisation.
Pour la personne alitée, le haricot permet à la personne de se rincer la bouche.
Elles sont réservées aux soins des muqueuses de la bouche.
L'abaisse langue permet d'accéder à l'ensemble de la cavité buccale et facilite la réalisation du soin.
Il est composé :de principes actifs qui ont une action précise sur les dents. La quasi-totalité des dentifrices contiennent du fluor qui sert à renforcer l'émail des dents et à les protéger des attaques acides.d'excipients tels les abrasifs, les colorants et les agents moussants.
Certains dentifrices contiennent des antibactériens qui limitent la réapparition de la plaque dentaire et des agents blanchissants. Ils peuvent être bicarbonatés pour limiter le développement des mycoses.
Les appareils dentaires peuvent être brossés au savon et à l'eau car le caractère abrasif du dentifrice peut user prématurément les prothèses.
Sous forme de comprimés effervescents, ils se dissolvent dans l'eau. Après brossage, la prothèse dentaire est immergée dans sa boîte et trempe selon les indications du fabricant (en moyenne 10 minutes). La prothèse doit être rincée abondamment avant réinsertion ou rangement. Attention, ces produits ne se substituent pas à l’action mécanique du brossage de la prothèse.
Elle est réservée aux prothèses mal adaptées, en attendant une consultation auprès d'un spécialiste, lorsque la morphologie est défavorable ou en cas de manque de salive.
Celui-ci peut être indiqué pour imbiber les compresses avant un soin des muqueuses. Il limite par son pH, l'acidité du milieu buccal.
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Références bibliographiques
[1] Grimoud AM, Debrock A, Aramon F, Perisse D, Cazard JC, Rumeau M, Marty N, Lodter JP. Pratiques de l'hygiène bucco-dentaire en milieu hospitalier. Protocoles. Revue de l'ADPHSO 2000; Tome 25 ; n°2 : 23-40.
[2] La santé bucco-dentaire en quatre points. Collection sourire santé, INPES. http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/495.pdf
[3] Guide « Nutrition et Santé Bucco Dentaire « seniors », UFSBD. http://www.ufsbd.fr/images/stories/pdf/nutrition%20seniors_ss_pnns.pdf
[4] Farozi AM, Laupie J, Hescot P. Santé bucco-dentaire des personnes âgées hébergées en institution à Paris. Revue de Gériatrie 2008; 33 :285-292.
[5] Folliguet M, Bodineau A, Veillet-Finet A, Tavernier JC. Toilette buccale et prévention : un duo indissociable. Revue de Gériatrie 2007; 32 :737-742.
[6] L'hygiène bucco-dento-prothétique chez le sujet âgé. RESCLIN, 2006. http://www.resclin.fr/documentation/hbdp_-_2009-01-05.pdf
[7] Affections dentaires causées par les médicaments. In : Pharma-Flash 2005; volume 32, n°4 : 13-16.
[8] Handicap et santé bucco-dentaire en Ile de France. Les actes du colloque, 25 octobre 2007. http://www.cramif.fr/pdf/th1/handicap/actes-colloque-handicap-sante-bucco-dentaire-25-10-2007.pdf
[9] Joly JP, Deville De Pierre D, Delestan C. L'accès aux traitements bucco-dentaires chez les personnes âgées dépendantes hospitalisées. Revue de Gériatrie 2000; 25 :547-552.
[10] Svoboda JM, Dufour T. Prophylaxie des paradontopathies et hygiène bucco-dentaire. EMC Dentisterie 2004 : 349-360.
[11] Deuxième programme national nutrition santé 2006-2010. Ministère de la santé, 2006. http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/pnns_060906/plan.pdf
[12] Bouchet A, Cuilleret J. La région gingivo-dentaire. In : Anatomie topographique descriptive et fonctionnelle. eVolume 1 : le système nerveux central, la face, la tête et les organes des sens, 1991, SIMEP, 2 édition : 403-420
[13] Aoullay M, Abdellaoui F, Guerida A. La plaque dentaire : élément perturbateur de l'équilibre de l'écosystème buccal. Biologie infectiologie 2000 ; Tome VI (1) :61-67.
e[14] La carie : un petit trou pour de gros dégâts. In : Sourire santé magazine, UFSBD, 2 semestre 2000.
[15] Société française de paradontologie et d'implantologie orale. Maladies paradontales : la réponse des professionnels. Dossier de presse, juin 2008. http://sfpio-paca.fr/downloads/
[16] Salom M. La xérostomie : quels enjeux et stratégie en gériatrie ? http://www.actux-geriatrie.com/actus_n3/salom.php
[17] Pratiques d'hygiène en établissement d'hébergement pour personnes âgées. DRASS Midi-Pyrénées, Commission de coordination régionale des vigilances, CCLIN Sud-Ouest, 2008. http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Geriatrie/ri_ehpa.pdf
[18] Les bonnes pratiques de soins en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ministère de la santé, Société Française de Gériatrie et de Gérontologie, 2007. http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Geriatrie/DGAS_BONNES_PRATIQUES_SOINS_EHPAD.pdf
Annexe
Liste non exhaustive de médicaments susceptibles de provoquer une xérostomie [d’après 6]
Anorexignes, dérivés amphétaminiques Neuroleptiques et dérivés
Anti-acné, rétinoïdes
Anticholinergiques, antispasmodiques
Stabilisateurs thymiquesAntidepresseurs
Antisecrétoires
Antispasmodiques
Antidiarrheiques Antiviraux
Antiepileptiques Bronchodilatateurs
DiuretiquesAntihistaminiques
ImmunomodulateurAntihypertenseurs
Myorelaxant
NarcoleptiqueAntimigraineux
Opiacés
Antiparkinsoniens
Antipsychotiques
phentermine, méthylphénidate buspirone, chlorpromazine, chlorprotixène, clotiapine, clozapine, flupentixol, flufénazine, fluspirilène, halopéridol, lévomépromazine,
acitrétine, isotrétinoïne olanzapine, penfluridol, perphénazine, p imoz ide , p ipampérone , p romaz ine , propériciazine, quétiapine, rispéridone, atropine, hyoscyamine, chlordiazépoxyde, sulpiride, zuclopentixoloxybutynine, propanthéline, scopolamine
lithiumamitryptiline, citalopram, clomipramine, dibenzépine, dothiépine, doxépine, flluoxétine, fluvoxamine,
ésoméprazole, oméprazole, chlorprotixène, imipramine, lofépramine, maprotiline, miansérine, clotiapinemoclobémide, nortriptyline, opipramol, paroxétine,
réboxétine, sertraline, trazodone, trimipramine, venlafaxine toltérodine
lopéramide efavirenz
carbamazép ine , c lonazépam, fe lbamate , éphédrine, isoprotérénol, salbutamolgabapentine, lamotrigine, topiramate
c h l o r t h a l i d o n e , f u r o s é m i d e , a c r i v a s t a t i n e , c é t i r i z i n e , c l é m a s t a t i n e , hydroch lo ro th iaz ide , sp i rono lac tone , cyproheptadine, dexchlorphéniramine, desloratadine, torasémide dimétindène, doxylamine, fexofénadine, hydroxyzine, kétotifen, lévocétirizine, loratadine, mizolastine
léflunomidebénazépril, captopril, clonidine, carvédilol, enalapril, fosinopril, lisinopril, quinapril, périndopril, prazocine,
baclofène réserpine
modafinilélétriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan
tous les opiacés (par ex. morphine)
amantadine, bipéridène, trihexyphénidyl, lévodopa, pramipexole, tolcapone
14
Fiches pratiques
15
Annexe
Liste non exhaustive de médicaments susceptibles de provoquer une xérostomie [d’après 6]
Anorexignes, dérivés amphétaminiques Neuroleptiques et dérivés
Anti-acné, rétinoïdes
Anticholinergiques, antispasmodiques
Stabilisateurs thymiquesAntidepresseurs
Antisecrétoires
Antispasmodiques
Antidiarrheiques Antiviraux
Antiepileptiques Bronchodilatateurs
DiuretiquesAntihistaminiques
ImmunomodulateurAntihypertenseurs
Myorelaxant
NarcoleptiqueAntimigraineux
Opiacés
Antiparkinsoniens
Antipsychotiques
phentermine, méthylphénidate buspirone, chlorpromazine, chlorprotixène, clotiapine, clozapine, flupentixol, flufénazine, fluspirilène, halopéridol, lévomépromazine,
acitrétine, isotrétinoïne olanzapine, penfluridol, perphénazine, p imoz ide , p ipampérone , p romaz ine , propériciazine, quétiapine, rispéridone, atropine, hyoscyamine, chlordiazépoxyde, sulpiride, zuclopentixoloxybutynine, propanthéline, scopolamine
lithiumamitryptiline, citalopram, clomipramine, dibenzépine, dothiépine, doxépine, flluoxétine, fluvoxamine,
ésoméprazole, oméprazole, chlorprotixène, imipramine, lofépramine, maprotiline, miansérine, clotiapinemoclobémide, nortriptyline, opipramol, paroxétine,
réboxétine, sertraline, trazodone, trimipramine, venlafaxine toltérodine
lopéramide efavirenz
carbamazép ine , c lonazépam, fe lbamate , éphédrine, isoprotérénol, salbutamolgabapentine, lamotrigine, topiramate
c h l o r t h a l i d o n e , f u r o s é m i d e , a c r i v a s t a t i n e , c é t i r i z i n e , c l é m a s t a t i n e , hydroch lo ro th iaz ide , sp i rono lac tone , cyproheptadine, dexchlorphéniramine, desloratadine, torasémide dimétindène, doxylamine, fexofénadine, hydroxyzine, kétotifen, lévocétirizine, loratadine, mizolastine
léflunomidebénazépril, captopril, clonidine, carvédilol, enalapril, fosinopril, lisinopril, quinapril, périndopril, prazocine,
baclofène réserpine
modafinilélétriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan
tous les opiacés (par ex. morphine)
amantadine, bipéridène, trihexyphénidyl, lévodopa, pramipexole, tolcapone
14
Fiches pratiques
15
Version 1 - juin 2010Version 1 - juin 2010
Document téléchargeablesur le site Internet :www.rfclin.info
Document téléchargeablesur le site Internet :www.rfclin.info
Réseau franc-comtois de lutte contre les infections nosocomiales
Hôpital Saint-Jacques2, place Saint-Jacques
25 000 Besançonhttp://www.rfclin.info
Fiches pratiques
Fiche 1 Fiche 2Fiche 3 Fiche 4Fiche 5 Fiche 6Fiche 7Fiche 8Fiche 9
Fiche 10
Fiche 11Fiche 12
Organisation des soins bucco-dento-prothétiques Information aux familles Hygiène alimentaire
Hygiène bucco-dento-prothétique au quotidien Préparation du matériel
Précautions « standard » Hygiène des mains Chronologie de l'hygiène bucco-dento-prothétique Techniques de l'hygiène bucco-dento-prothétique
Mode opératoire 1 : patient/résident non appareilléMode opératoire 2 : patient/résident avec prothèse complèteMode opératoire 3 : patient/résident avec prothèse partielle
Pratiques de l'hygiène bucco-dento-prothétique Le brossage des dents en images Le brossage des prothèses en images Grille d'évaluation de l'état bucco-dento-prothétique des patients/résidents Grille d'observance des soins bucco-dento-prothétiques
Ce livret s’accompagne de fiches pratiques détachables.
Organisation des soinsbucco-dento-prothétiques
Fiche 1
COMMENT ?Chaque service de soins doit planifier des temps dédiés à l’hygiène bucco-dento-prothétique au quotidien.
Des formations et des évaluations régulières (audit des bonnes pratiques de soins…) des professionnels doivent être mises en place.
Chaque soignant doit veiller à la mise à disposition du matériel requis pour réaliser ce soin.
PAR QUI ?
Ce soin relève du rôle propre de l’infirmière diplômée d’État et en délégation aux aide-soignantes.
POURQUOI ?L’hygiène bucco-dento-prothétique (HBDP) est un soin à part entière qui doit être intégré dans la planification des soins.
Information aux familles
Fiche 2
Votre proche est accueilli dans un établissement sensibilisé
à l’hygiène bucco-dento-prothétique.
COMMENT ?
La prévention est l’affaire de TOUS.
Une prise en charge optimale s’appuie sur une collaboration étroite entre les professionnels de santé et les familles.
POURQUOI ?
La santé bucco-dento-prothétique participe au maintien d’une bonne santé générale et de la qualité de vie des patients/résidents.
Elle permet de :- mieux s’alimenter,- mieux digérer,- conserver une bonne image de soi,- maintenir une vie relationnelle,- éviter les douleurs et les sensations d’inconfort,- éviter les infections à distance.
SOIGNANTS
Les soignants - évaluent l’état bucco-dento-prothétique (BDP) des patients/résidents,
- participent aux soins et au suivi BDP quotidiens.
Le dentiste assure le suivi BDP.
DIETETICIENNE
- veille au bon équilibre alimentaire,- sensibilise au bon équilibre alimentaire.
PAR QUI ?
Le patient/résident assure son HBDP quotidienne.
FAMILLES
- sont associées à l’HBDP quotidienne (stimulation ou aide à la réalisation de HBDP selon l’autonomie du patient/résident),
- veillent à ce qu’un suivi régulier soit effectué par un dentiste,
- fournissent le matériel nécessaire à l’HDBP,
- veillent au bon équilibre alimentaire.
Hygiène alimentaireFiche 3
Une alimentation équilibrée participe à la bonne santé bucco-dentaire.
Pourquoi ?Les aliments n’ont pas tous le même impact sur les dents.
Aliments dangereux pour les dents
Aliments “protecteurs” ou modérateurs pour les dents
Boissons non sucrées : eaux (plates ou gazeuses), café, thé, tisanes, produits laitiers Confiseries sans sucreFruits et légumesViandes et poissons
- éviter le grignotage entre les repas. Faire des collations peu ou pas s u c r é e s ,
- limiter le sucre dans le café ou le thé,- limiter la consommation de produits très sucrés comme les confiseries, les boissons sucrées et les jus de fruits,
- préférer l’eau pour se désaltérer entre les repas,- bien mas t ique r,- se brosser les dents après avoir mangé des aliments très sucrés ou collants; à défaut, rincer la bouche avec de l’eau ou mâcher du chewing-gum sans sucre .
Comment ?Les bons réflexes :
Cas particulier : en cas d’alimentation par sonde, maintenir un apport hydrique par la bouche pour éviter la sécheresse des muqueuses et réaliser des bains de bouche quotidien.
Boissons sucrées : soda, jus de fruitsConfiseries : bonbons, sucettes, chewing-gums sucrés, pâtes de fruits, miel, confitures, pâte à tartinerPâtisseries, barres de céréales, biscuits secs sucrés / salés
Eaugazeuse
Hygiène bucco-dento-prothétique au quotidien
POURQUOI ?
Confort et qualité de vie des patients/résidentsRespect de l’image et de la dignité des patients/résidentsMaintien des capacités relationnelles (communication)Prévention de la dénutritionPrévention des pathologies dentaires et de ses complications QUAND ?
Trois fois par jour, après chaque repas et au minimum,
le matin, après le petit déjeuneret le soir, au coucher.
QUI ?
Infirmier/ère (rôle propre)Aide-soignanteAide médico-psychologiqueFamille
COMMENT ?
Technique cf fiche 9 « Techniques de l’hygiène bucco-dento-prothétique »
Matériels
Produitscf fiche 5 « Préparation du matériel »
cf fiche 8 « Chronologie de l’hygiènebucco-dento-prothétique »
Chronologie
Fiche 4
Préparation du matériel
Matériels*
Nécessaires :- serviette- gants non stériles à usage unique- gobelet- haricot- brosse à dents- trousse de rangement
Et si besoin :- boîte à prothèse- brosse à prothèse
Cas particulier (personne non coopérante, ouverture de bouche difficile, …) :
- compresses non stériles- pince Kocher - bâtonnet- abaisse langue
* Le matériel doit être individualisé et identifié.
Produits
Nécessaires :- dentifrice - solution dentaire- sérum physiologique
Et si besoin :- comprimé antiseptique- savon
Cas particulier : - soins sur prescription médicale
- solution à base de chlorhexidine
Fiche 5
Précautions “standard”Fiche 6
Circulaire DGS/DH - N°98/249 du 20 avril 1998
HYGIENE DES MAINS- Avant le port de gants- Immédiatement après le retrait des gants - Entre 2 patients/résidents- Entre 2 activités
Afin d’assurer une protection systématique des patients et des professionnels vis-à-vis des risques
infectieux, les précautions standard doivent être appliquées pour tout patient, par tout soignant :
- dès qu’il existe un risque de contact ou de projection avec du sang ou des liquides biologiques,
- et pour tout contact avec une peau lésée ou une muqueuse.
PORT DE GANTSDès qu’il y a un risque de contact
avec du sang ou des liquides biologiques, ou quand les mains du
soignant comportent des liaisons :
1 paire = 1 soin = 1 patient
OBJETS PIQUANTS ET
TRANCHANTS- Ne pas recapuchonner les
aiguilles- Eliminer immédiatement et sans
autre manipulation dans le collecteur
- Vérifier le niveau maximal de remplissage du collecteur- Dater la mise en service
SURBLOUSE, MASQUE et
LUNETTESLors d’actes entraînant des risques de projections de sang et/ou liquide biologique
MATERIELS SOUILLES ET
REUTILISABLES- Manipuler avec précaution- Assurer procédures d’entretien adaptées (nettoyage, désinfection/stérilisation)
SURFACES SOUILLEES- Mettre des gants- Essuyer avec un papier absorbant - Nettoyer puis désinfecter
TRANSPORT DE PRELEVEMENTS
BIOLOGIQUES, LINGES ET
DECHETS- Manipuler avec des gants
- Respecter les circuits- Evacuer dans un sac ou contenant étanche
et fermé
CONTACT AVEC DU SANG OU
DES LIQUIDES BIOLOGIQUES- Après piqûre, blessure : lavage et antisepsie au
niveau de la plaie- Après projection sur muqueuse (oeil) : rinçage
abondant à l’eau ou au sérum physiologique pendant au moins 5 mn
Hygiène des mains
Fiche 7
La désinfection des mains par friction
Il s’agit d’une technique pour l’hygiène des mains. Elle se réalise avec des solutions hydro-alcooliques (SHA). Les SHA sont des produits antiseptiques qui s’utilisent sur des
en prenant(habituellement entre 1,5 et 3 ml), en respectant (7 étapes)et ( jusqu’à séchage complet).En cas de mains visuellement souillées, pratiquer un lavage simple avec de l’eau et du savon doux préalable, sécher par tamponnement, attendre 10 mn puis réaliser une friction.
purs mains visuellement propres et sèches le volume nécessaire
la gestuelle précisela durée de friction
Les 7 étapes
1
2
3
45
6
7
D’après «Recommandations pour l’hygiène des mains», Société française d’hygiène hospitalière,Juin 2009
Hygiène des mains
Fiche 7
Chronologie de l’hygiènebucco-dento-prothétique
Fiche 8
Avant le geste
1- Prévenir le patient/résident, expliquer le soin2- Hygiène des mains (cf fiche 7)3- Installation du patient/résident4- Préparation du matériel (cf fiche 5)5- Port de gants (cf fiche 6)
Réalisation du geste1 - Respecter les précautions standard (cf fiche 6)2 - Appliquer la technique d’HBDP adaptée au patient/résident (cf fiches 9 et 10)
Après le geste
1- Elimination des déchets (cf fiche 6)2- Entretien et rangement du matériel (cf fiche 6)3- Hygiène des mains (cf fiche 7)4- Réinstaller le patient/résident5- Tracer la réalisation du soin
Techniques de l’hygiène
bucco-dento-prothétique
Fiche 9
Patient/résident appareillé
Patient/résident avec une prothèse amovible
Prothèse complète(Patient/résident édenté)
Prothèse partielle(Patient/résident ayant encore des dents)
Non Oui
Oui
Mode opératoire 1 Mode opératoire 2 Mode opératoire 3
Non
Mode opératoire 1Patient/résident non appareillé
Fiche 9
POUR QUI PAR QUI COMMENT
Personne
autonome
Personne
nécessitant
une aide
partielle
Personne
dépendante
Patient/
résident
Soignant/
famille
Patient/
résident
Soignant/
famille
Brossage des dents pendant 3 minutes
Aide à l’installationAide à la préparation du matérielStimulation au brossage
Brossage de dentspendant 3 minutes
Brossage des dentspendant 3 minutes Matériel adapté à la situation
Mode opératoire 2Patient/résident avec prothèse complète
POUR QUI PAR QUI COMMENT
Personne
autonome
Personne
nécessitant
une aide
partielle
Personne
dépendante
Patient/
résident
Soignant/
famille
Patient/
résident
Soignant/
famille
Retirer la prothèseBrossage de prothèse* Rinçage de bouche
Aide à l’installationAide à la préparation du matérielStimulation au brossageet au rinçage de bouche
Retirer la prothèseBrossage de prothèse* Rinçage de bouche
Retirer la prothèse Brossage de prothèse* Rinçage de boucheMatériel adapté à la situation
Fiche 9
*se mettre au dessus d’un lavabo rempli d’eau. Brosser l’intérieur et l’extérieur de la prothèse (au savon, dentifrice ou produit spécifique) puis la rincer minutieusement. En cas de non réinsertion dans la bouche, la placer dans la boîte prévue à cet effet. Remarque : la Haute Autorité de Santé recommande de faire tremper tout type de prothèse une fois par semaine pendant 15 minutes dans une solution antiseptique adaptée.
POUR QUI PAR QUI COMMENT
Personne
autonome
Personne
nécessitant
une aide
partielle
Personne
dépendante
Patient/
résident
Soignant/
famille
Patient/
résident
Soignant/
famille
Retirer la prothèseBrossage de dents Brossage de la prothèse* Rinçage de bouche
Aide à l’installationAide à la préparation du matérielStimulation au brossageet au rinçage de bouche
Retirer la prothèseBrossage de dents Brossage de la prothèse* Rinçage de bouche
Retirer la prothèseBrossage de dents Brossage de la prothèse* Rinçage de boucheMatériel adapté à la situation
Mode opératoire 3Patient/résident avec prothèse partielle
*se mettre au dessus d’un lavabo rempli d’eau. Brosser l’intérieur et l’extérieur de la prothèse (au savon, dentifrice ou produit spécifique) puis la rincer minutieusement. En cas de non réinsertion dans la bouche, la placer dans la boîte prévue à cet effet. Remarque : la Haute Autorité de Santé recommande de faire tremper tout type de prothèse une fois par semaine pendant 15 minutes dans une solution antiseptique adaptée.
Fiche 9
Pratiques de l'hygiène bucco-dento-prothétique
Fiche 10
Une brosse à dent
adaptée,
de bons gestes,
pour de belles dents !
Le brossage des dents en images
Pratiques de l'hygiène bucco-dento-prothétique
Fiche 10
Une brosse à dent
adaptée,
de bons gestes,
puis ranger ou ré-insérer la prothèse
selon les habitudes du patient/résident
Le brossage des prothèses en images
Grille d'évaluation de l'état bucco-dento-prothétiquedu patient/résident
Fiche 11
Nom, prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Date de naissance : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Service : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Réalisée : à l'entrée, le : |__|__|/__|__/__|__|__|__|
en cours de séjour, le : __|__|/__|__/__|__|__|__
Par : Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Fonction : Š médecin Š IDE Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Participation
du résident
Coopération : Š oui Š non
Compréhension : Š oui Š non Š non évaluable
Aptitude cognitive à réaliser ses soins bucco-dentaires : Š oui Š non Š non évaluable
Aptitude physique à réaliser ses soins bucco-dentaires : Š oui Š non Š non évaluable
Participation de la famille aux soins : Š oui Š non
Alimentation Š normale Š hachée Š mixée Š par sonde Š parentérale
HaleineŠ bonne Š mauvaise Š fétide Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
LèvresŠ roses Š humides Š sèches Š fissurées Š ulcérées
Š saignements Š non évaluable Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Muqueuses (joues, palais)
Š roses Š rouges Š humides Š inflammations Š ulcérées Š saignements
Š douleurs Š non évaluable Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
GencivesInflammation : Š absence Š localisée Š généraliséeSaignement : Š oui Š non
Douleur : Š oui Š non Š non évaluable Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Š normale Š moins colorée Š rougeurs Š coloration noire Š pâteuse
Š peu de papille Š fissures Š boursouflures Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Langue
Salive Š normale Š diminuée Š augmentée Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Sécheresse buccale
Š oui Š non Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Dents Š toutes présentes Š partiellement présentes Š absentes en totalité
Š non évaluable Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Etat Dentaire Š propre Š sale Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Prothèses dentaires
Š oui nombre de prothèse(s) : __|__ Š non Š non évaluable
si oui : Š propre Š sale
Š prothèse adaptée, qui tient Š prothèse instable
Déglutition
Š normale Š difficulté à déglutir Š non évaluable Š aliments solides Š aliments liquides
Š douleurs à la déglutition Š incapacité totale à déglutir
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Goût Š normal Š altération du goût Š goût métallique Š non évaluable
Š autre (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Hygiène bucco-dentaire Š satisfaisante Š insuffisante Š non évaluable
Traitement en cours : Š oui Š nonSi oui, précisez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Conduite à tenir :
Avis chirurgien dentiste souhaité Š oui Š non
Soins bucco-dentaires : Š autonome
Š aide partielle
Š aide totaleAutre conduite à tenir (préciser) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Entourez la ou les dent(s) pour la(les)quelles
l’avis est souhaité.
18
48
47
46
45
4443
4241
17
16
15
1413
12 11 2122
23
2425
26
27
28
38
37
36
35
34
3231
33
Haut
HautBas
Bas
55
54
5352
51 6162
63
64
65
75
7473
727181
82
83
84
85
Adulte Enfant
Grille d’observance des soins bucco-dento-prothétiques
Fiche 12
Etiquette du patient
Nom du service : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Date : |__|__|/__|__/__|__|__|__| Heure : |__|__| h |__|__|mn
Nom (ou code) de l'auditeur : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Catégorie du professionnel audité : Š IDE Š AS/AMP Š Autre, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Type d'accompagnement pour la réalisation du soin : Š Aide partielle Š Aide totale
Patient informé du soin : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Patient correctement installé : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Patient coopérant : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Hygiène des mains avant le soin : Š Friction SHA Š Lavage simple
Š Aucune Š Autre, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Soin nécessitant le port de gants à usage unique : Š Oui Š Non
Port de gants : Š Oui Š Non
Type(s) de soin observé(s) : Š Brossage de dentsŠ Brossage de prothèse partielle Š Brossage de prothèse complèteŠ Soin de bouche sans prescriptionŠ Soin de bouche avec prescriptionŠ Autre, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Matériel adapté au soin : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Conformité du soin au mode opératoire : Š Oui, totalementŠ Oui, partiellement, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Š Non conforme, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Elimination immédiate des déchets : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Respect de la filière d'élimination des déchets : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Hygiène des mains après le soin : Š Friction SHA
Š Lavage simpleŠ AucuneŠ Autre, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Réinstallation du patient : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Traçabilité du soin : Š Oui Š Non Š Ne sait pas
Concordance du soin avec la grille d'évaluation de l'état bucco-dent-prothétique du patient : Š Oui Š Non, préciser : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _